KENGO tabassé à la gare du Nord de Paris...
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Ilunga
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Re: KENGO tabassé à la gare du Nord de Paris...
On va en découdre bientôt...quoi que cela dusse nous coûter...
Mardi 3 janvier 2012
RDC: Léon Kengo, législatives, tricherie et Bosco Ntangada
Crée le 03-01-2012- 11h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 03-02-2012 11H25 AFRIQUE REDACTION PAR : Marie-France Cros
La tension due à la fraude électorale se transfère à nouveau en Europe. Le pouvoir tente de cacher le nombre de victimes de la répression.
La tension politique congolaise, après les élections frauduleuses du 28 novembre, s’est à nouveau transférée en Europe le week-end dernier avec le passage à tabac, à Paris, du "numéro deux" de l’Etat, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. L’homme, âgé de 76 ans, a été agressé par des Congolais à la sortie de la gare du Nord, alors qu’il allait entrer dans une voiture qui l’attendait. Il a été transporté à l’hôpital Lariboisière - d’où il a dit, lundi, "pardonner" à ses agresseurs. En novembre, il avait été victime d’un malaise cardiaque.
L’ambassadeur de France à Kinshasa a été convoqué au ministère congolais des Affaires étrangères, qui a jugé la situation "extrêmement grave". "Nous considérons que la France a l’obligation d’assurer la sécurité des officiels congolais de passage à Paris, de nos représentants et de notre mission diplomatique", a dit le ministre, Alexis Thambwé. Paris a répliqué que la visite de M. Kengo avait eu lieu dans le cadre d’un "déplacement privé dont les autorités françaises n’avaient pas été informées", ajoutant qu’une enquête était en cours pour déterminer les circonstances de l’agression.
Celle-ci a été attribuée, sur les réseaux internet de l’opposition congolaise, à des "combattants" - nom donné initialement aux jeunes de l’UDPS, le parti de Tshisekedi, et que s’attribuent, depuis quelques années, nombre d’autres opposants, organisés ou non, vrais ou auto-proclamés. Pourquoi agresser un rival de Joseph Kabila à la présidentielle ? Vraisemblablement en raison du récent "rapprochement", dénoncé dans les milieux d’opposition, entre ce dernier et le chef de l’Etat, rapprochement que trahirait la présence de Léon Kengo à la prestation de serment de Joseph Kabila ainsi que le fait qu’il ne réclame plus l’annulation du scrutin frauduleux.
Le dépouillement des bulletins de vote des législatives est, quant à lui, toujours en cours; on sait déjà que le Premier ministre Adophe Muzito a été réélu au Bandundu, tandis que les ministres Thambwé (Affaires étrangères), Endundo (Environnement), Bazibuhe (Sports) ne le sont pas. Suspendue à deux reprises "pour permettre l’arrivée d’experts internationaux", la compilation des bulletins pour les législatives a, à chaque fois, repris sans attendre les experts. Ceux-ci sont censés donner de la crédibilité aux résultats, presque aussi contestés que ceux de la présidentielle.
Au sujet de celle-ci, de nouvelles dénonciations d’irrégularités continuent à tomber. Ainsi, un rapport de l’Onu publié le 30 décembre et rédigé par un groupe d’experts dénonce le fait que Bosco Ntaganda - ex-rebelle congolais recherché par la Cour pénale internationale pour crimes mais devenu néanmoins officier de l’armée congolaise - a obtenu des postes-clés pour ses hommes en échange de son soutien à la réélection de Joseph Kabila. Plusieurs sources au Kivu indiquent que des militaires de l’ex-rébellion de Ntaganda, le CNDP, intégrés à l’armée congolaise, ont fait pression sur les électeurs, dans les zones rurales, pour qu’ils n’osent pas voter pour un autre candidat à la présidentielle que le chef d’Etat sortant.
Et alors que l’opposition continue à dénoncer l’interdiction des manifestations destinées à protester contre la fraude électorale, une circulaire du ministre de la Santé est encore venue exacerber les tensions. Depuis quelques jours sont en effet affichées dans les hôpitaux des notes de service indiquant que par une "note circulaire du 12 décembre 2011", le ministre de la Santé, Victor Makwenge, a "interdit formellement aux hôpitaux publics de fournir des informations de leurs établissements hospitaliers concernant les personnes malades et/ou décédées sans son accord préalable". La note ministérielle précise: "sans l’accord écrit préalable du ministre national de la Santé publique".
L’opposition y voit une tentative de masquer le coût de la répression des manifestations d’opposition. L’UDPS ajoute que des dépouilles de victimes de la répression sont en outre "enlevées" par "des hommes en armes du pouvoir pour une destination inconnue en les faisant disparaître sans inhu mation".
