Allons nous assiter à une guerre des matelas?

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wantanshi
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Re: Allons nous assiter à une guerre des matelas?

Message par wantanshi »

Jean de Dieu MUSONDA MUMBA adresse une lettre ouverte à Monsieur KITENGIE KINKUMBA
par Scode Nationale, vendredi 28 septembre 2012, 21:57 ·

Monsieur Frédéric KINKUMBA,



Je ne voulais pas réagir aux lettres de l’Honorable, Excellence et Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO, qu’il adresse à son frère le gouverneur de la province du Katanga Monsieur Moise KATUMBI CHAPWE, de lettres qui ouvrent non seulement les yeux et la conscience de ses frères mais édifient les autorités de la République Démocratique du Congo, comment un individu qui était pauvre est devenu l’homme le plus riche de la province du Katanga et cela au détriment de ses frères et aussi de la population congolaise.



Si je me permets de réagir à votre lettre sans référence intitulée : Réplique à la lettre ouverte de Monsieur MUYAMBO KYASSA Réf. : Lettre n°PDT/NAT/SCODE/JCM/025/12, c’est parce que j’ai estimé en âme et conscience que vous voulez nous distraire et nous cacher la vérité.



Et plusieurs questions me reviennent en tête :

Si je vous comprends bien c’est de cette façon que vous opposez le gouverneur Moise KATUMBI à son frère MUYAMBO pour vous retrouver.
Lorsque vous étiez en exil, vous oubliez avoir insulté le Chef de l’Etat Joseph KABILA KABANGE ? C’est tout à fait normal que vous insultiez l’honorable Jean-Claude MUYAMBO parce que c’est votre style et gagne-pain. Je vais remettre les images de vos déclarations à l’honorable MUYAMBO pour que les katangais sachent effectivement que vous êtes un tchitchiboy comme bien détaillé dans sa troisième lettre ouverte et qu’on découvre que vous êtes un traite non pas seulement contre le peuple katangais mais aussi toute la population congolaise.
Monsieur KITENGIE, dites-moi si la première lettre de MUYAMBO vous a été adressé ? Pourquoi le gouverneur Moise KATUMBI n’a pas le courage d’y répondre lui-même ?
Dites nous à quel point MUYAMBO a menti ? Trouvez-vous normal qu’après avoir pillé la Gécamines, volé l’argent de l’Etat, qu’il dédouane un avion à 48.000 Fc comme l’a dit l’Honorable ? Si ce dernier a menti qu’il nous prouve le contraire.
Je vous informe que MUYAMBO dit la vérité. Une fois nous étions dans une réunion des jeunes Sempya, Moise nous a demandé au téléphone d’écrire une lettre disant que MUYAMBO n’était pas notre frère. Je n’avais pas compris à l’époque car j’ai été complice de la rédaction de cette fausse déclaration. Je profite de l’occasion pour implorer le pardon de l’Honorable MUYAMBO car la dignité n’a pas de prix, c’est la santé morale. Merci pour le combat que vous menez pour le peuple. Raison pour laquelle en lisant vos mensonges j’ai voulu témoigner pour que mes frères katangais connaissent la vérité.
KITENGIE et vous Moise, vous nous faites honte avec des insultes que vous faites passer à la télévision et à la radio, le peuple katangais n’en a pas besoin. Rendez nous compte de ce que MUYAMBO nous informe. Ne nous donne pas 2 $ us pour nous en voler 100.
Monsieur KITENGIE KINKUMBA, je devais travailler sur recommandation de Moise KATUMBI à Nyota TV. Vous m’aviez reçu personnellement dans votre bureau pour m’annoncer que je devrais vous rétrocéder 20% de mon salaire. Je vous avais posé la question de savoir si le Président « Moise KATUMBI » en était au courant ? La réponse était claire et nette : « Monsieur, votre Moise là ce que j’ai fait pour lui, les risques que j’ai couru pendant son exil, je ne fais que récupérer mon argent, c’est mon droit ». Ce n’est pas ce que vous faites à Digital Congo et à Nyota ? C’est ce jour là que me suis décidé de ne plus travailler pour lui et pour vous.
Les problèmes posés par MUYAMBO sont réels. Si c’était sous d’autres cieux, ce serait un vrai débat entre journalistes et acteurs politiques au lieu de nous distraire dans vos comédies.
Le détournement de 61.000.000 $ au profit de la Gécamines dont parle l’Honorable MUYAMBO qui s’est trompé de chiffre réel (61,3 millions de dollars) que mon frère Nestor KISENGA, bemba comme moi avait déjà dénoncé le 23 janvier 2007 et KATUMBI sait très bien qui a étouffé le dossier.

10. Nous ne voulons plus le mensonge. Dites-nous la vérité s’il vous plait Monsieur KITENGIE à moins que vous ne soyez complice de KATUMBI.



Voici mes 10 recommandations



Pour d’autres informations et éclaircissement, prière m’écrire à : musondamumba1@gmail.com







MUSONDA MUMBA Jean de Dieu
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wantanshi
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Re: Allons nous assiter à une guerre des matelas?

Message par wantanshi »

Cinquième lettre ouverte de l'Honorable Muyambo au gouverneur du Katanga: Ma part de vérité
par Scode Nationale, mardi 2 octobre 2012, 16:22 ·

Lubumbashi, le 02 octobre 2012



Réf. : PDT/NAT/SCODE/29/12





Objet : 5ème lettre ouverte A Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE,

Ma part de vérité Gouverneur de la province

du Katanga



Chers compatriotes et frères Katangais,



Au moment où je cherchais à dénoncer et à mettre à nu la suite de la fraude douanière, le blanchiment de l'argent sale, le détournement des deniers publics ainsi que les magouilles de notre vaillant Gouverneur, Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE, un ami m'a informé qu'il venait de répondre à ma quatrième lettre ouverte que je venais de lui adresser ce 1er octobre 2012. Alors je me suis dit que pour une fois, il vient de me répondre en proposant un arsenal de vérités qui va, à la suite de mes dénonciations, le ver tout équivoque.



Mais dommage! Le Gouverneur de la province a cherché par tous les moyens à en dormir sa propre population, l'opinion congolaise et internationale avec cet article «Frédéric Kitengie dénonce l'appel à l'épuration ethnique lancé par Jean-Claude MUYAMBO», in Digital Congo du 01/10/2012 et dont voici la teneur: «Ayant été nommément cité par Monsieur MUYAMBO dans sa lettre ouverte au Gouverneur, je me vois dans l'obligation de lui adresser une première réponse à ses élucubrations intellectuelles», affirme M. KITENGIE. Poursuivant que «Comme si cela ne suffisait pas, ajoute M. KITENGIE, voici la lettre que M. MUYAMBO distribue dans tout le Katanga, relative à l'épuration ethnique des non-originaires du Katanga, à commencer par les Kasaïens». En annexe de la présente.



Chers compatriotes et frères katangais,



Je vous ai laissé le soin de lire cet article pour que vous puissiez vous rendre compte, en toute liberté, à quel personnage on a à faire. Car chaque fois que j’écris ou je dénonce le comportement anti démocratique et anticonstitutionnel de Monsieur le Gouverneur de la province du Katanga et ses acolytes, il se trouve, dans l’opinion, à travers ses fanatiques, des gens qui pensent que je fantasme ou que je lui je cherche inutilement des ennuis.



Appréciez vous-même, alors, comme dans le cas d'espèce, comment le

Gouverneur d'une grande province comme la province du Katanga aujourd'hui puisse commettre un faux et usage de faux en se permettant d'utiliser malicieusement le papier à en-tête, logo, sigle de notre parti politique ainsi qu’en trafiquant ma signature sur une lettre que lui et ses acolytes ont conçu dans l'objectif de m'opposer à mes frères, membres de notre parti politique et sympathisants. Pour preuve, le numéro de référence qu'ils ont donné à leur faux communiqué reprend les mêmes références que notre quatrième lettre ouverte lui adressée ce même lundi 1er octobre 2012. Qu'ensuite, le logo de SCODE est toujours en couleur et non en noir et blanc. C'est donc ici l'occasion, pour moi, de mettre Monsieur le Gouverneur au défi d'exhiber, à l'intention de l'opinion, l'original de ce faux communiqué sur un logo SCODE en couleur ainsi que ma signature en original. Par ailleurs, je ne me trouve pas présentement à Lubumbashi.



Chers compatriotes et frères Katangais,



Qu'en face d'une vérité têtue, Monsieur le Gouverneur de la province du Katanga, Moïse KATUMBI CHAPWE, vient de perdre la tête en se permettant de trafiquer et déformer les informations des autres citoyens à l'internet.

