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Djibril Mandefu : « On doit apprendre à se valoriser davantage entre africains »

Par Muko 10.12.2020
Par : Muko

Ancien joueur professionnel, Djibril Mandefu a raccroché les crampons en 2008, après avoir obtenu une sélection avec la RDC. Depuis, cet ancien attaquant a troqué les buts avec les contrats, et s’est reconverti avec succès dans le monde des agents de joueurs. A l’origine de plusieurs gros transferts en Europe, il a notamment géré les intérêts de Michel Bastos, Emmanuel Adebayor où l’international ivoirien Maxwel Cornet. 

Bénéficiant d’une réputation flatteuse, il est aujourd’hui l’agent Congolais le plus réputé et actif au haut niveau. Et lorsqu’on l’interroge sur le football de son pays, ce panafricain convaincu a des choses à raconter.

Spécificités du métier, rapport entre joueurs et agents africains, politique de transferts des clubs Congolais, ses projets avec le pays… interview sans langue de bois ! 

Bonjour Djibril ! Vous êtes un des rares agents congolais à exercer au haut niveau européen. Depuis combien de temps exercez-vous le métier ?

Bonjour Leopardsfoot !

Oui, je suis certainement un des rares à exercer en Europe. Et je le suis devenu il y a treize ans, soit un après la fin de ma carrière de joueur.

Justement, parlez-nous de votre carrière de joueur. Vous avez même obtenu une sélection avec les Léopards…

J’ai effectué toute ma formation au Paris FC. J’aimerais d’ailleurs avoir une pensée pour Jean-François Charbonnier, qui a été un de mes coachs, et qui vient de nous quitter.

J’ai ensuite joué rapidement à Noisy-le-Sec, puis Tours ou j’ai passé deux belles saisons. Par la suite, j’ai évolué au Portugal, à Espinho, avant d’arriver en D2 belge, à Virton. Puis j’ai joué en Arabie saoudite, ou j’ai marqué pas mal de buts. C’est à cette période la que j’ai été sélectionné par Claude Leroy, ce qui a représenté une très grande fierté pour moi. J’ai ensuite terminé ma carrière au Luxembourg, où j’ai tout doucement commencé à entrer dans le milieu d’agent.

D’ailleurs, comment s’est effectuée la transition comme agent ? Et comment se sont déroulés vos premiers pas dans le métier ?

Dans un premier temps, j’ai commencé par la force des choses. J’ai contribué au transfert d’un ami à moi, avec qui je jouais à Virton, vers le Portugal, via un agent qui m’avait lui-même envoyé là-bas. Et puis au Luxembourg, j’étais sur la fin, et je jouais clairement pour le plaisir. De là, un agent m’a démarché pour que je vienne travailler avec lui, et j’avais déjà pas mal de relations dans le milieu. On s’est associés, mais six mois après, il a eu une proposition de l’UNFP. Il y est allé car avait besoin de stabilité et d’assurance. Alors que dans ce métier, il faut aller au charbon… je me suis donc lancé tout seul.

Je ne remercierai jamais assez mon épouse, qui m’a encouragé sans relâche à poursuivre le métier et à ne rien lâcher, malgré les difficultés. Je l’ai écouté, et c’est de là tout est parti ! 

Aujourd’hui, à quoi ressemble une journée type de Djibril ?

La beauté de ce métier est qu’on en a pas, justement !

Je suis musulman pratiquant, donc je me lève très tôt le matin à l’heure de la prière, pour remercier le bon Dieu. Puis je consulte l’actualité du foot, et tous les messages que j’ai reçu de mes joueurs, des directeurs de clubs, et je me fais un planning en fonction. Quand je suis au bureau, on planifie mes déplacements futurs. Régulièrement, pendant la  semaine, je visionne les matchs de mes joueurs, on essaye de tous les voir avec mon équipe, même si ça n’est pas évident. En tout cas, c’est très compliqué d’avoir une véritable journée « type » dans ce métier.

Quel est l’avantage principal quand on est agent ?

On rencontre énormément de gens. On voyage beaucoup, on fait des nouvelles rencontres. J’ai la chance de pouvoir rester dans le milieu qui m’a tant donné : le football. Et pouvoir continuer à vivre de ma passion, que je regarde encore avec des yeux d’enfants. Et bien sûr, lorsque l’on est un agent actif, on peut très bien gagner sa vie.

Et la contrainte la plus difficile ? Car il ne suffit pas d’aimer et de connaître le foot pour être un bon agent…

Une des plus grandes contraintes, c’est que l’on voit peu sa famille. Je bouge énormément, car je déteste faire les choses à distance. Il faut être flexible constamment, et ça empiète sur le temps de famille. Il faut toujours être disponible sur ses projets. Mais à part ça, il n’y a pas vraiment de grosses contraintes.

Quels sont les plus gros transferts auxquels vous avez contribué ? 

Djibril Mandefu a géré les quatre derniers transferts d’Emmanuel Adebayor.

Je suis satisfait d’un de mes tout premiers : celui de Mamadou Niang au Fenerbahçe (2010). J’avais été mandaté par le club pour trouver un attaquant, et je me suis occupé du transfert. Je m’étais rendu à Marseille, où j’avais rencontré José Anigo, avec qui on avait conclu l’affaire.

