Allons nous assiter à une guerre des matelas?

[wantanshi]

Neuvième lettre ouverte : Ma part de vérité
par Scode Nationale, jeudi 18 octobre 2012, 01:38 •
9ème Lettre Ouverte

De : Bâtonnier Jean-Claude Muyambo K. Lubumbashi, le 17 Octobre 2012
Président National de la SCODE

A La particulière attention de Monsieur Moise Katumbi Chapwe,
Gouverneur de la province du Katanga.

Objet : Ma part de vérité (code girafe)



Monsieur le gouverneur,

Je viens de recevoir une fois de plus des protestations et déclarations de la part de vos complices « atalaku ». Comme je vous ai prévenu dans mes précédentes lettres ouvertes qu’à une action, il y aura une réaction.

Je sais que vous avez un réseau maffieux très fort, pour déstabiliser, calomnier, vos concurrents opérateurs économiques, et adversaires politiques.

Cependant, sachez-le très bien Monsieur le Gouverneur, je me suis résolu de démanteler votre réseau et mettre la vérité à la disposition de l’opinion tant nationale qu’internationale.

Monsieur le gouverneur,
Ma 9ème lettre comme vous me répondez à travers vos complices, sera axée sur les points suivants :

1. Dossier du site de Mataba
Lors de votre récent voyage à Kinshasa, plusieurs politiciens vous ont demandé ce qui se passait entre vous et Muyambo. Vous avez eu la gentillesse de leur dire : « Je ne veux pas lui répondre, parce qu’il m’insulte. » En quoi, je vous insulte ? Et vous vous présentez en victime. Je sais que votre méthode de provocation, d’intimidations, d’éliminations et d’humiliation de vos concurrents économiques et politiques qui consiste à agir dans la clandestinité.

Monsieur le gouverneur,
Je ne sais pas si vous avez déjà eu à lire l’histoire d’un des empereurs romains « Il était peu connu de tous les 12 empereurs de Rome. Contrairement à vous qui êtes le gouverneur le plus connu et qui fait beaucoup de tapages et campagnes non seulement en République Démocratique du Congo mais à travers le monde, le plus célèbre et le tout-puissant de tous les gouverneurs qui ont géré avant vous dans la province du Katanga.

Pour la petite histoire:
Caius Augustus Germanicus, dit Caligula (petite sandale en latin), fils du très populaire Germanicus et d'Agrippine l'Aînée, naît la veille des calendes de septembre en l'an 12, sous le consulat de son père et de C. Fontenius Capito]. Il est le petit neveu (et aussi le fils adoptif) de l'empereur Tibère, lui-même beau-fils et fils adoptif de l'empereur Auguste. Caligula est aussi l'arrière-petit-fils en ligne directe d'Auguste. Il a cinq frères et sœurs : Nero Julius Caesar, Drusus III, Drusilla, Agrippine la jeune et Julia Livilla.

Selon Suétone, ce n'est que vers l'âge de deux ans qu'il fut envoyé en Germanie rejoindre sa famille. Enfant, il accompagna sa mère qui suivait souvent son père dans les camps militaires et ses bottines adaptées à ses petits pieds lui ont valu le surnom de « Caligula » (diminutif de caligae), qu'il finit par détester.] Il fit partie du voyage vers la Syrie, qui vit la mort de son père. À son retour, il fut d'abord confié à sa mère, Agrippine l'Aînée, puis, après la relégation de celle-ci à son aïeule Livie. En 29, à la mort de cette dernière, il prononça son éloge funèbre et fut recueilli par sa grand-mère Antonia, avant de rejoindre finalement Tibère.

Tibère avait assigné sa succession conjointement à son propre fils Gemellus et à Caligula, qui se fit seul reconnaître par le Sénat en l'an 37. Le nouvel empereur adopta d'abord Gemellus, avant de le faire exécuter en 37 ou 38 pour un obscur complot.

Pendant six mois, les Romains purent se féliciter d'un empereur juste, utile et libéral, qui leur faisait oublier la sinistre fin du règne de Tibère. Pour ses premières actions, le Sénat lui décerne un bouclier honorifique en or, que, tous les ans, les collèges des pontifes devaient porter au Capitole, suivi du sénat et de la jeune noblesse qui chantait des hymnes à sa louange]. Son règne bascule par la suite dans la démesure.

Certains assurent qu'il était en fait déjà atteint psychologiquement avant son avènement, mais que, le pouvoir aidant, il devint vite un empereur tyrannique et mégalomane, se prenant pour Jupiter. Cependant, de nombreux historiens et écrivains modernes s'interrogent sur la folie réelle du jeune empereur. L'étude des sources anciennes remet en question la théorie de « l'empereur fou ».

Comme Caligula, pendant votre premier mandat officiel à la tête de la province du katanga, toute la population, y compris moi-même, Muyambo et la population katangaise, congolaise mais aussi tous les congolais vivants à l’étranger et les expatriés qui ont cru en votre bonne volonté et vous ont considéré comme un bon businessman et gentleman capable de gérer honnêtement la province du Katanga.

Cependant, Caligula ridiculisa le Sénat et l'institution des consuls fit assassiner ou bannir la plupart de ses proches, et on l'accuse encore de s'être amusé à faire pratiquer d'horribles tortures en plus de meurtres arbitraires. La principale source sur son règne, Suétone, est cependant très partisane, les méthodes de Caligula ne se différencient guère de celles de la plupart des Princes. Il concilia cependant le peuple notamment avec les jeux du cirque comme vous le faites avec le sport du football.

