Candidat No 3 – Kabila

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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tony yave
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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par tony yave »

Pinto a écrit :
madi a écrit :Tshitshi a combattu Mobutu dans la non violence? Il a bien envoyé des pauvres enfants se faire tuer oui! j'ai des amis qui le detestent rien k parce que beaucoup ont failli perdre leur frere dans cette histoire.
D"autre part, ce ne fut qu'un jeu de politicien. Mobutu voulant justifier la liberalisation de la vie politique, qui de mieux qu'un vieux compagnon pour jouer le role de l"opposant?
Ils se sont bien joué du peuple. d'ailleur en 93 ou 94 quand il devient PM conscient que son role est bien rempli il va demissionner en laissant un peuple medusé. il a mené un combat de lache c'est tout. on sait tous que ce fut un opposant de jour alors que la nuit il festoyait.
la verité ne sera plus longue. le 6 déc un camp pleurera surement et on connait tous ce camp.
leur programme on ne l'a pas encore entendu et on est à deux jours de la fin de campagne. Que d' injures et des insultes ce ya tshitshi. je vois d'oû certains specialistes d'injures dans ce forum tirent leur education et inspiration.
madi,
la désobéissance civile est une méthode non-violente. C'est ce qu'a utilisé Ghandi contre les British, Dr Martin Luther King contre les oppresseurs blancs américains et Tshitshi contre Mobutu. Prouvez-moi que Tshisekedi a pris les armes contre Mobutu. Ne reécrivez pas svp une autre histoire de la RDC. Voilà pourquoi vous considérez que les marches pacifiques, les sit-in sont des guerres et vous déployez des militaires et des policiers associés à des milices, des Pomba non pas pour encadrer mais pour mater. Ayez honte de vous-mêmes. Et votre chef, ignorant de ces méthodes auxquelles il n'est pas habitué, il dit que ce ne sont pas de manif pacifiques.

Un opposant qui festoyait la nuit avec Mobutu. Vous prenez des vessies pour des lanternes. Les opposants de pacotille, on les connait. Il se sont dévoilés au fil du temps. Mais Tshisekedi est resté constant. Nul sauf toi ne le nie au sein de la majorité. Mais on sait que Kabila a un passé flou, plein d'irrégularités et de mensonge. on sait qu'il est un pur produit rwandais. Faux diplôme, faux parcours académique.
Pinto et ça

http://www.youscribe.com/catalogue/pres ... mba-738138


Qui est vraiment Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA ?

de Bolaseke MBOKOKO
«
Après avoir longtemps joué un rôle actif dans les crimes les plus graves de Mobutu, nous posons que Tshisekedi est plutôt un
...
problème qu'une solution pour le peuple congolais. De ce fait, sa candidature à l'élection présidentielle de novembre 2011 en RDC n'est, ni politiquement ni éthiquement, crédible. Elle est, pour ainsi dire, une machiavélique provocation à l'encontre du peuple congolais dont Tshisekedi a massacré l'avenir en servant fidèlement Mobutu.
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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par Ilunga »

Un des criminels de "Kabila" qui ira tout droit à la CPI : "Maitre Chaleur"...Ecoutez-le sur RFI...

http://congomikili.com/kinshasa-maitre- ... r-rfi.html
madi
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Message par madi »

Pinto a écrit : madi,
la désobéissance civile est une méthode non-violente. C'est ce qu'a utilisé Ghandi contre les British, Dr Martin Luther King contre les oppresseurs blancs américains et Tshitshi contre Mobutu. Prouvez-moi que Tshisekedi a pris les armes contre Mobutu. Ne reécrivez pas svp une autre histoire de la RDC. Voilà pourquoi vous considérez que les marches pacifiques, les sit-in sont des guerres et vous déployez des militaires et des policiers associés à des milices, des Pomba non pas pour encadrer mais pour mater. Ayez honte de vous-mêmes. Et votre chef, ignorant de ces méthodes auxquelles il n'est pas habitué, il dit que ce ne sont pas de manif pacifiques.

