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Héritier Luvumbu a fait polémique au Rwanda pour sa célébration.
A la une

Rwanda : les dessous de « l’affaire » Luvumbu !

Par Muko 13.02.2024
Par : Muko

L’attaquant congolais Héritier Luvumbu s’est attiré la colère de son club après sa célébration suite à son but en championnat rwandais. Verdict et dessous de l’affaire.

Luvumbu avait déjà effectué le même geste

Héritier Luvumbu avait déjà célébré son but de la même manière, ici imité par ses coéquipiers.

Pratiqué par plusieurs joueurs notamment Cédric Bakambu depuis plusieurs saisons, ou encore le jeune espoir Allemand d’origine congolaise Paris Brunner, cette célébration du #FreeCongo (main sur la bouche et doigt sur tempe) a pour objectif initial de dénoncer le silence de la communauté internationale sur les massacres qui sévissent à l’Est de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri). Mais ce n’est que très récemment, depuis qu’elle a été mimée par les Léopards face à la Côte d’Ivoire, qu’elle a bénéficié d’une visibilité mondiale, et qu’elle est devenue clairement associée à un geste politique.

De son côté, Héritier Luvumbu avait déjà effectué la célébration à plusieurs reprises depuis son arrivée à Rayon Sports. Par  exemple, après son but contre le Marine FC, en octobre dernier (cf image). A cette période, cette célébration était passée quasi-inaperçue.

Ce dimanche 11 février, la célébration n’est, sur le moment, absolument pas perçue comme une provocation par les fans de Rayon Sports. Au contraire, nombreux sont ceux qui viendront féliciter Luvumbu pour son but, lui qui est actuellement considéré comme l’un des meilleurs artificiers du championnat.

Les réactions des internautes comme catalyseur ?

Mais alors pourquoi le club a-t-il réagi de manière virulente après coup ?

Selon une source sur place bien informée, ce sont les réactions des internautes sur les réseaux sociaux qui ont interpellé le club. Certains mentionnant Luvumbu comme un « héros », parfois accompagné du hashtag #RwandaIsKilling, d’autres affirmant – à tort – que le joueur avait été payé par le gouvernement congolais pour effectuer ce geste sur le sol rwandais. Ce qui a ensuite suscité les commentaires d’un journaliste sportif qui a déclaré que Luvumbu était devenu un « politicien, et non plus de joueur de football » sur une émission sportive très suivie au pays. C’est donc dans ce contexte que le joueur a été convoqué par la Fédération Rwandaise lundi soir, pour s’expliquer.

Pas de résiliation, mais une lourde suspension !

Son club, annonce, par le biais d’un communiqué être « consterné par son mauvais comportement« , rappelant aux joueurs la nécessité de faire preuve de « discipline« . Mais après décision de la FERWAFA ce mardi, Luvumbu sera finalement suspendu pour six mois. La Fédération s’appuie sur la réglementation CAF/FIFA « interdisant les activités et messages politiques lors des rencontres de football« . Une décision qui évitera, entre autres, au club d’être poursuivi pour licenciement abusif, mais qui devrait sceller le sort de Luvumbu au Rwanda.

13.02.2024 0 comment
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A la uneLéopards

La RDC sans médaille… mais dans le top 5 !

Par Muko 12.02.2024
Par : Muko

Malgré une nette domination dans le jeu, la RDC bute sur l’Afrique du Sud (0-0) avant de s’incliner au tirs au but, et de laisser la médaille aux Bafana Bafana. Les Léopards pourront regretter plusieurs occasions, mais quittent la compétition  la tête haute.

La finition, un chantier

Durant tout le tournoi, les matchs se sont un peu ressemblés. La RDC n’a pas eu la possession (sauf contre la Zambie), a globalement bien défendu, mais a vendangé. La circulation de balle est bonne, la construction des actions aussi, mais la dernière passe, ou le dernier geste fait souvent défaut. Face à l’Afrique du Sud, les Léopards ont tenté 13 fois leur chance, cadré 3 fois, et jamais véritablement mis Williams en danger. Silas (7′, 64′), Banza (50′) Mbemba (73′), Mayele (89′) et Wissa (90′) ont pourtant tous eu des occasions à bout portant.

