Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman ... llimateur/
Congo: Susan Rice dans le collimateur
C’est un vieux diplomate, familier des débats au Conseil de Sécurité, qui l’affirme : « chaque fois qu’il s’agît de rédiger une résolution concernant la guerre à l’Est du Congo, dénonçant les appuis extérieurs apportés aux rebelles du M23, la même scène se reproduit : le représentant français au Conseil de Sécurité tient la plume et la représentante américaine, Susan Rice, intervient avec force pour adoucir le texte, évitant que le Rwanda soit explicitement nommé et mis en cause. »
Ce constat, partagé par des ONG influentes à Washington comme Human Rights Watch, risque de coûter cher à Susan Rice dont le nom est souvent cité pour succéder à la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Mme Rice, une diplomate noire américaine, peut certes compter sur le soutien personnel du président Obama, un ami de longue date, et sur une solide expérience des relations internationales. En effet, alors que, de 1992 à 1997 elle travaillait au Conseil national de sécurité, elle fit ses classes sous la houlette de Madeleine Albright, chef de la diplomatie américaine sous la présidence de Bil Clinton. C’est de là, assurent ses détracteurs, que lui vient son « biais pro-rwandais » qui l’a amené, ses derniers temps à prendre des positions de plus en plus controversées : elle a tenté de bloquer et a réussi à retarder la publication du premier rapport des experts de l’ONU décrivant, avec force détails, le soutien apporté par le Rwanda au rebelles congolais, elle a jusqu’à présent réussi à éviter que Kigali soit explicitement cité et blâmé par le Conseil de Sécurité, le communiqué du 20 novembre dernier se contentant d’exprimer sans autre précision « le profond souci qu’inspirent les appuis extérieurs apporté au mouvement ». D’après ses détracteurs, Mme Rice tenterait aussi de protéger des critiques le président Kagame lui-même, préservant ainsi l’ image du chef de l’Etat aux Etats-Unis.
Un article publié le 10 décembre par le New York Times va plus loin encore : la journaliste Hélène Cooper assure que Mme Rice, alors qu’elle travaillait pour la firme d’intelligence stratégique « Intelligency » en compagnie d’autres ex-membres du cabinet Clinton dont Anthony Lake, membre du Conseil national de sécurité et un ancien directeur de la CIA, aurait eu le président rwandais comme « client ». D’où le soupçon de conflit d’intérêt…
Cette polémique doit évidemment être interprétée dans le contexte politique actuel à Washington, où le président Obama, entamant son deuxième mandat, se prépare à changer quelques pièces maîtresses de son administration et, en particulier, à remplacer Hillary Clinton et Johnny Carson, secrétaire d’Etat adjoint. Ce dernier, comme Susan Rice, a toujours affirmé qu’il soutenait le principe de la « diplomatie tranquille » et que le Rwanda, étant considéré comme une « partie de la solution » dans la région, ne devait pas être attaqué de front.
Aux critiques sur sa politique rwandaise s’ajoute le fait que le caractère abrupt de Susan Rice ne lui vaut pas que des amis. Ses collègues lui reprochent aussi sa mauvaise appréciation de l’attentat de Benghazi en Libye, le 11 septembre dernier, qui a coûté la vie à l’ambassadeur américain Chistopher Stevens. Mme Rice, dans un premier temps, avait refusé d’y voir la main d’ Al Qaida.
Initialement considérée comme un atout, la longue implication de Susan Rice dans la politique africaine pourrait se retourner contre elle. En effet, en 1994, Madeleine Albright, à la tête du département d’Etat, ordonna aux diplomates américains de s’abstenir d’utiliser le terme « génocide » à propos du Rwanda, afin d’éviter aux Etats-Unis toute obligation d’intervenir pour stopper les massacres. Par la suite, Bill Clinton devait se rendre à Kigali et demander publiquement pardon pour cette abstention tandis que le Département d’Etat tout entier, y compris Mme Rice, développait à la fois un sentiment persistant de culpabilité et une grande estime personnelle à l’égard du président Kagame . Ce dernier, lors des deux guerres du Congo, fut même présenté comme le chef de file des « nouveaux leaders africains » et il fut assuré de l’appui du Département d’Etat et du Pentagone. Une perception qui est aujourd’hui sérieusement ébranlée.
Congo: Susan Rice dans le collimateur
C’est un vieux diplomate, familier des débats au Conseil de Sécurité, qui l’affirme : « chaque fois qu’il s’agît de rédiger une résolution concernant la guerre à l’Est du Congo, dénonçant les appuis extérieurs apportés aux rebelles du M23, la même scène se reproduit : le représentant français au Conseil de Sécurité tient la plume et la représentante américaine, Susan Rice, intervient avec force pour adoucir le texte, évitant que le Rwanda soit explicitement nommé et mis en cause. »
Ce constat, partagé par des ONG influentes à Washington comme Human Rights Watch, risque de coûter cher à Susan Rice dont le nom est souvent cité pour succéder à la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Mme Rice, une diplomate noire américaine, peut certes compter sur le soutien personnel du président Obama, un ami de longue date, et sur une solide expérience des relations internationales. En effet, alors que, de 1992 à 1997 elle travaillait au Conseil national de sécurité, elle fit ses classes sous la houlette de Madeleine Albright, chef de la diplomatie américaine sous la présidence de Bil Clinton. C’est de là, assurent ses détracteurs, que lui vient son « biais pro-rwandais » qui l’a amené, ses derniers temps à prendre des positions de plus en plus controversées : elle a tenté de bloquer et a réussi à retarder la publication du premier rapport des experts de l’ONU décrivant, avec force détails, le soutien apporté par le Rwanda au rebelles congolais, elle a jusqu’à présent réussi à éviter que Kigali soit explicitement cité et blâmé par le Conseil de Sécurité, le communiqué du 20 novembre dernier se contentant d’exprimer sans autre précision « le profond souci qu’inspirent les appuis extérieurs apporté au mouvement ». D’après ses détracteurs, Mme Rice tenterait aussi de protéger des critiques le président Kagame lui-même, préservant ainsi l’ image du chef de l’Etat aux Etats-Unis.
