Finalement, qui est vraiment "Kabila"?

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Ilunga
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Finalement, qui est vraiment "Kabila"?

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Réponse : Un imposteur rwandais...








http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7623


Le «raïs» et son CV



Le "raïs" à l’époque où il n’était "que" chef d’état-major des Forces terrestres

Francophonie oyééé ! A l’occasion de la tenue du Sommet de la Francophonie en République très très démocratique du Congo, l’hebdomadaire «Jeune Afrique» a scellé sa «réconciliation» avec le «raïs», alias «garant» de la nation, alias commandant suprême des FARDC et de la police nationale. Les affaires sont les affaires. L’argent n’a pas d’odeur. Le magazine de «Papa Ben Yahmed» n’a jamais été une entreprise d’économie sociale. C’est une société commerciale. Honni soit qui mal y pense ! Pour l’anecdote, le «raïs» et J.A étaient «fâchés» depuis février 2011 suite à la publication d’un dossier au vitriol dans l’édition n°2612 intitulé «Kabila = Mobutu Light». Directeur de la rédaction, François Soudan écrivait que le successeur de Mzee «règne sur un pays sinistré, gangrené par la corruption, miné par l’injustice, l’impunité et les scandales financiers.» Walay! Le journaliste de peindre un «raïs» «arrogant» et «autocrate». Sans oublier de dénoncer l’enrichissement de son entourage et de sa famille. Le diamantaire Dan Gertler en prenait également pour son grade. Bras droit financier du président, Augustin Katumba Mwanke y était décrit en «Raspoutine congolais». Comme Raspoutine le Russe, «AKM», comme l’appelaient ses féaux et proches, est mort en février dernier dans des conditions abracadabrantesques. Le dossier a été classé sans qu’il y ait eu la moindre ouverture d’une enquête judiciaire sur le crash de l’avion qui le transportait.

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa - Lez - Immondices, dans le n° 2700 de J.A, soixante-dix pages sont consacrées à la République très très démocratique du Congo. «Pub» compris. Mon ami qui a décidément l’esprit désaxé n’a pu remarquer dans ces 70 pages que le communiqué inséré à la page n°106 par le cabinet du président de la République. «De quoi parle ce communiqué ?», lui ai-je demandé. Réponse : « Il s’agit du CV du raïs».

Pour avoir le cœur net, j’ai feuilleté l’édition en question du magazine parisien jusqu’à la page 106. L’ami me dit de lire à haute voix. Je commence : «Joseph Kabila est né le 4 juin 1971 à Hewa Bora II, collectivité de Lulenge, Territoire de Fizi, province du Sud Kivu». «Stop!», tonne-t-il. Il me fait remarquer qu’il n’a jamais existé en République très très démocratique du Congo un village dénommé
« Hewa Bora II ». « C’est une localité imaginaire qui n’a aucune existence juridique », ajoute-t-il avant de souligner qu’en vérité le « raïs » n’a jamais dit la vérité sur son lieu de naissance. Pour étayer sa thèse, mon ami me souffle dans le creux de l’oreille que le « raïs » est né à «Fizi », selon l’opuscule « Pourquoi j’ai choisi Kabila» de Vital Kamerhe. A en croire mon ami toujours, l’historien belge Erik Kennes note à la page 229 de son «Essai biographique sur Laurent-Désiré Kabila», publié chez L’Harmattan en 2001, que «Yungu, c’est l’endroit où est né son fils Joseph Kabila.» A la page 298, Il écrit : « (…). Les premiers nés sont des jumeaux, nés à Mpiki», «près de Hewa Bora». « Où est né finalement le raïs ?. A Hewa Bora II, à Fizi, à Yungu ou à Mpiki ?».

L’ami me dit de poursuivre la lecture. Ce que je fais : «En 1996, il (le futur raïs) est nommé commandant des opérations sur l’axe Kisangani ensuite Lubumbashi et Kinshasa pendant l’avancée des troupes de libération vers Kinshasa». Mon ami bondi littéralement de sa chaise : «C’est parfaitement faux ! C’est ahurissant, la manière dont le raïs et les membres de son cabinet prennent des libertés avec l’Histoire en mentant sciemment». Selon lui, l’AFDL a vu le jour en octobre 1996. A l’époque, c’est André Kisase Ngandu qui jouait le rôle de chef militaire du mouvement. A en croire l’ami, les troupes de l’AFDL se trouvaient encore dans les deux provinces du Kivu. En janvier 1997, Kisase est tué dans des circonstances non-élucidées à ce jour. C’est à partir de ce moment que les opérations militaires ont été confiées au colonel rwandais James Kabarebe. «Cette réalité, poursuit l’ami, a été confirmée par la presse américaine». Il me montre un article. Je lis : «Le véritable chef des opérations de l’AFDL était un officier rwandais, le commandant James Kabarebe». « De quel journal s’agit-il », lui ai-je demandé avec ma naïveté habituelle. Réponse : « Il s’agit du journal The Washington Post daté du 9 juillet 1997». Le même « canard » yankee écrit que « James » est secondé par un fils de Mzee, âgé de 25 ans, qui répondrait au nom de Joseph Kabila. «On dit que la mère de celui-ci est la sœur du commandant Kabarebe». Pour mon ami, c’est une tentative de falsification de l’Histoire de prétendre que le « raïs » commandait des opérations militaires.