Mais Caligula était en toutes choses d'une inconstance telle que non seulement il se mit à copier l'imprudence et la soif de sang de Tibère qu'il avait pourtant critiquées, les dépassant même, mais les qualités qu'il avait louées, il ne les imita pas. Il fut le premier à l'insulter, le premier à l'outrager, si bien que les autres, pensant de cette façon lui être agréables, usaient avec Tibère d'une brutale franchise ; ensuite il le flatta et le glorifia, au point de châtier certains pour ce qu'ils avaient dit contre Tibère.

D'un côté il détestait certaines personnes en tant qu'ennemis de Tibère, à cause de leurs injures, mais d'un autre ; il détestait ceux qui le louaient, sous prétexte de leur amitié pour lui. Bien qu'ayant supprimé les accusations de lèse-majesté, il fit périr de nombreuses personnes pour ce motif. Et après avoir renoncé, comme il disait, à sa colère contre ceux qui s'étaient opposés à son père, à sa mère et à ses frères, après avoir brûlé leurs lettres, comme la démonstration de ce que vous avez fait passer le lundi 15 octobre 2012 aux radios et télévisons de votre obédience dont la Radio Télévision Nationale Congolaise/ Katanga, NYOTA TV, WANTASHI où on a déchiré mes lettres ouvertes pour faire croire qu’on devait me ridiculiser, Caligula fit exécuter bon nombre de gens à cause de ces mêmes lettres. Je pense que c’est le même chemin; point n’est besoin de vous informer que l’époque de Caligula est bien révolue et que nous sommes dans un système de la démocratie et de la liberté d’expression.

En fait Caligula avait vraiment détruit quelques lettres, mais non pas celles, manuscrites, qui présentaient une preuve rigoureuse, seulement celles qu'il avait reproduites.

De plus, alors qu'il avait au début interdit qu'on lui élevât des statues, il entreprit de se consacrer des images ; il supprima aussi un décret instaurant des sacrifices à sa fortune, au point qu'il le fit graver sur une stèle, mais il imposa ensuite temples et sacrifices en son honneur, comme à un dieu. La foule, la solitude lui plaisent tour à tour ; qu'on lui demandât quelque chose ou qu'on ne lui demandât rien, il se fâchait. C'est avec une très grande promptitude qu'il s'occupait de certaines affaires, et il en est d'autres qu'il assumait avec une très grande nonchalance. L'argent, il le dépensait sans compter.

Comme vous l’avez vous-même dit récemment sur une chaîne de télévision nationale qu’on est jaloux de vous car vous avez eu à dépenser 200.000 $ us pour l’équipe nationale de football de la République Démocratique du Congo et pour avoir soutenu l’équipe nationale zambienne.

Monsieur le gouverneur,
Vous avez confirmé vous-même que vous êtes zambien et vous avez déclaré devant plusieurs téléspectateurs que vous avez aidé l’équipe nationale zambienne à récolter 3.000.000 $ us. Point n’est besoin de vous rappeler que la loi n°04/016 du 16 juillet 2004 portant lutte contre le blanchissement des capitaux et le financement illicite stipule en son article 1er :
Au centre de la présente loi, sont considérés comme éléments de l’infraction de blanchissement des capitaux, les actes ci-dessous, commis intentionnellement, à savoir :
La conversion, le transfert ou la manipulation des biens dans le but de dissimuler ou de déguiser l’origine illicite desdits biens ou d’aider toute personne qui est impliquée dans la commission de l’infraction principale à échapper aux conséquences juridiques de ces actes ;
La dissimulation ou le déguisement de la nature, de l’origine, de l’emplacement, de la disposition, du mouvement et de la propriété réelle des biens ;
L’acquisition, la détention ou l’utilisation des biens par une personne qui sait, qui suspecte ou qui aurait dû savoir que le dit bien constitue un produit d’une infraction.

C’est ainsi que l’article 5 de cette même loi ajoute que tout paiement d’une somme en francs congolais ou autre globalement égale ou supérieure à 10.000 $ us n’est peut être acquittée en espèce ou par titre au porteur.

Ainsi, l’article 6 stipule que : tout transfert vers l’étranger ou en provenance de l’étranger, de fonds, titre ou valeur pour une somme égale ou supérieure à 10.000 $ us doit être effectué par un établissement des crédits ou par son intermédiaire.

Monsieur le gouverneur dites-moi de quelle manière vous avez aidé l’équipe nationale zambienne ?

Caligula thésaurisait aussi de façon sordide. Ceux qui le flattaient, ceux qui lui parlaient librement, il les traitait pareillement avec irritation et joie. Il négligea de châtier beaucoup de grands criminels, et mit à mort beaucoup de grands innocents.

Quant à ses compagnons, il en flattait certains sans mesure, pendant qu'il outrageait les autres à l'excès. Si bien que personne ne savait quoi dire ni comment agir avec lui, et si certains connaissaient quelque succès, il était dû davantage au hasard qu'à leur jugement. »

Juste après Tibère, Caligula, toujours de la même famille impériale (les Julio-Claudiens), est un autre exemple extrême de l'étonnant système politique romain. La succession familiale l'avait placé sur le trône, les institutions ne pouvaient l'en déloger et les conjurations ne purent jamais l'abattre : séduit par l'Orient, il comptait régner à Rome comme un prince oriental qui, à l'exemple d'un dieu vivant, disposait de ses sujets comme des objets et n'avait de compte à rendre à personne.
Comme Caligula qui disait : « Quand les gens me haïssent, pourvu qu'ils me craignent ! » (Oderint, dum probent)

Monsieur le gouverneur,
Vous avez voulu faire voir à la communauté nationale et internationale que toute personne qui n’était pas d’accord avec vous devait vous craindre et s’éloigner de vous afin que vous opériez en toute quiétude.
Et Caligula d’ajouter : « J'aime le pouvoir car il donne ses chances à l'impossible ». Moi, je dirai, Monsieur le gouverneur, vous avez regretté d’être milliardaire ? D’où devaient venir vos milliards ?
En sus, Caligula avait clairement dit que : “ Si le peuple ne pouvait avoir qu'une seule tête c’est-à-dire moi Caligula ou rien ».

