Deuxième phase : réorganisation des forums
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums
Etienne Tshisekedi confiant sur sa victoire aux élections présidentielles
http://www.udps.be/udps/index.php/video ... dentielles
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums
http://www.lemonde.fr/international/art ... _3210.html
A Paris, Kagame suivi à la trace par ses opposants
LEMONDE.FR | 13.09.11 | 16h40 • Mis à jour le 13.09.11 | 16h41
Au cours de sa première visite officielle en France, le président rwandais Paul Kagame a été pris à partie à plusieurs reprises par des associations de défense de droits de l'homme qui ont eu du mal à se faire entendre. Retour sur deux jours de contestation.
Arrivé dimanche 11 septembre à Paris, le président Kagame a du affronter dès le lendemain les premières salves de critiques lors d'une conférence sur le rôle de l'Afrique dans la gouvernance mondiale organisée par l'Institut français des relations internationales. Des militants des ONG Human Rights Watch (HRW) et Reporters sans frontières (RSF) ont réussi à s'inviter à la conférence et ont interpellé le président sur la situation des droits de l'homme au Rwanda, citant des noms et des cas d'opposants emprisonnés, de journaux menacés et temporairement fermés et de journalistes tués ou forcés à l'exil. "Il n'y a que Human Rights Watch qui ne voit jamais de progrès au Rwanda. Nous allons continuer à faire de notre mieux pour notre peuple", a rétorqué le président Kagame. Amnesty International avait par ailleurs publié en juin un rapport sur la liberté d'expression au Rwanda, qui révélait un certain nombre de violations des droits de l'homme.
DU PÉRIPHÉRIQUE JUSQU'AU RITZ
Lundi, toujours, près de 200 personnes, majoritairement des Rwandais et des Congolais, ont défilé dans différents endroits de Paris contre la venue de Kagame. Les manifestants arboraient des photos de Kagame barrées de l'inscription "Recherché, criminel de guerre" et portaient des banderoles mentionnant : "Les réfugiés rwandais ne sont pas dangereux, ils sont en danger". Des pneus ont été brûlés et une voiture a été incendiée. Vers midi, un petit groupe d'une trentaine de personnes a manifesté sur la voie express du périphérique extérieur au niveau de la porte Maillot. Sur le Web, une vidéo réalisée par un collectif congolais va jusqu'à menacer de mort le président Kagame.
Mardi matin, enfin, une trentaine d'activistes de l'ONG Reporters sans frontières se sont retrouvés devant le Ritz. Le président Kagame a reçu dans cet hôtel parisien une délégation de patrons français, invités à investir au Rwanda. "Il y a aujourd'hui des journalistes qui croupissent en prison au Rwanda, il n'est pas normal que la France déroule le tapis rouge à un tel prédateur des libertés de la presse", a déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF.
Le Monde.fr avec AFP
A Paris, Kagame suivi à la trace par ses opposants
LEMONDE.FR | 13.09.11 | 16h40 • Mis à jour le 13.09.11 | 16h41
Au cours de sa première visite officielle en France, le président rwandais Paul Kagame a été pris à partie à plusieurs reprises par des associations de défense de droits de l'homme qui ont eu du mal à se faire entendre. Retour sur deux jours de contestation.
Arrivé dimanche 11 septembre à Paris, le président Kagame a du affronter dès le lendemain les premières salves de critiques lors d'une conférence sur le rôle de l'Afrique dans la gouvernance mondiale organisée par l'Institut français des relations internationales. Des militants des ONG Human Rights Watch (HRW) et Reporters sans frontières (RSF) ont réussi à s'inviter à la conférence et ont interpellé le président sur la situation des droits de l'homme au Rwanda, citant des noms et des cas d'opposants emprisonnés, de journaux menacés et temporairement fermés et de journalistes tués ou forcés à l'exil. "Il n'y a que Human Rights Watch qui ne voit jamais de progrès au Rwanda. Nous allons continuer à faire de notre mieux pour notre peuple", a rétorqué le président Kagame. Amnesty International avait par ailleurs publié en juin un rapport sur la liberté d'expression au Rwanda, qui révélait un certain nombre de violations des droits de l'homme.
DU PÉRIPHÉRIQUE JUSQU'AU RITZ
Lundi, toujours, près de 200 personnes, majoritairement des Rwandais et des Congolais, ont défilé dans différents endroits de Paris contre la venue de Kagame. Les manifestants arboraient des photos de Kagame barrées de l'inscription "Recherché, criminel de guerre" et portaient des banderoles mentionnant : "Les réfugiés rwandais ne sont pas dangereux, ils sont en danger". Des pneus ont été brûlés et une voiture a été incendiée. Vers midi, un petit groupe d'une trentaine de personnes a manifesté sur la voie express du périphérique extérieur au niveau de la porte Maillot. Sur le Web, une vidéo réalisée par un collectif congolais va jusqu'à menacer de mort le président Kagame.