Je poursuis la lecture : « Il (le futur raïs ) se rend en Chine en 1997 pour parfaire ses études militaires (…). Et il est ensuite nommé chef d’Etat major général adjoint des Forces armées congolaises en 1998 puis en devient chef d’état-major de la Force terrestre en 2000». « Stop !», crie l’ami. «C’est faux et archi-faux, clame-t-il. C’est assez étrange de voir le cabinet du raïs rester délibérément évasif sur les dates. L’AFDL a fait son entrée à Kinshasa le 17 mai 1997. Ce n’est qu’au mois de mars 1998 que le futur « raïs » a été envoyé en Chine. Il a été rappelé au pays au mois d’août au lendemain de la rupture de la coopération militaire avec le Rwanda et l’Ouganda».

Méticuleux, mon ami se dit étonné de voir un document émanant de la Présidence de la République comporter tant d’informations mensongères. Pour lui, le «raïs» a manifestement des choses à cacher tant sur son passé que sur son parcours personnel. Mon ami qui a une mémoire d’éléphant de me rappeler que Célestin Kabuya Lumuna Sando a été le premier « biographe » du « raïs » dans son ouvrage «Les quatre premiers présidents du Congo», paru en 2002 aux éditions Secco & Cedi. Selon Lumuna, le successeur de Mzee a porté plusieurs noms « pour des raisons évidentes de sécurité ». Mtwale, c’est lui. Kabange, c’est encore lui. Et enfin Hyppolite. En février 2006, Kudura Kasongo, alors porte-parole à la Présidence, s’est essayé dans une note biographique lacunaire. Selon lui, le futur raïs a terminé ses études secondaires au Lycée français de Dar es Salam. Date non indiquée. Il a suivi une formation militaire dans l’armée tanzanienne sans précision de date. J.A datée du 30 janvier 2001 écrivait : « Joseph, adopté par Laurent-Désiré Kabila, intègre l’Armée patriotique rwandaise et devient l’aide de camp du colonel James Kabarebe. A la chute de Lubumbashi, pendant la guerre de 1996-1997, il travaille dans les services de renseignements rwandais et, à ce titre, procède à l’interrogatoire des officiers zaïrois capturés». Le journaliste François Soudan est venu aggraver la confusion dans un dossier intitulé « Le vrai Kabila ». Dans le numéro de juillet-août 2006 de la Revue de l’Intelligence du monde, il écrit que « Joseph et Jaynet ont été inscrits au Lycée français de Dar Es-Salaam sous les noms d’emprunt de Kabange et puis Kanambe…»

Mon ami me dit : « Le CV constitue une carte de visite. Il doit préciser votre parcours de vie, depuis la formation jusqu’à certains aspects de votre personnalité. Il est inutile de mentir car tôt ou tard vous risquez fort d’être dévoilé». Il lance une question cruciale : «Qui est véritablement l’homme qui trône à la tête de la République très très démocratique du Congo depuis le 26 janvier 2001?» L’ami de conclure par un vieux dicton : «Un menteur est un homme qui ne sait pas tromper... ».

Issa Djema
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Omer N'kamba: "Joseph Kabila est un accident de l'histoire pour notre pays".

http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... YoWZtIQOEs
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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7633



L’AFDL n’est pas morte!



Laurent-Désiré Kabila, porte-parole de l’AFDL, en octobre 1996 à Goma. Image JT RTBF

A Kinshasa, des sources bien informées rapportent que "Joseph Kabila" se comporterait de plus en plus comme un "homme traqué". Traqué par certains "radicaux" du régime rwandais. Ceux-ci lui reprocheraient son "arrogance" et surtout d’avoir oublié "qui l’a fait roi". Aux dernières nouvelles, "Joseph" aurait revu la composition de sa garde rapprochée. Il semble que des "amis" de Bosco Ntaganda en faisaient partie.

Certaines de ces sources indiquent le plus sérieusement du monde que Paul Kagame, soutenu par certains lobbyies anglo-saxons, serait à la recherche d’une personnalité congolaise pour... remplacer "Joseph Kabila". Plusieurs noms sont cités. Depuis 1997, Kagame ne s’est jamais départi de l’idée d’installer un "régime ami" à Kinshasa. Un régime qui ne présente aucune menace pour la sécurité nationale du Rwanda. "Joseph Kabila" est très impopulaire. La grande majorité de la population souhaite son départ. L’ironie de l’histoire est que rares sont les Congolais qui entendent voir Kagame et Museveni rééditer, en 2012, leur "exploit" du 17 mai 1997 en jouant les "faiseurs des rois" à Kinshasa. A la limite, les Congolais doivent eux-mêmes jouer un rôle majeur. L’AFDL a, en effet, laissé des souvenirs cauchemardesques.

Depuis six mois, les relations entre le Congo-Kinshasa et le Rwanda se sont détériorées suite aux révélations faites par des experts onusiens sur l’implication des officiels rwandais dans la rébellion conduite dans la province du Nord Kivu par des soldats des FARDC portant le label "CNDP". Le rapport envoyé le 12 octobre dernier au Conseil de sécurité serait "accablant" pour le Rwanda et l’Ouganda. Les rédacteurs accusent le régime de Paul Kagame de diriger en sous main les insurgés. Et que l’Ouganda a déployé en juillet dernier 600 soldats dans la localité de Busanza pour préparer une offensive du M-23.