De son côté, l’organisation congolaise Journaliste en danger (JED), dans son bilan annuel, a dénombré 160 cas de violation de la liberté de la presse au Congo en 2011, contre 87 en 2010 - et 125 en 2006, la précédente année électorale, alors que le pays sortait de guerre. La JED demande la suppression du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC), incapable d’"assumer son indépendance" face aux "multiples interférences des politiques et des services de sécurité dans les médias et qui continuent en violations des prérogatives" du CSAC.
Enfin, le ministre de l’Information a décidé de couper Radio France International "jusqu’à mardi" pour protester contre ses informations sur le Congo.
Mardi 3 janvier 2012
RDC: Léon Kengo, législatives, tricherie et Bosco Ntangada
Crée le 03-01-2012- 11h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 03-02-2012 11H25 AFRIQUE REDACTION PAR : Marie-France Cros
La tension due à la fraude électorale se transfère à nouveau en Europe. Le pouvoir tente de cacher le nombre de victimes de la répression.
La tension politique congolaise, après les élections frauduleuses du 28 novembre, s’est à nouveau transférée en Europe le week-end dernier avec le passage à tabac, à Paris, du "numéro deux" de l’Etat, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. L’homme, âgé de 76 ans, a été agressé par des Congolais à la sortie de la gare du Nord, alors qu’il allait entrer dans une voiture qui l’attendait. Il a été transporté à l’hôpital Lariboisière - d’où il a dit, lundi, "pardonner" à ses agresseurs. En novembre, il avait été victime d’un malaise cardiaque.
L’ambassadeur de France à Kinshasa a été convoqué au ministère congolais des Affaires étrangères, qui a jugé la situation "extrêmement grave". "Nous considérons que la France a l’obligation d’assurer la sécurité des officiels congolais de passage à Paris, de nos représentants et de notre mission diplomatique", a dit le ministre, Alexis Thambwé. Paris a répliqué que la visite de M. Kengo avait eu lieu dans le cadre d’un "déplacement privé dont les autorités françaises n’avaient pas été informées", ajoutant qu’une enquête était en cours pour déterminer les circonstances de l’agression.
Celle-ci a été attribuée, sur les réseaux internet de l’opposition congolaise, à des "combattants" - nom donné initialement aux jeunes de l’UDPS, le parti de Tshisekedi, et que s’attribuent, depuis quelques années, nombre d’autres opposants, organisés ou non, vrais ou auto-proclamés. Pourquoi agresser un rival de Joseph Kabila à la présidentielle ? Vraisemblablement en raison du récent "rapprochement", dénoncé dans les milieux d’opposition, entre ce dernier et le chef de l’Etat, rapprochement que trahirait la présence de Léon Kengo à la prestation de serment de Joseph Kabila ainsi que le fait qu’il ne réclame plus l’annulation du scrutin frauduleux.
Le dépouillement des bulletins de vote des législatives est, quant à lui, toujours en cours; on sait déjà que le Premier ministre Adophe Muzito a été réélu au Bandundu, tandis que les ministres Thambwé (Affaires étrangères), Endundo (Environnement), Bazibuhe (Sports) ne le sont pas. Suspendue à deux reprises "pour permettre l’arrivée d’experts internationaux", la compilation des bulletins pour les législatives a, à chaque fois, repris sans attendre les experts. Ceux-ci sont censés donner de la crédibilité aux résultats, presque aussi contestés que ceux de la présidentielle.
Au sujet de celle-ci, de nouvelles dénonciations d’irrégularités continuent à tomber. Ainsi, un rapport de l’Onu publié le 30 décembre et rédigé par un groupe d’experts dénonce le fait que Bosco Ntaganda - ex-rebelle congolais recherché par la Cour pénale internationale pour crimes mais devenu néanmoins officier de l’armée congolaise - a obtenu des postes-clés pour ses hommes en échange de son soutien à la réélection de Joseph Kabila. Plusieurs sources au Kivu indiquent que des militaires de l’ex-rébellion de Ntaganda, le CNDP, intégrés à l’armée congolaise, ont fait pression sur les électeurs, dans les zones rurales, pour qu’ils n’osent pas voter pour un autre candidat à la présidentielle que le chef d’Etat sortant.
Et alors que l’opposition continue à dénoncer l’interdiction des manifestations destinées à protester contre la fraude électorale, une circulaire du ministre de la Santé est encore venue exacerber les tensions. Depuis quelques jours sont en effet affichées dans les hôpitaux des notes de service indiquant que par une "note circulaire du 12 décembre 2011", le ministre de la Santé, Victor Makwenge, a "interdit formellement aux hôpitaux publics de fournir des informations de leurs établissements hospitaliers concernant les personnes malades et/ou décédées sans son accord préalable". La note ministérielle précise: "sans l’accord écrit préalable du ministre national de la Santé publique".
L’opposition y voit une tentative de masquer le coût de la répression des manifestations d’opposition. L’UDPS ajoute que des dépouilles de victimes de la répression sont en outre "enlevées" par "des hommes en armes du pouvoir pour une destination inconnue en les faisant disparaître sans inhu mation".
