La FECOFA impose la reprise… mais à quel prix ? 

Par Henock SEKE
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Saisie par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) a sommé la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT) d’établir un nouveau calendrier pour permettre la tenue des six derniers matchs des Playoffs de Ligue 1.

Un tournant décisif dans une affaire devenue de plus en plus complexe.

Le casse-tête des effectifs 

Le principal obstacle à cette reprise réside dans la situation des effectifs : plusieurs joueurs majeurs ont été transférés depuis la fin prématurée du championnat.

Des interrogations majeures se posent :

Ces joueurs peuvent-ils (ou doivent-ils) réintégrer leur ancien club uniquement pour ces six rencontres ?

Les clubs ont-ils le droit d’aligner de nouveaux joueurs recrutés depuis ?

Existe-t-il un fondement juridique clair pour trancher ces questions ?

À cela s’ajoute la problématique des vacances : certains joueurs ont quitté le pays, voire le continent, comme Siadi Ngusia Baggio, actuellement en séjour familial à Paris.

Un flou lourd de conséquences

Ce manque de clarté pourrait :

Biaiser la compétition si certains clubs se retrouvent affaiblis,

Engendrer des litiges entre clubs, joueurs et instances,

Offrir à la LINAFOOT un prétexte valable pour refuser la reprise si l’équité sportive ne peut être garantie.

Deux options sur la table

La LINAFOOT se retrouve désormais face à un choix déterminant :

Reprogrammer les six matchs en trouvant rapidement une solution réglementaire pour les effectifs,

Ou soumettre un dossier solide à la FECOFA justifiant une annulation définitive.

Une décision qui aura des répercussions sportives et juridiques majeures, notamment sur l’attribution du titre aux Aigles du Congo et sur les places africaines, où les géants comme le TP Mazembe, l’AS Vita Club et le DCMP restent en position délicate.

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