Mardi matin, enfin, une trentaine d'activistes de l'ONG Reporters sans frontières se sont retrouvés devant le Ritz. Le président Kagame a reçu dans cet hôtel parisien une délégation de patrons français, invités à investir au Rwanda. "Il y a aujourd'hui des journalistes qui croupissent en prison au Rwanda, il n'est pas normal que la France déroule le tapis rouge à un tel prédateur des libertés de la presse", a déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF.
Le Monde.fr avec AFP
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums
kie kie kie kie kie kie...Sacré Mbusa Nyamuisi ! Ah ! les opportunistes politicailleurs congolais...Des girouettes sans position ! Pouahh ! Biliaki bino bikoki !
CANDIDAT PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE - Mbusa Nyamwisi : « le régime a échoué »
Mardi, 13 Septembre 2011 15:25
Le chantier « Infrastructures », révèle le ministre démissionnaire, est une vaste opération de prédation jamais organisée en RDC ! « Si quelques résultats positifs ont été glanés ça et là sur le plan macro-économique, si quelques tronçons routiers ont été ouverts à prix d’or dans quelques provinces du pays, en réalité, la descente aux enfers s’est poursuivie pour le plus grand nombre de nos compatriotes, particulièrement les femmes et les jeunes condamnés à la précarité, réduits aux activités de simple survie et finalement condamnés à subir toutes sortes d’injustice et de tracasseries pendant qu’une poignée d’individus mène grand train au mépris de la nécessité de construire une société solidaire» Ces propos résument les 5 années de gestion de l’actuel pouvoir sont d’Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre ayant démissionné du gouvernement depuis seulement 48 heures et surtout candidat au prochain scrutin présidentiel. Il les a prononcés hier lundi 12 septembre 2011 au cours d’un point de presse qu’il a animé dans sa résidence de la Gombe sur boulevard Tshatshi. Sans prendre des détours, ni mettre des gants, Antipas Mbusa fait un constat d’échec du régime Kabila.
Pour convaincre l‘opinion éventuellement sceptique, le leader du RCD K-ML, plusieurs fois Vice-Premier ministre et ministre des gouvernements de la 3ème République, a égrené devant la presse nationale et internationale quelques « ratés » ayant fait tâche d’huile durant les 5 ans de gestion du gouvernement. Il s’agit, entre autres, de la prise en otage des institutions par « des serviteurs zélés et récompensés par des positions privilégiant le clientélisme à la compétence ». A défaut de restaurer l’autorité de l’Etat et sous prétexte d’assurer la gestion des affaires publiques, ajoute-t-il, les tenants de la coalition au pouvoir ont assujetti l’Etat à leurs caprices et à leur boulimie.
Dans le secteur des mines, des hydrocarbures, et des ressources naturelles, Antipas Mbusa Nyamwisi confirme que c’est l’opacité qui a pris Je pas sur la transparence. « Détournements et spoliations sont devenus la règle au mépris du souci le plus élémentaire de crédibilité ... », a-t-il lancé.
Concernant le chantier «, Infrastructures » tant exhibé comme bilan positif du quinquennat Kabila, l’ex-ministre souligne que la reconstruction desdites infrastructures de base a donné lieu à la plus grande opération de prédation jamais organisée depuis l’accession de notre pays à l’indépendance. « Les travaux engagés ci et là l’ont été dans la précipitation, en dehors du moindre prescrit de transparence pourvu qu’on puisse subjuguer la population par quelques ouvrages réalisés sans, études préalables et réceptionnés sans contrôle ».
Réviser la Constitution pour couvrir l’échec!
Avant d’entrer dans les détails d’un domaine qui lui tient particulièrement à coeur, « la Décentralisation », le président du RCD K-ML a jeté un pavé dans la marre au sujet des secteurs de la Sécurité et de la Justice. Les réformes engagées dans ces secteurs ainsi, que ceux des Finances publiques, de l’Administration, de la gestion des ressources naturelles ou encore du climat des affaires, a-t-il déclaré, n’ont été souvent que des paravents censés jeter un voile pudique sur le démantèlement de l’Etat congolais et de ses, structures.. Jamais u cours des vingt dernières années, l’intérêt collectif n’a autant été foulé aux pieds au profit des intérêts égoïstes et particuliers d’un petit nombre de dirigeants ». a-t-il regretté, avant d’insister sur le fait qu’il a eu à dénoncer à plusieurs reprises la dérive de plus en plus accentué d’un pouvoir miné par la corruption, aveuglé par les résultats du premier scrutin universel de 2006. Quant à la « Décentralisation », autrement dit processus de renforcement des provinces et des pouvoirs locaux, il dévoile que faute de volonté politique, elle n’a jamais été considérée comme une- priorité. Il s’explique : « Que ce soit en termes de transferts de ressources ou d’investissements publics, les provinces sont demeurées orphelines. Des projets de loi devant accélérer la mise en oeuvre de ce processus sont bloqués au niveau du Conseil des ministres depuis des années»
Dans ses accusations, il fait aussi noter que le refus d’appliquer la Constitution dans ce domaine est allé jusqu’à empêcher l’exécution des budgets annuels alloués au ministère de Décentralisation.