Malgré la richesse du vivier offensif congolais, la finition est bel et bien le véritable chantier de l’équipe pour les prochaines échéances.

(Presque) tout le monde a joué

Hormis Baggio Siadi (3ème gardien) et Rocky Bushiri (4ème choix en défense centrale), tout le monde a eu sa chance au cours du tournoi. Une belle gestion d’effectif par Sébastien Desabre et son staff, qui implique tout le monde. Le choix du coach de n’avoir pas sélectionné 25 joueurs – comme le règlement le permet désormais – pour la compétition, a été critiqué par certains. Mais s’il l’avait fait, il n’aurait sûrement pas pu donner du temps de jeu à la quasi-totalité de son effectif. Et ceux qui ont eu leur chance contre l’Afrique du Sud ont été, chacun à leur manière, intéressants.

Sur ce match comme sur l’ensemble du tournoi, Simon Banza a beaucoup manqué de réussite devant le but. Mais l’attaquant de Braga a montré des qualités de positionnement, et une bonne capacité à conserver la balle dos au but. Juste dans première touche de balle et dans les airs, son profil est intéressant. Un petit but pourrait débloquer pleinement sa confiance. Espérons qu’il arrivera en juin ! Ses combinaisons avec Grady Diangana auraient mérité meilleur sort. Cantonné au banc pendant la compétition, hormis une entrée peu convaincante face à l’Égypte, l’ailier de West Brom a déployé une belle activité dans un rôle hybride de relayeur / milieu offensif (2 passes clés, et de belles intentions). Derrière lui, Aaron Tshibola a proprement suppléé Pickel (95% de passes réussies, 2 tacles), et Dylan Batubinsika a été élu homme du match. A droite, Brian Bayeye a été intéressant dans ses courses, malgré une perte de balle qui aurait pu coûter cher. Joris Kayembe, lui, a montré qu’il était une bonne alternative à Masuaku (100% de dribbles réussis, 4 tacles).

Un bon signe sur la profondeur du groupe !

L’objectif depassé !

Sur le papier, la RDC a fait 5 matchs nuls, et n’a remporté qu’une seule rencontre dans le temps réglementaire. Mais qu’importe :  les supporters savent d’où cette équipe vient. Et dans quel état le staff technique actuel l’a récupéré. Les Léopards ont rentabilisé une qualification durement gagnée, en terminant dans le top 5 africain.

Pourtant, l’objectif affiché par Sébastien Desabre était clair : les quarts de finale. Par humilité plus que par manque d’ambition, car au fond, cette équipe est consciente de ses capacités. Et bien qu’il reste encore des aspects à améliorer, les Léopards semblent sur une bonne voie. Mais le travail ne fait que commencer.

De quoi célébrer ? Non. Mais de quoi encourager, à coup sûr !

12.02.2024 0 comment
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A la uneLéopards

Côte d’Ivoire – RDC (1-0) : entre leçons et défis

Par Muko 09.02.2024
Par : Muko

Battue par l’hôte ivoirien (1-0), la RDC s’arrête en demi-finale de la CAN 2023. L’aventure s’arrête là pour les Léopards, qui tenteront de décrocher la troisième place face à l’Afrique du Sud, samedi. 

Une défaite à l’expérience

Les Léopards n’auront pas su répondre au défi physique présenté par les Éléphants.

On doit être honnêtes : au vu de la physionomie du match, cette défaite est logique. Et la volonté mise par chacun des joueurs n’est pas en cause. Les Léopards sont tombés sur plus forts, et n’ont pas pu répondre à l’impact physique déployé par les Ivoiriens. La RDC n’a véritablement été dangereuse que lors des 30 premières minutes, sans parvenir à concrétiser un temps fort.