Un article publié le 10 décembre par le New York Times va plus loin encore : la journaliste Hélène Cooper assure que Mme Rice, alors qu’elle travaillait pour la firme d’intelligence stratégique « Intelligency » en compagnie d’autres ex-membres du cabinet Clinton dont Anthony Lake, membre du Conseil national de sécurité et un ancien directeur de la CIA, aurait eu le président rwandais comme « client ». D’où le soupçon de conflit d’intérêt…
Cette polémique doit évidemment être interprétée dans le contexte politique actuel à Washington, où le président Obama, entamant son deuxième mandat, se prépare à changer quelques pièces maîtresses de son administration et, en particulier, à remplacer Hillary Clinton et Johnny Carson, secrétaire d’Etat adjoint. Ce dernier, comme Susan Rice, a toujours affirmé qu’il soutenait le principe de la « diplomatie tranquille » et que le Rwanda, étant considéré comme une « partie de la solution » dans la région, ne devait pas être attaqué de front.
Aux critiques sur sa politique rwandaise s’ajoute le fait que le caractère abrupt de Susan Rice ne lui vaut pas que des amis. Ses collègues lui reprochent aussi sa mauvaise appréciation de l’attentat de Benghazi en Libye, le 11 septembre dernier, qui a coûté la vie à l’ambassadeur américain Chistopher Stevens. Mme Rice, dans un premier temps, avait refusé d’y voir la main d’ Al Qaida.
Initialement considérée comme un atout, la longue implication de Susan Rice dans la politique africaine pourrait se retourner contre elle. En effet, en 1994, Madeleine Albright, à la tête du département d’Etat, ordonna aux diplomates américains de s’abstenir d’utiliser le terme « génocide » à propos du Rwanda, afin d’éviter aux Etats-Unis toute obligation d’intervenir pour stopper les massacres. Par la suite, Bill Clinton devait se rendre à Kigali et demander publiquement pardon pour cette abstention tandis que le Département d’Etat tout entier, y compris Mme Rice, développait à la fois un sentiment persistant de culpabilité et une grande estime personnelle à l’égard du président Kagame . Ce dernier, lors des deux guerres du Congo, fut même présenté comme le chef de file des « nouveaux leaders africains » et il fut assuré de l’appui du Département d’Etat et du Pentagone. Une perception qui est aujourd’hui sérieusement ébranlée.
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http://www.ingeta.com/soutien-au-rwanda ... uzan-rice/
Soutien au Rwanda : L’étaut se ressere sur Suzan Rice
ingetaDecember 13, 2012News & alertes, Politique & société, USANo Comments
Par la rédaction de STOP – Cessez de tuer le CONGO ·
Susan Rice est démasquée, Elle est l’un des piliers qui ont toujours défendu sans concession le Rwanda et Kagame en particulier, alors que des rapports les citaient pour les horreurs commis en RDC!
Congolais soyons debout et agissons ensemble! Il faut tout faire pour qu’elle ne devienne pas Secrétaire d’Etat de Obama – Et qu’elle n’occupe plus aucun poste public!
Pressentie pour la succession d’Hillary Clinton au poste de Secrétaire d’Etat américaine, Susan Rice, l’ambassadeur actuel des USA aux Nations Unies, se trouve au centre d’une vive controverse. A en croire le New York Times, une large partie de l’opinion américaine estime qu’elle ne devrait pas prendre la tête du Département d’Etat, en raison de son rôle, qu’elle juge négatif, dans la gestion de la crise congolaise par l’administration Obama durant les quatre années de son premier séjour à la Maison Blanche.
D’aucuns pensent qu’au regard de l’enlisement de la situation sécuritaire au Nord-Kivu et des réactions en chaîne contre la participation de l’armée Kigali aux combats entre les FARDC et le M23, les Usa sont de plus en plus mal cotés sur la scène internationale. On les soupçonne de sacrifier la paix, l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC sur l’autel de leurs relations supposées privilégiées, avec le président rwandais Paul Kagame.
Nombre de citoyens américains persistent à
croire que si les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas pu peser de tout leur poids dans un dossier comme celui de l’appui du Rwanda aux rebelles du M23, auteurs de violences diverses dans le Nord-Kivu et de la déstabilisation de la République Démocratique du Congo, c’est à cause des rapports peu fidèles transmis par Susan Rice à la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton et au président Barack Obama.
Il s’est finalement avéré, à l’analyse, que c’est la représentante des USA à l’Onu qui est à la base de la désinformation de l’opinion américaine et du locataire de la Maison Blanche. Selon des informations livrées par le New York Times sur le passé de Susan Rice, cette dernière avait noué des contacts suivis avec le régime de Kigali à l’époque où elle travaillait pour le compte de la firme Intellibridge, dont le Rwanda était un des grands clients. Depuis lors, une amitié solide était née entre elle et Paul Kagame, au point que dès qu’elle est entrée dans les méandres du Département d’Etat, elle s’est positionnée comme l’avocate attitrée de son pays.
Le New York Times, qui s’appuie sur des témoignages des diplomates, révèle que Susan Rice s’était battue avec acharnement au niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour que le rapport des experts onusiens citant le Rwanda et l’Ouganda comme principaux soutiens financiers et logistiques du M23 ne soit pas porté à la connaissance du grand public. Mais, mise en difficulté par les fuites parvenues aux médias dès juin 2012, au moment où la guerre faisait rage dans l’Est de la RDC, elle s’était organisée pour faire élaguer la résolution condamnant le Rwanda et l’Ouganda, ce qui avait bloqué toute idée de sanctions contre les pays de Paul Kagame et Museveni.
