Deuxième phase : réorganisation des forums

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Ilunga
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums

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Bilan épouvantable de "Kabila"...

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6800






«Joseph Kabila» à l’heure du bilan !


"Joseph Kabila" lors de son premier voyage en Belgique fin janvier 2001

Conformément au premier alinéa de l’article 70 de la Constitution, le Président sortant «Joseph Kabila» a déposé dimanche 11 septembre sa candidature à l’élection présidentielle à un tour fixée au 28 novembre prochain. En fait, l’homme a accompli deux quinquennats dont un sur base d’un mandat électif. «Kabila» entend donc se succéder à lui-même. Selon les informations en provenance de Kinshasa, le «président-candidat» s’est fait enregistrer en «candidat indépendant». Que se cache-t-il derrière ce «camouflage» ? Dimanche 21 août, à l’issue de deux jours de congrès, les militants du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), l’avaient investi comme "son" candidat à ce scutin. Le bureau politique de la Majorité présidentielle (MP) avait entériné ce "choix" le 29 août à l’issue d’une réunion tenue...à la ferme présidentielle de Kingakati sous la présidence de "Kabila".

Lorsqu’on évoque avec des «kabilistes» le bilan du successeur de Mzee Laurent-Désiré Kabila, ceux-ci soutiennent quasiment en chœur que le chef d’Etat sortant a «pacifié» et «réunifié» le pays. D’autres vont plus loin en mettant à l’actif de ce dernier l’effacement de la dette extérieure de la RD Congo. D’autres encore, tout en reconnaissant des «lacunes» au plan économique et social, justifient la reconduction du président actuel par la «nécessité» de lui permettre d’«achever l’œuvre de reconstruction commencée».

Dans son édition datée du 6 septembre dernier, le quotidien bruxellois «Le Soir» ajoute un élément supplémentaire en faveur de «Joseph» : «Joseph Kabila (…) pourra, durant la campagne, compter sur des moyens considérables et avancer un bilan non négligeable (un récent rapport du FMI évalue à 6,5% la croissance économique…)». Il faut espérer que le président sortant mettra un point d’honneur à faire le bilan de son action au cours de la dernière décennie.

Qu’est ce qu’un bilan ? Dans le cas qui nous occupe, il s’agit simplement d’un «inventaire». L’inventaire des promesses faites par le chef de l’Etat d’une part et les réalisations réellement accomplies, de l’autre. Il y a deux périodes. A savoir : 2001-2006 et 2006 à 2011.

Qu’avait promis «Joseph Kabila» ?

2001-2006

Le 16 janvier 2001, le président LD Kabila disparaît dans des conditions mystérieuses. Mort naturelle maquillée en meurtre ? Assassinat ? Dix années et huit mois après, l’énigme reste complète. Le 26 janvier de la même année, le défunt président est remplacé par une sorte d’«O.V.N.I politique» nommé Joseph Kabila, chef d’état-major de la Force terrestre.

Dans son allocution d’investiture, le 26 janvier de cette année, le nouveau président formule plusieurs promesses sous forme d’«engagements» : faire toute la lumière sur l’assassinat de LD Kabila ; pacifier et réunifier le pays ; renforcer l’Etat de droit ; instaurer la paix et consolider la communion nationale ; promouvoir les droits de l’Homme et la sécurité des personnes et des biens ; promouvoir la production ; doter le pays d’une armée et d’une police fortes, modernes, bien équipées et lancer la reconstruction.

2006-2011

Lors de la présidentielle de 2006, «Joseph Kabila» a battu campagne sous le thème «Artisan de la paix ». Le président-candidat a commencé par publier une centaine de «propositions» intitulée «Ma vision pour le Congo». L’éradication de la pauvreté - par la création d’emplois, l’accès à l’habitat, l’amélioration progressive d’accès de la population à l’énergie électrique et à l’eau potable, lutte le VIH - y est reprise en-tête. Sans oublier la lutte contre la corruption. En novembre 2006, le « président élu » évoque pour la première fois les «cinq chantiers urgents» qu’il a «identifiés». Quels sont ces chantiers? Les infrastructures, l’emploi, l’éducation, l’eau et l’électricité et la santé. « Pour moi, le Congo c’est la Chine de demain : d’ici 2011», confiait-il au quotidien «Le Soir » daté 16 novembre 2006.

Quelles sont les réalisations réellement accomplies? La qualité de la vie de la population a-t-elle changé ? Qu’en est-il de la sécurité des personnes et des biens ?

Selon les partisans du président sortant, celui-ci a pacifié et réunifié le pays. Ils ajoutent : la reconstruction «est en marche». Soit. En mai 2009, «Joseph», présenté en «père de la reconstruction» par «Le Soir » reconnaissait cependant que «le chemin à parcourir est encore très long, mais l’essentiel est d’avoir commencé (…)».

A l’instar de ses prédécesseurs, «Joseph Kabila» a oublié l’essentiel : l’Homme. Oubli ou ignorance que le bonheur du plus grand nombre est la finalité même de l’Etat en tant que pouvoir politique ? Silencieux voire mystérieux, l’homme a donné l’impression d’éviter tout contact avec la population. Il s’est par conséquent tromper de hiérarchie des priorités pour n’avoir été à l’écoute des véritables aspirations des «masses populaires».

L’échec le plus patent du président sortant se situe dans quatre secteurs : l’économie, le social, la protection des droits et libertés et la sécurité des personnes et biens et la bonne gouvernance.

Sur le plan économique, c’est la stagnation. Le pays ne produit quasiment rien. Il importe tout renforçant ainsi sa dépendance. Les ressources minières du pays sont pillées ou bradées.

Qu’en est-il du social ? N’en déplaise aux experts du Fonds monétaire international, la croissance de 6,5% mis au crédit du pouvoir en place est purement factice. Il en est de même de l’augmentation du budget de l’Etat passé de moins d’un milliard – sous la Deuxième République - à cinq milliards $US. Cette double «évolution» n’a engendré aucune amélioration de la qualité de vie de la population. Bien au contraire. Rares sont les emplois créés. Les symboles de la pauvreté crèvent les yeux : la population n’a pas accès à l’eau courante et à l’électricité. Elle n’a pas non plus accès à des soins de santé et une éducation de qualité.