Un autre beau transfert auquel j’ai contribué était celui de Miralem Pjanic de Lyon à l’AS Roma (2011). On s’est également occupé du transfert de Rafael da Silva quand il a quitté Manchester United pour Lyon (2015). Sinon, je gère les intérêts de Maxwel Cornet, depuis son plus jeune âge. J’ai également géré les quatre derniers transferts d’Emmanuel Adebayor.

Avec ma société, on est les agents de Michel Bastos, et on avait géré tous ses transferts, à l’époque de Lyon. Un autre sur qui que je compte beaucoup, c’est Bernard Mensah, qui appartenait à l’Atlético Madrid. Je l’avais fait prêter en Turquie à Kasimpasa, puis à Kayseri avant de le transférer au Besiktas. Et sa prochaine étape sera un beau transfert. En ce qui concerne les Congolais, je viens de récupérer Firmin Mubele. Et j’espère qu’on va réussir à réaliser un beau transfert avec lui aussi !

 

"Je suis un panafricain convaincu. J'ai le passeport congolais, et j'en suis fier".

 

Vous vous définissez comme panafricain. Est-ce que cela oriente le choix des joueurs que vous prenez en charge ?

En effet, je suis un panafricain convaincu. J’ai le passeport congolais, et j’en suis fier. Je n’ai jamais fait la demande de la nationalité française.

J’axe en priorité mon travail sur mes jeunes frères africains, sans délimitation d’un pays en particulier. J’aime mon peuple. Je pense qu’il est temps pour nous de se réveiller, et de montrer de l’excellence et de l’exigence dans nos activités respectives. Pourtant ce n’est pas simple pour moi de rallier à ma cause beaucoup de joueurs africains. Car beaucoup ont malheureusement ce complexe de l’homme noir, qui pense que certains blancs seraient plus capables que nous de les emmener au haut niveau. C’est une aberration pour moi, car seul le boulot compte. Et comme je le dis à mes joueurs, le premier agent du joueur est le joueur lui-même. S’il est bon sur le terrain, je le serai à l’extérieur. Et il faut montrer une certaine solidarité pour éviter qu’une zizanie s’installe dans la collaboration, ce qui est le lot de tous nos maux en Afrique. 

En effet, peu de joueurs se tournent vers les agents africains…

Le Togolais Matthieu Dossevi est l’un des joueurs de Djibril.

Et c’est dû à ce complexe d’infériorité qu’on a… Même si, aujourd’hui, peu d’agents africains ont su montrer leur sérieux à part Pape Diouf, paix à son âme.

Mais c’est surtout lié à un manque de patriotisme, surtout pour l’africain francophone. Car l’anglophone a un peu moins ce problème là. Quand je vais voir une famille d’un jeune africain à fort potentiel, je suis toujours obligé d’en rajouter une couche, d’en faire des tonnes, alors que si un agent blanc arrive, ça sera plus simple pour lui. Ce problème trouve ses racines dans l’éducation qu’on reçoit en Afrique, où l’on perçoit l’Occident comme l’Eldorado. Alors que s’ils savaient comment l’africain y est traité, ils auraient moins cette vision sacralisée de l’agent blanc, au-dessus d’un africain comme eux. On doit apprendre à s’aimer davantage entre africains, et se valoriser entre nous. Il faut qu’on arrête d’être la dernière roue du carrosse, et qu’on impose aussi notre vision au reste du monde. 

Avez-vous l’occasion de traiter régulièrement avec le football congolais ?

Pas vraiment. Et c’est assez paradoxal.. Car je suis Congolais, mais j’ai du mal à travailler directement avec mes frères.

Comme je l’ai évoqué plus haut, je viens de récupérer Firmin Mubele, avec qui on a signé un contrat. Par le passé, j’ai aussi travaillé avec certains binationaux. Mais un souci s’est parfois reproduit : constatant que je suis Congolais comme elles, certaines familles confondent le métier d’agent avec celui de fils etc… et me demandent certaines choses qu’elles n’oseraient pas demander à un agent blanc. Par notre éducation et notre respect des anciens, il y a des choses qu’on ose pas dire, ou ne pas faire. Mais j’ai décidé d’imposer la stature du professionnel, et les soucis hors terrains qui ne me concernent pas, je laisse les familles gérer ça entre elles, pour me concentrer uniquement sur l’aspect sportif. 

 

"Je souhaite créer une académie d'élite en RDC"

Avez-vous des projet avec le pays ?

Oui. Aujourd’hui, je suis régulièrement le football de chez nous. Et dans un futur proche, j’aimerais monter une académie d’élite en RDC, un peu sur le modèle de Génération Foot au Sénégal.

Ou alors nouer un partenariat avec des top clubs congolais, et ramener une vision structurée de la formation pour mettre en place d’un système précis : formation/mise en avant du joueur en équipe première/transfert-vente. A l’européenne, mais sans dénaturer la créativité qu’on a au Congo et en Afrique. Ce sont des projets en gestation dans mon esprit. Mais à l’avenir, je serai sûrement amené à travailler davantage avec le football congolais, et j’aimerais récupérer nos meilleurs joueurs, que j’ai déjà en ligne de mire. C’est pour moi inadmissible, en tant que congolais, de constater que ce sont des agents belges et européens qui dominent notre environnement footballistique. C’est encore lié à ce complexe qu’on a.

