3 manières d’optimiser la participation au CHAN

Par Muko
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Le CHAN doit être pris au sérieux !

Le match d’entrée de la RDC s’est conclu par un nul peu convaincant face à l’Ouganda (0-0). Otis Ngoma aura l’occasion d’effectuer les ajustements nécessaires avant la prochaine rencontre, mercredi face à la Côte d’Ivoire. Et on espère que les Léopards feront honneur à leur statut. Mais quoi qu’il en soit, plusieurs enseignements peuvent être déjà tirés sur la manière d’optimiser les prochaines éditions. Ce tournoi l’a prouvé en 2009 puis 2016 : il peut être un jackpot pour la RDC et ses talents. A condition d’être respecté pour l’opportunité qu’il représente…

1 : Équipe CHAN : équipe de jeunes ?

On l’a martelé : le football de jeunes  doit être le pilier d’une reconstruction. En 2023, la RDC semble toujours incapable d’en prendre conscience, comme en témoigne le triste forfait à la CAN U17. Dans ce contexte, pourquoi ne pas utiliser le CHAN comme vitrine pour nos jeunes joueurs, avec seulement deux où trois joueurs de plus de 28 ans pour les encadrer ? Mais au vu de la liste, c’est surtout le choix de l’expérience qui a été fait… espérons qu’il soit payant!

2 : Être stable dans le choix du coach

Depuis 2016 et la victoire au CHAN, le staff a beaucoup (trop) bougé. Et au pire timing. Florent Ibenge puis Christian Nsengi ,remplacé au pied levé par Pamphile Mihayo deux mois avant le CHAN 2020, lui même relégué comme adjoint au profit de Florent Ibenge un mois avant la compétition. Et enfin Otis Ngoma, nommé en avril 2022… mais sans contrat en bonne et due forme à 10 jours de la compétition. Comment espérer tirer le meilleur de notre potentiel dans ces conditions ?

3 : Structurer le championnat

Parmi les critiques apposées au CHAN (qui reste une des meilleures invention de la CAF), l’impossibilité de sélectionner des joueurs évoluant dans un autre championnat africain revient souvent. Avec l’exode des meilleurs locaux vers le Maroc, la Tanzanie et plus récemment le Soudan, il est vrai que la règle aurait aidé les Léopards… mais elle est un bon indicateur de  la déchéance de notre championnat. Les générations « dorées » de 2009 puis 2016 sont désormais loin, et ce n’est pas faute d’avoir des talents à travers le pays. Mais d’avoir un championnat aux abois en termes d’organisation.

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