Une interférence dans les choix du coach…
qui part d’un mauvais diagnostic !
Professionnels / locaux : suivons l’exemple des meilleurs !
La Tunisie représente un léger contre-exemple, avec une proportion de joueurs locaux plus élevée. Mais ne comparons pas l’incomparable. Le championnat tunisien est bien mieux organisé que la Linafoot, et dispose d’infrastructures plus optimales au développement d’un football de qualité. Car en RDC, le vivier local a beau être doué, l’état désastreux des infrastructures sportives à travers le pays et l’absence d’un système de formation compatible avec le haut niveau devrait empêcher, pour l’instant, la Linafoot d’être une source de vivier pour les Léopards A. Pour offrir à nos locaux une visibilité, le CHAN est l’une des meilleures inventions de la CAF. Mais dans le système actuel, c’est notre vivier d’expatriés et de “binationaux” qui sera crucial pour nous permettre de rivaliser avec les meilleures nations du continent.
La RDC ne compte aujourd’hui aucun Sadio Mané ou un Riyad Mahrez dans son effectif. C’est un fait. Mais si l’on retrouve un jour dans la même composition nos meilleurs joueurs expatriés (« produits locaux » y compris), dont certains n’ont toujours pas joué ensemble, les résultats pourraient être différents.