L'acte que je considère immoral et que non pas seulement la justice de notre pays doit s'en saisir mais que l'Interpol devrait investiguer sur les vrais mobiles de ce gang.



Je n'ai pas été éduqué pour utiliser mon intelligence dans le mal mais je me rappelle que l'un de mes professeurs, feu MUYA, fondé de pouvoir à la Sonas Lubumbashi, qui m'a enseigné le cours de droit administratif, m'avait prodigué des conseils me disant: «jeune homme, sais-tu, que tu peux utiliser ton intelligence pour faire du bien ou pour faire le mal et c'est à toi de choisir... ».



Monsieur le Gouverneur Moïse KATUMBI CHAPWE, savez-vous que lorsque vous occupiez de transport des poissons de KILWA à Lubumbashi pour le compte de votre frère, moi je m'occupais de la défense et de la protection de tous les katangais c'est-à-dire pour moi est katangais tout habitant du Katanga sans distinction de la race ni de la tribu. A titre iIIustratif, je vous prie de vous rafraîchir de mes articles que j'ai eu à publier dès 1993 jusque à 1994 dont voici :



1) EDITORIAL (1993)



Depuis l'avènement de la démocratie dans notre pays, la violence a, plus que jamais, redoublé d'intensité. Au nom de la démocratie, des enfants ont été tués, des femmes violées et des jeunes ont péri; l'intolérance a élu domicile partout dans nos cités. Notre démocratie entachée de préjugés, d'ignorance et de superstitions a conduit au chaos, au risque de se détruire elle-même. Nous sommes arrivés là, non seulement à cause de nos égoïsmes répugnants, mais aussi surtout parce que nous n'avons pas accordé aux Droits de l'Homme la place qu'ils devaient occuper dans notre vie de tous les jours.





D'où la nécessité criante de chercher actuellement d'une manière permanente l'équilibre simultané et réciproque entre les Droits de l'Homme et la démocratie. Et pour le trouver, il nous faut au préalable, connaître nos droits et devoirs, savoir où se termine notre liberté et où commence celle du prochain. Dans cette démarche, le principe de la non-violence, est une règle d'or de notre conduite, car c'est lui qui nous permettra d'abandonner nos visions conflictuelles, de supprimer les barrières de l'intolérance et de bannir toute exclusion individuelle ou collective. Une démocratie disciplinée et éclairée ne peut être possible que si nous choisissons la vie de la non-violence, seule garantie d'une paix durable qui est un facteur indispensable pour que soit possible le travail collectif devant nous conduire au développement total.

Jean-Claude Muyambo



S'agissant du problème qui se pose à l'Est de notre pays, j'avais déjà donné mon opinion dans une publication du Centre des Droits de l'Homme et Humanitaire (CDH) en 1994.



2) L'ENVOI DES MILITAIRES RWANDAIS A KONGOLO : UN CONFLIT

POTENTIEL!



Située à plus de 1.000 Km de Lubumbashi, la Zone de KONGOLO est une Zone à vocation agricole. La population Katangaise qui a suivi le génocide Rwandais dans ses moindres détails n'accepte en aucune façon que ces militaires criminels condamnés par la Communauté Internationale puissent trouver un refuge au Katanga et plus précisément dans la Zone de KONGOLO. Dès l'annonce de cette nouvelle, plusieurs messages sont passés à la radio et à la télévision locales en signe de protection. Et cela, pour trois raisons:



1. Violation de l'article 14 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme



En vertu de l'article 14 de ladite Déclaration, toute personne devant la persécution a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays. Mais ce droit ne peut être invoqué dans le cas des poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux principes des Nations Unies. Après la mort du Président Habyarimana, sa garde présidentielle et les milices de son parti, le Mouvement Républicain National pour la Démocratie et le Développement (M.R.N.D.), ont préparé un plan minutieux des massacres. Ainsi les prêtres, les enfants, les femmes, les vieillards ont été éliminés froidement et sans tenir compte de l'opinion internationale.



Des milliers d'enfants étaient abandonnés, en train d'errer dans le pays. Ils étaient blessés, mutilés et traumatisés par la terreur de ces militaires et milices, manqués ainsi pour toute leur vie. Des dizaines de milliers de corps jonchaient les abords de tous les grands centres du Rwanda (KIGALI, KABEYO, BYUMBA BUTARE, GITARAMA..).



D'autres corps se décomposaient au vu et au su des survivants ou tout simplement dans les pièces sombres. Le fleuve KAGERA et le lac KIVU étaient pollués par les cadavres.



Malgré l'indignation de la communauté Internationale, la machine à tuer poursuivait son œuvre. Ces vaincus de la guerre trouvent ainsi refuge à GOMA (Zaïre). Qu'elle soit du F.P.R. (Front patriotique Rwandais), de la Garde présidentielle ou de la milice du feu Président HABYARIMANA, toute personne poursuivie pour crime de droit commun ou pour crime contre l'humanité ne peut se prévaloir du bénéfice du droit d'asile.



2. L'environnement de KONGOLO



Pour la zone de KONGOLO, il faudra tenir compte d'un autre facteur non moins négligeable, l'environnement. Le tempérament impétueux du peuple HEMBA est semblable à celui des militaires rwandais. Les HEMBA agissent brutalement et utilisent leurs querelles ou bagarres des machettes, couteaux et autres armes blanches. Les mêmes armes ont été utilisées par les militaires et miliciens Rwandais pour commettre leur forfait. L'on peut s'imaginer en cas de querelle, quel genre de spectacle il peut y avoir!



3. Le KATANGA: Un foyer de tension



Nul n'ignore que le Katanga a des problèmes sérieux et très complexes.

Depuis l'avènement de la démocratie, le Katangais cherche par tous les moyens son identité et à se sentir Maître chez lui. Dès lors, le Katanga est devenu une poudrière où des conflits communautaires, dont le plus atroce est celui qui oppose les communautés kasaïenne et Katangaise, constituent un des graves problèmes sociaux à résoudre.



A l'instar de ce conflit connu par le monde, il y a un autre conflit réel et sérieux que même l'opinion tant nationale qu'internationale semble ignorer: le conflit entre le peuple TABWA et les BANYAMULENGE (tutsis d'origine Rwandaise immigrés au Zaïre depuis 1885 qui se sont installés dans l'Est du Zaïre à UVIRA, BUKAVU, GOMA..). La situation va se détériorer au fil du temps avec la population autochtone (Les BAFULERO, BASHI, BAVIRA, BABEMBE. .. ).



Avec le consentement du peuple TABWA, les BANYAMULENGE seront accueillis dans la zone de Moba. Les BANYAMULENGE chercheront par tous les moyens à dominer les TABWA Et c'est le début d'une série des problèmes. Les BANYAMULENGE actuellement ne reconnaissent aucune autorité locale (chef de terre, chef coutumier, chef de collectivité ...). Ils s'accaparent des terres au mépris de la coutume TABWA et cherchent par tous les moyens à faire de WURA une entité à part.



Cette situation a engendré une tension permanente entre les deux communautés. Si l'on ne fait pas attention, la situation risque de dégénérer dans les jours à venir dans la sous-région du Tanganyika. C'est dans cette même Sous-région à problème que le Gouvernement de transition, sans tenir compte des paramètres réels et des réalités sur terrain, veut envoyer les militaires rwandais et les Milices du MNRD.



Le peuple Katangais est hospitalier certes, mais n'accepte pas toujours qu'une peuplade s'installe sur son sol en conquérant ou en envahisseur. Il y a un nationalisme Katangais fermé qui tend du Nord. Au sud et de l'Est à l'ouest, à refuser l'entrée massive des peuplades non Katangaises sur le sol Katangais pour éviter, dit-on, une autre expérience malheureuse. Par ailleurs, les Katangais savent bien que le peuple Rwandais est très jaloux de ses coutumes et partant ne s'intègre pas facilement dans une autre communauté. Au regard de toutes ces considérations, l'idée de la venue de ces militaires au Katanga est malvenue. S'il n'est pas possible que ceux-ci retournent dans leur pays pour y être éventuellement jugés et condamnés. Il est souhaitable que le Gouvernement Zaïrois cherche une autre région qui ne connaît pas pareil problème sociologique pour leur installation. Le Kivu et le Katanga sont à exclure, car il vaut mieux prévenir que guérir!