Chers compatriotes et frères Katangais, en prenant l’exemple de l’empereur Caligula, je vais vous expliquer ce que le gouverneur Moise Katumbi m’a fait en complicité avec ses sbires et la raison pour laquelle il est arrivé à haïr non seulement moi même mais aussi toute personne qui a des prétentions sur le gouvernorat de la province.

Je tâcherai de vous donner quelques exemples pour que vous puissiez comprendre le degré de sadisme de Monsieur le gouverneur de la province du Katanga :

- Cas de Monsieur Rasta Ndiabu Mandela.

En fait, une dame députée est allée dire à Monsieur le gouverneur du katanga de faire attention à Monsieur Muyambo. Il sera apprécié suite à ses interventions humanitaires et qu’il pouvait à tout moment rentrer au Katanga pour vous remplacer.

Monsieur le gouverneur,
Vous savez de qui je parle et si je tais son nom, c’est lorsqu’elle a remarqué la manière dont vous commencez à me malmener et traiter. Elle me dira un jour : « Excellence, prière me pardonner et je ne pouvais pas m’imaginer que votre frère pouvait se comporter de la sorte. »

J’ai alors compris la haine viscérale qu’à Monsieur le gouverneur de la province du Katanga, Monsieur Moise Katumbi porte contre moi. Son souci est d’intimider et d’éliminer tout candidat potentiel au poste de gouverneur de la province du Katanga.

En date du 10 janvier 2008, j’étais assis calmement chez moi à la maison, préoccupé par mes travaux, un collaborateur à moi en l’occurrence Maître Jean Félix Mutambay va m’informer qu’à la chaîne de télévision Digital Congo Tv on a montré un sinistré de Mataba qui s’est suicidé au motif que je n’ai pas voulu payer leur indemnité.

J’ai eu un choc et j’ai fait des insomnies toute la nuit. Le lendemain matin, j’ai demandé à mon collaborateur Jean Félix qui était mon conseiller juridique au ministère des affaires humanitaires et sociales d’aller vérifier l’information sur terrain et me faire rapport, et que je devais en informer le premier ministre son excellence Monsieur Antoine Gizenga, qui du reste maîtrisait très bien le dossier Mataba.

Le même jour, mon conseiller juridique m’informera que c’est un scandale et il me demandera de mener des investigations et que je devais lui accorder deux jours pour qu’il m’amène toutes les pièces pour une justification.
Enfin, le troisième jour après avoir été autorisé par le parquet général de la Gombe de lever copie par sa lettre numéro 054/PG.060/021/SEC/08 du 15 janvier 2008, le conseiller juridique m’amènera plusieurs pièces du dossier (copie en annexe).

C’est à ce moment, chers compatriotes et frères Katangais que j’avais compris le degré de méchanceté et de sadisme de Monsieur le gouverneur de la province du Katanga.

La victime, Monsieur Rasta Ndiabu Mandela n’était même pas un sinistré de Mataba et selon les investigations des officiers de police judiciaire, Monsieur Rasta est mort calciné dans un incendie occasionné par un mégot de la cigarette qu’il était entrain de fumer. Il s’est endormi sur son lit en mousse qui a pris feu (en annexe de la présente le PV des OPJ qui en témoigne la véracité des faits).

Chers compatriotes et frères Katangais, je n’étais impliqué dans cette histoire ni de près ni de loin. Monsieur le gouverneur avec ses complices ont fait passer des déclarations mensongères à la télévision dans le seul but de ternir mon image et de vouloir m’humilier.

C’est ainsi que, ayant vécu ces événements, Monsieur le gouverneur, j’avais compris vos méthodes et je suis devenu difficile à cuir.

- Cas du prétendu sabotage du jet privé du gouverneur Moïse Katumbi

Monsieur le gouverneur,
C’est le cas aussi du même scénario quittant Kinshasa pour Lubumbashi, vous avez voulu faire croire à l’opinion congolaise et internationale que votre jet privé n’a pu atterrir à Lubumbashi mais a pu bien atterrir sans problème à Johannesburg. L’avion n’avait pas de problème mais vous aviez des deals à faire à Johannesburg, étant donné que vous n’aviez pas un motif valable de sortir pour aller finaliser vos contrats, c’est ainsi que vous avez demandé aux pilotes de foncer droit vers l’ Afrique du Sud. L’un de vos collaborateurs vous a dit : « Président, cela risque de nous créer des problèmes ». Vous rappelez-vous encore de votre réponse ? La voici : « Laisses-les, ils ne comprennent rien en matière d’aviation ».

Monsieur le gouverneur,
Vous n’allez pas me dire le contraire, c’est la même méthode que vous voulez appliquer au Katanga particulièrement et au Congo en général ou quand quelqu’un n’est pas d’accord avec vous, vous utilisez tous les moyens mafieux non seulement pour l’écraser, le détruire mais aussi l’anéantir complètement.

