Les Léopards désabusés par l’arbitrage !

Par Destin Makaya
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Dans la nuit de mardi à mercredi, les Léopards de la RDC ont concédé le nul (1-1) en Mauritanie, à l’occasion de la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2023. Un match marqué par plusieurs décisions arbitrales litigieuses de la part du Tunisien Sadok Selmi.

Les faits ! 

Auteur du but du 0-1 à la neuvième minute, Cédric Bakambu a été victime d’un coup de pied volontaire de Babacar Niasse. Cependant, malgré le caractère antisportif de ce geste, Sadok Selmi n’a sorti que le carton jaune pour sanctionner le portier mauritanien.

À la 40è minute, après avoir chipé le ballon à la défense et dribblé le gardien, Bakambu voyait son tir être repoussé (du bras) par le le joueur adverse. Mais là encore, l’arbitre tunisien a décidé de ne pas donner de pénalty.

Au retour des vestiaires, dans l’incompréhension totale, l’attaquant de l’Olympiakos se faisait injustement expulser suite à une simulation de Babacar Niasse.

Par ailleurs, ces trois faits majeurs sont loin de refléter la prestation ratée du quatuor arbitral tunisien.

À la 90+5’,  lancé en profondeur, Glody Lilepo a été  irrégulièrement taclé par derrière par Abdallahi Mahmoud. Malheureusement, le milieu axial des Mourabitounes n’a reçu aucun avertissement.

Plus tôt, Fiston Kalala Mayele se faisait signaler hors-jeu dans son propre camp et surtout sur une touche. Incompréhensible !


Sadok Selmi n’était pas à son coup d’essai

Trois jours avant ce match retour face aux Mauritaniens, l’arbitre tunisien  était déjà au cœur d’une polémique après sa prestation douteuse lors du match amical entre le Maroc et le Brésil à Tanger. Cette dernière n’a d’ailleurs pas échappé aux critiques des brésiliens.

D’abord Casemiro qui a pointé du l’arbitrage de Selmi : 

« Nous devions gagner, mais je pense que l’idée de jeu était bonne. La plus grande difficulté, avec tout le respect que je lui dois, a été pour moi l’arbitrage », a-t-il déclaré.

Puis , l’entraîneur Ramon Menesez qui s’est aussi lâché a sa manière :

« Je ne suis pas du genre à parler de l’arbitrage, mais tout le monde l’a vu », a-t-il assuré.

Et enfin, Rodrygo Goes qui a été également été critique envers le Tunisien :

« Je n’aime pas parler de l’arbitre, mais c’était un peu compliqué, il ne voulait pas laisser le match se dérouler. On pressait et il sifflait toujours une faute quand on pressait », a-t-il lâché.

En avril 2022, Sadok Selmi faisait déjà l’objet d’une plainte d’Al Masry après sa performance limite contre Berkane en quart de finale retour de la Coupe de la CAF. Le Tunisien s’était illustré en accordant un pénalty litigieux aux Marocains et en ne respectant pas le temps additionnel annoncé.

« Malheureusement, la performance de l’arbitre a été médiocre et le temps perdu n’a pas été compté malgré les nombreux arrêts, mais les 4 minutes qu’il a annoncées n’ont pas été entièrement jouées. Nous avons perdu à cause des extra-sportives dont je ne veux pas parler, et j’essaie de contrôler mes nerfs. Malheureusement mes joueurs sont tombés dans le piège, parce que l’adversaire a exagéré en perdant du temps », a souligné Mouine Chaabani, entraîneur du club égyptien.

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