Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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sedigo
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC

Message par sedigo »

On nous annonce la fin de la "kabilie" sur ce forum depuis 2009. Zut alors les gars...quand allez vous être réaliste??? J'ai lu des plus que quelques moi pour que les kabile fuient de partout comme des rats ou bla bla bla...
C'est vraiment triste de penser comme ca... Il faut être réaliste pour savoir comment faire tomber un régime. Les mêmes discours dans toute l'opposition opportuniste. Il faut voir les choses en face et préparer quelque chose de solide au lieu de rêver. Ilunga a déjà battu le record de tout les forum phpBB du monde entier avec ses signes de la chute de kabila et de ses hommes. Toujours rien... Malgré la chute de goma et saké, kabila est le président du Congo, habite une des maisons les plus VIP du Congo, bouffe encore l'argent du contribuable congolais. Les Élections qui ont fait beaucoup de bruit sur ce forum sont passées avec pour président kabila malgrès les 58 000 000 de lignes écrites ici pour nous expliquer que c'était fini pour kabila. C'est même la le problème du congolais... Pas de préparation sérieuse...rien de professionnel. Si nos opposants analyser avec détails la situation, ils ne seraient pas entraîn de courir derrière chaque événements pour annoncer le fameux sursaut du congolais qui vient avec un train de la sncc. Arrêtons de rêver!!! Mettons nous au travail et agissons en professionnels et proprement pour faire des choses sûr. C'est ca qui me montre même si cette classe d'opposant passait au pouvoir rien ne va changer. Dans la tête c'est mort depuis 1965!!!
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Message par Ilunga »

Sedigo,


Tu as fini de déposer ton caca nerveux...Fais-moi signe qd tu auras terminer...
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Message par Ilunga »

http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... -tropiques


Avec la rencontre prévue demain à Kampala sur la RDC Vers une autre humiliation de Joseph Kabila
Vendredi, 23 Novembre 2012 14:02




Un sommet extraordinaire de la CIRGL aura lieu ce samedi chez Museveni où rien de concret en faveur du Congo-Kinshasa n'est prévisible.

Une rencontre de trop sur la RDC va se tenir demain samedi 24 novembre à Kampala en Ouganda. C'est la réaction de plusieurs personnes averties qui ont appris la tenue du sommet extraordinaire de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) prévu ce samedi au pays de Museveni avec les mêmes acteurs, à savoir lui-même le président ougandais et ses homologues du Rwanda et de la RDC. Ces observateurs réagissent ainsi à la suite de la faible moisson obtenue lors de la réunion du même genre tenue le mercredi dernier toujours dans le même pays avec les mêmes acteurs. Joseph Kabila s'en est sorti avec un communiqué final sans effet immédiat sur la suite des événements surtout que l'appel de leurs Excellences n'a pas été suivi par les rebelles du M23 qui ont acquis une localité de plus, la cité de Sake.

A l'analyse des faits, il y a deux hypothèses : soit Joseph Kabila se laisse entraîner dans une aventure qu'il maîtrise bien seul le secret jusqu'à son issue, soit c'est sa bonne foi qui est mise à rude épreuve par ses anciens alliés qui le livrent peu à peu à la vindicte des Congolais, hostiles dans leur écrasante majorité à ce qui se passe à l'Est du pays où les portions importantes du territoire national se trouvent à la merci des groupes armés locaux et étrangers, laissant les populations sans aucune protection.

La réponse du M23 après la réunion de mercredi dernier est connue. Il n'est pas question pour ce mouvement de se retirer des entités conquises sans au préalable dialoguer avec Joseph Kabila à qui il a des revendications spécifiques à présenter sans oublier les autres problèmes en RDC ayant trait à la démocratie, à la gouvernance, aux Droits de l'homme et au bien-être de la population. Le dialogue en question doit être élargie, dans l'entendement de cette rébellion, à l'opposition politique, à la diaspora et aux autres forces vives et sociales. Le principal représentant- politique de ce mouvement l'a répété hier jeudi à Goma avant de s'en aller à Kampala répondre à l'invitation de Museveni qui a tenu à le rencontrer avant le sommet extraordinaire de la CIRGL sur la RDC. Jean-Marie Runiga Lugerero a fait donc le déplacement de la capitale ougandaise pour dire de vive voix la position de son mouvement sur la guerre à l'Est par rapport à la suite des événements.

