+1 #1 Lina 23-08-2011 16:02
La monusco protege les interets de l'occident qui pille les ressources du pays en contrebande. 1200kgs? combien de tonnes sont passées inapercues? Et les avions qui decollent sur des routes comme sur la route de walikale en pleine jungle? Cette mission de l'onu doit plier bagages le plus tot possible, le prochain nouveau president elu en novembre doit en faire une priorité. BATU WANA BASAKANI NA BISO TROP !!!
Saisie de 1.200 Kg de cassitérite à Goma Un agent de la Monusco impliqué
Mardi, 23 Août 2011 15:23
Les agents de différents services opérant au poste frontalier séparant la ville congolaise de Goma et la ville rwandaise de Gisenyi ont saisi,le dimanche 21 août vers 23 h 45 une cargaison de 1.200 kgs de cassitérite. Le coup de filet est intervenu au moment où une Jeep de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo), immatriculée 1727, conduite par le chauffeur nommé Julien Mukala (matricule n°50316), tentait de passer la frontière.
Selon la version des faits, le charroi de la Monusco est généralement exempté de contrôle à la grande barrière. Mais, ce qui a poussé les «services » à interpeller le chauffeur Mukala, c'était la difficile progression de son véhicule, qui donnait l'air d'être chargé au-delà de sa capacité d'accueil. Pris la main dans le sac, indique-t-on, l'incriminé aurait tenté de négocier avec les gardes frontalières, en leur proposant la moitié des colis de cassitérite, estimés au nombre de 24, pesant chacun 50 kgs.
Une alerte générale a été aussitôt déclenchée. C'est ainsi que vers minuit, la grande barrière a accueilli plusieurs personnalités civiles et militaires, notamment le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, les membres du Conseil provincial, de Sécurité, le Commandant de la 8me Région Militaire, l'Inspecteur provincial de la Police, les directeurs provinciaux de l'ANR (Agencé Nationale des Renseignements), de la DGM (Direction Générale de Migration) et de la DGDA (Direction Générale des Douanes et Accises).
Tout ce beau monde a été rejoint, peu après, par un délégué des services de sécurité de la Monusco, kabore, afin que le constat des minerais saisis soit fait en sa présence.
Les premières révélations
Selon les premières investigations, le véhicule de la Monusco a reçu sa délictueuse charge du comptoir d'achat des minerais fonctionnant à Goma sous le label d'Ebir, une propriété d'un sujet rwandais résidant à Gisenyi et répondant aux prénom et nom de Robert Ritega. L'homme est décrit comme un repris de justice qui venait de purger 5 ans de prison dans son pays pour trafic de faux dollars américains. Un certain Dodo Mukanza Karuganda, actuellement sous les verrous, est cité parmi ses garçons de course.
On croit savoir que le trafic dé cassitérite produite RDC serait aux mains de plusieurs réseaux maffieux, dont celui tenu Sar Robert Ritega. Compte tenu de la sensibilité et de la gravité des faits, le dossier a été transmis au Parquet de Goma qui vient d'ouvrir une procédure de flagrance à l'endroit des premiers suspects.
Roger Meece informé
Informé de ce qui s'est passé lundi soir à frontière congolo-rwandaise, Roger Meece, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU en République Démocratique du Congo et patron de la Monusco, a assuré les autorités congolaises de la pleine coopération de cette structure onusienne dans le dossier sous examen. Il a fait savoir que l'exploitation illégale et la contrebande des ressources naturelles de la RDC passent, à ses yeux, pour des crimes graves que la Monusco est chargée de prévenir.
Elle reste engagée, selon lui, à soutenir tout effort dans ce ens. Il a renchéri que toute allégation portée contre un membre de son personnel sur son implication éventuelle dans de telles activités illégales fera l'objet d'une enquête exhaustive et que des mesures appropriées seront prises en pleine coopération avec les autorités congolaises.
No Nkunda … no job !
En dépit de la disponibilité de la Monusco à coopérer avec la justice congolaise en vue de l'éclatement de la vérité dans le dossier des 1.200 kg de cassitérite saisis à Goma, les inquiétudes demeurent. Elles concernent notamment le charroi et le personnel de cette antenne des Nations Unies. Serait-ce la première fois qu'un véhicule de la Monusco et un membre de son personnel sont impliqués dans le passage frauduleux des minerais vers les pays frontaliers dans la partie Est de la RDC ?
S'il est acquis que des agents onusiens abusent de la confiance et du traitement de faveur que leur réservent les services opérant aux frontières congolaises, il faut craindre un pillage organisé des ressources minières congolaises non pas par les « forces négatives » que l'on a toujours incriminées, mais aussi des membres des organisations internationales censées aider les Congolais à retrouver le chemin de la paix, de la démocratie, de la bonne gouvernance et du développement.
De ce point de vue, il est difficile d'évaluer les quantités de cassitérite, de coltan, d'or, de diamants, de pointes d'ivoire … qui sont sorties et continuent de sortir frauduleusement du territoire congolais pour alimenter les conflit armés et enrichir des individus, nationaux comme expatriés. La ville de Goma ainsi que toutes les localités frontalières avec l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi paraissent particulièrement suspectes et confirment la persistance de l'insécurité dans la partie Est de la RDC.
Cela fait penser à la célèbre formule « No Nkunda, no job! », en circulation dans cette partie de la République à l'époque où .Nkunda et son mouvement rebelle, le CNDP (Conseil National pour la Défense du Peuple) faisait la pluie le beau temps au Nord et Sud-Kivu. On s'étonnait des épisodes récurrents de conflits armés et de son refus d'intégrer l'armée nationale avec ses troupes alors que la réalité était à chercher dans ce « fond' de commerce » qui faisait le bonheur de plusieurs « forces obscures ».