Chaque jour qui passe, les Congolais éparpillés aux quatre coins du monde clament leur opposition à toute idée de "balkanisation" de leur pays. Cette opposition se limite à quelques vociférations non suivies d’actions. C’est bien dommage qu’ils ne s’efforcent guère de se poser une question basique : Comment est-on arrivé là? Il s’agit d’analyser froidement la part de responsabilité des filles et fils du Congo dans le déclin actuel de leur mère-patrie.

Les ex-Zaïrois feignent d’oublier que l’AFDL a été mise sur pied le 18 octobre 1996 à l’initiative des dirigeants ougandais et rwandais. Ce sont ces derniers qui ont fait appel à André Kisase Ngandu (Conseil national de résistance de la démocratie), à Anselme Masasu (Mouvement révolutionnaire pour la libération du Zaïre), Laurent-Désiré Kabila (Parti de la révolution populaire) et Dégratias Bugera (Alliance démocratiques des peuples) pour camoufler l’agression du Zaïre en une "rébellion interne". Les Ougandais et les Rwandais ont bénéficié de l’aide de certains milieux anglo-américains. Pour la petite histoire, le président ougandais Yoweri Museveni n’a jamais caché que c’est lui qui avait introduit LD Kabila auprès de Kagame alors vice-président et ministre de la Défense du Rwanda.

Le 17 mai 1997, les Kinois sont descendus dans la rue pour célébrer l’entrée dans la capitale des "libérateurs". En fait, des troupes rwandaises et ougandaises réunies sous la bannière de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre). "Vive les libérateurs", "vive les libérateurs", criaient les Kinois réputés pour leur enthousiasme débordant.

Quelques semaines après, les activités des partis politiques ont été suspendus par les nouveaux maîtres du pays. Le racket, les arrestations et détentions arbitraires se multiplient. Sans oublier des exécutions extrajudiciaires. "Dérive autoritaire du pouvoir AFDL", titrait la presse kinoise. Les ex-Zaïrois, redevenus Congolais, assistaient à une sorte de restauration de l’ordre politique qu’ils avaient dénoncé et rejeté lors des consultations nationales organisées par le président Mobutu Sese Seko avant son discours du 24 avril 1990. Le même rejet a été renouvelé lors des travaux de la Conférence nationale souveraine (1991-1992). Lassés par sept longues années de transition, les ex-Zaïrois ont levé l’option de pactiser avec le "diable". Pourvu qu’il y ait changement.

La "libération" du 17 mai 1997 n’a pas engendré la "rupture" escomptée. Pourquoi? Simplement parce que cette "libération" n’a été qu’une vaste escroquerie. La population congolaise n’a pas participé aux combats. Ce sont des soldats étrangers qui ont fait le "travail". Des soldats angolais, rwandais, ougandais. D’où le mépris. Ces deux derniers ne veulent en aucun cas rentrer chez eux. Sauf si les filles et fils du Congo décidaient de les chasser. Arme à la main. En attendant, les tentacules de l’AFDL continuent à s’étendre dans le pays à travers des avatars que sont le RCD, le CNDP et le M-23. Les institutions provinciales et nationales sont infiltrées.

L’AFDL n’est pas morte. "Joseph Kabila" en est un pur produit. L’AFDL continue à régenter les affaires congolaises pendant que les Congolais paraissent plongés dans un profond sommeil. Laurent-Désiré Kabila qui avait qualifié ce mouvement de "conglomérat d’opportunistes et d’aventuriés", dans un discours prononcé en avril 1999, l’a appris à ses dépens. A savoir qu’on ne peut défaire que ce qu’on a fait. Depuis la "libération" du 17 mai 1997 à ce jour, le Congo est dirigé par "procuration". En fait, le pays est occupé. Que faire? Les Congolais ont le devoir de chasser les occupants et leurs agents. A défaut, ils vont se contenter de jouer encore longtemps le rôle d’observateurs passifs de leur destin collectif...

Baudouin Amba Wetshi
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Message par Ilunga »

QUI EST MAMAN SIFA ET MARCELINE (MERE DE JOSEPH "KABILA")

http://www.youtube.com/watch?v=7yzb5knlUSc
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wantanshi
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Re: Finalement, qui est vraiment "Kabila"?

Message par wantanshi »

Pourquoi les congolais sont comme ça ! Je me rappelais avoir vu ceci
Il s’agit du journal The Washington Post daté du 9 juillet 1997». Le même « canard » yankee écrit que « James » est secondé par un fils de Mzee, âgé de 25 ans, qui répondrait au nom de Joseph Kabila. «On dit que la mère de celui-ci est la sœur du commandant Kabarebe». Pour mon ami, c’est une tentative de falsification de l’Histoire de prétendre que le « raïs » commandait des opérations militaires.
Et me suis dit de chercher cette edition du journal americain, afin d'avoir une idee un peu plus claire sur Joseph KABILA car j'ai besoin de precision reelles. Quand on est intello on traite des informations sures !!! Mais helas je viens de lire cet article. Eh ben, on n'y cite meme pas le nom de Joseph ni son histoire. A moins que j'aie un probleme avec mes yeux mais aidez-moi a trouver la partie ou on fait mention de lui. Le mal avec nous c'est ca ! Au lieu qu'on fasse les choses serieusement, on est dans les nuage ! Le Congo est mort depuis longtemps !!! Au lieu qu'on cherche les vraies images de gens tuees a Kin pendant les elections, plusieurs congolais ont diffusee les images d'une nigeriane tuee par son mari... C'est la meme chose de l'image dont Erka a dit qu'elle etait de Brazza recemment... Peut-on realiser une vraie Revolution avec une telle legerete? :twisted: :twisted: :twisted: :twisted:
Rwandans Led Revolt In Congo