Aujourd’hui, je peux affirmer sans prétention aucune que je suis le plus gros agent Congolais sur le marché. Et avec cette légitimité, j’ai bien l’intention de me rapprocher davantage de mon pays.

 

"On a un énorme vivier, un gros brassage de population, mais toujours pas de Congolais dans un top club. Ce n'est pas normal !"

Selon vous, quels sont aujourd’hui les plus gros défis de notre football local, afin qu’on exploite mieux notre vivier ?

Ils sont liés aux défis de notre pays de manière générale.

Il faut impérativement faire en sorte d’avoir de meilleures infrastructures. Car aujourd’hui, si l’on compare un jeune congolais et un jeune brésilien, à talent égal, on arrive à vendre le joueur depuis le Brésil à plus de 20 millions d’euros ! Mais c’est très loin d’être le cas pour la RDC, qui a pourtant un gros vivier. Et c’est uniquement grâce aux infrastructures, et à la formation des jeunes dans des académies. Il faudrait des structures et des catégories bien établies, qui comprennent la pré-formation et la post-formation. Et surtout, des installations pour nos équipes premières. C’est un très grand chantier.

On est une très grande nation avec un grand brassage de population mais on a pas l’équivalent d’un Sadio Mané en RDC. Ce n’est pas normal ! 

Aujourd’hui, on a aucun joueur congolais dans un top club. Certes, nous avons des binationaux qui jouent dans les meilleurs championnats, mais on a pas de joueurs portant le maillot du Congo, comme Shabani Nonda un temps, qui jouent dans un grand club. D’où la nécessité de mettre l’accent sur l’entretien des infrastructures… Si tout le championnat local avait son propre stade comme celui du TP Mazembe, et qu’on mette en place un centre de formation structuré, on ferait un grand bond en avant. C’est un travail long et minutieux, mais nécessaire. Et en commençant par la base : l’école de foot, la formation, la pré-formation puis la post formation afin de tirer le nectar de ce travail, et faire en sorte que nos joueurs rayonnent au niveau international, dans les plus grands clubs. C’est aujourd’hui un de mes plus grands rêves, et un chantier auquel j’aimerais participer.

Que pensez-vous de la politique de transfert entre les clubs congolais et ceux de l’étranger ?

Ce qui me désole, c’est de voir à quel point nos clubs ne sont pas respectés dans les transferts vers l’extérieur. C’est un aspect contre lequel je me bats. J’aimerais qu’on revalorise les clubs africains qui ont travaillé dur pour mettre les joueurs en avant. Voir que les talents quittent le pays, et le continent pour moins d’un million d’euros… Et une fois qu’ils brillent en Europe, ils sont revendus à des sommes bien supérieures. Comme si nous, Congolais, n’avions pas le droit de faire des beaux transferts.

Mais c’est aussi lié à un manque de mise en valeur de nos championnats, de nos infrastructures et même de nos pays en général. En fait, tout ça est lié à un manque de patriotisme. L’amour de notre drapeau et de notre peuple devrait faire en sorte que les autres nous respectent pour notre juste valeur. Mais on se bat. Et comme dirait Thomas Sankara, la patrie ou la mort, nous vaincrons ! 

Selon vous, quelles seraient les raisons d’être optimiste pour l’avenir du football congolais ?

De voir que l’Afrique en général avance. Une prise de conscience émane du continent et de la diaspora. On a de grandes raisons d’être optimistes car on a une grande population. Le Congo est grand, riche en sous-sol et en talents. On a beaucoup de défis, mais de belles équipes, et l’avenir sourira au football national et continental. On est un peuple jeune, débrouillard, dynamique, et qui j’en suis convaincu, est la lumière de demain. J’y crois ! 

Enfin, pour finir, quel conseil donneriez-vous aux jeunes congolais qui seraient intéressés par le métier d’agent de joueurs ?

Humilité, discipline travail, travail… et fonce ! C’est un beau métier, intéressant, mais il faut y mettre du sien, de la détermination et croire en ses idées. Surtout, ne jamais lâcher.

Merci pour cette interview, et tous les congolais et africains qui iront la lire. L’Afrique, c’est nous, et l’avenir c’est demain. 

10.12.2020 0 comment
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Tisserand:  » J’ai envie de ramener ce groupe avec moi afin d’atteindre ces objectifs… »

Par Destin Makaya Mvula 07.12.2020
Par : Destin Makaya Mvula

Après avoir passé ses classes à l’AS Monaco, c’est ailleurs que Marcel Tisserand va prendre son envol. Aujourd’hui sociétaire de Fenerbahce où il est en train de réaliser des bons débuts, le défenseur de 27 ans nourrit encore de grandes ambitions pour la suite de sa carrière. 

Dans son interview avec Leopardsfoot, il nous fait part de ses différents prêts au Racing Club de  Lens et au Toulouse FC, de son parcours en Bundesliga, de ses ambitions avec Fenerbahce et avec l’équipe nationale de la RDC dont il est le capitaine depuis un an.

 

Tu as été formé à l’AS Monaco. Ensuite, tu as enchaîné avec des prêts qui ont été satisfaisants notamment au RC Lens et à Toulouse. Qu’est-ce qu’il t’a manqué pour t’imposer dans l’équipe monégasque?