De son côté, l’organisation congolaise Journaliste en danger (JED), dans son bilan annuel, a dénombré 160 cas de violation de la liberté de la presse au Congo en 2011, contre 87 en 2010 - et 125 en 2006, la précédente année électorale, alors que le pays sortait de guerre. La JED demande la suppression du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC), incapable d’"assumer son indépendance" face aux "multiples interférences des politiques et des services de sécurité dans les médias et qui continuent en violations des prérogatives" du CSAC.
Enfin, le ministre de l’Information a décidé de couper Radio France International "jusqu’à mardi" pour protester contre ses informations sur le Congo.
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Nous allons en découdre avec l'imposteur...Sa capture est certaine au cours de cette année 2012...
Lundi 2 janvier 2012
RDC 2012 : L’année de tous les dangers
Crée le 02-01-2012- 19h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 02-02-2012 20H05 AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIK.COM
L’imbroglio politique se poursuit en République démocratique du Congo (RDC). Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi ont présenté tous deux leurs vœux pour la nouvelle année. Face à une telle situation, les Congolais entament 2012 dans l’incertitude. La crainte que le pays bascule dans la violence et la guerre civile est toujours forte.
Deux présidents ? L’année 2012 commence mal pour la République démocratique du Congo (RDC). Les deux rivaux politiques, le président Kabila et l’opposant Etienne Tshisekedi, chef de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UPDS), ont présenté tous deux leurs vœux au peuple congolais. Joseph Kabila, en appelant à la cohésion nationale, a adressé un message à son adversaire. « Ne perdons jamais de vue qu’en démocratie, des échéances électorales sont une occurrence régulière, une occasion de se rassembler davantage et non celle de se diviser en factions hostiles ».
Mais Etienne Tshisekedi qui ne reconnait toujours pas la victoire de son rival, n’est pas du même avis. Il estime être le véritable chef d’Etat de la RDC. C’est depuis le bureau de sa résidence de Limete, à Kinshasa, qu’il a promis à ses sympathisants qu’il prendrait bientôt la direction du pays. « Ce qui me manque ici, c’est l’imperium, c’est-à-dire la force publique », a déclaré l’opposant. Selon lui, il n’y a absolument aucune crise à la tête du Congo.« Les choses vont rentrer dans l’ordre et je répète, il n’y a pas de crise à la tête du Congo ».
Le signal de RFI coupé
Avec deux « présidents », la confusion gagne du terrain en RDC. Une confusion qui a poussé le gouvernement à couper le signal de la Radio française internationale (RFI) jusqu’à mardi, pour protester contre son traitement jugé partial de la situation post-électorale dans le pays. Une mesure prise par le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende. Selon lui, « le gouvernement n’a pas du tout apprécié la façon dont RFI essaie de banaliser la pantalonnade anti-constitutionnelle de monsieur Tshisekedi ». RFI a juxtaposé « les vœux de notre président avec les vœux de ce qu’elle appelle l’autre président », a-t-il indiqué, ajoutant que la radio « a comme une volonté délibérée de créer une situation confuse qui peut nous entraîner dans des affrontements entre Congolais, et ça nous n’apprécions pas ». Le ministre a également indiqué qu’une décision définitive sera prise par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Un dossier sera déposé à cette instance de régulation des médias « qui va discuter avec RFI et prendre une décision », a-t-il souligné.
Cette cacophonie politique s’est aussi propagée à l’étranger. L’ambassadeur de France à Kinshasa a été convoqué ce lundi par le ministère des Affaires étrangères de la RDC suite à l’agression dont a été victime Léon Kengo, président du Sénat de la RDC, samedi soir à Paris. Ce dernier a été frappé par un groupe d’individus, alors qu’il rejoignait la voiture qui l’attendait à gare du Nord. Blessé par ses agresseurs, Léon Kengo est actuellement hospitalisé. Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué qu’une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cette agression.
2012, une année d’incertitude
De leur côté, les autorités en RDC ont haussé le ton. Le ministre des Affaires étrangères, Alexis Thambwé Mwamba, a indiqué sur France Info, qu’au niveau « des gouvernements la situation est extrêmement grave ». Le ministre a rappelé que Leon Kengo est le deuxième personnage de l’Etat congolais et a indiqué que « la France a l’obligation d’assurer la sécurité des officiels congolais de passage à Paris, de nos représentants et de notre mission diplomatique. Nous exigeons que l’enquête puisse aboutir, que les personnes qui ont agressé M. Kengo ne restent pas impunies et nous attendons que l’ambassadeur de France puisse faire passer ce message-là à Paris », a-t-il ajouté. Le Quai d’Orsay a riposté en assurant que « la visite de M. Kengo en France s’effectuait dans le cadre d’un déplacement privé dont les autorités françaises n’avaient pas été informées ».