La protection des droits et libertés ? C’est une catastrophe. Sans faire preuve de cynisme, on peut dire que le président sortant s’est comporté en véritable «prédateur» des droits humains sous prétexte de rétablir l’autorité de l’Etat : arrestations et détentions arbitraires, exécutions extrajudiciaires (l’assassinat du journaliste Franck Ngycke et son épouse, le double massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, l’assassinat du défenseur des droits humains Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana, la mort d’Amand Tungulu dans un cachot de la garde présidentielle etc.). «Joseph Kabila» avait conçu un véritable «projet» fondé sur la violence d’Etat : «Pour redresser le Congo, il faut être sévère et les Congolais vont être surpris, déclarait-il au quotidien Le Soir daté du 16 novembre 2006. Beaucoup de gens ne connaissent pas le président Kabila. Ils se trompent s’ils pensent qu’après les élections, ce sera la même chose que pendant la transition. Ce sera la rigueur, surtout la discipline (…).»

Quid de la sécurité des personnes et des biens ? L’instabilité - c’est un euphémisme - qui perdure dans les provinces du Kivu et dans la Province Orientale où fleurissent des groupes armés qui terrorisent se passe de tout commentaire. Les pouvoirs publics sont impuissants quand ils ne sont pas complices des chefs miliciens tels que Bosco Ntaganda, Zabuloni et autre Yakutumba, ménagés «au nom de la paix». Les grands corps de l’Etat sont infiltrés par des agents de l’étranger camouflés sous le label CNDP (Congrès national pour la défense du peuple). Ici aussi «au nom de la paix». L’indépendance nationale et l’intégrité du territoire sont en péril.

Qu’en est-il de la bonne gouvernance ? Un seul mot : corruption. La corruption a atteint de niveau sans précédent à tous les niveaux de la vie nationale. Comme pour avouer son échec, «Joseph Kabila» déclarait ce qui suit au « Soir » daté 9-10 mai 2009 parlant de la corruption : « Il est clair pour moi que depuis 2001 et même depuis les élections de 2006, ces maux-là n’ont pas suffisamment été combattus. (…).»

Un bilan calamiteux

Les Congolais assistent avec indifférence à la «course au pouvoir» à laquelle se livre le personnel politique. La politique ici n’est que l’occasion d’avoir un gagne-pain. Avoir accès à l’argent et aux privilèges. En dépit de son bilan calamiteux, «Joseph Kabila» veut rempiler. Est-ce pour servir l’Etat et la collectivité? Assurément pas. Il est attiré par le pouvoir pour le pouvoir. Le socio-économique est le dernier de ses soucis.

La population congolaise, elle, a encore et toujours soif du Changement. Elle est en quête de l’homme capable de lui redonner l’espérance. L’homme pouvant lui apporter les conditions minimales de sécurité pour préserver la vie, promouvoir une société de bien-être et une société démocratique. Cette population a également soif de vérité sur ces morts et disparitions mystérieuses : LD Kabila, Steve Nyembo, Franck Ngycke, Aimée Kabila, Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Armand Tungulu. Sans omettre le double massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo. Voilà des sujets à débattre

Baudouin Amba Wetshi
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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6799


La violence originaire et le 05 septembre 2011


Jean-Pierre Mbelu. Photo CIC

Quel rapport y a-t-il entre l’assassinat de Lumumba, la dictature de Mobutu, la guerre de prédation de 1996, les violences ayant suivi les élections de 2006 et celles qui ont éclaté à Kinshasa le lundi 05 septembre 2011 ? Pour le Congo indépendant, l’assassinat de Lumumba est une violence originaire. Elle participe du refus fait aux Congolais(es) de jouir de leur souveraineté politique, économique et culturelle. L’amnésie entretenue par le viol de notre imaginaire collectif rend difficile l’établissement du lien entre ces différentes étapes de la manifestation de la violence originaire faite à notre peuple.

La traite négrière et la colonisation sont, aux yeux de plusieurs peuples d’Afrique, des paradigmes de l’indignité. A ces deux paradigmes s’est ajouté le néocolonialisme perpétuant la violence malgré l’accession de plusieurs pays africains à leur indépendance politique.

Chez nous, au Congo, à l’aube de notre indépendance, il y a une forme de violence originaire dont les conséquences n’ont pas encore été effacées de notre histoire commune. L’assassinat de Patrice Emery Lumumba marque le rejet de la souveraineté politique de notre pays et sa prise en otage par les forces néocoloniales. Avec la complicité de quelques élites compradores.

Sans souveraineté politique, le Congo (Zaïre) sera, pendant le règne de Mobutu, une pièce maîtresse des puissances occidentales dans la gestion de la guerre d’accès aux matières premières stratégiques et à leur contrôle. La perte de notre souveraineté politique s’accompagne de celle de notre souveraineté économique. Celle-ci sera davantage confisquée vers les années 80 avec l’application des programmes d’ajustement structurels au Congo. L’application de ces programmes par le FMI sonnera le glas de toute possibilité de justice sociale. Et cela jusqu’à ce jour.

L’assassinat de Lumumba marque, symboliquement, la brisure d’un rêve de liberté, de paix et de justice après des élections démocratiques donnant le parti de Lumumba et ses alliés gagnants. Il y a, dans la brisure de ce rêve, le rejet d’un jeu démocratique où les forces politiques porteuses de l’espoir pour nos populations sont maîtresses.

Rappelons que Lumumba était porteur d’un autre rêve : celui du panafricanisme (qu’il partageait avec l’égyptien Nasser et la ghanéen Nkrumah). Dans l’assassinat de Lumumba, le panafricanisme est plus ou moins atteint. (Il sera brisé avec la mort de Nasser et Nkrumah.)

