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Les Léopards

RDC-Egypte : présentation d’un match couperet

Par Muko 26.06.2019
Par : Muko
  • Battue d’entrée par l’Ouganda, la RDC joue son va-tout face à l’Egypte ce mercredi 26 juin. Après leur faux pas face aux Cranes, les léopards devront impérativement relever la tête face à Salah et ses coéquipiers, sous peine d’être la première équipe quasi-condamnée. Un sursaut d’orgueil est donc attendu face au pays hôte qui, malgré la présence de sa star Mohamed Salah, est loin d’être invulnérable. 

Historique des confrontations

    • La dernière affiche RDC-Egypte s’est soldée par un match nul et vierge lors d’un match amical disputé en mars 2012 à Doha. Néanmoins, si l’on se fie aux bilan des huit confrontations entre les deux équipes jusqu’à présent, peu de raisons d’être optimiste côté congolais…  En effet, celui-ci est nettement à l’avantage des Pharaons avec 5 défaites, 2 nuls et une seule victoire pour la RDC.
    • L’unique succès obtenu face aux Pharaons, obtenu à la CAN 1974, est sans doute le plus important. Alors mené 2-0 par l’Egypte en demi-finale, le Zaïre avait réussi une remontada mémorable au Caire, s’imposant 3-2 grâce à un doublé de Mulamba Ndaye et un but de Raoul Mantantu. Opposés à la Zambie pour la finale, Mutambala et ses partenaires allaient soulever le trophée après une victoire en deux manches (2-2 puis 2-0).
    • Titulaire en 1974, Hassan Shehata allait régler ce vieux contentieux avec le Congo 32 ans plus tard lors de la CAN 2006. Devenu entraîneur de son pays, l’ancien attaquant de Zamalek éliminait les Simba en quart de finale avec une victoire 4-1 face à Roum and co au Stade international du Caire. 13 ans plus tard, au sein du même stade, les Congolais ont rendez-vous avec leur destin. Aucun joueur de l’effectif n’était né en 1974 et pourtant, ils devront rééditer la performance de leurs aînés pour éviter un fiasco.

Aux souvenirs de 2006…

L’Egypte ? Pas un foudre de guerre mais…

Buteur contre le Zimbabwe lors du match d’ouverture, Mahmoud Hassan « Trezeguet » sera à surveiller de près…

  • Les poulains d’Ibenge seront confronté à une sélection possède peut-être le plus beau joyau de son histoire avec Mo Salah. Mais paradoxalement, cette équipe est très inférieure à l’Egypte qui semait la terreur sur le continent à la fin des années 2000, avec trois CAN consécutives remportées en 2006, 2008 et 2010. La « génération dorée » égyptienne menée par Mohamed Aboutreika, Amr Zaki, Wael Gomaa où Ahmed Hassan semble bien loin. Néanmoins, une constance demeure : sans avoir les individualités les plus impressionnantes (Salah est le seul joueur de l’effectif à évoluer dans un des cinq grands championnats européens), l’Egypte dispose d’un collectif soudé, très rigoureux tactiquement, et de joueurs complémentaires. Ces atouts avaient déjà  permis au pays de régner en maître sur l’Afrique pendant 6 ans, devant le Cameroun de Samuel Eto’o, la Côte d’Ivoire de Didier Drogba où le Ghana de Michael Essien.
  • Lors de la CAN 2017, l’Egypte retrouvait le dernier carré de la compétition, mais s’inclinait en finale face au Cameroun. Au Gabon, les Pharaons proposaient un jeu très défensif (pour ne pas dire ennuyeux) et bien moins conquérant qu’avant. Cependant, celui-ci demeurait efficace, toujours caractérisé par cette solidarité et cette rigueur tactique. Mais cette mentalité a montré ses limites à la Coupe du Monde 2018, qui a vu l’Egypte subir trois défaites en trois matchs.
  • Depuis l’intronisation du mexicain Javier Aguirre à la tête de l’équipe, les Pharaons se montrent plus entreprenants dans le jeu. Sous son prédécesseur, l’Argentin Héctor Cuper, les constructions offensives étaient assez limitées, consistant surtout à lancer Mo Salah, Trezeguet et Kahraba en profondeur via de longs ballons. Désormais, l’équipe cherche à s’approprier la possession de balle (59% face au Zimbabwe en match d’ouverture) et bâtir davantage.