Afin d’exploiter une des principales faiblesses des Ivoiriens : les espaces souvent laissés entre le milieu de terrain et la défense, Sébastien Desabre prenait le risque de titulariser Gaël Kakuta, absent des deux derniers rendez-vous pour blessure. Avec une passe clé et une occasion crée sur les 45 premières minutes, le joueur d’Amiens a fait de son mieux. Mais trop juste physiquement, il doit céder sa place à Théo Bongonda à la pause. L’ailier du Spartak, qui n’est pas numéro 10 de métier, jouera avec ses qualités. Mais sa vista et sa vitesse d’exécution ne sont pas les mêmes qu’un Kakuta dont la sortie aura donc marqué un tournant.

Auteur de quelques coachings gagnants durant cette CAN, Sébastien Desabre tente un coup de poker en faisant entrer Simon Banza et Fiston Mayele, et d’aligner les Léopards en 4-4-2. Mais rien n’y fait : le score ne bougera plus. Malheureusement, les problèmes dans la dernière passe observés depuis le début de la CAN se retrouvent au cours de la rencontre.

En plus du mental exemplaire dont ont fait preuve les Éléphants pour gagner, le calme et l’expérience de certains cadres (Gradel et Kessié notamment) ont fait la différence. La ferveur du public d’Abidjan a joué son rôle, et donné un second souffle aux Ivoiriens qui apparaissaient plus frais que les Léopards, malgré 30 minutes en plus dans les jambes que leurs adversaires (deux prolongations disputées contre une).

Les joueurs ont fait le job, le système doit faire le sien !

Elia Meschack (ici au duel avec Seko Fofana) aura réussi une belle CAN.

En atteignant les demi-finales de la CAN, les Léopards et leur staff technique ont accompli plusieurs réussites. Rendre fiers les Congolais du pays et de la diaspora, ou encore unir la nation dans son soutien à l’équipe. Mais aussi en donnant un nouvel élan à la visibilité sur les souffrances des populations à l’Est du pays. Sur le terrain, la volonté des joueurs Congolais dits « binationaux », majoritaires dans l’effectif (18 sur 23) ne devrait d’ailleurs plus faire l’objet d’aucun débat. Et la rigueur démontrée au cours de cette CAN pourrait rassurer d’autres Congolais ayant grandi à l’étranger qui hésiteraient à rejoindre la tanière.

Sans infrastructures qualifiées, sans centre de formation de renom, et avec un championnat en chute libre depuis des années, la RDC est arrivée en demi-finale de la CAN. À la seule force de la volonté des joueurs et du cadre instauré par le staff technique. Imaginez maintenant si les instances du football congolais décident désormais d’y ajouter de la volonté et des moyens ?

Avec les 2,5 millions de dollars alloués par la CAF suite à la performance des Léopards, les moyens ne seront en tout cas pas une excuse. La Fédération doit absolument surfer sur le succès de cette CAN pour entamer un véritable processus de développement, et ne pas reproduire les erreurs passées. Des infrastructures sportives à une formation structurée des nombreux talents que comptent le pays, les défis sont multiples. Mais il faudra y répondre. Par respect pour le travail du staff et des joueurs et surtout, par respect pour le Congo.

La balle est dans notre camp !

09.02.2024 0 comment
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A la uneLéopards

Côte d’Ivoire – RDC : les Léopards en mission !

Par Muko 07.02.2024
Par : Muko

Un rendez-vous avec 50 ans d’histoire.

En mars 1974, le Zaïre bat l’Egypte, pays hôte, en demi-finales de la CAN à l’issue d’une rencontre épique. Et remporte trois jours plus tard son deuxième trophée continental. Ce soir, la RD Congo tentera, à son tour, d’accéder à la finale pour défendre la deuxième étoile décrochée par leurs aînés. Cette fois, ce sont des éléphants transcendés par la fierté qui se dressent sur la route des Léopards. Analyse d’une opération délicate, mais à la portée de l’équipe !