En dernier ressort, l’ancien ministre, appuie que- la révision constitutionnelle est venue difficilement couvrir l’échec de la politique du gouvernement central et l’incurie avec laquelle ont été gérées les allocations de fonds destinées au développement des entités décentralisées.
L’alternance pour un Congo plus juste
Devant le constat d’échec du régime, il s’est donc décidé à s’engager dans la course pour briguer la magistrature suprême à présidentielle du 28 novembre 2011. D’où son engagement à répondre d’abord aux préoccupations de la jeunesse congolaise qui doute de la classe politique et de la qualité de ses acteurs.
Je veux avant tout lui adresser un message clair un autre Congo est possible ! (...) L’alternance est possible par les urnes ».
Invitant les opérateurs économiques, les agents de l’Etat, les étudiants, les travailleurs et les paysans à éviter absolument que cette élection ne soit pas la simple reconduction d’un pouvoir sourd à la détresse du plus grand nombre, Antipas Mbusa s’est dit convaincu que le scrutin sera plutôt le véritable détonateur d’un changement qualitatif dans la gouvernance administrative, judiciaire, politique, économique et sociale du pays, un pouvoir à la quête du bonheur commun.
Opposition ou Majorité ?
« S’il y avait eu une candidature commune de l’Opposition, je ne serai pas candidat... ». Afin de renforcer cette profession de foi, Antipas Mbusa a assuré que face aux « espoirs trahis », il a choisi maintenant de négocier un nouveau virage. Rejetant toute suspicion d’opportunisme, le présidentiable rappelle que même au sein du gouvernement, il avait créé le Centre Libéral et, Patriotique( CLP) comme curant de pensée au sein de la Majorité, en revendiquant le droit à la parole,’ en refusant de s’associer à la constitution d’un groupe dont la seule raison d’être demeure la conservation du pouvoir pour le pouvoir, en dénonçant les excès de ceux qui étouffent le ‘pouvoir de contrôle du Parlement sur l’Exécutif.
Ayant suivi les démarches de ses « frères » de l’opposition qui ont tenté, en vain, de fédérer leurs forces autour de la candidature commune, il reste pour sa part ouvert à toute forme de dialogue avec ceux qui veulent donner à la RDC une chance de relever les véritables défis qui l’attendent.
Tshieke Bukasa
Source : Le Phare
CANDIDAT PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE - Mbusa Nyamwisi : « le régime a échoué »
Mardi, 13 Septembre 2011 15:25
Le chantier « Infrastructures », révèle le ministre démissionnaire, est une vaste opération de prédation jamais organisée en RDC ! « Si quelques résultats positifs ont été glanés ça et là sur le plan macro-économique, si quelques tronçons routiers ont été ouverts à prix d’or dans quelques provinces du pays, en réalité, la descente aux enfers s’est poursuivie pour le plus grand nombre de nos compatriotes, particulièrement les femmes et les jeunes condamnés à la précarité, réduits aux activités de simple survie et finalement condamnés à subir toutes sortes d’injustice et de tracasseries pendant qu’une poignée d’individus mène grand train au mépris de la nécessité de construire une société solidaire» Ces propos résument les 5 années de gestion de l’actuel pouvoir sont d’Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre ayant démissionné du gouvernement depuis seulement 48 heures et surtout candidat au prochain scrutin présidentiel. Il les a prononcés hier lundi 12 septembre 2011 au cours d’un point de presse qu’il a animé dans sa résidence de la Gombe sur boulevard Tshatshi. Sans prendre des détours, ni mettre des gants, Antipas Mbusa fait un constat d’échec du régime Kabila.
Pour convaincre l‘opinion éventuellement sceptique, le leader du RCD K-ML, plusieurs fois Vice-Premier ministre et ministre des gouvernements de la 3ème République, a égrené devant la presse nationale et internationale quelques « ratés » ayant fait tâche d’huile durant les 5 ans de gestion du gouvernement. Il s’agit, entre autres, de la prise en otage des institutions par « des serviteurs zélés et récompensés par des positions privilégiant le clientélisme à la compétence ». A défaut de restaurer l’autorité de l’Etat et sous prétexte d’assurer la gestion des affaires publiques, ajoute-t-il, les tenants de la coalition au pouvoir ont assujetti l’Etat à leurs caprices et à leur boulimie.
Dans le secteur des mines, des hydrocarbures, et des ressources naturelles, Antipas Mbusa Nyamwisi confirme que c’est l’opacité qui a pris Je pas sur la transparence. « Détournements et spoliations sont devenus la règle au mépris du souci le plus élémentaire de crédibilité ... », a-t-il lancé.
Concernant le chantier «, Infrastructures » tant exhibé comme bilan positif du quinquennat Kabila, l’ex-ministre souligne que la reconstruction desdites infrastructures de base a donné lieu à la plus grande opération de prédation jamais organisée depuis l’accession de notre pays à l’indépendance. « Les travaux engagés ci et là l’ont été dans la précipitation, en dehors du moindre prescrit de transparence pourvu qu’on puisse subjuguer la population par quelques ouvrages réalisés sans, études préalables et réceptionnés sans contrôle ».
Réviser la Constitution pour couvrir l’échec!