A nos yeux, à l’aube de notre indépendance politique, il y a cette violence originaire qui annihile le rêve de notre souveraineté à la fois politique, économique, culturelle et panafricaine. Cette violence originaire participe du viol collectif de notre imaginaire et entretient, dans le chef de la plupart d’entre nous, une amnésie les poussant à prendre, de temps en temps, des vessies pour des lanternes.
Quand Mobutu, vers les années 1990, un peu lâché par ses parrains et fragilisé par la pression populaire, entreprend des consultations populaires, il pose un geste d’une très grande valeur politique. Symboliquement. Il entreprend de rester à l’écoute du souverain primaire à travers ses multiples partis politiques et associations de la société civile. Ce processus aurait pu conduire à la cession du pouvoir aux représentants que ce souverain primaire aurait pu se choisir librement à l’issue de la Conférence Nationale (dite) Souveraine. Politiquement, la violence originaire aurait pu être plus ou moins vaincue. Malheureusement, ce processus sera torpillé par la coalition des forces négatives internes et externes au profit de leur propre agenda.

Quand la guerre de 1996 éclate, elle annihile les efforts populaires déployés pour juguler la violence originaire. Cette guerre d’agression et de prédation entretient la violence originaire et augmente, au niveau des institutions du pays, le nombre d’élites compradores.

Quand, en 1998, Laurent-Désiré Kabila essaie de s’inscrire en faux contre l’orientation originaire de notre histoire, il devient un homme à abattre. Et il est assassiné le 16 janvier 2001. (Lumumba est assassiné le 17 janvier 1961. La symbolique des dates est très importante pour les vampires. Eux font une histoire suivie. Ils n’oublient rien.)

Avec L.-D. Kabila et après lui, les institutions du pays ont été prises en otage. Et en leur sein cohabitent désormais quelques anciens dinosaures et des nouveaux prédateurs avec quelques hommes et femmes de bonne volonté incapacités dans leurs efforts pour renverser le système violent.

Quand, en juillet 2009, la FIDH (fédération internationale des ligues des droits de l’Homme) publie un rapport intitulé « République démocratique du Congo. La dérive autoritaire du régime », elle dit, à partir des preuves recueillies, la manière dont le pouvoir émanant de la guerre de 1996 opère. Le constat pouvant être fait après la lecture de ce rapport est que les élections de 2006 n’ont pas changé grand-chose dans la gestion des rapports de force entre « le conglomérat d’aventuriers » ayant accédé au pouvoir par la guerre, les activistes de droits de l’homme, les journalistes, nos populations et certains partis politiques. Le recours permanent à la violence domine dans ces rapports. (L’assassinat de Chebeya, de son chauffeur Fidèle Bazana et d’Armand Tungulu sont des cas patents de cette violence.)

Les actes de violence ayant éclaté à Kinshasa le lundi 05 septembre 2011 ne peuvent être mieux compris que s’ils sont situés dans ce contexte d’une violence permanente faite à un peuple depuis son accession à l’indépendance politique en passant par la dictature de Mobutu et la guerre de prédation de l’AFDL.

Nous oublions tellement vite notre histoire que quand ceux qui, au nom de la paix des cimetières, travaillent avec Bosco Ntanganda et nouent des alliances politiques avec le CNDP de Nkunda sèment la violence à Kinshasa, nous criminalisons rapidement ceux et celles d’entre nous qui ont compris qu’il est temps de rompre avec la violence originaire.

Pourquoi cette violence originaire est-elle entretenue ? Pourquoi ceux et celles qui l’entretiennent ne sont-ils pas livrés devant les cours et les tribunaux internationaux ? Pourquoi la publication du rapport Mapping (le 1er octobre 2010) par le HCDH sur les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et d’autres faits pouvant s’apparenter au génocide n’a-t-elle pas été suivi de la création d’un tribunal pénal international pour le Congo ?

L’entretien de la violence originaire est un refus permanent fait aux Congolais(es), avec la complicité de plusieurs d’entre eux, de jouir de leur souveraineté politique, économique et culturelle. Mais aussi de travailler à l’avènement d’un panafricanisme des peuples africains.

L’union faisant la force des minorités averties, elle est violemment combattue par ceux et celles dont l’obéissance au principe du « diviser pour régner » procure des bénéfices matériels énormes. Ce réseau transnational de prédation a réussi, chez nous, à infiltrer toutes les institutions, un bon nombre de partis politiques et les milieux des jeunes chômeurs. Il recourt à des idéologies de pacotille et à la corruption pour acheter plusieurs d’entre nous et entretenir la politique de la terre brûlée. L’assassinat de Lumumba ayant déserté l’imaginaire de plusieurs d’entre nous et n’habitant pas celui des jeunes facilement achetables, l’interprétation des conséquences contemporaines de la violence originaire n’est plus évidente. Nous devons y travailler. Sur le temps. Les probables élections de novembre 2011 risquent d’exacerber cette violence : il y va de la récupération de l’initiative historique par les Congolais(es). Les hommes et les femmes liges commis au service des intérêts autres que ceux des Congolais(es) ne sont pas prêts à passer par la voie électorale pour perdre leurs privilèges et échapper à la justice populaire.

J.-P. Mbelu
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J'ai jugé intéressant d'afficher la réaction de cet internaute à l'article de l'Abbé JP MBELU sur la "violence originaire" au Congo...Elle remonte d'avantage aux sources de cette violence au Congo, violence originaire dont LUMUMBA a été une des victimes dans le chainon des victimes que le Congo continue à enregistrer à l'heure actuelle (les morts de l'UDPS des 5 et 6 septembre 2011)...Patrice LUMUMBA n'en fut pas la 1ère victime de cette violence qui remonte "en faits" à la pénétration de l'homme blanc au Congo, mais la victime la plus emblématique de ce Congo post-colonial, du "soleil des indépendances" pour reprendre le célèbre titre de l'ouvrage du grand écrivain ivoirien, Amadou KOUROUMA...