Monsieur le Gouverneur,



J'ai commencé à combattre la maffia dans le chef de toute personne qui détruisait la Gécamines pour que la population katangaise et congolaise en général trouve son compte. Ainsi, voila une de mes publications dans le Bulletin du CDH datée de 1994.



3) LIKASI: LA GECAMINES SHITURU CONTINUE DE SAIGNER



Depuis le déclenchement de l'opération mitraille qui consistait à permettre aux opérateurs économiques d'acheter et de détenir, en vue d'exportation, les mitrailles des métaux tels que Acier, Fonte, Laiton, Bronze, Plomb, Aluminium, Cuivre, Zinc, et autres en vue de relever l'économie de la Province du Katanga détruite avec les pillages afin D’alléger tant soit peu, la misère de la population.



Cette opération s'est transformée en vol systématique des produits de la Gécamines. Incapable de dire non, la Gécamines-Exploitation est en train de sombrer et de connaître des moments difficiles de son histoire depuis sa création. Chaque jour, toutes les installations étaient envahies par des hommes, femmes, enfants à la quête de différents produits. Les installations des Usines Shituru ont battu le record dans cette opération. Malgré toutes les mesures prises, le vol de Cobalt continue.



En effet, tout au début de cette opération, aux Usines Shituru il y avait le système «TUBWI» c'est-à-dire la personne qui avait des moyens financiers (personne autorisée ou pas) de détenir les mitrailles recrutait vingt à cinquante jeunes gens, qui, chaque fois allaient aux Usines à 20 heures, chaque responsable remettait aux Gardes les noms des membres de son équipe. Ainsi, au coup de sifflet tous ceux qui étaient en règle entraient munis des sacs pour récolter le " SWAKALA ft (le déchet de cobalt, le cuivre, le cobalt,).



D'où on pouvait compter plus de 3.000 personnes étrangères dans les installations de la Gécamines Likasi et ce, toutes catégories confondues (hommes, femmes, enfants, militaires, officiers, etc.) jusqu'à 3h00 du matin.



Le lendemain matin, c'est la vente: des sacs de cobalt, cuivre sont déplacés d'un endroit à un autre au grand jour, au vu et au su de toute la population ainsi que des responsables de la Gécamines/Likasi. L'autorité Régionale, le Gouverneur KYUNGU, a pris des mesures tendant à mettre fin à ce système et depuis lors, plus une personne étrangère n'entre dans les installations de Shituru. Cependant, le vol continue ...



Aujourd'hui, les cobaltistes (les pillards de produits Gécamines) ne désarment pas et ils ont trouvé un autre système et continuent à piller la Gécamines comme si de rien n'était.



Ils acheminent leurs produits, malgré la barrière érigée au niveau de Kapolowe, jusqu'en Afrique du Sud. Les personnes qui leur facilitent la tâche ne sont autres que les gens des Usines Shituru. Ces travailleurs volent le cobalt à l'intérieur des usines et se bandent les produits tout autour de leur corps, ce qui leur permet de sortir ainsi avec 7 à 10 kg par jour (tout dépend de la force de la personne). Un travailleur peut bien remettre aussi à un chauffeur Gécamines qui a des connaissances avec la garde industrielle son colis, ou bien encore un militaire (souvent sous-officier ou officier subalterne) qui est de garde peut s'arranger avec les travailleurs et acheter en toute quiétude la quantité voulue.



Une à deux semaines, le cobaltiste a son stock et prend contact avec ses preneurs. Après arrangement, le truck ou le camion plein des produits Gécamines passe sans problème. Un autre moyen du vol spectaculaire est le fruit de grands responsables de la Gécamines Likasi. Ils donnent le même numéro à deux ou trois camions trucks qui viennent chercher les minerais à l'Usine. Un premier truck quitte Likasi avec toutes les formalités d'usage. Ce camion passera toutes les barrières de la Garde industrielle parce qu'étant en ordre. Les deux autres vont suivre après deux jours, car ayant tous les papiers dûment signés, ces trucks quitteront Likasi jusqu'à Kasumbalesa (frontière Zaïre-Zambie sans aucun problème) De l'autre côté de la frontière, un truck sera détourné au profit d'un petit groupe. Un autre facteur favorisant le vol des produits de la Gécamines est l’influence de quelques personnalités politiques du Katanga (bien connues) et de Kinshasa qui, au cours d'une journée se contactent par Télécel pour laisser tel ou tel autre camion rempli de cobalt traverser toute la Ville de Lubumbashi.



La barrière de Kapolowe n'a pas sa raison d'être car moyennant 100 Dollars Américains, vous êtes le bienvenu. Et pour distraire la population et montrer l'efficacité des services de l'Etat, les bus des voyageurs, les voitures des particuliers innocents, sont contrôlés avec toute sévérité. Il serait souhaitable que la Gécamines améliore les conditions de ses travailleurs et redouble la surveillance de ses installations en sanctionnant sévèrement tout agent qui faciliterait le vol de ses produits. Nul n'ignore que la Gécamines perd chaque mois la moitié de sa production. Le vol de cobalt et autres produits Gécamines ne profite qu'à quelques individus laissant ainsi la population dans une misère indescriptible. Pour combien de temps durera cette situation ? Qui arrêtera effectivement cette hémorragie de la Gécamines Shituru ?



Monsieur le Gouverneur,



Pour votre information, trouvez dans cette publication le souci qui m'animait déjà, trop jeune, pour le combat en faveur de la protection des animaux, de la faune et de la flore au Katanga. Pourquoi devrez-vous cultiver toute cette haine à l'idée que j'ai créé Muyambo Park?



4) EXTERMINATION DES ANIMAUX AU PARC KUNDELENGU



Le parc de Kundelengu est situé à 165 km au Nord-Est de Lubumbashi, l'Etat des routes jusqu'à ce petit paradis katangais laisse à désirer. Jadis lieu de distraction, d'amusement et d'admiration de la nature; aujourd'hui, le parc de Kundelengu est devenu un lieu de chasse, où les animaux n'ont plus confiance en l'homme et ne savent plus à quel endroit se cacher. Au parc de Kundelengu, on pouvait voir, rencontrer différentes espèces d'animaux, d'oiseaux et de reptiles tels que les antilopes, guépards, phacochères, sangliers, ninja, cobra, boa, éléphants, zèbres, buffles, etc. En outre, à quelques kilomètres du parc, des grandes fermes d'Elakat (Elevage du Katanga) qui comptaient plus ou moins un cheptel de 50 milles têtes respectivement regroupées dans les villages Luishi, Lualala, Kawese, Lwambo, Kimiliango, Katshupa et Kahangezi ont été complètement dévastées.



En 1973, l'Elakat sera zaïrianisé et ce fut le début du déclin de toutes ces fermes qui conduira à une mort lente et progressive du bétail pour plusieurs raisons:



les bêtes ne sont plus soignées régulièrement par manque de produits et des vétérinaires ;
Abattage non contrôlé ne tenant pas compte de période ni du nombre de bêtes ;
Parfois par manque de salaire, les ouvriers et procèdent à la vente de la viande.



Ainsi, il est facile d'attraper 5 kg de viande contre une orange. Ce laisser-aller, non seulement a provoqué la diminution sensible du nombre des bêtes estimées aujourd'hui à 13.000, mais a facilité aussi la chasse des animaux au parc de Kundelengu.



Tous les villageois habitant dans les parages du parc de Kundelengu escaladent le plateau pour chasser le gibier.

A la question de savoir pourquoi pratiquent-ils une telle chasse dans le parc, les villageois vous répondent poliment. Nous pensions que ces animaux étaient bien gardés mais lorsque nous avons des camions, des petits porteurs, des Jeeps, etc. en provenance de Lubumbashi, Kinshasa amenant ici des gens qui se permettent d'entrer dans le parc pour chasser les antilopes, les buffles, les éléphants.

Cette situation a entrainé la disparition de certaines catégories d'animaux tels que les éléphants, les zèbres, buffles, ...



Le C.D.H. lance un cri de détresse à la communauté tant nationale qu'internationale pour que le reste des animaux du parc de Kundelengu soit protégé.

Pour ce faire, le C.D.H. a recommandé à la Commission Justice et Paix de Lukafu de sensibiliser la population à ne pas considérer les animaux du parc comme gibiers. Une commission a été constituée pour cela.



Monsieur le Gouverneur,



Par le souci de protéger qui m'a vu naître contre le projet de sa destruction par des gens sans cœur ni foi qu'on a désignés sous le vocable «cobaltistes», j'ai eu à dénoncer, dans le Bulletin du CDH de janvier, février et mars 1994, le comportement maffieux de toutes ces personnes. J'aimerais savoir où vous étiez, vous Monsieur le Gouverneur, pendant que je menais ce combat.