Un score loin d’être joué d’avance…

  • Pour les Congolais, ce match se jouera au mental. Et malheureusement, les léopards n’ont pas rassuré dans cet aspect ces deux dernières années. La dernière victoire obtenue à la force de ce mental est sans doute celle arrachée en novembre 2016 à Conakry face à la Guinée (2-1) en match de qualifications à la Coupe du Monde. Face à des léopards dos au mur, l’Egypte tentera de remporter un deuxième match pour sceller sa qualification devant son public, et apparaît comme le favori désigné pour cette confrontation.
  • Les égyptiens tenteront probablement de s’accaparer la possession du jeu, et leur danger viendra principalement des ailes (Salah et Trezeguet). Néanmoins, ces derniers semblaient vulnérables en contre face aux Warriors. Les léopards possèdent des contre-attaquants de talent en la personne de Yannick Bolasie et Arthur Masuaku notamment. Cependant, la performance très décevante du premier et les errances défensives affichées par le second contre l’Ouganda n’offrent aucune garantie quant à leur titularisation.
  • Toutefois, face à une pression populaire de grande ampleur au Congo, une réaction d’orgueil peut être espérée. La défaite inaugurale, qui a fait couler beaucoup d’encre, a fait l’effet d’une sonnette d’alarme. En conséquence, la composition devrait être remaniée. Touché à la cuisse et absent contre l’Ouganda, le capitaine Youssouf Mulumbu s’est entraîné normalement hier et devrait effectuer son retour dans le onze de départ. Son calme en possession et sa présence au pressing avaient cruellement manqué contre l’Ouganda. Relativement bon après son entrée en jeu, Jacques Maghoma pourrait également avoir sa chance au milieu. Chadrac Akolo, qui montre beaucoup d’envie à l’entraînement depuis le stage, est candidat à une place de titulaire, tout comme Trésor Mputu, qui n’est pas entré en jeu contre l’Ouganda à la surprise de beaucoup de fans. Nul n’est impossible à celui qui croit !
26.06.2019 0 comment
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CAN2019Les Léopards

RDC-Ouganda (0-2) : surprenant, vraiment ?

Par Muko 23.06.2019
Par : Muko
  • Pour la première fois depuis 2004, l’équipe nationale s’incline en match d’ouverture d’une CAN. Humiliée par son voisin du nord-est, la RDC encaisse une défaite inaugurale qui la place en grande difficulté pour la suite du tournoi.
  • Au-delà du résultat, la manière inquiète. Sans plan de jeu apparent, surpassé dans l’envie et la solidarité par les 80èmes au classement FIFA, le Congo a été dominé dans les compartiments cruciaux du jeu. Au vu de la physionomie du match, les léopards peuvent même s’estimer chanceux de ne pas avoir reçu une addition plus lourde.
  • Si l’écart entre les supposées qualités intrinsèques des deux équipes peut faire hausser les sourcils, cette défaite n’est que le prolongement logique des dernières sorties de la RDC depuis plus d’un an. En effet, la double confrontation perdue face à la Tunisie aux portes de la Coupe du Monde semble avoir laissé des séquelles immuables dans le moral des joueurs, déjà entamé après la CAN 2017. Très décrié depuis, le coaching de Florent Ibenge hier est loin d’avoir fait taire ses détracteurs…

Un milieu à l’agonie, une fois de plus…

Ici pris en tenaille par Khalid Aucho et Patrick Kaddu, Merveille Bope s’est retrouvé en grande difficulté hier.