Humilité, confiance…

Une séance de tirs au but remportée au bout de la nuit face à l’Egypte en huitièmes de finale, et une nette victoire contre la Guinée (3-1) en quarts ont fait beaucoup de bien à la confiance des joueurs, qui savent que tout est désormais possible. Mais si cette génération ne manque pas d’humilité, elle a pleinement conscience de son potentiel. Dans des interviews effectuées avant la CAN,  Yoane Wissa ou encore Lionel Mpasi nous le rappelaient déjà : cette équipe connaît son talent.

Face à la Guinée, le coaching de Sébastien Desabre a encore été payant, avec les entrées décisives de Silas (qui provoque le penalty) et de Banza (qui provoque le coup-franc de Masuaku). Blessé depuis le match face à la Tanzanie, Gaël Kakuta sera de retour, offrant au sélectionneur une belle opportunité supplémentaire, même s’il n’est pas sûr qu’il démarre. Et le joueur formé à Chelsea a beaucoup manqué aux Léopards !

En effet, son ratio de passe clés par match (sept en trois matchs) est le meilleur de l’équipe. S’il est titulaire, sa vista et son aptitude à dévorer les espaces offensifs seront utiles. En effet, une des principales faiblesses de l’adversaire du jour est l’espace souvent laissé dans leur dos, entre la défense et le milieu. Une zone dans laquelle Kakuta s’épanouit. Et si Théo Bongonda peut également rendre de bons services en 10, ce n’est pas son poste de prédilection. Sa vitesse d’éxécution n’est pas la même que celle d’un Kakuta en forme.

Ainsi, si les Léopards arrivent à jouer entre les lignes ivoiriennes, ils pourront se montrer dangereux.

A quelle Côte d’Ivoire s’attendre ?

Il y a eu deux Côte d’Ivoire. Celle de la phase de groupe, qui a craqué mentalement face à la Guinée Equatoriale (0-4), et celle de la phase à élimination directe, piquée dans son orgueil et secouée par Emerse Faé, efficace dans son rôle de pompier de service. Dans les deux cas, le jeu n’est pas flamboyant, malgré les individualités de l’équipe. Le mental reste la première qualité des Éléphants, qui ont été dominés dans le jeu par le Mali en quarts.

Les Aigles, qui produisaient un football plus léché, n’ont pas profité de leur avantage technique. Le manque de présence dans la surface adverse en est l’une des raisons. En effet, ni Lassine Sinayoko (ailier) ni Noss Traoré (milieu offensif), alignés en pointe au coup d’envoi, ne sont des attaquants de métier. La domination des Aigles est donc resté stérile, malgré l’expulsion d’Odilon Kossounou à la 43ème minute.

Les clés du match

Les Léopards, qui se procurent des occasions mais peinent à la finition depuis le début de la compétition (68 tirs tentés depuis le début de la compétition pour 5 buts). Ce soir, il faudra exploiter la lourdeur de la défense ivoirienne, qui devrait utiliser Willy Boly (32 ans) à la place d’Odilon Kossounou pour accompagner Evan Ndicka.

En revanche, gare aux coups de pied arrêtés ! Avec la taille des joueurs ivoiriens (Haller, Ndicka, Boly, Sangare, Singo), chaque coup-franc ou corner concédé demandera une concentration décuplée. A noter que depuis le début de la compétition, les Léopards n’ont encaissé que sur coup de pied arrêté, hormis le but de la Zambie. Et a contrario, se sont montrés à l’aise dans l’exercice (cf le quart face à la Guinée).

Aujourd’hui, les Léopards ont faim. Une faim exacerbée par l’amour montré à leur égard par le peuple congolais depuis le début du tournoi. Et par un contexte de résurgence des exactions subies depuis maintenant trois décennies par les compatriotes de l’Est, pour lesquels ils veulent se battre. S’ils allient cette faim à la cohésion et l’esprit de sacrifice et qu’on a pu observer depuis le début de cette CAN, ils peuvent tout à fait aller au bout.

07.02.2024 0 comment
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A la uneLéopards

5 choses à savoir sur la Guinée

Par Muko 02.02.2024
Par : Muko

Les Léopards atteindront-ils le dernier carré ?