Monsieur le gouverneur, vous devriez avoir honte et je ne sais si vous comprenez le sens d’être homme d’Etat. Je ne suis qu’un simple citoyen qui est entrain de décortiquer votre gestion calamiteuse de la province et de dénoncer les détournements à ciel ouvert que vous opérez dans la province du Katanga ; vous pensez que vous pouvez continuer à m’intimider par des injures, des calomnies, à me menacer de mort pour vous laisser tranquille ; ma tête a un prix qui risque de vous ruiner.

Chers compatriotes et frères katangais, il appartient à vous de comprendre ce genre de comportements et agissements de la part de notre tout-puissant gouverneur de la province du Katanga.

2. Dossier Côte-Ouest : concession Karera

Monsieur le gouverneur,

Pourquoi vous acharnez-vous sur la succession de feu Karera ? Pour la petite histoire : Cassius Karera Bisengo, sujet belge est propriétaire d’une maison et d’un terrain à Lubumbashi. Le gouverneur Monsieur Moïse Katumbi, via la société d’Etat de distribution d’eau potable, la REGIDESO, a décidé de le priver de ses biens .Malgré deux procès gagnés, malgré ses nombreuses tentatives informelles de négociation, sa maison est sur le point d’être détruite, si ce n’est déjà fait. En désespoir de cause, il a décidé d’en finir pour l’aider.

Ses parents avaient été chassés du Rwanda en 1959 et sont arrivés au Congo. Karera fils est né en 1972 et son père a acquis en 1989 la maison et le terrain dont il est question dans cette affaire.

Le 2 août 1998 la guerre éclate entre le Rwanda et le Congo. L’ensemble de sa famille, de sa grand-mère à ses petits enfants, soit 23 personnes sont arrêtées et tous leurs biens saisis parce qu’ils étaient Tutsi congolais. Grâce à la Belgique et à l’extraordinaire énergie du Consul général de Belgique en poste à Lubumbashi, Monsieur Jozef Smet, ils ont pu rejoindre Bruxelles sains et saufs le 21 août 1999. Karera fils est devenu Belge ainsi que les membres de sa famille en octobre 2003.

Il est retourné à Lubumbashi en novembre 2003 pour faire un état de l’ensemble de leur patrimoine. Ils ont tout récupéré sauf la maison et le terrain très bien situé au bord du lac Tshombe, juste en face de l’hôtel Karavia. A cette occasion, la REGIDESO lui a présenté un certificat d’enregistrement daté de 2003, « annulant » le titre de propriété de son père Pierre Karera, datant du 6 mars 1989.

Intentant une action en justice, il a gagné en première instance en 2007, en appel le 7 janvier 2009(voir documents en annexe).Depuis lors, il lui a été impossible de faire exécuter ce jugement, le heurtant de façon incompréhensible à l’arbitraire du gouverneur du Katanga, Monsieur Moïse Katumbi. Beaucoup de ses amis, proches du gouverneur ont attiré son attention sur les décisions de justice qui confirment sans aucune ambiguïté qu’il est le propriétaire de cette maison et de ce terrain.

Monsieur le gouverneur,
Vous devez avoir le courage de dire à la population pourquoi vous enviez le terrain de la famille Karera parce que vous voulez vous en approprier dans le cadre de vos business. Sur ce cas d’espèce vous avez eu à montrer une fois de plus que vous étiez plus fort que la justice congolaise.
Monsieur le gouverneur,
J’ai connu le feu papa Karera, un homme de grand cœur qui rigolait avec tout le monde. Si ce n’était les incidents, le fait de la guerre, feu papa Karera, je pense devait toujours rester à Lubumbashi parce qu’il était parmi les personnes qui ne voulaient pas quitter le katanga et il est malheureux de voir que vous êtes entrain de vous acharner sur sa succession.

3. Gécamines à genoux par le fait du tout-puissant gouverneur du
Katanga, Moïse Katumbi Chapwe

Monsieur le gouverneur,
Vous êtes parmi les personnes qui pillent, détruisent, spolient la Gécamines. Cette grande société est non seulement le patrimoine commun de tous les Katangais en particulier mais aussi de tous les Congolais en général. Est-ce que vous pouvez avoir le courage de dire combien de mines vous vous êtes accaparé à votre actif, à l’actif de vos amis et vos membres de famille.

Pour bien étayer mes propos, le 7 mai 2009 dans le journal le Soir apparu dont le titre est « Katanga Big Boss », madame Colette BRACKMAN écrit ce qui suit :
«…revenu au Katanga, Moïse Katumbi crée la société MCK (Mining Company Katanga), qui participe à la privatisation de la Gécamines en obtenant trois gisements miniers importants, à Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa, au Nord-Est de Lubumbashi. Le modèle de partenariat est un classique du genre : la Gécamines garde 20 % des parts et MCK en obtient 80 %. Le contrat de location prévoit la mise en exploitation du gisement de cuivre et de cobalt.
Selon le journal congolais La Conscience, l’opération dans son ensemble rapportera à Moïse Katumbi 61,3 millions de dollars… »

Au journal d’ajouter : « …à l’exploitation minière proprement dite Katumbi préfère les travaux de terrassement ». Devenu gouverneur du Katanga, il se retire des affaires et inscrit la société MCK… au nom de sa femme. Les mauvaises langues assurent que les camions rouges du gouverneur ne font jamais la queue à la douane.
Le fait que le patron de la province soit un homme riche ne dérange pas les Katangais. “Lui au moins n’a pas besoin de recourir à la politique pour s’enrichir”, dit-on à Lubumbashi. Et, lorsque la méfiance ou les pressions de Kinshasa se font trop lourdes, Katumbi peut menacer de tout laisser tomber et de reprendre ses affaires. Justifiant sa générosité, il ne craint pas de proclamer : “Moi, c’est le peuple que je veux corrompre. Je veux répondre aux besoins de mes électeurs, tenir mes promesses…” »
Chers compatriotes et chers Katangais, vous comprenez la part de responsabilité de Moïse Katumbi dans les pillages de cette société et que le cuivre, le cobalt, le zinc, etc...de la Gécamines ne bénéficient qu’au seul Katangais (Moise Katumbi)! Et vous autres mes frères, qu’est ce que vous gagnez ? Vos générations gagneront quoi ?