Congolese soldiers
Troops of Laurent Kabila's rebel force stand guard outside the remains of the Kasese refugee camp in April. (Reuters)
By John Pomfret
Washington Post Foreign Service
Wednesday, July 9 1997; Page A01

Rwanda's powerful defense minister, Paul Kagame, has acknowledged for the first time his country's key role in the overthrow of president Mobutu Sese Seko in neighboring Congo, saying that the Rwandan government planned and directed the rebellion that toppled the longtime dictator and that Rwandan troops and officers led the rebel forces.

Rwandan forces participated in the capture of at least four cities -- the Congolese capital, Kinshasa; the southern copper-mining town of Lubumbashi; the key western crossroads of Kenge; and the diamond center of Kisangani, which fell on March 15 in what was considered the key battle of the war, Kagame said in an interview here Monday. He added that Rwandan "mid-level commanders" led Congolese rebel forces throughout the successful rebellion and that Rwanda provided training and arms for those forces even before the campaign to overthrow Mobutu began last October.

Kagame, the 40-year-old major general who commanded the 1994 takeover of Rwanda by a rebel army, offered what he said were "secrets of the war" in Congo, including the first public account by a senior Rwandan official of that country's involvement. Several other African countries, including Uganda, Angola, Burundi and Zambia, also are known to have supported the rebel cause. But Kagame's account suggests that the war, which began in the eastern Congo near the borders of Rwanda and Uganda, was planned primarily by Rwanda and that the plan to remove Mobutu originated in Kigali as well.

"There are not many people who thought that Mobutu was very weak. They thought of Mobutu as a big monster who wouldn't be defeated, with his big hat and his big stick. They thought little Rwanda and big Zaire," Kagame said with a smile. "Only when we started did they look at the map and see the possibilities."

The Rwandans' role in the rebellion has been controversial in Congo. Rebel leader Laurent Kabila, who proclaimed himself president of Congo in May, has maintained that his victorious forces were assembled from among Congo's many ethnic groups. But the large number of ethnic Tutsis -- who account for a tiny percentage of Congo's population but dominate the government and armies of Rwanda and Burundi -- in the rebels' ranks have led Kabila's critics to claim Congo is being ruled by a Rwandan occupation force.

Kagame, a Tutsi, also responded to allegations that Tutsi officers of the Rwandan army ordered massacres of Rwandan Hutu refugees inside Congo. The Hutu refugees fled to Congo, then known as Zaire, in 1994 after Kagame's Tutsi-led army seized power in Rwanda and ended a campaign of massacres of Tutsis by Hutu troops and militiamen that killed at least 500,000 people. Rwandan officers interviewed in Congo said the Tutsis were given a free hand by the Congolese rebels to attack the Rwandan Hutus -- many of whom were former Rwandan soldiers and militiamen who participated in the 1994 genocide -- in exchange for backing the war against Mobutu.

While not denying the possibility of individual atrocities, Kagame accused U.N. officials who have leveled massacre charges against Rwandan army and Congolese rebel forces of fallaciously trying to equate their behavior with the genocide that Hutu extremists carried out in Rwanda.

"It is my strong belief that the United Nations people are trying to deflect the blame for failures of their own making onto us," he said. "Their failure to act in eastern Zaire directly caused these problems, and when things blew up in their faces they blamed us. These are people who want to be judges and nobody can judge them."

Kagame, who holds the titles of vice president and defense minister and is Rwanda's most powerful leader, said that months before war erupted, he warned the United States that Rwanda would take military action against Mobutu's regime and the refugee camps in eastern Congo that were being used as a base by the Hutu troops Kagame had defeated. As many as 1.1 million Hutus were housed by late 1996 in camps in eastern Congo.

While Kagame said he was unaware of any American military support for the rebellion, he commended the United States for "taking the right decisions to let it proceed."

Kagame, who studied at the U.S. Army Command and General Staff College at Fort Leavenworth, Kan., in 1990, has directed military campaigns before. In the 1994 war in Rwanda, he led a rebel force of 8,000 -- predominantly Rwandan Tutsi exiles who had been given sanctuary and training in Uganda -- against a 30,000-strong, Hutu-dominated government army that was trained and equipped by France and backed by tens of thousands of armed Hutu militiamen. U.S. Army Gen. George Joulwan, the supreme commander of NATO forces, has described Kagame as "a visionary," a perception shared by other American and Western military officers.

The decision to prepare for a second war, Kagame said, was made in 1996, although rebels in Congo have said they were training for a year before the uprising began in October. The impetus for the war, Kagame said, was the Hutu refugee camps. Hutu militiamen used the camps as bases from which they launched raids into Rwanda, and Kagame said the Hutus had been buying weapons and preparing a full-scale invasion of Rwanda.

Kagame said that he and other Rwandan officials attempted to persuade the United Nations and Western countries to demilitarize the refugee camps and separate the Hutu troops from the real refugees. But, he said, "they were insensitive." He added: "We told them clearly: `Either you do something about the camps, or you face the consequences.' "

In early August 1996, Kagame traveled to New York and Washington, where he said he met with State Department officials and "other people" in the Clinton administration. "I was looking for a solution from them," he said. "They didn't come up with any answers, not even suggestions." Kagame said he returned home sensing that war was inevitable.

