Hollande : manque de respect envers Kabila
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Hollande : manque de respect envers Kabila
Hollande : manque de respect envers Kabila
http://www.youtube.com/watch?v=2XdO2NwLXz4
Le Petit Journal 15/10/12 - Emission spéciale en République Démocratique du Congo
http://www.canalplus.fr/c-divertissemen ... urnal.html
http://www.youtube.com/watch?v=2XdO2NwLXz4
Le Petit Journal 15/10/12 - Emission spéciale en République Démocratique du Congo
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- Léopard A
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
Ça peut paraître choquant mais en même temps très compréhensible.
Qui peut respecter un imposteur ?
Si tous les Congolais faisait de même, ce monsieur aurait détalé depuis longtemps, il est là parce que nous cautionnons la bêtise.
Qui peut respecter un imposteur ?
Si tous les Congolais faisait de même, ce monsieur aurait détalé depuis longtemps, il est là parce que nous cautionnons la bêtise.
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
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- U17
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
Ce sommet a été un mal pour un bien!
J'ai aimé la façon dont FH l'a traité (humilié au palais du peuple devant ses acolytes). Je dirais même que sont des signes qui ne trompent pas!!! Débout,débout encore car la victoire est possible pour ceux qui luttent débout!!! Ils finiront par fuir (céder) très bientôt. Ne nous lassons pas (faire la pression) et l'avenir sera paisible,prospère au Congo de Lumumba.
J'ai aimé la façon dont FH l'a traité (humilié au palais du peuple devant ses acolytes). Je dirais même que sont des signes qui ne trompent pas!!! Débout,débout encore car la victoire est possible pour ceux qui luttent débout!!! Ils finiront par fuir (céder) très bientôt. Ne nous lassons pas (faire la pression) et l'avenir sera paisible,prospère au Congo de Lumumba.
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
Cet imposteur ne mérite pas mieux que ce traitement qui sied aux êtres méprisables...Un minable qui nous couvre de honte...Un individu sans aucune étoffe, infréquentable et sans culture aucune : président vraiment par hasard, criminel de grand chemin...Mon Congo est descendu bien bas avec un tel saligot : 187è pays sur 187 selon l'indice IDH du PNUD...
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/act ... crite.html
XIVème Sommet de la Francophonie à Kinshasa
L’arroseur arrosé !
Le gouvernement « Kabila » au sommet de sa médiocrité
Le XIVè Sommet de la Francophonie qui vient de prendre fin à Kinshasa restera sans doute gravé dans les annales de l’histoire. En effet, ce sommet aura été celui où la situation politique interne du pays hôte aura totalement volé la vedette aux thèmes principaux retenus pour cette rencontre, si bien que tous les observateurs avertis gardent aujourd’hui le sentiment unanime que les retombées politiques de ces assises ne correspondent pas du tout aux attentes du gouvernement rd congolais.
D’autre part, d’après certaines indiscrétions recueillies par L’ŒIL DU PATRIOTE, même s’ils ne le reconnaissent pas publiquement pour des raisons évidentes, «Joseph Kabila» et plusieurs de ses proches gardent un goût amer de ce sommet. Selon certaines confidences internes, ils en sont au point de se demander si l’organisation de cette conférence des chefs d’Etats et de gouvernement à Kinshasa ne les a pas plutôt enfoncés un peu plus dans l’état de disgrâce dans lequel ils semblaient déjà plongés depuis plusieurs mois.
Et pour cause , alors que des années durant, ils se sont employés, avec l’aide de plusieurs lobbies internationaux acquis à leur cause maffieuse, à faire en sorte que le discours véhiculé par la résistance congolaise n’aie aucun écho significatif dans les médias internationaux ni aucun impact auprès de l’opinion publique tant nationale qu’internationale, voilà que ce sommet pour lequel ils se sont battus becs et ongles afin de pouvoir l’organiser, vient magistralement de briser cette chape de plomb !
«Joseph Kabila» qui espérait particulièrement que l’organisation de cette rencontre internationale allait l’absoudre ou encore l’exorciser des démons des multiples crimes commis en RDC et des dernières fraudes électorales avec leurs cohortes d’assassinats et de violences, a vite déchanté dès les premières heures de cette cérémonie ! Lui qui espérait entendre, comme cela fut toujours le cas par le passé, des discours complaisants à son égard et à celui de son mentor rwandais Paul Kagamé s’est plutôt retrouvé groggy tant le cours des événements semble lui avoir échappé.
Pendant que se déroulait le Sommet, l’homme, dit-on dans son entourage, était à la fois outré voir déboussolé tant par les durs propos que par l’attitude cavalière de certains de ses invités d’honneur. Eh oui, n’en déplaisent aux pauvres «kabilistes» qui, pour ne pas perdre leur accès à la mangeoire, tentent de rassurer et d’endormir leurs «raïs» ainsi que quelques rares partisans aveugles, les faits parlent d’eux-mêmes et confirment clairement aujourd’hui le début de la descente aux enfers de ce régime désormais honni et banni. Il faut en effet être à la fois aveugle et sourd pour ne pas constater que les représentants de la communauté internationale et leurs médias présents à ce Sommet se sont montrés particulièrement virulents et ont multiplié les déclarations dénonçant les violations des droits de l’homme en RDC, déplorant le manque de démocratie et stigmatisant les souffrances du peuple congolais. Il faut être politiquement néophyte pour ne pas savoir lire le signal politique de la plupart des chefs d’Etats qui ont accepté de faire le déplacement pour participer à ce Sommet, mais qui ont soit veillé à ce que leur séjour à Kinshasa soit le plus court possible, soit tenus à rencontrer les adversaires politiques de « Joseph Kabila » , comme s’ils tenaient particulièrement à les encourager !
De plus, alors que le gouvernement congolais avait un moment envisagé de le convier à présider à l’inauguration de l’Hôpital du Cinquantenaire (construit sous Mobutu), François Hollande qui ne souhaitait de toute évidence pas s’afficher aux côtés du sanguinaire «Kabila» a plutôt procédé à l’inauguration de la médiathèque de l’ambassade de France qui porte dorénavant le nom très symbolique de Floribert Chebeya, le défenseur des droits de l’Homme assassiné sur ordre de« Joseph Kabila ». Un véritable pied de nez au dictateur rwandais qui préside les institutions congolaises et un signal fort des préoccupations diplomatiques de la France face aux nombreuses et flagrantes violations des droits de l’homme en RDC.
