Pour sa première titularisation avec le WAC, l’attaquant congolais Kazadi Kasengu « Zadio », signe un doublé permettant à son équipe de s’imposer 2-1, jeudi, face à TETOUAN. Transféré au SC Chabab Mohammedia au mois d’août dernier, l’ex véclubien venait à peine de poser ses valises à Casablanca où il s’est engager au WAC pour 2 ans depuis le 25 décembre dernier.
Silas Wamangituka évoluera sous les ordres d’un nouvel entraîneur après la trêve.
En fonction depuis juin 2019 , et malgré une troisième place obtenue avant la trêve hivernale ,l’Entraîneur de Stuttgart Tim Walter vient d’être remercié par ses dirigeants ce lundi 23 décembre.
Tim Walter n’a pas cessé de soutenir Silas Wamangituka par rapport aux rumeurs qui planaient sur lui : « Silas est un garçon réservé et timide. Il ne s’intéresse qu’au football dans sa vie. C’est ce Silas que nous voulons avoir sur la pelouse » a-t-il déclaré. De plus le coach allemand, malgré les accusations, n’a également pas cessé de lui donner du temps de jeu. Il lui a par contre attribué la tâche de tirer les penalties pour son équipe. Une belle preuve de confiance, et nous espérons que son remplaçant gardera cette même dynamique à son égard.
Entraîneur de jeunes et scout de talents depuis plus de dix ans, Eric Tshibasu a vu passer du monde… Beaucoup de binationaux et locaux qui composent actuellement la sélection ont été repérés par ce technicien, qui a grandi entre Kinshasa et la Belgique. Joint par téléphone, le sélectionneur des U17 et U20 s’exprime sur un sujet qu’il connaît bien : les jeunes talents Congolais. Il y aborde notamment ses méthodes de détection, son approche des binationaux, les frustrants cas Kimpembe où Wan Bissaka, et l’importance de la représentativité nationale en sélection.
Bonjour coach ! Tout d’abord comment vous organisez vous pour repérer les talents dans un pays aussi vaste et encore peu structuré dans ce domaine ?
Bonjour leopardsfoot ! Ce n’est pas évident, car je n’ai pas vraiment d’équipe en place. Mais ça fait longtemps que je suis dans le milieu, et j’ai pu me créer un réseau de contacts à travers le Congo, sur lequel je m’appuie. J’ai des gens à Lubumbashi, Goma, Bukavu… qui m’envoient des images de jeunes joueurs. Après, on fait un tri par rapport aux besoins de nos équipes.
La représentativité nationale est-elle un facteur important ?
Oui, je me suis beaucoup battu pour ça. Aujourd’hui, c’est vrai que la majorité des jeunes qu’on a sont originaires de Kinshasa, car il y a des régions que j’ai du mal à explorer avec le peu de moyens qu’on a. Mais avec l’aide de mon réseau, je peux quand même avoir accès à des jeunes de tout le pays. Vous allez voir dans les listes que je vais donner, il y aura des jeunes de Goma, du Bas-Congo, du Katanga, du Kasaï… Et on va encore essayer d’agrandir notre panel. Ces dernières années, il y a eu pas mal de découvertes au niveau local.
Par exemple ?
Il n’y a même pas deux ans, j’ai repéré Isaac Tshibangu. Désormais, il est titulaire régulier à Mazembe et monte en puissance. A l’époque, avec Guy Bukasa, nous avions repéré Michée Ngalina, qui joue actuellement aux Etats-Unis (Bethleem Steel en D2, où il est prêté par Philadelphie, ndlr). Nous avions également détecté Silas Wamangituka, lorsqu’il évoluait au FC MK. Désormais, le voilà à Stuttgart après s’être révélé en France. On a plein d’exemples comme ça, donc c’est très intéressant.
Vous avez grandi entre la Belgique et Kinshasa. Votre connaissance des deux environnements facilite-t-il également le contact avec les binationaux ?
Bien sûr ! Cette double culture facilite énormément les choses. Etant jeune j’ai joué au Congo, mais également en Europe. Je connais donc les deux cultures, et je sais comment le système fonctionne ici et là… Quand on a ramené en sélection les Cedrick Mabwati, Marcel Tisserand etc… C’est un atout qui a été très utile.
Selon vous, quel rôle peuvent jouer les binationaux dans la nouvelle ère qui se met en place ?
Un grand rôle, à condition qu’ils viennent jouer pour le pays avec amour, et non pas par défaut. C’est très important pour nous, qui avons quand même beaucoup de qualité locale. Un binational, s’il doit venir, doit nous apporter un “plus” au niveau sportif et mental. Le jour où on parviendra à trouver cet équilibre-là, on aura de bons résultats.
Qu’est-ce qui pourrait convaincre un binational d’opter, très jeune, pour la RDC ?
Il faudrait qu’il sente qu’une réelle politique est en place. Qu’il y a une compétitivité. Aujourd’hui, les jeunes signent pro très tôt, et ressentent rapidement le besoin d’enchaîner les matchs. Un jeune aura donc besoin de savoir qu’en optant pour la RDC, il aura le moyen de jouer régulièrement.