  • Face à une équipe ougandaise davantage réputée pour sa solidité défensive que par son armada offensive, le onze des léopards présentait quatre défenseurs centraux de métier sur le terrain (Luyindama, Tisserand, Mbemba, Bope). Ce manque d’ambition dans la composition se faisait immédiatement ressentir dans le jeu. Ni Mbemba ni Bope ne parvenaient à endosser le rôle de « box-to-box », et voyaient chaque tentative de percée facilement stoppée par des ougandais solidaires et disciplinés. Les deux joueurs avaient déjà affiché un manque de complémentarité criant lorsqu’ils avaient été alignés ensemble contre la Tunisie à Radès en septembre 2017 (défaite 2-1 éliminatoire pour la Coupe du Monde). De plus, l’expérience de Youssouf Mulumbu a énormément manqué aux léopards. Le calme en possession et l’acharnement au pressing du Capo auraient sans doute aidé à réguler un milieu de terrain totalement décousu. Bope et Mbemba ont, certes, récupéré un certain nombre de ballons, mais les perdaient aussitôt lorsqu’il s’agissait de les redistribuer. Et face à l’absence de relayeur pour le sevrer correctement en ballons, Paul-José Mpoku délaissait à maintes reprises son poste de numéro 10 pour chercher des ballons devant la défense.
  • Face à cette désorganisation, le milieu ougandais composé de Khalid Aucho (qui évolue au sein du très modeste championnat indien), Michael Azira (Impact Montréal) et Farouk Miya (qui joue en Croatie) s’autorisait des rush dignes dignes d’un Real Madrid au sein de l’arrière-garde congolaise. Et après l’ouverture du score ougandaise, la réaction d’orgueil attendue n’est jamais venue. Au contraire, la panique s’installait. Elle permettait à Miya, sans  le plus talentueux des siens, de se jouer des milieux congolais. Déployé dans le rôle de relayeur après son entrée, Jacques Maghoma a su apporter plus de mobilité et de liant dans jeu, mais sa qualité de passe approximative a causé plusieurs pertes de balles évitables.

Les coups de pied arrêtés, une fois de plus…

A la retombée d’un corner de Miya, Patrick Kaddu devance Cédric Bakambu et Marcel Tisserand pour ajuster Matampi d’une tête décroisée.

  • Les léopards étaient pourtant censés « apprendre de leurs erreurs »… Mais comme (beaucoup trop) souvent, ils ont encaissés deux buts sur coup de pied arrêtés. Alors que cet aspect du jeu apparaît manifestement comme un chantier prioritaire depuis plusieurs années, rien n’y fait. Sur un corner évitablement concédé par Issama et botté par Miya, Patrick Kaddu profitait d’un moment de flottement entre Tisserand et Bakambu pour s’échapper du marquage de tisserand et devancer Bakambu pour marquer d’une tête décroisée, du haut de son 1m78 (14′). Et peu après le retour des vestiaires, un des pires moments pour encaisser un but, les léopards vont prendre un deuxième pion. Encore sur un coup-franc de Miya consécutif à une nouvelle faute évitable d’Issama. Lâché au marquage par Luyindama (1m91), Emmenuel Okwi (1m76) ajustait un Matampi très mal placé d’une tête lobée et portait l’estocade.

Peut-on encore espérer ?

Jonathan Bolingi a manqué de peu la réduction du score.

  • Opposée à l’Egypte mercredi prochain, la RDC sera sommée de réagir face à un hôte qui visera une deuxième victoire pour assurer sa qualification. Le moral de l’équipe apparait bas, et la pression s’est considérablement accentuée sur les léopards, qui seront quasiment éliminés en cas de défaite. Face à l’Ouganda, une bataille cruciale a donc été perdue, mais pas la guerre. En effet, deux matchs restent à jouer et, comme nous l’avons constaté lors du match d’ouverture, l’Egypte n’est sont pas un foudre de guerre. Mais le soutien indéfectible de son public et son duo Salah/Trézeguet peuvent faire mal. Quant au Zimbabwe, un état d’esprit revanchard sera nécessaire pour battre les Warriors, dont l’état d’esprit sera déterminé par leur rencontre face à l’Ouganda. Rien n’est encore perdu.