Ce soir, seul le terrain parlera. Mais en attendant, analysons l’adversaire qui se dresse sur la route de nos fauves. On vous présente le Syli National en 5 chiffres.

17

Serhou Guirassy a inscrit 17 buts en 14 matchs de Bundesliga cette saison.
Photo : ZoneFoot

Comme le nombre de buts marqués par Serhou Guirassy avec Stuttgart cette saison. Encore plus impressionnant quand on sait que le coéquipier de Silas, 27 ans, a inscrit ce total en 14 matchs de Bundesliga ! Atout offensif majeur du Syli, il voit cependant sa compétition ralentie par une blessure à la cuisse. Titulaire – bien que diminué – pour le deuxième match contre le Sénégal, il est entré en jeu en huitièmes contre la Guinée Équatoriale. Demain, il devrait être opérationnel.

Pour contrer la menace représentée par cet attaquant puissant, complet et doté d’une grosse frappe de balle, les Léopards devront maintenir leur rigueur défensive observée depuis le début du tournoi. Et il ne sera pas seul : son compère Mohamed Bayo (Le Havre) a déjà inscrit deux buts décisifs (Cameroun et Guinée Équatoriale). 

18

Aguibou Camara est l’une des révélations de cette CAN.
Photo : Orange Sport

Comme le dossard d’un joueur à surveiller de près. Avant cette CAN, Aguibou Camara (Atromitos) n’était pas le plus connu de l’équipe. Mais après analyse vidéo des rencontres du Syli, il ne fait aucun doute que le staff a accordé une attention particulière au milieu offensif de 22 ans, qui est une des révélations de la CAN. Explosif et bon dribbleur, le joueur sous contrat avec l’Olympiakos a matérialisé ses performances par un but décisif contre la Gambie en poules.

Et camara n’est pas seul à savoir manier le ballon. L’expérimenté François Kamano (45 sélections), l’espoir Ilaix Moriba Kourouma (Getafe), Morgan Guilavogui (Lens) sans oublier le capitaine Naby Keïta incarnent le potentiel technique de cette équipe guinéenne. Si Moriba, touché aux adducteurs, est incertain, les autres sont aptes.

3

Les hommes de Kaba Diawara ont fini parmi les meilleurs 3èmes. Photo : CAF Online

Comme la position de la Guinée dans sa poule, il faut le dire, plutôt relevée. Après un match nul face au Cameroun (1-1) ou ils ont beaucoup subi après avoir ouvert le score, puis une victoire sur le fil contre la Gambie (1-0) avant de perdre logiquement face au Sénégal (2-0).

En raison de sa proximité avec la Côte d’Ivoire, qui compte également une forte immigration guinéenne, le Syli National jouera preque à domicile demain. Les supporters congolais devront donner de la voix pour contrer le pouvoir du 12ème homme !

30

Les Léopards ont disputé une prolongation de plus que leurs adversaires du jour.

Comme le nombre de minutes – approximativement – dans les jambes des Congolais en plus de celles des Guinéens. Face au Nzalang Nacional, la Guinée était au bord de la prolongation quand Bayo trompait Jesus Owono à la 98ème minute, épargnant aux siens d’aller puiser dans leurs réserves physiques. Un scénario auquel n’a pas échappé la RDC contre l’Egypte.

Espérons que cet avantage, qui a son importance, saura être compensé demain par les Congolais, qui bénéficient d’une profondeur de banc intéressante pour y faire face. Car le Syli National est composé de joueurs particulièrement athlétiques et endurants.

4

Historiquement, la RDC domine la Guinée !

Comme le nombre de fois ou la RDC l’a emporté face à la Guinée, sur 6 confrontations.

Depuis 1970 et un match nul entre la Guinée et le Zaïre (2-2), la Guinée n’a remporté qu’un seul match. C’était à la triste CAN 2004, où la RDC était sortie sans le moindre point (2-1). Mais la plus récente, et plus marquante confrontation est sans doute l’avant-dernière : cette victoire obtenue au forceps à Conakry en 2017 (2-1) grâce à des buts de Kebano et Bolasie, pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2018.