Bref, pense-t-on, si les USA n’ont pas pu élever une forte protestation contre le rôle du Rwanda dans l’insécurité enregistrée dans la partie Est du Congo ni pris des sanctions draconiennes contre ce pays, cela tient aux obstructions de Susan Rice contre toute démarche allant dans ce sens. Mais, à ce jour, le drame congolais est perçu à sa juste mesure par l’opinion américaine, qui attend de l’administration Obama des réponses appropriées, conformes au poids de son pays sur l’échiquier international.
http://www.nytimes.com/2012/12/10/world ... d=all&_r=0
U.N. Envoy Rice Faulted for Rwanda Tie in Congo Conflict
www.nytimes.com
Critics say that the United States ambassador to the United Nations, Susan E. Rice, has failed to pressure Rwanda’s
Soutien au Rwanda : L’étaut se ressere sur Suzan Rice
ingetaDecember 13, 2012News & alertes, Politique & société, USANo Comments
Par la rédaction de STOP – Cessez de tuer le CONGO ·
Susan Rice est démasquée, Elle est l’un des piliers qui ont toujours défendu sans concession le Rwanda et Kagame en particulier, alors que des rapports les citaient pour les horreurs commis en RDC!
Congolais soyons debout et agissons ensemble! Il faut tout faire pour qu’elle ne devienne pas Secrétaire d’Etat de Obama – Et qu’elle n’occupe plus aucun poste public!
Pressentie pour la succession d’Hillary Clinton au poste de Secrétaire d’Etat américaine, Susan Rice, l’ambassadeur actuel des USA aux Nations Unies, se trouve au centre d’une vive controverse. A en croire le New York Times, une large partie de l’opinion américaine estime qu’elle ne devrait pas prendre la tête du Département d’Etat, en raison de son rôle, qu’elle juge négatif, dans la gestion de la crise congolaise par l’administration Obama durant les quatre années de son premier séjour à la Maison Blanche.
D’aucuns pensent qu’au regard de l’enlisement de la situation sécuritaire au Nord-Kivu et des réactions en chaîne contre la participation de l’armée Kigali aux combats entre les FARDC et le M23, les Usa sont de plus en plus mal cotés sur la scène internationale. On les soupçonne de sacrifier la paix, l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC sur l’autel de leurs relations supposées privilégiées, avec le président rwandais Paul Kagame.
Nombre de citoyens américains persistent à
croire que si les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas pu peser de tout leur poids dans un dossier comme celui de l’appui du Rwanda aux rebelles du M23, auteurs de violences diverses dans le Nord-Kivu et de la déstabilisation de la République Démocratique du Congo, c’est à cause des rapports peu fidèles transmis par Susan Rice à la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton et au président Barack Obama.
Il s’est finalement avéré, à l’analyse, que c’est la représentante des USA à l’Onu qui est à la base de la désinformation de l’opinion américaine et du locataire de la Maison Blanche. Selon des informations livrées par le New York Times sur le passé de Susan Rice, cette dernière avait noué des contacts suivis avec le régime de Kigali à l’époque où elle travaillait pour le compte de la firme Intellibridge, dont le Rwanda était un des grands clients. Depuis lors, une amitié solide était née entre elle et Paul Kagame, au point que dès qu’elle est entrée dans les méandres du Département d’Etat, elle s’est positionnée comme l’avocate attitrée de son pays.
Le New York Times, qui s’appuie sur des témoignages des diplomates, révèle que Susan Rice s’était battue avec acharnement au niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour que le rapport des experts onusiens citant le Rwanda et l’Ouganda comme principaux soutiens financiers et logistiques du M23 ne soit pas porté à la connaissance du grand public. Mais, mise en difficulté par les fuites parvenues aux médias dès juin 2012, au moment où la guerre faisait rage dans l’Est de la RDC, elle s’était organisée pour faire élaguer la résolution condamnant le Rwanda et l’Ouganda, ce qui avait bloqué toute idée de sanctions contre les pays de Paul Kagame et Museveni.
Bref, pense-t-on, si les USA n’ont pas pu élever une forte protestation contre le rôle du Rwanda dans l’insécurité enregistrée dans la partie Est du Congo ni pris des sanctions draconiennes contre ce pays, cela tient aux obstructions de Susan Rice contre toute démarche allant dans ce sens. Mais, à ce jour, le drame congolais est perçu à sa juste mesure par l’opinion américaine, qui attend de l’administration Obama des réponses appropriées, conformes au poids de son pays sur l’échiquier international.
http://www.nytimes.com/2012/12/10/world ... d=all&_r=0
U.N. Envoy Rice Faulted for Rwanda Tie in Congo Conflict
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Critics say that the United States ambassador to the United Nations, Susan E. Rice, has failed to pressure Rwanda’s
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
http://www.nytimes.com/2012/12/10/world ... d=all&_r=1&
NEWS ANALYSIS
U.N. Ambassador Questioned on U.S. Role in Congo Violence
Phil Moore/Agence France-Presse — Getty Images
Congolese soldiers re-entered the city of Goma last Monday.
By HELENE COOPER
Published: December 9, 2012
WASHINGTON — Almost two decades after the Clinton administration failed to intervene in the genocide in Rwanda, the United States is coming under harsh criticism for not moving forcefully in another African crisis marked by atrocities and brutal killings, this time in Rwanda’s neighbor, the Democratic Republic of Congo.
Related in Opinion
Op-Ed Contributor: Susan Rice and Africa’s Despots (December 10, 2012)
Related in Opinion
ROOM FOR DEBATE
How to Stabilize Congo
Congo has been poorly governed throughout its post-colonial history, and is chronically prone to violence. What is the secret to stabilizing the resource-rich country?
Connect With Us on Twitter
Follow @nytimesworld for international breaking news and headlines.
Twitter List: Reporters and Editors
Enlarge This Image
Jacquelyn Martin/Associated Press
Susan E. Rice has been criticized for the United States’ role in the Congo conflict.
While President Obama and Secretary of State Hillary Rodham Clinton have taken some of the blame, critics of the Obama administration’s Africa policy have focused on the role of Susan E. Rice, the United States ambassador to the United Nations and a leading contender to succeed Mrs. Clinton, in the administration’s failure to take action against the country they see as a major cause of the Congolese crisis, Rwanda.
