Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC

[Ilunga]

ERKA a écrit :

"Je ne pense pas que le peuple Congolais se soulèvera de lui-même sans qu’il soit canalisé dans ce sens. D’ailleurs nulle part au monde un peuple s’est réellement soulevé Il y a toujours des tireurs de ficelles quelque part pour des intérêts particuliers soit pour le bénéfice de tous, le peuple, soit pour l’unique bénéfice de ces tireurs de ficelles.
Sur ce que nous voyons sur ce forum, il y a unanimité sur le changement de leadership au Congo. Là où nous divergeons et nous ne sommes pas suffisamment préparé c’est sur l’alternative. Selon moi l’alternative devrait être une coalition de l’opposition politique réelle et de la résistance de la diaspora avec à sa tête Etienne Tshisekedi. P.c.q il a été réellement élu, il a toujours été constant dans sa ligne politique, c’est la garantie de la fiabilité et de la droiture. Toutefois, étant âgé et faisant parti d’une certaine génération, l’exécutif devrait être donné à quelqu’un ayant une vision contemporaine sur la reconstruction du pays. Cette coalition devra sortir une feuille de route dès maintenant sur cette transition qui devra nous mener vers des élections afin d’en finir avec le cycle de prise de pouvoir par les armes.
Je ne suis pas chaud pour les manifestations de rue dans la diaspora mais plus pour des forums publics de la résistance pour aboutir à une suggestion de feuille de route et déterminer qui accompagnera Etienne Tshisekedi dans son mandat. Nous devons donc choisir ces gens dès maintenant. Il y a urgence. Cessons avec ces comportements émotifs, rassemblons nous pour réfléchir dans l’urgence."






Je n'aurais pas mieux écrit et mieux exprimé ma pensée...Je partage ta pensée...


Nous vivons des moments ou les impérialistes, après avoir poussé le bouchon sur Goma, se rendent compte de leur erreur et essaient ajd de faire machine-arrière pcq ils auraient plus à y perdre, mais ils n'avaient pas le choix que de franchir le rubicon de Goma, tant les rapports des NU pleuvaient et accusaient le triumvirat Kagame-"kabila"-Museveni...Cette attaque sur Goma visait notamment ces objectifs :

- Absoudre Kagame, Museveni vis-à-vis des rapports de l'ONU en leur faisant jouer un soi-disant rôle dans la résolution de la crise actuelle en faisant apparaître les problèmes du Congo comme des problèmes congolo-congolais (appel "surréaliste" des chefs d'Etat Kagame-"Kabila"-Museveni au M23 de se retirer de Goma !);
- Déplacer la question de la légitimité issue des élections de 2011 vers une soi-disante "agression extérieure", et par cela même, aider "alias Kabila" à rassembler les congolais pour faire face à cette "agression" ;

Mais ce jeu de dupes ne passe plus, les stratégies de l'ennemi, des "remake" usées jusqu'à la corde depuis 1996/1997, se heurtent à la vigilance du peuple qui ne veut plus être le dindon de la farce...
Ces gens se rendent compte qu'aller jusqu'à Kinshasa relève d'une dangereuse chimère et même prolonger ce conflit est hautement dangereux pour leurs intérêts dans la région...Ils sont coincés, avec l'encombrant "alias Kabila" dans les mains : l'opération de "remise en scelle" de leur cheval de Troie ne peut plus passer...Il leur faut penser à une solution de rechange pour sauver leurs intérêts, mais qui?

[Ilunga]

SITUATION A L'EST DE LA RDC: POSITION DE L'UDPS

http://www.udps.be/udps/index.php/utili ... n-de-ludps

[Ilunga]

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A Bukavu, les manifestants ont tué un chien pour symboliser le fait que, pour eux, Kabila était déjà mort et enterré dans leur esprit.
Même si la situation était redevenue calme mercredi matin, les habitants de Bukavu se sont préparés au pire en faisant des réserves de nourriture. Nous sommes prêts à nous barricader chez nous s’il le faut.

[Ilunga]

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Un chien mort avec une pancarte « Joseph Kabila » sur la route N2 entre la place de l’indépendance et la commune de Bagira à Bukavu.

[Ilunga]

A Bukavu, on entendait des slogans, la plupart du temps en swahili, qui disaient « Kabila, tu nous a abandonnés, tu ne nous protèges pas, dégage ! ».

[Ilunga]

SIEGE DU PPRD BRULE A BUKAVU

[Ilunga]

Organisation : Collectif AUSAR

Mot d’ordre: “PRENONS NOUS EN CHARGE”

Date : SAMEDI 24/12/2012
Heure : A 14H00
Lieu : METRO CHÂTEAU ROUGE (ligne 4)

http://www.ingeta.com/paris-la-diaspora ... -le-kongo/

[Ilunga]

Rebelotte !

Kie kie kie kie kie kie...
Ces revendications des rwandais ne passeront pas pcq ils veulent "négocier" avec un pouvoir illégitime, de surcroit leur frère rwandais, au détriment du Congo et des congolais..Lisez donc ce passage tiré d'un article de RFI...NO PASARAN !!!




Et si négociations il y a, sur quoi porteront-elles ? Selon Saïd Abbas Ahamed, le M23 demandera de « re-protéger Bosco Ntaganda, puisque le Congo l'avait protégé de 2009 à 2011. Ensuite de garantir à ses hommes que, si ils rentrent dans les rangs, ils ne seront pas déployés ailleurs au Congo mais ils pourront rester chez eux. Enfin de pouvoir peser à la fois dans la province du Nord-Kivu mais également peser sur les affaires au niveau national en ayant plus de gens dans l'état-major et dans les circuits de prise de décision ».

