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Vers une interférence dans les choix du coach ?

Par Muko
485 Vues
La pilule de la défaite des Léopards à Madagascar (1-0) a du mal à passer. Parmi les supporters, sans doute les joueurs et le staff, mais également la Fédération.
Après le match, le sélectionneur Hector Cúper, les dirigeants de la FECOFA et le Ministre des Sports Serge Nkonde se sont réunis afin d’envisager de nouvelles stratégies en vue des deux prochaines rencontres de la sélection face à la Tanzanie et au Bénin en novembre. Une réaction rapide, et une volonté de redresser la barre qui se doit d’être saluée. Malheureusement, la manière et les solutions proposées semblent tomber à côté…

Une interférence dans les choix du coach…

Hector Cùper face à Madagascar
Photo : Mapy Manueno

Le choix d’un sélectionneur ne se fait pas au hasard. Avant de nommer un coach, une Fédération doit étudier attentivement son profil. Car une fois en place, ce dernier a les clés du camion. En matière de philosophie de jeu, sélection de joueurs. ce dernier doit être le seul maître à bord pour exercer dans un environnement sain. Du moins, dans la plupart des pays. Car les propos de Belge Situtala, Secrétaire Général de la FECOFA, laissent imaginer une interférence dans les futurs choix du sélectionneur : « Nous avons arrêté une stratégie par rapport à la sélection des joueurs. Une commission technique sera mise en place sous la supervision de la direction technique nationale pour sélectionner certains grands joueurs locaux. » s’est-il exprimé, à l’issue de ladite commission.
Comme nous l’avons indiqué ici, les choix d’Hector Cùper sont très critiquables. Mais la FECOFA, qui décidé de retenir sa candidature au milieu d’autres en mai dernier, pourrait désormais assumer son choix. Et laisser ce technicien expérimenté mener sa mission en paix jusqu’au bout. Car si on veut réellement enrayer la crise du football congolais, chacun doit remplir son rôle, sans une quelconque interférence.
Et ça tombe bien… la Fédération ne manque pas de quoi faire. Développer un football de jeunes inexistant dans le pays, utiliser les fonds alloués par la FIFA pour développer des infrastructures, et contribuer à la formation des talents locaux à travers le pays. Où encore assurer le nécessaire pour que les primes des joueurs tombent toujours à temps… sans parler de la gestion du football féminin, qui s’est distingué par une triste vidéo cette semaine. Et avec cette liste pourtant non-exhaustive, le Secrétaire Général parvient à trouver le temps d’interférer dans les décisions de l’entraîneur… Surprenant !

qui part d’un mauvais diagnostic  !

 

 

Le onze congolais  battu à Madagascar.

Surtout, le mal profond de la sélection est-il vraiment lié au manque de joueurs locaux ?
Les résultats en Coupes continentales la saison dernière l’ont indiqué, et l’échec au CHAN 2020 l’a confirmé : la “génération dorée” qu’à connu la RDC de 2009 à 2013, puis en 2016, est désormais tarie. Depuis le départ de Jackson Muleka vers l’Europe, il est aujourd’hui difficile de désigner un joueur local qui s’extirpe du lot avec régularité. Et ce n’est pas le talent des joueurs qui est remis en question, mais la qualité de la formation dont ils bénéficient.
Certes, la Linafoot est 4ème au dernier classement des championnats africains publié par la CAF en juin dernier. Et peut même se targuer d’être le « meilleur » championnat d’Afrique subsaharienne. Mais cela ne l’empêche pas de céder ses meilleurs éléments au championnat sud-africain (Nathan Idumba en est le dernier exemple), pourtant classé 6ème. Où encore en Tanzanie, nouvel « exode » des footballeurs congolais, dans un championnat pourtant classé douzième (Fiston Mayele, Mukoko Tonombe, Henock Inonga..). Ce classement est donc à prendre avec beaucoup de pincettes. Car certains championnats sont peut-être moins pourvus en talents, mais bien mieux organisés, structurés et donc plus attractifs que la Linafoot. Même s’ils sont moins bien classés…
Dans le fond, on est d’accord. L’idéal serait, un jour, de pouvoir se qualifier à une Coupe du Monde, ou de remporter un trophée majeur avec un effectif à majorité local. Ce serait une véritable fierté pour la RDC, et une reconnaissance du talent intrinsèque des locaux. Pour y parvenir, le rôle de la FECOFA sera déterminant, dans la détection et la formation des talents, et l’organisation du championnat. Mais aujourd’hui, il ne faut pas se voiler la face : nous ne sommes pas prêts.

Professionnels / locaux : suivons l’exemple des meilleurs !

A titre d’exemple, regardons ce qui se passe ailleurs. Les cinq premières nations africaines au classement FIFA (Sénégal, Tunisie, Algérie, Nigeria, Maroc) s’appuient toutes sur une solide ossature d’expatriés et de joueurs évoluant en Europe pour avoir des résultats. Les meilleurs talents du championnat local peuvent également être appelés, mais représentent rarement plus de quatre joueurs dans le groupe. Ce modèle ambitieux conviendrait parfaitement à la RDC.

La Tunisie représente un léger contre-exemple, avec une proportion de joueurs locaux plus élevée. Mais ne comparons pas l’incomparable. Le championnat tunisien est bien mieux organisé que la Linafoot, et dispose d’infrastructures plus optimales au développement d’un football de qualité. Car en RDC, le vivier local a beau être doué, l’état désastreux des infrastructures sportives à travers le pays et l’absence d’un système de formation compatible avec le haut niveau devrait empêcher, pour l’instant, la Linafoot d’être une source de vivier pour les Léopards A. Pour offrir à nos locaux une visibilité, le CHAN est l’une des meilleures inventions de la CAF. Mais dans le système actuel, c’est notre vivier d’expatriés et de “binationaux” qui sera crucial pour nous permettre de rivaliser avec les meilleures nations du continent.

La RDC ne compte aujourd’hui aucun Sadio Mané ou un Riyad Mahrez  dans son effectif. C’est un fait. Mais si l’on retrouve un jour dans la même composition nos meilleurs joueurs expatriés (« produits locaux » y compris), dont certains n’ont toujours pas joué ensemble, les résultats pourraient être différents.

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