L’OEIL DU PATRIOTE /
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Les élections en RDC compromises ?
«Kabila» négocie la transition
à la place des élections ! - Bras-de-fer engagé entre «J. Kabila» et la MONUSCO - Les chancelleries occidentales divisées
Nos sources au sein de la MONUSCO et très proches du CNS nous informent que contrairement aux apparences , en réalité un conflit sérieux oppose actuellement la mission des Nations-Unies en RDC à « Joseph Kabila » autour de l’organisation des élections présidentielles, et plus précisément au sujet du rôle de la MONUSCO dans l’organisation, le déroulement et le dépouillement du scrutin.
Le tout est parti d’une réunion que les responsables de la MONUSCO ont tenue ce vendredi 23 septembre à leur siège dans la Commune de la Gombe de 17 heures à 22 heures. Les responsables des services spéciaux civils et militaires et quelques représentants du gouvernement congolais ont également pris part à cette réunion durant laquelle la MONUSCO a communiqué aux représentants du pouvoir d’occupation les instructions reçues de leur hiérarchie à New York quant à leur participation à la bonne organisation des élections présidentielles prochaines. La MONUSCO aidera la RDC dans l’organisation des élections aux conditions suivantes :
Primo : La MONUSCO déploiera ses 54 hélicoptères pour assurer le transport du matériel nécessaire au scrutin, dont les urnes, sur tout le territoire national ;
Secundo : La MONUSCO assurera, après les élections, l’acheminement des urnes vers les bureaux de dépouillement de la CENI ; A ce titre donc,
Tertio : La MONUSCO participera à la supervision de tout le déroulement des élections, particulièrement à l’opération du dépouillement des urnes, et donc jusqu’à l’annonce des résultats des urnes.
Dès que le Conseiller spécial Pierre NUMBI a reçu le rapport de cette réunion par ses services, il s’est empressé d’en faire part à «Joseph KABILA» en vadrouille à New York. Celui-ci a opposé un refus catégorique aux « prétentions de la MONUSCO ».
Il a demandé que les responsables de la MONUSCO redéfinissent leur mission en RDC. La réponse des responsables des casques bleues a été incisive et cinglante: ces instructions ne sont pas à négocier ! C’est à prendre ou à laisser. Si «Kabila» refuse ces conditions, la MONUSCO et l’Union Européenne se retireront de l’organisation de ces élections !
On voit mal le pouvoir en place à Kinshasa organiser les élections sans le soutien logistique de la MONUSCO ! Du coup, l’imposteur se trouve pris entre l’enclume et le marteau. Il a longtemps joué à la roulette russe, maintenant le rouleau étrangleur roule sur lui-même ! La rédaction de L’OEIL DU PATRIOTE qui a déjà prédit la non-tenue de ce scrutin pour plusieurs raisons, ne s’étonne pas des péripéties redondantes de cette saga électorale de novembre prochain.
Les chancelleries belge, française, américaine et britannique divisées?
Alors qu’il était persuadé, qu’il pourrait « tranquillement » rempiler à la tête des institutions de la RDC, grâce à l’organisation d’une tricherie massive comme en 2006, « Joseph Kabila » est désormais sous une pression croissante tant les obstacles s’accumulent les uns après les autres.
En plus du fait que l’opposition ne lui laisse pas de répit avec ses nombreuses revendications, les dernières nouvelles confirment que l’imposteur rwandais n’est pas au bout de ses peines.
De source sure, nous apprenons en effet qu’avant de s’envoler pour New-York et pendant que ses collabos entretiennent désespérément l’illusion que les élections se dérouleront « comme prévues » en RDC, «Joseph Kabila» aurait entamé depuis plusieurs jours des discussions très sérieuses avec l’Ambassadeur de Belgique à Kinshasa pour organiser une transition pacifique avant la date fatidique du 28 Novembre qui devrait sonner l’ouverture des urnes pour les fameuses « élections » présidentielles à un tour. Ceci après que, l’imposteur rwandais aie reçu différents sondages d’opinion de la part de ses hommes envoyés partout à l’intérieur du pays pour prendre la température au sein de la population.
