Quel est le plus beau but du mois de décembre ?
Vous avez le choix entre ceux de Jordan Botaka face au Beitar jerusalem, d’Edo kayembe contre Preston NE et Jonathan Okita contre le FC Luzern ( voir vidéo ci-dessous).
A vos votes !
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12 ans après son sacre surprise face à la Côte d’Ivoire, la Zambie retrouve la compétition sur le sol ivoirien après son absence aux trois dernières éditions. Comme en 2015, les Chipolopolos seront les premiers adversaires des Léopards. Que vaut aujourd’hui notre voisin du Sud ?
Le trio d’attaque emmené par Patson Daka, Fashion Sakala et Lameck Banda peut donner du fil à retordre à n’importe quelle défense du continent. Et s’ils ont pour point commun d’être très rapides, leurs profils sont complémentaires. En effet, Daka est un pur attaquant de pointe, tandis que Sakala et Banda excellent dans le un-contre-un et la percussion, et sont capables de jouer faux-pied. Leur efficacité en sélection est redoutable : sur les quatre derniers matchs, ils ont marqué tous les buts de l’équipe. L’arrière-garde congolaise devra donc se montrer vigilante d’entrée, et particulièrement bien gérer la profondeur. Car le moindre espace pourrait être fatalement exploité.
En plus de leur attaque, les Chipolopolos pourront compter sur quelques jeunes talents. Au milieu, l’infatigable Kings Kangwa (24 ans, Etoile Rouge de Belgrade) possède un potentiel qui lui a valu l’intérêt de clubs de Premier League cet été. Coéquipier de Meschack à Berne, Miguel Chaiwa (19 ans) n’est pas encore titulaire en club, mais a également une belle marge de progression.
La Zambie ne compte que trois joueurs (Sunzu, L.Musonda, Kabwe) ayant déjà disputé une CAN. Cependant, elle pourra compter sur un sélectionneur d’expérience pour gérer la pression de la compétition. A 68 ans, l’Israélien Avram Grant vit avec la Zambie sa deuxième expérience sur le continent africain, après avoir mené le Ghana en demi-finale de l’édition 2017. Celui qui a mené Chelsea en finale de la Ligue des Champions en 2008 semble être resté fidèle à sa ligne directrice depuis : un style de jeu compact et direct, fait de transitions rapides vers l’avant. Et surtout, sans hésiter à donner sa chance aux jeunes.
Malgré ces différents atouts, la Zambie n’est pas un foudre de guerre. En effet, si l’attaque représente une force de frappe, la défense Zambienne est loin d’être une assurance tous risques. La défaite au Niger (1-2) en novembre dernier l’a encore prouvé. Taulier de l’arrière-garde, l’expérimenté mais vieillissant Stoppila Sunzu évolue aujourd’hui en deuxième division chinoise. La charnière qu’il compose avec Dominic Chanda pourrait se retrouver en difficulté face à la vivacité des attaquants congolais.
Très performante à domicile, où elle a été capable de corriger la Côte d’Ivoire (3-0), et plus récemment de surclasser le Congo-Brazzaville (4-2), la Zambie est bien moins efficace loin de chez elle. En effet, sur les 10 derniers matchs disputés à l’extérieur, la sélection n’en a gagné que deux (face aux modestes Lesotho et Congo-Brazzaville), et perdu sept ! Quant ils ne sont pas transcendés par leurs supporters à Lusaka ou à Ndola, la situation semble bien plus compliquée… aux Léopards d’en profiter !
Enfin, l’effectif Zambien semble manquer de profondeur globale, malgré quelques individualités. En sortie de banc, les Chipolopolos utilisent souvent la vitesse d’Edward Chilufya (Häcken), mais ce dernier n’a pas encore inscrit le moindre but en sélection. Globalement, l’effectif semble léger comparé à celui de la RDC. Il ne faudra bien sûr négliger personne, mais un autre résultat qu’une victoire face aux 82èmes mondiaux serait une grosse contre-performance pour les Léopards.
