Dimanche 20 dernier, l’AS Simba a soulevé la Coupe du Congo, s’imposant difficilement contre le FC MK (0-1). Une victoire synonyme de qualification pour la prochaine campagne africaine. Mais l’écho d’une interrogation ne faiblit pas : pourquoi la compétition s’enchaîne-t-elle toujours après le dernier sifflet de la LINAFOOT ?
Chaque saison, c’est la même séquence : la Coupe du Congo débute au lendemain du championnat, au prétexte d’agendas logistiques. Dans les couloirs, beaucoup pressentent qu’il s’agit, encore, d’une faveur déguisée pour les formations qui ont manqué le coche sur le plan domestique.
Soyons honnêtes : cette COUPE, censée incarner l’ouverture et la diversité du football congolais, semble de plus en plus être un plan de secours. Une voie de rattrapage pour des clubs bien dotés, mais en échec sur le terrain du championnat. Résultat : l’équité sportive est remise en question, et la compétition perd en crédibilité.
Ce n’est pas la victoire de Simba qu’on remet en cause, mais le système dans lequel elle s’inscrit. Il est peut-être temps de réintégrer cette coupe dans le cœur de la saison, comme cela se fait ailleurs, afin de redonner à cette belle épreuve la valeur et l’objectivité qu’elle mérite.
Autrement, elle risque bien de rester ce qu’elle devient lentement : un lot de consolation masqué sous un vernis d’équité.