Notes :

Matampi : 4

L’ancien portier du DCMP n’aura pas réussi son meilleur match avec les léopards. S’il ne peut rien sur le but de Kaddu, il n’est pas exempt de tout reproche sur le second où, placé trop haut, il se fait lober par la tête d’Okwi (48′). Approximatif dans ses sorties, il aurait encaissé un but supplémentaire si Tisserand n’avait pas sauvé la tête de Kaddu (18′). Néanmoins, le score aurait pu être plus lourd sans ses réflexes. Il se détend sur la lourde frappe de Khalid Aucho (28′) et ne se laisse pas piéger par le coup-franc flottant de Miya (55′).

Issama 2

Match très compliqué pour le latéral de Mazembe, impliqué dans les deux buts. C’est lui qui concède le corner menant à l’ouverture du score de Kaddu et surtout, qui provoque une faute évitable dans une zone excentrée qui conduit au deuxième but. En difficulté défensivement et handicapé offensivement par ses lacunes techniques, le natif de Mbandaka n’a pas rassuré. Face à un Mahmoud Trezeguet en pleine confiance lors du prochain match, il devra impérativement rectifier le tir…

Luyindama 3

« Boss » n’aura pas fait honneur à son surnom. Coupable d’un marquage trop laxiste sur le deuxième but, il s’est surtout illustré par plusieurs prises de risques inutiles qui auraient pu coûter très cher. Parfois limite dans ses interventions, il peut s’estimer heureux de s’en sortir sans carton jaune, et ses relances imprécises ont rendu plusieurs ballons à l’adversaire. Cependant, quelques interventions autoritaires sont à mettre à son actif.

Tisserand 5

Sans conteste le meilleur défenseur congolais hier. Auteur d’un match solide, avec plusieurs récupérations vaillantes dans les pieds adverses, le défenseur de Wolfsburg n’a pas à rougir de sa performance générale. Porteur du brassard de capitaine pour la première fois après la sortie de Mbemba, il n’aura rien lâché, tentant de haranguer ses partenaires jusqu’au bout… En vain. Face au manque de solutions proposées malgré ses nombreuses remontées de balle, il aura, comme souvent (ab)usé de longs ballons. Bémol de taille à sa performance : sa mésentente avec Bakambu sur le but de Kaddu, qu’il marquait au départ de l’action.

Masuaku 4 

Pour la première fois, les Congolais ont du comprendre l’aversion de certains fans de West Ham pour Arthur Masuaku. S’il a beaucoup tenté, aucun de ses centres n’a trouvé preneur et ses rush offensifs ont été stériles, faute de solutions proposées par ses partenaires. Mais surtout, ses lacunes défensives sont apparues au grand jour. Mystifié par Lumala Abdu sur l’action qui mène au corner décisif, il a une part de responsabilité dans le premier but encaissé. Il sera même effacé une deuxième fois sur une action similaire par le jeune ailier qui évolue en deuxième division suédoise. Paradoxalement, il réalise une intervention salvatrice en pleine surface devant Okwi qui filait au but après une perte de balle de Luyindama (82′). Néanmoins, rien n’assure qu’il sera préféré de nouveau à Glody Ngonda face à l’Egypte et Mohamed Salah…

Mbemba 3

Nouvelle prestation en-deçà pour le vice-capitaine des léopards. De moins en moins à l’aise en tant que milieu de terrain (ce qui peut s’expliquer par son manque de rythme cette saison), Chancel aura vécu un match compliqué. Malgré sa hargne à la récupération et sa vision du jeu, sa performance est gâchée par l’absence d’automatismes avec Bope, son manque de repères au milieu et ses trop nombreuses pertes de balle. Autrefois à l’aise en tant que sentinelle, il est désormais déployé dans un rôle box-to-box qui n’est pas vraiment le sien. Fait rare, il est remplacé à l’heure de jeu par un Maghoma (4.5)  plus à l’aise dans ce rôle, mais parfois brouillon à la transmission.