Avant d’entrer dans les détails d’un domaine qui lui tient particulièrement à coeur, « la Décentralisation », le président du RCD K-ML a jeté un pavé dans la marre au sujet des secteurs de la Sécurité et de la Justice. Les réformes engagées dans ces secteurs ainsi, que ceux des Finances publiques, de l’Administration, de la gestion des ressources naturelles ou encore du climat des affaires, a-t-il déclaré, n’ont été souvent que des paravents censés jeter un voile pudique sur le démantèlement de l’Etat congolais et de ses, structures.. Jamais u cours des vingt dernières années, l’intérêt collectif n’a autant été foulé aux pieds au profit des intérêts égoïstes et particuliers d’un petit nombre de dirigeants ». a-t-il regretté, avant d’insister sur le fait qu’il a eu à dénoncer à plusieurs reprises la dérive de plus en plus accentué d’un pouvoir miné par la corruption, aveuglé par les résultats du premier scrutin universel de 2006. Quant à la « Décentralisation », autrement dit processus de renforcement des provinces et des pouvoirs locaux, il dévoile que faute de volonté politique, elle n’a jamais été considérée comme une- priorité. Il s’explique : « Que ce soit en termes de transferts de ressources ou d’investissements publics, les provinces sont demeurées orphelines. Des projets de loi devant accélérer la mise en oeuvre de ce processus sont bloqués au niveau du Conseil des ministres depuis des années»
Dans ses accusations, il fait aussi noter que le refus d’appliquer la Constitution dans ce domaine est allé jusqu’à empêcher l’exécution des budgets annuels alloués au ministère de Décentralisation.
En dernier ressort, l’ancien ministre, appuie que- la révision constitutionnelle est venue difficilement couvrir l’échec de la politique du gouvernement central et l’incurie avec laquelle ont été gérées les allocations de fonds destinées au développement des entités décentralisées.
L’alternance pour un Congo plus juste
Devant le constat d’échec du régime, il s’est donc décidé à s’engager dans la course pour briguer la magistrature suprême à présidentielle du 28 novembre 2011. D’où son engagement à répondre d’abord aux préoccupations de la jeunesse congolaise qui doute de la classe politique et de la qualité de ses acteurs.
Je veux avant tout lui adresser un message clair un autre Congo est possible ! (...) L’alternance est possible par les urnes ».
Invitant les opérateurs économiques, les agents de l’Etat, les étudiants, les travailleurs et les paysans à éviter absolument que cette élection ne soit pas la simple reconduction d’un pouvoir sourd à la détresse du plus grand nombre, Antipas Mbusa s’est dit convaincu que le scrutin sera plutôt le véritable détonateur d’un changement qualitatif dans la gouvernance administrative, judiciaire, politique, économique et sociale du pays, un pouvoir à la quête du bonheur commun.
Opposition ou Majorité ?
« S’il y avait eu une candidature commune de l’Opposition, je ne serai pas candidat... ». Afin de renforcer cette profession de foi, Antipas Mbusa a assuré que face aux « espoirs trahis », il a choisi maintenant de négocier un nouveau virage. Rejetant toute suspicion d’opportunisme, le présidentiable rappelle que même au sein du gouvernement, il avait créé le Centre Libéral et, Patriotique( CLP) comme curant de pensée au sein de la Majorité, en revendiquant le droit à la parole,’ en refusant de s’associer à la constitution d’un groupe dont la seule raison d’être demeure la conservation du pouvoir pour le pouvoir, en dénonçant les excès de ceux qui étouffent le ‘pouvoir de contrôle du Parlement sur l’Exécutif.
Ayant suivi les démarches de ses « frères » de l’opposition qui ont tenté, en vain, de fédérer leurs forces autour de la candidature commune, il reste pour sa part ouvert à toute forme de dialogue avec ceux qui veulent donner à la RDC une chance de relever les véritables défis qui l’attendent.
Tshieke Bukasa
Source : Le Phare
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums
Ces médias mensonges…Il y avait un millier de personnes au moins de sources sures hier à Paris pour la manifestation commune Rwando-Congolaise.
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums
Présidentielle de 2011 : Majorité et Opposition en ordre dispersé
Mardi, 13 Septembre 2011 15:25
Les deux grandes familles politiques congolaises, à savoir la Majorité Présidentielle (MP) et l’Opposition politique, abordent l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 en ordre dispersé. Les ambitions politiques personnelles sont si fortes, de part et d’autre, qu’aucun bloc n’a pu faire respecter le principe du « Candidat unique » ou du « Candidat commun ». En jetant un regard sur la liste des 13 présidentiables, deux chapeaux apparaissent clairement avec d’un côté Joseph Kabila, Antipas Mbusa, Vital Kamerhe, Nzanga Mobutu et Léon Kengo wa Dondo comme candidats de la Majorité Présidentielle; et de l’autre, Etienne Tshisekedi, Adam Bombole et Oscar Kashala pour la vraie opposition.