Lameck Banda est considéré comme l’un des plus grands talents Zambiens. Photo : The Zambian Observer
Si Patson Daka (Leicester) est – pour l’heure – le joueur Zambien le plus connu, il faudra serrer de particulièrement près son penchant à gauche. Et que son gabarit de poche (1m62) ne trompe personne : Lameck Banda a du feu dans les jambes. Titulaire à Lecce, actuel 13ème de Série A, il compte 4 buts et 2 assists en championnat, pour 13 matchs. Très rapide et excellent dribbleur, il sait profiter de son gabarit pour se faufiler entre les défenses. Droitier capable de jouer faux-pied, il permute souvent d’aile avec Sakala en cours de match. A surveiller comme l’huile sur le feu…
Quel est votre pronostic pour ce match ?
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Élisez votre Léopard du mois de décembre. Vous avez le choix entre Simon Banza, Edo Kayembe et Chancel Mbemba qui se sont le plus distingués avec leurs clubs respectifs.
• Simon Banza – Attaquant, SC Braga
Photo : Braga
En depuis depuis le début de l’exercice en cours, Simon Banza occupe la première place du classement des buteurs du championnat portugais avec 14 buts.
S’en décembre, l’ancien joueur du RC Lens s’est distingué en inscrivant 4 buts et en délivrant 1 passe décisive.
Sa performance ( 2 buts + 1 assist ) sur la pelouse de Vizela le 08 décembre dernier lui a valu le trophée d’homme du match et une apparition dans le onze type de la 13è journée de la Ligue portugaise.
• Edo Kayembe – Milieu axial, Watford
Photo : Watford
Après avoir manqué plusieurs mois de compétition à la suite d’une blessure au mollet, Edo Kayembe est enfin lancé.
Positionné un cran plus haut que d’habitude ( milieu relayeur dans un 4-3-3 à plat), l’ancien joueur d’Eupen a brillé dans l’autre partie du terrain ( 2 buts et 1 passe décisive). Des prestations encourageantes pour le Léopard qui enchaîne désormais les titularisations du côté de Watford.
• Chancel Mbemba – Défenseur central, OM
L’OM se porte bien, et Chancel Mbemba également qui a réalisé de bonnes performances durant le mois de décembre.
Alors qu’il a retrouvé un positionnement qui lui était sien la saison dernière ( axe droit dans une défense à trois), le défenseur des Léopards en a profité pour faire parler son talent offensif en marquant un but et offrant un assist lors de la victoire contre Lorient (2-4).
Élisez votre joueur du mois !
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Comme prévu, la FECOFA a dévoilé ce mercredi 27 novembre la liste des Léopards sélectionnés par Sébastien Desabre pour la CAN 2023.
Le technicien Français a choisi un groupe de 24 joueurs, décidant ainsi de ne pas profiter des listes élargies de la CAF, qui autorisait jusqu’à 27 joueurs pour cette édition. Sans grande surprise au vu de la pré-sélection, cette liste ne compte que 4 joueurs ayant déjà disputé une Coupe d’Afrique (Masuaku, Mbemba, Meschack et Bakambu). Et 10 joueurs sur les 24 ont été sélectionnés pour la première fois sous le mandat de Desabre (Mpasi, Bertaud, Batubinsika, J. Kayembe, Bushiri, Pickel, Diangana, Mayele, Silas et Banza).
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La continuité avant tout !
Ce mercredi 20 decémbre, la CAF a rendu publiques les listes des pré-sélections remises à l’instance par les différentes Fédérations en vue de la CAN 2023.
Sur 55 joueurs maximum autorisés, Sébastien Desabre a taillé un noyau de 45 athlètes. Le Français opte pour la continuité, sélectionnant en grande majorité des joueurs qu’il a déjà dirigé depuis le début de son mandat. Seule nouveauté : la présence d’Axel Tuanzebe (Ipswich Town), qui a décidé, à 26 ans, de représenter son pays de naissance. Mais certains choix font déjà beaucoup parler…
On passe la liste au peigne fin.
A l’instar de Chancel Mbemba, tous les cadres sont là !
Depuis le début de son mandat, Sébastien Desabre érige la constance en priorité. Et ce n’est pas la pré-liste pour la première CAN qui fait exception. Sur les 45 pré-convoqués, seuls deux joueurs (Glody Ngonda et le nouveau Axel Tuanzebe) n’ont jamais été appelés par le sélectionneur auparavant.
