Non ngai mikolo nazali epayi ya Zizelle Musanganya mpo tala kaka ba revolvers wana, botuna Tupac.BXL a écrit :Mwasi ya Erka Alobi Kabila Degage : http://www.youtube.com/watch?v=Dyz_qbED ... r_embedded
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Vidéo wana ba oeuvres ya Papa Bamo.
Non ngai mikolo nazali epayi ya Zizelle Musanganya mpo tala kaka ba revolvers wana, botuna Tupac.BXL a écrit :Mwasi ya Erka Alobi Kabila Degage : http://www.youtube.com/watch?v=Dyz_qbED ... r_embedded
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Voila un autre embrouilleur!!Kansebu a écrit :Pasteur Denis Lessie aurait eu une vision ...
3 choses.. Denis Lessie ..
Coup d’état, pas d’élection..
Élection : 1 gagnant, 1 perdant … effusion de sang ..
Catastrophe naturel ..
Il en a parle a la presidence ... et il va organiser donc organiser a Kinshasa une seance de priere ou tout le monde sera invite ( Le pouvoir, l' opposition, la CENI, etc ...) ... les invitations seront envoyes par le protocole d' Etat ...
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> Journal Les Coulisses, n° 105, du 10 au 31 mars 2002, p. 22.
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> Vunduawe Te Pemako :
>
> « Tshisekedi et Bemba ont peur de ce que nous savons d'eux »
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>
> Les Coulisses : Professeur Vunduawe, vous êtes présenté comme élément du
> blocage du dialogue. Vous avez été débarqué. Est-ce un règlement des
comptes
> ?
>
> Vunduawe Te Pemako : Dans le cas de l'Accord de Lusaka, parce qu'il faut
s'y
> référer, nulle part on ne parle, par exemple, des pionniers de
> l'indépendance. Ils ne sont pas parti politique. Ils devaient être dans la
> Société civile. Malheureusement, on a réservé 3 sièges pour eux. Cela
repose
> sur quoi ?
>
> L.C. : Vous êtes le dédoublement du MPR ?
>
> V.T.P. : Nous sommes la doublure par rapport à quoi ? Pour parler de
> doublure, il faut se référer à la loi qui régit les partis politiques.
> Comment un parti qui n'est pas en règle ppeut-il se prévaloir et opposer à
> cela un parti qui est en règle ? Ce qui est important, c'est que la Cour
> Suprême va trancher cette affaire. Nous y avons introduit une plainte.
>
> L.C. : Tout le monde insinue le règlement des comptes entre les mobutistes
> et entre Ngbandi et Ngbaka par Jean-Pierre Bemba et Vunduawe interposés !
>
> V.T.P. Un règlement des comptes entre mobutistes. Possible. Vunduawe est
de
> ces mobutistes, celui qui était le mieux placé de l'entourage du président
> Mobutu dans les derniers jours de sa vie et qui, de surcroît, connaît
> beaucoup mieux des secrets dans les conditions où Mobutu a été éliminé.
Avec
> Honoré Ngbanda. Je sais beaucoup de choses. C'est pourquoi ils ont peur.
> Certains juristes, dans le cadre de la commission constitutionnelle,
savent
> que j'ai une autorité morale et scientifique, qu'on le veuille ou pas, et
ma
> présence gêne certaines personnes parce qu'ils ont un schéma qu'ils auront
> difficile à appliquer si je suis là. Tout ça, c'est du côté des
mobutistes.
> Ils peuvent tromper de jeunes gens. De deux, du côté des Ngbandi, c'est
> vraiment dommage lorsque notre fils Jean-Pierre Bemba tient à soutenir
> certaines positions tranchées. C'est vraiment dommage.
>
> L.C. : Oui, votre fils a déclaré à Paris le mardi 19 février 2002 que tant
> que Vunduawe et Kibassa. il ne prendra pas part au dialogue.
>
> V.T.P. : Il a tout simplement peur de moi. Mais, après tout, le dialogue
va
> se terminer. Et après le dialogue, la vie politique va reprendre. Et là,
et
> au nord en particulier, notre fils, qui a commis beaucoup de crimes
> (pillages, assassinats.). Il le sait. Pour ne prendre que l'exemple des
> produits agricoles qu'il a ramassés des paysans sans leur avoir payé un
seul
> franc, il sait que ces gens-là l'attendent. Ma présence va le
compromettre.
> C'est dommage. Moi, comme professeur, je ne me suis jamais préoccupé de
ces
> problèmes de tribus ngbandi, ngbaka, ngombe. Et ça fait mal de voir tout
ça.
>
> L.C. : Vos rapports avec Tshisekedi, parce que, selon une source, aux
> derniers jours du président Mobutu, vous lui aurez joué un sale tour. La
> vengeance est un plat qu'on mange froid, professeur ?
>
> V.T.P. : C'est vrai. C'est moi qui ai arrangé la rencontre
Tshisekedi-Mobutu
> à Nice. La dernière audience avec Mobutu (je l'ai longuement expliquée
dans
> mon livre), c'est Tshisekedi lui-même qui a commis des erreurs graves.
> Conformément à l'Acte constitutionnel de la Transition, les deux classes
> politiques, par consensus, devaient choisir le Premier ministre. Ce
dernier
> forme son gouvernement qu'il soumet ensuite à la sanction du Chef de
l'Etat
> qui le coule par ordonnance. Qu'est-ce qui s'est passé ?