Kimp
Source : Le Phare
Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)
-
- Entraîneur
- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
-
- Entraîneur
- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)
Est de la RDC : la psychose de l'hégémonie rwandophone
L’Est du Congo est gagné par une sorte de psychose. Celle de l’invasion rwandophone. Plusieurs habitants de la partie orientale de la RDC ne cachent plus leurs craintes face à ce qu’ils considèrent comme un plan pour la consécration de l’hégémonie rwandophone dans leur contrée.
De la province du Sud Kivu à l’Ituri, en passant par la province du Nord Kivu, le constat est le même. Des langues se délient pour dénoncer le contrôle de l’armée congolaise par des sujets rwandophones. Plusieurs sources renseignent que les commandements de plusieurs unités de FARDC sont confiés aux sujets rwandophonnes. Ils jouent les premiers rôles, sinon, ils sont des commandants seconds avec plus de pouvoir. A ceci, s’ajoute le fait que les militaires ex CNDP, majoritairement rwandophones, ne sont déployés que dans le Kivu.
Dans une contrée où la rébellion pilotée par les banyamulenge a laissé des traces négatives, ceci ne peut qu’interpeller les consciences.Dans la région de Beni, les soldats rwandophones sont appelés affectueusement les « Kaka mpya » : nouveaux frères. Les rapports entre les FARDC ressortissants d’autres couches sociales congolaises et les ex CNDP ne sont pas toujours bons. Les premiers prétendent que les derniers jouissent de plus d’avantage qu’eux.
Cette situation prévalant dans les zones sous contrôle gouvernemental ne diffère pas de celle vécue dans les territoires sous l’emprise des groupes armés. Là aussi, ce sont des FDLR, encore des sujets rwandophones qui imposent leur loi. Cet état de chose laisse place à diverses interprétations au sein de l’opinion publique. Si il y en a qui voient dans cela une manière de permettre au Rwanda d’avoir un droit de regard sur certaines contrées de l’Est de la RDC, d’autres estiment que ces soldats rwandophones seraient à l’Est de la RDC pour mater des éventuelles contestations des prochaines élections, le CNDP étant membre de la Majorité Présidentielle. Les extrémistes vont jusqu'à imaginer que ceci s’inscrirait dans un éventuel plan de balkanisation du Congo. Des assassinats, enlèvement et autres sévices vécus notamment dans la région de Beni-Lubero sont attribués aux militaires d’expression rwandophone.
Les dirigeants congolais devraient s’employer à dissiper cette sorte de psychose qui gagne de plus en plus les populations de l’Est de la RDC au sujet de cette hégémonie rwandophone. Nul n’ignore que les régions du Kivu sont caractérisées par une sorte de lutte hégémonique entre Rwandophone et non rwandophone. Certaines résistances mayi-mayi contre les rebellions qui se sont succédées dans la région orientale du Congo avaient pour principales motivations, barrer la route à l’hégémonie rwandophone. C’est une réalité connue de tous.
Une large opinion n’a jamais digéré le fait que le gouvernement avait cédé aux exigences du CNDP de voir ses éléments armés déployés seulement dans le Kivu. Pourquoi a-t-on accepté de déployer les éléments majoritairement rwandophone dans une région à fortes tensions ethniques comme le Kivu ? Puisque intégrés dans les FARDC, l’armée nationale congolaise, les ex-CNDP devraient aussi être déployés dans d’autres provinces de la RDC, pense-t-on au Kivu.
De toutes les façons, cette psychose ne manquera pas d’avoir d’effet dans les choix des habitants du Kivu aux prochaines élections.
[lemillenaireinfoplus]
L’Est du Congo est gagné par une sorte de psychose. Celle de l’invasion rwandophone. Plusieurs habitants de la partie orientale de la RDC ne cachent plus leurs craintes face à ce qu’ils considèrent comme un plan pour la consécration de l’hégémonie rwandophone dans leur contrée.
De la province du Sud Kivu à l’Ituri, en passant par la province du Nord Kivu, le constat est le même. Des langues se délient pour dénoncer le contrôle de l’armée congolaise par des sujets rwandophones. Plusieurs sources renseignent que les commandements de plusieurs unités de FARDC sont confiés aux sujets rwandophonnes. Ils jouent les premiers rôles, sinon, ils sont des commandants seconds avec plus de pouvoir. A ceci, s’ajoute le fait que les militaires ex CNDP, majoritairement rwandophones, ne sont déployés que dans le Kivu.
Dans une contrée où la rébellion pilotée par les banyamulenge a laissé des traces négatives, ceci ne peut qu’interpeller les consciences.Dans la région de Beni, les soldats rwandophones sont appelés affectueusement les « Kaka mpya » : nouveaux frères. Les rapports entre les FARDC ressortissants d’autres couches sociales congolaises et les ex CNDP ne sont pas toujours bons. Les premiers prétendent que les derniers jouissent de plus d’avantage qu’eux.
Cette situation prévalant dans les zones sous contrôle gouvernemental ne diffère pas de celle vécue dans les territoires sous l’emprise des groupes armés. Là aussi, ce sont des FDLR, encore des sujets rwandophones qui imposent leur loi. Cet état de chose laisse place à diverses interprétations au sein de l’opinion publique. Si il y en a qui voient dans cela une manière de permettre au Rwanda d’avoir un droit de regard sur certaines contrées de l’Est de la RDC, d’autres estiment que ces soldats rwandophones seraient à l’Est de la RDC pour mater des éventuelles contestations des prochaines élections, le CNDP étant membre de la Majorité Présidentielle. Les extrémistes vont jusqu'à imaginer que ceci s’inscrirait dans un éventuel plan de balkanisation du Congo. Des assassinats, enlèvement et autres sévices vécus notamment dans la région de Beni-Lubero sont attribués aux militaires d’expression rwandophone.
Les dirigeants congolais devraient s’employer à dissiper cette sorte de psychose qui gagne de plus en plus les populations de l’Est de la RDC au sujet de cette hégémonie rwandophone. Nul n’ignore que les régions du Kivu sont caractérisées par une sorte de lutte hégémonique entre Rwandophone et non rwandophone. Certaines résistances mayi-mayi contre les rebellions qui se sont succédées dans la région orientale du Congo avaient pour principales motivations, barrer la route à l’hégémonie rwandophone. C’est une réalité connue de tous.