Du gardien à l’attaque, c’est donc un copier-coller des dernières listes qu’on retrouve, et la liste finale pour la compétition ne devrait pas surprendre grand-monde. Des cadres expérimentés (Mbemba, Bakambu, Kakuta…) aux nouveaux joueurs clés (Wissa, G. Kalulu, Bongonda), tout le monde est là. La potentielle relève aussi (Silas, Diangana…) Cette stabilité dans les choix, dont la RDC a beaucoup manqué ces dernières années, est rassurante. Pour bâtir un groupe compétitif et créer des automatismes, les joueurs ont besoin d’enchaîner les matchs ensemble.
En revanche, certains choix du sélectionneur semblent moins cohérents…
… avec quelques choix surprenants…
Éloigné des terrains depuis une grave infection pulmonaire qui aurait pu lui coûter la vie, Jonathan Bolingi est encore loin d’avoir repris l’entraînement avec son club serbe, Vojvodina. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, son nom est présent sur la liste. Bien que très soulagés que Bolingi aille mieux, et malgré les stats correctes de “Jobol” en sélection (9 buts en 36 matchs), les véritables motifs de cette pré-sélection restent peu compréhensibles. Il est encore convalescent et son dernier match remonte au 2 septembre. Lui aussi blessé, Gaëtan Laura (Samsunspor) est pourtant là.
Un autre cas qui peut attirer l’attention est celui de Mukoko Amale. Après son transfert avorté en Ukraine, Soso est revenu au bercail, s’engageant avec le DCMP. Cependant, son dernier match officiel remonte à… juin dernier. Et si cette rencontre en question (la victoire 2-0 au Gabon) reste d’anthologie, l’euphorie a eu le temps de descendre en six mois ! On souhaite au latéral droit de retrouver au plus vite les terrains et son rytme, mais sa présence dans la liste a également de quoi surprendre.
Le coach a ses raisons que la raison ignore ! Cette liste fait surtout penser à une chose : Sébastien Desabre ne n’est pas pris la tête. Il a englobé tous les joueurs qu’il a déjà sélectionnés depuis son arrivée, sans tenir compte des blessés, en rajoutant Tuanzebe. Dommage, car contrairement à ce que certains seraient tentés de penser, une pré-sélection est loin d’être anodine. En cas de blessure d’un joueur avant la compétition, c’est dans ce vivier que le sélectionneur puisera. Et symboliquement, une pré-sélection dans un noyau élargi est un message fort pour un joueur. Pour certains, il est encourageant.
Neeskens Kebano et les Léopards… ça commence à dater !
Par exemple, Desabre n’a pas totalement zappé Neeskens Kebano (31 ans). Parti aux Emirats après la fin de sa longue aventure à Fulham, le joueur formé au PSG possède une expérience de bientôt 10 ans en sélection, qui avait conduit le sélectionneur à le nommer capitaine pour son premier match sur le banc de la RDC (face au Burkina Faso en septembre 2022). Et si sa présence à la CAN est loin d’être garantie – il est absent des listes depuis son retour de blessure – son profil apporterait une variété, notamment sur coups de pieds arrêtés, dont manque les Léopards. Surtout, son bagage en sélection serait utile dans un vestiaire, dans un contexte de transition de générations.
Absents des dernières listes, Chadrac Akolo (Saint-Gall) et Jonathan Okita (FC Zürich) font partie du vivier. Et s’ils performent en Suisse, c’est l’âpreté de la concurrence à leur poste qui risque de leur faire défaut pour la liste finale. Même situation pour Glody Lilepo (Valenciennes), revenu en sélection mais laissé en tribunes en novembre, qui est également pré-selectionné. Aldo Kalulu, qui a gagné ses galons de titulaire au Partizan Belgrade, leader du championnat Serbe, aura peut-être un coup à jouer, mais doit, lui aussi, se frotter à une concurrence féroce.
Derrière, Merveille Bope (Standard) est écarté depuis sa prestation peu rassurante en Mauritanie, et une certaine irrégularité en club. Néanmoins, l’ancien Corbeau est présent dans la pré-liste. Sébastien Desabre lui offrira-t-il un retour en grâce pour la Côte d’Ivoire ? Wait and see.
Pour d’autres en revanche, la messe est dite !
Noah Sadiki (USG) devra prendre son mal en patience pour intégrer la sélection A.