Un opposant qui festoyait la nuit avec Mobutu. Vous prenez des vessies pour des lanternes. Les opposants de pacotille, on les connait. Il se sont dévoilés au fil du temps. Mais Tshisekedi est resté constant. Nul sauf toi ne le nie au sein de la majorité. Mais on sait que Kabila a un passé flou, plein d'irrégularités et de mensonge. on sait qu'il est un pur produit rwandais. Faux diplôme, faux parcours académique.
Pinto, je peux etre favorable à un homme mais jamais je ne fais du fanatisme comme beaucoup ici. je vis au congo et je vois comment les choses se passent.
j'aime pas tshitshi mais je ne saurais nier l'amour que le peuple lui porte meme à tort. Mais arretons de jouer le professeur meme là ou les faits et les images parlent d'eux-meme. toute violence ne se fait pas avec les armes à feux et tu ne le sais que tres bien. la Sotraz a subi des pertes enormes avec les mots d'ordre de ya tshitshi. en effet les bus qui sortaient pendant cette periode rentraient toujours avec des vitres brisés et chauffeurs tabassé. beaucoup des chauffeurs de cette epoque lui vouent meme de la haine. la meme chose se repete aujourdhui. Vas tu me dire que tshitshi ne peut etre tenu pour responsable lorsque part son chef les gars cassent tout? Avec Ghandi, martin luther y avait il des casses?
Explique moi le terme manisfestation pacifique et je verrai si il y a des casses pacifique dans ce terme là.
Si tshitshi peut représenter un espoir c'est tout simplement pcq avec kabila le peuple ne s'est pas retrouvé et rien d'autre.
Modifié en dernier par madi le 25 nov. 2011, 17:47, modifié 1 fois.
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Message par Ilunga »

CONGO-RDC:Présidentielle: Joseph Kabila humilié á Matadi: Sa campagne a battu l’air.
Posted on 25 novembre 2011 | 4 Commentaires

A 3 jours de la présidentielle. le président sortant, candidat á sa propre succession a écourté un carton rouge de la part des habitants de Matadi.

Arrivé jeudi á Matadi en vue de séduire les votes de Matadi, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Dés son atterrissage á l’aéroport de Matadi, le président sortant, serait choqué de part le nombre réduit de ses partisans.

Son grand meeting devrait se dérouler á grande pompe au Stade Damar de Matadi, faute de gens, il serait contraint de relocaliser l’endroit. Le président sortant, Joseph Kabila a profité de l’occasion pour marcher jusqu’au carrefour de Couvent, á la croisée de chemin du 24 Novembre á Matadi, là où il aurait tenu sans éclat, avec une audience entièrement composée des badauds et enfants mineurs.

D’aucuns attribuent cet échec á l’appareil organisateur de la campagne de Joseph Kabila, d’autres par contre, affirment que les candidats á la députation de Matadi auraient amassé toute la foule de Matadi de leurs passages dans la ville, toute en chantant des slogans anti-Kabila, ne laissant que de miettes pour le candidat Joseph Kabila.

Toutefois ce dernier a saisi l’opportunité d’attaquer ses rivaux. Il n’a pas manqué de se présenter comme un candidat de la reconstruction et la paix, en martelant ces mots : « demander des comptes à ceux qui ont détruit ce pays depuis 40 ans » Sans doute visait-il deux de ses principaux adversaires, les anciens Premiers ministres, Étienne Tshisekedi et Léon Kendo Wa Dondo .

Étienne Tshisekedi a été ministre de l’Intérieur en 1965, Premier ministre du président Mobutu (29 septembre-1er novembre 1991), puis désigné par le forum national en 1992 jusqu’en février 1993 et enfin du 2 au 9 avril 1997 avant la prise du pouvoir de Laurent-Désiré Kabila.

Léon Kengo Wa Dondo a occupé plusieurs fois des fonctions de Premier ministre sous Mobutu Sese Seko : de 1982 à 1986 et de 1988 à 1990, puis en 1994. Il dirige un cabinet de crise en décembre 1996 à mars 1997.