4. Détournement et fraudes douanières de 152 voitures de luxe.

Monsieur le gouverneur,
Vous avez fait débarquer dans la province du Katanga, une impressionnante cargaison de véhicules destinés au service de transport en commun sous forme des taxis. Il s’agit de 38 conteneurs où quatre voitures sont logées dans chacun, soit un total de 152 voitures.
Ces voitures de marque Toyota Corola étaient intégralement neuves, sorties d’usine sans transition, kilométrage zéro, volant à gauche, selon les normes en vigueur en République Démocratique du Congo, respirant la fraîche arrogance du luxe mêlé au confort.

Est-ce que vous pouvez nous dire qui a acheté ces 152 voitures de luxe et qui a payé la douane ?

Monsieur le gouverneur,
En dehors de mascarades que vous avez voulu faire sur des chaines de télévision en donnant 3 ou 4 voitures à gauche ou à droite, où sont parties ces voitures et pourquoi les avoir achetées ?

5. Moïse Katumbi, prochain Président de la République Démocratique du Congo?

Monsieur le gouverneur,
Cette question ne vient pas de moi mais de Monsieur Bongos Roger, dans l’article publié dans IMAGAFRIKA en date du 23 mars 2010. Il écrit ce qui suit :
« Moïse Katumbi, gouverneur de la province du Katanga. Ce n’est pas souvent qu’un hebdomadaire français, en l’occurrence « Le point (numéro 1957 du 18 mars 2010, actuellement en kiosque qui consacre cinq pages à un homme politique vivant en Afrique. La plupart des présidents africains n’ont pas eu droit à cet honneur. Il faut dire que Moïse Katumbi Chapwe, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’est pas le premier venu et ne laisse personne indifférent. Né d’une mère congolaise et d’un père italien, homme d’affaires ayant fait fortune dans les mines, reconverti depuis dans la politique, Katumbi pèserait 60 millions de dollars. Elu gouverneur de la province du Katanga, la province la plus riche du Congo (elle renferme 10% des réserves mondiales de cobalt, 34 % des réserves mondiales du cuivre ,et d’autres minerais indispensables aux économies modernes comme le coltan pour la téléphonie mobile…) Le Katanga est aussi le siège de la Générale des Carrières et des mines, plus connue sous le nom de Gécamines ,une entreprise minière dont la trésorerie était abondamment utilisée par Mobutu du temps de sa splendeur. Il distribue les dollars à foison et tient sa province d’une main de fer. Le futur président du Congo ? Le Point, numéro 1957 du 18/3/2010 au sujet de Moïse Katumbi adulé par les populations du Katanga Katumbi crève l’écran dans le documentaire de Thierry Michel « Katanga Business ». La séquence où il menace de fermer une usine exploitée par des Chinois parce que des ouvriers Congolais employés dans l’usine travaillent sans tenues réglementaires est en passe de devenir culte. Doté d’un véritable charisme, Katumbi est omniprésent, dirige le club de football local (le Tout-puissant Mazembe). Décrit comme un mélange de « Berlusconi et Chavez », Katumbi a amélioré le recouvrement des impôts dans la province (150 millions de dollars en quatre mois contre 24 millions de dollars l’année précédente selon ses déclarations dans Katanga Business), ce qui lui aurait valu des menaces de mort. Katumbi compte aussi des détracteurs, parmi la classe politique de Kinshasa, mais aussi parmi des personnalités qui ne sont pas toutes convaincues par ses méthodes. Ainsi, dans le Point, certains dénoncent le manque de suivi de ses très médiatiques initiatives. De plus, contrairement à ce qu’il dit dans Katanga Business, Moïse Katumbi n’aurait pas arrêté les affaires en devenant gouverneur (celles-ci seraient gérées par sa femme). Selon un avocat d’affaires cité dans Le Point, des fonctionnaires des impôts minoreraient les impôts des entreprises du gouverneur, sans qu’on sache s’ils le font sur ordre du gouverneur ou de leur propre initiative. Reste que l’incroyable popularité et l’exposition médiatique de Katumbi créent forcément des jalousies et des inimitiés. De fait, à Kinshasa, ce n’est pas l’ensemble de la classe politique qui est fan de Moïse. A ce jour, les relations avec Joseph Kabila sont bonnes, les deux hommes semblent s’apprécier. Reste qu’à voir Katumbi est aisé de comprendre qu’un jour il sera forcément à l’étroit dans la province du Katanga, ce qui pousse justement « Le Point » à se demander si Katumbi sera un jour Président de la République Démocratique du Congo. Si personne ne possède la réponse à cette question, elle mérite assurément d’être posée. C’est la richesse du Katanga qui a fait le malheur du Congo. A l’époque du mobutisme, quand le président Mobutu dirigeait le Katanga, la Gécamines n’investissait plus ; tout était gaspillé dans les châteaux en Europe. Moïse Katumbi dit ceci dans ledit documentaire : « si je n’étais pas entré en politique, j’aurais des milliards aujourd’hui. J’ai été obligé de vendre mes parts pour être neutre. J’ai gagné 60 millions, mais les Européens qui sont en partenariat avec la Gécamines ont gagné combien de milliards ? »