Les résultats ont été unanimement catastrophiques pour le «candidat indépendant investi par le PPRD». Cependant, rester au pouvoir coûte que coûte, advienne que pourra, telle est l’unique option politique du fils d’Adrien Kanambe qui a choisi de mourir accroché à son pouvoir d’imposture, plutôt que d’abandonner de lui-même une entreprise qui n’offre plus aucune chance de succès, de longévité ni de survie. Alors, toute honte bue, il a choisi d’aller à Canossa. Ainsi, pendant que son perroquet de porte-parole, Lambert Mende pour ne pas le citer, s’égorge à rassurer l’opinion nationale et internationale de la bonne tenue des prochaines
élections présidentielles, «Joseph Kabila», lui, entame dans la discrétion des pourparlers avec la Belgique, par le canal de son représentant à Kinshasa, pour organiser une transition de deux ans. Motif? Les conditions pour organiser les élections en Novembre prochain ne sont pas réunies ! Et pour prévenir et calmer la colère de la rue en réunissant toutes les chances de réussite de son projet, «Kabila» aurait convaincu la Belgique de faire pression sur Etienne Tshisekedi pour qu’il accepte de conduire le Gouvernement d’Union nationale. Le reste du « gâteau » serait ainsi à partager entre les principaux protagonistes au fauteuil présidentiel réservé (éternellement ?) à Kanambe.
Mais malheureusement, la Grande Bretagne et les États-Unis d’Amérique ne partageraient pas encore cette approche. Le maintien de «Kabila» ne semble plus être dans leur agenda. Reste à vérifier si Etienne Tshisekedi sera ou a été déjà approché dans ce sens par les autorités belges qui l’ont reçu avec beaucoup de discrétion. Nous espérons que le leader maximo ne sacrifiera pas la confiance et l’espoir de ceux des Congolais qui croient à la sincérité de sa lutte. Nous espérons qu’il n’acceptera pas l’inacceptable ! L’APARECO suit avec beaucoup d’attention cette énième piste de « Joseph Kabila » pour maintenir l’imposture au sommet des institutions politiques en RDC. Elle combattra vigoureusement toutes ces tentatives, d’où qu’elles viennent!
To be or not to be ?
Mourir ou vivre accroché au fauteuil de l’imposture, l’équation est cornélienne pour «Joseph Kabila». Car le long réveil de notre peuple meurtri est enfin là ! Il se manifeste actuellement dans toutes les provinces de la RDC de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud. Et comme il aurait dû s’y attendre, ceux des congolais particulièrement déçus sont ceux vivant directement dans des zones de conflits à l’Est du pays, et qui attendaient naïvement de lui qu’il tienne ses nombreuses promesses quant à la restauration de la Paix dans leurs régions, alors que cet agent rwandais au service de son pays natal n’est pas en RDC pour cela.
La rédaction de l’oeil du Patriote a ainsi appris de différentes sources que plusieurs rapports des services de sécurité datant du mois d’Août 2011 ont par exemple informé le « rais » que les populations de l’ITURI en Province Orientale ne cachent plus leur véritable sentiment de haine à l’égard de son pouvoir et disent clairement « NON » à sa présence à la tête de la RDC après le prochain scrutin électoral ( s’il a lieu).
Ces populations reprochent particulièrement à celui qui se fait appeler « Joseph Kabila » le laxisme avéré du gouvernement qu’il préside face aux MBORORO et autres LRA qui continuent à semer la désolation en toute sérénité, sans jamais être inquiétés par les autorités de Kinshasa.