Courte serait la mémoire du président sortant, Joseph Kabila de bien se rétrograder dans le passé, lors des massacres, tueries, viols que l’entrée d’AFDL, ont causé á Kisangani et á l’est.

Qui plus est ,c’est son invitation aux troupes Rwandaises á l’est du pays, en défiant le Sénat et l’Assemblé nationale, est la poudre maîtrise de l’insécurité, d’une culture de viol, dans toute la région l’est du pays. C’est réellement ce »bust up » qu’a permis son allié Vital Kamerhe de lui divorcer.

Le président sortant, candidat á sa propre succession, Joseph Kabila n’a certainement pas fait des amis pendant toute la période de la campagne électorale. Dépourvue de substance-existentielle électorale, ses meetings ressemblent á une audience cinématique, d’un rassemblement des jeunes dans un coin du quartier.

Son bilan négatif et meurtrier de 10 ans, son attitude négligente á re-instaurer la sécurité á l’est du pays, balayer cette culture de viol, importé de Rwanda, par les troupes Rwandaises au Congo, son système co- corruption, ont contribué massivement á son impopularité, le rendant non-présidentiable.

Par Guylain Gustave Moke

Analyste Politique/Expert á la Politique Africaine

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tony yave
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Message par tony yave »

Pinto j'attends une reaction de toi
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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par Ilunga »

kie kie kie kie kie kie...



OUSSAMA BIN LADEN lance une fatwa pour le 06 décembre !

"Tshisekedi Président"

http://www.youtube.com/watch?v=fRVtjRhPB7g
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Message par Ilunga »

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6964


Fin d’un régime politique d’imposture en R.D.C. ?


Bamba-di-Lelo

Le mardi 6 décembre 2011
Urgence de la parole du peuple congolais

À cet appel, le peuple congolais, lors de la consultation électorale du 28 novembre 2011, se lèvera comme un seul homme pour barrer le passage à tous les corrompus qui ont soutenu le grand imposteur du régime qui s’est proclamé, sans honte, « Raïs » !

Avec un peu de recul dans le temps, le peuple congolais, toutes classes sociales confondues, attend qu’un jour nouveau se lève sur le ciel de ce sous-continent qu’est notre fier et beau pays, le Congo. La tenue de la Conférence Nationale Souveraine avait amorcé cet avènement d’un État de droit et vraiment démocratique ! On s’était permis de rêver que le tout-puissant maréchal Mobutu lâcherait du lest et céderait devant la pression du peuple assoiffé de liberté, de bien-être et de bonheur, en toute circonstance et où que l’on soit dans le pays. Soudés que nous sommes devenus, les Congolais ont appris dans la souffrance et la privation de nombre de leurs droits, à se battre pour reconquérir ce à quoi ils ont toujours eu droit et qu’on leur a confisqué !

Le maréchal Mobutu chassé, d’autres loups sont entrés dans la bergerie, qu’on les appelle « Raïs » ou « Mzee », tous ces dictateurs se sont comportés comme des ennemis du peuple, agissant bien plus gravement que ne l’ont fait les colonisateurs. Or, on sait que ces derniers ont, à maintes reprises, considéré leurs colonisés comme des sous-hommes. Le combat de l’Indépendance a été dur et sanglant. Grâce aux Pères de cette Indépendance, grâce au sang versé, le Congo s’est relevé comme un État dans le concert des Nations, promu à un bel avenir de grandeur et de puissance, grâce aux richesses du pays dans divers secteurs économiques.

Congolais, mon frère, ta voix comptera et s’ajoutera aux autres voix des Congolais pour faire barrage aux prédateurs, aux mercenaires et aux imposteurs qui ont installé chez nous dictature, régime criminel et régime tortionnaire de terreur innommable, tant on y a mis d’ingéniosité, de cruauté, de peur et de mépris pour la vie et le sang de leurs frères et sœurs congolais. C’est par votre vote déterminé, franc et massif que le Congo peut et doit se donner maintenant toutes les chances de naissance d’un État impartial, soucieux de l’intérêt général et du bien-être de sa population, et surtout des plus démunis.