Pas de surprise possible à la rencontre de demain à Kampala où une autre voie en dehors des négociations entre Kinshasa et Goma n'est envisageable. Ce n'est pas fortuit que le président ougandais ait fait venir le chef politique du M23 chez lui alors que 24 heures auparavant une réunion sous son égide a demandé à cette partie au conflit de se retirer du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Lentement mais sûrement, la logique des piliers du M23 est entrain de prendre le dessus sur la position de Kinshasa qui n'attendit pas se mettre à la même table avec de mouvement qu'il considérait comme une fiction. Le Rwanda et l'Ouganda, accusés comme véritables meneurs de la crise à l'Est, sont entrain de mettre Joseph Kabila sur les pistes de leur goût.

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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC

Message par Ilunga »

Voilà quelqu'un qui a compris ce qui se passait, pas comme ce Sedigo, suppot de Kanambe sur ce forum, qui croit encore à son "faux-frère" du Katanga, "alias Kabila"...Les rats commencent à faire leurs amplettes pour quitter le navire et lui, Sedigo, sermonne ceux qui rigolent...








#1 ladec 23-11-2012 14:43

Le Rwanda et l`Ouganda forcent le negociation entre "Kabila" et les rebelles pour se dedouaner et echapper ainsi aux sanctions internationales . Au fait,lorsque les parties directement engagées au conflit("Kabila" et les Rebelles) se mettront à negocier, ce sera une occasion pour Kagame et Museveni de montrer a la face du monde qu`il s`agit bel et bien d`un probleme congolo-congolais, puisque les parties ont accepté de negocier et les voici entrain de negocier sous nos bons offices. Donc ce n`est pas nous! Voila leurs strategie. Mais "Kabila" est deja dans de mauvais draps. Hormis la grogne populaire à l`echelle nationale qu`il ne saura maitriser malgré ses armes, le fait de negocier prouve que les accords secrets decriés par tout le monde existent reellement. De deux, refuser de negocier, le mettra certainement en sandwich entre la grogne populaire nationale et la position de force des rebelles. Dans l`un comme dans l`autre cas, "Kabila" est dans de tres mauvais draps.
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Message par Ilunga »

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Prise de Goma : les Congolais s'estiment trahis par le chef de l'Etat
VENDREDI, 23 NOVEMBRE 2012 13:34 4 COMMENTAIRES ENVOYER


Les Congolais sont très en colère contre le chef de l'Etat qui n'a pas su empêcher la prise de Goma. Humiliés et furieux, ils s'estiment trahis par Kabila et manifestent dans plusieurs villes attaquant les sièges du parti au pouvoir et aussi la Monusco qu'ils estiment complice de cette défaite.

