À quelques jours de l’ouverture du mercato hivernal, plusieurs clubs s’activent déjà pour se renforcer en janvier. Selon le média français Ouest-France, le FC Nantes penserait à Chancel Mbemba pour un transfert cet hiver. Cependant, en cas d’offre officielle, le board nantais pourrait se heurter au refus du capitaine des Léopards, qui a déjà repoussé les approches de Rennes et Montpellier.
Francis Mankenda, qui occupait les postes d’assistant préparateur physique et analyste de performance à l’AS Vita Club depuis 2014, a quitté ses fonctions dix ans plus tard. Le détenteur de la « Licence C CAF » a annoncé sa décision en exclusivité pour LEOPARDSFOOT.
Après 10 ans d’engagement à l’AS Vita Club, vous avez décidé de quitter vos fonctions. Quels sont les motifs de ce départ ?
Toutes ces années passées à Vita me laissent de magnifiques souvenirs. Cependant, j’ai décidé de partir car je ne me sentais plus bien dans ce club. Il n’y avait plus aucune considération à mon égard. Compte tenu de mes accomplissements professionnels, je ne méritais pas un tel traitement. On avait commencé à me voir comme quelqu’un sans formation intellectuelle ni diplôme, ce qui a finalement conduit à ma décision de quitter l’institution.
Avez-vous reçu une indemnité de sortie suite à votre départ ?
Non, je n’ai perçu aucune indemnité financière après mon départ de l’AS Vita Club. Depuis ma lettre de démission, aucun membre du comité ne m’a contacté. Malgré cela, je garde patience, comme un entraîneur envers son superviseur.
Quels étaient vos rapports avec le comité dirigé par Diaby ?
Avec la coordination actuelle, nous n’avons pas eu l’opportunité de travailler ensemble. Je considère cela comme normal, car chacun a sa propre manière de fonctionner. Avec le général Gabriel Amisi, par exemple, il n’y avait pas de barrières : nous discutions régulièrement, et il m’invitait parfois dans son bureau pour parler de projets à moyen et long terme. C’est lui qui m’a confié le rôle de préparateur physique pour le club PJSK qu’il a fondé. Par la suite, avec l’arrivée de Me Bestine Kazadi, nous avons collaboré fréquemment. En revanche, je n’ai aucune communication avec la coordination actuelle sous Diaby, à l’exception de l’ancien coach Abdeslam Ouaddou.
L’AS Vita Club vous doit-elle de l’argent ? Quelles mesures comptez-vous prendre pour récupérer votre dû ?
En ce qui concerne les montants, je préfère ne pas les exposer publiquement. On dit que le linge sale se lave en famille. Je ne souhaite pas saisir le TAS (Tribunal Arbitral du Sport). Mon objectif est simplement de recevoir mes salaires et les autres avantages convenus. C’est ma première interview depuis mon départ, et je veux rester respectueux. Ils savent, dans leur conscience, qui est Francis Mankenda et ce que j’ai accompli pour le club. Pour ma part, je suis fier de ce que j’ai fait. C’est un honneur quand les gens me saluent en disant : « Bonjour, coach. » Cela me rend fier.
Quel est votre point de vue sur les conditions de travail des techniciens congolais dans les clubs locaux ?
Ce qui est regrettable, c’est que nous sommes largement sous-estimés dans notre propre pays. Les techniciens congolais font face à un grave manque de considération. C’est une situation qui me laisse perplexe et attristé.
Parlez-nous de votre parcours jusqu’ici.
Mon intérêt pour le coaching remonte à mon enfance, car j’ai toujours aimé le football. Je suis né dans une famille où mon père était dirigeant d’un club de football. Même si je jouais moi-même, je n’ai pas atteint un niveau professionnel. Après l’obtention de mon diplôme d’État, mon père a décidé de m’envoyer en Afrique du Sud pour poursuivre mes études universitaires. Là-bas, j’ai choisi une filière sportive.
J’ai commencé ma carrière d’entraîneur en 2012, en prenant en charge les U14 du Benoni Spurs FC. Ensuite, j’ai effectué des stages à Bidvest University. Mon destin a changé quand j’ai rencontré Florent Ibenge lors d’un match opposant Vita aux Kaizer Chiefs. Nous avons longuement échangé, et il a manifesté son intérêt à ce que je rejoigne son staff.
Quelles sont vos relations avec Florent Ibenge ?
Mes relations avec Florent Ibenge restent solides, comme celles entre un père et un fils. Nous nous appelons régulièrement pour échanger. C’est grâce à lui que j’ai pu acquérir une reconnaissance dans le domaine du football africain. Je lui dois beaucoup et je lui voue un profond respect.
Que faites-vous depuis votre départ de l’AS Vita Club ?
Après mon départ, je n’ai pas cessé de travailler. Contrairement à ce que certains pensent, je ne suis pas resté inactif. Actuellement, je fais partie du staff technique de l’AJ Vainqueur de Lemba, un club qui a vu passer des joueurs comme Elie Mpanzu, Tychick Ntela, et Joël Kimwaki.
Un temps pressentie en Égypte, la CAN U20 se déroulera finalement du 26 avril au 18 mai 2025 en Côte d’Ivoire.
Vainqueurs du tournoi de l’UNIFFAC 2024, les Léopards juniors joueront cette phase qui rassemblera 12 sélections suivantes :
• RD Congo
• Sénégal
• Égypte
• Maroc
• Kenya
• Sierra Leone
• Tanzanie
• Afrique du Sud
• Congo
• Zambie
• Ghana
• Nigéria
L’incertitude règne toujours quant à la participation de la Côte d’Ivoire, pays organisateur désigné à la dernière minute. Non qualifiés à l’issue des qualifications zonales, les Éléphanteaux n’ont pour le moment pas encore été repêchés par la CAF. Aurons-nous finalement une CAN à 13? La réponse de l’instance africaine est attendue en ce sens.