Vous avez assisté au déroulement de la campagne électorale. Joseph Kabila s’est montré arrogant et insolent de richesses acquises au détriment du peuple congolais ; il a fait sa campagne en utilisant l’argent détourné, car la gestion est une GABEGIE scandaleuse et effrontée !

Cela dit, peuple congolais, tu as en main ton remède pour t’en sortir afin que le mardi 6 décembre soit mis fin au régime de honte, de vol et d’humiliation impardonnable imposé à tout le peuple congolais, des intellectuels comme de la masse populaire. On vit depuis une décennie dans un « mobutisme » sans Mobutu.

Si, demain, tu veux redevenir libre et respecté dans le monde, chasse démocratiquement l’imposteur qui s’est livré au bradage du patrimoine national, qui a ordonné l’exécution de milliers et de millions de Congolais, notamment à l’Est de notre beau pays. Celui qui a fait perdre au pays sa vraie indépendance pour le livrer entre les mains des prédateurs de qui il recevait sa part du gâteau sur le dos des appauvris dont la précarité est l’œuvre et le cadeau satanique du dictateur, froid et impitoyable !

Que la date du 28 novembre réveille la conscience nationale pour reconquérir la vraie libération d’un peuple assoiffé et affamé de justice et de paix, de fraternité et d’égalité pour tous devant la loi. Qu’on ne se trompe plus de saison. L’heure a sonné pour mettre hors d’état de nuire le régime politique qui a fait sombrer le Congo dans un marasme et dans une pauvreté, oui régime politique inhumain qui a porté à son paroxysme l’écrasement de l’homme congolais en lui faisant avaler toutes les couleuvres !

Un mandat de plus pour Kabila serait un mandat de trop avons-nous déjà écrit récemment. Maintenant, l’heure du choix est là : le 6 décembre, on doit se débarrasser de Joseph Kabila, sinon lui donner cinq ans de plus, ce serait encore cinq années de misères noires, cinq années de dictature et de profanation du sang des Congolais, souillant ainsi le sol de nos ancêtres.

Mettons fin à ce régime d’insolence et de sans-gêne quand ces ténors se remplissent les poches au détriment du peuple, de la fonction publique, des professeurs, des médecins et du personnel médical, des enseignants, des étudiants universitaires, etc. Sans une politique volontaire de l’éducation, de la santé et des travaux publics pour donner du travail aux adultes et aux jeunes diplômés, la République Démocratique du Congo navigue comme un navire qu’un iceberg attend au tournant pour la couler dans les profondeurs de l’Océan ! Tel n’est pas le vœu du peuple congolais. Voilà pourquoi nous sommes confiants en l’avenir de notre peuple : il vaincra, il va vaincre quand le 6 décembre 2011 il pourra entonner l’hymne national :

« Debout Congolais, unis par l’effort, unis par l’effort,
Pour l’indépendance, dressons nos fronts longtemps courbés
Et pour de bon prenons le plus bel élan dans la paix !... »

In fine, construire une société de progrès, tel est le défi aujourd’hui. Il va donc falloir recourir à d’autres savoirs, d’autres technologies, d’autres méthodes de gestion interne et d’autres aptitudes pour le combat du nouvel ordre mondial. Immense moisson qui sollicite des bras ! Dure tâche à laquelle nous devons urgemment nous atteler !

Bamba-di-Lelo
Docteur en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des questions politique du Congo

Adresse de contact :

GSM : 0479/64 54 87
E-mail : badiljb@hotmail.com


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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par Ilunga »

Superman says:
November 26, 2011 at 8:32 pm

CanadaCanada

Soki o voter mpo na RAIS 100%, elingi kolo que ozali zoka, bolole. Voiçi la signification de rais

R A I S veut dire

R= Rwandais

A= Assasin

I= Imposteur

S= Sanguinaire
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Message par Ilunga »

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6963


Tourner la page «Joseph Kabila» !