Une large opinion n’a jamais digéré le fait que le gouvernement avait cédé aux exigences du CNDP de voir ses éléments armés déployés seulement dans le Kivu. Pourquoi a-t-on accepté de déployer les éléments majoritairement rwandophone dans une région à fortes tensions ethniques comme le Kivu ? Puisque intégrés dans les FARDC, l’armée nationale congolaise, les ex-CNDP devraient aussi être déployés dans d’autres provinces de la RDC, pense-t-on au Kivu.
De toutes les façons, cette psychose ne manquera pas d’avoir d’effet dans les choix des habitants du Kivu aux prochaines élections.
[lemillenaireinfoplus]
-
- Entraîneur
- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6750
«La Monusco prise la main dans le sac». La face visible de l’iceberg
Jean-Pierre Mbelu. Photo CIC
Il arrive que les signes de notre esclavage volontaire nous soient donnés. Les Chrétien(nes) diraient : «Dieu nous aime !». Le tout est de savoir ce que nous faisons de ces signes qui nous sont donnés. Prendre un véhicule de la Monusco dans le trafic illicite des matières premières de notre pays vers le Rwanda est tout sauf un fait divers. Cela peut être la face visible de l’iceberg de la classique instrumentalisation de l’ONU par certains membres permanents du Conseil de sécurité. Mais aussi des tergiversations de cette ONU pour organiser un Tribunal Pénal International pour le Congo alors qu’elle a des preuves. (Suivez le lien mis après l’article)
Dans un article intitulé « Exportation illégale des minerais de la RDC. La Monusco prise la main dans le sac» publié le 23 août 2011, le journal Le Potentiel note : « La Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) vient de se distinguer par un nouveau scandale qui risque de la disqualifier davantage (…). » De quoi est-il question ? D’une banale affaire de transport frauduleux de 1200 kg de cassitérite dans un véhicule de la Monusco du Nord-Kivu vers le Rwanda. Le chauffeur a été intercepté.
La lecture de cet article du journal Le Potentiel révèle que la Mission des Nations Unies au Congo n’en est pas à son premier coup. Commentant un article publié sur cette banale affaire sur le site de la Radio Okapi , un compatriote dénommé « Bukavu » écrit : « Pour nous qui vivions au Kivu, il n’y a aucune surprise. Chaque fois que nous dénonçons, on nous demande la preuve. En voici une. Essayez ensuite de scruter les centaines des avions de la Monuc qui font navettes dans les zones minières.» Il est très peu probable que la demande de ce compatriote soit exaucée. Il n’est pas sûr que d’ici-là « les centaines des avions de la Monuc soit scrutées ». Pourquoi ? La Monusco est une mission soutenue et entretenue par «les grandes puissances» ayant orchestré la guerre de basse intensité contre le Congo dit démocratique.
Et cette guerre est une guerre de prédation menée par des pays satellites (le Rwanda et l’Ouganda). Comme, par exemple, au département d’Etat (américain) le Kivu fait partie du Rwanda, il est normal que les minerais de cette partie de notre pays soient exportés par ce pays satellite. Quand Herman Cohen a donné cette information, nous nous en sommes pris à « ses confidences » en refusant de voir la réalité en face. (Comme nous croyons en une balkanisation géographique de notre pays, sa balkanisation économique semble être exclue de nos schèmes de pensée. Cela fait partie de nos faiblesses : dès que nous travaillons sur une question, nous avons, souvent, du mal, à voir ses extensions et une vue panoramique d’autres problèmes du pays!)
Exporter les minerais du Kivu par le Rwanda ne constitue pas un scandale pour les initiateurs de la guerre de prédation du Congo et pour certains membres permanents du Conseil de sécurité dont dépend la Monusco. Une preuve : la France va recevoir le président Paul Kagame le 12 et le 13 septembre 2011.
«De sources dignes de foi, le président de la République française recevra Kagame à l’Élysée le 12 septembre 2011. Le président rwandais sera par ailleurs célébré en grande pompe par le patronat français au cours de la journée du 13 septembre 2011. Comme lors de la visite de Mouammar Kadhafi à Paris en décembre 2007, les droits de l’homme et l’honneur de la République vont, le temps de cette visite pour le moins inopportune, céder la place à une certaine realpolitik, au nom du business. Il est évident que les contrats nucléaires, gaziers, pétroliers et miniers que le MEDEF s’apprête à signer avec Paul Kagame, incluant la réexportation des minerais du Congo par le Rwanda, renforcent le pouvoir d’un régime criminel et encouragent la poursuite des conflits armés dans la Région des grands lacs.» (Lire La pétition contre la venue de Paul Kagame en France)
Entretemps, c’est ce pays, la France , qui forme les policiers congolais et leur donne du matériel pour sécuriser l’avant et l’après-élection. Et l’un de ses alliés, les USA, envoie un message sans ambiguïté aux politiciens Congolais demandant aux perdants des élections probables de 2011 d’accepter les résultats des urnes.
Exportations frauduleuses des minerais de la Monusco vers le Rwanda, visite du président du Rwanda à Paris et échange avec le patronat français, message des USA aux perdants des élections probables de novembre 2011 au Congo, guerre de l’Otan en Libye après celle de la France en Côte d’Ivoire, tels sont les faits que nous avons du mal à lire ensemble.
Nous en appelons facilement au complot au lieu de lire les faits et de les comprendre. Les économies occidentales fondées sur l’exploitation éhontée des colonies (après la traite négrière) se portent très mal. Le triomphe de la cupidité aidant, les plus « malins » (d’entre les Occidentaux) ont mis leurs sous dans les paradis fiscaux. La rue gronde et exige la justice sociale. Le plus facile à faire pour ces pays, c’est de piller l’Afrique au nom de la démocratie et de la stabilité. Cyniquement. En instrumentalisant les médiamensonges et en travaillant avec des corporations au sein desquelles les élites africaines compradores sont choyées. Kagame est l’une d’elles. Au Congo (RD), plusieurs candidats à l’élection présidentielle font partie de ces élites.