Josephine kouka [koukajosephine@yahoo.co.uk] 11/09/2011 21:43:32


VIOLENCE ORIGINAIRE
Monsieur l’Abbé

NOUS PARTAGEONS TOTALEMENT votre analyse sur ce sujet combien important pour la compréhension de notre histoire nationale. Nous vous en remercions infiniment pour ce travail bien fait d’un intellectuel. Nous pensons vous compléter en précisant que cette violence permanente date de l’époque coloniale quand les premiers explorateurs anglais et autres ont pénétré notre territoire à la recherche des sources du fleuve Congo et du Nil. Henri MORTON STANLEY tua des noirs comme des singes. Cette violence se traduisit aussi par les déplacements forcés des noirs comme porteurs sur de longues distances dans des régions vierges et dangereuses. Combien de congolais étaient morts par des maladies, par des fouets, par des morsures des serpents, par noyade etc.Quand l’Etat indépendant du Congo prenait forme avec l’arrivée des colons, des missionnaires belges et suivi de la création de la force publique, les congolais subirent les pires châtiments quotidiens pour n’avoir pas apporté suffisamment du caoutchouc et de l’ivoire à l’homme blanc. Dans l’arsenal juridique colonial, le fouet et le fusil constituaient des instruments autorisés pour épouvanter les congolais. Nos grands parents subirent en pleurant des fouets sur les fesses nues devant leurs femmes et enfants. Durant cette période, plus ou moins 10 millions des congolais périrent sous les ordres des responsables belges. Des grèves furent réprimées dans le sang dans un stade sous les ordres du gouverneur du Katanga en présence du prélat Monseigneur Jean Félix de HEMPTINE etc. La violence n’était qu’un autre moyen de maintenir l’homme noir dans l’ignorance et l’obscurité totale en lui privant tous les droits afférents a un être humain.

AU LENDEMAIN DE L’INDEPENDANCE, cette force publique qui était formée des esclaves et autres marginaux fut transformée en une armée nationale. Rappelez-vous des NYANGALAKATA (des marginaux) qui devaient être versés plus tard dans cette force publique. Et c’est cette armée qui reprit-- sous l’autorité des officiers congolais peu instruits et issus de cette force publique-- la violence sur les citoyens congolais et plus grave sur les autorités politiques de l’époque. Le cas de Patrice LUMUMBA qui fut arrêté, les bras entravés et traîné dans les rues de Léopoldville par cette armée répressive devant des congolais passifs sans réaction aucune. Cet acte constitue un triste souvenir gravé dans la mémoire collective de tous les congolais. Il fut transféré au Katanga, battu pendant tout le trajet dans l’avion, les mains toujours entravées pour être conduit comme à l’abattoir et exécuté comme une bête de somme un certain soir du 17 janvier 1961 à Lubumbashi. Quand le fondateur de la deuxième république prit le pouvoir à l’aide de l’impérialisme occidental la violence reprit son chemin. Elle s’aggrava avec l’instauration d’une dictature de plomb dans le but évident de priver les congolais de leurs droits sur l’indépendance politique qui venait d’être arrachée ou reprise et l’indépendance économique pour laquelle LUMUMBA fut assassiné. Des manifestations pacifiques des étudiants le 4 juin 1969 furent réprimées dans le sang. Les formations politiques sont les plus touchées par des violences inouïes sans précédent pour un pays indépendant mais qui, en fait était dirigé de l’extérieur. Vers la fin du règne du maréchal, règne voulu par ceux là même qui l’ont placé à la tête du pays, l’impérialisme occidental prit directement l’affaire en mains pour nous démontrer ce dont il est capable à partir de l’année 1996. Il est regrettable de constater que beaucoup de congolais ignorent que ce pays a été toujours dirigé de l’extérieur avec la mort de LUMUMBA. Ce dernier n’a pas été tué pour rien. MOBUTU ne fut qu’un pion tout simplement pour la sauvegarde de nos richesses en faveur de l’extérieur. Voyez comment divague aujourd’hui le pauvre NZANGA MOBUTU. Nous espérons que vous comprendrez de quoi nous voulons dire. Un ETAT de DROIT était exclu.

A L’ARRIVEE DES AVENTURIERS du 17 mai 1997, c’est toujours le statut quo pour les pauvres congolais à la recherche d’un ETAT de DROIT. Des millions des congolais sont assassinés, torturés, blessés, violés, fouettés. Tutti quanti. Ironie du sort, ce sont les mêmes qui sont au pouvoir et qui tolèrent cette violence permanente et injuste sur les populations congolaises et qui prétendent aujourd’hui être opposants ! De qui se moque-t-on ? L’UDPS et les défenseurs des droits de l’homme sont les plus visés et ils payent le plus grand tribut dans ce pays téléguidé de l’extérieur et « dirigé » par un président semi illettré et issu d’un parking des taxis. A chaque manifestation pacifique, les congolais en général sont victimes de violence exercée par les sbires de celui qui se fait appelé l’autorité morale. Plus de cinq décennies déjà après l’indépendance, les congolais continuent à subir la violence exercée cette fois-ci par les forces étrangères venues du Rwanda et qui occupent notre pays illégalement. Cette violence permanente, injuste et disproportionnée doit être combattue aussi par la violence conformément à notre législation pénale qui autorise chaque congolais à se défendre par tous les moyens de droit devant cette attaque par ce qu’on appelle LEGITIME DEFENSE. Les congolais doivent faire preuve de détermination, de combativité et d’opiniâtreté devant cette horde de barbares.

JOSEPHINE KOUKA.-
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Le dessous des cartes

13 septembre 2011

Les Kadhafistes résistent à Bani Walid et appellent au djihad 13/09/2011

Au quatrième jour, les combats à Bani Walid entre les partisans de l’ancien guide de la révolution libyenne et les combattants du Conseil national de transition sont intenses. Selon les médias occidentaux, la résistance des troupes fidèles au leader libyen a été très forte.
En revanche, il semblerait que chez les rebelles des divisions sont éclatées entre les différentes tribus. C’est ainsi que des combattants à Misrata, la troisième ville du pays, ont contesté l’autorité du CNT, qui siège pour l’instant à Benghazi, refusant de remettre des chars abandonnés à l’autorité centrale provisoire. Autre incident, plus grave :

12 personnes ont été tuées et 16 autres blessées dans des affrontements samedi entre combattants anti-Kaddafi, au sud-ouest de Tripoli. Sur fond de rivalités anciennes, ces affrontements ont opposé des combattants de Gharyane et Kikla, d’une part, à des combattants d’Al-Assabaa, d’autre part. Les frictions entre membres de tribus différentes seraient une entrave à la progression des forces du CNT, malgré l’appui aérien apporté par l’Otan au cours du week-end. Certains combattants du CNT parlent même de trahisons dans leurs rangs.