Alors comment éviter un nouveau cas Wan-Bissaka où Kimpembe, particulièrement frustrant pour la RDC…
On ne peut pas l’éviter ! N’oublions pas que ces jeunes-là sont des binationaux, qui ont été formés dans les pays européens. Ils sont donc plus enclins à jouer dans les pays qui les ont formés que chez nous. On essaye de composer quelque chose mais quand il y a l’appel de ces pays-là, ça devient très compliqué. Et si vous rajoutez à ça les pressions familiales et celles des agents… Car un agent a plus intérêt qu’un jeune joueur comme un Wan-Bissaka où Kimpembe joue les qualifs de l’Euro et la Coupe du Monde contre les Pays-Bas, l’Allemagne etc, car il sera plus mis en évidence que s’il joue contre des équipes africaines. On doit simplement essayer de les convaincre et si ça ne marche pas… On a quand même beaucoup de talent au pays, et certains binationaux qui viennent plus facilement.
En avez-vous approché dernièrement ?
Bien sûr. On cherche actuellement à créer un réservoir complet, donc on a approché pas mal de jeunes en Europe. Sans regarder forcément les noms ronflants, mais plutôt ceux qui veulent déjà jouer pour le pays. On est en contact avec des joueurs évoluant dans les équipes de jeunes de Montpellier, de Caen et du PSG notamment. J’ai créé un programme pour ces jeunes qui est en attente de validation, on verra si les boss vont l’accepter !
Si ériger un centre de formation peut paraître à la portée de tous, le gérer de manière efficace et le pérenniser, constitue un réel défi et ce, au-delà de la personnalité, du parcours ou du talent avéré de son promoteur.
C’est donc pour relever ce challenge, qu’en attendant la fin des travaux de construction de son centre de formation, que l’ex international congolais Shabani Nonda va entamer une formation de manager général de structures sportives. L’objectif pour lui, étant d’acquérir l’expertise nécessaire pour gérer de manière professionnelle son futur centre.
« Gérer et manager un centre de formation cela ne s’improvise pas ! Et bien qu’on ait été joueur professionnel, il y a plein d’aspects dans l’organisation et la gestion d’une structure sportive qu’on ne maîtrise pas. Tout simplement parce que ce n’était pas notre rôle ni notre métier quand on était sur le terrain ! Voilà pourquoi j’ai décidé de mettre à profit ce temps, en attendant la fin des travaux de construction de mon Centre, pour embrayer sur cette formation.», nous a confié l’ex attaquant de Monaco et du Stade Rennais qui était de passage cette semaine à Lyon pour un séminaire d’information et de préparation de sa prochaine rentrée.
Photo : Présents également sur cette photo, les anciens internationaux marocains Noureddine Naybet, Mustapha El Haddaoui et Abdelkrim Merry Krimau.
Deux des clubs, les plus en forme du moment vont s’affronter ce dimanche en occurrence le TP Mazembe face au DCMP dans un duel très attendu. Ce sera le tout premier que vivra Isaac Ngata, l’entraîneur du Daring Club Motema Pembe. Au-delà du spectacle qui sera, certainement, au rendez-vous, le public aura à suivre un autre match dans ce match. Il s’agira du duel à distance, entre les avant-centres de ces deux équipes.
D’une part, on aura Jackson Muleka du club local du TP Mazembe et de l’autre, Vinny Bongonga Kombe du Daring Club Motema Pembe. Aux interclubs de la CAF, lors des deux premières journées de la phase des groupes, les deux joueurs ont été très actifs.
En groupe A de la ligue des champions, en deux sorties, Muleka a rugi quatre fois. En groupe C de la CAF, absent contre Zanaco de la Zambie, Vinnby Bongonga s’est illustré deux fois, à Cotonou, contre ESAE du Bénin.
Dans le championnat national, Jackson Muleka et Vinny Bongonga, se livre déjà un duel à distance. Réalisateur d’un doublé, jeudi, face à Sanga Balende, Muleka a placé la barre à 9 buts et devance Vinny Bongonga d’une unité. Le dimanche 15 décembre, on verra de quel bois les deux artificiers vont se chauffer. Mazembe – Daring, un match à suivre avec beaucoup d’attention.
Triste nouvelle pour la famille du football congolais notamment celle de l’O.C Bukavu Dawa qui vient de perdre un de ses anciens joueurs dans les érosions du 11 décembre dernier à Bukavu. Messo WAKANGA, l’ex milieu défensif de « BUDA » est décédé tragiquement après l’effondrement des murs de sa maison causé par la pluie diluvienne qui a frappé la ville de Bukavu dans la nuit du 11 au 12 décembre dernier.
Toute notre équipe se joint à la grande famille du football congolais pour adresser ses sincères condoléances aux proches du disparu ainsi qu’à l’O.C Bukava Dawa qui lui a rendu un bel et dernier hommage sur son terrain.