Que faire ? Savoir que la politique est le lieu des rapports de force. Et que les Etats affaiblis le sont pour le service des intérêts économiques et géostratégiques des «grandes puissances» aux caisses vides. Prendre la Monusco la main dans le sac est révélateur de l’ampleur de la prédation et de la classique instrumentalisation de l’ONU dans cette œuvre de paupérisation et d’affaiblissement des peuples aux richesses énormes. Croire par exemple que la Monusco est une mission de stabilisation du Congo (RD) est une illusion. Cela d’autant plus que le mot stabilisation est galvaudé. Pour «les galvaudeurs », il y a stabilisation quand les pays satellites au service des « grandes puissances » ne sont pas inquiétés dans la poursuite de leur guerre de prédation. Avoir un pouvoir au service du peuple Congolais au Congo serait déstabilisant pour eux. (Ils font des pieds et des mains pour que les élections à venir ne démentent pas ces principes.)
Travailler au renversement des rapports de force prend du temps et engage beaucoup d’énergie. Au Congo (et en Afrique), il le faut bien. Nous n’avons pas le choix. La crise économique frappant les pays du Nord (et créant le Sud au Nord) atteste que ou nous renversons les rapports de force ou nous disparaissons. Dans ce contexte, travailler avec le Sud du Nord, avec tous «ces indignés» réclamant la justice sociale est une aubaine pour l’Afrique (et le Congo). Pour cause. Les oligarchies d’argent discriminent tous ceux qui vont à l’encontre de leurs intérêts. Au Nord comme au Sud. Il serait sage que « les indignés du monde entier s’unissent ». A commencer par ceux du Continent-Mère, l’Afrique.
Au Congo (RD), le danger est plus sérieux qu’il ne paraît. Les élites compradores se présentent aux prochaines élections comme «opposants» et cherchent à créer des alliances. Leurs parrains se frottent les mains en estimant qu’elles vont réussir. Elles ont une arme : la manipulation médiatique et les bains de foules.
Dieu merci ! Les indiscrétions de leurs parrains invitent les Patriotes-Résistants Congolais à la vigilance. Nous sommes à une période très critique de notre histoire. Ou nous résistons et poursuivons la lutte contre vents et marées, ou nous nous laissons prendre par une publicité mensongère d’une union aveugle des forces du changement et nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer.
Dieu merci ! Les minorités organisées n’ont pas encore dit leur dernier mot. Elles ont compris que les élections à venir sont à la fois un enjeu mineur et un piège. La pilule est très amère. Elle est dure à avaler. Pour les mangeurs immédiatistes. Pour les combattants de la liberté, la lutte continue. Avant, pendant et après les élections-piège. (à suivre)
J.-P. Mbelu
© Congoindépendant 2003-2011
«La Monusco prise la main dans le sac». La face visible de l’iceberg
Jean-Pierre Mbelu. Photo CIC
Il arrive que les signes de notre esclavage volontaire nous soient donnés. Les Chrétien(nes) diraient : «Dieu nous aime !». Le tout est de savoir ce que nous faisons de ces signes qui nous sont donnés. Prendre un véhicule de la Monusco dans le trafic illicite des matières premières de notre pays vers le Rwanda est tout sauf un fait divers. Cela peut être la face visible de l’iceberg de la classique instrumentalisation de l’ONU par certains membres permanents du Conseil de sécurité. Mais aussi des tergiversations de cette ONU pour organiser un Tribunal Pénal International pour le Congo alors qu’elle a des preuves. (Suivez le lien mis après l’article)
Dans un article intitulé « Exportation illégale des minerais de la RDC. La Monusco prise la main dans le sac» publié le 23 août 2011, le journal Le Potentiel note : « La Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) vient de se distinguer par un nouveau scandale qui risque de la disqualifier davantage (…). » De quoi est-il question ? D’une banale affaire de transport frauduleux de 1200 kg de cassitérite dans un véhicule de la Monusco du Nord-Kivu vers le Rwanda. Le chauffeur a été intercepté.
La lecture de cet article du journal Le Potentiel révèle que la Mission des Nations Unies au Congo n’en est pas à son premier coup. Commentant un article publié sur cette banale affaire sur le site de la Radio Okapi , un compatriote dénommé « Bukavu » écrit : « Pour nous qui vivions au Kivu, il n’y a aucune surprise. Chaque fois que nous dénonçons, on nous demande la preuve. En voici une. Essayez ensuite de scruter les centaines des avions de la Monuc qui font navettes dans les zones minières.» Il est très peu probable que la demande de ce compatriote soit exaucée. Il n’est pas sûr que d’ici-là « les centaines des avions de la Monuc soit scrutées ». Pourquoi ? La Monusco est une mission soutenue et entretenue par «les grandes puissances» ayant orchestré la guerre de basse intensité contre le Congo dit démocratique.
Et cette guerre est une guerre de prédation menée par des pays satellites (le Rwanda et l’Ouganda). Comme, par exemple, au département d’Etat (américain) le Kivu fait partie du Rwanda, il est normal que les minerais de cette partie de notre pays soient exportés par ce pays satellite. Quand Herman Cohen a donné cette information, nous nous en sommes pris à « ses confidences » en refusant de voir la réalité en face. (Comme nous croyons en une balkanisation géographique de notre pays, sa balkanisation économique semble être exclue de nos schèmes de pensée. Cela fait partie de nos faiblesses : dès que nous travaillons sur une question, nous avons, souvent, du mal, à voir ses extensions et une vue panoramique d’autres problèmes du pays!)