Selon des analystes sérieux, ce serait une grave escroquerie politique que de considérer Antipas Mbusa, démissionnaire du gouvernement en fin de semaine dernière; Nzanga Mobutu, révoqué du gouvernement en janvier 2011 et Vital Kamerhe, démissionnaire de l’Assemblée Natona1e et du PPRD en novembre 2010, comme opposants. Pendant presque cinq ans, ces alliés du président Kabila ne se sont manifestés par aucun haut fait justifiant leur qualité d’opposants. Le statut de Kengo et vraiment paradoxal. Pendant qu’il se réclame de l’Opposition, il continue de présider le Bureau du Sénat et de participer à toutes les réunions interinstitutionnelles, en tant que partie prenante au pouvoir en place. Il devrait expliquer aux Congolais sur quelle base UIL homme du pouvoir s’organise-t-il pour s’opposer à un pouvoir auquel il obéit au doigt et à l’oeil. A ce que l’on sache, depuis le 06 décembre 2006, l’architecture institutionnelle de la République Démocratique du Congo n’est pas assise sur la cohabitation Pouvoir-Opposition au sommet de l’Etat.
Cette opposition opportuniste vient de se démasquer en se montrant incapable de désigner un candidat commun appelé à assumer le programme commun de gouvernement qu’elle avait prétendu avoir fi- celé lors de ses concertations à l’Hôtel Sultani. Ayant compris le piège lui tendu, la véritable opposition, celle acquise au vrai changement, a consolidé son unité autour d’un candidat commun, Etienne Tshisekedi. Elle peut désormais voir venir les choses et prie instamment les faux opposants à retourner à leur maison mère qui est la Majorité Présidentielle.
Quant à ce qui se passe dans ses propres rangs, elle respecte la liberté prise par certains de ses membres connus tels que Oscar Kashala et Adam Bombole.
En définitive, s’il faut examiner la scène politique congolaise actuelle en termes de manque de discipline dans l’expression des ambitions politiques face à la présidentielle, le désordre est largement présent dans les deux familles politiques. Aucune d’elle n’a été en mesure d’empêcher ses affiliés d’opposer plusieurs candidatures à la candidature commune.
La multitude des candidatures, dans la Majorité Présidentielle comme dans l’Opposition, en tant qu’expression de la démocratie, ne devrait offusquer personne. Depuis la fin du monopartisme, dans les années 90, le vent de liberté qui souffle sur le pays est pour beaucoup dans l’éclosion des vocations à viser la magistrature suprême. Alors que le président sortant, Joseph Kabila, se croit en droit de solliciter un nouveau mandat en vue de parachever, l’oeuvre amorcée il y a cinq ans, ses challengers rêvent, pour leur part, de construire un Congo nouveau, à travers des pro-j jets de société dont certains ont déjà esquissé les lignes maîtresses.
Au lendemain du 28 novembre 2011, les résultats des urnes pourront fixer les Congolais sur les vrais-faux opposants et- les vrais-faux membres de la Majorité Présidentielle. En attendant, le « bal des chauves» se poursuit.
Kimp
Source : Le Phare
Mardi, 13 Septembre 2011 15:25
Les deux grandes familles politiques congolaises, à savoir la Majorité Présidentielle (MP) et l’Opposition politique, abordent l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 en ordre dispersé. Les ambitions politiques personnelles sont si fortes, de part et d’autre, qu’aucun bloc n’a pu faire respecter le principe du « Candidat unique » ou du « Candidat commun ». En jetant un regard sur la liste des 13 présidentiables, deux chapeaux apparaissent clairement avec d’un côté Joseph Kabila, Antipas Mbusa, Vital Kamerhe, Nzanga Mobutu et Léon Kengo wa Dondo comme candidats de la Majorité Présidentielle; et de l’autre, Etienne Tshisekedi, Adam Bombole et Oscar Kashala pour la vraie opposition.
Selon des analystes sérieux, ce serait une grave escroquerie politique que de considérer Antipas Mbusa, démissionnaire du gouvernement en fin de semaine dernière; Nzanga Mobutu, révoqué du gouvernement en janvier 2011 et Vital Kamerhe, démissionnaire de l’Assemblée Natona1e et du PPRD en novembre 2010, comme opposants. Pendant presque cinq ans, ces alliés du président Kabila ne se sont manifestés par aucun haut fait justifiant leur qualité d’opposants. Le statut de Kengo et vraiment paradoxal. Pendant qu’il se réclame de l’Opposition, il continue de présider le Bureau du Sénat et de participer à toutes les réunions interinstitutionnelles, en tant que partie prenante au pouvoir en place. Il devrait expliquer aux Congolais sur quelle base UIL homme du pouvoir s’organise-t-il pour s’opposer à un pouvoir auquel il obéit au doigt et à l’oeil. A ce que l’on sache, depuis le 06 décembre 2006, l’architecture institutionnelle de la République Démocratique du Congo n’est pas assise sur la cohabitation Pouvoir-Opposition au sommet de l’Etat.