Des partisans de Mouammar Kadhafi ont attaqué hier une raffinerie de pétrole et tué 12 gardiens non loin de Ras Lanouf, dans une zone contrôlée par le Conseil national de transition (CNT). Les assaillants, arrivés à bord de camions en provenance de Syrte, ont endommagé l’entrée de la raffinerie, à 20 km de la ville portuaire du golfe de Syrte, mais les installations pétrolières proprement dites, qui n’étaient pas totalement en service, sont intactes.

Les forces du CNT disent faire face à un millier de militaires à Bani Walid. Avant l’attaque, elles n’estimaient qu’à 100 à 150 le nombre de partisans de Mouammar Kadhafi retranchés dans cette ville de 100 000 habitants.

Deux jours après la fin de l’ultimatum fixé aux pro-Kadhafi pour déposer les armes, les forces du Conseil national de transition (CNT) n’ont encore lancé aucune offensive d’envergure. Des interrogations sont émises à ce sujet. Des spécialistes évoquent plusieurs scénarios d’attaque, mais les rebelles ont reçu samedi l’ordre des responsables de l’Otan de ne pas attaquer jusqu’à nouvel ordre.

Hier, un médecin d’un hôpital de campagne proche de Bani Walid, a affirmé à l’AFP avoir reçu 10 morts et une vingtaine de blessés. «J’ai aussi reçu un prisonnier (un soldat pro-Kadhafi, ndlr) et pour être honnête il y avait des signes de tortures, de nombreuses traces de coups sur son dos, probablement avec des bâtons», a-t-il précisé.

«Bani Walid est plein d’armes, chaque maison en a. Il y a des tireurs embusqués partout qui empêchent «d’avancer», a raconté un combattant du CNT, ajoutant qu’il y a aussi des faits de «trahison», «des gens prétendant être avec les révolutionnaires mais en fait ils sont avec le guide de la révolution Kadhafi». Dimanche, une radio pro-Kadhafi avait appelé les habitants à la résistance et au jihad contre les terroristes d’Al Qaïda et les forces de l’Otan, diffusant en boucle le même message : «Ils viennent pour nous tuer. Ils veulent répandre la corruption et la destruction. Allez-y aujourd’hui, aujourd’hui, aujourd’hui. Maintenant que vous êtes armés, il n’y a pas d’excuses. C’est l’heure du jihad.»
Sur le front ouest de Syrte (370 km à l’est de Tripoli), des centaines de combattants armés venus avec 200 pick-up de Misrata, plus à l’ouest, ont commencé à marcher vers cette région natale de Mouammar Kadhafi, selon un journaliste de l’AFP. A Tripoli, les combats n’ont pas cessé. Une puissante explosion s’est produite dans un grand dépôt d’armes près de l’aéroport international, blessant deux personnes. Après l’échec de négociations en vue d’une reddition pacifique des moudjahidine et résistants soutenant Mouammar Kadhafi comme ceux de Bani Walid, Syrte et Sebha (centre), des spécialistes des questions militaires s’attendent à des combats acharnés et sanguinaires qui pourrait influencer sur le cours des évènements.

http://www.letempsdz.com//content/view/62308/186/
Ilunga
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums

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Un article intéressant pour avoir une vision large des véritables enjeux en Libye et au Maghreb...Le véritable enjeu porte un nom : l'Algérie et ses gigantesques ressources pétrolières et gazières...
C'est un peu ce qui s'est passé chez nous dans les Grands-Lacs : les événements du Rwanda ne pouvent se comprendre que, rétrospectivement parlant, s'ils sont placés dans une perspectives des enjeux réels de la région : le Contrôle du Congo démocratique et de ses gigantesques ressources minières et autres...Du reste, il n'est pas surprenant d'entendre les "pieds nickelés", les "rats" du CNT, "menacer" régulièrement une puissance régionale comme l'Algérie (soi-disant qu'il fournirait de l'aide à Kadhafi) !! Un peu à la façon du petit Rwanda qui menaçait le Congo d'intervention sur son sol...Menaces qui passeront à exécution, avec la bénédiction des mêmes parrains qui soutiennent le CNT libyen ajd, USA-Angleterre...La technique est la même, tant elle est éprouvée...Ainsi donc, le pouvoir algérien ne doit pas se faire d'illusions : tôt ou tard, disons plus tôt que tard, il sera forcément attaqué, pris entre le marteau et l'enclume des attaques fomentées par l'OTAN à l'intérieur du pays (rébellions "berbèrisantes", kabylièsques, actions terroristes de Al-Qaida au Maghreb Islamique-AQMI) et à l'extérieur (nouveau pouvoir libyen du CNT lié à l'AQMI)...
L'Algérie ne pourra s'en sortir qu'en resserrant les rangs entre le pouvoir et le peuple(ce qui passe par mener une vraie politique sociale et d'ouverture politique pour diminuer les frustrations au sein de la population) mais aussi en renforçant les liens stratégiques avec différents partenaires extérieurs (Russie, Chine, Afrique du Sud, Allemagne, Union Africaine, Pays latino-américains comme Brésil, Vénézuela et même certaines franges de l'actuel pouvoir egyptien)...Tout isolement lui serait fatal face à la "roue de jagernauth" de l'empire "oxydant"...












Chido

13 septembre 2011

L’Algérie la prochaine cible

La guerre du Grand Maghreb, par Anastase Carpouchot

Dans un article paru le 19 août dernier dans la revue états-unienne The National Interest Bruce Riedel annonce que l’Algérie est la prochaine cible après la Libye.Cet article a été immédiatement repris le jour même par le site sioniste en langue française JSS.Tout d’abord essayons de répondre à la question « qui est qui ? ».