La RDC n’est pas au bout de ses peines, bien que les rues de Kinshasa soient calmes pour le moment. L’année 2012 semble être l’année de tous les dangers. Une nouvelle crise post-électorale se profile à l’approche de la publication des résultats des législatives, à la mi-janvier. La Commission nationale indépendante (CENI), qui avait suspendu le 21 décembre la compilation des résultats suite aux nombreuses plaintes pour fraudes, a décidé de reprendre seule les opérations mercredi dernier, alors qu’elle devait attendre l’arrivée d’une équipe technique internationale afin d’assurer la transparence du processus. Le 20 décembre, l’Union Européenne a menacé de « réévaluer son soutien » au pays si des progrès significatifs ne sont pas réalisés lors du dépouillement des votes des législatives, qui se sont déroulées en même temps que l’élection présidentielle du 28 novembre.
Après la présidentielle, la RDC reste donc en état d’alerte. 2012 débute mal pour les Congolais. Leur avenir est incertain.
Lundi 2 janvier 2012
RDC 2012 : L’année de tous les dangers
Crée le 02-01-2012- 19h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 02-02-2012 20H05 AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIK.COM
L’imbroglio politique se poursuit en République démocratique du Congo (RDC). Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi ont présenté tous deux leurs vœux pour la nouvelle année. Face à une telle situation, les Congolais entament 2012 dans l’incertitude. La crainte que le pays bascule dans la violence et la guerre civile est toujours forte.
Deux présidents ? L’année 2012 commence mal pour la République démocratique du Congo (RDC). Les deux rivaux politiques, le président Kabila et l’opposant Etienne Tshisekedi, chef de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UPDS), ont présenté tous deux leurs vœux au peuple congolais. Joseph Kabila, en appelant à la cohésion nationale, a adressé un message à son adversaire. « Ne perdons jamais de vue qu’en démocratie, des échéances électorales sont une occurrence régulière, une occasion de se rassembler davantage et non celle de se diviser en factions hostiles ».
Mais Etienne Tshisekedi qui ne reconnait toujours pas la victoire de son rival, n’est pas du même avis. Il estime être le véritable chef d’Etat de la RDC. C’est depuis le bureau de sa résidence de Limete, à Kinshasa, qu’il a promis à ses sympathisants qu’il prendrait bientôt la direction du pays. « Ce qui me manque ici, c’est l’imperium, c’est-à-dire la force publique », a déclaré l’opposant. Selon lui, il n’y a absolument aucune crise à la tête du Congo.« Les choses vont rentrer dans l’ordre et je répète, il n’y a pas de crise à la tête du Congo ».
Le signal de RFI coupé
Avec deux « présidents », la confusion gagne du terrain en RDC. Une confusion qui a poussé le gouvernement à couper le signal de la Radio française internationale (RFI) jusqu’à mardi, pour protester contre son traitement jugé partial de la situation post-électorale dans le pays. Une mesure prise par le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende. Selon lui, « le gouvernement n’a pas du tout apprécié la façon dont RFI essaie de banaliser la pantalonnade anti-constitutionnelle de monsieur Tshisekedi ». RFI a juxtaposé « les vœux de notre président avec les vœux de ce qu’elle appelle l’autre président », a-t-il indiqué, ajoutant que la radio « a comme une volonté délibérée de créer une situation confuse qui peut nous entraîner dans des affrontements entre Congolais, et ça nous n’apprécions pas ». Le ministre a également indiqué qu’une décision définitive sera prise par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Un dossier sera déposé à cette instance de régulation des médias « qui va discuter avec RFI et prendre une décision », a-t-il souligné.
Cette cacophonie politique s’est aussi propagée à l’étranger. L’ambassadeur de France à Kinshasa a été convoqué ce lundi par le ministère des Affaires étrangères de la RDC suite à l’agression dont a été victime Léon Kengo, président du Sénat de la RDC, samedi soir à Paris. Ce dernier a été frappé par un groupe d’individus, alors qu’il rejoignait la voiture qui l’attendait à gare du Nord. Blessé par ses agresseurs, Léon Kengo est actuellement hospitalisé. Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué qu’une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cette agression.
2012, une année d’incertitude
De leur côté, les autorités en RDC ont haussé le ton. Le ministre des Affaires étrangères, Alexis Thambwé Mwamba, a indiqué sur France Info, qu’au niveau « des gouvernements la situation est extrêmement grave ». Le ministre a rappelé que Leon Kengo est le deuxième personnage de l’Etat congolais et a indiqué que « la France a l’obligation d’assurer la sécurité des officiels congolais de passage à Paris, de nos représentants et de notre mission diplomatique. Nous exigeons que l’enquête puisse aboutir, que les personnes qui ont agressé M. Kengo ne restent pas impunies et nous attendons que l’ambassadeur de France puisse faire passer ce message-là à Paris », a-t-il ajouté. Le Quai d’Orsay a riposté en assurant que « la visite de M. Kengo en France s’effectuait dans le cadre d’un déplacement privé dont les autorités françaises n’avaient pas été informées ».