[A State Department official said Tuesday that Kagame told officials during his visit that the camps had to be dismantled and that if the United Nations would not remove them somebody else would have to do it, staff writer Thomas W. Lippman reported from Washington.]

The Rwandan army had already begun training Tutsis from Congo who had been the target of attacks by Congolese Hutus for more than three years. Meanwhile, Rwandan agents started making contact with other Congolese rebel forces opposed to Mobutu. Slowly, the organization that would be known as the Alliance of Democratic Forces for the Liberation of Congo began to take shape.

Kagame said most of the guerrillas in the alliance were Congolese but that key units belonged to the Rwandan army. "The main bulk of the force was [Congolese] forces except when there was a need for precision, for things to happen in a precise way," he said.

The alliance's opportunity came in early October when the Rwandans received information of a plan by the Hutus in Congo to attack the Banyamulenge, a group of Congolese Tutsis who live near Uvira and Bukavu, south of Goma. Agents also learned of a plan, Kagame said, to invade Rwanda with 100,000 Hutus, including 40,000 who had been members of the Rwandan army that Kagame vanquished in 1994.

Kagame dispatched Rwandan Tutsis who were related to the Congolese Tutsis near Uvira with messages instructing them to prepare for war. He also sent weapons and reinforcements. When the rebellion erupted in early October in the village of Lemera just north of Uvira, Kagame said, his enemies "were stunned by the effectiveness of the Rwandan and the Rwandan-trained troops."

Kagame said the battle plan as formulated by him and his advisers was simple. The first goal was to "dismantle the camps." The second was to "destroy the structure" of the Hutu army and militia units based in and around the camps either by bringing the Hutu combatants back to Rwanda and "dealing with them here or scattering them."

The third goal was broader -- toppling Mobutu. Kagame said, "it would have been more suitable" if Congolese rebels had done most of the fighting against Mobutu's troops, but it also would have been riskier.

"I don't think they were fully prepared to carry it out alone," he said. "We did continue to take some role because we thought doing it halfway would be very dangerous. We found the best way was to take it to the end." The Rwandans were backed in this final aim by Angola, which also contributed troops and arms to the rebels and pushed the rebels to take Kinshasa.

The towns of eastern Congo fell quickly to the rebels. But then came the threat Kagame said he feared most -- talk of a U.S.-backed international intervention force for eastern Congo.

While Canadian, American and British diplomats and officers trooped through Kagame's office in Kigali, talking about the multinational force, he prepared a scheme to bury the plan. It unfolded on Nov. 15, when rebel forces attacked the huge Mugunga refugee camp near Goma from the west, giving most of the more than 500,000 refugees there only one way to flee -- home to Rwanda.

Kagame declined to go into detail about how Kabila, a Congolese native and longtime Mobutu foe, came to be leader of the alliance. But he strongly implied that such a figure was needed if the war was to be won. "The people of Zaire were simply tired of the regime," he said. "As long as the people at the forefront were Zairian, the rebellion was going to be easy."

Kagame said the question of who ran the offensive was a complex one. He acknowledged that James Kabari, whom Western and Congolese military officers point to as the senior commander, is a Rwandan army officer. "He's been assigned to help the army of Congo," Kagame said. "He's been requested to organize the army, training. He's one of many able commanders we've had around."

A senior Congolese officer whom Congolese government officials have identified as the top commander of the alliance, Gen. Nindaga Masasu, Kagame said, served in the Rwandan army.

Kagame said the fighting in Congo was bloodier than had been reported. Battles in the east around the towns of Walikale and Lubutu were "serious and intense," he said. In Bafwasende, a town at an important crossroads 140 miles east of Kisangani, thousands of troops were fighting for five days, he added. Lumbumbashi, in the south, fell after three to four days of battle, he said.

And in Kenge, 100 miles east of Kinshasa, 1,500 Angolan mercenaries from the Mobutu-backed UNITA rebel movement battled 600 Rwandan army troops for 10 hours in mid-May before the Angolans fled, he said. Kagame said Rwandan troops were used in the final march into Kinshasa because "we didn't want to take any chances." The Rwandan troops sped into the city "to fulfill the requirements of the Americans for a soft landing -- no killing of civilians," Kagame said.

"These are some of the things we had to do," Kagame said, summing up the war he planned. "They may not be popular, but we are more interested in the results than with the stories about the results."


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wantanshi
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Re: Finalement, qui est vraiment "Kabila"?

Message par wantanshi »

Ça au moins ça dit quelque chose !
RDC ( 5 réactions )
Le jour où un simple "kadogo" a tué Laurent-Désiré Kabila
Joseph Kabila(498) - assassinat(352) - Laurent Désiré Kabila(36) - nzee(1)
16/01/2011 à 15h:05 Par Francis Kpatindé
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Le 16 janvier 2001, le 'Mzee' Laurent-Désiré Kabila est abattu par un simple soldat. Le 16 janvier 2001, le "Mzee" Laurent-Désiré Kabila est abattu par un simple soldat. © AFP

C'était il y a tout juste 10 ans. Un « kadogo » du nom de Rachidi, un simple soldat, se dirige vers Laurent-Désiré Kabila, dégaine et tire. Revivez la mort du "Mzee" dans un article de Francis Kpatindé, publié dans Jeune Afrique l'intelligent n° 2089, du 23 au 29 janvier 2001.