The National Interest est une revue fondée en 1985 par Irving Kristol, un des principaux théoricien et praticien du néo conservatisme aux USA (les « néoscons. ») qui ont formé la garde rapprochée de Georges Bush Junior tant sur le plan idéologique que politique.Quant à Bruce Riedel, ce n’est pas non plus un quelconque blogueur : ancien ( ?) officier de la CIA,il poursuit une brillante carrière de journaliste et de consultant auprès de think tank nord-américains aussi prestigieux que sionistes et partisans du maintien de la domination israelo-américaine dans le monde par tous les moyens.

La prédiction de notre ancien ( ?) agent de la CIA n’a pas tardé à se réaliser.Le vendredi 26 août un double attentat kamikaze frappait l’Académie Militaire de Cherchell, à 100 km d’Alger, faisant 18 morts et 20 blessés.Cet objectif n’a pas été choisi au hasard .C’est un des lieux les plus sécurisés du pays(ce qui suppose des complicités pour y perpétrer un attentat) et il se trouve près de la capitale.Le message est clair :AQMI(« Al Qaida Maghreb ») peut quitter les confins du Sahara et frapper un objectif militaire près de la capitale.Cet attentat aurait pour but de protester contre la « connivence » du pouvoir algérien avec le régime libyen de Khadaffi pendant l’agression de l’OTAN.En fait de connivence il y a eu surtout le refus du gouvernement algérien de laisser utiliser son territoire et son espace aérien par l’OTAN.Et aujourd’hui encore(31 août) le refus d’Alger de reconnaître les rebelles mis en place par l’OTAN et ses bombardements continue à faire l’objet de polémiques et d’accusations de la part des protégés libyens de l’OTAN.Cela s’est encore aggravé avec la disparition de Khadaffi(est-il en Algérie ?) et,pour donner un aspect carnet rose à ce drame que l’OTAN a imposé à la Libye(et demain à qui…),on nous apprend que la fille du « dictateur en fuite » a accouché….en Algérie ! Non seulement le gouvernement algérien soutient un « dictateur » mais transforme son pays en maternité pour ses descendants…

L’Algérie est réellement la prochaine cible d’une gigantesque opération dont le but est une reconquête du « Grand Maghreb » par l’Occident sous couvert de «remodelage démocratique ». Nous disons la prochaine chronologiquement car, au vu de son importance, elle a été dès le début la véritable cible, la pièce maîtresse à faire tomber, la clé géopolitique pour comprendre l’agression américano-occidentale contre la Libye. L’enjeu stratégique est de maîtriser -par segmentation ethnico religieuse ou tribale- ce vaste ensemble que constituent le Grand Maghreb-le Sahara-le Sahel. Autrement dit un bloc géographique allant d le Mali, le Tchad, de la côte méditerranéenne jusqu’au cœur d l’Afrique. Cet ensemble est connu pour ses richesses en hydrocarbures(gaz et pétrole), en uranium(La société française Areva au Niger par exemple) et autres minerais qu’il reste à exploiter.
Les USA et leur protectorat ouest-européen veulent le diriger en installant des marionnettes du type de la CNT en Libye et en se débarrassant des dirigeants qui seraient tentés de se tourner vers la Chine, grande dévoreuse de matières premières . Ces dernières années la Chine a fait une percée au Maghreb (Algérie en particulier) et dans de nombreux pays africains, concurrençant sérieusement les vieux impérialisms et une guerre économique sourde mais impitoyable se livre actuellement sur tout le continent africain entre Pékin et l’Occident.

L’Algérie est indispensable, incontournable pour contrôler pleinement l’espace Maghreb Sahara Sahel; ici la géographie reprend tous ces droits, il suffit de consulter une carte. Avec la présence, réelle ou supposée, de Kadhafi et de membres de sa famille en Algérie une mèche est allumée donnant le prétexte souhaité par l’Occident : ou l’humiliation(livrer des membres de la famille de Kadhafi)ou la déstabilisation suivie de « frappes humanitaires ». Les aboyeurs libyens du CNT au service de l’OTAN ont déjà commencé à entonner les trompettes guerrières, confirmant l’article de Bruce Riedel.Cela n’est pas étonnant car tous deux travaillent pour le même maître : Washington et son protectorat appelé Union européenne.

Tout cela n’est plus depuis longtemps un secret d’état: on en discute ouvertement dans les cafés des villes algériennes et le peuple sait qu’il devra être particulièrement vigilant pour éviter le chaos et les provocations . Car les « démocrates » made in USrael du type BHL et tous leurs complices de droite comme de gauche misent surtout sur l’ignorance et la division des peuples. Souhaitons que le peuple algérien ne tombe pas dans les pièges qui lui sont déjà tendus.
La guerre du Grand Maghreb est commencée et elle est faite pour durer vu l’importance des enjeux. Il s’agit tout simplement de la reconquête du continent africain et de son pillage, reconquête par « rebelles démocratiques interposés ». C’est la « contagion démocratique » de Bush, poursuivie par Obama, par d’autres moyens : autant de bombardements que son prédécesseur mais après avoir mis en scène les « rebelles locaux », obtenu un mandat onusien et mis en avant la Vieille Europe. Ce changement de méthode ne changera rien au résultat qui est prévisible : extension des conflits,enlisement et aggravation de la crise que connaît le Système. Mais les peuples maghrébins et africains en payeront le prix.

Anastase Carpouchot, Bruxelles.
31 août 2011
Erick Ross
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums

Message par Erick Ross »

Il parait qu'Adam Bombele a déposé sa candidature récemment :oops:
Jonas Balela-Pour l'amour de mon pays :

http://www.youtube.com/watch?v=RBIHCwBYELo
Ilunga
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums

Message par Ilunga »

Autre article intéressant sur les leçons à tirer de l'attaque de l'OTAN contre la Libye...

http://www.egaliteetreconciliation.fr/L ... -8042.html













Les leçons à tirer de l’attaque de l’Otan contre la Libye
par Imran Hosein

* Publié le : vendredi 9 septembre



« Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n’entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux […] » (Coran, Al A’raf 7 :179)

Ceux qui voient de leurs deux yeux, l’interne et l’externe, reconnaitront la marque du « Sionisme » et de « l’Impérialisme Sioniste » dans les insurrections surarmées et longuement préméditées qui ont renversé le gouvernement Libyen.