Bope 2.5

Son pire match avec l’équipe nationale. Titularisé en lieu et place de Youssouf Mulumbu, le joueur du Standard n’a pas su imposer le pressing attendu à la récupération. Coupable d’un grand nombre de fautes, il a frôlé l’exclusion en deuxième période, après avoir été averti (54′). Alors qu’il semble bien plus à l’aise en défense centrale (où seul en sentinelle), son manque de complémentarité avec Mbemba a coûté cher aux léopards. Il a semblé trop lent et maladroit pour évoluer si haut sur le terrain. Bien placé à la réception d’un coup-franc de Bolasie, il rate une tête à bout portant qui aurait pu remettre la RDC sur les rails.

Mpoku 4

Préféré à Trésor Mputu, le capitaine du Standard Liège a très peu existé à la création. Dans une situation similaire à celle du joueur de Mazembe contre le Kenya, il était assailli par plusieurs adversaires à chaque ballon touché, forcé de jouer dos au but et de redescendre aux abords de la surface de réparation pour gratter des ballons. Par conséquent, il n’a pu assurer sa mission principale qui était de fournir le trio d’attaque en ballons. Devant l’impossibilité de combiner avec ses partenaires du milieu, il s’est souvent retrouvé esseulé. Sa frappe pied gauche de loin sans conviction qui s’envole dans les nuages (24′) symbolise son match frustrant. Sorti peu après le deuxième but par Bolingi (5), qui aura montré beaucoup d’envie. Omniprésent dès son entrée, l’attaquant d’Anvers manquait même de peu la réduction du score. Malheureusement, sa tête lobée à la réception d’une chandelle hasardeuse de Bope rebondissait sur la barre d’Onyango (69′).

Bolasie 2,5

Que ce soit à  gauche ou à droite (il a permuté avec Meschack), le joueur sous contrat avec Everton était très peu inspiré. Auteur de dribbles naïfs et de centres imprécis les rares fois où il a touché le ballon, son principal fait d’armes reste ce coup-franc bien brossé sur la tête de Bope, qui manque le cadre. Il aurait du obtenir une faute aux abords de la surface pour une faute de Juuko, mais a été sanctionné pour simulation (45′). Remplacé à la 70ème minute par Assombalonga (non noté) qui a montré beaucoup plus d’envie et a su peser davantage sur la défense. Mais avec 3 avant-centres présents sur le terrain après son entrée (avec uniquement Meschack pour les servir), l’attaquant de Middlesbrough a eu du mal à se positionner…

Meschack 3.5

Coup de poker tenté par Florent Ibenge, Elia Meschack n’a pas su justifier sa titularisation hier. Fantomatique en première période, il s’est davantage manifesté lors du deuxième acte, après le passage en 4-4-2, avec quelques centres bien sentis. Néanmoins insuffisant pour sortir du lot.

Bakambu 4.5

A quoi bon avoir l’une des plus fines gâchettes du continent si l’on ne l’utilise pas à bon escient ? Esseulé en attaque et auteur d’une nouvelle prestation frustrante, « Bakagoal » garde un compteur vierge à la CAN. Tout au long du match, l’ancien sochalien n’a quasiment jamais été servi en profondeur, domaine dans lequel il excelle le plus. Malgré tout, l’ancien attaquant de Villarreal est parvenu à se procurer deux occasions cadrées : une frappe molle dans la niche de Denis Onyango (11′) et une autre détournée par le gardien vétéran (42′). Néanmoins, celles-ci étaient toutes deux décochées en pivot, dans un registre qui lui correspond peu. A noter qu’il est devancé par Kaddu sur l’ouverture du score des Cranes.

23.06.2019 0 comment
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Les Léopards

Préparation : point sur les arrivées à J-5 du Burkina

Par Muko 03.06.2019
Par : Muko
  • La préparation des léopards pour la CAN a officiellement débuté le 1er juin. Une première séance d’entraînement s’est effectuée dans la bonne humeur, suivie d’une préparation physique en salle de musculation. Sur les 32 joueurs appelés, 24 sont présents au lundi 3 juin. Arthur Masuaku, Jacques Maghoma et Yannick Bolasie sont attendus dans la journée à Marbella tandis que Fabrice Nsakala a officiellement déclaré forfait suite à sa blessure survenue lors de la dernière journée du championnat turc. Ci-dessous la liste des joueurs présents en Espagne :

Jonathan Bolingi et Trésor Mputu sont déjà présents à Marbella.