La RDC n’est pas au bout de ses peines, bien que les rues de Kinshasa soient calmes pour le moment. L’année 2012 semble être l’année de tous les dangers. Une nouvelle crise post-électorale se profile à l’approche de la publication des résultats des législatives, à la mi-janvier. La Commission nationale indépendante (CENI), qui avait suspendu le 21 décembre la compilation des résultats suite aux nombreuses plaintes pour fraudes, a décidé de reprendre seule les opérations mercredi dernier, alors qu’elle devait attendre l’arrivée d’une équipe technique internationale afin d’assurer la transparence du processus. Le 20 décembre, l’Union Européenne a menacé de « réévaluer son soutien » au pays si des progrès significatifs ne sont pas réalisés lors du dépouillement des votes des législatives, qui se sont déroulées en même temps que l’élection présidentielle du 28 novembre.
Après la présidentielle, la RDC reste donc en état d’alerte. 2012 débute mal pour les Congolais. Leur avenir est incertain.
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Re: KENGO tabassé à la gare du Nord de Paris...
Ce n'est pas l'UDPS...C'est nous, les congolais de l'étranger qui voulons en découdre mnt et tout de suite...
Lundi 2 janvier 2012
L'UDPS dément l'implication de ses combattants dans l'agression de Kengo à Paris
Crée le 02-01-2012- 19h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 02-02-2012 19H55 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV
L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti de l'opposant Etienne Tshisekedi, a démenti l'implication de ses combattants dans l'agression dont a été victime samedi dernier à Paris le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a déclaré lundi, Serge Mayamba, secrétaire national de l'UDPS chargé des relations avec les forces politiques et sociales.
M. Mayamba qui a regretté et condamné cet acte "odieux", a fait savoir qu'il faudra plutôt parler des Congolais de l'étranger que des militants de l'UDPS.
"Les Congolais de l'étranger s'attaquent à tous ceux qui travaillent contre leurs intérêts. Ils veulent le changement et luttent pour la démocratie et l'instauration d'un Etat de Droit en RDC. C'est un phénomène de prise de conscience du peuple congolais ", a-t-il affirmé, tout en ajoutant que l'UDPS a toujours été contre la violence.
M.Mayamba a à cette même occasion, dénoncé une action de désorientation qui veut faire croire que l'UDPS a une branche armée.
Le président du Sénat a été agressé à la Gare du Nord à son arrivée de Bruxelles pour un séjour privé à Paris.
En réaction à cette agression, le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Alexis Thambwe Mwamba, a convoqué dimanche l' ambassadeur de France en poste à Kinshasa, Luc Hallade, à qui il a remis une note de protestation contre cet acte "odieux".
"Cet acte est extrêmement grave et nécessite un examen profond et une décision adéquate de la part du gouvernement français", a- il indiqué dans cette note.
De son côté, l'ambassadeur de France a qualifiée cette agression de "lâche et ignoble" avant de demander aux autorités congolaises d'informer les autorités françaises avant de voyager dans leur pays afin qu'elles puissent prendre des dispositions nécessaires.
Lundi 2 janvier 2012
L'UDPS dément l'implication de ses combattants dans l'agression de Kengo à Paris
Crée le 02-01-2012- 19h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 02-02-2012 19H55 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV
L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti de l'opposant Etienne Tshisekedi, a démenti l'implication de ses combattants dans l'agression dont a été victime samedi dernier à Paris le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a déclaré lundi, Serge Mayamba, secrétaire national de l'UDPS chargé des relations avec les forces politiques et sociales.
M. Mayamba qui a regretté et condamné cet acte "odieux", a fait savoir qu'il faudra plutôt parler des Congolais de l'étranger que des militants de l'UDPS.
"Les Congolais de l'étranger s'attaquent à tous ceux qui travaillent contre leurs intérêts. Ils veulent le changement et luttent pour la démocratie et l'instauration d'un Etat de Droit en RDC. C'est un phénomène de prise de conscience du peuple congolais ", a-t-il affirmé, tout en ajoutant que l'UDPS a toujours été contre la violence.
M.Mayamba a à cette même occasion, dénoncé une action de désorientation qui veut faire croire que l'UDPS a une branche armée.
Le président du Sénat a été agressé à la Gare du Nord à son arrivée de Bruxelles pour un séjour privé à Paris.
En réaction à cette agression, le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Alexis Thambwe Mwamba, a convoqué dimanche l' ambassadeur de France en poste à Kinshasa, Luc Hallade, à qui il a remis une note de protestation contre cet acte "odieux".
