Fin mars dernier, l’édition 2018-2019 prenait une tournure cruelle pour Vital Nsimba. Alors qu’il n’avait pas manqué la moindre minute de jeu en 29 journées et s’imposait comme l’un des meilleurs joueurs de Ligue 2 à son poste, le latéral de Clermont subissait une blessure à l’entraînement qui l’empêchait de terminer une saison réussie. Pleinement rétabli pour le début de celle-ci l’international congolais est de retour sur les terrains, et compte bien rattraper le temps perdu.
Contacté par notre rédaction, le joueur formé à Bordeaux dévoile ses ambitions individuelles et collectives pour cette saison. Il s’exprime aussi sur son choix de représenter le Congo au détriment de l’Angola, évoque l’échec de la CAN 2019 et son statut avec les léopards.
Bonjour Vital ! Vous avez entamé la saison de la meilleure des manières face à Châteauroux (victoire 3-0). Quels sont vos objectifs cette saison ?
En effet, c’est très bon pour la confiance de démarrer avec une victoire. Surtout avec la manière. En ce qui concerne nos objectifs, ils sont, dans un premier temps, de se maintenir. Et par la suite, accrocher les Play-Offs de montée.
Et les tiens, individuellement ?
L’arrivée de votre nouveau président a-t-elle rehaussé vos ambitions ?
Revenons un peu sur la saison dernière… tu n’as pas manqué la moindre minute de jeu sur 29 journées avant de contracter une blessure à l’entraînement qui t’a privé de la fin de saison. Comment as-tu traversé cette épreuve?

Avant sa blessure survenue en mars dernier, Vital Nsimba n’avait pas manqué la moindre minute de jeu avec Clermont.
Tu étais donc trop juste pour viser une place à la CAN… Au fait, tu l’as suivi ? Et qu’en as-tu pensé ?
Trop juste oui. Après on ne va pas se mentir… Même si j’avais joué les 38 matchs, ce n’est pas pour autant que j’allais être sélectionné. Mais bon ce n’est pas très grave. Au vu de l’effectif, on aurait pu mieux faire, notamment dans le jeu produit. Ils ont été un peu chanceux sur la qualification en huitièmes. Mais comme on l’a vu lors du premier match, il n’y a plus de petites équipes en Afrique et il est important d’être à 100% à chaque match.
On rappelle que tu aurais tout aussi bien pu choisir l’Angola, où tu es né et d’où ton père est originaire. Qu’est-ce qui a fait penser la balance en faveur du Congo ?
Tu effectues tes débuts contre le Kenya en octobre 2016 à Kinshasa. Qu’as-tu ressenti à ce moment ?
Depuis le match nul face à la Tunisie en septembre 2017, tu n’as plus été appelé. Retrouver le noyau de l’équipe est-il un de tes objectifs majeurs?
Il y a une forte concurrence à ton poste avec Masuaku, Ngonda où encore Nsakala…
Sinon, en tant que congolais, que penses-tu du partenariat récemment noué entre Clermont et le TP Mazembe ?
Pour finir, aurais-tu un message à passer aux supporters congolais ?