Cette opposition opportuniste vient de se démasquer en se montrant incapable de désigner un candidat commun appelé à assumer le programme commun de gouvernement qu’elle avait prétendu avoir fi- celé lors de ses concertations à l’Hôtel Sultani. Ayant compris le piège lui tendu, la véritable opposition, celle acquise au vrai changement, a consolidé son unité autour d’un candidat commun, Etienne Tshisekedi. Elle peut désormais voir venir les choses et prie instamment les faux opposants à retourner à leur maison mère qui est la Majorité Présidentielle.
Quant à ce qui se passe dans ses propres rangs, elle respecte la liberté prise par certains de ses membres connus tels que Oscar Kashala et Adam Bombole.
En définitive, s’il faut examiner la scène politique congolaise actuelle en termes de manque de discipline dans l’expression des ambitions politiques face à la présidentielle, le désordre est largement présent dans les deux familles politiques. Aucune d’elle n’a été en mesure d’empêcher ses affiliés d’opposer plusieurs candidatures à la candidature commune.
La multitude des candidatures, dans la Majorité Présidentielle comme dans l’Opposition, en tant qu’expression de la démocratie, ne devrait offusquer personne. Depuis la fin du monopartisme, dans les années 90, le vent de liberté qui souffle sur le pays est pour beaucoup dans l’éclosion des vocations à viser la magistrature suprême. Alors que le président sortant, Joseph Kabila, se croit en droit de solliciter un nouveau mandat en vue de parachever, l’oeuvre amorcée il y a cinq ans, ses challengers rêvent, pour leur part, de construire un Congo nouveau, à travers des pro-j jets de société dont certains ont déjà esquissé les lignes maîtresses.
Au lendemain du 28 novembre 2011, les résultats des urnes pourront fixer les Congolais sur les vrais-faux opposants et- les vrais-faux membres de la Majorité Présidentielle. En attendant, le « bal des chauves» se poursuit.
Kimp
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums
Drôle, étrange et inconséquent le politichien congolais comme Mbusa Nyamuisi...La faune politique congolaise est composée de sacrées bêtes...
#4 ALD 13-09-2011 15:23
Mais pourquoi devrait-il attendre le dernier moment de la legislature pour quitter le bateau de la coalition ? Lui aussi s'est servi comme les autres. C'est une distraction.
#4 ALD 13-09-2011 15:23
Mais pourquoi devrait-il attendre le dernier moment de la legislature pour quitter le bateau de la coalition ? Lui aussi s'est servi comme les autres. C'est une distraction.
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums
Mardi 13 septembre 2011 2 13 /09 /Sep /2011 14:20
VIDEO. TSHISEKEDI A BRUXELLES: CACHE-CACHE DE LA SECURITE
http://www.cheikfitanews.net/article-vi ... 65716.html
VIDEO. TSHISEKEDI A BRUXELLES: CACHE-CACHE DE LA SECURITE
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Mardi 13 septembre 2011 2 13 /09 /Sep /2011 16:48
VIDEO. ROLAIN MENA DE L’APARECO DEFIE SIX MINISTRES RWANDAIS A PARIS
ROLAIN-MENA-AGRESSE-1.jpg
http://www.cheikfitanews.net/article-vi ... 78482.html
Le séjour de la délégation rwandaise en France n’aura pas été de tout repos. Lors d’une conférence de presse de six ministres rwandais au CAPE à Paris, Rolain Mena de l’Apareco a dit haut et fort que le Rwanda était responsable du sang versé de millions de Congolais.
Résultat, comme dans une république bananière, face à la force des mots de notre compatriote, les gardes rwandais ont eux recouru à la force de leurs biceps, en pleine capitale du droit de l’Homme et de la démocratie.
La vidéo ci-dessous de notre confrère Roger Bongos est très explicite.
La rédaction de notre journal en ligne souhaite prompt rétablissement à Rolain Mena.
Cheik FITA
Bruxelles, le 13 septembre 2011
VIDEO. ROLAIN MENA DE L’APARECO DEFIE SIX MINISTRES RWANDAIS A PARIS
ROLAIN-MENA-AGRESSE-1.jpg
http://www.cheikfitanews.net/article-vi ... 78482.html
Le séjour de la délégation rwandaise en France n’aura pas été de tout repos. Lors d’une conférence de presse de six ministres rwandais au CAPE à Paris, Rolain Mena de l’Apareco a dit haut et fort que le Rwanda était responsable du sang versé de millions de Congolais.
Résultat, comme dans une république bananière, face à la force des mots de notre compatriote, les gardes rwandais ont eux recouru à la force de leurs biceps, en pleine capitale du droit de l’Homme et de la démocratie.
La vidéo ci-dessous de notre confrère Roger Bongos est très explicite.
La rédaction de notre journal en ligne souhaite prompt rétablissement à Rolain Mena.
Cheik FITA
Bruxelles, le 13 septembre 2011
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums
Joseph Kabila : le compte à rebours commence
MARDI, 13 SEPTEMBRE 2011 16:59 ENVOYER
Les jours, les semaines et les mois se comptent à la soustraction, et non à l’addition, du moins pour le moment, car les jours de la Majorité parlementaire sont de moins en moins comptés. Les populations brûlent d’impatience et surtout la soif d’en finir avec cette majorité devenue un lourd fardeau, difficile à supporter une énième fois.