Tisserand sous le maillot de l’AS Monaco

Monaco c’est ma maison. J’y ai passé beaucoup de temps. J’avais à cœur de m’imposer là-bas malheureusement ça s’est fait ailleurs. Monaco était dans une phase où il souhaitait acheter pas mal de joueurs. Beaucoup de grands noms tels qu’Eric Abidal, Ricardo Carvalho sont arrivés, et la direction avait préféré privilégier ces joueurs là. Donc il fallait que j’aille faire mon chemin ailleurs si je voulais avoir un peu plus de temps de jeu.

En tant que joueur, que t’ont apporté ces différents prêts?

Tisserand lors de son prêt au RC Lens

Mes prêts à Lens et à Toulouse m’ont été très bénéfiques au niveau de l’expérience. Ils m’ont permis d’apprendre le football de haut niveau. Ces deux clubs m’ont permis de grandir et d’apprendre beaucoup de choses.

Tisserand en prêt à Toulouse.

En 2016,après ta saison à Toulouse, ton nom a été associé à plusieurs clubs dont quelques uns de Premier League. Tu as finalement signé à Ingolstadt. Comment justifies-tu ce choix ?

Tisserand signe à Ingolstadt

C’était le meilleur choix que je puisse faire. Même si cela semblait être un risque car Ingolstadt venait à peine de monter en Bundesliga. Mais c’était justement ce genre des clubs qu’il me fallait. Un club qui me faisait confiance à 100%, et qui pouvait me garantir du temps de jeu toute la saison car je souhaitais également être en bonne position pour participer à la CAN 2017. Cela me tenait vraiment à cœur car c’était ma première. Ingolstadt est un club familial qui a beaucoup de valeurs. Il m’a permis d’enchaîner les matches en Bundesliga.

Comment a été ton adaptation? Quelle est la différence entre la Ligue 1 et la Bundesliga?

L’adaptation s’est bien passée du point de vue individuel mais un peu plus compliquée au niveau collectif car , comme je l’ai dit, on vient d’arriver en Bundesliga, on a du mal à se faire une place dans le championnat. Ce qui fait que la première année on est amené à descendre en deuxième division.

Pour moi, la grosse différence entre l’Allemagne et la France c’est l’intensité. Il y a une grosse dépense d’énergie en Allemagne, que ce soit en match ou pendant les entraînements. Je l’ai senti lors de mes premières séances avec Ingolstadt. Sinon de manière générale, ça reste du football, il n’y a rien d’exceptionnel entre ces deux pays mais  au niveau des courses, ça reste un degré au-dessus en Allemagne.

Un an après ton arrivée à Ingolstadt tu signes à Wolfsbourg, un club qui joue l’Europe en Bundesliga. Est-ce le tournant de ta carrière en ce moment là? 

Après la relégation d’Ingolstadt, j’ai reçu quelques offres des clubs de Bundesliga dont celle de Wolsbourg qui me proposait un contrat de cinq ans. Je l’ai acceptée car en ce moment de ma carrière c’était une offre très intéressante pour la suite ma progression.

Ton parcours à Wolfsbourg a été bon dans l’ensemble, mais contrasté par des pépins physiques. Que retiens-tu de cette expérience?

J’ai eu quelques petits pépins physiques à Wolfsbourg qui m’ont empêché  d’atteindre les objectifs que je m’étais fixés pour les deux premières saisons. Mais je me suis accroché et j’ai joué quelques matches. Cependant, j’ai un sentiment assez mitigé de mon passage à Wolfsbourg, il y a eu des bonnes choses, des moins bonnes mais quand on gagne pas, on apprend. Cela me servira pour la suite de ma carrière.

Cet été tu as signé à Fenerbahce après avoir passé trois saisons à Wolfsbourg. Comment expliques-tu ce choix? 

Tisserand s’engage avec Fenerbahce.

J’arrivais à la fin d’un cycle à Wolsfbourg où j’avais tout connu. Que ce soit l’Europe, la Bundesliga, les blessures, les méformes, j’avais fait le tour et j’avais besoin de voir autre chose. Fenerbahce est tombé au bon moment pour moi. C’est un club qui a de l’ambition et qui veut revenir sur le devant de la scène en rebâtissant une équipe compétitive. C’était le choix idéal pour continuer ma progression.

À Fenerbahce, ton adaptation a été plutôt correcte. De plus tu as été nommé deux fois dans le Joueur du mois Leopardsfoot. Comment juges-tu tes débuts?

Mon adaptation se passe plutôt bien pour le moment. Un début de saison assez bon en général. Les résultats sont plutôt positifs. J’arrive dans un groupe qui est assez nouveau avec pas mal de joueurs, le coach est également nouveau. Je prends mes marques petit à petit, on est seulement en début de saison, et j’espère continuer comme ça pour faire une saison pleine afin de retrouver la Ligue des Champions et être champion en fin de saison, l’objectif premier de l’équipe.

Lors de ton discours dans le vestiaire après le match retour contre l’Angola, tu n’as cessé de parler du « mental ». Selon toi, c’est ce dernier qui a réellement fait la différence par rapport au match aller ? 