Specifically, these critics — who include officials of human rights organizations and United Nations diplomats — say the administration has not put enough pressure on Rwanda’s president, Paul Kagame, to end his support for the rebel movement whose recent capture of the strategic city of Goma in Congo set off a national crisis in a country that has already lost more than three million people in more than a decade of fighting. Rwanda’s support is seen as vital to the rebel group, known as M23.
Support for Mr. Kagame and the Rwandan government has been a matter of American foreign policy since he led the Tutsi-dominated Rwandan Patriotic Front to victory over the incumbent government in July 1994, effectively ending the Rwandan genocide. But according to rights organizations and diplomats at the United Nations, Ms. Rice has been at the forefront of trying to shield the Rwandan government, and Mr. Kagame in particular, from international censure, even as several United Nations reports have laid the blame for the violence in Congo at Mr. Kagame’s door.
A senior administration official said Saturday that Ms. Rice was not freelancing, and that the American policy toward Rwanda and Congo was to work with all the countries in the area for a negotiated settlement to the conflict.
Aides to Ms. Rice acknowledge that she is close to Mr. Kagame and that Mr. Kagame’s government was her client when she worked at Intellibridge, a strategic analysis firm in Washington. Ms. Rice, who served as the State Department’s top African affairs expert in the Clinton administration, worked at the firm with several other former Clinton administration officials, including David J. Rothkopf, who was an acting under secretary in the Commerce Department; Anthony Lake, Mr. Clinton’s national security adviser; and John M. Deutch, who was director of the Central Intelligence Agency.
Payton Knopf, a spokesman for Ms. Rice, initially declined to comment on whether her work with Rwanda at Intellibridge affected her dealings with the country in her present job as an ambassador. But on Monday, Mr. Knopf said: “Ambassador Rice’s brief consultancy at Intellibridge has had no impact on her work at the United Nations. She implements the agreed policy of the United States at the U.N.”
Two months ago, at a meeting with her French and British counterparts at the French Mission to the United Nations, according to a Western diplomat with knowledge of the meeting, Ms. Rice objected strongly to a call by the French envoy, Gerard Araud, for explicitly “naming and shaming” Mr. Kagame and the Rwandan government for its support of M23, and to his proposal to consider sanctions to pressure Rwanda to abandon the rebel group.
“Listen Gerard,” she said, according to the diplomat. “This is the D.R.C. If it weren’t the M23 doing this, it would be some other group.” The exchange was reported in Foreign Policy magazine last week.
A few weeks later, Ms. Rice again stepped in to protect Mr. Kagame. After delaying for weeks the publication of a United Nations report denouncing Rwanda’s support for the M23 and opposing any direct references to Rwanda in United Nations statements and resolutions on the crisis, Ms. Rice intervened to water down a Security Council resolution that strongly condemned the M23 for widespread rape, summary executions and recruitment of child soldiers. The resolution expressed “deep concern” about external actors supporting the M23. But Ms. Rice prevailed in preventing the resolution from explicitly naming Rwanda when it was passed on Nov. 20.
Mr. Knopf, the spokesman for Ms. Rice, said the view of the United States was that delicate diplomatic negotiations under way among Rwanda, Congo and Uganda could have been adversely affected if the Security Council resolution explicitly named Rwanda. “Working with our colleagues in the Security Council, the United States helped craft a strong resolution to reinforce the delicate diplomatic effort then getting under way in Kampala,” Mr. Knopf said.
The negotiations subsequently fell apart, and the M23 continued to make gains in eastern Congo. Last week, the M23 withdrew from Goma but left behind agents and remain in range of the city.
Mr. Knopf declined to confirm or deny the account offered by the United Nations diplomat about the conversation between Ms. Rice and the French ambassador. But he said that “Ambassador Rice has frequently and publicly condemned the heinous abuses perpetrated by the M23 in eastern Congo,” adding that the United States was “leading efforts to end the rebellion, including by leveling U.S. and U.N. sanctions against M23 leaders and commanders.”
Ms. Rice’s critics say that is the crux of the problem with the American response to the crisis in Congo: it ignores, for the most part, the role played by Mr. Kagame in backing the M23, and, as it happens, risks repeating the mistakes of the genocide by not erring on the side of aggressive action. “I fear that our collective regret about not stopping the Rwandan genocide, felt by all of us who worked for the Clinton administration, led to policies that overlooked more waves of atrocities in the Congo, which we should equally regret,” said Tom Malinowski, the Washington director of Human Rights Watch, who has worked closely with Ms. Rice both in the Clinton administration and after.
“For almost 20 years now, the premise of U.S. policy has been that quiet persuasion is the best way to restrain Rwanda from supporting war criminals in the Congo,” Mr. Malinowski said. “It might have made sense once, but after years of Rwanda doing what the U.S. has urged it not to do, contributing to massive civilian deaths, and ripping up U.N. resolutions that the U.S. sponsored, the time to speak plainly and impose penalties has come.”
When Mrs. Clinton appeared before reporters on Nov. 28 to talk about the M23’s seizure of Goma, she sprinkled her talking points with a demand that the rebel group withdraw, calling the humanitarian impact “devastating,” with 285,000 people forced to flee their homes, health workers abducted and killed, and civil workers under threat of death. But she made no mention of Rwanda’s role backing the rebel group, limiting her inclusion of Rwanda to a mention of negotiations with Rwanda, Uganda and the Congo to try to get a cease-fire.
“The M23 would probably no longer exist today without Rwandan support,” said Jason K. Stearns, author of “Dancing in the Glory of Monsters: The Collapse of Congo and the Great War of Africa.” “It stepped in to prevent the movement from collapsing and has been providing critical military support for every major offensive.”
Johnnie Carson, the assistant secretary of state for African affairs, noted that the United States cut a portion of its military financing for Rwanda — around $250,000. But the Rwandan military continues to receive substantial American training, equipment and financial help. In an interview, he said, “There is not an ounce of difference between myself and Ambassador Rice on this issue,” adding that quiet diplomacy was better than publicly calling out Mr. Kagame.