En somme, la médiocrité du gouvernement congolais a été le pire ennemi de « Joseph Kabila » lui-même. Elle a facilité la tâche aux nombreux patriotes congolais dont la pression a permis de faire de ce Sommet une véritable tribune pour les millions de victimes congolaises de ce régime moribond.
De l’ONU à l’OIF, la principale thèse défendue par les résistants congolais est désormais reprise publiquement par la communauté internationale !
Au vu de la tournure qu’ont finalement pris les évènements lors de la tenue de ce XIVè Sommet de la Francophonie dans la capitale congolaise, il parait évident que les multiples pressions exercées par les différentes ONG , l’opposition et surtout la résistance congolaise sur la Communauté internationale et visant à prévenir contre tout soutien de leur part au régime « Kabila » , ont largement porté leurs fruits.
Mais force est de constater que la position de la communauté internationale concernant l’issu des dernières élections chaotiques organisées en RDC reste pour le moins encore confuse voir contradictoire surtout aux yeux de ceux des congolais qui avaient fondé leurs espoirs sur les élections organisées en 2011
Par contre , ce Sommet de la francophonie à Kinshasa vient confirmer d’une manière générale la reconnaissance publique par la communauté internationale de la thèse principale défendue depuis des années par Monsieur Honoré Ngbanda ainsi que tous les résistants congolais qui partagent sa lecture de la crise congolaise depuis des années. Les conclusions pertinentes du sommet de l’OIF à Kinshasa ont enfin notoirement reconnu que la RDC est avant tout victime d’un processus d’occupation et de balkanisation orchestré par le Rwanda en particulier.
Cette vérité fait donc désormais l’unanimité au sein de la communauté internationale. De l’ONU à l’OIF en passant même par le gouvernement congolais lui-même, la pression des résistants et leur investissement sans relâche dans la prise de conscience de la communauté internationale et dans l’éveil patriotique des congolais ont été tels que plus personne ne semble désormais disposée à se compromettre en soutenant ou en couvrant les actions criminelles du Rwanda en RDC, par ses différentes milices interposées qui sont le RCD Goma, le CNDP, le M23, les FDLR et même l’AFDL etc… Les dernières déclarations de l’ONU sur la déstabilisation de l’Est de la RDC et des accointances du M23 avec le Rwanda , les derniers propos du chef de l’Etat français dont le pays fait partie du conseil de sécurité de l’ONU, il faut le rappeler, confirment la reconnaissance et la prise en considération de ce que dénonce depuis au moins 1997, l’actuel Président de l’APARECO Monsieur Honoré NGBANDA
http://www.wat.tv/video/honore-ngbanda- ... rcwh_.html .
Ainsi, nous pouvons affirmer avec fierté qu’une grande étape de la lutte de libération vient d’être victorieusement franchie par la résistance congolaise. Nous venons de remporter une victoire diplomatique et politique très importante
François Hollande en déclarant entre autres que «Les frontières de RDC sont intangibles et elles doivent être respectées » etc…met le doigt sur le fond du problème qui mine réellement la RDC depuis près de deux décennies maintenant. Cette mise en garde du président français met ipso facto en exergue les velléités expansionnistes et hégémonistes de Paul Kagamé et son frère «Joseph Kabila» depuis le début de l’agression de la RDC en 1997.
Ainsi, le Rwanda mis à nu est de plus en plus isolé sur la scène internationale tandis que son cheval de Troie qu’est « Joseph Kabila » est plus que jamais dévoilé et exposé. Donc en difficulté. Alors que l’OIF vient de clôturer ses travaux en réclamant à l’ONU des sanctions ciblées contre les auteurs d’exactions à l’Est de la RDC, sous l’œil larmoyant sans doute, de Louise Mushikiwabo la Ministre rwandaise des Affaires étrangères, chacun peut constater que les congolais par leur investissement et leur persévérance sont réellement en train de changer le cours des événements.
Contrairement aux années précédentes, l’heure n’est plus aux déclarations intempestives appelant bizarrement « au partage » ( par on ne sait quelle magie) « des richesses de la RDC avec le Rwanda » ! Les congolais sont en train de contraindre la communauté internationale à prendre ses distances avec le régime de Paul Kagamé. Et en cela il faut sans doute aussi saluer le travail de la diaspora congolaise dont la vigilance et le dynamisme font désormais frémir les adversaires du peuple congolais. Mais nous ne devons pas nous arrêter là !
D’une manière générale, il est évident que le gros de la pression exercée sur les dirigeants de la communauté internationale est partie de la résistance de la diaspora congolaise à travers le monde, et particulièrement en Europe et aux Etats-Unis.
Et, lorsque certains des représentants de la communauté internationale en déplacement à Kinshasa, tels que le chef du gouvernement canadien ou le premier ministre québécois y dénoncent unanimement le manque de Démocratie, les multiples violations des droits de l’Homme en RDC, etc…, se faisant ainsi l’écho du peuple congolais , il convient maintenant aux congolais de prendre acte de cette évolution (au moins en public) de la communauté internationale qui reconnait implicitement que toutes les solutions proposées aux congolais jusque-là n’ont pas permis des avancées significatives dans ces domaines pourtant cruciaux.
Or, cela ne fait que confirmer ce qu’a toujours dit l’APARECO depuis sa création lorsqu’elle alertait les congolais du fait que « Joseph Kabila » et son régime étant les fruits du mal dont souffre particulièrement la RDC depuis plus d’une décennie, à savoir l’occupation et le processus de balkanisation de notre pays par le Rwanda notamment , une occupation facilitée par les nombreuses infiltrations rwandaises et autres au sein de nos institutions, il ne sert à rien d’attendre de lui et de son régime qu’ils respectent les principes démocratiques dont ils sont par essence l’antithèse ! « Joseph Kabila » ne pourra jamais apporter de solutions aux congolais étant donné qu’il fait partie du problème à résoudre. Ainsi comme l’avait si bien déjà déclaré Monsieur Barry Walkley, conseiller spécial du Département d'Etat des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, lors de son passage en RDC en juillet 2012 : « tous les militaires rwandais présents sur le territoire congolais doivent quitter la RDC immédiatement »…le kadogo rwandais Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » le premier !
Ainsi, ironie du sort, « Kabila » qui croyait se servir du sommet de l’OIF pour redorer son blason a vu ce sommet se retourner contre lui pour creuser son isolement diplomatique. L’arroseur a été malheureusement arrosé !