C’était pour moi important de passer ce message à mes coéquipiers car on devra s’appuyer sur ce genre des matches au niveau de l’étal d’esprit et du mental. On a rien lâché jusqu’au bout, on a tenu et on s’est bien battu chacun l’un pour l’autre. Ça va beaucoup nous servir pour la suite.

Cette victoire contre l’Angola est votre première sous Christian N’sengi Biembe, pourrions-nous parler d’un déclic?

La double confrontation contre l’Angola est un déclic car il manquait cette victoire pour donner la confiance au groupe parce qu’on travaillait quand même. On se disait qu’on était pas assez récompensé des efforts qu’on faisait pendant les entraînements ou les matchs. Cette récompense est tombée face à l’Angola lors du match retour, et on est très fiers d’avoir gagné ce match.

Les supporters congolais sont très exigeants en terme des résultats. Face à cela, ne ressentez-vous pas une sorte de pression avant chaque trêve? En tant que capitaine de l’équipe comment vis-tu cela ?

Bien sur, je comprends qu’il y ait de la pression derrière nous, on représente un drapeau. On se doit d’avoir des attentes de nos supporters mais aujourd’hui on a conscience à notre potentiel, du travail qu’il nous reste à faire. On sait qu’on a un très bon groupe homogène et il nous manque très peu de choses pour arriver à nos objectifs. A nous de garder ce bel état d’esprit comme je l’ai dit.

En mars 2021, la RDC jouera deux matchs importants contre le Gabon et la Gambie. Comment aborderez-vous ces deux rencontres?

Ce sont deux matches qui seront décisifs. Aujourd’hui on a l’avantage de se connaître, chacun a joué contre tout le monde, du coup il n’y aura pas d’excuses de savoir comment joue l’adversaire. A nous de faire le travail qu’il faut. On sait qu’on a besoin des points aujourd’hui. On a fait un bout de chemin et il nous reste encore pas mal de travail. Ces deux matchs là vont nous permettre de consolider notre place en Coupe d’Afrique.

Lors des derniers rassemblements, plusieurs joueurs se sont plaints de l’état de la pelouse du Stade des Martyrs. Quelles sont tes impressions par rapport à ce dernier?

Le sujet du Stade des Martyrs n’est une surprise pour personne, c’est un stade qui est vieillissant, la pelouse est en fin de vie. C’est vrai qu’aujourd’hui on a besoin d’une pelouse de qualité pour produire notre jeu et surtout gagner des matches. Pour avoir discuté avec le Président de la République après le premier match contre l’Angola, on était tous d’accord qu’il fallait changer cette pelouse. Le Président Omari en a rajouté une couche après le deuxième match contre l’Angola. On est tous d’accord qu’il faut la changer afin de nous donner les moyens d’être plus à l’aise car à domicile c’est quand même important. Mais je pense qu’on est sur la bonne voie car tout le monde est d’accord sur ce sujet là.

Tu as joué ton premier match officiel avec la RDC en 2016 contre la RCA. Tu t’es fait remarqué par ton sans froid et ton leadership sur le terrain. Ce qui t’a valu le surnom de « Ministre de la Défense » de la part des supporters. Quels souvenirs gardes-tu de ce match?

Premier match officiel de Tisserand contre la RCA.

J’en garde un très très bon souvenir. Pour moi c’était un match très important, toute ma famille était là. C’était une grosse pression pour moi de jouer face à autant de monde, j’ai été bien accueilli que ce soit par les joueurs ou par le public. Je m’en rappellerai toute ma vie car j’ai ressenti beaucoup d’émotions à la fin de ce match. J’ai hâte de revoir les supporters dans le stade pour revivre ces choses là. C’était un moment très particulier et je remercie le public de m’avoir accueilli de cette manière.

 Après avoir été capitaine des Léopards U21, tu as été désigné capitaine des Seniors. Que représente ce rôle pour toi ?

Tisserand lors du Tournoi de Toulon avec les Léopards U23.

C’est vrai qu’aujourd’hui je suis capitaine, c’est un rôle qui me tient à cœur, j’avais également l’occasion de l’être lors du tournoi de Toulon. Ça me touche beaucoup du fait qu’on m’ait choisi pour ce rôle. Celui de transmettre des messages, de parler au groupe et de le mettre en confiance. Certains nouveaux qui arrivent en ont également besoin. Quand je suis arrivé en sélection j’avais besoin qu’on me parle, c’est ce qu’ont fait Mulumbu, Zakuani, Mbokani. Cela m’a fait du bien et aujourd’hui c’est maintenant à moi de donner des conseils aux nouveaux.

Quatre ans maintenant que tu portes le maillot congolais. Quelle différence peux-tu faire entre le football européen et africain?

Oui ça fait quatre ans que je joue pour l’équipe A, même si j’y ai été plus tôt avec les jeunes. Ça me tient toujours à cœur que quand j’étais jeune de porter ce maillot, c’est une fierté de porter ces couleurs. La différence entre l’Afrique et l’Europe c’est plus du point de vue organisationnel, parfois on va avoir quelques retards sur certaines petites choses qui feront qu’on perde du temps. Mais en général il n’y a pas vraiment de différence même s’il y a aussi la question du climat, des stades.