Exporter les minerais du Kivu par le Rwanda ne constitue pas un scandale pour les initiateurs de la guerre de prédation du Congo et pour certains membres permanents du Conseil de sécurité dont dépend la Monusco. Une preuve : la France va recevoir le président Paul Kagame le 12 et le 13 septembre 2011.
«De sources dignes de foi, le président de la République française recevra Kagame à l’Élysée le 12 septembre 2011. Le président rwandais sera par ailleurs célébré en grande pompe par le patronat français au cours de la journée du 13 septembre 2011. Comme lors de la visite de Mouammar Kadhafi à Paris en décembre 2007, les droits de l’homme et l’honneur de la République vont, le temps de cette visite pour le moins inopportune, céder la place à une certaine realpolitik, au nom du business. Il est évident que les contrats nucléaires, gaziers, pétroliers et miniers que le MEDEF s’apprête à signer avec Paul Kagame, incluant la réexportation des minerais du Congo par le Rwanda, renforcent le pouvoir d’un régime criminel et encouragent la poursuite des conflits armés dans la Région des grands lacs.» (Lire La pétition contre la venue de Paul Kagame en France)
Entretemps, c’est ce pays, la France , qui forme les policiers congolais et leur donne du matériel pour sécuriser l’avant et l’après-élection. Et l’un de ses alliés, les USA, envoie un message sans ambiguïté aux politiciens Congolais demandant aux perdants des élections probables de 2011 d’accepter les résultats des urnes.
Exportations frauduleuses des minerais de la Monusco vers le Rwanda, visite du président du Rwanda à Paris et échange avec le patronat français, message des USA aux perdants des élections probables de novembre 2011 au Congo, guerre de l’Otan en Libye après celle de la France en Côte d’Ivoire, tels sont les faits que nous avons du mal à lire ensemble.
Nous en appelons facilement au complot au lieu de lire les faits et de les comprendre. Les économies occidentales fondées sur l’exploitation éhontée des colonies (après la traite négrière) se portent très mal. Le triomphe de la cupidité aidant, les plus « malins » (d’entre les Occidentaux) ont mis leurs sous dans les paradis fiscaux. La rue gronde et exige la justice sociale. Le plus facile à faire pour ces pays, c’est de piller l’Afrique au nom de la démocratie et de la stabilité. Cyniquement. En instrumentalisant les médiamensonges et en travaillant avec des corporations au sein desquelles les élites africaines compradores sont choyées. Kagame est l’une d’elles. Au Congo (RD), plusieurs candidats à l’élection présidentielle font partie de ces élites.
Que faire ? Savoir que la politique est le lieu des rapports de force. Et que les Etats affaiblis le sont pour le service des intérêts économiques et géostratégiques des «grandes puissances» aux caisses vides. Prendre la Monusco la main dans le sac est révélateur de l’ampleur de la prédation et de la classique instrumentalisation de l’ONU dans cette œuvre de paupérisation et d’affaiblissement des peuples aux richesses énormes. Croire par exemple que la Monusco est une mission de stabilisation du Congo (RD) est une illusion. Cela d’autant plus que le mot stabilisation est galvaudé. Pour «les galvaudeurs », il y a stabilisation quand les pays satellites au service des « grandes puissances » ne sont pas inquiétés dans la poursuite de leur guerre de prédation. Avoir un pouvoir au service du peuple Congolais au Congo serait déstabilisant pour eux. (Ils font des pieds et des mains pour que les élections à venir ne démentent pas ces principes.)
Travailler au renversement des rapports de force prend du temps et engage beaucoup d’énergie. Au Congo (et en Afrique), il le faut bien. Nous n’avons pas le choix. La crise économique frappant les pays du Nord (et créant le Sud au Nord) atteste que ou nous renversons les rapports de force ou nous disparaissons. Dans ce contexte, travailler avec le Sud du Nord, avec tous «ces indignés» réclamant la justice sociale est une aubaine pour l’Afrique (et le Congo). Pour cause. Les oligarchies d’argent discriminent tous ceux qui vont à l’encontre de leurs intérêts. Au Nord comme au Sud. Il serait sage que « les indignés du monde entier s’unissent ». A commencer par ceux du Continent-Mère, l’Afrique.
Au Congo (RD), le danger est plus sérieux qu’il ne paraît. Les élites compradores se présentent aux prochaines élections comme «opposants» et cherchent à créer des alliances. Leurs parrains se frottent les mains en estimant qu’elles vont réussir. Elles ont une arme : la manipulation médiatique et les bains de foules.
Dieu merci ! Les indiscrétions de leurs parrains invitent les Patriotes-Résistants Congolais à la vigilance. Nous sommes à une période très critique de notre histoire. Ou nous résistons et poursuivons la lutte contre vents et marées, ou nous nous laissons prendre par une publicité mensongère d’une union aveugle des forces du changement et nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer.
Dieu merci ! Les minorités organisées n’ont pas encore dit leur dernier mot. Elles ont compris que les élections à venir sont à la fois un enjeu mineur et un piège. La pilule est très amère. Elle est dure à avaler. Pour les mangeurs immédiatistes. Pour les combattants de la liberté, la lutte continue. Avant, pendant et après les élections-piège. (à suivre)
J.-P. Mbelu
© Congoindépendant 2003-2011
-
- Entraîneur
- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)
http://www.cheikfitanews.net/article-le ... 69860.html
Samedi 27 août 2011 6 27 /08 /Août /2011 23:44
LEONARD MULOPO YA APARECO: « TOBOTOLA NANO MBOKA NA MABOKO YA BAPAYA »
CHEIKFITANEWS-RD-CONGO-APAREC-BXL-S2050012-copie-1.JPG
Mwana mboka Léonard Mulopo, Conseiller chargé ya mobilisation na ba partenaires o cabinet ya Président National ya APARECO a pesaki conférence-débat na Bruxelles mokolo ya poso 27.08.2011.
Makambo mibale ezalaki na kati ya masolo :
Étamboli ya mboka
Maponami ya novembre.