"Joseph Kabila" lors de son investiture le 26 janvier 2001

«Réveillons-nous ! L’heure de nous mettre au travail a sonné. (…). Nous avons subi notre destin, il est temps de choisir de bâtir notre destinée». «Si vous ne savez pas encore pour qui vous allez voter, veuillez au moins savoir pour qui vous ne voterez pas!». Ces deux messages émanent respectivement de l’archevêque de Kinshasa Laurent Monsengwo Pasinya (août 2008) et de l’Abbé Jean-Pierre Badidike (20 novembre 2011).

Ces deux messages lancés avec trois années d’écart interpellent. Ils interpellent les citoyens congolais qui - sauf changement de dernières minutes - iront aux urnes lundi 28 novembre pour élire le président de la République du Congo dit démocratique ainsi que 500 députés nationaux.

Scrutin majeur, l’élection du président de la République est un rendez-vous entre un peuple et son destin. Premier personnage de l’Etat, le président de la République est non seulement le garant de l’indépendance nationale, - c’est à dire de la survie même de l’Etat - mais aussi de l’intégrité du territoire. En Occident, le chef de l’Etat est considéré comme le garant de l’indépendance de la justice et du respect de la Constitution.

S’il n’est pas sain d’influer sur les électeurs en leur indiquant le «bon choix» à faire en ce qui concerne l’élection présidentielle, on pourrait au moins leur donner l’identité du prétendant à la magistrature suprême à ne pas voter. Le lundi 28 novembre doit être l’occasion pour le peuple congolaise de tourner la page
«Joseph Kabila» en sanctionnant celui-ci pour n’avoir pas réussi à redonner l’espérance en honorant ses promesses dans plusieurs domaines essentiels.

La défense des frontières. La défense des frontières constitue une des fonctions essentielles de l’Etat. Il s’agit de mettre le territoire national à l’abri des attaques extérieures. Lors de son accession à magistrature suprême le 26 janvier 2001, «Joseph» s’était «engagé» à mettre sur pied «une armée et une police modernes fortes, bien équipées, respectables et respectueux des droits de chacun, capable de défendre la Nation en toutes circonstances». Dix années après, l’armée nationale parait impuissante face aux bandes armées tant nationales qu’internationales qui terrorisent la population dans les provinces du Kivu et dans la Province Orientale. Pire, trahissant son serment, le président sortant a autorisé des armées régulières du Rwanda et de l’Ouganda d’opérer sur le sol congolais sous prétexte de traquer leurs rebelles respectifs. Les opérations «Umoja Wetu» et autres «Kimya I et II» ont mis en péril la sécurité des paisibles populations congolaises. En 2009, on dénombrait 1,5 millions de déplacés dans les Kivus et 400.000 dans la Province Orientale. Incapable de restaurer l’autorité de l’Etat, «Joseph Kabila» a préféré s’aplatir devant le régime rwandais de Paul Kagame en intégrant sans discernement dans les FARDC les combattants du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) pourtant manipulés par le même régime rwandais. Aujourd’hui, plusieurs villes et localités des provinces du Kivu sont commandées par des chefs militaires à la loyauté douteuse. Les état-majors des FARDC autant que de la police nationale sont infiltrés par des officiers sortis du néant. Le président sortant a commis un parjure.

Les conditions sociales de la population. «Ma première priorité, déclarait le successeur de Mzee au «Soir» de Bruxelles daté 7 mars 2001, c’est la situation sociale. Elle est dramatique dans tout le pays, mais surtout dans les provinces occupées : (…).» Le locuteur pèse-t-il le poids des mots? Depuis son arrivée au pouvoir, «Joseph» a beaucoup promis. Les promesses tenues se comptent par les doigts d’une main. L’amélioration des conditions sociales de la population n’a manifestement pas été au centre des priorités du président sortant. Rien ne prouve que cet esprit pourrait changer au cours des années à venir. Le fait de fournir de l’eau potable, de l’électricité et des soins de santé de qualité à la population est sans doute moins engageant que «moderniser» des artères de la capitale ou construire un «pavillon présidentiel» à l’aéroport de Ndjili. Le personnel politique congolais semble ignorer que l’homme est la finalité de l’Etat.