L'annonce de la chute de Goma, le 19 novembre, a été un choc brutal pour la plupart des Congolais bercés par les promesses du gouvernement et de la Monusco (mission des Nations Unie en RD Congo) qui assuraient que la capitale du Nord Kivu ne tomberait pas aux mains des rebelles du M23. Leur colère est principalement dirigée contre le chef de l'Etat accusé d'inaction voire de trahison. Dès le lendemain, de Kisangani à Matadi en passant par Kinshasa, de nombreux Congolais appellent à la démission de J. Kabila.
A Kinshasa, des étudiants de plusieurs institutions de la ville sont descendus dans la rue pour manifester leur solidarité avec leurs compatriotes du Nord-Kivu. Ce devait aussi être un signal fort adressé à l’opinion internationale via les missions diplomatiques accréditées à Kinshasa. Mais des policiers ont vite été envoyés pour disperser les manifestants… secondés par les trombes d'eau qui se sont abattues toute la matinée sur la ville. Pour de nombreux Kinois, des complicités avec les Rwandais existent vraisemblablement au sein même de l’appareil d’Etat congolais. D'autres plus cyniques, disent aux habitants de Goma : "vous avez voté 100% Raïs (Kabila), c'est ça le résultat, il faut assumer."
A Kisangani, la marche pacifique organisée par la coordination des étudiants de l’Université de Kisangani avec l’autorisation de la mairie, a dégénéré en fin de matinée avec l’arrivée des jeunes venus de toutes les communes et selon certains, encouragés en sous main par des militaires. Sur les triplex ou autres morceaux de cartons, on pouvait lire "ba teki mboka", "ils ont vendu le pays", "nous demandons la démission du gouvernement". Les manifestants n'ont pas épargné la Monusco qu’ils ont traitée de complice pour sa duplicité. De nombreux bâtiments ont été saccagés ou brûlés : le tribunal de paix de Kabondo, le bureau de la CENI le siège du PPRD, le parti présidentiel, les locaux de la majorité présidentielle, deux résidences de l'ancien gouverneur… On compte trois morts et plusieurs policiers et militaires gravement blessés. Mercredi 21 novembre, le collectif d’organisations de la société civile de la province orientale a publié une déclaration condamnant le soutien du Rwanda au M23 et l’inertie du chef de l’Etat et du gouvernement congolais.
Matadi, la ville la plus éloignée de Goma, n'a pas bougé, mais les discussions entre jeunes vont bon train. ‘’ Nos responsables sont de mèche avec eux. Comment pouvez-vous comprendre qu’un petit pays comme le Rwanda réussisse son coup ?’’, s'exclame l'un d'eux. ‘’ C’est le résultat de l’échec des élections de novembre dernier. Ils sont rattrapés par la vérité’’, explique un autre jeune. Les propos du chef de l’Etat au cours de l’interview qu’il a accordée à la presse présidentielle le 21 au matin n’ont pas convaincu. ‘’Il parlait d’un ton comme si la patrie n’est pas en danger’’, regrette un habitant de Boma.
Au Kasaï-Oriental, c’est le président de la société civile, Jean Alexis Kasuasua Tshiombela qui a pris les devants pour dénoncer la fausse promesse de la Monusco. Il recommande à chaque Congolais, quelle que soit sa tendance, de faire preuve de patriotisme. En guise de solidarité, la société civile organise, elle, à Mbuji Mayi des tribunes d’expression populaire pour expliquer la situation que traversent les Congolais du Nord Kivu.

La fièvre gagne Bukavu
La société civile de Bukavu voit plus grand : elle projette une marche gigantesque pour montrer sa désapprobation. Ici les habitants sont inquiets, Goma n'est pas si loin. Sans céder à la panique, ils entendent s’organiser du mieux qu’ils peuvent pour résister aux rebelles. La population dresse des barrières sur la route qui mène à l’aéroport. "C’est pour barrer la route à l’ennemi qui pourrait venir par route ou par avion", explique Déo Minani, un des artisans de ces barricades. Des jeunes ont manifesté armés de bâton s'attaquant eux aussi au siège du PPRD. Les gens sont allés au travail mais sans pouvoir entrer dans les bureaux, restés fermés. Les oreilles collées à leurs petites radios de poche. Cela rappelle à certains l’année 1996, avec la guerre de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération).
Quant aux habitants de Goma, rassurés par l'arrêt des tirs qui ont secoué la ville lundi, ils sont sortis de chez eux à l'entrée des rebelles pour les voir, certains mêmes les acclamaient. La vie a repris avec l'assurance du M23 que tout resterait calme. Les gens ne veulent qu'une chose, vivre en paix. Ils sont nombreux à dire : "Qu'ils restent s'ils nous laissent vivre tranquilles vaquer à nos occupations."

ENCADRE

La souveraineté nationale en jeu
Le président de la Nouvelle société civile congolaise, Jonas Tshiombela fustige l’attitude contradictoire des Etats-Unis dont l’ambassadeur à Kinshasa a publié un communiqué dans lequel il dit soutenir le peuple congolais. Mais en même temps son pays est incapable de sanctionner le parrain du M23. Pour Jonas Tshiombela, "on a l’impression que le peuple congolais et la RD Congo n’ont pas d’amis dans le monde et en Afrique". Selon certains intellectuels, ce n’est pas le moment de diaboliser les dirigeants même si on arrivait à prouver leur implication dans ce qui arrive au pays. Professeur à l’Université de Kinshasa et ancien gouverneur de la Province Orientale, Noël Obotela explique qu’il n’y a pas l’ombre d’un agenda congolais là-dedans. "Car ce qui est en jeu ce n’est pas l’équation personnelle de tel ou tel acteur politique ni l’intérêt de tel ou tel groupement politique mais plutôt l’existence physique de la RDC en tant que pays dans ses frontières de 1960".