Je pensais que maîtrisiez l'histoire de notre province, mais hélas ! Et même si vous vous trouvez des alliés pour vous soutenir dans ce que vous faites comme magouille, cela n'engage que votre personne. Dès avril jusqu'au mois de juin 1994 j'ai eu le courage de défendre le Lycée Luisha en ma qualité de défenseur des droits de l'homme. L'article que j'ai publié en son temps est sans commentaire. Raison pour laquelle vous ne m'avez pas compris 13 ans après quand j'assumais les fonctions de ministre du Gouvernement central que j'avais l'obligation de protéger cette perle en ruine, déjà à l'époque, pour la fierté de jeunesse féminine katangaise. Ce que mes compatriotes ne savaient, peut-être pas, c'était l'eldorado minier qui hantait votre cœur.

6) LYCEE LUBUSHA (LUISHA) : UNE PERLE EN RUINE



A 80 km de Lubumbashi se situe le village Katanga. Du côté Ouest à 6 km de la grande route, le village Luisha. M. Jules COUSIN, l'Administrateur de la Gécamines à l'époque coloniale, et son épouse Margueritte COUSIN ont voulu contribuer à l'éducation de la jeune fille katangaise en particulier et congolaise en général. Un grand complexe

fut érigé sur base des moellons au village Luisha. Pour une capacité de 600 élèves, le Lycée Lubusha comporte une vingtaine de salles de classe {de 1c'" année primaire jusqu'en sixième années secondaire), un réfectoire, cinq dortoirs, un dispensaire, un hall pour gymnastique, une cuisine avec malaxeur, une salle d'étude tenant lieu de concertation pour la révision des matières, une grande salle de fête pouvant servir de lieu de détente lors de grandes manifestations, des salles de didactique, un petit labo, une série d'installations sanitaires et douches, etc.



Toutes ces infrastructures sont reliées entre-elles par des galeries. Ainsi l'on peut se promener de bout en bout sans craindre la pluie et le soleil. Les enseignants et les instituteurs sont logés du côté Sud et les autres travailleurs vivent à 300 m du côté Nord.



A 3 km de l'internat se trouve un espace vert où on peut faire des champs et des jardins de légumes. Depuis 1952, date de l'inauguration de cette école, seulement fille du village avait terminé le cycle complet. Depuis lors, aucune fille de ce village n'a jamais dépassé la 4eme année secondaire. Par contre, les filles en provenance de Lubumbashi, Likasi, Kolwezi, ... ont pu faire longue carrière.



Les unes sont des ministres, ingénieurs, médecins, ... et les autres les épouses des différentes personnalités du Katanga et d'ailleurs. L'école était gérée par la Congrégation des Ursulines qui s'occupait de l'entretien et de l'éducation de ces filles. La Gécamines contribuait en grande partie au fonctionnement (nourriture, fourniture de bureau, tubes,.etc.). Il ya de cela 4 ans, la Congrégation des Ursulines n’est plus à Luisha. La gestion est confiée à l'archidiocèse de Lubumbashi. La discipline n'est plus la même d'une part et d'autre par, la crise économique déstabilise le bon fonctionnement de cette école.



La Gécamines n'est plus en mesure de supporter le Lycée Lubusha ne fut-ce qu'à7%, car elle se bute aussi à de nombreux problèmes. Par conséquent le Lycée Lubusha est en ruine. Il n'a reçu que 180 élèves pour cette année.



Des dortoirs sont abandonnés deviennent ainsi les gîtes de serpents, araignées, rats et autres rongeurs. Les termites s'installent, font surface. Les installations sanitaires sont bouchées, les conduites d'eau sont usées, les malaxeurs de la cuisine sont hors d'usage, les endroits éclairés sont à compter au bout des doigts. D'une part, les 6 km qui relient l'école à la grande route n'ont connu aucun entretien depuis 1980. La route est quasi-inexistante. D'autre part, les érosions s'approchent lentement mais sûrement de l'école. Que cela n'étonne personne qu'un jour un effondrement puisse sectionner la route et plus tard entraîner dans ses abîmes toute cette perle. Le C.D.H. lance un appel aux autorités politiques, administratives et religieuses; aux personnalités locales et aux associations intéressées à la formation et à l'éducation de la jeunesse pour venir en aide au diocèse de Lubumbashi et aux dirigeants de l'école afin de sauvée cette perle ! Ceux qui se sentent interpellés peuvent contacter l'Archidiocèse de Lubumbashi ou l'association des anciens élèves de Luisha présidée par M. Kahozi ou encore contacter Mlle Philomène KIMBA du C.D.H. qui facilitera le contact avec les concernés.



Chers compatriotes et frères katangais,



Vous constaterez avec moi qu'au lieu que Monsieur le Gouverneur puisse répliquer aux faits réels qu'on lui reproche, il cherche, par tous les moyens, à m'endormir et à vous endormir avec des histoires montées de toutes pièces qui salissent non seulement notre province et notre pays mais également tout congolais digne de ce nom.



Comment comprendre, qu'un Gouverneur puisse pirater les écrits des autres en commettant de faux et usage de faux en trafiquant malicieusement des informations via internet pour déformer la vérité? Il y a anguille sous roche.



Je vous prie Monsieur le Gouverneur et ce, malgré tous les soutiens que vous chercherez, je continuerai à dénoncer votre comportement maffieux et ainsi permettre à l'opinion de se faire une idée de ce que êtes réellement.



L’acte que vous venez d’accomplir en piratant ma signature et l’en-tête pour les coller sur votre communiqué constitue un acte criminel et punissable par la loi dont le contenu n’engage que vous.



Salutations patriotiques.



Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO K.



Président national





EN ANNEXE, le faux communiqué paru dans www.digitalcongo.net in:



Article in www.digitalcongo.net (http://digitalcongo.net/article/86983)



Frédéric Kitengie dénonce l'appel à l'épuration ethnique lancé par Jean-Claude Muyambo / Kinshasa, 01/10/2012 / Politique
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Message par wantanshi »

:roll:
Chers compatriotes et frères katangais,



Vous constaterez avec moi qu'au lieu que Monsieur le Gouverneur puisse répliquer aux faits réels qu'on lui reproche, il cherche, par tous les moyens, à m'endormir et à vous endormir avec des histoires montées de toutes pièces qui salissent non seulement notre province et notre pays mais également tout congolais digne de ce nom.



Comment comprendre, qu'un Gouverneur puisse pirater les écrits des autres en commettant de faux et usage de faux en trafiquant malicieusement des informations via internet pour déformer la vérité? Il y a anguille sous roche.



Je vous prie Monsieur le Gouverneur et ce, malgré tous les soutiens que vous chercherez, je continuerai à dénoncer votre comportement maffieux et ainsi permettre à l'opinion de se faire une idée de ce que êtes réellement.



L’acte que vous venez d’accomplir en piratant ma signature et l’en-tête pour les coller sur votre communiqué constitue un acte criminel et punissable par la loi dont le contenu n’engage que vous.



Salutations patriotiques.



Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO K.



Président national





EN ANNEXE, le faux communiqué paru dans www.digitalcongo.net in:



Article in www.digitalcongo.net (http://digitalcongo.net/article/86983)



Frédéric Kitengie dénonce l'appel à l'épuration ethnique lancé par Jean-Claude Muyambo / Kinshasa, 01/10/2012 / Politique
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Message par wantanshi »

Sixième lettre ouverte de l'Honorable Muyambo au gouverneur du Katanga : Ma part de vérité
par Scode Nationale, mercredi 3 octobre 2012, 20:58 •
6ème Lettre Ouverte

De : Bâtonnier Jean-Claude Muyambo K. Lubumbashi, le 03 octobre 2012
Président National de la SCODE

A : La particulière attention de Monsieur Moise Katumbi Chapwe,
Gouverneur de la province du Katanga.

Objet : Ma part de vérité (CODE XX2)



Monsieur Le gouverneur,

Comme vous avez eu à pirater le logo de mon parti politique ainsi que ma signature, j’ai jugé bon utile d’informer à l’opinion katangaise, congolaise ainsi qu’internationale que désormais il n’y aura plus de référence sur mes lettres ouvertes, mais par contre des codes que le secrétariat de mon cabinet gardera pour confondre au moment opportun toute personne qui cherchera à me nuire ainsi qu’à mon parti politique.