Que penses-tu de ton association avec Chancel Mbemba ? ( 4 clean sheets, aucune défaite)

Avec Chancel on s’entend bien, on se connaît depuis longtemps pour avoir joué ensemble lors du Tournoi de Toulon et aussi en sélection A où il jouait souvent au milieu ou en défense. C’est un joueur de haut niveau, on a pas besoin de trop parler sur le terrain, on se comprend, on a des repères, c’est toujours un plaisir de jouer ensemble. C’est vrai que sur cette double confrontation on a senti pas mal de complémentarité et j’espère que ça va continuer comme ça pour la suite. Je trouve que défensivement l’équipe s’est bien comportée dans l’ensemble, que ce soit au milieu ou en défense. C’est une bonne chose que tout le monde se sente concerné.

À 27 ans, tu arrives dans l’âge de la maturité dans le foot. Quelles sont tes ambitions pour la suite de ta carrière ? Et pour l’équipe nationale ?

A cet âge là on est plus vers la fin que vers le début mais je garde toujours les mêmes objectifs. J’ai envie d’aller de l’avant, gagner des titres, jouer dans des grands clubs. Avec l’équipe nationale j’ai envie de gagner une CAN, aller à la Coupe du monde. C’était des rêves mais c’est devenu des objectifs avec le temps. J’ai envie de ramener ce groupe là avec moi pour atteindre ces objectifs au niveau de l’équipe nationale. J’ai hâte de retrouver mes coéquipiers en mars pour jouer ces deux matches là et surtout pour se qualifier.

Un message pour les Congolais ?

Je remercie le peuple congolais d’être toujours là pour nous dans les bons comme dans les mauvais moments. C’est très important de se sentir soutenu comme ça. C’est une période difficile avec la pandémie, mais ils n’ont pas arrêté de nous soutenir, on l’a vu à travers les réseaux sociaux. C’est ce qui nous a donné la force. To yebi que toza biso moko te, boza sima na biso. Merci!

07.12.2020 0 comment
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A la uneLéopards CHAN

Qui est votre Léopard du mois de novembre ?

Par Muko 01.12.2020
Par : Muko

Pour cette nouvelle saison sportive, la rédaction de Leopardsfoot vous propose d’élire le #JoueurDuMoisLPF à l’aide  d’un vote disponible sur notre site. A la fin de chaque mois, notre rédaction soumet au vote de ses lecteurs une liste de 3 nominés dont le choix est expliqué par une publication. Au terme d’une semaine de votes, le joueur du mois Leopardsfoot sera ainsi dévoilé.

Joueur du mois LPF – Novembre 2020

Qui est votre joueur du mois LPF - Novembre 2020

  • Chancel Mbemba (Porto) (78% de votants)
  • Merveille Bope (Standard Liège) (13% de votants)
  • Marcel Tisserand (Fenerbahçe) (9% de votants)

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Chancel Mbemba (FC Porto, Liga NOS, Portugal)

 

De mois en mois, Mbemba s’affirme comme l’un des Congolais les plus réguliers au haut niveau. Solide lors de la double confrontation victorieuse face à l’OM en Ligue des Champions (3-0, 2-0), il inscrit son premier but de la saison face à Portimonense en championnant (3-1). De belles performances individuelles qui se font ressentir sur l’équipe, car Porto a remporté tout ses matchs au mois de novembre. Et bien sûr, sans oublier son match impérial face à l’Angola ! 

Marcel Tisserand (Fenerbahçe, Süperlig, Turquie)

Comme son compère de charnière, le capitaine des Léopards a brillé pendant la trêve internationale. Et il n’a pas baissé de rythme une fois de retour en club. Malgré deux revers subis par son équipe au cours du mois (face à Konyaspor puis Besiktas), il a su se montrer décisif face au dernier cité, en déviant de la tête un corner repris victorieusement par Papiss Cissé. Depuis fin septembre et un derby face à Galatasaray (0-0), l’ancien monégasque n’a pas manqué la moindre minute. 

Merveille Bope (Standard Liège, Pro League, Belgique)

Idem pour Merveille Bope, qui est titulaire indiscutable au Standard. Si le club liégeois court toujours après sa régularité cette saison, il n’a pas grand-chose à reprocher à son vaillant Bope. Tantôt au coeur d’une défense à cinq ou placé en sentinelle d’un milieu à trois, l’ancien Corbeau a réussi son mois de novembre. Surtout, son retourné acrobatique aussi beau qu’improbable face à Eupen (2-2) nous a rappelé pourquoi il était surnommé « Zizou » à ses débuts ! 

 

01.12.2020 0 comment
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A la uneActualité localeInterviews

Karim Kimvuidi : « Ma convocation m’a donné beaucoup de confiance » (Interview)

Par Muko 26.11.2020
Par : Muko

Convoqué par Christian Nsengi à 18 ans, Karim Kimvuidi est l’un des plus jeunes joueurs de l’histoire à découvrir la tanière. Surprenant ? Pas tant que ça… Ce joueur au style « atypique », selon son ancien entraîneur Éric Tshibasu, est bourré de talent. Et ça tombe bien, car le milieu du DCMP compte travailler dur pour arriver à ses objectifs. Interview découverte ! 