Le maintien de l’ordre public.L’ordre public n’est rien d’autre qu’un ensemble des règles destinées à organiser la vie collective. Aucun Etat ne peut espérer promouvoir le développement économique et social en l’absence de la paix et de la tranquillité. Il s’agit ici de la paix des cœurs et des esprits. En dépit de la promulgation d’une nouvelle Constitution en février 2006, l’armée, la police et les services dits de sécurité se comportent en milice au service du parti dominant PPRD et son «initiateur» «Joseph Kabila». Les arrestations et détentions arbitraires, les tortures et autres exécutions extrajudiciaires ne se comptent plus. Franck Kangundu dit «Ngycke», Louis Mwamba Bapuwa, Floribert Chebeya Bahizire, Fidèle Bazana Edadi, Armand Tungulu Mudiandambu sont devenus des victimes emblématiques de la dérive tyrannique du pouvoir kabiliste. Sans oublier Serge Maheshe, Didace Namujimbo, Koko Chirambiza, Aimée Kabila, Steve Nyembo. La liste est loin d’être exhaustive. Que dire de ces officiers et sous-officiers ex-Faz détenus à Makala depuis plusieurs années sans connaître les charges. Et pourtant, lors de son investiture en janvier 2001, «Joseph Kabila» avait pris l’engagement d’«instaurer la paix et la consolidation de la communion nationale». Depuis son accession au pouvoir, l’homme s’est empressé de s’appuyer sur un groupe des Congolais contre d’autres. L’intérêt général est battu en brèche par les intérêts de la «Majorité présidentielle». Le tribalisme et le régionalisme sont revenus en force. L’Etat a perdu son impartialité. C’est à dire sa vocation de garant de l’égalité devant la loi. La récente campagne électorale a mis à nu cette dérive. Le pluralisme politique n’existe plus que sur papier. Les médias d’Etat sont au service exclusif du président et de sa famille politique. Dans cette "folie humaine", les gouverneurs des provinces ne se sont pas gênés à inviter leurs administrés à voter « à 100% » pour le président sortant.

L’indépendance de la justice.Le Congolais moyen ne sait plus aujourd’hui à quel saint se vouer pour faire valoir ses droits face aux puissants du moment. L’impunité, c’est le mot qui caractérise la justice congolaise. Une justice dénuée d’indépendance et incapable d’accomplir les devoirs d’enquête les plus élémentaires. L’absence d’une justice indépendante favorise la violation des droits et libertés et génère la corruption. On l’a vu dans l’affaire Tungulu. Arrêté le 29 septembre 2010, ce dernier se serait "suicidé" le 2 octobre alors qu’il était détenu dans un cachot de la garde prétorienne de «Joseph Kabila». Le procureur général de la République n’a pas oser ouvrir une information judiciaire pour homicide. Il s’est contenté d’annoncer le «suicide». Le 31 décembre de cette même année, une dépouille mortelle présentée comme étant celle de Tungulu a été inhumée à un endroit non identifié au mépris de la volonté de la famille du défunt.

Lutte contre la corruption. Dans une interview accordée au magazine parisien « Jeune Afrique » n°2361 daté du 9-15 avril 2006, «Joseph Kabila» déclarait notamment : « Pendant trois décennies, ce pays a été celui du pillage et de la gabegie, (…)». Cinq années après, le président sortant et son entourage sont affublés du titre peu glorieux de «prédateurs». Les «cinq chantiers » sont devenus un prétexte pour camoufler la corruption au sommet de l’Etat notamment par la surfacturation des travaux et le bradage du patrimoine minier du pays.