Depuis que vous avez reçu ma 4ème lettre ouverte, vous semblez être trop agité, en multipliant des attaques stériles contre ma personne, avec des personnes qui sont à votre solde. J’aimerais ici informer à mes frères katangais en particulier et congolais en général, je n’ai rien avoir avec vous, mais je combats votre système de gestion et la manière dont vous vous comportez et vous vous enrichissez au détriment de la population congolaise particulièrement katangaise.

Dans ma 6 ème lettre ouverte que je vous adresse, je vais démontrer à l’opinion comment vous continuez toujours à vous enrichir au dos de la population katangaise et de quelle manière vous faites tout pour manipuler l’attention de la population, la distraire pour que vous continuez à opérer tranquillement.

Depuis la publication de ma première lettre ouverte, vous avez continué à écrire des insanités sur ma personne, à demander à vos complices et acolytes de m’insulter, me dénigrer et fomenter des cabales pour nuire à ma personne.

A titre illustratif, après avoir fait publier un communiqué avec vos complices me traitant d’inciter la population katangaise à la haine tribale, chose que je n’oserais jamais faire (cfr ma 5ème lettre ouverte). Je n’ai pas été du tout surpris, que vous puissiez chercher d’autres jokers, des clounes et comédiens pour bien agrémenter vos activités criminelles.

Vous avez cherché Mr Jean Pierre MUTEBA porte-parole dans le cadre de la société civile du Katanga où vous et vos acolytes lui avez demandé d’intituler le communiqué de la manière suivante: « Monsieur Jean-Claude Muyambo Kyassa et la Radio Télévision JUA lancent des messages d’incitations à la violence et à la haine tribale au Katanga. »

Point n’est besoin de vous rappeler que votre souci est de voir la fermeture définitive de la RTLj une chaine de radio et de télévision qui vous dérange dans vos magouilles.

Monsieur le gouverneur, nous ne sommes pas dans un terrain de football où les spectateurs sont en train de suivre un match de football, moins encore dans une salle de théâtre où les actrices et acteurs doivent plaire aux spectateurs. Dans le cas d’espèce, il s’agit des affaires de la gestion d’une province dont vous êtes le numéro un et vous avez l’obligation de rendre compte à la population.

Savez-vous, que Monsieur Jean-Pierre Muteba, porte-parole dans le cadre de la société civile du Katanga fut syndicaliste à la Gécamines et qu’il figure parmi les personnes qui vous ont aidé à obtenir gratuitement la mine de Kinsevere et à piller la Gécamines ? Et qu’en contre partie, il n’a reçu que des miettes ?
Pourriez-vous nier que dans le cadre de la concertation de la société civile du Katanga, c’est bien vous qui avez trouvé un siège à ce cadre de concertation, un immeuble appartenant à la Gécamines ?

Monsieur le gouverneur, avec tout ce que vous avez eu à faire comme combines avec Monsieur Jean-Pierre Muteba, je vous le confirme qu’il est le deuxième homme le plus corrompu du monde.

Vous avez fait défiler à la radio et à la télévision de votre obédience des communiqués de Monsieur Rashide Akida soi-disant président de la ligue contre la corruption, Monsieur le gouverneur, vous devez avoir honte, combien de fois l’avez –vous déjà utilisé contre moi ? Je vous informe que Monsieur Rashide Akida est l’homme le plus corrompu de la planète par vous et par vos services. Raison pour laquelle vous l’avez récupéré dans le dossier uranium pour qu’il puisse protéger vos intérêts et ceux de vos cartels.

Sans vous fatiguez, vous avez fait appel à Monsieur Vallon Kabulo pourtant un jeune homme que j’admirais bien et suite à ses multiples maladresses et escroqueries dans son travail de journaliste, j’avais demandé à Monsieur Guelord Mukanya de le remercier. Son dernier forfait c’est quand il a eu à escroquer à maintes reprises, son excellence Mwenze Kongolo au détriment de la chaîne de télévision Jua. Trouvez-vous normal que moi et ma chaine qui étions attaqués, que votre milice amenait des pneus (images en appui) que quelqu’un comme Valon puisse vous faire gober une histoire à vous faire dormir débout et que cela passe à vos chaines de Télévision. Réveillez-vous, Monsieur le Gouverneur, car le peuple se moque de vous. Je comprends pourquoi même les escrocs vous soutirent de l’argent pour vous faire plaisir.

Vous a-t-il dit pourquoi il a été chassé de Veber T.V et de la radio okapi de la Monusco ? L’un de ses amis venait de m’informer qu’il n’est pas un journaliste mais un clochard et thuriféraire.

Combien de fois était-il allait voir l’apôtre LWAMBWA pour que je lui pardonne et qu’il reprenne son travail ?

Un autre homme que vous avez fait entré dans la danse Pitshi Service, un de vos collaborateurs et associés dont les bureaux sont situés sur avenue Ruwe coin du 30 Juin, qui fait louer les immeubles et mes meubles, raison pour laquelle vous détenez le monopôle de la location de tous les immeubles de la ville de Lubumbashi ainsi que la vente et la location de meubles de luxe que les agences de vos collaborateurs avec votre complicité font entrer illicitement sans payer la douane dans la ville.

Monsieur Pitshi Service, comme bien aiment l’appeler ses amis avec votre conseiller politique Monsieur Salomon Idi, spécialiste dans vos sales besognes, ils prennent contact avec des délinquants à votre solde en leur payant en monnaie de singe les dollars que vous ramassez auprès de sociétés minières et les autres sociétés sans fournir aucun effort pour insulter et dénigrer toute personne qui n’est pas de votre obédience.

C’est ainsi que monsieur Pitshi Service d’après les informations à ma possession, avec votre autorisation est entré en contact avec Monsieur Tshovu. Si je le dis, c’est pour le bien de ce dernier car je connais vos méthodes sanguinaires. Un bon conseil que je peux prodiguer à Monsieur Tshovu, ne le faites pas, pour votre vie. Et je suis au courant qu’un ministre de votre gouvernement provincial l’a même appelé dans le dossier uranium.
Monsieur le gouverneur, si cette histoire ne vous concerne pas, pourquoi devriez-vous être si anxieux? Et à ce rythme, vous risqueriez de chercher les fourmis de ma parcelle pour se plaindre de mon comportement !
Ma 6ème lettre que je vous adresse va s’articuler sur les points suivants :

1. 1. Le 30 Juin 2008 et le détournement des engins.

Monsieur le gouverneur, avant la fête de commémoration de l’indépendance de notre pays à la date du 30 Juin 2008,vous avez fait entrer par la frontière de Kasumbalesa plusieurs engins de marque Bell au motif que ces engins étaient commandés et payés par le gouvernement provincial du Katanga et à la date de la commémoration de cette fête, en présence du représentant personnel du chef de l’Etat de l’époque, le président de l’assemblée nationale, l’honorable Vital Kamerhe, vous avez fait défiler ces engins dont des niveleuses, chargeurs, bennes, compacteurs, camions citernes à eau, camions citernes à gasoil, camions ateliers, tractopelles et des bulldozers. C’était très émouvant et impressionnant et que nous tous, on s’était dit que le Katanga allait se développer dans moins de trois mois.

Curieusement, au lieu que le Katanga se développe dans trois mois comme on le pensait, tous les engins se sont volatilisés dans la nature pour se retrouver quelques mois après dans les différentes carrières de la province du Katanga en sous-traitance pour votre compte.

Cette thèse a été confirmée par les députés provinciaux acquis au changement dans une motion de défiance contre le ministre provincial des infrastructures, urbanisme et transport du Katanga. Prière trouver en annexe de la présente, le rapport des députés quant au détournement des engins.

1. 2. Expropriation du lotissement appartenant à l’hôtel Karavia.

Monsieur le gouverneur, lors de votre rentrée de l’exil, nous avons voulu aller visiter la résidence Lofoi. Arrivés au niveau du pont Karavia, vous m’aviez demandé si je pouvais vous aider à acquérir une partie du terrain de l’hôtel Karavia, je vous ai demandé pourquoi? Vous m’aviez dit que vous voudriez construire un shopping mall car le libanais Nazem (d’après vos dires), actuellement honorable à l’assemblée provinciale du Katanga, se moquait des Katangais en construisant une station d’essence et un fast food.