Et en reconnaissant enfin l’occupation de la RDC et la violation de ses frontières par le Rwanda,la communauté internationale est consciente, mieux que quiconque, de la seule voie possible qui reste pour la solution de cette crise. Elle sait que pour mettre un terme à ce processus d’occupation et de balkanisation de la RDC qu’elle dénonce désormais, il n’y a qu’une seule voie et un seul préalable : la prise en charge des congolais par eux-mêmes. Mais personne ne le leur dira officiellement. Comprenne donc qui pourra!
Paris, le 16 Octobre 2012
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
XIVème Sommet de la Francophonie à Kinshasa
L’arroseur arrosé !
Le gouvernement « Kabila » au sommet de sa médiocrité
Le XIVè Sommet de la Francophonie qui vient de prendre fin à Kinshasa restera sans doute gravé dans les annales de l’histoire. En effet, ce sommet aura été celui où la situation politique interne du pays hôte aura totalement volé la vedette aux thèmes principaux retenus pour cette rencontre, si bien que tous les observateurs avertis gardent aujourd’hui le sentiment unanime que les retombées politiques de ces assises ne correspondent pas du tout aux attentes du gouvernement rd congolais.
D’autre part, d’après certaines indiscrétions recueillies par L’ŒIL DU PATRIOTE, même s’ils ne le reconnaissent pas publiquement pour des raisons évidentes, «Joseph Kabila» et plusieurs de ses proches gardent un goût amer de ce sommet. Selon certaines confidences internes, ils en sont au point de se demander si l’organisation de cette conférence des chefs d’Etats et de gouvernement à Kinshasa ne les a pas plutôt enfoncés un peu plus dans l’état de disgrâce dans lequel ils semblaient déjà plongés depuis plusieurs mois.
Et pour cause , alors que des années durant, ils se sont employés, avec l’aide de plusieurs lobbies internationaux acquis à leur cause maffieuse, à faire en sorte que le discours véhiculé par la résistance congolaise n’aie aucun écho significatif dans les médias internationaux ni aucun impact auprès de l’opinion publique tant nationale qu’internationale, voilà que ce sommet pour lequel ils se sont battus becs et ongles afin de pouvoir l’organiser, vient magistralement de briser cette chape de plomb !
«Joseph Kabila» qui espérait particulièrement que l’organisation de cette rencontre internationale allait l’absoudre ou encore l’exorciser des démons des multiples crimes commis en RDC et des dernières fraudes électorales avec leurs cohortes d’assassinats et de violences, a vite déchanté dès les premières heures de cette cérémonie ! Lui qui espérait entendre, comme cela fut toujours le cas par le passé, des discours complaisants à son égard et à celui de son mentor rwandais Paul Kagamé s’est plutôt retrouvé groggy tant le cours des événements semble lui avoir échappé.
Pendant que se déroulait le Sommet, l’homme, dit-on dans son entourage, était à la fois outré voir déboussolé tant par les durs propos que par l’attitude cavalière de certains de ses invités d’honneur. Eh oui, n’en déplaisent aux pauvres «kabilistes» qui, pour ne pas perdre leur accès à la mangeoire, tentent de rassurer et d’endormir leurs «raïs» ainsi que quelques rares partisans aveugles, les faits parlent d’eux-mêmes et confirment clairement aujourd’hui le début de la descente aux enfers de ce régime désormais honni et banni. Il faut en effet être à la fois aveugle et sourd pour ne pas constater que les représentants de la communauté internationale et leurs médias présents à ce Sommet se sont montrés particulièrement virulents et ont multiplié les déclarations dénonçant les violations des droits de l’homme en RDC, déplorant le manque de démocratie et stigmatisant les souffrances du peuple congolais. Il faut être politiquement néophyte pour ne pas savoir lire le signal politique de la plupart des chefs d’Etats qui ont accepté de faire le déplacement pour participer à ce Sommet, mais qui ont soit veillé à ce que leur séjour à Kinshasa soit le plus court possible, soit tenus à rencontrer les adversaires politiques de « Joseph Kabila » , comme s’ils tenaient particulièrement à les encourager !
De plus, alors que le gouvernement congolais avait un moment envisagé de le convier à présider à l’inauguration de l’Hôpital du Cinquantenaire (construit sous Mobutu), François Hollande qui ne souhaitait de toute évidence pas s’afficher aux côtés du sanguinaire «Kabila» a plutôt procédé à l’inauguration de la médiathèque de l’ambassade de France qui porte dorénavant le nom très symbolique de Floribert Chebeya, le défenseur des droits de l’Homme assassiné sur ordre de« Joseph Kabila ». Un véritable pied de nez au dictateur rwandais qui préside les institutions congolaises et un signal fort des préoccupations diplomatiques de la France face aux nombreuses et flagrantes violations des droits de l’homme en RDC.
En somme, la médiocrité du gouvernement congolais a été le pire ennemi de « Joseph Kabila » lui-même. Elle a facilité la tâche aux nombreux patriotes congolais dont la pression a permis de faire de ce Sommet une véritable tribune pour les millions de victimes congolaises de ce régime moribond.
De l’ONU à l’OIF, la principale thèse défendue par les résistants congolais est désormais reprise publiquement par la communauté internationale !
Au vu de la tournure qu’ont finalement pris les évènements lors de la tenue de ce XIVè Sommet de la Francophonie dans la capitale congolaise, il parait évident que les multiples pressions exercées par les différentes ONG , l’opposition et surtout la résistance congolaise sur la Communauté internationale et visant à prévenir contre tout soutien de leur part au régime « Kabila » , ont largement porté leurs fruits.
Mais force est de constater que la position de la communauté internationale concernant l’issu des dernières élections chaotiques organisées en RDC reste pour le moins encore confuse voir contradictoire surtout aux yeux de ceux des congolais qui avaient fondé leurs espoirs sur les élections organisées en 2011
Par contre , ce Sommet de la francophonie à Kinshasa vient confirmer d’une manière générale la reconnaissance publique par la communauté internationale de la thèse principale défendue depuis des années par Monsieur Honoré Ngbanda ainsi que tous les résistants congolais qui partagent sa lecture de la crise congolaise depuis des années. Les conclusions pertinentes du sommet de l’OIF à Kinshasa ont enfin notoirement reconnu que la RDC est avant tout victime d’un processus d’occupation et de balkanisation orchestré par le Rwanda en particulier.