Il ne s’agit aucunement d’une révolte spontanée d’un peuple contre son dictateur comme les médias mondiaux sous contrôle Sioniste voudraient nous faire croire ; le régime n’a pas non plus été renversé suite à une réaction enragée du peuple suite à un massacre de manifestants innocents imputé au régime. C’est un lavage de cerveau passant pour une information, qui est gobé comme Vérité par les bestiaux.

Il est assez facile de reconnaitre l’intimidation et le contrôle Sioniste des médias lorsque l’on voit les journaux, les radios et les chaines de télévisions conventionnels (NDT : Mainstream) (y compris Al Jazira) refuser de questionner le mensonge flagrant de l’explication officielle des attaques terroristes du 11 Septembre contre les US.

L’amère vérité est que beaucoup de Musulmans Libyens seront à présent assassinés sans pitié tant qu’ils ne se seront pas soumis et qu’ils n’auront pas adhéré à la nouvelle dictature ensanglantée qui leur a été imposée par la lame de l’épée Sioniste.

En utilisant une stratégie barbare venant de la « Bête de la Terre », les forces de l’insurrection ont donné leur claque satanique finale au crépuscule durant le mois de Ramadan pendant que les croyants rompaient leur long jeûne. Ils se sont lancés dans une euphorie meurtrière in-discriminée dans le but d’instiller la panique au sein de la capitale Libyenne de Tripoli, et pour ainsi déstabiliser ses défenses militaires.

Plus d’un millier de Libyens innocents sont devenus « Chouhada » (NDT : Martyrs) (ayant à cet instant-là terminé leur jour de jeûne) alors qu’ils se voyaient fauchés par des armes fournies par les Kouffar Sionistes. Seul un peuple au cerveau lavé peut assimiler cette guerre satanique à une révolte populaire spontanée.

Je soupçonne que certaines personnes en Egypte passeraient de très mauvaises nuits si une récompense substantielle devait être proposée contre toute information possible qui expliquerait comment autant d’armes (capables de surpasser une armée) ont pu atteindre les insurgés en Lybie ; peut-être depuis la frontière Egyptienne ?

Avec toutes ces armes, cependant, les insurgés n’auraient jamais pu réussir sans l’assistance et le soutien actifs et visibles des armées Sionistes, j’ai nommé l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ; de la même manière, le nouveau gouvernement ne sera jamais en mesure de survivre sans la protection de l’OTAN. En ce sens, donc, Israël, l’Arabie Saoudite et le nouveau gouvernement Libyen appartiennent au même groupe de pays nés de manière chaotique et dont la survie continuelle ne pourrait être expliquée autrement qu’en faisant référence au Sionisme.

L’OTAN s’est déjà fermement établie en Afghanistan et en Irak, et ne se retirera jamais de ces pays avant qu’Israël ne règne sur le monde durant « un jour comme une semaine », et que Dajjal ne déclare de lui-même qu’il est le Messie Promis (Voir mon livre intitulé « Jérusalem dans le Coran » pour une explication du sujet). Les borgnes ne réalisent pas que l’OTAN est en Libye dans le but de protéger et de promouvoir les intérêts impériaux d’Israël.

Israël est sur le point de lancer ses grandes guerres contre les Arabes en particulier, et l’auteur (I.N. Hosein) avertit que le monde pourrait alors faire face à au moins 25 autres années de guerres continuelles jusqu’au jour du retour du fils de Marie (que la bénédiction d’Allah soit sur eux deux, la mère vierge et son fils Messie). Ceux qui ne voient que d’un œil ne réalisent peut être toujours pas que l’OTAN fera à présent tout pour demeurer en Libye pendant les 25 prochaines années.

La première implication de ce qui est décrit ci-dessus, que nous voudrions partager avec nos lecteurs, est que la plupart des Musulmans qui refusent de se soumettre à l’Etat Sioniste Israélien de Dajjal doivent maintenant, pour leur propre sécurité, fausser compagnie aux borgnes qui participent activement et qui soutiennent vocalement l’insurrection Libyenne. Peu importe à quel point ils crieront et vociféreront en réaction à cet article, le fait est qu’à moins qu’ils se repentent, ces gens ne sont pas des nôtres, tout comme nous ne sommes pas des leurs :

« Ô croyants (en Allah) ! Ne prenez pas pour alliés et amis (ces) Juifs et (ces) Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui se tourne vers eux (en amitié et en alliance), devient un des leurs (et non des nôtres). Allah ne guide certes pas les gens injustes. » (Coran, Al Ma’idah 5 :51)

(Note : Le Coran ne fait pas ici référence à une amitié individuelle entre un Juif et un Chrétien. Le verset anticipe plutôt l’apparition d’une alliance Sioniste Judéo-chrétienne qui mène actuellement une guerre injuste contre l’Islam et les Musulmans pour le compte d’Israël.)

Les Musulmans Pakistanais et Egyptiens en particulier doivent rompre tout lien existant avec leurs compatriotes qui dansent avec l’OTAN. Lorsque les attaques de l’OTAN contre le Pakistan et l’Egypte seront inévitablement lancées, ces personnes seront utilisées pour jouer un rôle en Egypte et au Pakistan qui sera similaire a celui qui vient d’être joué en Lybie.

Je n’ai aucun doute sur le fait qu’un grand nombre d’Egyptiens sont entrain de se réveiller suite à la dangereuse implication du succès de l’OTAN en Lybie, à savoir que l’étau se resserre sur l’Egypte. Ce bref article offre une aide à l’explication de ce sujet.

Israël doit étendre ses frontières territoriales pour englober les (fausses) frontières Bibliques de la Terre Sainte (Al Ardu’l’Mouqaddassah). La Bible (c.à.d. la Torah) déclare que la Terre Sainte s’étend « de la rivière d’Egypte, à la rivière d’Euphrate ». Ceux qui ont réécrit la Bible pour y insérer ce mensonge l’ont certainement fait parce-que les Juifs vivaient dans le Delta Oriental de l’Egypte pendant 400 ans et qu’ils avaient aussi été asservis en Irak (Babylone) durant une longue période.