Ms. Rice, who has been at the eye of a political storm over her portrayal of the Sept. 11, 2012, attacks on the American Mission in Benghazi, Libya, declined to be interviewed for this article. But in recent days, she seems to have tried to publicly distance herself from the M23 — although still not from Mr. Kagame. On Dec. 3, she posted on her Facebook page: “The U.S. condemns in the strongest terms horrific M23 violence. Any and all external support has to stop,” in a reference to action in the Senate.
Her posting drew immediate responses. “Condemn the rape but don’t name the rapist?” one of them said. “What kind of Justice is that?”
NEWS ANALYSIS
U.N. Ambassador Questioned on U.S. Role in Congo Violence
Phil Moore/Agence France-Presse — Getty Images
Congolese soldiers re-entered the city of Goma last Monday.
By HELENE COOPER
Published: December 9, 2012
WASHINGTON — Almost two decades after the Clinton administration failed to intervene in the genocide in Rwanda, the United States is coming under harsh criticism for not moving forcefully in another African crisis marked by atrocities and brutal killings, this time in Rwanda’s neighbor, the Democratic Republic of Congo.
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Op-Ed Contributor: Susan Rice and Africa’s Despots (December 10, 2012)
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Congo has been poorly governed throughout its post-colonial history, and is chronically prone to violence. What is the secret to stabilizing the resource-rich country?
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Susan E. Rice has been criticized for the United States’ role in the Congo conflict.
While President Obama and Secretary of State Hillary Rodham Clinton have taken some of the blame, critics of the Obama administration’s Africa policy have focused on the role of Susan E. Rice, the United States ambassador to the United Nations and a leading contender to succeed Mrs. Clinton, in the administration’s failure to take action against the country they see as a major cause of the Congolese crisis, Rwanda.
Specifically, these critics — who include officials of human rights organizations and United Nations diplomats — say the administration has not put enough pressure on Rwanda’s president, Paul Kagame, to end his support for the rebel movement whose recent capture of the strategic city of Goma in Congo set off a national crisis in a country that has already lost more than three million people in more than a decade of fighting. Rwanda’s support is seen as vital to the rebel group, known as M23.
Support for Mr. Kagame and the Rwandan government has been a matter of American foreign policy since he led the Tutsi-dominated Rwandan Patriotic Front to victory over the incumbent government in July 1994, effectively ending the Rwandan genocide. But according to rights organizations and diplomats at the United Nations, Ms. Rice has been at the forefront of trying to shield the Rwandan government, and Mr. Kagame in particular, from international censure, even as several United Nations reports have laid the blame for the violence in Congo at Mr. Kagame’s door.
A senior administration official said Saturday that Ms. Rice was not freelancing, and that the American policy toward Rwanda and Congo was to work with all the countries in the area for a negotiated settlement to the conflict.
Aides to Ms. Rice acknowledge that she is close to Mr. Kagame and that Mr. Kagame’s government was her client when she worked at Intellibridge, a strategic analysis firm in Washington. Ms. Rice, who served as the State Department’s top African affairs expert in the Clinton administration, worked at the firm with several other former Clinton administration officials, including David J. Rothkopf, who was an acting under secretary in the Commerce Department; Anthony Lake, Mr. Clinton’s national security adviser; and John M. Deutch, who was director of the Central Intelligence Agency.
Payton Knopf, a spokesman for Ms. Rice, initially declined to comment on whether her work with Rwanda at Intellibridge affected her dealings with the country in her present job as an ambassador. But on Monday, Mr. Knopf said: “Ambassador Rice’s brief consultancy at Intellibridge has had no impact on her work at the United Nations. She implements the agreed policy of the United States at the U.N.”
Two months ago, at a meeting with her French and British counterparts at the French Mission to the United Nations, according to a Western diplomat with knowledge of the meeting, Ms. Rice objected strongly to a call by the French envoy, Gerard Araud, for explicitly “naming and shaming” Mr. Kagame and the Rwandan government for its support of M23, and to his proposal to consider sanctions to pressure Rwanda to abandon the rebel group.
“Listen Gerard,” she said, according to the diplomat. “This is the D.R.C. If it weren’t the M23 doing this, it would be some other group.” The exchange was reported in Foreign Policy magazine last week.
A few weeks later, Ms. Rice again stepped in to protect Mr. Kagame. After delaying for weeks the publication of a United Nations report denouncing Rwanda’s support for the M23 and opposing any direct references to Rwanda in United Nations statements and resolutions on the crisis, Ms. Rice intervened to water down a Security Council resolution that strongly condemned the M23 for widespread rape, summary executions and recruitment of child soldiers. The resolution expressed “deep concern” about external actors supporting the M23. But Ms. Rice prevailed in preventing the resolution from explicitly naming Rwanda when it was passed on Nov. 20.
Mr. Knopf, the spokesman for Ms. Rice, said the view of the United States was that delicate diplomatic negotiations under way among Rwanda, Congo and Uganda could have been adversely affected if the Security Council resolution explicitly named Rwanda. “Working with our colleagues in the Security Council, the United States helped craft a strong resolution to reinforce the delicate diplomatic effort then getting under way in Kampala,” Mr. Knopf said.
The negotiations subsequently fell apart, and the M23 continued to make gains in eastern Congo. Last week, the M23 withdrew from Goma but left behind agents and remain in range of the city.
Mr. Knopf declined to confirm or deny the account offered by the United Nations diplomat about the conversation between Ms. Rice and the French ambassador. But he said that “Ambassador Rice has frequently and publicly condemned the heinous abuses perpetrated by the M23 in eastern Congo,” adding that the United States was “leading efforts to end the rebellion, including by leveling U.S. and U.N. sanctions against M23 leaders and commanders.”
Ms. Rice’s critics say that is the crux of the problem with the American response to the crisis in Congo: it ignores, for the most part, the role played by Mr. Kagame in backing the M23, and, as it happens, risks repeating the mistakes of the genocide by not erring on the side of aggressive action. “I fear that our collective regret about not stopping the Rwandan genocide, felt by all of us who worked for the Clinton administration, led to policies that overlooked more waves of atrocities in the Congo, which we should equally regret,” said Tom Malinowski, the Washington director of Human Rights Watch, who has worked closely with Ms. Rice both in the Clinton administration and after.