Cette vérité fait donc désormais l’unanimité au sein de la communauté internationale. De l’ONU à l’OIF en passant même par le gouvernement congolais lui-même, la pression des résistants et leur investissement sans relâche dans la prise de conscience de la communauté internationale et dans l’éveil patriotique des congolais ont été tels que plus personne ne semble désormais disposée à se compromettre en soutenant ou en couvrant les actions criminelles du Rwanda en RDC, par ses différentes milices interposées qui sont le RCD Goma, le CNDP, le M23, les FDLR et même l’AFDL etc… Les dernières déclarations de l’ONU sur la déstabilisation de l’Est de la RDC et des accointances du M23 avec le Rwanda , les derniers propos du chef de l’Etat français dont le pays fait partie du conseil de sécurité de l’ONU, il faut le rappeler, confirment la reconnaissance et la prise en considération de ce que dénonce depuis au moins 1997, l’actuel Président de l’APARECO Monsieur Honoré NGBANDA
http://www.wat.tv/video/honore-ngbanda- ... rcwh_.html .
Ainsi, nous pouvons affirmer avec fierté qu’une grande étape de la lutte de libération vient d’être victorieusement franchie par la résistance congolaise. Nous venons de remporter une victoire diplomatique et politique très importante
François Hollande en déclarant entre autres que «Les frontières de RDC sont intangibles et elles doivent être respectées » etc…met le doigt sur le fond du problème qui mine réellement la RDC depuis près de deux décennies maintenant. Cette mise en garde du président français met ipso facto en exergue les velléités expansionnistes et hégémonistes de Paul Kagamé et son frère «Joseph Kabila» depuis le début de l’agression de la RDC en 1997.
Ainsi, le Rwanda mis à nu est de plus en plus isolé sur la scène internationale tandis que son cheval de Troie qu’est « Joseph Kabila » est plus que jamais dévoilé et exposé. Donc en difficulté. Alors que l’OIF vient de clôturer ses travaux en réclamant à l’ONU des sanctions ciblées contre les auteurs d’exactions à l’Est de la RDC, sous l’œil larmoyant sans doute, de Louise Mushikiwabo la Ministre rwandaise des Affaires étrangères, chacun peut constater que les congolais par leur investissement et leur persévérance sont réellement en train de changer le cours des événements.
Contrairement aux années précédentes, l’heure n’est plus aux déclarations intempestives appelant bizarrement « au partage » ( par on ne sait quelle magie) « des richesses de la RDC avec le Rwanda » ! Les congolais sont en train de contraindre la communauté internationale à prendre ses distances avec le régime de Paul Kagamé. Et en cela il faut sans doute aussi saluer le travail de la diaspora congolaise dont la vigilance et le dynamisme font désormais frémir les adversaires du peuple congolais. Mais nous ne devons pas nous arrêter là !
D’une manière générale, il est évident que le gros de la pression exercée sur les dirigeants de la communauté internationale est partie de la résistance de la diaspora congolaise à travers le monde, et particulièrement en Europe et aux Etats-Unis.
Et, lorsque certains des représentants de la communauté internationale en déplacement à Kinshasa, tels que le chef du gouvernement canadien ou le premier ministre québécois y dénoncent unanimement le manque de Démocratie, les multiples violations des droits de l’Homme en RDC, etc…, se faisant ainsi l’écho du peuple congolais , il convient maintenant aux congolais de prendre acte de cette évolution (au moins en public) de la communauté internationale qui reconnait implicitement que toutes les solutions proposées aux congolais jusque-là n’ont pas permis des avancées significatives dans ces domaines pourtant cruciaux.
Or, cela ne fait que confirmer ce qu’a toujours dit l’APARECO depuis sa création lorsqu’elle alertait les congolais du fait que « Joseph Kabila » et son régime étant les fruits du mal dont souffre particulièrement la RDC depuis plus d’une décennie, à savoir l’occupation et le processus de balkanisation de notre pays par le Rwanda notamment , une occupation facilitée par les nombreuses infiltrations rwandaises et autres au sein de nos institutions, il ne sert à rien d’attendre de lui et de son régime qu’ils respectent les principes démocratiques dont ils sont par essence l’antithèse ! « Joseph Kabila » ne pourra jamais apporter de solutions aux congolais étant donné qu’il fait partie du problème à résoudre. Ainsi comme l’avait si bien déjà déclaré Monsieur Barry Walkley, conseiller spécial du Département d'Etat des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, lors de son passage en RDC en juillet 2012 : « tous les militaires rwandais présents sur le territoire congolais doivent quitter la RDC immédiatement »…le kadogo rwandais Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » le premier !
Ainsi, ironie du sort, « Kabila » qui croyait se servir du sommet de l’OIF pour redorer son blason a vu ce sommet se retourner contre lui pour creuser son isolement diplomatique. L’arroseur a été malheureusement arrosé !
Et en reconnaissant enfin l’occupation de la RDC et la violation de ses frontières par le Rwanda,la communauté internationale est consciente, mieux que quiconque, de la seule voie possible qui reste pour la solution de cette crise. Elle sait que pour mettre un terme à ce processus d’occupation et de balkanisation de la RDC qu’elle dénonce désormais, il n’y a qu’une seule voie et un seul préalable : la prise en charge des congolais par eux-mêmes. Mais personne ne le leur dira officiellement. Comprenne donc qui pourra!
Paris, le 16 Octobre 2012
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
Francophonie : Kabila subit des affronts
(La Libre 16/10/2012)
L’intégrité des territoires du Mali et du Congo doit être respectée, dit le sommet. François Hollande insiste sur la démocratie et n’applaudit pas M. Kabila.
Le XIVe sommet de la Francophonie s’est clôturé dimanche par une série de résolutions. D’abord sur le Mali et le Congo, que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) entend accompagner "dans leurs efforts pour faire respecter leur souveraineté et leur intégrité territoriale". Les membres appellent ainsi au "renforcement du processus de négociation" au Mali, tout en exprimant leur "soutien" à la demande d’intervention militaire internationale de Bamako.
L’OIF - sauf le Rwanda qui a émis une réserve, ce qui a été interprété par nombre d’observateurs comme un aveu de culpabilité - a aussi appelé le Conseil de sécurité à "adopter des sanctions ciblées contre tous les responsables des exactions com mises" dans l’est du Congo, dont elle rend responsables aussi bien des Hutus rwandais des FDLR (longtemps alliées de Kinshasa) que les mutins du M23, né il y a cinq mois d’une mutinerie d’officiers congolais tutsis appuyés par Kigali.
Une grande part des discussions qui se sont tenues dans et autour de l’enceinte du sommet ont cependant porté sur la démocratie. Après avoir annoncé, vendredi à Dakar, qu’il entendait rompre avec "la Françafrique" - les complaisances réciproques entre Paris et les dictatures du "pré carré" français sur le continent - François Hollande semble avoir décidé d’aller plus loin qu’une simple phrase.
Ainsi, dans une Kinshasa envahie par des policiers et militaires chargés d’empêcher l’opposition de dénoncer les fraudes électorales massives de novembre 2011, le chef d’Etat français a rencontré son homologue congolais pour un entretien d’une demi-heure qualifié de "franc et direct", mais s’est gardé d’applaudir le discours de Joseph Kabila et s’est abstenu de le remercier en tant qu’hôte, note Reuters, lorsqu’il a prononcé le sien.
Lors de l’entretien, M. Kabila a donné à son homologue "des arguments pour dire que la situation évoluait", a rapporté une source française à Reuters. Dans une des brochures distribuées par les autorités congolaises, celles-ci ne reconnaissent que "quelques irrégularités" lors des scrutins, pourtant jugés "non crédibles" par les observateurs nationaux et internationaux.
"La Francophonie doit porter la démocratie, les droits de l’homme, le pluralisme, le respect de la liberté d’expression, l’affirmation que tout être humain doit pouvoir choisir ses dirigeants", a insisté le président français lors de l’ouverture du sommet.
"C’est la bataille des droits de l’homme, elle demeure. Ici, nous sommes, je l’ai dit, dans une démocratie où le processus n’a pas encore été complet, c’est le moins qu’on puisse dire. Il y a encore des réalités inacceptables", a aussi déclaré François Hollande après avoir inauguré une plaque en l’honneur du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya, assassiné par des policiers en juin 2010 - un crime dont seuls les exécutants ont été jugés et condamnés jusqu’ici, pas le commanditaire, estiment les proches de la victime.
Aussi est-ce un Etienne Tshisekedi souriant qui est sorti, après vingt minutes d’entretien, de l’ambassade de France où il s’était rendu seul, après que ses militants eurent été empêchés de se réunir et de manifester, le matin. La répression a fait plusieurs blessés, selon l’opposition.
Le chef d’Etat français "est un frère de l’Internationale socialiste, nous nous sommes retrouvés entre frères", a dit M. Tshisekedi, qui a trouvé M. Hollande "très réceptif". "Nous sommes dans un pouvoir répressif ! Ils disent qu’ils ont été élus mais ils n’aiment jamais voir les gens du peuple à dix ou vingt dans un endroit" et, lorsque c’est le cas, "ils paniquent", a dit l’opposant à la presse. Et d’espérer, rapporte l’AFP, que M. Kabila - dont il estime qu’il lui a ravi la Présidence grâce à la fraude électorale de novembre 2011 - sera renversé. Mais "je ne veux pas donner de date, je vous dis sous peu", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre du Québec, Pauline Marois, a tenu, de son côté, à se rendre à Kinshasa pour soutenir la Francophonie mais elle a déclaré ne pas vouloir rencontrer M. Kabila, notamment pour dénoncer "les malversations qui se sont passées autour de l’élection de 2011". Le Premier ministre canadien a également plaidé pour le respect d’"une bonne gouvernance, de l’Etat de droit et des libertés individuelles" de la part de "tous les gouvernements sans exception".
MFC (avec Reuters et AFP)
Mis en ligne le 15/10/2012
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(La Libre 16/10/2012)
L’intégrité des territoires du Mali et du Congo doit être respectée, dit le sommet. François Hollande insiste sur la démocratie et n’applaudit pas M. Kabila.
Le XIVe sommet de la Francophonie s’est clôturé dimanche par une série de résolutions. D’abord sur le Mali et le Congo, que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) entend accompagner "dans leurs efforts pour faire respecter leur souveraineté et leur intégrité territoriale". Les membres appellent ainsi au "renforcement du processus de négociation" au Mali, tout en exprimant leur "soutien" à la demande d’intervention militaire internationale de Bamako.
L’OIF - sauf le Rwanda qui a émis une réserve, ce qui a été interprété par nombre d’observateurs comme un aveu de culpabilité - a aussi appelé le Conseil de sécurité à "adopter des sanctions ciblées contre tous les responsables des exactions com mises" dans l’est du Congo, dont elle rend responsables aussi bien des Hutus rwandais des FDLR (longtemps alliées de Kinshasa) que les mutins du M23, né il y a cinq mois d’une mutinerie d’officiers congolais tutsis appuyés par Kigali.
Une grande part des discussions qui se sont tenues dans et autour de l’enceinte du sommet ont cependant porté sur la démocratie. Après avoir annoncé, vendredi à Dakar, qu’il entendait rompre avec "la Françafrique" - les complaisances réciproques entre Paris et les dictatures du "pré carré" français sur le continent - François Hollande semble avoir décidé d’aller plus loin qu’une simple phrase.
Ainsi, dans une Kinshasa envahie par des policiers et militaires chargés d’empêcher l’opposition de dénoncer les fraudes électorales massives de novembre 2011, le chef d’Etat français a rencontré son homologue congolais pour un entretien d’une demi-heure qualifié de "franc et direct", mais s’est gardé d’applaudir le discours de Joseph Kabila et s’est abstenu de le remercier en tant qu’hôte, note Reuters, lorsqu’il a prononcé le sien.
Lors de l’entretien, M. Kabila a donné à son homologue "des arguments pour dire que la situation évoluait", a rapporté une source française à Reuters. Dans une des brochures distribuées par les autorités congolaises, celles-ci ne reconnaissent que "quelques irrégularités" lors des scrutins, pourtant jugés "non crédibles" par les observateurs nationaux et internationaux.
"La Francophonie doit porter la démocratie, les droits de l’homme, le pluralisme, le respect de la liberté d’expression, l’affirmation que tout être humain doit pouvoir choisir ses dirigeants", a insisté le président français lors de l’ouverture du sommet.