La cérémonie des CAF awards s’est déroulée le 16 décembre 2024 à Marrakech. Les lauréats de toutes les catégories sont connus. En lice pour le titre de meilleur club féminin de l’année, le FCF Mazembe, vainqueur de la Ligue des champions féminine, a été sacré. Cependant, Sébastien Desabre, qui était finaliste pour le trophée de coach de l’année, n’a pas été primé. Le Nigérian Ademola Lookman et la Zambienne Barbra Banda sont respectivement sacrés « Joueur africain de l’année » et « Joueuse africaine de l’année »
Les autres distinctions de la soirée :
• Joueur interclub masculin de l’année : Ronwen Williams (RSA)
• Joueur interclub féminin de l’année : Sanaa Mssoudy (Maroc)
• Gardien de l’année : Ronwen Williams (RSA)
• Gardienne de l’année : Chiamaka Nnadozie ( Nigéria)
• Jeune joueur de l’année : Lamine Camara ( Sénégal)
• Coach masculin de l’année : Emerse Faé ( Côte d’Ivoire / Sélectionneur Côte d’Ivoire)
• Coach féminin de l’année : Lamia Boumehdi ( Maroc / FCF Mazembe )
• Équipe nationale masculine de l’année : Côte d’Ivoire
• Équipe nationale féminine de l’année : Nigéria
• Club masculin de l’année : Al Ahly
• But de l’année : Mabululu contre Namibie ( Angola)
Par ailleurs, Chancel Mbemba a été nommé dans l’équipe type de la saison en compagnie d’André Onana, Kalidou Koulibaly, Achraf Hakimi, Sofyan Amrabat, Franck Kessié,, Yves Bissouma, Mohammed Kuddus, Mohamed Salah, Ademola Lookman, Victor Osimhen.
Placé sur la liste des transferts, puis écarté de l’équipe professionnelle de l’Olympique de Marseille depuis l’été, Chancel Mbemba n’a joué aucune minute cette saison en club. Pour Pablo Longoria, président de l’OM, la situation ne changera pas pour l’international congolais. Le club marseillais attend toujours le départ de l’international congolais, moyennant une indemnité de transfert :
«Dans la vie, il faut être transparent et clair. Chancel Mbemba, comme les autres joueurs, a été appelé par les coachs, par la direction. Il est au courant de sa situation depuis juin 2024. Rien n’a changé. Le club a respecté tous les engagements vis-à-vis du joueur…..Le joueur a un prix, et si on peut trouver une solution pour le club et le joueur, tant mieux. Mais pour moi, le respect de l’institution est le plus important. Personne ne va passer au-dessus de l’institution et du club.», a-t-il expliqué.
Selon RMC, le Stade Rennais, qui souhaite remplacer Alidu Seidu gravement blessé, souhaiterait débourser 2 millions d’euros pour s’attacher les services du capitaine des Léopards, dont le contrat avec l’OM se terminera le 30 juin 2025. Cependant, le quotidien français annonce que l’entourage du joueur ne serait pas emballé par les approches rennaises. À partir du 1er janvier 2025, Chancel Mbemba pourra discuter avec un club de son choix pour un transfert libre en début de saison 2025-2026.
Texas Muteba : jeune arbitre plein de rêves ! (Interview)
Promu cette saison pour officier les matchs de Ligue 2 de la Ligue Nationale de Football, Texas Muteba nous accorde une interview exclusive. Le plus jeune arbitre central du championnat congolais est plein d’ambitions.
Bonjour Texas, merci d’accorder cette interview à Leopardsfoot. Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Texas Muteba, jeune arbitre central de la Ligue Nationale de Football Ligue 2. Je viens de la Ligue de Football du Kasaï Occidental (LIFKOC).
Tu es le plus jeune arbitre qui va officier en Ligue Nationale de Football Ligue 2, qu’est-ce que cela te procure comme sentiment ?
Je me sens très heureux d’être retenu pour officier en Ligue Nationale de Football (LINAFOOT) Ligue 2.
Comment t’est venue l’envie de devenir arbitre ?
L’envie de devenir arbitre m’est venue lorsque j’ai raté la chance d’intégrer une académie de football en tant que joueur. Lors d’un match de championnat local, il y avait une carence d’arbitres. C’est alors que j’ai décidé de devenir arbitre, car je pensais avoir toutes les qualités nécessaires. J’y ai pris goût, et cela fait maintenant 5 ans que j’officie !
Parle-nous un peu de ton parcours…
Mon parcours en tant qu’arbitre a été marqué par l’excellence et la bravoure. Depuis que j’ai embrassé cette carrière, je n’ai jamais été blâmé ou suspendu par la commission des arbitres pour quelque raison que ce soit.
Tu ambitionnes d’atteindre quel niveau ?
Comme tout homme qui a des rêves, j’ambitionne un jour d’officier dans des compétitions internationales. Étant jeune et possédant les atouts nécessaires, je suis convaincu que je peux exceller dans l’arbitrage.
As-tu un modèle au niveau national ou international ?
Mon modèle est l’ancien arbitre fédéral Pierre Kupa Kasonga, alias Loboko, qui est aujourd’hui Inspecteur des arbitres.
Quel est ton meilleur souvenir ?
Mon plus grand souvenir reste ma participation aux préliminaires de la 57e édition de la Coupe du Congo. À l’époque, je n’étais qu’un simple stagiaire.
Quels conseils peux-tu donner aux jeunes qui veulent se lancer dans l’arbitrage ?
J’invite la jeunesse congolaise à s’intéresser à l’arbitrage, étant donné que la FIFA encourage la participation des jeunes arbitres.