Sango ya mboka ya monene? Mboka ezali na maboko ya bapaya , mbanda mutu, leka naba ministères, na mampinga, na ba compagnies ya leta.
Occupation ebanda lelo té. Banda ba noko, leka na Mobutu pe na Laurent-Désiré Kabila.
Lelo nde suka ya makambo. Ye meyi mokonzi ya mboka, mopaya!
Ezalaka te!
Po na yango, esengeli bana mboka balamuka, babunda pe na kobengana bapaya.
Ndenge nini tokoki kokende na maponami na bapaya ?
Débat makasi elandaki.
Bato nyonso bandimaki ke, esengeli bapaya bazonga epayi na bango. Esengeli tolamuka, tobunda po na ekolo.
mwa mituna ebele ezalaki
Banda 2004 ti lelo, tozozela kaka bapaya bakende na bango.
Maponami ekozala, soki toboyi ba partis ya opposition batya libaya, mabe te?
Ndenge moto monene lokola Tshisekedi azali candidat, akoleka pe! Soki bameki koloba que Tshisekedi apoli , wana esika yakobandela phénomène Tunisie té?
Bolanda mwana mboka Léonard Mulopo na bilili oyo ya lingala.
Bilili na ye ya falanse, ekolanda sima.
Cheik FITA
Bruxelles, 27 août 2011
Samedi 27 août 2011 6 27 /08 /Août /2011 23:44
LEONARD MULOPO YA APARECO: « TOBOTOLA NANO MBOKA NA MABOKO YA BAPAYA »
CHEIKFITANEWS-RD-CONGO-APAREC-BXL-S2050012-copie-1.JPG
Mwana mboka Léonard Mulopo, Conseiller chargé ya mobilisation na ba partenaires o cabinet ya Président National ya APARECO a pesaki conférence-débat na Bruxelles mokolo ya poso 27.08.2011.
Makambo mibale ezalaki na kati ya masolo :
Étamboli ya mboka
Maponami ya novembre.
Sango ya mboka ya monene? Mboka ezali na maboko ya bapaya , mbanda mutu, leka naba ministères, na mampinga, na ba compagnies ya leta.
Occupation ebanda lelo té. Banda ba noko, leka na Mobutu pe na Laurent-Désiré Kabila.
Lelo nde suka ya makambo. Ye meyi mokonzi ya mboka, mopaya!
Ezalaka te!
Po na yango, esengeli bana mboka balamuka, babunda pe na kobengana bapaya.
Ndenge nini tokoki kokende na maponami na bapaya ?
Débat makasi elandaki.
Bato nyonso bandimaki ke, esengeli bapaya bazonga epayi na bango. Esengeli tolamuka, tobunda po na ekolo.
mwa mituna ebele ezalaki
Banda 2004 ti lelo, tozozela kaka bapaya bakende na bango.
Maponami ekozala, soki toboyi ba partis ya opposition batya libaya, mabe te?
Ndenge moto monene lokola Tshisekedi azali candidat, akoleka pe! Soki bameki koloba que Tshisekedi apoli , wana esika yakobandela phénomène Tunisie té?
Bolanda mwana mboka Léonard Mulopo na bilili oyo ya lingala.
Bilili na ye ya falanse, ekolanda sima.
Cheik FITA
Bruxelles, 27 août 2011
-
- Entraîneur
- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)
Félicitation à toute l’équipe pour cette chanson révolutionnaire, c’est très très forte. Les collabos vont maigrir.
Telezaire il y a 1 semaine
http://www.youtube.com/watch?v=v5MkJdbV2ng
Telezaire il y a 1 semaine
http://www.youtube.com/watch?v=v5MkJdbV2ng
-
- Entraîneur
- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)
http://www.lepost.fr/article/2011/08/29 ... artie.html
Candide Okeke de l'Apareco s'exprime à coeur ouvert IIè partie
29/08/2011 à 17h36 | 771 vues | 0 réactions
Candide Okeke de l'Apareco s'exprime à coeur ouvert IIè partie
Par Freddy Mulongo, lundi 29 août 2011 à 14:16 :: radio :: #1690 :: rss
Sans faux fuyant, Candide Okeke, la conseillère principale d'Honoré Mgbanda, président de l'Apareco, s'était prêtée au jeu des questions-réponses durant deux heures, sous une porche dans le VIIIè arrondissement de Paris. La pertinence de ses réponses oblige Réveil-FM International à diffuser la totalité de l'interview en quatre partie au lieu de deux, pour demeurer conformer à notre ligne éditorial, d'un média citoyen non marchand. La disponibilité de Candide Okeke, la dame de fer contre le joséphisme ambiant, nous avait étonné. La grande maquisarde était décidée à sortir de sa tannière pour répondre à nos questions, alors qu'elle n'accorde plus d'interview depuis de lustres aux médias de la diaspora congolais. Nous vous proposons de prime à bord deux réponses de Candide Okeke qui figurent dans la troisième vidéo en préparation avant diffusion.
Candide Okeke, conseillère principale du président de l'Apareco Honoré Ngbanda. Photo Réveil-FM<
1. Réveil-FM International: Combattants, résistants, opposants y a-t-il vraiment une différence ? Ne sont-ils pas tous dans le même camp ?