"Cet acte est extrêmement grave et nécessite un examen profond et une décision adéquate de la part du gouvernement français", a- il indiqué dans cette note.
De son côté, l'ambassadeur de France a qualifiée cette agression de "lâche et ignoble" avant de demander aux autorités congolaises d'informer les autorités françaises avant de voyager dans leur pays afin qu'elles puissent prendre des dispositions nécessaires.
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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7045
Agression de Léon Kengo : A qui profite le crime ?
Michel Moto Muhima. Photo CIC
C’est samedi, vers 17h00, que Léon Kengo wa Dondo, en "déplacement privé" en France, a été pris à parti par un groupe d’individus alors qu’il tentait de monter dans la voiture qui l’attendait gare du Nord, à Paris. A ce jour, l’enquête ouverte par la police française est en cours.
Habitué à ne jamais réagir lorsque la population congolaise est violentée au quotidien à l’Est comme dans la capitale, le gouvernement a crée la surprise en réagissant «trop» rapidement concernant l’agression du président du sénat congolais.
Les criminologues savent qu’en matière d’enquête criminelle, certains éléments permettent aux enquêteurs d’orienter leurs investigations. Il s’agit des mobiles du crime. En langage courant, cela est consacré par cette célèbre interrogation «à qui profite le crime ?».
Léon Kengo, actuellement président du sénat, a été candidat malheureux aux présidentielles du 28 novembre, élections entachées d’irrégularité et de fraudes massives. Avec Mbusa Nyamwisi et Adam Bombole, il avait demandé l’annulation des ces scrutins.
Homme des réseaux et des milieux financiers occidentaux, il est craint, voire redouté par ses adversaires qui sont aussi bien dans son camp, l’opposition, que dans la majorité présidentielle. Le pouvoir le soupçonne de chercher à devenir le nouveau raïs à la place du raïs ! En même temps, dans l’opposition, certains pensent qu’il joue double jeu en faveur de Kabila.
Responsabilités ?
Contrairement à l’accoutumée, le pouvoir de Kinshasa a réagi très rapidement, quelques heures seulement après, pour condamner et, tenez vous bien, désigner déjà le coupable.
Sans surprise Kinshasa s’est empressé de pointer son doigt accusateur vers l’Udps et son leader, comme responsables de cette agression !
Mais seulement, à l’analyse froide, cette assertion ne tient pas la route.
a) Qui entre les membres du gouvernement et des services d’un côté et l’opposition et les combattants de l’autre, pouvaient avoir accès au planning du séjour privé du président du sénat congolais, autorité constitutionnellement désignée pour remplacer le chef d’Etat… en cas de vacances ! sic !
b) Que peut gagner l’Udps, son leader et l’ensemble de l’opposition congolaise en cautionnant ou organisant cette agression ?
- A la première question, nous serons tous d’accord que la majorité au pouvoir à Kinshasa a plus de chance d’accéder à ces infos que l’opposition congolaise. Kengo est réputé comme étant très discret et très méticuleux, il n’est donc homme à crier son emploi du temps sur le toit.
- Quant à la 2e question, le président E. Tshisekedi a apporté la preuve de sa maturité et de son sens de responsabilité en préservant la paix sociale à Kinshasa, partant dans toute la république. Tshisekedi a fait mentir tous ceux qui ont parié sur lui pour faire basculer le Congo dans la violence et l’horreur. Par son attitude et ses appels au calme, le leader de l’opposition congolaise s’est comporté en bon père de la nation.
C’est maintenant cet homme qui a tout fait pour empêcher que le sang des congolais ne coule de nouveau, c’est cet homme là que l’on veut accuser d’avoir fomenté l’agression de Kengo. Pour quels gains !
Par contre, le gouvernement Kabila, connu pour ses crimes et le maniement du mensonge, n’est pas à son premier coup d’essai en termes d’agression et de manipulation. Les exemples sont légions : Aimée Kabila assassinée par «ses gardes du corps» de la garde présidentielle, mais ensuite reniée par la présidence comme n’étant pas la fille de Laurent Kabila ; Chebeya, assassiné par les hommes de Kabila, on retrouvera son corps meurtri abandonné dans son véhicule avec un montage grossier, Armand Tungulu sera présenté par les zélateurs du pouvoir comme un homme fou, refoulé de l’Europe…Nous voyons très bien quel camp est rôdé dans des montages grossiers !
Objectifs des commanditaires
Notre thèse : «Donner une leçon» à un adversaire redouté tout en faisant porter le chapeau à d’autres adversaires encore plus coriaces. Cela s’appelle faire d’une pierre deux coups. Il faut avouer que le jeu était bien joué. Mais hélas, le crime parfait n’existe pas !