>
> Tshisekedi, ce jour-là, s'est permis d'organiser une conférence et de
> publier la liste de son équipe avant même d'en avoir discuté avec le Chef
de
> l'Etat. Il a fait ce qu'il a fait et après, j'ai organisé l'audience
auprès
> du Chef de l'Etat. C'est moi qui l'ai amené au camp Tshatshi. Le Président
> l'a reçu et lui a rappelé le prescrit de l'Acte tout en soulignant que la
> sanction devait venir du Chef de l'Etat par voie d'ordonnance. Tshisekedi
de
> lui répondre que « vous-même depuis votre régime, vous n'avez fait que
> violer la constitution. De quelle constitution pouvez-vous vous prévaloir
?
> »
>
> Voyez-vous, lui juriste de formation et homme d'Etat, ne pouvait pas tenir
> ce genre de raisonnement. J'ai toujours tenu à soigner des relations,
certes
> difficiles, entre Tshisekedi et le Président Mobutu. On ne doit pas être
> obligé de tout dire, sinon, Tshisekedi, c'est un faux opposant. Car, en
> réalité, il vivait au crochet de Mobutu. Chaque mois, des millions de
> dollars U$ étaient versés par la Miba à Tshisekedi. Il n'a jamais eu de
> problèmes matériels. On le sait. Quand il devait aller aux soins médicaux
> avec sa famille, c'est encore le Président Mobutu qui a fait le geste, par
> personne interposée, par nous autres. Quand on dit opposant, mon frère, ça
> fait sourire.
>
> L.C. : Bref, que dites-vous de Tshisekedi ?
>
> V.T.P. : Pour moi, j'estime que Tshisekedi est un homme politiquement fini
> parce qu'en fait, toute sa politique a été basée sur Mobutu et il s'est
> accroché sur ce terrain qui lui donnait une sorte de crédit. Maintenant,
> Tshisekedi, physiquement, est un homme dépassé. Je crois qu'Etienne, à son
> âge, aurait dû adopter une autre attitude et surtout vis-à-vis de la
> jeunesse du pays, il aurait dû faciliter les choses pour la nouvelle
> génération, en poussant les jeunes. Spécialement pour son parti. Or, en
> réalité, quand on observe son comportement, il n'y a rien de démocrate.
>
> L.C. : Il vous lie à Kibassa Maliba. Est-ce le même problème ?
>
> V.T.P. : Son problème avec Kibassa, oui, politique au sein de l'UDPS - ils
> ont une famille, vous le savez - c'est parce qu'il sait que l'homme qui
> connaît son secret, c'est Kibassa. Celui qui était en contact avec Mobutu
> interposé, c'était moi. Je m'occupais des relations avec Tshisekedi et le
> président. Il sait que Kibassa, c'est l'homme de relation entre nous.
Alors,
> si Frédéric Kibassa et Vunduawe devaient dire certaines choses, Tshisekedi
> sait qu'il sera nu. Il sait comment nous amenions de l'argent pour lui, et
> tout et tout.
>
> L.C. : Ils ont marié leurs enfants, quand même ?
>
> V.T.P. : C'est cela qui est étonnant. Ils auraient pu quand même régler
leur
> différend. C'est dommage qu'ils en soient à ce point-là. C'est peut-être
> parce que Tshisekedi croit qu'il est opposant pur et dur, irréprochable et
> sait que si Kibassa dit certaines choses et que moi je confirme, il sera
nu.
> Voilà le problème.
>
> L.C. : Revenons à votre fils Jean-Pierre Bemba. Vous n'envisagez pas une
> réconciliation avec lui ? Il constitue le bouchon ?
>
> V.T.P. : Oui. Au-delà de Bemba, il y a des mains derrière, certains
intérêts
> extérieurs qui le soutiennent. Ce n'est pas Jean-Pierre en tant que tel.
Il
> y a des ennemis de Mobutu - le président n'avait pas oublié certaines
choses
> - qui sont encore là et qui ont peur que si jamais les mobutistes peuvent
> remonter, ils seront en difficulté. C'est ça le problème. C'est une
question
> d'intérêts et ces gens utilisent des gens comme Jean-Pierre. La
> réconciliation, oui. Ici, je n'ai pas cherché à rencontrer Jean-Pierre.
>
> L.C. : Pourquoi ?
>
> V.T.P. : D'abord, je suis l'aîné. Et pour lui, je suis un papa, c'est mon
> fils. Et même si on lui avait raconté des choses, il devait chercher à me
> voir pour en avoir le cour net. La réconciliation, c'est le cardinal Etsou
> qui essaie de son côté, on le fera. Mais, la réalité, c'est sur terrain
> politique chez nous qu'elle sera connue. Là, il n'est pas crédible. Avec
les
> problèmes des gens assassinés, etc, il aura beaucoup de problèmes. Ils
> auront le pouvoir à Kinshasa, les rebelles, mais après la transition.
>
> L.C. : Comment expliquer ce comportement alors que Jean-Pierre a été
> présenté comme l'un des jeunes gens sur qui Mobutu comptait ? Dans sa
> rébellion, il a refusé des mobutistes comme Eluki, Baramoto. Pas drôle ?
>
> V.T.P. : C'est simple. Jean-Pierre est entre les mains de lobbies
extérieurs
> qui le manipulent. N'oubliez pas que Jean-Pierre est avant tout homme
> d'affaires, pas politique, c'est un homme d'affaires. Tout ce qu'il fait,
> c'est avec des gens d'intérêts économiques et matériels qui sont à ses
> côtés.
>
> L.C. : Des congolais aussi ?
>
> V.T.P. : Bien sûr, des Congolais, derrière.
>
> L.C. : Kengo, Seti Yale ?
>
> V.T.P. : Je ne crois pas qu'ils aient de bonnes relations. Leurs relations
> (avec Kengo) sont en dents de scie. Ce sont beaucoup plus les éléments
> extérieurs britanniques et américains.
>
>
>
> A bâtons rompus avec
>
> Nicaise Kibel'Bel Oka
>
> Sun City (Cabanas), 7 mars 2002
>
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