Candide Okeke: Aujourd’hui on peut dire qu’un camp des congolais qui veulent la fin du régime de « Joseph Kabila » s’est clairement démarqué. Et dans ce camp on trouve effectivement plusieurs tendances .Les opposants sont ceux qui ont accepté le système en place et participent aux institutions ou pas, mais attendent l’organisation des élections pour une éventuelle alternative du pouvoir. Dans l’état actuelle des choses, ils risquent plutôt d’attendre longtemps, car cela n’arrivera pas pour des raisons que je viens d’évoquer. Ensuite il faut circonscrire le concept de «combattant» qui englobe à mon avis n’importe quel compatriote qui mène son combat politique quel qu’il soit. Et dans ce sens, même les gens du PPRD peuvent se décréter «combattants», parce qu’ils se battent pour défendre l’imposteur Rwandais qui les nourrit. Ceux qui ont combattu Mobutu depuis des années se disent aussi combattants à juste titre, parce qu’ils ont combattu dans l’opposition. Tous ceux qui combattent «Kabila» aujourd’hui par des actions de pression se font appelés généralement «combattants». Mais la différence en particulier se situent entre les combattants dans l’opposition, càd ceux qui reconnaissent le système en place et acceptent le processus électoral, et la dernière catégorie, celle des «combattants dans la Résistance» que nous pouvons aussi appeler des « combattants résistants ». Ceux là rejettent et combattent le système même du pouvoir d’occupation en place en RDC et refusent toute compromission avec lui jusqu’à la victoire finale de la libération totale du pays! L’APARECO appartient à cette dernière catégorie avec certains autres patriotes aussi. Et comme vous pouvez le constater, tout combattant n’est donc pas forcement un résistant. Et toute la confusion vient souvent de là.
2. Réveil-FM International: Que pensez-vous de la prochaine visite annoncée de Paul Kagame en France ? Comment l’APARECO compte-t-elle réagir à cela ?
Candide Okeke: Un terroriste à Paris au lendemain de la date du 11 septembre ? Un vrai pied de nez aux victimes du terrorisme mondial ! Je crois que cette fois ci, la France nous fait la totale! Je suis sincèrement choquée et profondément indignée de constater que ce pays qui se dit pays des droits de l’Homme invite cet homme qui incarne la terreur et la violence juste aux environs de cette date oh combien symbolique pour tous ceux qui désapprouvent le terrorisme dans le monde. N’oubliez pas que les soldats français qui meurent aujourd’hui en Afghanistan y sont allés suite aux attentats du 11 septembre 2001 à New York ! Depuis quelques temps, la diplomatie française dans la région des Grands Lacs en particulier nous laisse perplexe autant qu’elle nous inquiète. Mais au-delà de la diplomatie française, je ne peux que relever dans la programmation de cette visite le cynisme propre à Paul Kagamé. Et c’est dommage que la France se soit ainsi laissée manipulée. Cette date symbolique est sans doute la façon choisie par le chef de l’Etat rwandais pour cracher une bonne fois pour toutes sur l’enquête du Juge Bruguière qui démontrait clairement que lui et ses complices avaient usé de méthodes terroristes en 1994 pour abattre l’avion de l’ancien chef de l’Etat Rwandais Juvenal Habyarimana et son équipage français, déclenchant de ce fait le génocide rwandais. En tant que congolaise, sachant la manière dont Kagame continue en plus à saigner et à piller la RDC, le plus grand pays francophone au monde, je suis très déçue que la France donne autant l’impression d’avoir abandonné certains de ses nobles idéaux emblématiques. De toute évidence, cette attitude vient du fait que la France semble privilégier la recherche et la préservation de ses intérêts économiques dans la région. Et comme Paul Kagamé a la main mise sur la RDC à travers son frère « Joseph Kabila » grâce à qui il pille notre pays, il se positionne comme un interlocuteur incontournable de la France dans la région. Mais nous rappelons à l’Etat français et aux opérateurs économiques français qui seraient tentés de répondre aux sollicitations de Kagamé, que ce Monsieur qui est responsable du pillage de la RDC a fait de son pays, le Rwanda, un Etat recéleur dont 50% du budget national est constitué du pillage organisé en RDC. Autrement dit, tôt ou tard, notre peuple sera en mesure de réclamer ce qui lui appartient. Il apparient donc à tous ceux qui sont impliqué dans la région de se mettre du bon côté de l’histoire. Dieu merci, au sein du gouvernement français actuel, il y a au moins 2 ministres français et pas des moindres (Juppé et Mitterrand) dont les positions à travers leurs propos concernant le chef de l’Etat rwandais prouvent que malgré le jeu des intérêts, certains hommes politiques français n’ont pas totalement perdu de vue la vraie nature de Paul Kagamé. En attendant, l’APARECO invite tous les congolais de France à se mobiliser massivement pour réserver à Kagamé un accueil à la hauteur de ses crimes commis dans la région des Grands Lacs. Par nos manifestations, nous voulons aussi attirer l’attention du peuple français sur les crimes que cet ogre rwandais a commis en RDC, mais que les médias occidentaux semblent occultés par les seuls génocides rwandais dont Kagamé en est d’ailleurs le déclencheur.
La visite de Kagamé en France, si elle a lieu, ne devrait cependant pas nous décourager. Car, chacun se souviendra que Kadhafi aussi avait été reçu en grande pompe à Paris avant de recevoir, quelques mois plus tard, les bombes de l’OTAN dont celles particulièrement… de la France! Donc, Wait and see…
Immobilier Appartement 2 pièces - Paris 13ème
Candide Okeke de l'Apareco s'exprime à coeur ouvert IIè partie
29/08/2011 à 17h36 | 771 vues | 0 réactions
Candide Okeke de l'Apareco s'exprime à coeur ouvert IIè partie
Par Freddy Mulongo, lundi 29 août 2011 à 14:16 :: radio :: #1690 :: rss
Sans faux fuyant, Candide Okeke, la conseillère principale d'Honoré Mgbanda, président de l'Apareco, s'était prêtée au jeu des questions-réponses durant deux heures, sous une porche dans le VIIIè arrondissement de Paris. La pertinence de ses réponses oblige Réveil-FM International à diffuser la totalité de l'interview en quatre partie au lieu de deux, pour demeurer conformer à notre ligne éditorial, d'un média citoyen non marchand. La disponibilité de Candide Okeke, la dame de fer contre le joséphisme ambiant, nous avait étonné. La grande maquisarde était décidée à sortir de sa tannière pour répondre à nos questions, alors qu'elle n'accorde plus d'interview depuis de lustres aux médias de la diaspora congolais. Nous vous proposons de prime à bord deux réponses de Candide Okeke qui figurent dans la troisième vidéo en préparation avant diffusion.