Paul Durand, Didier Kebongo
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Message par Ilunga »

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Butembo : le gouvernement et le M23 visés par les manifestants
VENDREDI, 23 NOVEMBRE 2012 13:34 1 COMMENTAIRES ENVOYER


Le pasteur Jacques Bieka de l’Eglise Jésus Seul Sauveur est inconsolable. Devant les ruines de son église, il ne comprend pas la folie qui a animé les manifestants qui y ont mis le feu. "C’est inadmissible… Comment ont-ils confondu l’église et la personne de Jean Marie Runiga (Ndlr : chef politique du M23 et fondateur de l’Eglise JSS) ? Ce qu’il fait n’engage pas notre Eglise" s’exclame-t-il. Dans la matinée du mercredi 21 novembre, des étudiants de l’Institut du bâtiment et travaux publics de Butembo ont quitté leurs auditoires du quartier Mucanga. Ils portaient des feuilles et des croix de fortune et se dirigaient vers la ville. Sur la route, ils ont été rejoints par des centaines des badauds qui gonflent leurs rangs. Puis les étudiants d’autres institutions sont entrés dans la danse. Les commerçants ont rapidement fermé leurs boutiques et la panique s’est installée en ville. "Quand ce sont les étudiants, ils faut pas blaguer… Ils sont capables du pire ceux là", explique Kavira Mwenge, vendeuse de chaussures.
Les manifestants en colère n’ont pas de revendications claires. Ils ne portent aucune pancarte. "Nous dénonçons l’irresponsabilité du gouvernement qui a trahi notre peuple en laissant les rebelles prendre la ville de Goma. Nous refusons aussi la rébellion du M23" s’époumone un étudiant, torse nu. La police essaie difficilement de contenir cette foule incontrôlée mais, très vite, elle est débordée.
Au passage, c’est le bureau du Burec (Bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo, parti politique du gouverneur de province du Nord Kivu) qui est incendié mais le feu est vite maîtrisé par les pompiers. La radio Victoire Horizon (appartenant elle aussi au gouverneur) essuie quelques jets de pierres. "Ce genre de comportement est une expression de colère et le gouvernement devrait prendre tout cela en compte, sinon plusieurs déçus risquent de s’engager dans la rébellion", explique pour sa part Japhet Kabwe, président urbain de l’UNC (Union pour la nation congolaise, parti de l’opposition).

Kennedy Wema
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Message par Erka »

Tutu Ilunga, Sedigo a raison.
Nous sommes plus émotifs que rationnels. C'est l'essence même du discours de l'Abbé Mbelu.
Le consensus est possible pour déterminer une alternative crédible à l'équipe actuelle qui dirige le Congo. Une autre illustration, si Etienne Tshisekedi meurt aujourd'hui qu'arrivera t-il?
Il est impératif d'avoir une large coalition avec à sa tête le Vieux comme gage de droiture, mais l'exécutif devra être remis à quelqu'un de jeune ayant une vision solide et claire sur ce que devra être la RDC dans les 10-15 ans.
Modifié en dernier par Erka le 24 nov. 2012, 14:42, modifié 1 fois.
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Message par Ilunga »

#2 kyungu wa kumwanza 23-11-2012 14:22

En etant au courant de la situation sur terrain, je pense et trouve que la solution a la geurre viendra par le depart de kabila du pauvoir. sans cela, nous ne gagnerons pas cette geurre. Ns devons sautes sur la bonne occasion qui nous ai donne par L'ONU avec le rapport montrant l'appui du Rwanda et de l'Ouganda a la rebellion. cette position remontera la morale de soldats s'ils apprenaient qu'un vrai Congolais est au pouvoir et va leur donner tout le moyen possible pour combattre. jamais, il faut accepter la negociation avec le M23. cette fois est une occasion pour en finir deffinitivement si jamais vous tenez a ceque je dise.
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Message par Ilunga »