Gardiens : 

  • Auguy Kalambay
  • Ley Matampi
  • Anthony Mossi

Défenseurs : 

  • Wilfried Moke
  • Beaudrick Ungenda
  • Christian Luyindama
  • Marcel Tisserand
  • Glody Ngonda
  • Merveille Bope Bokadi
  • Djuma Shabani
  • Issama Mpeko

Milieux : 

  • Fabrice Ngoma
  • Youssouf Mulumbu
  • Aaron Tshibola
  • Padou Bompunga
  • Chancel Mbemba
  • Nelson Munganga
  • Trésor Mputu

Attaquants :

  • Chadrac Akolo
  • Trésor Mputu
  • Paul-José Mpoku
  • Elia Meschack
  • Britt Assombalonga
  • Jonathan Bolingi

Sont attendus dans la journée du 3 juin : 

  • Arthur Masuaku
  • Yannick Bolasie
  • Jacques Maghoma

Rejoindront le groupe après l’obtention de leur visa/passeport biométrique congolais : 

Giannelli Imbula rejoindra le groupe une fois son passeport biométrique congolais obtenu.

  • Giannelli Imbula
  • Jackson Muleka
  • Kabongo Kasongo
  • Parfait Mandanda
03.06.2019 0 comment
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Articles

Par Rédaction 02.06.2019
Par : Rédaction
02.06.2019 0 comment
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CAN : le point sur la blessure de Nsakala

Par Muko 28.05.2019
Par : Muko
  • Sorti sur blessure contre İstanbul Başakşehir pour la dernière journée du championnat turc, Fabrice Nsakala (28 ans) voit sa participation à la CAN menacée. Après avoir subi un choc au genou, le latéral d’Alanyaspor est mal retombé sur la hanche. Et selon le médecin du club, l’ancien troyen manquerait 3 à 4 semaines de compétition, soit après le début du tournoi…

Titulaire indiscutable avec Alanya cette saison, Fabrice Nskala est très incertain pour la CAN;

 

  • Si l’on se fie aux prévisions les plus optimistes, l’ancien « back-gauche » d’Anderlecht pourrait être rétabli de justesse pour la CAN, mais serait trop juste pour effectuer la préparation avec ses coéquipiers. Sa participation aux matchs amicaux contre le Burkina Faso (9 juin) et le Kenya (15 juin) est plus que compromise. De plus, ses concurrents Arthur Masuaku et Glody Ngonda, également sélectionnés, semblent avoir une longueur d’avance sur lui dans l’esprit du sélectionneur. Ecarté du groupe depuis 2 ans, le natif du Blanc-Mesnil voyait en ce stage espagnol l’occasion de prouver qu’il méritait sa place dans les 23.

 

  • Car avec 2.868 minutes jouées en championnat (sur 3028 possibles), Fabrice Nsakala a parfaitement rempli le critère du temps de jeu tant prisé par Florent Ibenge. Indiscutable chez le 9ème de Süper Lig cette saison et très apprécié des supporters du club, le joueur n’a manqué que deux matchs cette saison : un pour cause de suspension, l’autre pour blessure. Celle subie lors de la dernière journée de Süper Lig et qui l’obligeait à sortir à la 78ème le forçait a quitter ses partenaires en cours de jeu pour la première fois de la saison. Les statistiques sont sans appel : au niveau du temps de jeu, aucun joueur de champ congolais n’a fait mieux en 2018-2019. 

 

Fabrice Nsakala avait opté pour la RDC en 2015.

  • Si rien n’est encore officiel, les léopard pourraient bien disputer la CAN sans celui qui avait opté pour la RDC en 2015, à l’aube du stage de Dubaï. Un casse-tête en moins pour le sélectionneur, certes, mais également la perte d’un élément particulièrement régulier, qui aurait eu à coeur de s’affirmer en sélection…
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CAN2019Congolais en clubLes Léopards

Ce que Imbula peut apporter aux léopards

Par Muko 24.05.2019
Par : Muko

A défaut de compter sur Samuel Moutoussamy pour cette fois, les supporters des léopards devront se consoler avec un atout inattendu, convoité depuis de longues années. En acceptant, à 26 ans, de représenter la RDC, Giannelli Imbula met fin au feuilleton sur sa carrière internationale. Né à Vilvoorde (Belgique) de parents Congolais et ayant grandi en France, le longiligne milieu de terrain a longtemps repoussé les avances de son pays d’origine, qui s’était pourtant manifesté dès 2012 alors qu’il évoluait encore à Guingamp. Zoom sur un renfort controversé aux allures de véritable pari. 