"C’est la bataille des droits de l’homme, elle demeure. Ici, nous sommes, je l’ai dit, dans une démocratie où le processus n’a pas encore été complet, c’est le moins qu’on puisse dire. Il y a encore des réalités inacceptables", a aussi déclaré François Hollande après avoir inauguré une plaque en l’honneur du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya, assassiné par des policiers en juin 2010 - un crime dont seuls les exécutants ont été jugés et condamnés jusqu’ici, pas le commanditaire, estiment les proches de la victime.
Aussi est-ce un Etienne Tshisekedi souriant qui est sorti, après vingt minutes d’entretien, de l’ambassade de France où il s’était rendu seul, après que ses militants eurent été empêchés de se réunir et de manifester, le matin. La répression a fait plusieurs blessés, selon l’opposition.
Le chef d’Etat français "est un frère de l’Internationale socialiste, nous nous sommes retrouvés entre frères", a dit M. Tshisekedi, qui a trouvé M. Hollande "très réceptif". "Nous sommes dans un pouvoir répressif ! Ils disent qu’ils ont été élus mais ils n’aiment jamais voir les gens du peuple à dix ou vingt dans un endroit" et, lorsque c’est le cas, "ils paniquent", a dit l’opposant à la presse. Et d’espérer, rapporte l’AFP, que M. Kabila - dont il estime qu’il lui a ravi la Présidence grâce à la fraude électorale de novembre 2011 - sera renversé. Mais "je ne veux pas donner de date, je vous dis sous peu", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre du Québec, Pauline Marois, a tenu, de son côté, à se rendre à Kinshasa pour soutenir la Francophonie mais elle a déclaré ne pas vouloir rencontrer M. Kabila, notamment pour dénoncer "les malversations qui se sont passées autour de l’élection de 2011". Le Premier ministre canadien a également plaidé pour le respect d’"une bonne gouvernance, de l’Etat de droit et des libertés individuelles" de la part de "tous les gouvernements sans exception".
MFC (avec Reuters et AFP)
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
Francophonie : Kabila subit des affronts
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L’intégrité des territoires du Mali et du Congo doit être respectée, dit le sommet. François Hollande insiste sur la démocratie et n’applaudit pas M. Kabila.
Le IVe sommet de la Francophonie s’est clôturé dimanche par une série de résolutions. D’abord sur le Mali et le Congo, que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) entend accompagner "dans leurs efforts pour faire respecter leur souveraineté et leur intégrité territoriale". Les membres appellent ainsi au "renforcement du processus de négociation" au Mali, tout en exprimant leur "soutien" à la demande d’intervention militaire internationale de Bamako.
L’OIF - sauf le Rwanda qui a émis une réserve, ce qui a été interprété par nombre d’observateurs comme un aveu de culpabilité - a aussi appelé le Conseil de sécurité à "adopter des sanctions ciblées contre tous les responsables des exactions com mises" dans l’est du Congo, dont elle rend responsables aussi bien des Hutus rwandais des FDLR (longtemps alliées de Kinshasa) que les mutins du M23, né il y a cinq mois d’une mutinerie d’officiers congolais tutsis appuyés par Kigali.
Une grande part des discussions qui se sont tenues dans et autour de l’enceinte du sommet ont cependant porté sur la démocratie. Après avoir annoncé, vendredi à Dakar, qu’il entendait rompre avec "la Françafrique" - les complaisances réciproques entre Paris et les dictatures du "pré carré" français sur le continent - François Hollande semble avoir décidé d’aller plus loin qu’une simple phrase.
Ainsi, dans une Kinshasa envahie par des policiers et militaires chargés d’empêcher l’opposition de dénoncer les fraudes électorales massives de novembre 2011, le chef d’Etat français a rencontré son homologue congolais pour un entretien d’une demi-heure qualifié de "franc et direct", mais s’est gardé d’applaudir le discours de Joseph Kabila et s’est abstenu de le remercier en tant qu’hôte, note Reuters, lorsqu’il a prononcé le sien.
Lors de l’entretien, M. Kabila a donné à son homologue "des arguments pour dire que la situation évoluait", a rapporté une source française à Reuters. Dans une des brochures distribuées par les autorités congolaises, celles-ci ne reconnaissent que "quelques irrégularités" lors des scrutins, pourtant jugés "non crédibles" par les observateurs nationaux et internationaux.
"La Francophonie doit porter la démocratie, les droits de l’homme, le pluralisme, le respect de la liberté d’expression, l’affirmation que tout être humain doit pouvoir choisir ses dirigeants", a insisté le président français lors de l’ouverture du sommet.
"C’est la bataille des droits de l’homme, elle demeure. Ici, nous sommes, je l’ai dit, dans une démocratie où le processus n’a pas encore été complet, c’est le moins qu’on puisse dire. Il y a encore des réalités inacceptables", a aussi déclaré François Hollande après avoir inauguré une plaque en l’honneur du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya, assassiné par des policiers en juin 2010 - un crime dont seuls les exécutants ont été jugés et condamnés jusqu’ici, pas le commanditaire, estiment les proches de la victime.
Aussi est-ce un Etienne Tshisekedi souriant qui est sorti, après vingt minutes d’entretien, de l’ambassade de France où il s’était rendu seul, après que ses militants eurent été empêchés de se réunir et de manifester, le matin. La répression a fait plusieurs blessés, selon l’opposition.
Le chef d’Etat français "est un frère de l’Internationale socialiste, nous nous sommes retrouvés entre frères", a dit M. Tshisekedi, qui a trouvé M. Hollande "très réceptif". "Nous sommes dans un pouvoir répressif ! Ils disent qu’ils ont été élus mais ils n’aiment jamais voir les gens du peuple à dix ou vingt dans un endroit" et, lorsque c’est le cas, "ils paniquent", a dit l’opposant à la presse. Et d’espérer, rapporte l’AFP, que M. Kabila - dont il estime qu’il lui a ravi la Présidence grâce à la fraude électorale de novembre 2011 - sera renversé. Mais "je ne veux pas donner de date, je vous dis sous peu", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre du Québec, Pauline Marois, a tenu, de son côté, à se rendre à Kinshasa pour soutenir la Francophonie mais elle a déclaré ne pas vouloir rencontrer M. Kabila, notamment pour dénoncer "les malversations qui se sont passées autour de l’élection de 2011". Le Premier ministre canadien a également plaidé pour le respect d’"une bonne gouvernance, de l’Etat de droit et des libertés individuelles" de la part de "tous les gouvernements sans exception".