Les prétendus bastions d’Hyppolite Kanambe qui
lui ont servi de prétexte en 2006 pour traficoter
les résultats des élections ont tous basculés
d’avance: Ses deux prétendues provinces
d’origine, le Katanga et le Sud Kivu, ont joint
leurs voix à celles du Maniema et de la Province
orientale: « plus de faux Kabila chez nous! »
Au Katanga, la dernière mobilisation des
katangais pour accueillir Etienne Tshisekedi lors
de son récent passage à Lubumbashi a donné des
migraines à Kanambe. Et le divorce, qui ne dit
pas encore son nom, avec le très populaire
gouverneur du Katanga Moïse Katumbi sonne le
glas d’une mythologie fondée sur la fiction qui a
fait de la Province du cuivre le berceau d’une
imposture qui aura marqué longtemps l’histoire
de la RDC.
Les Kivutiens toutes tendances confondues jurent
par leurs ancêtres qu’ils ne se feront plus prendre
deux fois au même piège du mensonge. Le
cadeau de paix qu’on leur avait promis, d’abord à
Sun City puis en 2006 s’est révélé être le pire des
cauchemars. Leur quotidien s’illustre par une
misère sans nom et l’occupation de leurs terres
par des voisins rwandais qui les chassent et
pillent les richesses de leur sol. Actuellement,
une grande tension règne au sein des unités des
FARDC dans le Nord et le Sud Kivu à cause de
la présence des commandants rwandais à la tête
de tous les régiments. Ces officiers rwandais sont
sous les ordres exclusifs du Rwanda et chassent
les autochtones congolais pour installer leurs
frères rwandais. Ils favorisent et assurent
l’exploitation de nos minerais qui sont acheminés
sans taxe vers Kigali.
Un des fidèles collabos de l’imposteur a
cependant eu le courage de lui donner le vrai
message des masses populaires dans les quatre
provinces de l’Est de la RDC : les 2 Kivu, le
Maniema et la Province Orientale. Modeste
Bahati, pour ne pas le citer, revenant du terroir, a
osé dire la vérité à son «raïs» : « le peuple
congolais de l’Est ne veut plus de vous »! Par
Les vérités de Modeste Bahati à J.Kabila:
« la population ne veut pas entendre parler de vous à
l’Est »
Écrit par Raymond LUAULA/ Dimanche, 11 Septembre 2011
(…) De retour de Bukavu la semaine dernière,
Modeste Bahati Lukwebo, kabiliste devant l’Eternel, a
été reçu par Kabila Kabange et a eu le courage de lui
dire le désamour qu’éprouvent les populations de
l’Est à son encontre. Et pour cause, la non visibilité de
5 chantiers : pas d’eau, pas d’électricité. Il faut y
ajouter l’absence des voies de communication qui
relève encore du monde des idées. L’autre reproche
fait à Kabila par les Kivutiens c’est l’insécurité
quotidienne entretenue par les autorités politiques et
militaires de Kinshasa accusés d’utiliser des
Interhamwe pour faire fortune en exploitant les mines
(or et coltan notamment).
Pour les populations du Kivu, la responsabilité de
Kabila est engagée parce qu’en ne payant pas les
policiers et autres militaires, ces derniers n’ont d’autre
choix que d’investir des mines pour exploiter le coltan
et l’or et y semer mort et désolation. Ceux des
militaires qui ne vont pas dans les mines s’illustrent
pour leur part par des viols et autres pillages parce
que leurs soldes sont détournés par des officiers
supérieurs à partir de Kinshasa où l’impunité leur est
garantie. L’autre cause du désamour entre Kabila et
les Kivutiens c’est la nomination des officiers du
CNDP à la tête de toutes les troupes à partir de
Kalemie jusqu’à Aru. Or, ces officiers sont considérés,
non sans raison, par la population comme des
criminels. Mais pas seulement.