Un joueur au profil potentiellement bénéfique pour la sélection…

  • En obtenant l’accord de Giannelli Imbula, Florent Ibenge tient un joueur qu’il apprécie depuis longtemps, et dont le profil manque cruellement à la sélection. Courroie de transmission entre la défense et l’attaque, l’ancien Marseillais est un relayeur pur jus. Il aime se projeter vers l’avant et le fait avec brio lorsqu’il est dans un jour de forme. Néanmoins, il n’est pas vraiment un créateur (comme en témoigne le peu de passes décisives qu’il délivre) mais avec Paul-José Mpoku et surtout Trésor Mputu, les léopards apparaissent sevrés dans cet aspect.
  • Très critiqué tout au long de cette dernière année, l’entrejeu des léopards se voit renforcé d’un joueur techniquement fin, qui excelle à casser des lignes et à orienter le jeu. Lorsqu’il évoluait à l’OM, les mises en parallèle avec Paul Pogba fusaient, en raison de sa morphologie et son style de jeu, bien que l’intéressé ait déclaré ne pas se reconnaître dans ces comparaisons répétées. Grand amoureux du ballon, il éprouve parfois des difficultés à le lâcher, et peut engendrer des pertes de balles évitables par excès d’opportunisme.
  • Au sein du 4-3-3 tant prisé par le sélectionneur, le joueur sous contrat avec Stoke pourrait tout à fait s’épanouir. Doté d’un jeu de passe précis, il aurait un rôle central dans la fluidité des transmissions et l’aération du jeu. De plus, le fait qu’il soit gaucher représente une variété loin d’être négligeable dans l’entrejeu. Toutefois, il convient de noter que Giannelli Imbula n’est pas un travailleur acharné à la récupération, et peut se montrer nonchalant. Si le joueur formé à Guingamp est titularisé, son compère du milieu pourrait alors se voir contraint de compenser cet aspect.
  • C’est avec la rigueur de Marcelo Bielsa, que le joueur considère aujourd’hui comme le meilleur entraîneur qu’il ait eu, que Giannelli Imbula a exprimé le meilleur de lui-même en 2014-2015.  Aligné à gauche d’un milieu à trois, sans doute sa zone de prédilection, il arrivait, à 23 ans, aux portes de l’équipe de France.

Révélé à Guingamp, Giannelli Imbula déploie l’étendue de son potentiel à Marseille.

… mais en proie à une carrière instable depuis 2015…

  • Confronté à des problèmes financiers, le club phocéen est contraint de vendre ses meilleurs éléments durant l’été 2015, dont Imbula. Après un départ avorté vers l’Inter Milan, le joueur met finalement le cap sur Porto, où il devient alors le transfert le plus cher de l’histoire du club (€23 m). Depuis, la carrière du joueur connaît un véritable déclin. Malgré un bon départ chez les Dragons, il disparait progressivement du onze de départ à partir de novembre. La faute à la résurgence d’une nonchalance défensive qui avait disparu sous Bielsa, aux irrégularités et une relation conflictuelle avec Julen Lopetegui, qui avait pourtant comparé les aptitudes du joueur à celles d’une « Ferrari » avant son arrivée.
  • Cherchant une porte de sortie rapide, il est prêté à Stoke City durant l’hiver 2016. Encore une fois, il fait forte impression dès son arrivée début et reçoit les louanges de ses partenaires pour son talent indéniable. En Premier League, il termine la saison en tant que révélation du club. Flairant le bon coup, les Potters n’hésitent pas à casser leur tirelire pour obtenir la signature permanente du joueur, encore pour un montant record (€24m).