Le "bilan" des dix années passées par "Joseph Kabila" à la tête du Congo laisse apparaître que l’homme n’a jamais eu de véritable projet ou vision pour le développement socio-économique du pays. Il n’y a eu ni augmentationde la production industrielle ni création d’emplois. Les Cinq chantiers ne constituent que de la poudre aux yeux pour donner l’illusion selon laquelle "la renconstruction est en marche".

Pendant dix ans, «Joseph Kabila» n’a «excellé» que dans un seul domaine : la violence d’Etat. La force brutale. Immédiatement après son «élection » en novembre 2006, il annonçait les couleurs dans une interview au « Soir » daté du 16 novembre 2006 : «Pour redresser le Congo, il faut être sévère, et les Congolais vont être surpris». « Beaucoup des ne connaissent pas le président Kabila. Ils se trompent s’ils pensent qu’après les élections, ce sera la même chose que pendant la transition. Ce sera la rigueur, surtout la discipline, car sans la discipline, on ne peut pas construire une nation». Le double massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, rebaptisé Bundu di Mayala, en 2007 et 2008 témoigne du mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine qui anime le chef d’Etat sortant.

Depuis une décennie, le Congo dit démocratique est dirigé par un homme sans foi ni loi dont les méthodes n’ont rien à envier à ceux de voyous. Cet homme veut rempiler. Rempiler pour quoi faire ? Pourra-t-il accomplir en cinq ans ce qu’il n’a pu réaliser en dix ans ? Le lundi 28 novembre, le corps électoral congolais a rendez-vous avec l’Histoire. C’est l’occasion de tourner la page «Joseph Kabila».

Baudouin Amba Wetshi
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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par Pinto »

Tony Yave,

tu penses que c'est moi qui vais manquer d'argument pour te répondre.

Si je ne sais te répondre, c'est parce que je n'ai pas d'électricité 24h/24, 7j/7. en te répondant, j'utilise la dernière charge de la batterie qui va couper bientôt. Donc je ne sais si je vais finir et si je saurais répondre à madi.

La différence entre toi et moi, ce que comme tu n'as pas d'expériencede l'histoire récente de la RDC, tu te laisses berner par des écrits circonstanciels qui n'ont rien de scientifique et qui sont rédigés en pleine campagne électorale par le camp de Kabila. Il y a des faussetés historiques graves.
Par exemple sur les crimes, il y a toute une commission à la CNS sur les assassinats. Tu peux chercher le rapport pour découvrir combien de fois tshisekedi a été cité au lieu de te contenter d'un article. Sors stp de ta paresse intellectuelle. Des articles qui ne reposent sur aucun document et donc ne sont que de l'imagination de leurs auteurs.

madi,
sortons de notre paresse intellectuelle. Quand on veut ensemble réflechir plus en profondeur, il ne faut pas refuser cet exercice en adoptant un profil pour dire que l'autre fait le professeur. Sinon on limite l'instruction sur le banc d'école.
La Sotraz est morte par mauvaise gestion. Dixit Mabi Mulumba dans son livre congo-Zaïre. Les coulisses du pouvoir de Mobutu. Témoignages d'un ancien premier ministre. ce n'est pas la violence isolée de quelques zélés qui le faisaient pour nuire à mobutu par colère.
la désobéissance civile aux etats-unis a conduit à des actes violents aussi. c'est tjrs ainsi. Mais c'est grave oser écrire que tshisekedi a combattu mobutu par les armes. Ainsi taper un chauffeur du bus c'est l'arme qui a fait partir mobutu? soyons honnête, mon cher. les gens soutiennent tshisekedi à tort mais toi tu le hais à tort. tu es autant fanatique qu'eux.
en fait pourquoi quand on soutient un leader on doit s'en prendre à son adversaire jusqu'à mentir sur ce dernier? tu es prisonnier de ta haine comme ceux qui sont prisonniers de leur amour.
Monsieur, vous n'êtes pas à votre place. Veuillez changer de travail, s'il vous plaît.
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