“For almost 20 years now, the premise of U.S. policy has been that quiet persuasion is the best way to restrain Rwanda from supporting war criminals in the Congo,” Mr. Malinowski said. “It might have made sense once, but after years of Rwanda doing what the U.S. has urged it not to do, contributing to massive civilian deaths, and ripping up U.N. resolutions that the U.S. sponsored, the time to speak plainly and impose penalties has come.”
When Mrs. Clinton appeared before reporters on Nov. 28 to talk about the M23’s seizure of Goma, she sprinkled her talking points with a demand that the rebel group withdraw, calling the humanitarian impact “devastating,” with 285,000 people forced to flee their homes, health workers abducted and killed, and civil workers under threat of death. But she made no mention of Rwanda’s role backing the rebel group, limiting her inclusion of Rwanda to a mention of negotiations with Rwanda, Uganda and the Congo to try to get a cease-fire.
“The M23 would probably no longer exist today without Rwandan support,” said Jason K. Stearns, author of “Dancing in the Glory of Monsters: The Collapse of Congo and the Great War of Africa.” “It stepped in to prevent the movement from collapsing and has been providing critical military support for every major offensive.”
Johnnie Carson, the assistant secretary of state for African affairs, noted that the United States cut a portion of its military financing for Rwanda — around $250,000. But the Rwandan military continues to receive substantial American training, equipment and financial help. In an interview, he said, “There is not an ounce of difference between myself and Ambassador Rice on this issue,” adding that quiet diplomacy was better than publicly calling out Mr. Kagame.
Ms. Rice, who has been at the eye of a political storm over her portrayal of the Sept. 11, 2012, attacks on the American Mission in Benghazi, Libya, declined to be interviewed for this article. But in recent days, she seems to have tried to publicly distance herself from the M23 — although still not from Mr. Kagame. On Dec. 3, she posted on her Facebook page: “The U.S. condemns in the strongest terms horrific M23 violence. Any and all external support has to stop,” in a reference to action in the Senate.
Her posting drew immediate responses. “Condemn the rape but don’t name the rapist?” one of them said. “What kind of Justice is that?”
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
Susan Rice est "Bad pour le Congo"
Publiée le 6 déc. 2012
Kambale Musavuli: Susan Rice's record on Africa suggests as Secretary of State, she would side with dictators and US allies Rwanda and Uganda against the people of Congo
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... rbPF_-T8Is#!
Publiée le 6 déc. 2012
Kambale Musavuli: Susan Rice's record on Africa suggests as Secretary of State, she would side with dictators and US allies Rwanda and Uganda against the people of Congo
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... rbPF_-T8Is#!
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
Soupçons de trahison après la débâcle de l’armée en RDC-Nouvel Observateur
La déroute de l’armée congolaise à Goma a laissé bien des observateurs perplexes. Certains évoquent même, au-delà des facteurs structurels tels que la corruption ou le manque de discipline, une possible collusion entre des membres de l’état-major et les rebelles du M23.
Le gouvernement a ouvert une enquête mais n’est pas encore parvenu à la moindre conclusion. Le seul fait que des soupçons de trahison existent illustre cependant l’absence de cohésion d’une armée contrainte d’absorber des vagues successives de milliers de rebelles à chaque accord de paix conclu dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans les heures qui ont précédé la chute de Goma aux mains des rebelles le 20 novembre, des témoins ont pu voir des soldats congolais ivres et terrorisés errer dans les rues ou se cacher derrière des portes.
Pendant onze jours, le M23 a occupé la ville, infligeant l’un de leurs plus cuisants revers aux Forces armées de la RDC (FARDC), pourtant l’une des plus fournies d’Afrique en effectifs, avec 150.000 membres théoriquement soutenus par 17.000 casques bleus de la Mission de l’Onu pour la stabilisation du Congo (Monusco).
S’exprimant sous le sceau de l’anonymat, un officier des FARDC ayant participé aux combats se dit persuadé que la chute de Goma est due à ce qu’il qualifie de sabotage.
« Tous nos renseignements étaient transmis au M23″, affirme-t-il, en assurant que pendant toute la durée des combats, « il y a eu d’intenses communications avec eux » en provenance des rangs gouvernementaux.
Cet officier se dit certain que le général Gabriel Amisi, alors commandant des forces terrestres, était en contact avec les rebelles. Cet officier a servi aux côtés de ce général sur le champ de bataille.
Dans l’entourage de Gabriel Amisi, on répond que le général « rejette catégoriquement » ces accusations.
Vêtu d’un boubou coloré et sandales aux pieds, Gabriel Amisi a reçu Reuters chez lui à Kinshasa. Il a refusé d’évoquer ces soupçons. L’un de ses collaborateurs a dit que le général avait reçu l’ordre du président Joseph Kabila de ne pas s’exprimer.
Connu sous le surnom de « Tango Four », son ancien code d’identification à la radio, Gabriel Amisi a été suspendu le 22 novembre après la publication d’un rapport d’experts de l’Onu l’accusant d’avoir vendu des armes à des groupes responsables de la mort de civils.
Porte-parole de l’armée, le colonel Olivier Hamuli considère que « plusieurs facteurs » expliquent la débâcle à Goma. « Quant à savoir s’il y a eu trahison de la part du général Amisi, je ne peux répondre ni oui ni non », ajoute-t-il. Lire la suite sur nouvelobs.com
La déroute de l’armée congolaise à Goma a laissé bien des observateurs perplexes. Certains évoquent même, au-delà des facteurs structurels tels que la corruption ou le manque de discipline, une possible collusion entre des membres de l’état-major et les rebelles du M23.