Son départ à Porto durant l’été 2015 marque un frein dans la progression du joueur.

  • Cependant, l’édition 2016-2017 ne démarre pas sous les mêmes augures. Stoke démarre très mal sa saison (aucune victoire sur les sept premiers matchs) et Imbula ne se distingue pas par son investissement. Il perd rapidement sa place dans onze de départ, qu’il ne récupérera que sporadiquement au cours de la saison. A partir de mars, il ne dispute plus la moindre minute au cours d’une saison qui voit pourtant Stoke finir 13ème en championnat.
  • Prêté à Toulouse en 2017-2018 pour se relancer, il y échoue dans une Ligue 1 qu’il avait pourtant a éclaboussé de son talent trois ans plus tôt. Tancé par l’entraîneur Pascal Dupraz pour son manque d’investissement à l’entraînement, il termine tout de même la saison avec 32 matchs au compteur, pour 1 but marqué et 2 passes décisives délivrées. Chez les Pitchouns, il évolue avec Firmin Mubele, qui lui parle régulièrement de la sélection. 
  • Toujours sous contrat avec Stoke qu’il ne souhaite pas suivre en Championship, il décide de découvrir la Liga via le Rayo Vallecano qu’il rejoint en prêt Fidèle à son habitude, il commence très bien, et surnage au milieu d’une saison collectivement galère pour les Franjirrojos, qui ne s’extirpent pas de la zone de relégation. Son début de saison prometteur est également ponctué d’un but splendide face à Huesca (voir-ci dessous). Néanmoins, une blessure aux adducteurs survenue contre l’Atlético Madrid en février dernier marque un tournant négatif dans sa saison. En outre, le remplacement de Míchel par Paco Jémez au poste d’entraîneur lui est fatal, et il disparaît des radars après un dernier match contre Villarreal en mars, où il délivre sa seule passe décisive de la saison.

… que la RDC pourrait relancer ?

 

  • Ayant échoué à pleinement se relancer au Rayo, Imbula est désormais de retour à Stoke, englué en Championship, et se retrouve dans une impasse sans précédent. A désormais 26 ans, alors que l’équipe de France semble à des années lumières, il saisit finalement l’opportunité de représenter son pays d’origine, juste avant la CAN. En effet, une compétition aboutie pourrait lui permettre d’attirer à nouveau les projecteurs sur son potentiel et sauver sa carrière. Une décision pas si surprenante, somme toute…
  • Un point positif est à noter : si le dossier du joueur est validé à temps (il est né Congolais mais s’était naturalisé Français en 2013 et avait été sélectionné avec les bleuets, ce qui rallonge la durée du processus), il devrait arriver en sélection armé d’une motivation qui lui a parfois fait défaut en club, et serait disposé à exprimer le meilleur de lui-même. Cette arrivée pourrait donc être un bon compromis pour les deux parties, entre un joueur désireux de sauver une carrière au point mort et une sélection ambitieuse, en quête de se rassurer sur ses objectifs à la CAN après une année 2018 décevante.
  • Si certains supporters se sont félicités de la présélection d’Imbula, beaucoup ont perçu de l’opportunisme dans ce choix tardif de la part du joueur, survenu juste avant une CAN pour laquelle il n’a pas participé aux éliminatoires préalables malgré les sollicitations répétées. Cependant, il convient de se rappeler que Gaël Kakuta, son coéquipier au Rayo cette saison, déclinait en 2011 la présélection de Claude Le Roy, déclarant ne vouloir jouer « que pour la France« . Six ans plus tard, le joueur formé à Chelsea inscrivait un coup-franc victorieux face au Kenya pour son premier match avec les léopards…  et semble avoir été pardonné de ses déclarations passées. Comme lui, Giannelli Imbula saura-t-il faire oublier son attitude blessante vis-à-vis des léopards ? Être taxé d’opportunisme et d’égoïsme, le joueur doit en avoir pris l’habitude au cours de sa carrière tumultueuse… La meilleure réponse sera sans aucun doute celle du terrain.

24.05.2019 0 comment
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