Photo de profil : Daring Club Motema Pembe

Bonjour Karim ! Tu es une des révélations de Linafoot en ce début de saison. Mais beaucoup hors du Congo ne te connaissent pas encore. Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour, Moi c’est Karim Kinvuidi Keikie, milieu de terrain au DCMP.

Depuis ma naissance je joue au foot, car Dieu m’a donné le talent. C’est aussi grâce à mon père, qui aimait beaucoup le football et m’a encouragé. J’ai commencé à jouer vers mes 6 ans, au TP Les Anges, dans mon quartier de Yolo (à Kalamu, Kinshasa, ndlr). Mais depuis tout petit, je savais que mon futur s’inscrirait dans le monde du ballon rond.

Détailles nous aussi ton parcours… Comment as-tu atteri au Daring ?

Avec Les Anges, on a pu monter en deuxième division. Là-bas, j’ai été repéré par le centre Ujana, que j’ai intégré dans la foulée. J’ai donc pu disputer la saison 2016-2017, en EPFKIN. Et dès la mi-saison, j’ai été transféré à Bazano. J’y ai passé deux ans avant que le Daring me recrute durant la saison 2018-2019, après un test concluant. Le coach Isaac Ngata me connaissait déjà, et ça a beaucoup facilité mon intégration.

Tu es polyvalent sur le terrain… quel est ton poste de prédilection ?

C’est vrai, mais je me sens plus à l’aise en tant que numéro 10, ou comme attaquant de soutien. C’est un poste que j’occupe depuis mon enfance. Mais je sais également jouer sur les côtés. Mon modèle est Neymar, il m’inspire et influence mon style de jeu.

Et à part lui ?

A l’international, Andrés Iniesta. Et au Congo j’aime beaucoup le style de jeu de Trésor Mputu.

Parlons maintenant de l’équipe nationale… suite à plusieurs forfaits, tu étais appelé en renfort par Christian Nsengi pour la double confrontation avec l’Angola. T’attendais-tu à être appelé aussi tôt ?

Pas vraiment. En soi, cette sélection m’a surpris. Mais d’un autre côté, j’étais certain qu’en prestant à un bon niveau en Linafoot, et avec ma détermination, j’allais découvrir la sélection, locale où A. En tout cas, cela m’a procuré tellement d’émotions d’être sélectionné avec les stars que je voyais jouer au stade ! Les Bolasie, Kebano, Bakambu, Mbemba Tisserand… il y a encore deux ans, je chantais pour eux aux Martyrs, et aujourd’hui j’ai la possibilité d’intégrer ce groupe !

Et le fait d’être convoqué aussi tôt m’a donné beaucoup de confiance. Elle sera précieuse pour atteindre mes deux objectifs, qui sont de jouer le CHAN et la CAN.

Et même si tu n’as pas joué, que retiens-tu de cette première expérience ?

Que c’est une bonne chose pour moi de connaître ce groupe, et de le vivre de l’intérieur. Et même si je n’ai pas eu la possibilité de jouer sur le terrain, je sais qu’un jour j’aurais ma chance. Je vais continuer à bosser dur pour ça ! J’ai seulement 18 ans, je viens de la sélection U17 et aujourd’hui, j’ai pu goûter aux A. C’est déjà un bon pas en avant pour moi dans ma carrière de footballeur.

Ma relation avec le coach Nsengi est bonne. Et les joueurs m’ont tous très bien accueilli. Vraiment, tout s’est bien passé. En plus avec la victoire au bout !

En club comme en sélection, quels sont tes objectifs ?

Bosser dur pour être régulièrement appelé chez les Léopards. Et en club, j’aimerais rajouter une ligne dans l’histoire du DCMP. Je veux également jouer la CAN 2022 et aider la RDC à gagner un titre.

Pour finir, quel message souhaites-tu transmettre aux supporters congolais ?

Merci à tous mes fans et supporters ! Je ne vous décevrai pas, et je travaille dur afin de vous procurer du plaisir ! Soyez patients, je ne vous décevrai pas cette saison. Merci à tous, je vous porte dans mon cœur !

26.11.2020 0 comment
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Silas, la machine est lancée !

Par Muko 22.11.2020
Par : Muko
 
Buteur hier avec Stuttgart contre Hoffenheim (3-3), Silas Wamangituka inscrivait son troisième but de la saison en Bundesliga.
 
Repositionné ailier droit, le Congolais a su se montrer cinq fois décisif en neufs matchs joués toutes compétitions confondues dans l’élite allemande. Le natif de Kinshasa, qui a été flashé à 35,42 km/h, est également le joueur le plus rapide de Bundesliga cette saison.
 
Véloce, technique, puissant, agressif… Silas est un joueur complet, archétype d’un bon attaquant moderne. Depuis son arrivée en Allemagne, ses lacunes dans le jeu sans ballon et la vision du jeu s’estompent, comme en témoignent ses statistiques. En le recrutant au Paris FC pour huit millions d’euros l’été dernier, Stuttgart a donc eu le nez creux. Car avec huit passes décisives et sept buts inscrits la saison dernière, la pépite a largement contribué à la montée des Souabes en Bundesliga. Et aujourd’hui, il est loin d’être étranger au bon début de saison des siens. Déjà supervisé par des cadors lorsqu’il évoluait au Paris FC, le joueur de 21 ans est promis à un très bel avenir s’il continue sur sa lancée.
 