Le gouvernement a ouvert une enquête mais n’est pas encore parvenu à la moindre conclusion. Le seul fait que des soupçons de trahison existent illustre cependant l’absence de cohésion d’une armée contrainte d’absorber des vagues successives de milliers de rebelles à chaque accord de paix conclu dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans les heures qui ont précédé la chute de Goma aux mains des rebelles le 20 novembre, des témoins ont pu voir des soldats congolais ivres et terrorisés errer dans les rues ou se cacher derrière des portes.
Pendant onze jours, le M23 a occupé la ville, infligeant l’un de leurs plus cuisants revers aux Forces armées de la RDC (FARDC), pourtant l’une des plus fournies d’Afrique en effectifs, avec 150.000 membres théoriquement soutenus par 17.000 casques bleus de la Mission de l’Onu pour la stabilisation du Congo (Monusco).
S’exprimant sous le sceau de l’anonymat, un officier des FARDC ayant participé aux combats se dit persuadé que la chute de Goma est due à ce qu’il qualifie de sabotage.
« Tous nos renseignements étaient transmis au M23″, affirme-t-il, en assurant que pendant toute la durée des combats, « il y a eu d’intenses communications avec eux » en provenance des rangs gouvernementaux.
Cet officier se dit certain que le général Gabriel Amisi, alors commandant des forces terrestres, était en contact avec les rebelles. Cet officier a servi aux côtés de ce général sur le champ de bataille.
Dans l’entourage de Gabriel Amisi, on répond que le général « rejette catégoriquement » ces accusations.
Vêtu d’un boubou coloré et sandales aux pieds, Gabriel Amisi a reçu Reuters chez lui à Kinshasa. Il a refusé d’évoquer ces soupçons. L’un de ses collaborateurs a dit que le général avait reçu l’ordre du président Joseph Kabila de ne pas s’exprimer.
Connu sous le surnom de « Tango Four », son ancien code d’identification à la radio, Gabriel Amisi a été suspendu le 22 novembre après la publication d’un rapport d’experts de l’Onu l’accusant d’avoir vendu des armes à des groupes responsables de la mort de civils.
Porte-parole de l’armée, le colonel Olivier Hamuli considère que « plusieurs facteurs » expliquent la débâcle à Goma. « Quant à savoir s’il y a eu trahison de la part du général Amisi, je ne peux répondre ni oui ni non », ajoute-t-il. Lire la suite sur nouvelobs.com
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... d=45:other
USA: Susan Rice renonce à être secrétaire d'Etat
VENDREDI, 14 DÉCEMBRE 2012 13:26
WASHINGTON - L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice a renoncé à briguer le poste de secrétaire d'Etat, alors que son éventuelle nomination par le président Barack Obama avait provoqué une levée de boucliers de parlementaires républicains, a annoncé jeudi la Maison Blanche. Le président Obama, dans un communiqué, a dit avoir pris acte de cette décision mais dénoncé les attaques injustes contre Mme Rice, qui restera à la tête de la représentation américaine aux Nations unies, a-t-il précisé.
M. Obama a dit avoir parlé jeudi à Mme Rice et avoir accepté sa décision de ne plus être candidate au poste de secrétaire d'Etat. Il a salué une haute fonctionnaire extraordinairement capable, patriote et passionnée.
Je suis heureux que Susan ait accepté de continuer à être ambassadrice aux Nations unies, et une membre très importante de mon cabinet et de mon équipe de sécurité nationale, a ajouté M. Obama.
Mme Rice avait été la cible de critiques acerbes de parlementaires républicains --dont les voix auraient été nécessaires pour entériner sa nomination au Sénat-- en raison de ses prises de position dans les médias juste après l'attaque meurtrière contre le consulat américain de Benghazi en Libye.
Ces élus soupçonnaient Mme Rice et la Maison Blanche d'avoir délibérément cherché à tromper les Américains, quelques semaines avant l'élection présidentielle, sur le caractère terroriste de cette attaque.
M. Obama a de fait dit profondément regretter les attaques injustes et trompeuses contre Susan Rice ces dernières semaines. Mais il a aussi estimé que sa décision de ne pas briguer la succession d'Hillary Clinton au département d'Etat démontrait sa force de caractère.
USA: Susan Rice renonce à être secrétaire d'Etat
VENDREDI, 14 DÉCEMBRE 2012 13:26
WASHINGTON - L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice a renoncé à briguer le poste de secrétaire d'Etat, alors que son éventuelle nomination par le président Barack Obama avait provoqué une levée de boucliers de parlementaires républicains, a annoncé jeudi la Maison Blanche. Le président Obama, dans un communiqué, a dit avoir pris acte de cette décision mais dénoncé les attaques injustes contre Mme Rice, qui restera à la tête de la représentation américaine aux Nations unies, a-t-il précisé.
M. Obama a dit avoir parlé jeudi à Mme Rice et avoir accepté sa décision de ne plus être candidate au poste de secrétaire d'Etat. Il a salué une haute fonctionnaire extraordinairement capable, patriote et passionnée.
Je suis heureux que Susan ait accepté de continuer à être ambassadrice aux Nations unies, et une membre très importante de mon cabinet et de mon équipe de sécurité nationale, a ajouté M. Obama.
Mme Rice avait été la cible de critiques acerbes de parlementaires républicains --dont les voix auraient été nécessaires pour entériner sa nomination au Sénat-- en raison de ses prises de position dans les médias juste après l'attaque meurtrière contre le consulat américain de Benghazi en Libye.
Ces élus soupçonnaient Mme Rice et la Maison Blanche d'avoir délibérément cherché à tromper les Américains, quelques semaines avant l'élection présidentielle, sur le caractère terroriste de cette attaque.
M. Obama a de fait dit profondément regretter les attaques injustes et trompeuses contre Susan Rice ces dernières semaines. Mais il a aussi estimé que sa décision de ne pas briguer la succession d'Hillary Clinton au département d'Etat démontrait sa force de caractère.
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
On nous prend pour qui?
RDC: la «défense de la patrie», priorité de Joseph Kabila
Joseph Kabila.
Joseph Kabila.