1. Les Combattants qui se sont précipités à la gare du nord n’étaient certainement pas au courant du fait qu’ils étaient entrain de travailler pour leur pire ennemi qui a trouvé un moyen de les utiliser pour les salir et forcer ainsi les autorités européennes et françaises en particulier à durcir le ton contre eux. A ce niveau il serait intéressant que les combattants de France remontent la filière pour savoir qui a été le premier à les informer de l’arrivée de Kengo à Paris.
2. Mende est le premier à crier à l’agression et à s’indigner, donnant même certains détails de l’incident qui montrent qu’il a soit parlé avec Kengo (impossible vu qu’il était en soins), soit avec quelqu’un qui a assisté à l’agression.
A noter que quelques jours plus tôt, Mende et une délégation congolaise étaient de passage…à Paris. Il faut noter que le chef des renseignements congolais faisait partie de la délégation et a pu avoir une séance de travail avec son homologue français, le responsable de la Dgse ! Quelques jours après, Kengo est agressé à…Paris.
En attendant avec patience les résultats de l’enquête diligentée par les services français, nous souhaitons un prompt rétablissement à monsieur Léon Kengo wa Dondo, président du sénat et membre de l’opposition politique congolaise.
A qui profite le crime ? La question reste posée…
Michel Moto Muhima
Analyste Politique
Membre de l’opposition congolaise
© Congoindépendant 2003-2012
Agression de Léon Kengo : A qui profite le crime ?
Michel Moto Muhima. Photo CIC
C’est samedi, vers 17h00, que Léon Kengo wa Dondo, en "déplacement privé" en France, a été pris à parti par un groupe d’individus alors qu’il tentait de monter dans la voiture qui l’attendait gare du Nord, à Paris. A ce jour, l’enquête ouverte par la police française est en cours.
Habitué à ne jamais réagir lorsque la population congolaise est violentée au quotidien à l’Est comme dans la capitale, le gouvernement a crée la surprise en réagissant «trop» rapidement concernant l’agression du président du sénat congolais.
Les criminologues savent qu’en matière d’enquête criminelle, certains éléments permettent aux enquêteurs d’orienter leurs investigations. Il s’agit des mobiles du crime. En langage courant, cela est consacré par cette célèbre interrogation «à qui profite le crime ?».
Léon Kengo, actuellement président du sénat, a été candidat malheureux aux présidentielles du 28 novembre, élections entachées d’irrégularité et de fraudes massives. Avec Mbusa Nyamwisi et Adam Bombole, il avait demandé l’annulation des ces scrutins.
Homme des réseaux et des milieux financiers occidentaux, il est craint, voire redouté par ses adversaires qui sont aussi bien dans son camp, l’opposition, que dans la majorité présidentielle. Le pouvoir le soupçonne de chercher à devenir le nouveau raïs à la place du raïs ! En même temps, dans l’opposition, certains pensent qu’il joue double jeu en faveur de Kabila.
Responsabilités ?
Contrairement à l’accoutumée, le pouvoir de Kinshasa a réagi très rapidement, quelques heures seulement après, pour condamner et, tenez vous bien, désigner déjà le coupable.
Sans surprise Kinshasa s’est empressé de pointer son doigt accusateur vers l’Udps et son leader, comme responsables de cette agression !
Mais seulement, à l’analyse froide, cette assertion ne tient pas la route.
a) Qui entre les membres du gouvernement et des services d’un côté et l’opposition et les combattants de l’autre, pouvaient avoir accès au planning du séjour privé du président du sénat congolais, autorité constitutionnellement désignée pour remplacer le chef d’Etat… en cas de vacances ! sic !
b) Que peut gagner l’Udps, son leader et l’ensemble de l’opposition congolaise en cautionnant ou organisant cette agression ?
- A la première question, nous serons tous d’accord que la majorité au pouvoir à Kinshasa a plus de chance d’accéder à ces infos que l’opposition congolaise. Kengo est réputé comme étant très discret et très méticuleux, il n’est donc homme à crier son emploi du temps sur le toit.
- Quant à la 2e question, le président E. Tshisekedi a apporté la preuve de sa maturité et de son sens de responsabilité en préservant la paix sociale à Kinshasa, partant dans toute la république. Tshisekedi a fait mentir tous ceux qui ont parié sur lui pour faire basculer le Congo dans la violence et l’horreur. Par son attitude et ses appels au calme, le leader de l’opposition congolaise s’est comporté en bon père de la nation.
C’est maintenant cet homme qui a tout fait pour empêcher que le sang des congolais ne coule de nouveau, c’est cet homme là que l’on veut accuser d’avoir fomenté l’agression de Kengo. Pour quels gains !
Par contre, le gouvernement Kabila, connu pour ses crimes et le maniement du mensonge, n’est pas à son premier coup d’essai en termes d’agression et de manipulation. Les exemples sont légions : Aimée Kabila assassinée par «ses gardes du corps» de la garde présidentielle, mais ensuite reniée par la présidence comme n’étant pas la fille de Laurent Kabila ; Chebeya, assassiné par les hommes de Kabila, on retrouvera son corps meurtri abandonné dans son véhicule avec un montage grossier, Armand Tungulu sera présenté par les zélateurs du pouvoir comme un homme fou, refoulé de l’Europe…Nous voyons très bien quel camp est rôdé dans des montages grossiers !