Mardi 16 janvier, aux environs de 13 heures. Laurent-Désiré Kabila travaille dans son bureau, au palais de Marbre, situé dans le quartier huppé de Binza, sur les hauteurs de Kinshasa. Dans la matinée, le président congolais a accordé quelques audiences. « La routine », assure un collaborateur. Des hommes d'affaires, quelques politiciens. Rien de plus. À l'heure du déjeuner, il reçoit son conseiller économique, Mota, qui doit normalement l'accompagner le lendemain à Yaoundé, où le président prévoit de retrouver ses pairs africains et français pour le XXIe sommet Afrique-France.

Parvenu au pouvoir en mai 1997, après avoir délogé le maréchal Mobutu, Kabila a travaillé, dans un premier temps, au palais de la Nation, à proximité du fleuve qui sert de frontière naturelle entre l'ex-Zaïre et le Congo-Brazzaville. Puis, craignant de faire les frais d'un éventuel obus tiré à partir de l'autre rive, l'ancien maquisard a déménagé à la Cité de l'OUA. Mais, obligé de traverser tous les jours, lors de ses déplacements, une caserne (le camp Tshashi, naguère réputé pour avoir abrité la garde prétorienne de Mobutu), il choisira finalement de s'installer au palais de Marbre, l'ancienne résidence des hôtes de marque, où, pensait-il, sa sécurité serait mieux assurée.

Panique générale

Rien d'anormal donc, en ce mardi 16 janvier. Devant la porte du bureau présidentiel, quelques militaires devisent tranquillement avec un fonctionnaire du protocole. Peu avant 14 heures, un jeune soldat de la garde - selon nos informations, un caporal du nom de Rachidi - arrive et demande à aller « présenter ses civilités » au président. En d'autres termes, il veut aller saluer Kabila. Ailleurs, pareille chose est peut-être impensable. Ici, comme dans beaucoup d'autres pays africains, n'importe quel quidam peut pénétrer dans le bureau présidentiel, pour peu qu'il compte des amis ou des parents au sein de la garde ou du protocole. « C'était un vrai foutoir autour de Kabila, raconte ainsi Jean-Claude Vuemba, qui préside le Mouvement du peuple congolais, un parti d'opposition. On y entre et on en sort comme on veut. Les conseillers, les ministres, voire de simples plantons, entrent à leur guise, interrompent de manière tonitruante les audiences pour faire parapher des documents, pour annoncer un autre visiteur ou, simplement, pour saluer le maître des lieux. »

Les soldats de faction devant le bureau présidentiel laissent donc Rachidi, un kadogo, un simple soldat de base, pénétrer dans le saint des saints. Il se dirige calmement vers Kabila, en pleine conversation avec son conseiller, dégaine son arme et lui tire dessus. Le chef de l'État s'écroule, atteint au cou et au bas-ventre. Mota se met à hurler pour rameuter la garde. L'aide de camp (qui est, en même temps, le chef d'état-major particulier du président), le colonel Eddy Kapend, un « Katangais » formé en Angola, et quelques soldats font irruption dans le bureau. Ils découvrent le président allongé par terre, « en plein délire » et se vidant de son sang. À ses côtés, accroupi, le conseiller économique essaie de le soulager par un massage. Le caporal Rachidi tente de s'enfuir. Il est aussitôt abattu par la garde. Selon une indiscrétion, ce jeune soldat semble avoir mal vécu l'exécution pour « indiscipline », quelques jours plus tôt, d'un de ses meilleurs amis, kadogo comme lui. « C'est un soldat originaire du Kivu [flanc oriental du pays occupé par les troupes rwandaises et ougandaises] qui a tiré sur le président », explique pour sa part au téléphone le ministre de la Communication, Dominique Sakombi, en affirmant tout ignorer de la personnalité et des motivations de l'auteur de l'attentat.

Les militaires bouclent aussitôt le périmètre autour du palais de Marbre. Dans une atmosphère de panique générale, ils font venir un hélicoptère de l'aéroport de Ndjili pour transporter le blessé à la clinique Ngaliema (ex-clinique Reine-Elisabeth), située dans le quartier résidentiel de la Combe, où les médecins lui prodiguent les premiers soins. Pendant ce temps, au palais, les politiques essaient de reprendre la situation en main. Arrivé au pouvoir par les armes, Laurent-Désiré Kabila avait été investi président en vertu d'un simple décret-loi pris pour les besoins de la cause et qui ne prévoyait pas - on comprendra aisément pourquoi - de vacance du pouvoir exécutif. En présence de ce vide juridique, Gaëtan Kakudji, le ministre d'État chargé des Affaires intérieures, prend les opérations en main. Dans l'ordre protocolaire, ce cousin et proche parmi les proches de Kabila est, en effet, le numéro deux du régime.