Reuters
Par RFI
Le président Kabila s'est exprimé ce samedi 15 décembre devant le Sénat et l'Assemblée nationale réunis en congrès au Palais du peuple à Kinshasa, à l'occasion du discours à la nation, prononcé tous les ans. L'allocution de ce jour a été essentiellement consacrée à la situation dans l'est du pays. Joseph Kabila a annoncé sa priorité, la défense de la nation.
« Désormais, notre priorité est la défense de la patrie », a martelé Joseph Kabila. Le président annonce une accélération du renforcement et de la réforme en cours des forces armées. Il appelle la jeunesse congolaise à « s’enrôler massivement dans les forces de défense et de sécurité afin que celles-ci deviennent le rempart implacable de la défense de la patrie ».
Le président a surtout insisté sur le volet militaire. Il faudra consacrer à la défense, a-t-il dit, « une part conséquente de nos énergies et de nos ressources ».
À propos des négociations de Kampala avec le M23, Joseph Kabila a dit que ce ces échanges n’ont pour but que de clarifier les enjeux et d’établir des responsabilités dans cette guerre.
Sur le plan intérieur, il a beaucoup insisté sur la cohésion nationale : « Il faut oublier nos divergences », a-t-il notamment déclaré. « Cette cohésion ne peut souffrir d’aucune conditionnalité, elle s’impose à nos tous », a-t-il ajouté. Le président a ensuite annoncé une initiative prochaine dans ce sens, sans préciser de quoi il s’agissait.
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. [Albert Einstein]
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
Wantanshi va t'enroller 

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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
http://www.culturecongolaise.com/index. ... 4:a-la-une
Joseph Kabila distrait les Congolais
Pendant que le pays stagne dans le marasme, Joseph Kabila distrait les Congolais en feignant d’ignorer que c’est lui le problème du marasme de la RDC. Il a déclaré que "désormais notre priorité sera la défense de la patrie", intervenant samedi 15 décembre à Kinshasa devant le parlement de la République démocratique du Congo alors que l'est du pays est en proie à une rébellion que Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir.
"La défense, rien que la défense, avec une armée dissuasive, apolitique et professionnelle", a-t-il précisé dans son discours annuel sur l'état de la nation. Qui peut croire à ces propos venus d’un homme suspecté « de connivence avec les Rwandais », selon l’avis des Congolais en général ?
"Je demande à notre jeunesse de s'enrôler massivement (...) toute nouvelle tentative d'agression sera suicidaire", a affirmé le président de fait pour sa première intervention depuis la prise, le 20 novembre, de Goma, ville clé de l'est de la RDC, par les rebelles du M23. Ceux-ci s'en sont retirés le 1er décembre à la demande des Etats de la région mais restent présents dans la zone. Ce fut le marché conclu entre les belligérants pour l’ouverture des négociations directes entre Kinshasa et le M23 à Kampala.
Joseph Kabila a de nouveau dénoncé au début de son discours le Rwanda voisin accusé d'agresser la RDC.
"Une fois de plus une guerre injuste nous est imposée. Tout a été dit sur cette guerre d'agression de la part du Rwanda", a-t-il dit provoquant sifflets et applaudissements au parlement.
Il a ensuite rappelé qu'il avait "exigé un réaménagement du mandat de la Monusco", la mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo déployée dans l'est de la RDC mais qui n'est pas intervenue lors de la prise de Goma, qualifiant ses résultats de "mitigés".
Le président de fait a également annoncé qu'une initiative allait être prise prochainement en vue de "renforcer la cohésion nationale". Mais l’agenda des patriotes Congolais est de s’organiser pour le chasser du pouvoir. Pour eux, le seul objectif est le triomphe de la vérité des urnes du 28 novembre 2011 et l’installation à la magistrature suprême du vrai vainqueur desdites élections : Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Belga/CC
Joseph Kabila distrait les Congolais
Pendant que le pays stagne dans le marasme, Joseph Kabila distrait les Congolais en feignant d’ignorer que c’est lui le problème du marasme de la RDC. Il a déclaré que "désormais notre priorité sera la défense de la patrie", intervenant samedi 15 décembre à Kinshasa devant le parlement de la République démocratique du Congo alors que l'est du pays est en proie à une rébellion que Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir.
"La défense, rien que la défense, avec une armée dissuasive, apolitique et professionnelle", a-t-il précisé dans son discours annuel sur l'état de la nation. Qui peut croire à ces propos venus d’un homme suspecté « de connivence avec les Rwandais », selon l’avis des Congolais en général ?
"Je demande à notre jeunesse de s'enrôler massivement (...) toute nouvelle tentative d'agression sera suicidaire", a affirmé le président de fait pour sa première intervention depuis la prise, le 20 novembre, de Goma, ville clé de l'est de la RDC, par les rebelles du M23. Ceux-ci s'en sont retirés le 1er décembre à la demande des Etats de la région mais restent présents dans la zone. Ce fut le marché conclu entre les belligérants pour l’ouverture des négociations directes entre Kinshasa et le M23 à Kampala.
Joseph Kabila a de nouveau dénoncé au début de son discours le Rwanda voisin accusé d'agresser la RDC.
"Une fois de plus une guerre injuste nous est imposée. Tout a été dit sur cette guerre d'agression de la part du Rwanda", a-t-il dit provoquant sifflets et applaudissements au parlement.
Il a ensuite rappelé qu'il avait "exigé un réaménagement du mandat de la Monusco", la mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo déployée dans l'est de la RDC mais qui n'est pas intervenue lors de la prise de Goma, qualifiant ses résultats de "mitigés".
Le président de fait a également annoncé qu'une initiative allait être prise prochainement en vue de "renforcer la cohésion nationale". Mais l’agenda des patriotes Congolais est de s’organiser pour le chasser du pouvoir. Pour eux, le seul objectif est le triomphe de la vérité des urnes du 28 novembre 2011 et l’installation à la magistrature suprême du vrai vainqueur desdites élections : Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
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- wantanshi
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
S’enrôler dans notre armée c'est offrir gratuitement sa vie, puisqu'elle sera sacrifiée par les décideurs !Erka a écrit :Wantanshi va t'enroller




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