En effet, la Majorité au pouvoir “M.P.” en sigle est un véritable “casse- pieds”, dans la mesure où, cinq ans durant, la misère est s’est amplifiée au point que la vie devient intenable, se nourrir à Kinshasa est une bannière, conséquemment à la cherté des biens de consommation courante. Si tout va bien pour la camarilla et ce qui y ressemble, ça n’est guère le cas pour la classe précaire, étrillée et abandonnée par le gouvernement dit des nationalistes.
Qui répond de tous ça ? Ce n’est ni Muzito ni le secrétaire général du PPRD, moins encore à celui de la M.P. Mais c’est le Raïs qui en porte la croix, et lui seul. Entouré par les requins ou des gens peu fiables, le Raïs n’a pas joué le rôle que l’on attendait de lui. Mais une question s’en pose, celle de savoir ce qu’il peut avancer comme argument, du moins quand on sait qu’il règne majestueusement à la tête du pays. Si en 2001, il arguait la guerre qui secouait le pays à l’Est, si en 2003 il s’échappait en raison du système 1+4, maintenant qu’il est seul maître à bord, quel expédient politique avancera-t-il pour tirer les Congolais de leur angoisse ? Sinon, ne serait-il pas l’homme qui considère comme faux tous les miroirs, s’interpose-t-on?
Le volet qui emporterait le Raïs s’appelle l’électricité, cette ressource qui a paralysé toutes les activités à Kinshasa pour ne pas le dire ainsi,
Ventres affamés, point d’oreilles. On peut tout contourner afin de justifier cette faillite consécutive à l’étiage au fleuve Congo. Tout cela est bien beau, mais pourquoi n’a-t-on pas agi selon le principe consacré “gouverner c’est prévoir” Et attendre jusqu’à ce que le pire arrive.
Raison possible : le Raïs n’a pas placé l’homme qu’il fallait à la place qu’il convient. Ses collaborateurs l’ont tous embarqué dans un pilotage sans visibilité. Et, par conséquent, l’ont plongé la tête dans l’eau.
Quelle eau ? Mai-Ndombe, là on y revient jamais à la surface, apprend-on.
Yala ka Yala
MARDI, 13 SEPTEMBRE 2011 16:59 ENVOYER
Les jours, les semaines et les mois se comptent à la soustraction, et non à l’addition, du moins pour le moment, car les jours de la Majorité parlementaire sont de moins en moins comptés. Les populations brûlent d’impatience et surtout la soif d’en finir avec cette majorité devenue un lourd fardeau, difficile à supporter une énième fois.
En effet, la Majorité au pouvoir “M.P.” en sigle est un véritable “casse- pieds”, dans la mesure où, cinq ans durant, la misère est s’est amplifiée au point que la vie devient intenable, se nourrir à Kinshasa est une bannière, conséquemment à la cherté des biens de consommation courante. Si tout va bien pour la camarilla et ce qui y ressemble, ça n’est guère le cas pour la classe précaire, étrillée et abandonnée par le gouvernement dit des nationalistes.
Qui répond de tous ça ? Ce n’est ni Muzito ni le secrétaire général du PPRD, moins encore à celui de la M.P. Mais c’est le Raïs qui en porte la croix, et lui seul. Entouré par les requins ou des gens peu fiables, le Raïs n’a pas joué le rôle que l’on attendait de lui. Mais une question s’en pose, celle de savoir ce qu’il peut avancer comme argument, du moins quand on sait qu’il règne majestueusement à la tête du pays. Si en 2001, il arguait la guerre qui secouait le pays à l’Est, si en 2003 il s’échappait en raison du système 1+4, maintenant qu’il est seul maître à bord, quel expédient politique avancera-t-il pour tirer les Congolais de leur angoisse ? Sinon, ne serait-il pas l’homme qui considère comme faux tous les miroirs, s’interpose-t-on?
Le volet qui emporterait le Raïs s’appelle l’électricité, cette ressource qui a paralysé toutes les activités à Kinshasa pour ne pas le dire ainsi,
Ventres affamés, point d’oreilles. On peut tout contourner afin de justifier cette faillite consécutive à l’étiage au fleuve Congo. Tout cela est bien beau, mais pourquoi n’a-t-on pas agi selon le principe consacré “gouverner c’est prévoir” Et attendre jusqu’à ce que le pire arrive.
Raison possible : le Raïs n’a pas placé l’homme qu’il fallait à la place qu’il convient. Ses collaborateurs l’ont tous embarqué dans un pilotage sans visibilité. Et, par conséquent, l’ont plongé la tête dans l’eau.
Quelle eau ? Mai-Ndombe, là on y revient jamais à la surface, apprend-on.
Yala ka Yala
Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums
Il n’y a qu’en RDC où tout dirigeant est « Son Excellence »
MARDI, 13 SEPTEMBRE 2011 16:57 ENVOYER
Les dirigeants que l’on traite le plus souvent par la formule protocolaire de “Son Excellence” sont les moins “excellents”, et surtout il n’y a que leurs domestiques par déférence, due à leurs chefs qui brillent par cet état de médiocrité. Sinon, dans l’histoire du monde, c’est en RD Gong o où l’on entend cette formule se répéter à longueur des journées. Comme pour dire, l’Excellence colle à la bouche de chaque Congolais, et l’hypocrisie finit par être de bonne foi, doit-on dire.
Sous la Deuxième République, cette formule était rarement entendue, car tout Commissaire d’Etat, Secrétaire d’Etat étaient appelé citoyen commissaire d’Etat ou Citoyen secrétaire d’Etat tout court. Même quand il a été décidé de revenir à l’origine ancienne, par le port de la cravate, en reversant à la formule ancienne de Monsieur X ou Y, jamais on a traité le Maréchal Mobutu de “Son Excellence”, ce à longueur des journées, note-t-on.
Or, trop d’excellents, pas d’excellents, dit-on. Au rebours de ce que l’on remarque présentement, ne pas traiter’ toute personne de la dite formule, c’est lui faire outrage pour ne pas dire crime de lèse- majesté. Comme quoi, il ne faut réduire une personnalité de cette époque de la Majorité présidentielle en lui ôtant cette formule fétiche “Son Excellence un tel” parce que, c’est un crime à lui fait qui est mal ressenti. Cette pathologie a gagné tous les réseaux rdcongolais au point qu’appeler un député ou un sénateur sans précéder de l’honorable peut valoir à quiconque une plainte en bonne et due forme.
A Kingabwa plus précisément dans la commune de Limete, un député provincial excelle, dans cette voie. Pourtant, les présidents de la République et bu les ministres des plus grands pays comme les USA, la France, l’Allemagne, il est rare d’entendre leurs concitoyens les traiter de “Son Excellence”. Peut-être sur l’enveloppe lorsqu’ils s’adressent à l’une ou l’autre personnalité.
En RD Congo, en revanche, les dirigeants ont leur manière d’éternuer ou d’éculer leurs talons que s’ils entendent la formule savoureuse de “Son Excellence” plusieurs fois par jour. Sans quoi, ils n’ont pas sommeil. Tout Congolais qui veut ne pas se rendre coupable est celui qui récite cette formule tant dans son parler que dans son écrit. Sans quoi, pas de réponse à sa demande d’emploi ou toute autre correspondance. La formule “Son Excellence” est un remède, une nourriture et une boisson pour la classe dirigeante actuelle. Toute petite goutte absente coûte cher.
P. Kadiambu ko
MARDI, 13 SEPTEMBRE 2011 16:57 ENVOYER
Les dirigeants que l’on traite le plus souvent par la formule protocolaire de “Son Excellence” sont les moins “excellents”, et surtout il n’y a que leurs domestiques par déférence, due à leurs chefs qui brillent par cet état de médiocrité. Sinon, dans l’histoire du monde, c’est en RD Gong o où l’on entend cette formule se répéter à longueur des journées. Comme pour dire, l’Excellence colle à la bouche de chaque Congolais, et l’hypocrisie finit par être de bonne foi, doit-on dire.
Sous la Deuxième République, cette formule était rarement entendue, car tout Commissaire d’Etat, Secrétaire d’Etat étaient appelé citoyen commissaire d’Etat ou Citoyen secrétaire d’Etat tout court. Même quand il a été décidé de revenir à l’origine ancienne, par le port de la cravate, en reversant à la formule ancienne de Monsieur X ou Y, jamais on a traité le Maréchal Mobutu de “Son Excellence”, ce à longueur des journées, note-t-on.
Or, trop d’excellents, pas d’excellents, dit-on. Au rebours de ce que l’on remarque présentement, ne pas traiter’ toute personne de la dite formule, c’est lui faire outrage pour ne pas dire crime de lèse- majesté. Comme quoi, il ne faut réduire une personnalité de cette époque de la Majorité présidentielle en lui ôtant cette formule fétiche “Son Excellence un tel” parce que, c’est un crime à lui fait qui est mal ressenti. Cette pathologie a gagné tous les réseaux rdcongolais au point qu’appeler un député ou un sénateur sans précéder de l’honorable peut valoir à quiconque une plainte en bonne et due forme.
A Kingabwa plus précisément dans la commune de Limete, un député provincial excelle, dans cette voie. Pourtant, les présidents de la République et bu les ministres des plus grands pays comme les USA, la France, l’Allemagne, il est rare d’entendre leurs concitoyens les traiter de “Son Excellence”. Peut-être sur l’enveloppe lorsqu’ils s’adressent à l’une ou l’autre personnalité.
En RD Congo, en revanche, les dirigeants ont leur manière d’éternuer ou d’éculer leurs talons que s’ils entendent la formule savoureuse de “Son Excellence” plusieurs fois par jour. Sans quoi, ils n’ont pas sommeil. Tout Congolais qui veut ne pas se rendre coupable est celui qui récite cette formule tant dans son parler que dans son écrit. Sans quoi, pas de réponse à sa demande d’emploi ou toute autre correspondance. La formule “Son Excellence” est un remède, une nourriture et une boisson pour la classe dirigeante actuelle. Toute petite goutte absente coûte cher.
P. Kadiambu ko
Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
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