Candide Okeke, conseillère principale du président de l'Apareco Honoré Ngbanda. Photo Réveil-FM<
1. Réveil-FM International: Combattants, résistants, opposants y a-t-il vraiment une différence ? Ne sont-ils pas tous dans le même camp ?
Candide Okeke: Aujourd’hui on peut dire qu’un camp des congolais qui veulent la fin du régime de « Joseph Kabila » s’est clairement démarqué. Et dans ce camp on trouve effectivement plusieurs tendances .Les opposants sont ceux qui ont accepté le système en place et participent aux institutions ou pas, mais attendent l’organisation des élections pour une éventuelle alternative du pouvoir. Dans l’état actuelle des choses, ils risquent plutôt d’attendre longtemps, car cela n’arrivera pas pour des raisons que je viens d’évoquer. Ensuite il faut circonscrire le concept de «combattant» qui englobe à mon avis n’importe quel compatriote qui mène son combat politique quel qu’il soit. Et dans ce sens, même les gens du PPRD peuvent se décréter «combattants», parce qu’ils se battent pour défendre l’imposteur Rwandais qui les nourrit. Ceux qui ont combattu Mobutu depuis des années se disent aussi combattants à juste titre, parce qu’ils ont combattu dans l’opposition. Tous ceux qui combattent «Kabila» aujourd’hui par des actions de pression se font appelés généralement «combattants». Mais la différence en particulier se situent entre les combattants dans l’opposition, càd ceux qui reconnaissent le système en place et acceptent le processus électoral, et la dernière catégorie, celle des «combattants dans la Résistance» que nous pouvons aussi appeler des « combattants résistants ». Ceux là rejettent et combattent le système même du pouvoir d’occupation en place en RDC et refusent toute compromission avec lui jusqu’à la victoire finale de la libération totale du pays! L’APARECO appartient à cette dernière catégorie avec certains autres patriotes aussi. Et comme vous pouvez le constater, tout combattant n’est donc pas forcement un résistant. Et toute la confusion vient souvent de là.
2. Réveil-FM International: Que pensez-vous de la prochaine visite annoncée de Paul Kagame en France ? Comment l’APARECO compte-t-elle réagir à cela ?
Candide Okeke: Un terroriste à Paris au lendemain de la date du 11 septembre ? Un vrai pied de nez aux victimes du terrorisme mondial ! Je crois que cette fois ci, la France nous fait la totale! Je suis sincèrement choquée et profondément indignée de constater que ce pays qui se dit pays des droits de l’Homme invite cet homme qui incarne la terreur et la violence juste aux environs de cette date oh combien symbolique pour tous ceux qui désapprouvent le terrorisme dans le monde. N’oubliez pas que les soldats français qui meurent aujourd’hui en Afghanistan y sont allés suite aux attentats du 11 septembre 2001 à New York ! Depuis quelques temps, la diplomatie française dans la région des Grands Lacs en particulier nous laisse perplexe autant qu’elle nous inquiète. Mais au-delà de la diplomatie française, je ne peux que relever dans la programmation de cette visite le cynisme propre à Paul Kagamé. Et c’est dommage que la France se soit ainsi laissée manipulée. Cette date symbolique est sans doute la façon choisie par le chef de l’Etat rwandais pour cracher une bonne fois pour toutes sur l’enquête du Juge Bruguière qui démontrait clairement que lui et ses complices avaient usé de méthodes terroristes en 1994 pour abattre l’avion de l’ancien chef de l’Etat Rwandais Juvenal Habyarimana et son équipage français, déclenchant de ce fait le génocide rwandais. En tant que congolaise, sachant la manière dont Kagame continue en plus à saigner et à piller la RDC, le plus grand pays francophone au monde, je suis très déçue que la France donne autant l’impression d’avoir abandonné certains de ses nobles idéaux emblématiques. De toute évidence, cette attitude vient du fait que la France semble privilégier la recherche et la préservation de ses intérêts économiques dans la région. Et comme Paul Kagamé a la main mise sur la RDC à travers son frère « Joseph Kabila » grâce à qui il pille notre pays, il se positionne comme un interlocuteur incontournable de la France dans la région. Mais nous rappelons à l’Etat français et aux opérateurs économiques français qui seraient tentés de répondre aux sollicitations de Kagamé, que ce Monsieur qui est responsable du pillage de la RDC a fait de son pays, le Rwanda, un Etat recéleur dont 50% du budget national est constitué du pillage organisé en RDC. Autrement dit, tôt ou tard, notre peuple sera en mesure de réclamer ce qui lui appartient. Il apparient donc à tous ceux qui sont impliqué dans la région de se mettre du bon côté de l’histoire. Dieu merci, au sein du gouvernement français actuel, il y a au moins 2 ministres français et pas des moindres (Juppé et Mitterrand) dont les positions à travers leurs propos concernant le chef de l’Etat rwandais prouvent que malgré le jeu des intérêts, certains hommes politiques français n’ont pas totalement perdu de vue la vraie nature de Paul Kagamé. En attendant, l’APARECO invite tous les congolais de France à se mobiliser massivement pour réserver à Kagamé un accueil à la hauteur de ses crimes commis dans la région des Grands Lacs. Par nos manifestations, nous voulons aussi attirer l’attention du peuple français sur les crimes que cet ogre rwandais a commis en RDC, mais que les médias occidentaux semblent occultés par les seuls génocides rwandais dont Kagamé en est d’ailleurs le déclencheur.
La visite de Kagamé en France, si elle a lieu, ne devrait cependant pas nous décourager. Car, chacun se souviendra que Kadhafi aussi avait été reçu en grande pompe à Paris avant de recevoir, quelques mois plus tard, les bombes de l’OTAN dont celles particulièrement… de la France! Donc, Wait and see…
Immobilier Appartement 2 pièces - Paris 13ème
-
- Entraîneur
- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités