Candidat No 3 – Kabila
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Candidat No 3 – Kabila
Sentez-vous libre de coller vos liens dans ce sujet pour le candidat de votre choix. Rassembler le tout dans un même sujet (même espace) affecte la visibilité de votre candidat et peut décourager les lecteurs. Ceci n’est que mon avis.
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
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Re: Candidat No 3 – Kabila
RDC-Elections : Peut-on croire les sondages ?
A moins de 15 jours de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), de nombreux sondages circulent dans la presse congolaise et sur internet. Le dernier en date donne le président Joseph Kabila gagnant avec 32,8%. Ces sondages sont-ils fiables ? Sont-ils influents ? Eléments de réponse avec Marie-Soleil Frère, chercheur et professeur de journalisme à Bruxelles et Frédéric Panda, directeur général de l'Institut "Les Points" à Kinshasa.
Le 31 octobre 2011, l'agence de presse internationale Belga relaie les résultats d'un sondage pour le journal kinois "La Prospérité". Ce sondage, réalisé par l'institut "Les Points", donne le président Kabila vainqueur avec 32,8% des intentions de vote, suivi par Vital Kamerhe (22,9%) et Etienne Tshisekedi (20,5%). L'agence de presse belge prend tout de même la peine d'avertir le lecteur à la fin de sa dépêche : "les sondages sont rares en RDC et leur précision laisse souvent à désirer". Quelques jours plus tard, sur internet, deux "instituts" donnent des résultats très différents : le Centre d'Etude Euro-Africain (CEEA) annonce la victoire de Vital Kamerhe avec 50,7%, tout comme l'Observatoire des Elections pour toute l'Afrique (OETA) avec 42,76%, loin devant Joseph Kabila. Le 5 novembre, un autre institut "Sondages/Bes" crédite le président Kabila de 52,2%. Qui croire ?
Si "Les Points" ou "Sondages/Bes" sont des instituts connus à Kinshasa, ayant pignon sur rue et travaillant pour de nombreux médias, les deux autres sont de parfaits inconnus : pas un seul référencement sur internet et aucune possibilité de les contacter. Les résultats donnant Vital Kamerhe gagnant (ce qui paraît peu probable au vue des rapports de force politique en RDC, ndlr) ressemblent plutôt à une de ces nombreuses opérations d'intoxication sur internet… une de plus.
Pour y voir plus clair, nous avons demandé à Marie-Soleil Frère, universitaire et auteur d'un ouvrage sur "Médias et conflits" en Afrique centrale (1). Pour ce professeur de journalisme à Bruxelles, il paraît difficile de faire confiance aux sondages congolais. "D'une manière générale, les sondages ne sont pas fiables en RDC", affirme Marie Soleil Frère. "La plupart des instituts sont très proches de certaines personnalités politiques. L'institut de sondages "Berci" est proche du ministre du plan, Olivier Kamitatu et l'institut "Les Points" est lié au député Tryphon Kin Kiey Mulumba, proche du président Joseph Kabila. Ensuite, le problème de ces sondages, c'est qu'ils font les gros titres de la presse congolaises sans que l'on sache la méthodologie utilisée. On ne sais jamais sur quel échantillon ce sondage a été réalisé ? à quelle période ? dans quelle région ?… Comment peut-on réaliser un sondage dans un pays où il n'y a pas de recensement valide de la population ? Comment peut-on constituer un échantillon pertinent ?", souligne cette spécialiste des médias en Afrique centrale.
Le directeur général de l'institut "Les Points", Frédéric Panda, reconnaît qu'il n'y a pas de données fiables sur la population congolaise. Mais cela n'empêche pas de faire des sondages, notamment sur les intentions de vote. Frédéric Panda affirme que le sondage "Les Points" donnant Kabila à 32,8% a été réalisé "sur un échantillon de 1.000 personnes dans tous les chefs-lieux de province, à travers la méthode des quotas (âge, sexe, tendance politique et tribu d'origine)". Le directeur de l'institut indique que ses enquêteurs se sont basés sur les Congolais "possédant une carte d'électeur, en fonction du poids électoral de chaque province correspondant aux chiffres de la Commission électorale (CENI)". Quant à la proximité des instituts de sondages avec les politiques, Frédéric Panda balaie la critique : "nous n'avons pas d'amis, que se soit dans la majorité ou dans l'opposition. La preuve, j'ai reçu des menaces des deux bords."
Ces sondages influencent-ils les électeurs ? Pour Marie-Soleil Frère : impossible. "Je pense que cela n'a aucun impact sur les intentions de vote. Il faut d'ailleurs voir comment les Congolais s'informent. Les sondages dont vous parlez vont être repris par quelques journaux de Kinshasa qui tirent à 2.000 exemplaires et qui ne sont pas diffusés en dehors de la capitale… dans un pays de 80 millions d'habitants. La plupart des Congolais n'ont donc aucun contact avec les résultats de ces sondages. Et de toute façon personne n'y croit" affirme l'universitaire.
Ce que souligne également Marie-Soleil Frère, se sont les problèmes déontologiques qui entourent les médias congolais dans leur ensemble. Dans son ouvrage (1), cette spécialiste dénonce un "journalisme rétribué" (ce que les Congolais appellent le "coupage"). Un journaliste gagne entre 30 et 80$ par mois. Il devient donc très facile pour les politiques de payer pour "orienter" l'article. Dans le domaine des sondages, on retrouve ce genre de pratiques. "Dans les sondages médias de mesure d'audience, on sait que les patrons de journaux, de radios ou de télévisions essaient tous de "s'arranger" avec l'institut pour que son média "monte" dans le sondage. Ce sont des pratiques très courantes que l'on m'a rapporté. D'ailleurs RFI ne confie jamais son sondage d'audience annuel à des instituts locaux", note Marie-Soleil Frère.
Frédéric Panda se défend : "nous sommes fiables. La preuve en 2006, une semaine avant le second tour, nous avions donné Kabila à 57% et Bemba à 40% d'intentions de vote. Nous étions à 1 ou 2% du score définitif !" (Kabila réalisera 58,05% et Bemba 41,95%, ndlr)
Pour sa part, Marie-Soleil Frère estime que ces sondages sont trop marqués politiquement pour être crédibles. Elle en veut pour preuve l'attitude de grands médias nationaux comme Radio Okapi, financée par l'ONU, qui est diffusée sur tout l'ensemble du territoire. Cette radio n'a jamais repris un seul de ces sondages.
Christophe RIGAUD
http://www.afrikarabia.com/
A moins de 15 jours de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), de nombreux sondages circulent dans la presse congolaise et sur internet. Le dernier en date donne le président Joseph Kabila gagnant avec 32,8%. Ces sondages sont-ils fiables ? Sont-ils influents ? Eléments de réponse avec Marie-Soleil Frère, chercheur et professeur de journalisme à Bruxelles et Frédéric Panda, directeur général de l'Institut "Les Points" à Kinshasa.
Le 31 octobre 2011, l'agence de presse internationale Belga relaie les résultats d'un sondage pour le journal kinois "La Prospérité". Ce sondage, réalisé par l'institut "Les Points", donne le président Kabila vainqueur avec 32,8% des intentions de vote, suivi par Vital Kamerhe (22,9%) et Etienne Tshisekedi (20,5%). L'agence de presse belge prend tout de même la peine d'avertir le lecteur à la fin de sa dépêche : "les sondages sont rares en RDC et leur précision laisse souvent à désirer". Quelques jours plus tard, sur internet, deux "instituts" donnent des résultats très différents : le Centre d'Etude Euro-Africain (CEEA) annonce la victoire de Vital Kamerhe avec 50,7%, tout comme l'Observatoire des Elections pour toute l'Afrique (OETA) avec 42,76%, loin devant Joseph Kabila. Le 5 novembre, un autre institut "Sondages/Bes" crédite le président Kabila de 52,2%. Qui croire ?
Si "Les Points" ou "Sondages/Bes" sont des instituts connus à Kinshasa, ayant pignon sur rue et travaillant pour de nombreux médias, les deux autres sont de parfaits inconnus : pas un seul référencement sur internet et aucune possibilité de les contacter. Les résultats donnant Vital Kamerhe gagnant (ce qui paraît peu probable au vue des rapports de force politique en RDC, ndlr) ressemblent plutôt à une de ces nombreuses opérations d'intoxication sur internet… une de plus.
Pour y voir plus clair, nous avons demandé à Marie-Soleil Frère, universitaire et auteur d'un ouvrage sur "Médias et conflits" en Afrique centrale (1). Pour ce professeur de journalisme à Bruxelles, il paraît difficile de faire confiance aux sondages congolais. "D'une manière générale, les sondages ne sont pas fiables en RDC", affirme Marie Soleil Frère. "La plupart des instituts sont très proches de certaines personnalités politiques. L'institut de sondages "Berci" est proche du ministre du plan, Olivier Kamitatu et l'institut "Les Points" est lié au député Tryphon Kin Kiey Mulumba, proche du président Joseph Kabila. Ensuite, le problème de ces sondages, c'est qu'ils font les gros titres de la presse congolaises sans que l'on sache la méthodologie utilisée. On ne sais jamais sur quel échantillon ce sondage a été réalisé ? à quelle période ? dans quelle région ?… Comment peut-on réaliser un sondage dans un pays où il n'y a pas de recensement valide de la population ? Comment peut-on constituer un échantillon pertinent ?", souligne cette spécialiste des médias en Afrique centrale.
Le directeur général de l'institut "Les Points", Frédéric Panda, reconnaît qu'il n'y a pas de données fiables sur la population congolaise. Mais cela n'empêche pas de faire des sondages, notamment sur les intentions de vote. Frédéric Panda affirme que le sondage "Les Points" donnant Kabila à 32,8% a été réalisé "sur un échantillon de 1.000 personnes dans tous les chefs-lieux de province, à travers la méthode des quotas (âge, sexe, tendance politique et tribu d'origine)". Le directeur de l'institut indique que ses enquêteurs se sont basés sur les Congolais "possédant une carte d'électeur, en fonction du poids électoral de chaque province correspondant aux chiffres de la Commission électorale (CENI)". Quant à la proximité des instituts de sondages avec les politiques, Frédéric Panda balaie la critique : "nous n'avons pas d'amis, que se soit dans la majorité ou dans l'opposition. La preuve, j'ai reçu des menaces des deux bords."
Ces sondages influencent-ils les électeurs ? Pour Marie-Soleil Frère : impossible. "Je pense que cela n'a aucun impact sur les intentions de vote. Il faut d'ailleurs voir comment les Congolais s'informent. Les sondages dont vous parlez vont être repris par quelques journaux de Kinshasa qui tirent à 2.000 exemplaires et qui ne sont pas diffusés en dehors de la capitale… dans un pays de 80 millions d'habitants. La plupart des Congolais n'ont donc aucun contact avec les résultats de ces sondages. Et de toute façon personne n'y croit" affirme l'universitaire.
Ce que souligne également Marie-Soleil Frère, se sont les problèmes déontologiques qui entourent les médias congolais dans leur ensemble. Dans son ouvrage (1), cette spécialiste dénonce un "journalisme rétribué" (ce que les Congolais appellent le "coupage"). Un journaliste gagne entre 30 et 80$ par mois. Il devient donc très facile pour les politiques de payer pour "orienter" l'article. Dans le domaine des sondages, on retrouve ce genre de pratiques. "Dans les sondages médias de mesure d'audience, on sait que les patrons de journaux, de radios ou de télévisions essaient tous de "s'arranger" avec l'institut pour que son média "monte" dans le sondage. Ce sont des pratiques très courantes que l'on m'a rapporté. D'ailleurs RFI ne confie jamais son sondage d'audience annuel à des instituts locaux", note Marie-Soleil Frère.
Frédéric Panda se défend : "nous sommes fiables. La preuve en 2006, une semaine avant le second tour, nous avions donné Kabila à 57% et Bemba à 40% d'intentions de vote. Nous étions à 1 ou 2% du score définitif !" (Kabila réalisera 58,05% et Bemba 41,95%, ndlr)
Pour sa part, Marie-Soleil Frère estime que ces sondages sont trop marqués politiquement pour être crédibles. Elle en veut pour preuve l'attitude de grands médias nationaux comme Radio Okapi, financée par l'ONU, qui est diffusée sur tout l'ensemble du territoire. Cette radio n'a jamais repris un seul de ces sondages.
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Re: Candidat No 3 – Kabila
Commentaires de Fréderic Panda, Directeur Général de l’Institut Les Points, concernant sa méthodologie
J’ai lu avec attention votre dernière publication en ligne abordant notamment la question des sondages en RDC. Permettez-moi, a cet effet de relever quelques affirmations gratuites et qui ont tendance à porter un coup au noble travail que nous avons choisi et que nous accomplissons avec professionnalisme depuis plus de 6 ans.
Lorsqu’on lit Madame Marie-Soleil Frère on a l’impression que tout est subjectif en RDC, autant elle a tendance à lier chaque action à un individu et à isoler les faits de leur contexte original. Cependant, les preuves lui font défaut et elle se limite à faire écho de la radio trottoir. Quelques précisions sont donc à apporter sur ses dernières affirmations afin d’éclairer l’opinion sur les sondages en RDC, en général et ceux organisé par l’institut Les Points en particulier.
Relations Les Points-Tryphon Kin-Kiey Mulumba
Il convient de souligner qu’un contrat exclusif avait lié l'institut Les Points au journal Le Soft International lors du processus électoral de 2006. J’estime que madame Marie Soleil Frère n’est pas sans ignorer que, en Europe comme en Amérique, les organes de presse commandent les enquêtes par sondage, auprès des entreprises spécialisées. Et si en RDC, le journal Le soft International s’était engagé à commander une enquête par sondage, il mérite des encouragements pour son initiative rarissime en Afrique, là où même les medias étrangers peinent à passer commande. Il s’agissait d’un contrat entre deux entreprises respectueuses et non entre deux hommes. De là à conclure que Les Points était proche du professeur proche du pouvoir de Joseph Kabila, nous laissons Madame Marie Soleil assurer la responsabilité de ses affirmations et en apporter la preuve.
Méthodologie utilisée par les sondages.
Nous nous réservons le droit d’apprendre à un professeur des medias que l’orientation des titres de journaux et des analyses des événements n’est pas l’apanage des instituts de sondage. Tout est fonction de la ligne éditoriale et de la décision de chaque rédaction. Le sondeur ne se limite qu’à livrer aux uns et aux autres les renseignements généraux sur un sondage.
Renseignements de la fiche technique
Pour votre information, la presse écrite a tendance à développer plus les renseignements généraux et oublie souvent la fiche technique du sondage qui accompagne ce dernier avec tous les détails sur la méthodologie. L’achat d’un rapport complet peut vous permettre d’avoir tous les renseignements nécessaires sur un sondage publié par Les Points. Il y a, cependant, des journaux qui publient in extenso nos rapports, fiche technique y compris. C’est la preuve que nous n’avons rien à cacher.
Absence de recensements valides de la population
Une fois de plus, nous constatons que Madame Marie Soleil Frère ne tient pas compte de certains aspects importants. Certes les recensements valides de la population font défaut en RDC. Cependant, dans le cas précis, le sujet à traiter est en rapport avec les élections dont le fichier électoral constitué par la Commission électoral nationale indépendante (Céni) est accepté par tous malgré quelques erreurs humaines. Ce fichier répertorie les électeurs, commune par commune, territoire après territoire et district par district, sur l’ensemble du territoire national congolais. Ces statistiques sont très suffisantes pour réaliser des intentions de vote à chaque coin de la République.
Arrangement entre les sondeurs et les patrons des maisons de presse pour la Médiamétrie
Madame Marie Soleil pèche par une ignorance totale des médias congolais. Pour ce qui concerne RFI, elle a toujours été classée première dans nos rapports sur les médias et s’il arrive que RFI, n’a jamais commandée chez nous, cela ne nous a jamais empêché de restituer la vérité sur la suprématie de cette station radio.
RFI utilise les maisons Françaises entre autre « IMMAR », une maison de sondage basée en France, 36 rue Rennequin 75017 Paris, www.immar-intl.com, dont leur dernière publication s’était soldée par un cuisant fiasco qui l’a d’office disqualifiée. A cela s’ajoute SOFRES, qui a donné Gbagbo gagnant alors que Les Points avait donné Ouattara gagnant. La suite nous a donné raison.
En ce qui concerne Radio Okapi, nous avons décidé de résilier le contrat qui nous liait pour des raisons financières.
De ce qui précède, nous en concluons que tout le monde veut avoir droit au soleil pendant la période électorale. C’est ce qui justifie que certaine voie même inhabituelles se lèvent pour critiquer les sondages même lorsqu’elles n’ont rien à dire. Marie Soleil Frère devrait fournir des efforts de descendre sur place à Kinshasa pour prendre la vraie température du terrain au lieu de se contenter des rapports peu crédible de quelques hommes en mal de positionnement en cette période électorale.
Fréderic Panda
Directeur Général de l’Institut Les Points
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J’ai lu avec attention votre dernière publication en ligne abordant notamment la question des sondages en RDC. Permettez-moi, a cet effet de relever quelques affirmations gratuites et qui ont tendance à porter un coup au noble travail que nous avons choisi et que nous accomplissons avec professionnalisme depuis plus de 6 ans.
Lorsqu’on lit Madame Marie-Soleil Frère on a l’impression que tout est subjectif en RDC, autant elle a tendance à lier chaque action à un individu et à isoler les faits de leur contexte original. Cependant, les preuves lui font défaut et elle se limite à faire écho de la radio trottoir. Quelques précisions sont donc à apporter sur ses dernières affirmations afin d’éclairer l’opinion sur les sondages en RDC, en général et ceux organisé par l’institut Les Points en particulier.
Relations Les Points-Tryphon Kin-Kiey Mulumba
Il convient de souligner qu’un contrat exclusif avait lié l'institut Les Points au journal Le Soft International lors du processus électoral de 2006. J’estime que madame Marie Soleil Frère n’est pas sans ignorer que, en Europe comme en Amérique, les organes de presse commandent les enquêtes par sondage, auprès des entreprises spécialisées. Et si en RDC, le journal Le soft International s’était engagé à commander une enquête par sondage, il mérite des encouragements pour son initiative rarissime en Afrique, là où même les medias étrangers peinent à passer commande. Il s’agissait d’un contrat entre deux entreprises respectueuses et non entre deux hommes. De là à conclure que Les Points était proche du professeur proche du pouvoir de Joseph Kabila, nous laissons Madame Marie Soleil assurer la responsabilité de ses affirmations et en apporter la preuve.
Méthodologie utilisée par les sondages.
Nous nous réservons le droit d’apprendre à un professeur des medias que l’orientation des titres de journaux et des analyses des événements n’est pas l’apanage des instituts de sondage. Tout est fonction de la ligne éditoriale et de la décision de chaque rédaction. Le sondeur ne se limite qu’à livrer aux uns et aux autres les renseignements généraux sur un sondage.
Renseignements de la fiche technique
Pour votre information, la presse écrite a tendance à développer plus les renseignements généraux et oublie souvent la fiche technique du sondage qui accompagne ce dernier avec tous les détails sur la méthodologie. L’achat d’un rapport complet peut vous permettre d’avoir tous les renseignements nécessaires sur un sondage publié par Les Points. Il y a, cependant, des journaux qui publient in extenso nos rapports, fiche technique y compris. C’est la preuve que nous n’avons rien à cacher.