MFC (avec Reuters et AFP)
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L’intégrité des territoires du Mali et du Congo doit être respectée, dit le sommet. François Hollande insiste sur la démocratie et n’applaudit pas M. Kabila.
Le IVe sommet de la Francophonie s’est clôturé dimanche par une série de résolutions. D’abord sur le Mali et le Congo, que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) entend accompagner "dans leurs efforts pour faire respecter leur souveraineté et leur intégrité territoriale". Les membres appellent ainsi au "renforcement du processus de négociation" au Mali, tout en exprimant leur "soutien" à la demande d’intervention militaire internationale de Bamako.
L’OIF - sauf le Rwanda qui a émis une réserve, ce qui a été interprété par nombre d’observateurs comme un aveu de culpabilité - a aussi appelé le Conseil de sécurité à "adopter des sanctions ciblées contre tous les responsables des exactions com mises" dans l’est du Congo, dont elle rend responsables aussi bien des Hutus rwandais des FDLR (longtemps alliées de Kinshasa) que les mutins du M23, né il y a cinq mois d’une mutinerie d’officiers congolais tutsis appuyés par Kigali.
Une grande part des discussions qui se sont tenues dans et autour de l’enceinte du sommet ont cependant porté sur la démocratie. Après avoir annoncé, vendredi à Dakar, qu’il entendait rompre avec "la Françafrique" - les complaisances réciproques entre Paris et les dictatures du "pré carré" français sur le continent - François Hollande semble avoir décidé d’aller plus loin qu’une simple phrase.
Ainsi, dans une Kinshasa envahie par des policiers et militaires chargés d’empêcher l’opposition de dénoncer les fraudes électorales massives de novembre 2011, le chef d’Etat français a rencontré son homologue congolais pour un entretien d’une demi-heure qualifié de "franc et direct", mais s’est gardé d’applaudir le discours de Joseph Kabila et s’est abstenu de le remercier en tant qu’hôte, note Reuters, lorsqu’il a prononcé le sien.
Lors de l’entretien, M. Kabila a donné à son homologue "des arguments pour dire que la situation évoluait", a rapporté une source française à Reuters. Dans une des brochures distribuées par les autorités congolaises, celles-ci ne reconnaissent que "quelques irrégularités" lors des scrutins, pourtant jugés "non crédibles" par les observateurs nationaux et internationaux.
"La Francophonie doit porter la démocratie, les droits de l’homme, le pluralisme, le respect de la liberté d’expression, l’affirmation que tout être humain doit pouvoir choisir ses dirigeants", a insisté le président français lors de l’ouverture du sommet.
"C’est la bataille des droits de l’homme, elle demeure. Ici, nous sommes, je l’ai dit, dans une démocratie où le processus n’a pas encore été complet, c’est le moins qu’on puisse dire. Il y a encore des réalités inacceptables", a aussi déclaré François Hollande après avoir inauguré une plaque en l’honneur du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya, assassiné par des policiers en juin 2010 - un crime dont seuls les exécutants ont été jugés et condamnés jusqu’ici, pas le commanditaire, estiment les proches de la victime.
Aussi est-ce un Etienne Tshisekedi souriant qui est sorti, après vingt minutes d’entretien, de l’ambassade de France où il s’était rendu seul, après que ses militants eurent été empêchés de se réunir et de manifester, le matin. La répression a fait plusieurs blessés, selon l’opposition.
Le chef d’Etat français "est un frère de l’Internationale socialiste, nous nous sommes retrouvés entre frères", a dit M. Tshisekedi, qui a trouvé M. Hollande "très réceptif". "Nous sommes dans un pouvoir répressif ! Ils disent qu’ils ont été élus mais ils n’aiment jamais voir les gens du peuple à dix ou vingt dans un endroit" et, lorsque c’est le cas, "ils paniquent", a dit l’opposant à la presse. Et d’espérer, rapporte l’AFP, que M. Kabila - dont il estime qu’il lui a ravi la Présidence grâce à la fraude électorale de novembre 2011 - sera renversé. Mais "je ne veux pas donner de date, je vous dis sous peu", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre du Québec, Pauline Marois, a tenu, de son côté, à se rendre à Kinshasa pour soutenir la Francophonie mais elle a déclaré ne pas vouloir rencontrer M. Kabila, notamment pour dénoncer "les malversations qui se sont passées autour de l’élection de 2011". Le Premier ministre canadien a également plaidé pour le respect d’"une bonne gouvernance, de l’Etat de droit et des libertés individuelles" de la part de "tous les gouvernements sans exception".
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
kie kie kie kie kie kie
Reportage de Grand Niawu sur la "Franco-Sonie" depuis Kinshasa.
http://www.facebook.com/photo.php?v=10151057293620824
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
http://www.reveil-fm.com/index.php/2012 ... ancophonie
Kinshasa: Le pugilat diplomatique Kabila-Hollande lors du Sommet de la Francophonie !
Par Freddy Mulongo, mardi 16 octobre 2012 à 08:36 :: radio :: #2960 :: rss
«Souriez, vous êtes à Kinshasa… Mbote!», "Kinshasa, capitale de la Francophonie", la capitale congolaise s'est parée de sa plus belle robe. Avec le Sommet de Francophonie, le centre-ville de la capitale de la République démocratique du Congo, principalement dans la commune de la Gombe, a retrouvé une certaine fraîcheur. Les rues sont propres, l’on balaie matin et soir. Plus d’une centaine de personnes ont été mobilisées seulement pour la propreté du centre-ville alors que les autres quartiers restent sales. «Que voulait-on cacher ou faire semblant de montrer ? Les centaines de malades mentaux que compte le centre-ville ont mystérieusement disparu, et les enfants de la rue qui vivent à Gombe eux aussi se sont fondus dans le décor de la Francophonie. Pour faciliter la circulation des invités de marque et leur en mettre plein les yeux, les peu de routes que compte la ville de Kinshasa sont interdites de circulation à certaines heures de la journée et pendant la durée du sommet de la Francophonie.
Un confrère entrain de filmer le boulevard du 30 juin vide à Kinshasa alors que quotidiennement les Kinois font face aux embouteillages monstres !
Francophonie qui s'est transformé en franco-tracasserie pour les Kinois qui n'ont pas de transports publics pour une ville de 10 millions d'âmes. Politiquement, Joseph Kabila qui espèrait se légitimer après son hold-up électoral avec ce sommet de la Francophonie a été mis K. O par François Hollande durant la journée du samedi 13 octobre. La salle des congrès du Palais du Peuple était pleine par des courtisans acquis à l'imposteur-usurpateur, cela n'a pas échappé à la clairvoyance du Président français qui ne s'est pas laissé prendre au jeu. Nos confrères du Petit journal de Canal + ont fait un travail formidable !