En toute logique, la sélection nationale de son pays devrait en profiter. Comme c’est le cas dans n’importe quel pays lorsqu’un tel talent se révèle au haut niveau.
 
Malheureusement, des soucis administratifs empêchent le joueur d’être convoqué avec la RDC. Dans son live avec exclusif avec nous en avril dernier, Christian Nsengi évoquait le dossier « Silas ne peut pas être sélectionné car il y a un dossier qui est en cours. Je ne peux pas être au-dessus de la FIFA. Qu’on règle le problème et on en reparlera. » s’était exprimé le sélectionneur des Léopards.
 
Le dossier est peut-être complexe. Mais espérons que les autorités compétentes de notre pays fassent le nécessaire pour que le joueur puisse servir sa nation. Il serait particulièrement frustrant de le voir passer à côté d’une carrière internationale…
22.11.2020 0 comment
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Kiassumbua a su saisir sa chance!

Par Destin Makaya Mvula 20.11.2020
Par : Destin Makaya Mvula

Appelé pour la première fois en mars 2015 par l’ancien sélectionneur Florent Ibenge, Joël Kiassumbua ( 9 sélections) n’avait, jusqu’en novembre 2019, pas connu de titularisation en matchs officiels avec l’équipe nationale. Persévérant et travailleur, le gardien de 28 ans a su saisir sa chance en devenant numéro 1.

 Kiassumbua lors de sa première convocation en sélection.

Éternel troisième dans la hiérarchie des gardiens derrière, Parfait Mandanda ,Nicaise Kudimbana ou encore Ley Matampi arrivé en 2016 en remplacement du deuxième cité, l’ancien gardien de Wohlen ( Deuxième division suisse) ne se contentait que des matches amicaux en sélection.

Kiassumbua en amical face au Kenya en 2016.

Après avoir passé cinq ans à Wohlen où il était titulaire, Joël Kiassumbua a rejoint la première division suisse et le FC Lugano pendant l’été 2017. Remplaçant lors de ses six premiers mois, il a réussi à finir la saison en tant que titulaire avant de partir du club la saison d’après suite à des différends avec son nouvel entraîneur.

« Reculer pour mieux sauter », c’est ce qu’il a fait en rejoignant le FC Servette qui évoluait encore en deuxième division suisse en 2018. Malgré la montée en Super League Suisse acquise en fin de saison, Joël Kiassumbua occupait toujours le rôle de numéro dans son club. Les choses ne se sont pas non plus améliorées pour lui en sélection car il a été écarté du groupe des 23 joueurs pour la CAN Égypte 2019. Ley Matampi, Anthony Mossi et Parfait Mandanda lui ont été préférés par Florent Ibenge.

La liste de la CAN 2019 sans Kiassumbua.

Après une CAN 2019 moins réussie des Léopards et la démission de Florent Ibenge, les rênes de l’équipe nationale ont été confiées à Christian N’sengi Biembe avec comme mission de reconstruire l’équipe en repartant sur des nouvelles bases. Le poste de gardien de but était alors parmi ceux qui devaient être renouvelés. Lors de ses premières sélections avec la RDC en septembre 2019, le néo-séléctionneur Christian N’sengi Biembe s’est appuyé sur le trio Parfait Mandanda, Anthony Mossi et Jackson Lunanga. Loin d’être convaincants en amical  contre l’Algérie (1-1) ou la Côte d’Ivoire (1-3) en octobre  2019, Parfait Mandanda et Anthony Mossi, pas non plus aidés par leur situation en club, ont été écartés du groupe pour les deux premières journée des éliminatoires de la CAN 2021 contre le Gabon et la Gambie un mois plus tard. Joël Kiassumbua et Timothy Fayulu ont été appelés pour la première par le nouveau staff technique des Léopards.

Kiassumbua fait son retour en sélection.

Grâce à son expérience en sélection nationale  par rapport à ses deux jeunes coéquipiers (une CAN en 2017 à son actif en tant que numéro 3 et des matches amicaux), Joël Kiassumbua a été titularisé pour la première fois en match officiel face au Gabon à Kinshasa en novembre 2019. Le gardien de 27 ans a l’époque s’est montré convaincant en aidant son équipe à conserver sa cage en inviolée durant 90 minutes. Il s’est distingué en gagnant  un face à face inespéré devant l’attaquant star du Gabon Pierre-Emerick Aubameyang en toute fin de rencontre. Quatre jours plus tard, Joël Kiassumbua,malgré le nul de 2-2 en Gambie, a sorti un nouveau match interessant en effectuant des arrêts décisifs.

Kiassumbua face au Gabon à Kinshasa.

Un an plus tard  en tant que gardien numéro 1, Joël Kiassumbua affiche une assurance dans les buts , et des statistiques convaincantes ( 3 clean sheets en 4 matches officiels en équipe nationale).

Toutefois,  malgré sa bonne lancée en sélection nationale, il est toujours numéro 2 à Servette. Une situation qui pourrait le fragiliser dans l’avenir en sélection car il se devra de confirmer lors des grandes compétitions internationales. Pour cela, il faudra être prêt à tous les niveaux.

20.11.2020 0 comment
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