Pour les populations du Kivu, la plupart des officiers
du CNDP nommés par Kabila à la tête des troupes
sont des citoyens rwandais. Et cela, les Kivutiens ne
l’acceptent pas du tout. Ce n’est pas tout. L’eau
potable manque à Bukavu où le niveau du Lac a
baissé au point que la population boit l’eau du Lac
dans lequel il est en plus obligé de se baigner. Le
correspondant de Congoone à Kinshasa qui revient
de Bukavu s’en est rendu compte.(…)
contre, le collabo Mbusa Nyamwisi qui est allé battre campagne au Kivu en a eu pour ses frais : il a été brutalement chassé de chez lui par les siens qui ont brûlé le drapeau et les emblèmes du PPRD. La population lui reproche de les avoir trompés en 2006 avec Vital Kamerhe, en les invitant à voter pour un étranger qui les a ensuite dépouillés et chassés de leurs terres!
Quant aux hommes de troupes congolais au sein des FARDC, ils en veulent à mort au général Amisi Tango Fort, Chef d’État-major des Forces terrestres, pour ses complicités avérées avec les officiers rwandais qui occupent l’Est de la RDC. Cet officier général qui a reçu sa formation idéologique à Kigali, après sa formation d’officier à EFO/Kananga, a remplacé le Général BUKI qui fut empoisonné pour son opposition déclarée à l’occupation rwandaise à l’Est de la RDC. Et depuis son avènement, la mission d’occupation de l’armée de Kagamé a été largement facilitée.
L’étau se resserre sur « Kabila »
L’intransigeance d’une certaine opposition politique plus radicale qui exige des conditions de transparence des élections jusqu’à réclamer l’accès au serveur central des ordinateurs de la CEI, fait trembler «Kabila» qui se voit traquer de toute part. Il sait que certains alliés de 2006, congolais comme expatriés, ont aujourd’hui changé d’alliance et livré les secrets des fraudes. Bien plus, la détermination qu’affichent certains pays occidentaux qui lui envoient des messages teintés de menaces à peine voilés sur leur exigence de transparence des prochaines élections, cette attitude-là sonne comme un chant de cygne qui annonce la fin d’une époque. Cette époque où un certain Louis Michel portait devant «le petit José », son protégé, le bouclier et la lance pour écarter tous ses rivaux et faire taire les Congolais qui osaient poser le problème de son imposture. Cette époque où les services de l’ONU l’aidaient à trafiquer, pendant leur transport, les urnes des élections en faveur du «candidat de l’Occident» semble bien lointaine aujourd’hui. L’heure de l’Occident semble plutôt avoir sonné pour lui faire payer la note de ses «adultères» avec la Chine, la Corée du Nord et l’Iran !
Face au peuple congolais, devant cette atmosphère d’orage qui s’annonce, «Kabila» a choisi de faire une fuite en avant. La sagesse veut parfois que lorsqu’on ne peut pas battre ses ennemis, que l’on cherche à faire la paix avec eux avant le déclenchement des hostilités. Mais seulement voilà: « Kabila » a oublié que ce précepte n’est valable qu’entre «gentlemen». On ne fait pas la paix avec un voleur, à moins qu’il restitue d’abord les biens volés et demande pardon aux
victimes. Ce qui n’est pas son cas. Le fils d’Adrien Kanambe continue à se comporter comme s’il n’avait toujours pas réalisé dans quel engrenage il est désormais empêtré. Il veut demander aux propriétaires des biens volés de partager avec lui son butin de vol!
C’est effectivement ce que Kanambe se propose de faire : une transition où il serait maintenu (comme d’habitude) à la tête du pays, laissant aux membres de la classe politique congolaise le soin de se déchirer entre eux, pour se partager, mais sous son autorité et son bon vouloir, les autres postes de responsabilité. Et pour réussir son projet machiavélique, il compte sur son meilleur atout : la corruptibilité de la classe politique congolaise.
Alerte est donc donné au peuple congolais, seul gardien du patrimoine national qu’est notre pays : la République Démocratique du Congo.
Paris, le 26 Septembre 2011
Candide OKEKE
L’OEIL DU PATRIOTE