Aucun Juif n’acceptera la prétention de Dajjal au statut de Messie, lorsqu’il le fera depuis Jérusalem dans quelques 20 à 30 années, sans qu’il ne règne sur un Israël qui engloberait les frontières Bibliques de la Terre Sainte.

Ainsi, il est inévitable qu’Israël attaque l’Egypte dans le but d’occuper physiquement le Delta Oriental Egyptien. Le succès de l’OTAN en Egypte implique que l’Egypte sera désormais attaquée à la fois depuis l’Est et l’Ouest ; et comme dans le cas du Pakistan, la stratégie consistera à balkaniser à la fois l’Egypte et le Pakistan en de petits états qui seront facilement contrôlés par l’Inde et Israël.

(Voir mes articles intitulés « L’explication du Mystérieux projet Impérial d’Israël » et « Le soulèvement Pakistanais d’Obama, le Moment de Vérité du Pakistan, et la Mort du Dollar US » (NDT : pas encore disponibles en Français) sur mon site web : http://www.imranhosein.org).

En dépit de ses erreurs et de ses excentricités, nous pouvons affirmer avec assurance à propos de Moammar Qaddafi qu’aussi longtemps qu’il a dirigé la Lybie, jamais n’aurait-il permis de présence militaire de l’OTAN dans ce pays. Il s’en suit que tant qu’il régnait sur la Lybie, l’OTAN n’aurait jamais pu être en mesure d’attaquer l’Egypte au moyen de troupes au sol qui afflueraient en Egypte via la frontière Libyenne.

Grâce aux bestiaux, une telle attaque contre l’Egypte est désormais possible. Il est donc temps pour chaque Egyptien de s’armer (comme l’est chaque Vénézuélien) en préparation de ce qui pointe clairement à l’horizon.

Nous devons également noter qu’il existait certaines raisons économiques et monétaires à l’attaque éhontée de l’OTAN contre la petite Lybie. Les Sionistes ont maintenant le contrôle non seulement du pétrole Irakien, mais aussi de celui des Libyens, et il semble n’être qu’une question de temps avant qu’ils n’assument aussi le contrôle direct du pétrole Saoudien. Le contrôle Sioniste du pétrole se traduira finalement par un chantage Israélien au pétrole contre un monde dépendant de cette énergie pour sa survie économique.

Enfin, il est rapporté que la Libye n’a aucune dette étrangère. Par conséquent, le système bancaire international contrôlé par les Sionistes ne pouvait pas placer cet état « dévoyé » sous son influence et son emprise. Mais les Sionistes n’abandonnent jamais. Lorsque le système bancaire a échoué à mettre ce pays sous son joug, il a ensuite recouru à l’OTAN.

Il reste une partie du puzzle qui défie l’entendement. Pourquoi la Russie et la Chine ont-elles apporté leur soutien à la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui permettait une intervention militaire en Libye ? Ces États étaient-ils débiles au point de ne pas présager les conséquences de leur soutien à cette résolution ? Ou y’aurait-il anguille sous roche ?
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums

Message par Ilunga »

http://allainjules.com/2011/09/13/libye ... amahariya/




Libye – Les dernières nouvelles de la Jamahariya

Publié le13 septembre 2011 parAllain Jules

55

On vient d’apprendre qu’en Afghanistan, le quartier général de l’OTAN a été violemment attaqué à Kaboul. 10 ans après, toujours aucun résultat probant sur le terrain afghan. En Libye, c’est entrain visiblement de prendre le même chemin. Après avoir tout tenté à Bani Walid, les soldats de l’apocalypse semble se rendre à l’évidence.
L’OTAN propose de l’argent à Bani Walid

La résistance de la petite cité de Bani Walid, 50 000 habitants, où, les médias « meanstream » annonçaient fièrement que les populations civiles s’enfuyaient, tourne au chaos pour l’OTAN. Privation d’eau, de gaz, d’électricité, de denrées alimentaires et de bombardement n’ont pas sapé le moral des troupes pro-kadhafistes.

Après avoir largué des tracts menaçant les populations de Bani Walid sans réaction de leur part, l’OTAN a, depuis hier, tenté d’acheter les consciences en proposant cette fois-ci, de l’argent par l’entremise de nouveau tracts.

Niger: la servilité africaine se poursuit. Le Gouvernement nigérien souhaite mettre aux arrêts Saadi Kadhafi arrivé depuis dimanche dernier sur son territoire. Que peut-on lui reprocher ? Quelle tristesse !

Tripoli: les pro-Kadhafi ont changé leur tactique. Ils utilisent désormais des pistolets munis de silencieux. Ils auraient ainsi éliminer des centaines de renégats ces dernières 24 heures. Apparemment, ça se confirme que le président du CNT Moustapha Abdeljalil, serait blessé, après un attentat. A confirmer.

Amnesty International: les pauvres reconnaissent enfin que les renégats de Benghazi portent très bien leur nom. Leurs crimes de guerre sont avérés et l’organisation par eux, du génocide des noires est prouvée.

Dans l’ensemble de la Libye, sans doute, les prochaines semaines, la donne va changer. Les Libyens semblent se réveiller et comprennent enfin que seul leur pétrole intéresse les Occidentaux.

L’OTAN et l’ONU, se sont visiblement engagés sur d’infernales galères prétendument au service des droits humains. Plus dure sera la chute.
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums

Message par Ilunga »

Excellente nouvelle, l'Egypte commence à comprendre cette satanée chaine Al-Jazeera !





karanga

13 septembre 2011

Breaking news: Le gouvernement égyptien ferme la chaîne de tv Al Jazeera Egypt.
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Re: Deuxième phase : réorganisation des forums

Message par signe »

Erick Ross a écrit :Il parait qu'Adam Bombele a déposé sa candidature récemment :oops:
Adam BOMBOLE est le 13e Candidat après TSHISEKEDI, KAMERHE, KENGO, KASHALA, KABILA, MBUSA NYAMUISI, NKOY MAFUTA (la seule dame), François Nicéphore KAKESE, NZANGA MOBUTU, et 3 autres dont j'ignore les noms
Pour l'Amour du Congo je ne me tairai point.
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