« Nous sommes en guerre »

Il organise donc, selon nos informations, une « réunion de crise» à laquelle prendront part le colonel Eddy Kapend, le ministre d'État Pierre Victor Mpoyo (l'homme de Luanda auprès de Kabila), l'ambassadeur angolais en République démocratique du Congo (ROC), ainsi que les chefs des détachements militaires angolais et zimbabwéens. « Le président est en train de mourir et nous sommes en guerre, explique d'emblée Kakudji à l'assemblée. Il sera difficile, dans ces conditions, à un civil de faire face à la situation et de maintenir la continuité de l'État. »

Le représentant de l'Angola suggère alors au colonel Eddy Kapend de « prendre ses responsabilités ». L'intéressé décline l'offre, craignant, semble-t-il, de passer aux yeux de l'opinion, dans la confusion ambiante, pour l'inspirateur du régicide. Tout au plus consent-il à aller, après la réunion, lancer un appel au calme à la télévision et à la radio. Il s'y rendra d'ailleurs, encadré par des soldats angolais, pour annoncer la fermeture des frontières terrestres et de l'aéroport de Kinshasa, l'instauration d'un couvre-feu et la mise en état d'alerte des forces armées.

Après la renonciation de Kakudji et le « niet » du colonel Kapend, un des participants à la réunion de crise évoque alors, comme possible « président intérimaire », le général Denis Kalume Numbi, ministre du Plan et de la Reconstruction nationale. Mais, après une longue discussion, Pierre Victor Mpoyo sortira de son chapeau le nom du général-major Joseph Kabila, resté, lui, aux côtés de son père à la clinique Ngaliema. Outre qu'il porte le même patronyme que ce dernier, il présente l'avantage d'être un militaire et d'incarner une certaine continuité.

Mince, fine moustache, plutôt beau gosse, timide, l'aîné des Kabila a, selon les sources, entre 29 et 32 ans. Sa maman est une Tutsie rwandaise, qui a vécu avec Laurent-Désiré Kabila en Tanzanie et en Ouganda. Elle y vivrait toujours avec deux de ses filles. Kabila Junior serait même le demi-frère (du côté de sa mère) du général James Kabare, chef d'état-major adjoint des... Forces armées rwandaises, les FAR. Et il serait très proche de Deogratias Bugera, ancien secrétaire général de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL, opposition armée à Mobutu) et ex-ministre d'État de Kabila, qui a, depuis, fait dissidence et rejoint la rébellion.

Kabila fils n'est pas vraiment un officier, du moins au sens classique de la fonction. Par la volonté de son père, qui l'a récupéré peu avant le début de la marche triomphale sur Kinshasa de l'AFDL, en 1996, il a commencé sa carrière comme « commandant ». Envoyé par la suite en formation en Chine, il a été bombardé, à son retour, général, nommé chef d'état-major adjoint des Forces armées congolaises (FAC), puis, devant la multiplication des mouvements de rébellion armée, responsable des forces terrestres. Petit détail qui a son importance, il ne parle ni le lingala, la langue la plus utilisée à Kinshasa, ni vraiment bien le français, et s'exprime de préférence en anglais, en kinyarwanda et en kiswahili. « Si l'on tient compte de nos traditions matrilinéaires, il est tutsi », relève un ancien mobutiste.

« Sa mort est sûre à 101 % »

En cet après-midi du 16 janvier, les nouvelles qui parviennent de la clinique Ngaliema sont contradictoires. Selon la rumeur, qui court les rues désertées de la capitale, le président serait mort, de même que son fils, le général-major Joseph Kabila, qui tentait de le protéger. De Tripoli, où il est en visite officielle, le ministre délégué à la Défense, Godfroid Tchamlesso, croit même savoir que Kabila serait mort « deux heures après avoir été blessé par l'un de ses gardes du corps ». Il ne fournit pas pour autant de détails sur les circonstances du drame. Pour sa part, le ministre de la Communication, Dominique Sakombi, indique qu'il a été blessé mais reste en vie. Son collègue, le ministre d'État Gaëtan Kakudji, y va de son couplet en affirmant, sans rire, sur les ondes que c'est Kabila lui-même qui, peu après l'agression, a décrété le couvre-feu et mis les troupes en état d'alerte.

La première indication sérieuse de la « mort » du Mzee (le « Vieux ») congolais viendra d'une capitale ennemie, plus précisément de Kampala.

Les services secrets de Museveni, l'ancien parrain de Kabila, annoncent aux agences de presse, dans l'après-midi même du mardi 16 janvier, sa mort « sûre à 101 % ». Les Ougandais prennent ainsi de vitesse le ministre belge des Affaires étrangères, Louis Michel, qui confirmera plus tard, dans la soirée, la disparition du président congolais. « Il est mort, abattu par l'un de ses gardes qui, semble-t-il, a tiré deux balles en présence de généraux que le président venait de limoger. » Bruxelles, on le sait, est généralement bien informé des affaires de son ancienne colonie, jadis considérée comme une propriété personnelle du roi des Belges. Le département d'État américain, ajoutant à la confusion, ne confirme pas le décès, du moins dans un premier temps, tout en le tenant « pour probable ».

Évacué vers un « pays voisin »

Kinshasa, de son côté, persiste et signe. Le président est blessé mais bel et bien vivant. Le lendemain du drame, Sakombi admettra néanmoins qu'il a été évacué, avec plusieurs membres de sa famille, dans la nuit du 16 au 17 janvier, vers « un pays voisin », en fait le Zimbabwe, qui entretient un important corps expéditionnaire en RDC. Il annonce, dans la foulée, la réunion d'un Conseil « extraordinaire » des ministres à la Cité de l'OUA, pour confirmer dans ses nouvelles fonctions le général-major Joseph Kabila. Ce dernier devient le coordonnateur de l'action gouvernementale et le patron du haut commandement de l'armée, autrement dit le président par intérim. L'annonce de cet ensemble de mesures contribue à accentuer le malaise.