Je vous ai dit que c’était une mission impossible car à l’époque de feu M’zee Laurent-Désiré Kabila, les services de cadastre avaient loti une partie de ce terrain et vendu à des notabilités et opérateurs économiques de la ville de Lubumbashi et que lors d’une visite du feu son Excellence Monsieur le Président de la République et celui-ci avait vu que des constructions anarchiques avaient été érigées sur ce site et estimé que c’était illégal qu’on puisse construire sur le terrain appartenant à l’hôtel Karavia. Ainsi, il a été demandé au détenant des titres déjà livrées par le service cadastral d’arrêter les travaux.
C’est de cette façon je vous ai découragé d’avoir une prétention quelconque.

Curieusement devenu gouverneur, vous avez demandé au conservateur Bavon de désaffecter cette partie de terre à votre profit et ce dernier a refusé et c’est la raison pour laquelle vous avez demandé qu’il soit muté en dehors de la circonscription de la ville de Lubumbashi et vous avez profité de cette situation pour mettre quelqu’un de votre obédience qui devait exécuter vos ordres à la loupe. Chose dite, chose faite. Ce terrain est à vous et cela en complicité avec quelques expatriés qui travaillent avec vous dans vos magouilles. J’ai tout mon temps pour revenir à leurs cas.

1. 3. Détournement de l’argent de l’Etat.

Monsieur le gouverneur, le budget que vous présentez à l’assemblée provinciale est tout à fait différent de son exécution.

A titre illustratif, le budget 2007 qui a été reconduit jusqu’en 2008 avait pour but entre autres la réhabilitation des écoles de la ville de Lubumbashi. Au lieu que le gouvernement provincial puisse réhabiliter ou réfectionner ces écoles, l’opinion katangaise sera scandalisée que les écoles suivantes : les athénées de la Katuba et de la Kenya, E.P Katuba seront réfectionnées respectivement par Rwashi Mining, les Ets. Hyper Psaro, la Brassimba et Dem Mining. Concernant ce cas d’espèce, les députés ont voulu que d’une manière transparente, que le ministre désigne les écoles réhabilitées sur fonds propre du gouvernement provincial, sur fonds propres du gouverneur c.-à-d. comme vous aimez le dire libéralités et dons, sur le fonds du gouvernement central c.-à-d. de l’intervention de la BCCO et de la FPI et sur fonds propres des entreprises minières et établissements commerciaux installés au Katanga. Quelle n’a pas été votre réaction contre ces députés. Chose que vous êtes entrain de faire contre moi en dénonçant votre gestion calamiteuse.

Pouvez-vous me dire, Monsieur le gouverneur, où est parti l’argent prévu et budgétisé pour la réhabilitation ou réfection de ces écoles ?
Qu’en sus, dans vos appétits d’avoir toujours plus, vous avez organisé une soirée où toutes les sociétés œuvrant au Katanga, je veux dire minières, bancaires, brassicoles, les commerçants ont été conviées obligatoirement, bref toute catégories confondues. Cette soirée était retransmise en direct à la Télé et à la Radio et vous avez exigé une contribution obligatoire pour la reconstruction des écoles au Katanga. Lorsque je vous ai suivi, je me suis dit, est-ce que mes frères katangais comprennent, car c’est de l’escroquerie pure et simple et il n’y a qu’à Lubumbashi qu’on peut assister à un tel cirque.

Monsieur le gouverneur, savez-vous, ce que vous avez fait lors de cette cérémonie ? Vous même, vous êtes devenu un DJ, un annonceur et vous appeliez sans gêne, société X, quelle est votre contribution ? Et lorsqu’il y avait le responsable de la société, il prenait une décision sur le champs pour dire, Monsieur le gouverneur, ma société contribuera avec une somme de 10.000 $ us. Quelle était votre réaction, non, c’est 200.000$ us. Et lorsque le responsable de la société n’était pas là, celui-ci avait un sursis de 24 heures en lui proposant déjà le montant à payer.

Monsieur le gouverneur, pouvez-vous me dire combien d’argent avez-vous récolté dans cette opération et où en est-il ?

Par ailleurs, vous avez crée une taxe provinciale en matière de réhabilitation de la voirie urbaine, ce qui est une bonne chose. Cette taxe est de 30 $ us par tonne pour chaque camion. Cependant, les camions transportant les minerais pèsent généralement entre 30 et 40 tonnes.

A titre exemplatif, 30$ x 40 tonnes par truck égalent 1.200 $ us par truck. Et si l’on prend 1200 $x 100 trucks par jour, j’estime à 120.000 $ us par jour, d’où dans 10 jours ça fait 1.200.000 $ us, à quoi ça sert cet argent?

1. 4. Blanchissement d’argent sale

Pour ma part j’estime que le blanchiment d’argent est le processus consistant à déguiser, à travers la conversion, la dissimulation et le transfert, des biens provenant d’activités criminelles dans le but de rendre légale leur utilisation future. Il est difficile cependant de quantifier de façon exacte l’ampleur de ce genre d’activité puisqu’elle est par défaut tenue cachée par l’(les)auteurs(s).
Monsieur le gouverneur, nous avons au Katanga plusieurs sociétés minières, pétrolières, commerciales et autres. Mais en ce qui concerne les sociétés minières, vous êtes actionnaire personnellement ou indirectement représenté par vos membres de famille ou par personnes interposées.

Qu’en plus, vous faites louer obligatoirement vos engins qui entrent en République Démocratique du Congo sans payer la douane aux dites sociétés.
Par ailleurs, vous obligez à toutes ces sociétés à signer un contrat de sponsoring avec toutes ces sociétés où la quasi-totalité de contrats sont signés en anglais et le montant varie entre cinq cents milles dollars et cinq millions de dollars américains. Et il est écrit à titre illustratif : ”… The sponsor has agreed to provide an amount of us $1.500.000 towards completing the construction of one of the grandstands in stadium (The grandstadium…)”.Ce genre de contrat est signé pour le compte du Tout Puissant Mazembe Englebert S.P.R.L. par madame Carine Nahayo, deputy manager. Cependant, si l’on fait un simple calcul avec toutes les sociétés minières et autres, mes chers compatriotes et katangais, vous constateriez que Katumbi empoche pour le compte de TP Mazembe, plus de 100.000.000.$ us l’an. Son épouse ne signe pas comme Carine Katumbi mais comme une autre personne, Carine Nahayo, qui profite de cet argent pour investir au Burundi. Quelle imposture !

Chers compatriotes et frères Katangais, à vous d’apprécier, car mon objectif est de démanteler, de dénoncer le système et de mettre à nue les réseaux puissants et mafieux qui détruisent non seulement la province du katanga en particulier mais aussi la République Démocratique du Congo en général en vue de paupériser sa population.

Monsieur le gouverneur, tant qu’il n’y aura pas un silence absolu et mutisme carpien de votre côté et de vos acolytes, j’aurai toujours à répliquer à vos invectives.

Mes salutations patriotiques

Bâtonnier Jean-CLaude MUYAMBO K.

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Message par wantanshi »

Septième lettre ouverte de L'honorable Muyambo au gouverneur KATUMBI: Ma part de vérité
par Scode Nationale, mardi 9 octobre 2012, 16:17 •
7ème Lettre Ouverte

De : Bâtonnier Jean-Claude Muyambo K. Lubumbashi, le 05 octobre 2012
Président National de la SCODE
A : La particulière attention de Monsieur Moise Katumbi Chapwe,
Gouverneur de la province du Katanga.

Objet : Ma part de vérité (code zwk)



Monsieur le gouverneur,

Je comprends que vous essayez par tous les moyens de combattre la vérité avec l’argent. Cependant, ce que vous devez savoir c’est que la vérité est têtue, elle vient lentement mais sûrement et elle finit toujours par triompher.

En cherchant à étouffer la vérité, vous arrivez vous-même à vous mettre à découvert en permettant ainsi au peuple congolais et à l’opinion internationale de vous découvrir ainsi que votre véritable face cachée.
Ma 7 ème lettre que je vous adresse, va permettre au peuple congolais en général, katangais en particulier et surtout à l’opinion internationale de découvrir quel genre de dirigeant politique et de club de football vous êtes.
Ainsi, cette 7 ème lettre ouverte sera axée sur les points suivants :

1. La réhabilitation et l’aménagement du stade Frédéric Kibassa Maliba.

Monsieur le gouverneur, vous avez voulu faire voir à la population katangaise que c’était avec votre argent propre que vous avez fait la réhabilitation ou l’aménagement du stade Frédéric Kibassa Maliba de la commune de la Kenya c.-à-d., tribunes, salons d’honneurs, vestiaires, gradins, l’air de jeu, les installations sanitaires bref que tout a été restauré. Mais ce que vous ne semblez pas dire au public, c’est d’où est venu cet argent ?