Source : RFI

[Ilunga]

Cette opération rwandaise sur Goma visait entre autres à "blanchir" Kagamé aux yeux de l'opinion internationale (d'ou ce cinéma/farce au sommet de Kampala suivi de ce communiqué "surréaliste" du triumvirat dont l'un prétend être agressé par les 2 autres)...Mais ils ont franchi la ligne interdite et plus rien ne sera comme avant, à commencer pour leur marionnette "alias Kabila"...





http://www.lefigaro.fr/international/20 ... -congo.php

The Atlantic Journal décrit avec détails dans un récent article la façon dont le Rwanda, aidé par un puissant cabinet d'avocats américains - Akin Gump -, mène par ailleurs une campagne de communication sophistiquée et agressive contre le groupe d'experts de l'ONU, en cherchant notamment à discréditer son coordinateur, Steve Hege.

[wantanshi]

Le Rwandais Paul Kagame n'ira pas au sommet extraordinaire de Kampala
Par RFI

La situation est restée calme, vendredi 23 novembre, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) où les rebelles du Mouvement de 23-Mars (M23) se sont emparés cette semaine de la ville de Goma. La crise à l’est de la RDC est donc au centre du sommet extraordinaire des pays des Grands lacs qui a lieu ce samedi à Kampala, en Ouganda. Sont attendus sur place le président congolais Joseph Kabila, ainsi qu’une délégation du M23. La présence de Paul Kagame avait également été annoncée mais finalement, le président rwandais ne se déplacera pas.

Avec notre envoyée spéciale à Kampala

Le représentant de la branche politique du M23 Jean-Marie Runiga, le 17 octobre 2012 à Bunaganan.
24/11/2012 - RDC/Ouganda
RDC : le M23 et Joseph Kabila réunis à Kampala pour évoquer la crise au Nord-Kivu
23/11/2012 - RDC
RD Congo : les FARDC, une armée délabrée
23/11/2012 - RDC
RDC : le M23 veut-il faire tomber Kinshasa ?

Paul Kagame n’assistera pas au sommet aujourd’hui. La délégation rwandaise devrait être conduite par la ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.

Pour expliquer l’absence du président Kagame, côté rwandais, on invoque d’autres engagements et notamment la visite à Kigali ce week-end du président Denis Sassou-Nguesso du Congo-Brazzaville. Ce dernier pourrait jouer un rôle dans la résolution du conflit dans l’est de la République démocratique du Congo.

Le président congolais Joseph Kabila est, lui, bien présent. Il devait arriver dans la matinée à Kampala. Présent également Jean-Marie Runiga, le chef politique de la rébellion du M23. Il n’a finalement pas rencontré hier le président ougandais Yoweri Museveni. L’entrevue pourrait avoir lieu aujourd’hui, espère-t-il. Il considère ce sommet comme une opportunité si on lui donne la parole de détailler les revendications de son mouvement.

Le M23 réclame l’application des accords du 23 mars 2009, signés entre Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et Kinshasa pour mettre fin à une précédente rébellion. Les chefs militaires du M23 sont issus du CNDP. Et depuis quelques jours, les rebelles veulent également l’ouverture de négociations politiques avec le pouvoir en place en RDC.

Retour sur le terrain congolais, à Goma plus précisément, où, depuis la prise de la ville par le M23, les policiers se retrouvent désœuvrés. La rébellion les a appelés à reprendre leur service mais avant cela les agents de police doivent recevoir une formation.

A Goma, le M23 forme les policiers

Mettez-vous dans les rangs en silence!
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24/11/2012 par Cyril Bensimon

Les marchés de Bukavu soumis aux aléas des combats

Malgré un relatif retour au calme vendredi 23 novembre, les bateaux n’ont toujours pas repris la navigation sur le lac Kivu. En temps normal, le trafic est très dense entre Goma et Bukavu. Bukavu, 800 000 habitants, dépend en grande partie de Goma pour l’alimentation. La farine, les pommes de terres, le poisson séché n’arrivent plus. On ne peut pas encore parler de pénurie, mais c’est un risque si la crise perdure.

Au marché de Nyawera, en centre ville, Mabeto vend des pommes de terre. Il en reste encore même si ce produit qui vient d’habitude de Goma n’arrive plus depuis mardi 20 novembre. Elle explique que le gros sac était à cinquante dollars, et qu'il est passé à 62 dollars.

En revanche Masumu, le boucher d'à côté, n’a pas changé ses prix : la viande est produite ici ou au Rwanda voisin. « Nous, nous n’avons pas de raison d’augmenter les prix, mais c’est l’argent qui nous manque. »

Un peu plus loin, Mama Ruth vend le makayabu, le poisson séché. « Cette qualité vient uniquement de Goma. A partir du prix normal on peut augmenter de 500 francs congolais (environ 45 centimes d’euros) ou bien de 1 000 francs. Si ça continue comme ça il n’y aura plus rien, alors on doit augmenter tant qu’il y en a. »

Pour l’heure, les augmentations de prix ne sont pas démesurées. Dans son magasin plein de sacs de haricots, de farine et de ciment, Claudine, une grossiste du grand marché de Kadutu explique pourquoi : « Si les rebelles arrivent, il y aura des pillages, dit-elle, alors je préfère écouler toute ma marchandise à un prix normal plutôt que de prendre le risque de tout perdre. »

Tout ou tard, toutes ces marchandises vont disparaître si les bateaux ne reprennent pas rapidement la navigation sur le lac Kivu.