Absence de recensements valides de la population
Une fois de plus, nous constatons que Madame Marie Soleil Frère ne tient pas compte de certains aspects importants. Certes les recensements valides de la population font défaut en RDC. Cependant, dans le cas précis, le sujet à traiter est en rapport avec les élections dont le fichier électoral constitué par la Commission électoral nationale indépendante (Céni) est accepté par tous malgré quelques erreurs humaines. Ce fichier répertorie les électeurs, commune par commune, territoire après territoire et district par district, sur l’ensemble du territoire national congolais. Ces statistiques sont très suffisantes pour réaliser des intentions de vote à chaque coin de la République.
Arrangement entre les sondeurs et les patrons des maisons de presse pour la Médiamétrie
Madame Marie Soleil pèche par une ignorance totale des médias congolais. Pour ce qui concerne RFI, elle a toujours été classée première dans nos rapports sur les médias et s’il arrive que RFI, n’a jamais commandée chez nous, cela ne nous a jamais empêché de restituer la vérité sur la suprématie de cette station radio.
RFI utilise les maisons Françaises entre autre « IMMAR », une maison de sondage basée en France, 36 rue Rennequin 75017 Paris, www.immar-intl.com, dont leur dernière publication s’était soldée par un cuisant fiasco qui l’a d’office disqualifiée. A cela s’ajoute SOFRES, qui a donné Gbagbo gagnant alors que Les Points avait donné Ouattara gagnant. La suite nous a donné raison.
En ce qui concerne Radio Okapi, nous avons décidé de résilier le contrat qui nous liait pour des raisons financières.
De ce qui précède, nous en concluons que tout le monde veut avoir droit au soleil pendant la période électorale. C’est ce qui justifie que certaine voie même inhabituelles se lèvent pour critiquer les sondages même lorsqu’elles n’ont rien à dire. Marie Soleil Frère devrait fournir des efforts de descendre sur place à Kinshasa pour prendre la vraie température du terrain au lieu de se contenter des rapports peu crédible de quelques hommes en mal de positionnement en cette période électorale.
Fréderic Panda
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Re: Candidat No 3 – Kabila
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : RDC - Kabila, Tshisekedi, Kamerhe, Mobutu : le match des candidats les plus influents sur le web | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Dans un pays qui accède doucement à Internet, les candidats à l’élection présidentielle de RDC du 28 novembre commencent à utiliser les réseaux sociaux. Avec des succès variés. Le président sortant Joseph Kabila court derrière ses rivaux Étienne Tshisekedi, Vital Kamerhe et Nzanga Mobutu en terme d’influence sur la Toile.
Sur le papier Joseph Kabila s’avance en favori théorique du scrutin présidentiel du 28 novembre. Dans un climat tendu et face à une opposition morcelée, le chef d’État sortant de la RDC fait cependant face à une réelle concurrence. Notamment sur Internet où ses rivaux le dépassent.
Car les apparences sont souvent trompeuses. Si, sur une page Facebook inactive à son nom et créée par un internaute lambda, Joseph Kabila affiche au 8 novembre 16 373 « amis », le président sortant ne bénéficie en réalité pas d’une e-réputation à la hauteur de son statut.
Le compte Facebook officiel du chef de l’État, accessible notamment depuis le site du parti majoritaire, ne compte ainsi que 1 339 fans. Une pacotille sur la Toile pour une personnalité, même dans un pays où la population n’utilise pas encore les réseaux sociaux en masse, contrairement à d’autres pays d’Afrique subsaharienne, tel le Kenya.
Vital Kamerhe le plus "branché"
En comparaison, les principaux concurrents du jeune président font office d’hommes politiques « branchés ». La palme revenant à Vital Kamerhe, le leader de l’Union de la nation congolaise (UNC). Fort de 4 553 « amis » sur Facebook, cet opposant est aussi un « twittos » assidu. Il comptait 531 followers au 8 novembre sur le réseau social de microblogging Twitter ; un score pas exceptionnel mais largement supérieur à celui de ses concurrents.
Surtout, Vital Kamerhe est l’homme politique de RDC le plus influent sur Internet, selon le site Klout - une plateforme qui mesure l’influence des internautes sur les réseaux sociaux à partir d’un algorithme prenant par exemple en compte la taille de leur réseau ou le nombre de leurs citations reprises sur la Toile. Sur une échelle de notation de 1 à 100 (100 étant le meilleur score), Klout lui attribue un score de 31 et le classe dans la catégorie « conversationalist ». Ce qui correspond, selon le site, « à un internaute qui aime être connecté et avoir des scoops ». Si l’indice calculé par Klout est bien sûr à prendre avec des pincettes, – le score obtenu est fortement basé sur l’utilisation de Twitter – il permet néanmoins d’établir une comparaison générale entre les différents candidats.
La surprise Nzanga Mobutu
Disposant d’une moindre notoriété que le trio Tshisekedi-Kabila-Kamerhe, Nzanga Mobutu le candidat de l'Union des démocrates mobutistes (Udemo), lutte au coude à coude avec Étienne Tshisekedi pour la place de dauphin sur le podium des hommes politiques de RDC qui marquent de leur empreinte le web 2.0.
Le fils du maréchal Mobutu Sese Seko obtient un 18 sur l’échelle de Klout contre un 19 pour le Sphinx de Limete. Court avantage également pour Tshisekedi en termes d’abonnés : avec près de 5 000 « amis » sur Facebook et 257 followers sur Twitter, il devance chaque fois son rival de peu. Mais, signe tangible de leur arrivée récente sur les réseaux sociaux, les deux hommes se voient décerner le label de « dabbler » - littéralement « amateur » en anglais - par le site Klout.
Encore à la traîne sur les réseaux sociaux, Joseph Kabila ne possède pas de compte Twitter et n’est même pas référencé par Klout. Il est vrai que dans un pays peu connecté, alors que la diaspora congolaise qui a le meilleur accès à Internet ne peut pas prendre part à l’élection présidentielle, l’influence et la visibilité des hommes politiques sur Internet n’est pas encore primordiale. D’ailleurs, aucun candidat à la présidentielle congolaise n’a lancé une véritable campagne 2.0 sur les réseaux sociaux.
Dans un pays qui accède doucement à Internet, les candidats à l’élection présidentielle de RDC du 28 novembre commencent à utiliser les réseaux sociaux. Avec des succès variés. Le président sortant Joseph Kabila court derrière ses rivaux Étienne Tshisekedi, Vital Kamerhe et Nzanga Mobutu en terme d’influence sur la Toile.
Sur le papier Joseph Kabila s’avance en favori théorique du scrutin présidentiel du 28 novembre. Dans un climat tendu et face à une opposition morcelée, le chef d’État sortant de la RDC fait cependant face à une réelle concurrence. Notamment sur Internet où ses rivaux le dépassent.
Car les apparences sont souvent trompeuses. Si, sur une page Facebook inactive à son nom et créée par un internaute lambda, Joseph Kabila affiche au 8 novembre 16 373 « amis », le président sortant ne bénéficie en réalité pas d’une e-réputation à la hauteur de son statut.
Le compte Facebook officiel du chef de l’État, accessible notamment depuis le site du parti majoritaire, ne compte ainsi que 1 339 fans. Une pacotille sur la Toile pour une personnalité, même dans un pays où la population n’utilise pas encore les réseaux sociaux en masse, contrairement à d’autres pays d’Afrique subsaharienne, tel le Kenya.
Vital Kamerhe le plus "branché"
En comparaison, les principaux concurrents du jeune président font office d’hommes politiques « branchés ». La palme revenant à Vital Kamerhe, le leader de l’Union de la nation congolaise (UNC). Fort de 4 553 « amis » sur Facebook, cet opposant est aussi un « twittos » assidu. Il comptait 531 followers au 8 novembre sur le réseau social de microblogging Twitter ; un score pas exceptionnel mais largement supérieur à celui de ses concurrents.
Surtout, Vital Kamerhe est l’homme politique de RDC le plus influent sur Internet, selon le site Klout - une plateforme qui mesure l’influence des internautes sur les réseaux sociaux à partir d’un algorithme prenant par exemple en compte la taille de leur réseau ou le nombre de leurs citations reprises sur la Toile. Sur une échelle de notation de 1 à 100 (100 étant le meilleur score), Klout lui attribue un score de 31 et le classe dans la catégorie « conversationalist ». Ce qui correspond, selon le site, « à un internaute qui aime être connecté et avoir des scoops ». Si l’indice calculé par Klout est bien sûr à prendre avec des pincettes, – le score obtenu est fortement basé sur l’utilisation de Twitter – il permet néanmoins d’établir une comparaison générale entre les différents candidats.
La surprise Nzanga Mobutu
Disposant d’une moindre notoriété que le trio Tshisekedi-Kabila-Kamerhe, Nzanga Mobutu le candidat de l'Union des démocrates mobutistes (Udemo), lutte au coude à coude avec Étienne Tshisekedi pour la place de dauphin sur le podium des hommes politiques de RDC qui marquent de leur empreinte le web 2.0.
Le fils du maréchal Mobutu Sese Seko obtient un 18 sur l’échelle de Klout contre un 19 pour le Sphinx de Limete. Court avantage également pour Tshisekedi en termes d’abonnés : avec près de 5 000 « amis » sur Facebook et 257 followers sur Twitter, il devance chaque fois son rival de peu. Mais, signe tangible de leur arrivée récente sur les réseaux sociaux, les deux hommes se voient décerner le label de « dabbler » - littéralement « amateur » en anglais - par le site Klout.
Encore à la traîne sur les réseaux sociaux, Joseph Kabila ne possède pas de compte Twitter et n’est même pas référencé par Klout. Il est vrai que dans un pays peu connecté, alors que la diaspora congolaise qui a le meilleur accès à Internet ne peut pas prendre part à l’élection présidentielle, l’influence et la visibilité des hommes politiques sur Internet n’est pas encore primordiale. D’ailleurs, aucun candidat à la présidentielle congolaise n’a lancé une véritable campagne 2.0 sur les réseaux sociaux.
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- Erka
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Re: Candidat No 3 – Kabila
Est-ce le Kialunda footballeur des années 70?
Bienvenue dans tous les cas!
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Re: Candidat No 3 – Kabila
celui là est décédéErka a écrit :Est-ce le Kialunda footballeur des années 70?
Bienvenue dans tous les cas!


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Re: Candidat No 3 – Kabila
Ah bon je ne le savais pas. Qui est donc cet imposteur?kompany a écrit :celui là est décédéErka a écrit :Est-ce le Kialunda footballeur des années 70?
Bienvenue dans tous les cas!![]()

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Re: Candidat No 3 – Kabila
Erka a écrit :Est-ce le Kialunda footballeur des années 70?
Bienvenue dans tous les cas!

Pour un site dédié au football congolais on devrait quand même savoir que "Bichette" le meilleur joueur congolais de tout les temps en belgique est décédé le 14 juillet 1987 à Anvers en Belgique......

Modifié en dernier par Jkialunda le 19 nov. 2011, 13:58, modifié 1 fois.
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- Jkialunda
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Re: Candidat No 3 – Kabila
Merci de l'accueil et du compliment, je suppose que j'ai à faire à la célèbre Erka artiste peintre renomée ainsi qu'à Vince the prince of Manchester?Erka a écrit :Ah bon je ne le savais pas. Qui est donc cet imposteur?kompany a écrit :celui là est décédéErka a écrit :Est-ce le Kialunda footballeur des années 70?
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Purple until I die. Join the purple kop
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Re: Candidat No 3 – Kabila
c'est normal que l'on se pose des questions à ton sujet.Tu es nouveau,et tu ne t'es même pas présenté.à moins que tu ne sois un ancien nouveau
as-tu un lien de parenté avec l'ancien joueur d'anderlecht?
petite corréction
vince était le prince du parc astrid
.Aujourd'hui il est the king of city 



as-tu un lien de parenté avec l'ancien joueur d'anderlecht?

petite corréction
vince était le prince du parc astrid



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