Chers compatriotes et frères katangais, plusieurs sociétés minières œuvrent au Katanga dont les principales sont : Administration RDC, Anvil Mining Concentrate Kinsevere (AMCK), Anvil Mining Congo (AMC), Bolfast Company (Bolfast), Boss Mining (BM), CAM Ressources, Centre de Promotion pour le Développement (CEPRODEV), Chemicals of Africa (CHEMAF), Compagnie Minière du Sud-Katanga (CMSK), Congo Dongfang International Mining (CDM), Congo International Mining Corporation (CIMCO), Congo Loyal Will Mining (CLWM), Cota Mining (COTA), DRC Copper and Cobalt Project (DCP), Exploitations Artisanales au Congo (EXACO), Exportation, Feza Mining (FEZA), Gécamines (GCM), Global Mining Company (GMC), Golden African Resources (GAR), Groupe Bazano (BAZANO), Huachin Mining (Huachin), Jiaxing Mining (Jiaxing), Kamoto Copper Company (KCC), Katanga Metals Processus (KMP), Kinsenda Copper Company (KICC, ex-Minière de Musoshi et Kinsenda), Kisanfu Mining (KIMIN), Listes et tableaux, Magma Mineral (Magma), Mehul Mining (Mehul), Metal Mine, Ming Yue, Mining Company Katanga (MCK), Mining Mineral Ressources (MMR), MJM, Mutanda ya Mukonkota Mining (MUMI), Panju, Production / Exploitation, Recommandé, Roq Mining (Roq), Ruashi Mining (Ruashi), Rubamin, Société d'Exploitation de Kipoi (SEK), Société de Développement Industriel et Minier du Congo (Sodimico), Société de Traitement du Terril de Lubumbashi/Groupement du Terril de Lubumbashi (STL/GTL), Société Minière de Kabolela et de Kipese (SMKK), Société Minière du Katanga (SOMIKA), Tenke Fungurume Mining (TFM), Volcano Mining (Volcano) .

A titre illustratif, la société Ruashi Mining retient un pourcent (1%) de chaque facture payée par les fournisseurs pour le fonds social de la province, c’est combien d’argent ? A supposer que la société Ruashi Mining a fait des dépenses de 100.000.000 $ us le mois, le 1 % est 1.000.000 $ us par mois. Cependant, il y a des sociétés minières qui ont des dépenses énormes. Je ne cite pas de sociétés minières et autres dans le cas d’espèce.

Comment, Monsieur le gouverneur, vous pouvez prétendre être respectueux des valeurs civiques et morales lorsqu’on découvre des magouilles et détournements dans votre chef et comment pouvez-vous qualifier mes lettres ouvertes d’irresponsables ?

Il n’y a que des frères katangais qui font des magouilles avec vous, qui détruisent le Katanga et trouvent que votre gestion de la chose publique est irréprochable et saine.

Chers compatriotes et frères katangais, vous constaterez avec moi que l’argent pour la réhabilitation du stade Frédéric Kibassa Maliba est l’apport indirect des sociétés minières œuvrant au Katanga.

2. Détournement des biens de l’hôtel Karavia.

Chers compatriotes et chers frères Katangais,

Après des années de crise dues au déclin du tourisme et au départ de la chaîne hôtelière " Sheraton ", l'Hôtel Karavia a fonctionné avec des moyens de bord ; ses dernières années afin de retrouver son prestige d'antan, qui avait fait de lui le lieu de rendez-vous de tout Lubumbashi, il devait faire appel aux investisseurs.

Depuis son inauguration en 1974, l'hôtel Karavia, avait connu les fastes et les solennités au cours des années 80 (en hébergeant les grands personnages de la société congolaise et étrangère de l'époque), a été confronté durant les années 90 à une crise financière majeure au point de quasi disparaître en raison entre autres de l'instabilité politique nationale et la me-gestion criante.

Ainsi, l’hôtel a pu tenir grâce à des interventions ponctuelles des différents gouverneurs qui se sont succédés à l’époque. Et avant les élections de 2006,l e groupe Shemaf va entreprendre un partenariat avec l’hôtel Karavia pour sa réhabilitation. Mais après, le gouvernement central par le biais du ministère du portefeuille va décider de confier sa gestion à l'entreprise minière LONRHO.

Ainsi, le grand Karavia hôtel de Lubumbashi sera inauguré le mardi 15 juin par le président de la République, Joseph Kabila Kabange.

Cet hôtel à 5 étoiles est opérationnel. Le projet de réhabilitation de l’hôtel Karavia a été exécuté par l’entreprise LONRHO, une firme britannique. Le coût des travaux était à 20 millions de dollars américains.
L’hôtel Karavia a 250 chambres, où sont partis, Monsieur le gouverneur, les portes en bois massifs avec serrures, les matelas, les rideaux, les fenêtres, les frigos, les postes téléviseurs, les congélateurs, les cuisinières, les tableaux d’art, les pots de fleurs et que sais-je encore ?

Ayez parfois le courage de dire la vérité à votre population que tous ces biens ont pris la direction du village Kashobwe.

3. Agence en douane CORREDIS et l’affaire de 10.000.000 $ us.

Monsieur le gouverneur, si réellement vous luttiez contre la fraude et la corruption dans la province du Katanga, vous ne pouviez pas permettre à votre ministre provincial près le gouverneur d’ouvrir une agence au nom de Corredis ?

Si vous l’avez créé, c’est pour vous permettre et vous faciliter à faire entrer vos marchandises et ceux de vos collaborateurs et ce en toute quiétude.
Monsieur le gouverneur, l’opinion était scandalisée au Katanga lorsque vous annonciez que vous veniez d’acheter de sacs de ciments pour 10.000.000.$ us de la Zambie pour le compte du gouvernement provincial, où sont parti ces sacs de ciment ?

Monsieur le gouverneur, c’est avec quels sacs de ciment avez-vous construit le stade de Mazembe de Kamalondo ?

Chers compatriotes et frères Katangais, la réponse est claire .Monsieur Moise Katumbi Chapwe, gouverneur du katanga fait entrer de tonnes et de tonnes de sacs de ciment au nom du gouvernement provincial pour ses intérêts personnels. C’est l’exemple typique d’une gestion prédatrice qui ne va jamais permettre la renaissance d’un Katanga fort et prospère mais par contre un Katanga sans eau, électricité, routes, etc…où la population s’accroupit dans une misère totale.
Cependant, l’homme de Kashobwe vit comme un roi au Katanga.
Si réellement vous aimez votre province, vous devriez financer la Cimakat (cimenterie du katanga à Lubumbashi) même avec cinq millions de dollars américains pour sa relance ?

4. Le Katanga, province la plus endettée de la République Démocratique du Congo.

Chers compatriotes et frères katangais, dans la motion de défiance contre le ministre provincial des finances, les députés provinciaux ont confirmé à la page 5 du dit rapport « point 5 de sources dignes de foi ; que nous tenons, que la dette extérieure de la province avoisine les 40.000.000 $ us… ».Cette dette demeure toujours non certifiée c.-à-d. non déclarée à l’OGEDEP et au ministère national de budget poursuit le rapport des députés.¨

Pour ma part, la dette de la province du Katanga est au-delà du montant dénoncé par les députés provinciaux et qui paiera cette dette ?
Monsieur le gouverneur, souvenez-vous encore de ce que vous avez déclaré dans un journal de jeune Afrique ,le 25 mai 2011 à la question de savoir, quel bilan tirez-vous de votre action ,alors que votre mandat du gouverneur du Katanga s’achèvera en Mai 2012 ?Votre réponse : « Il est difficile de faire soi-même un bilan, car on ne peut pas être à la fois juge et partie .C’est à la population katangaise de le faire. »

En quoi ça vous irrite alors lorsque je décortique votre gestion honteuse et calamiteuse pour la province du Katanga .Savez-vous que vous-même vous avez dit : « A mon arrivée à la tête du Katanga, en mars 2007, j’ai trouvé une situation difficile .Les anciens gouverneurs avaient laissé beaucoup de problèmes, car ils avaient peu de moyens. Il fallait tout refaire, tout était prioritaire : l’éducation, la santé, les routes, l’eau, l’électricité…Or la population est très exigeante, et elle avait beaucoup augmentée, avec l’afflux de personnes venues d’autres provinces et le retour de la diaspora. Dès le début de mon mandat, nous avons établi des priorités selon les spécificités et nous avons présenté à l’Assemblée Provinciale, et avons établi des priorités selon les spécificités et les problèmes de chaque district .Nous sommes cependant limités par les moyens… ».