Revenu à la compétition avec Swansea (5 matchs en 1 mois depui son arrivée) Yannick Bolasie est trop juste pour effectuer un retour. L’ailier (34 ans) a peut-être déjà eu son chant du cygne avec les Léopards. Pas de surprise de dernière minute pour l’ancien capitaine Marcel Tisserand (30 ans), complètement mis de côté par Desabre depuis son arrivée.
Mais surtout, Desabre persiste et signe concernant Noah Sadiki (USG). Le prometteur capitaine des Léopards U20, qui vient de fêter ses 19 ans, n’entre toujours pas dans les plans du coach, malgré sa précocité affichée en club comme en sélection espoirs. Déjà déçu de voir son nom absent des dernières listes, le joueur formé à Anderlecht devra prendre son mal en patience. Même s’il ne devait pas être dans la liste finale, la présence du joueur dans les 45 aurait , symboliquement, envoyé un message important à un binational talentueux qui a fait le choix de représenter la RDC avant ses 20 ans, au détriment d’un pays européen. Mais également à ses coéquipiers en espoirs. Et au vu de la liste globale, il n’aurait clairement pas volé sa place.
Enfin, Aaron Wan-Bissaka (Manchester United) et Stephy Mavididi (Leicester) ont été sondés, mais leur arrivée dans la tanière ne sera pas pour tout de suite. Si tenté qu’elle aura lieu…
Dans le viseur de la sélection depuis plusieurs années, Axel Tuanzebe (26 ans) est pré-convoqué pour la première fois.
Photo : East Anglian Daily Times
Axel Tuanzebe (26 ans) est la petite nouveauté. L’ancien espoir de Manchester United, que nous vous présentions dès 2016, apparaît pour la première fois. Celui qui connaît un début de carrière très perturbé par les blessures a disputé 5 rencontres avec Ipswich Town (Championship) où il a signé en septembre. Et s’il s’est montré plutôt bon lorsqu’il a eu sa chance cette saison , il est encore en train d’oeuvrer à regagner l’entièreté de ses capacités physiques. Il est donc peu probable qu’on le voit en Côte d’Ivoire.
Cette pré-sélection ressemble plutôt à un (bon) signe sur la volonté du joueur pour intégrer la tanière au cours des prochaines échéances. Et s’il parvient à se défaire de ses pépins physiques, il pourrait apporter une belle plus-value à un poste qui a bien besoin d’une relève !
Après seulement quatre journées passées à la tête du staff technique de l’Amicale Sportive Nika, le technicien Lisongo Ngima Munongo, a, à la surprise générale, quitté le club de Kisangani. Ce départ a suscité une vague de polémiques, parmi lesquelles traitant ce dernier d’incompétent, de traître voire de tous les mots.
Étant sur place, notre correspondant s’est rapproché du désormais ex-coach des « Rouges et Blancs », pour s’acquérir des faits et mettre une croix aux spéculations qui circulent depuis un certain temps, parmi tant d’observateurs boyomais.
Peu avant son départ, l’ex-joueur de Makiso reconverti en entraîneur, sortait sur une statique pas forcément sombre 4 matchs disputés dont 1 victoire, 2 matchs nuls et 1 défaite. Pour lui ce départ est animé des raisons suivantes :
« J’ai pris la décision de quitter le staff technique de l’AS Nika, tout davord à cause de supporters. Ils sont trop peu exigeants, alors qu’ils ne connaissent le contexte du football moderne», s’indigne-t-il et d’ajouter « Pour les supporters, il faut gagner tous les matchs mais ils ne tiennent pas compte de la façon dont nous travaillons avec des moyens très réduits sur le plan de l’effectif de l’équipe y compris sur le plan financier. »
S’agissant de la question liée sur son avenir, s’il envisagerait signer dans un autre club, pour Munongo, il dit être à la disposition de tous les clubs. En outre, il révèle que Nika lui doit des avoirs liés aux arriérés de salaire.
Par ailleurs, Lisongo Ngima sensibilise ses collègues à être fermes et de ne pas céder face à la pression des supporters qui, la plupart d’entre eux, ne connaissent pas les règles du jeu. Aussi, ils ignorent les difficultés qu’éprouvent la plupart de clubs au niveau de finances.
Photo : Boyoma info