Bien sûr, le passé n’a qu’une importance relative, surtout dans le football. Mais espérons que cet avantage historique tournera à nouveau en faveur des Léopards demain !

02.02.2024 0 comment
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A la uneLéopards

Avec le coeur et les tripes !

Par Muko 30.01.2024
Par : Muko

50 ans après, la RDC l’a refait !

Vainqueur de l’ Égypte (1-1, 8-7 TAB), la RD Congo dompte sa bête noire et s’offre le scalp des Pharaons. Décryptage d’une victoire qui aura nécessité du coeur, du mental… et des burnes !

Plier sans rompre

Défensivement, Gédéon Kalulu a réalisé un match très solide.

Défensivement, Gédéon Kalulu a réalisé un match très solide.

Elle a beau être privée de Salah, cette génération de Pharaons se connait bien. Au coup d’envoi, les ossatures d’Al Ahly, meilleur club d’Afrique (Hany, Abdelmonem, Fattia) et de l’historique Zamalek (Gabaski, Fotouh, Zizo) sont représentées. À leurs côtés, des tauliers, aux plus de 250 sélections à eux trois (Hegazy, Elneny, Trezeguet) derrière un Mostafa Mohamed en pleine confiance, avec 3 buts et 1 assist depuis le début de la CAN. La majorité de l’effectif a déjà disputé au moins une, deux, voire trois CAN ensemble. Une complémentarité qui s’exprime d’entrée : l’Egypte s’accapare la possession de balle.

Malgré leurs résultats poussifs en phase de groupes, les égyptiens semblent confiants, jouent calme, font tourner la balle et s’approchent dangereusement du but congolais. Les dix premières minutes voient deux situation fortes égyptiennes : une tête de Hamdy Fathy qui fuit le cadre (5′) puis une autre d’Hegazy à bout portant (7′). Globalement, les Congolais subissent, mais tiennent au cours de la première période, qui voit l’Egypte avoir la possession à 70% du ballon. Une stat qui, dans le foot moderne, ne signifie rien de concret. Surtout quand l’adversaire a bien identifié les faiblesses.

La lenteur égyptienne : une faiblesse identifiée !

En effet, la lourdeur de l’arrière-garde égyptienne a été identifiée en amont du match par le staff et les joueurs. Le latéral gauche Ahmed Fotouh représente donc un « maillon faible » que Meschack cherche (et réussit) rapidement à déséquilibrer. Dès la deuxième minute, l’accélération de l’ailier de Young Boys met son vis-à-vis dans le mal. Et si son tir en angle fermé passe largement au-dessus, il prendra constamment le dessus sur le latéral de Zamalek, jusqu’à la sortie de ce dernier à la mi-temps pour blessure. La preuves en chiffres : l’ancien Corbeau a remporté 9 duels au sol sur 14, et a réalisé 8 centres, signe de sa domination du couloir. Le remplaçant de Fatouh, Mohamed Hamdy, ne fait pas mieux, et sera même exclu en prolongations pour un deuxième carton jaune.

De l’autre côté, Yoane Wissa a connaît moins de réussite face à Hany (3 duels gagnés), mais se déploie surtout en dézonant. Cédric Bakambu, lui, peine à être trouvé dans la surface et est pris en tenaille par le duo Hegazy-Abdelmonem. L’absence de Kakuta pour lui distiller des ballons en profondeur se fait sentir. Et si Théo Bongonda fait de son mieux pour le remplacer, il ne réalise qu’une seule passe clé au cours du match.

Quelques problèmes à la finition

En effet, malgré cette victoire au mental, les Léopards n’ont pas encore de réussite dans la finition. Sur 10 tirs tentés, ils n’en ont cadré qu’un : le but de Meschack, inscrit à bout portant dans le but vide. Au total, depuis le début de la compétition, 12 tirs ont été cadrés, et 3 buts marqués sur 56 frappes tentées ! 