En outre, il y a un autre article sous le titre :
« Moïse Katumbi, le puissant gouverneur du Katanga en danger de mort », paru le 29 janvier 2011 à 15 : 06 dans Le Post archives, où il est écrit :
« …C’est Moïse Katumbi Chapwe, le tout-puissant gouverneur du Katanga qui fait peur. Les cabalistes Evariste Boshab et Augustin Katumba Mwanke ne sont pas étrangers sur tout ce qui va arriver à Moïse Katumbi. Ce dernier est plus populaire en République Démocratique du Congo que Joseph Kabila même s’il est membre du PPRD-AMP, parti-Etat… »

Monsieur le gouverneur,
En lisant bien ces articles parus dans les différents journaux non seulement les journalistes arrivent à décrire vos comportements mais aussi dénoncent d’une manière directe vos prétentions de vouloir diriger le Congo un jour.

Chers compatriotes et frères Katangais, il n’est secret pour personne que quand on arrive à Lubumbashi et on pose des questions à une vieille maman ou à un enfant : « Qui est-ce qui a construit cette route ? C’est Moïse ! Qui est-ce qui a construit cette école ? C’est Moïse ! Qui est-ce qui modernise l’aéroport de Luano ? C’est Moïse ! Qui est-ce qui a construit les installations de la douane de Kasumbalesa ? C’est Moïse ! Qui est-ce qui a construit l’athénée de Kiwele ? C’est Moïse ! Qui est-ce qui a construit l’athénée de la Katuba ? C’est Moïse etc. » ! Bref, au Katanga, tout est Moïse Katumbi.

Monsieur le gouverneur,
Pour vous le chef de l’Etat n’existe pas, le gouvernement central n’existe pas non plus, mais tout est fait par vous et parfois sans froid aux yeux ; vos flatteurs journalistes arrivent à endormir la population en disant : « tel projet a été financé sur fonds propres du gouverneur, Moïse Katumbi »

Ne voulant pas arrêter vos aventures au Katanga, vous avez créé plusieurs associations dites « les amis de Moïse Katumbi » dans d’autres provinces de la République Démocratique du Congo, pour quel objectif et pour quel but ? Et lorsque vous débarquez dans l’une de ces provinces, la foule est massée, celle-ci scande : « Prézo, prézo c’est-à-dire président ». Et pour montrer votre magnanimité, vous distribuez quelques billets de 100 dollars $ us à gauche et à droite aux mamans et à quelques quémandeurs.

Monsieur le gouverneur,
Puis-je vous rappeler que vous avez eu un entretien avec un de mes collaborateurs en lui disant que tout le monde t’accepte en République Démocratique du Congo pour devenir président de la république et il n’ y a qu’au Katanga où vos frères ne vous acceptent pas pour le devenir, spécialement Muyambo ;

Monsieur le gouverneur,
J’ose croire que vous avez suivi les deux débats entre les deux candidats présidents aux élections de 02 novembre 2012 aux Etats-Unis d’Amérique. Chacun des candidats était libre de dire librement la manière dont il comptait gouverner et critiquait librement sans passion les idées de l’autre.
J’espère que c’est de cette manière que nous pouvons instaurer la démocratie et développer aussi le Katanga.

Veuillez me croire Monsieur le gouverneur, qu’il y aura une suite.

Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO K.
Président national

[Santoss]

Aux amis de Lubumbasi: est-ce que vous voyez toujours les taxis offerts par le gouverneur circuler dans la ville?

[wantanshi]

Aux amis de Lubumbasi: est-ce que vous voyez toujours les taxis offerts par le gouverneur circuler dans la ville?

Ben non ! Ces taxis là avaient des compteurs (comme partout ailleurs) et obligeaient les autres taximen (taxis classiques sans compteur) soit a fermer leur commerce, soit a en installer dans leur véhicule, ce qui couterait très cher. Alors, les taximen se sont révoltés et finalement les taxis-Moise ont été transformés en véhicules simples et vendus aux particuliers

[Santoss]

Aux amis de Lubumbasi: est-ce que vous voyez toujours les taxis offerts par le gouverneur circuler dans la ville?

Ben non ! Ces taxis là avaient des compteurs (comme partout ailleurs) et obligeaient les autres taximen (taxis classiques sans compteur) soit a fermer leur commerce, soit a en installer dans leur véhicule, ce qui couterait très cher. Alors, les taximen se sont révoltés et finalement les taxis-Moise ont été transformés en véhicules simples et vendus aux particuliers

Donc Muyambo ne raconte pas que des ânerie .

[wantanshi]

Donc Muyambo ne raconte pas que des ânerie .

Comme je le dis souvent ici, il dit "haut" des choses que tout le monde dit "tout bas". Le seul Hic c'est que lui aussi est un voleur, complice et qu'il le fait dans son intérêt. Comment est-ce que tu peux crier des choses d'il y a 12 ans aujourd'hui que tu as couvertes jusque la? C'est parce que tu ne te retrouves plus ! Ce n'est pas sérieux ! A mon humble avis, si la recréation était vraiment terminée en 2006, Katumbi aurait vraiment travaillé dans le droit chemin. Mais hélas, après la recréation il y a eu les vacances au lieu des cours/du travail c a d pire que la recréation ! L'homme avec son sang juif, quand tu lui donnes l'occasion de faire des millions...