ERKA a écrit

"Tutu Ilunga, Sedigo a raison. "





Prends-le comme tu veux, mais pour moi il le dit dans le but de couvrir son "faux-frère" soi-disant du Katanga, Kanambe...Qu'il nous laisse nous occuper des papillotes de Kanambe, pcq qu'il le veuille ou pas, cet intrus qu'on a osé introniser sur la stèle du grand chef historique des baluba au Katanga (crime de lèse-majesté !), va s'enfuir comme un moineau..."Alias Kabila" is finish, c'est pas moi qui le dit mais les miniers eux-mêmes...Il a été usé jusqu'à la corde, il n'y a plus de jus, les impérialistes vont le balancer et cherchent déjà une solution de rechange pcq c'est cuit...ça c'est un fait, que ça plaise ou pas à Sedigo, c'est une évidence...
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Message par Ilunga »

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Goma : incompréhension et colère des soldats congolais
VENDREDI, 23 NOVEMBRE 2012 13:34 4 COMMENTAIRES ENVOYER


(Syfia Grands-Lacs/Rd Congo) Ce sont des militaires divisés et, pour une grande part, démoralisés qui ont eu à faire face aux soldats du M23. Se sentant trahis par le gouvernement, beaucoup ont choisi de fuir à la veille de la prise de Goma. Témoignages.

Ce sont des militaires congolais démoralisés qui se tenaient dimanche sur la ligne de front qui ne tardera pas à être enfoncée par les rebelles du M23. Beaucoup ont commencé à fuir, découragés et même écœurés par leur dernière semaine de combat. Le 15 novembre, ils avaient répondu vigoureusement aux attaques des rebelles. Le lendemain les cadavres de leurs ennemis jonchaient la route de Goma à Kibumba à une trentaine de kilomètres de la ville. "On nous a attaqués à partir de quatre heures du matin, des rebelles et leurs alliés rwandais qui viennent des collines du Rwanda. Nous avons réussi à repousser l'attaque loin de nos positions. La preuve que voici vous dit clairement que des rebelles sont appuyés par les Rwandais", nous affirmait alors un lieutenant.

Trahis
Pourtant retournés sur les lieux des combats le lendemain, le 16 novembre, nous y avons trouvé des militaires désespérés, certains ivres. Alors qu'ils enfonçaient les lignes ennemies, ordre leur avait été donné d'arrêter les combats. "Ça c'est une trahison pourquoi lorsque nous avons la maitrise de la situation, on nous demande de cesser le feu pour que les rebelles viennent nous surprendre. Il y a quelque chose que nous devons comprendre", s'interrogeait un militaire. "Pourquoi nous demande-t-on d'arrêter de combattre? Voilà nous venons bêtement de perdre nos positions et certains de nos collègues", regrettait aussi un membre d'un commando récemment formé par les Belges. D'autant qu'en franchissant ce groupe vers la ligne avancée de l'armée congolaise à Kibati, à 18 km de la capitale provinciale, nous avons pu voir des tanks, des hélicoptères et divers engins de guerre montrant qu'ils étaient bien équipés.
La colère et l'amertume étaient fortes. En arrivant vers Kibati, un peloton de militaires contemplaient les collines rwandaises, l'un d'eux s'est approché de nous et a dit : "C'est nous qui combattons je n'ai peur d'être contredit : au front nous nous affrontons avec l'armée rwandaise. En tous cas notre président est complice, je ne veux plus m'exposer à la mort dans une armée politisée comme celle-ci." Furieux, près de 500 d'entre eux ont refusé de combattre et ont déserté.
Le porte-parole de l'armée et celui du gouvernement ont alors parlé eux de repli stratégique pour se réorganiser. Mais, dès le 16, l'armée congolaise avait reculé de 4 km avec femmes et enfants. Car les militaires viennent souvent au front accompagnés de leurs familles qu'ils se contentent de les faire reculer en cas d'attaque. On voit des soldats décrocher avec des enfants dans les bras, ou se fâcher quand leurs épouses les dérangent trop.