 Entré à la place de Bakambu, Simon Banza commence par avoir du mal à toucher des ballons, mais pèse beaucoup sur la défense égyptienne, notamment à partir de la prolongation. Il ne se laisse pas déstabiliser par la malice d’Hegazy « c’est un vicieux ! » lui crie d’ailleurs l’entraîneur Français au cours d’un tête-à-tête entre les deux joueurs. L’attaquant de Braga monte en puissance au cours du match, sans toutefois parvenir à se mettre en position de frappe.

Sébastien Desabre essaye, mais n’a pas encore trouvé la solution pour débloquer le plein potentiel de l’attaque congolaise. On a bon espoir que ça viendra !

La menace Mohamed muselée

En revanche, les Léopards se montrent toujours aussi solides derrière. Hormis un but sur penalty, les égyptiens, plutôt prolifiques offensivement depuis le début de la CAN ont eu du mal à inquiéter Mpasi. Seule une frappe de Zizo bien négociée par le portier de Rodez fait trembler les supporters congolais.

En conférence d’avant-match, Samuel Moutoussamy avait prévenu sur la menace Mostafa Mohamed, son coéquipier en club : « Je connais bien Mostafa, je ne lui souhaite certainement pas de succès demain et je donnerai des conseils aux défenseurs pour bien le gérer« . Le milieu du FC Nantes, auteur par ailleurs d’un excellent match, a joint les actes à la parole. Le buteur de 26 ans reste dans la poche de Chancel Mbemba au cours du match, et doit revenir très bas pour toucher des ballons. Hormis son but sur penalty, il n’aura réalisé qu’un tir.

َA droite, Gédéon Kalulu rappelle qu’un latéral droit était d’abord un défenseur : avec 70% de duels au sol remportés, il détient le meilleur total côté congolais. Auteur d’une excellente CAN, Arthur Masuaku confirme son importance par sa grosse activité tout au long du match. Aucun Léopard ne touche plus le ballon que lui (116 touches), et il tente 16 centres au cours de la rencontre.

Et une âme de Léopard affirmée !

Comme 50 ans plus tôt, les Léopards éliminent l’Égypte !

 

Comme depuis le début de la CAN, les joueurs se battent, et affichent une grande solidarité. Une coordination dans le pressing, des ailiers qui effectuent un gros travail défensif (mention spéciale à Meschack) et un milieu qui déploie un énorme volume de jeu.

Symbole de ces efforts, Samuel Moutoussamy a encore réalisé une prestation de haut vol. Agressif sur le porteur du ballon, au four et au moulin, le milieu du FC Nantes s’illustre par la précision de ses transmissions (90%), presque autant que Charles Pickel (94%) qui touche cependant bien moins de ballons. Le joueur de Cremonese se montre moins influent dans le jeu, mais très précieux au pressing, et compense souvent les montées des latéraux.

Très bon depuis le début de la CAN, Samuel Moutoussamy a déployé une grande activité dans l'entrejeu.

Très bon depuis le début de la CAN, Samuel Moutoussamy a déployé une grande activité dans l’entrejeu.

Loin d’être anecdotique, la séance de tirs au but est très révélatrice. La détermination de Moutoussamy, qui prend ses responsabilités en tirant le premier penalty pour sa première CAN, le tir audacieux de Diangana, qui disputait ses premières minutes dans la compétition ou encore le – désormais fameux – sourire en coiun de Lionel Mpasi avant d’envoyer les Léopards en quarts sont des signes de confiance d’un groupe sûr de ses qualités, face à un adversaire spécialiste du domaine.

Ce succès obtenu 50 ans après la demi-finale au Stade Nasser du Caire, qui avait vu les Zaïrois éliminer les Égyptiens sur leurs terres (3-2) devrait renforcer la confiance et la cohésion du groupe. Et pour rappel, les hommes de Blagoje Vidinić remportaient cette année la deuxième CAN de leur histoire…

30.01.2024 0 comment
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