[lil z]

Election du gouverneur en Province Orientale/Kisangani, Le Congolais Jean Saidi Bamanisa promet de promouvoir l'éducation, la santé, la sécurité,…Il croit qu'il est l'homme de la situation. Il est confiant dans les tractations qui ont prévalu avec les grands électeurs...95 députés provinciaux vont ainsi trancher pour désigner le gouverneur de province.
voici l'hommehttp://www.facebook.com/photo.php?fbid= ... hoto_reply

[wantanshi]

Election du gouverneur en Province Orientale/Kisangani, Le Congolais Jean Saidi Bamanisa promet de promouvoir l'éducation, la santé, la sécurité,…Il croit qu'il est l'homme de la situation. Il est confiant dans les tractations qui ont prévalu avec les grands électeurs...95 députés provinciaux vont ainsi trancher pour désigner le gouverneur de province.
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Pourquoi t'amuse-il parce qu'il est métissé comme Soriano?

[Pichen]

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10ème Lettre Ouverte
De : Bâtonnier Jean-Claude Muyambo K. Lubumbashi, le 26 octobre 2012
Président National de la SCODE
A : La particulière attention de Monsieur Moise Katumbi Chapwe,
Gouverneur de la province du Katanga.
Objet : Ma part de vérité (code 10 ans SK)
Monsieur le gouverneur,
Du 26 octobre 1965 au 26 octobre 2012, je viens de totaliser 47 ans d’âges et vous
avez profité de cette occasion pour demander à l’un de vos complices et
tchitchiboy, de s’attaquer à moi ouvertement à travers les chaines de télévision à
votre solde.
Comme j’ai toujours écrit dans mes lettres ouvertes précédentes, il y aura une
réponse du berger à la bergère.
Monsieur le gouverneur,
Savez-vous comment mes intimes m’appellent ? Avez-vous oublié qu’un jour vous
m’aviez demandé pourquoi on m’appelle « Don Pedro » ? Vous connaissez la
signification.
Point n’est besoin de vous rappeler que je n’ai jamais été votre avocat-conseil
mais vous savez pour qui j’ai eu à prester.
Par contre, dès votre retour de l’exil, vous m’aviez trouvé en train de travailler
avec mes sociétés et vous m’aviez convaincu de s’associer étant donné que vous
veniez de connaitre des problèmes en Zambie. Ainsi, nous étions quatre associés
dont moi-même, feu Ignace KITANGU MAZEMBE, Paul STEEL et vous-même, Moïse
KATUMBI CHAPWE.
C’est ainsi que vous avez eu à travailler avec mon jeune frère Jacques KAPUMBA,
après que ce dernier ait fait un bon travail.
Dois-je vous rappeler ce que vous lui avez dit, je cite : « eh bwana miliwaziya uko
mubemba, kumbeukokalwena ? chitatumikatena na weye » c’est-à-dire, Monsieur,
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je pensais que vous étiez un bemba mais vous n’êtes qu’un Kalwena (Kalwena est
une tribu du Lualaba) je ne vais plus travailler avec vous.
Monsieur le gouverneur,
A moi, vous avez voulu me faire croire que Jacques KAPUMBA ne maitrisez pas les
affaires. J’ai compris après que c’est bien lui qui vous contrôlait très bien et il
protégeait aussi nos intérêts. Le jour qu’il est parti, vous nous avez roulé dans la
farine Paul STEEL et moi. Je ne vous ais jamais demandé des comptes et je ne vous
en demanderai jamais.
Lorsque la cellule de communication de mon Cabinet politique m’a informé que
l’un de vos complices et tchitchiboy (qui a l’habitude de transporter vos mallettes
voire même vos appareils de communication en public) est en train de faire des
déclarations mensongères et haineuses, je me suis résolu de vous écrire ma 10ème
lettre pour démontrer à la communauté nationale et internationale de quelle
manière vous opérerez et comment vous avez organisé une bande de véritables
criminels économiques pour dilapider les richesses de la province du Katanga.
Contrairement aux allégations de votre complice (il aura un jour à répondre de sa
part de responsabilité dans vos magouilles), Monsieur le gouverneur, vous êtes
conscient que dans toutes mes lettres ouvertes il n’y a que la vérité.
Ainsi dans ma 10ème lettre, je vais démontrer avec des preuves à l’appui, comment
et de quelle manière vous et vos complices qui sont les responsables des agences
en douane, vous fraudez depuis que vous avez été élu gouverneur de la province du
Katanga.
Il est tout à fait normal que votre « atalaku » puisse crier pour distraire la
population avec des propos mensongers car il est conscient que dans les prochains
jours il n’aura plus de miettes.
Chers compatriotes et frères katangais,
Concernant la fraude douanière au Katanga, pour ne pas vous fatiguer avec
plusieurs preuves, je souhaite me limiter dans le temps c’est-à-dire, mettre à votre
disposition des preuves qui remontent de l’année 2011.
Ainsi ma 10ème lettre sera axée sur les points suivants :
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1. Falsification des factures
Chers compatriotes et frères katangais,
A titre illustratif, la bande de Monsieur le gouverneur Moise KATUMBI opère de la
manière suivante :
Elle copie les papiers en-tête des sociétés qui importent des engins et des véhicules
et signe elle-même à la fin de ladite facture.
C’est ainsi qu’en date du 12 juin 2012, la Société Congo Equipment Sprl CAT a eu à
contester plusieurs factures dont :
- CE 23/10/ND01/CAMEC PLC du 9 février 2011 ;
- CE 96/10/ND01/CAMEC PLC du 2 juin 2011 ;
- CE 97/10/ND01/CAMEC PLC du 2 juin 2011 ;
- CE 137/10/ND01/CAMEC PLC du 7 septembre 2011 ;
- Facture n°2011 0700081 ;
- Facture n°2010 12 00408 ;
- Facture n°2010 12 00409 ;