Jalousies et suspicions
Des jalousies et des suspicions rongent aussi l'armée. Des militaires engagés ensemble dans les combats contre le M23 ne se font pas confiance : "Ils sont commandos, mais ils n'ont pas des leçons à nous donner, d'ailleurs nous avons repoussé l'attaque des ennemis", expliquait un officier d'un régiment déployé à Kibumba, parlant de ceux qui ont été formés par des militaires étrangers. D'autres estiment que les éléments déployés sur le front à l'Est de la RDC sont trop nombreux. "Je trouve de trop le déploiement des commandos pour combattre le M23, notre unité est capable de les bouter hors d'état de nuire. Ces commandos ne connaissent pas le terrain, ni la tactique de rebelles", affirme un soldat du régiment de l'ex unité Requin.
D'autre part, les commandos redoutent eux la complicité de leurs collègues des régiments avec les rebelles du M23: "Je ne comprends pas. Les ennemis sont informés de nos mouvements alors qu'ils n'y sont pas, cela frise de complicité de nos collègues des régiments qui collaborent avec leurs amis qui ont fait défection depuis le mois d'avril", constate un commando. "Vraiment il y a beaucoup de choses à faire dans cette armée ! Comment expliquer qu'un militaire engage le combat avec un téléphone portable en poche, s'insurge un autre. Certains n'ont pas coupé le cordon avec leurs collègues insurgés, il n’y a pas moyen d'avancer car nous irons toujours d'échec en échec."
Même cri d'alarme de cet officier : "Regarde ce téléphone portable que j'ai trouvé dans la poche du cadavre d'un soldat du M23 tombé pendant la bataille du 15 novembre. J'y reçois des appels en provenance de soldats du camp ennemi. Ils vont nous attraper comme des rats tout en disant que notre commandement leur appartient ; voilà pourquoi je dis que nous sommes infiltrés."
Face à cette situation et à leur rage contre le gouvernement et Kabila qui les a trahis, les a vendus, leur a menti, disent-ils, beaucoup ont déserté retournant à Goma où ils se sont livrés à des exactions dimanche dernier, volant et pillant pour leur compte personnel. Ils ont été remplacés par des unités venues de Bukavu peu au fait du terrain qui n'ont pas résisté à l'avancée des rebelles. Certains ont quitté la ville à l'entrée du M23, les autres ont rendu leurs armes aux rebelles le mercredi 21 et commenceront dès jeudi leur entraînement militaire dans les camps des rebelles.

ENCADRE

Désinformation
Les Congolais le savent bien, ce n'est pas en écoutant les médias locaux qu'ils auront des nouvelles de la situation à l'Est du pays. Les radios nationales en parlent peu. Elles ont affirmé jusqu'au bout que Goma était bien défendu. Depuis lors, ils ne disent surtout rien des manifestations contre le pouvoir qui se multiplient. Ils n'ont droit qu'aux propos lénifiants du premier ministre assurant qu'ils ont perdu une bataille mais pas la guerre et que le gouvernement va tout faire pour regagner le terrain perdu. Propos auxquels personne ne croit pas plus qu'aux négociations avec les gouvernements rwandais et congolais à Kampala.
Ceux qui le peuvent sont donc branchés sur les médias internationaux et suivent sans discontinuer RFI, France 24, TV5 pour savoir ce qui se passe dans leur propre pays. Dans les régions de l'Ouest qui ont peu de contacts avec les habitants du Nord Kivu, certains ont appris la chute de la ville seulement en allant sur Facebook.
A Goma, les radios n'ont, en ces jours cruciaux, diffusé que de la musique. Pour avoir des informations sur ce qui se passait dans leur ville, il fallait réussir à capter les chaînes étrangères. Le 19 novembre alors que celles ci relayaient les responsables du M23 qui annonçaient déjà leur présence dans la ville, le gouverneur de la province réagissait encore ainsi sur radio Okapi : "La population doit savoir que nous sommes dans une situation de guerre au Nord-Kivu. Mais particulièrement pour la ville de Goma, il y a eu effectivement beaucoup de tirs mais à l’heure qu’il est, les forces armées viennent de nous assurer qu’elles contrôlent toute la situation… "

Flory Mumena
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