Joseph Kabila et François Hollande en chien de faïence au Palais du peuple à Kinshasa
Le Petit Journal 15/10/12 -
Au lieu de la fête, l’équation de la Francophonie se résume en: routes bloquées à la circulation en plus marche à pied faute de transport et des bouchons. Lucide un Kinois s'est écrié: "Qu’ils nous laissent circuler tranquillement chez nous, que cette franco-folie des dépenses aillent ailleurs pour que nous puissions tourner nos regards dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu où nos sœurs, mères et frères meurent tragiquement et sont violées".
Kinshasa: Le pugilat diplomatique Kabila-Hollande lors du Sommet de la Francophonie !
Par Freddy Mulongo, mardi 16 octobre 2012 à 08:36 :: radio :: #2960 :: rss
«Souriez, vous êtes à Kinshasa… Mbote!», "Kinshasa, capitale de la Francophonie", la capitale congolaise s'est parée de sa plus belle robe. Avec le Sommet de Francophonie, le centre-ville de la capitale de la République démocratique du Congo, principalement dans la commune de la Gombe, a retrouvé une certaine fraîcheur. Les rues sont propres, l’on balaie matin et soir. Plus d’une centaine de personnes ont été mobilisées seulement pour la propreté du centre-ville alors que les autres quartiers restent sales. «Que voulait-on cacher ou faire semblant de montrer ? Les centaines de malades mentaux que compte le centre-ville ont mystérieusement disparu, et les enfants de la rue qui vivent à Gombe eux aussi se sont fondus dans le décor de la Francophonie. Pour faciliter la circulation des invités de marque et leur en mettre plein les yeux, les peu de routes que compte la ville de Kinshasa sont interdites de circulation à certaines heures de la journée et pendant la durée du sommet de la Francophonie.
Un confrère entrain de filmer le boulevard du 30 juin vide à Kinshasa alors que quotidiennement les Kinois font face aux embouteillages monstres !
Francophonie qui s'est transformé en franco-tracasserie pour les Kinois qui n'ont pas de transports publics pour une ville de 10 millions d'âmes. Politiquement, Joseph Kabila qui espèrait se légitimer après son hold-up électoral avec ce sommet de la Francophonie a été mis K. O par François Hollande durant la journée du samedi 13 octobre. La salle des congrès du Palais du Peuple était pleine par des courtisans acquis à l'imposteur-usurpateur, cela n'a pas échappé à la clairvoyance du Président français qui ne s'est pas laissé prendre au jeu. Nos confrères du Petit journal de Canal + ont fait un travail formidable !
Joseph Kabila et François Hollande en chien de faïence au Palais du peuple à Kinshasa
Le Petit Journal 15/10/12 -
Au lieu de la fête, l’équation de la Francophonie se résume en: routes bloquées à la circulation en plus marche à pied faute de transport et des bouchons. Lucide un Kinois s'est écrié: "Qu’ils nous laissent circuler tranquillement chez nous, que cette franco-folie des dépenses aillent ailleurs pour que nous puissions tourner nos regards dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu où nos sœurs, mères et frères meurent tragiquement et sont violées".
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
Le président Alpha Condé réagit positivement à la sincérité d'Hollande sur la dictature en RDC
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... zIzOLzyG3c
http://banamikili.skyrock.com/311981304 ... lande.html
Les divergentes de la francophonie se précisent et se confirment seulement quelques heures après sa clôture officielle, ce dimanche 14 octobre 2012 à Kinshasa. Lambert Mende, sbire kabiliste et vouvouzela national s'en prend publiquement sur un support audiovisuel au président français pour ingérence dans la politique rdcongolaise. Quelle ingratitude de la part de ce pouvoir ursupateur qui occulte l'impact inestimable de la présence du premier français dans la tenue de cette conférence. Le président Hollande a eu raison de rappeler à Joseph Kabila les principes de base qui régissent cette organisation au delà du partage de la langue française d'ailleurs peu connue du chef d'état congolais. La rencontre avec les représentants de l'opposition et de la société civile est un signal clair envers Kabila et son gouvernement pour qu''ils comprennent que la communauté internationale ne reste pas muette face aux pleurs et lamentations des congolais. L'inauguration de l'espace culturel portant le nom de Floribert Chebeya apparaît comme un réel encouragement envers les organisations de défense des droits de l'homme en RDC pour la poursuite de leurs combats en faveurs des victimes tombés sous les balles de ce régime d'oppression. En mArge d'Hollande, tous les chefs d'État presents ont rappelé la necessité de démocratie, de liberté et de bonne gouvernance. Le président tunisien A été très clair, " faites les réformes et les vraies sinon les peuples vous y obligeront". Cgh Mbungani
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... zIzOLzyG3c
http://banamikili.skyrock.com/311981304 ... lande.html
Les divergentes de la francophonie se précisent et se confirment seulement quelques heures après sa clôture officielle, ce dimanche 14 octobre 2012 à Kinshasa. Lambert Mende, sbire kabiliste et vouvouzela national s'en prend publiquement sur un support audiovisuel au président français pour ingérence dans la politique rdcongolaise. Quelle ingratitude de la part de ce pouvoir ursupateur qui occulte l'impact inestimable de la présence du premier français dans la tenue de cette conférence. Le président Hollande a eu raison de rappeler à Joseph Kabila les principes de base qui régissent cette organisation au delà du partage de la langue française d'ailleurs peu connue du chef d'état congolais. La rencontre avec les représentants de l'opposition et de la société civile est un signal clair envers Kabila et son gouvernement pour qu''ils comprennent que la communauté internationale ne reste pas muette face aux pleurs et lamentations des congolais. L'inauguration de l'espace culturel portant le nom de Floribert Chebeya apparaît comme un réel encouragement envers les organisations de défense des droits de l'homme en RDC pour la poursuite de leurs combats en faveurs des victimes tombés sous les balles de ce régime d'oppression. En mArge d'Hollande, tous les chefs d'État presents ont rappelé la necessité de démocratie, de liberté et de bonne gouvernance. Le président tunisien A été très clair, " faites les réformes et les vraies sinon les peuples vous y obligeront". Cgh Mbungani
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