- Facture n° 2011 1000103 ;
Cependant, toutes les factures que je viens d’énumérer n’ont jamais existé dans la
comptabilité de Congo Equipement Sprl. C’est pourquoi en date du 12 juin 2012,
dans sa lettre référencée CE/PM/117/2012, le Directeur Général de ladite société
à nier l’authenticité de ces factures et a tenu au courant le Ministère des Finances,
Direction des Douanière et Accises de Lubumbashi en précisant que toutes ces
factures ont été fabriqué de toutes pièces et qu’elle attendait prendre toutes le
mesures nécessaires pour se défendre (voir annexe 1 et 2 version française, annexe
3 et 4 version anglaise).
Chers compatriotes et frères katangais,
Vous comprenez comment le logo de mon parti a été aussi trafiqué par les mêmes
inciviques tel que détaillé dans ma cinquième lettre ouverte référencée :
PDT/NAT/SCODE/29/12
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2. Sous-évaluation des valeurs des marchandises
Chers compatriotes et frères katangais,
Non seulement la bande du gouverneur Moïse KATUMBI falsifie les documents, elle
sous-évalue la valeur des engins et des véhiculesà des prix dérisoires que les
agences en douane sous son contrôle font entrer à la douane.
Par ailleurs, elle fait déclarer des engins neufs comme s’ils étaient d’occasions.
Quel manque à gagner pour l’Etat congolais ? (annexe 5,6 et 7).
3. La fraude proprement dite
Chers compatriotes et frères katangais,
La Société Congo Equipment Sprl est une société spécialisée dans l’importation et
la livraison des engins Caterpillar ainsi que des pièces de rechanges.Cependant, la
bande de Monsieur le gouverneur Moise KATUMBI, en fabriquant des fausses
factures au nom de Congo Equipment Sprl, insère les marques des autres engins et
véhicules dont VOLVO, KOMATSU, CUMMINS, DEUTZ, etc (annexe 8 et 9) dans le
seul but de frauder la douane.
C’est pourquoi, dans sa lettre référencée : CE/PM/116/2012, la Société Congo
Equipement Sprl a directement protesté contre la Société Congo Cobalt
Corporation (annexe 10 et 11) qui est une filiale de la société CAMEC.
Par ailleurs, c’est la Société CAMEC qui a commandé les engins et véhicules sur
base des fausses factures, ces engins et véhicules une fois en République
Démocratique du Congo, sont vendus à la Société Congo Cobalt Corporation (CCC)
comme si cette dernière a acheté directement chez Congo Equipment Sprl CAT.
Chers compatriotes et frères katangais,
Comme vous aurez à constater avec moi, des preuves que je viens de vous
fournirne sont qu’une goutte dans l’eau.
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4. L’estimation de la fortune de Monsieur le gouverneur de la province du
Katanga.
Chers compatriotes et frères katangais,
Je viens de vous démontrer de quelle manière le Katanga est entrain d’être
dépouillé, pillé et cela 24 heures sur 24.
Vous comprenez de quelle manière la maffia est organisée au Katanga. Ainsi
d’après les calculs des experts, Monsieur le gouverneur de la province du Katanga
serait le premier milliardaire congolais d’ici fin janvier 2013.
Peut-on devenir milliardaire dans la maffia et affamer tout un peuple?
Chers compatriotes et frères katangais,
Le montage de falsification des factures et des fraudes douanières que les agences
en douane sous le contrôle du tout-puissant gouverneur de la province du Katanga
n’ont pas seulement causé un manque à gagner de 54 millions de dollars comme je
l’avais écrit dans une de mes précédentes lettres mais ont permis aussi à ses
collaborateurs de devenir des millionnaires.
Pouvez-vous avoir le courage d’informer à la population katangaise combien
d’argent vous venez de dépenser dans la presse écrite, audio-visuelle, en
corrompant des « atalaku » à gauche et à droite pour m’insulter et m’humilier,
depuis la publication de ma première lettre ouverte ?
Monsieur le gouverneur,
D’après les informations en ma possession, vous venez de dépenser plus ou moins
3.500.000 $ us. Ce n’est qu’avec de l’argent sale qu’on peut faire de telles
opérations. Quel gâchis ?
Monsieur le gouverneur, dois-je vous rappeler qu’en falsifiant les documents des
autorisations de sortie des minerais par les agences en douane sous votre contrôle
jour et nuit, que c’est de cette manière que les minerais uranifères ont pu quitter
le Katanga.
Veuillez me croire, Monsieur le gouverneur, qu’il y aura une suite

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[wantanshi]

Muyambo est un farceur. Ces factures ont été trafiquées par les douaniers et peut être des agences. Je viens de causer avec un haut placé de CCC qui m'a dit que la Société en question avait répondu a la lettre en question donnant les références des vraies factures. Il n'a pris qu'une version des faits !

[Patshoosket]

Muyambo est un farceur. Ces factures ont été trafiquées par les douaniers et peut être des agences. Je viens de causer avec un haut placé de CCC qui m'a dit que la Société en question avait répondu a la lettre en question donnant les références des vraies factures. Il n'a pris qu'une version des faits !

De toutes les façon, tu ne voudras jamais que ton sauveur tombe! Mais saches que parmi les électeurs il y a des autorités qui ont le pouvoir de vérifier toutes ces allégations et sont déjà entrain de le faire. Il sera poursuivi discrètement comme l'est entrain de subir MUZITU. Et comme l'avait subit l'actuel gouverneur du Bandundu KAMISENDU avec son "Hôtel Venus"