L'ambassadeur de RDC à Harare, Kikaya Bin Karubi, interviendra à la télévision pour « confirmer » que Kabila était effectivement soigné à la base aérienne de Manyame, située près de l'aéroport de Harare, où il était arrivé à bord de l'avion présidentiel congolais avec une partie de sa famille : « Il se trouve dans un état critique, mais n'est pas encore décédé. » Apprenant la nouvelle, le président zimbabwéen, Robert Mugabe, quitte précipitamment le sommet Afrique-France de Yaoundé et rentre au pays. Pendant ce temps, les Kinois semblent avoir définitivement refermé la parenthèse Kabila Ier, qu'ils surnomment déjà, dans les quartiers, le « mort-vivant» ou « le président-fantôme ».

À Yaoundé, surprise ! Dans la matinée du jeudi 18 janvier, et sans attendre le feu vert de Kinshasa, le président togolais Gnassingbé Eyadéma demande une minute de silence à la mémoire de son « frère et ami Kabila ». Comme un seul bloc, toutes les délégations se lèvent, y compris celle de la RDC. La confirmation officielle, tant attendue, interviendra quelques heures plus tard par la voix de l'inénarrable Sakombi, ex-chantre du mobutisme rallié à Kabila : « Le Congo est en deuil, dira-t-il d'une voix solennelle, et le Gouvernement de salut public a la profonde douleur et le douloureux devoir d'annoncer la mort du président Laurent-Désiré Kabila, ce jeudi 18 janvier à 10 heures. » Il annonce trente jours de deuil national.

Des funérailles grandioses devaient se tenir à Kinshasa, ce 23 janvier. Les Congolais ont perdu Kabila Ier. Tout indique qu'ils ne sont pas pour autant sortis de l'ornière ...


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Le jour où un simple "kadogo" a tué Laurent-Désiré Kabila | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Re: Finalement, qui est vraiment "Kabila"?

Message par wantanshi »

Mince, fine moustache, plutôt beau gosse, timide, l'aîné des Kabila a, selon les sources, entre 29 et 32 ans. Sa maman est une Tutsie rwandaise, qui a vécu avec Laurent-Désiré Kabila en Tanzanie et en Ouganda. Elle y vivrait toujours avec deux de ses filles. Kabila Junior serait même le demi-frère (du côté de sa mère) du général James Kabare, chef d'état-major adjoint des... Forces armées rwandaises, les FAR. Et il serait très proche de Deogratias Bugera, ancien secrétaire général de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL, opposition armée à Mobutu) et ex-ministre d'État de Kabila, qui a, depuis, fait dissidence et rejoint la rébellion.

Kabila fils n'est pas vraiment un officier, du moins au sens classique de la fonction. Par la volonté de son père, qui l'a récupéré peu avant le début de la marche triomphale sur Kinshasa de l'AFDL, en 1996, il a commencé sa carrière comme « commandant ». Envoyé par la suite en formation en Chine, il a été bombardé, à son retour, général, nommé chef d'état-major adjoint des Forces armées congolaises (FAC), puis, devant la multiplication des mouvements de rébellion armée, responsable des forces terrestres. Petit détail qui a son importance, il ne parle ni le lingala, la langue la plus utilisée à Kinshasa, ni vraiment bien le français, et s'exprime de préférence en anglais, en kinyarwanda et en kiswahili. « Si l'on tient compte de nos traditions matrilinéaires, il est tutsi », relève un ancien mobutiste.

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Moi je pense que c'est réellement ça la vraie version des faits ! De ce fait, l'homme a du sang congolais, est congolais et donc a le droit d'occuper une quelconque fonction au Congo s'il en a les compétences. Mais justement, les compétences, il ne les a pas ; en tout cas pas pour être président de la République ! Et en plus il a et a toujours hautement trahi le Congo. C'est un agent du pouvoir au Rwanda, une marionnette de Kagame. Par dessus tout, plusieurs crimes lui collent au cul. De ce fait, il mérite de passer le restant de sa vie a Buluwo sinon aller directement en enfer ! :twisted: :twisted: :twisted:
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Re: Finalement, qui est vraiment "Kabila"?

Message par Erka »

Numéro un, pourquoi mettre en doute c'est qui est connu de tous?
Il n'a aucune goutte de sang de Laurent Désiré Kabila.
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Re: Finalement, qui est vraiment "Kabila"?

Message par wantanshi »

Erka a écrit :Numéro un, pourquoi mettre en doute c'est qui est connu de tous?
Il n'a aucune goutte de sang de Laurent Désiré Kabila.
C'est vrai que concrètement, ça n'a pas beaucoup d'importance...
Moi j'aimerais des preuves un peu plus claires. En plus, il y a quand même un petite ressemblance entre les jumeaux et LDK... D’ailleurs le coté "laid" de la jumelle, il vient du vieux LDK non? On va peut être un jour avoir besoin d'un test ADN ! :lol:
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Re: Finalement, qui est vraiment "Kabila"?

Message par Ilunga »

Wantanshi,


Attend la chute très prochaine de cet "avatar" des intérêts de nos envahisseurs, tu verras alors pleuvoir des témoignages concrets de l'imposture...Pour l'instant, bcp de gens qui peuvent encore témoigner sur ce garçon se taisent, par crainte de représailles...Mais, ses actes seules nous suffisent pour détecter l'imposture !
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