Objectifs des commanditaires
Notre thèse : «Donner une leçon» à un adversaire redouté tout en faisant porter le chapeau à d’autres adversaires encore plus coriaces. Cela s’appelle faire d’une pierre deux coups. Il faut avouer que le jeu était bien joué. Mais hélas, le crime parfait n’existe pas !
1. Les Combattants qui se sont précipités à la gare du nord n’étaient certainement pas au courant du fait qu’ils étaient entrain de travailler pour leur pire ennemi qui a trouvé un moyen de les utiliser pour les salir et forcer ainsi les autorités européennes et françaises en particulier à durcir le ton contre eux. A ce niveau il serait intéressant que les combattants de France remontent la filière pour savoir qui a été le premier à les informer de l’arrivée de Kengo à Paris.
2. Mende est le premier à crier à l’agression et à s’indigner, donnant même certains détails de l’incident qui montrent qu’il a soit parlé avec Kengo (impossible vu qu’il était en soins), soit avec quelqu’un qui a assisté à l’agression.
A noter que quelques jours plus tôt, Mende et une délégation congolaise étaient de passage…à Paris. Il faut noter que le chef des renseignements congolais faisait partie de la délégation et a pu avoir une séance de travail avec son homologue français, le responsable de la Dgse ! Quelques jours après, Kengo est agressé à…Paris.
En attendant avec patience les résultats de l’enquête diligentée par les services français, nous souhaitons un prompt rétablissement à monsieur Léon Kengo wa Dondo, président du sénat et membre de l’opposition politique congolaise.
A qui profite le crime ? La question reste posée…
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Re: KENGO tabassé à la gare du Nord de Paris...
je ne comprends pas ta question que je sache ce dernier était belle et bien candidat de l'opposition, don c'est entre vous,si vous vous bastionner entre vous même ou est mon problèmeIlunga a écrit :Alors Tony Yav,
Tu es devenu muet? cette bastonnade de Kengo t'a coupé le souffle? Tu évites d'intervenir dans ce sujet? Attends seulement, après le soi-disant 2è personnage de l'Etat congolais, la roue de jagernauth de la vengeance populaire se rapproche du 1er personnage de l'Etat : KANAMBE dont je peux t'annoncer dores et déjà son imminente "capture"...ça ne saurait tarder, toutes les batteries sont en marche...
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Re: KENGO tabassé à la gare du Nord de Paris...
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Re: KENGO tabassé à la gare du Nord de Paris...
selon toi ce moi de Janvier sera décisive et historique, et selon le fils de l'autre ce moi sera invivable en RDC rendez-vous le 31 Janvier y aura rien. bande des poules mouillé, ce que je vu en Tunis, Libye, Égypte et la Syrie là je dis oui ils veulent le changement mais que faite vous

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Re: KENGO tabassé à la gare du Nord de Paris...
Fiasco au Congo
Mis en ligne le 03/01/2012
L'édito du jour par Marie-France Cros
http://www.lalibre.be/actu/internationa ... congo.html
L’agression à Paris d’un septuagénaire, le président du sénat congolais Kengo wa Dondo, par des anti-Kabila qui veulent apparemment sanctionner son rapprochement avec Joseph Kabila, vient rappeler l’incroyable gâchis des élections congolaises.
L’abjection de l’attaque - se mettre à plusieurs contre un seul; des jeunes frappant un vieux - rappelle les abjections qui l’ont précédée : la garde de Joseph Kabila tirant sur des manifestants désarmés; le rapt des cadavres des victimes par les forces de l’ordre pour cacher les traces de leur crime; la Cour suprême "confirmant" les chiffres de la Commission électorale sans y changer un iota malgré les fraudes massives notoires et proclamant Joseph Kabila président; les "amis du Congo" faisant semblant de ne rien voir du hold-up électoral...
Les élections de 2011 au Congo entreront dans l’histoire comme un des plus grands fiascos de ce début de siècle. Fiasco évident pour la démocratie. Fiasco pour la Commission électorale, dont les manœuvres frauduleuses ont été exposées aux yeux du monde entier, décrédibilisant celui qu’elle voulait promouvoir. Fiasco pour Joseph Kabila, qui s’accroche au pouvoir que lui conteste - il le sait - la majorité des Congolais. Et enfin, fiasco pour les "amis du Congo" qui - sauf Washington - font semblant de croire que tenus le même jour, le scrutin présidentiel serait crédible (la fraude n’aurait pas changé l’ordre d’arrivée des candidats) quand le législatif a besoin d’experts pour crédibiliser son dépouillement.![]()
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