Monsieur le gouverneur, moi je pense que celui qui va vous remplacer, aura beaucoup plus de problèmes et un défi à relever.
Alors, cessez de caresser l’opinion katangaise, congolaise et internationale dans le sens de poils.

5. La gestion de vignettes : détournement à ciel ouvert.

Selon le rapport de l’Ecofin, spécialement dans sa sous-commission de recettes, le nombre total des véhicules mis en circulation au cours des années 2007 et 2008 était de 40.000 véhicules pour l’année 2007 et 60.000 véhicules pour l’année 2008.

Cette affirmation a été confirmée par d’autres témoins .Notamment par la sous-commission des recettes (cfr. Le rapport de motion de défiance contre le ministre provincial des Finances, Economie et Commerce du Katanga).

Cependant, dans son rapport d’exécution du budget 2008, le Ministre des Finances n’a réussi qu’à recouvrer 4.764.219.532 francs Congolais. Ce montant englobe les recettes des impôts sur les concessions foncières, les revenus locatifs, impôts sur les superficies bâties et les vignettes.
La modicité de ce montant au regard de la diversité des impôts et aux effectifs élevés des redevables trahit l’incompétence du ministre des Finances de recouvrer, de maximiser les recettes locales. La situation comptable donnée sur cette rubrique est irrégulière d’autant plus que, avec le seul impôt sur les véhicules (vignette), le trésor public encaisserait pas moins de 16.000.000.000 francs Congolais.

Pour soutenir notre raisonnement, nous donnons ci-dessous une simulation pragmatique :
Considérons que le nombre de véhicules mis en circulation est d’une moyenne de 40.000 véhicules (2007).
Considérons que le coût de vignettes varie de 30 à 306 $ us hormis les pénalités de 10 % par mois de retard et la différence de taux de change et que, pour de raison d’efficacité de prévision, il peut être ramené à une moyenne de 100 $us par véhicule, le calcul sur base de ces statistiques donne : 40.000(véhicules) x100 $ us (taux moyen/vignette)=4.000.000 $ us par an ou par exercice budgétaire.
4.000.000 $us x 4 (exercices)=16.000.000 $us
16.000.000 $ us x 500 FC (taux budgétaire)=8.000.000.000 FC.
Si avec une simulation faite sur base des chiffres sensiblement réduits (nombre des véhicules, taux moyen de perception par véhicule) donne un montant de 8.000.000.000 FC pour le seul impôt sur véhicule, il est absurde que, pour l’ensemble des impôts cédés, les recettes s’élèvent simplement à 4.7.64.219.538 FC.

Y-a-t-il eu détournement ? S’agit-il d’une pure incapacité du Ministre des Finances à recouvrer les recettes locales ? Précise le rapport.
Les députés dénonçant les magouilles poursuivent :
Ce manquement est même perceptible lorsque le Ministre n’arrive pas à maitriser la taille du park automobile de la province et ne sait toujours pas fournir les procès verbaux des codifications des vignettes à l’Assemblée provinciale du Katanga (cfr. Note d’observations de l’Ecofin sur l’aménagement du budget 2008 et cfr. Réponse du ministre du Budget à ces observations).
Que le Ministre des Finances, Economie et Commerce vienne à l’Assemblée provinciale donner le rapport d’exécution du budget 2008(un rapport déconcertant !) en lieu et place du Ministre du Budget pourtant présent dénote d’un dysfonctionnement qui ne laisserait pas notre Assemblée provinciale indifférente.
La vente des vignettes s’est entourée de beaucoup d’irrégularités qui, pour la plupart, ont piétiné les lois de la République.
La vente des vignettes 2009 s’est faite anticipativement alors que la loi prévoit que les vignettes d’une année donnée soient vendues après la consommation, (au prorata temporis), ce qui est une entorse à la loi .Pire encore, elle s’est accompagné des pénalités pour ceux des compatriotes qui ne s’étaient pas acquittés dans le délai imparti par le gouvernement provincial.

La vente des vignettes et sa campagne n’ont même pas épargné les confessions religieuses et autres corporations auxquelles la loi reconnaît une exonération. Ce qui constitue une autre entorse à la loi.

6. Manipulations, provocations et mensonges du gouverneur Moise Katumbi.

Chers compatriotes et chers frères Katangais, je tâcherais de vous expliquer de quelle manière Monsieur Katumbi Chapwe, gouverneur de la province du Katanga manipule la presse pour endormir la population dans le seul but d’avoir les mains libres pour bien opérer.

-Cas de Sam Kitenge : le lundi 1er Octobre 2012 aux environs de 08h moins heure de Lubumbashi, j’ai reçu l’appel téléphonique de l’honorable Aerts Kayumba m’informant qu’il venait d’être appelé urgemment par ma maman au motif qu’il y avait une voiture parquée devant sa parcelle et l’occupant filmait ses installations. L’honorable Aerts s’est précipité de descendre sur le lieu .Effectivement, il va trouver Monsieur Sam Kitenge dans sa voiture en stationnement et à la question de savoir, pourquoi il a parqué devant ladite parcelle ? Ce dernier a dit qu’il venait d’avoir une panne. L’honorable Aerts d’insister s’il ne filmait pas la parcelle de ma maman .Et lorsque l’honorable Aerts a constaté qu’effectivement la voiture de Monsieur Sam était en panne, il va faire appel aux jeunes du quartier et la voiture sera poussée jusqu’à la maison des parents de ce dernier. L’honorable Aerts parlera à la maman de ce dernier pour lui dire qu’on a trouvé son fils entrain de filmer les installations de ma maman, chose que l’on ne peut admettre. Et l’honorable est reparti.

Le même jour, l’ONG JED est informée et l’information est déformée de cette manière : « République Démocratique du Congo / Kinshasa Lubumbashi : JED s’inquiète de la montée de la tension politique qui menace la sécurité des journalistes


2012-10-03
Journaliste en danger (JED) exprime ses très vives inquiétudes à la suite de l’escalade d’insultes et attaques personnelles et de la montée du discours d’incitation à la haine tribale observées depuis plusieurs semaines dans certains médias du Katanga, suite à la publication d’une série de lettres ouvertes mettant en cause le gouverneur de province Moïse Katumbi Chapwe.
Ces lettres ouvertes signées par M. Jean-Claude Muyambo (ancien ministre et président du parti SCODE), abondamment exploitées par les médias, sont à la base de la montée de la tension politique très perceptible entre des communautés tribales, et entre des groupes des journalistes qui prennent faits et causes pour l’un ou l’autre des protagonistes de ce conflit politique.
JED appelle instamment tous les professionnels des médias du Katanga à faire preuve de la plus grande réserve en s’abstenant de tout acte de nature à exacerber ce climat de tension, et dénonce vigoureusement l’attaque dont a été victime, lundi 1er octobre 2012, Sam Kitenge, cameraman de Nyota TV, une chaîne privée émettant à Lubumbashi, Chef-lieu de la province du Katanga.

Selon les témoignages recueillis par JED, Kitenge a été attaqué à quelques mètres de son domicile par un groupe d’hommes que l’on soupçonne d’avoir filmé, en pleine rue de Lubumbashi, la maman de M. Muyambo exerçant son petit commerce. Ses assaillants ont, aussitôt, fouillé sa voiture et emporté les casettes d’enregistrement qui s’y trouvaient.

Contacté par JED, Sam Kitenge a déclaré avoir été attaqué par un groupe de sept personnes en tenue civile conduit par le député Kayumba roulant à bord d’une jeep au moment où sa voiture était tombée en panne devant la parcelle de la mère de l’ancien ministre Muyambo qui est sa voisine. « Je n’ai jamais pris en image la mère de Muyambo avec qui nous entretenons de bonnes relations de voisinage. Les cassettes d’enregistrement confisquées contenaient les images de plusieurs reportages que j’ai réalisés la semaine passée. Avant de s’embarquer dans sa jeep, le député Kayumba m’a intimé l’ordre de ne pas m’impliquer dans le conflit qui oppose M. Muyambo à Moïse Katumbi (ndlr : Gouverneur de la province du Katanga) et de ne pas diffuser tout image de la mère de M. Muyambo », a-t-il déclaré.

JED condamne fermement cet acte de nature à mettre en danger la sécurité du journaliste et exige la restitution du matériel confisqué.
Monsieur le gouverneur, nous sommes dans un Etat démocratique là où se termine votre liberté, commence la mienne. De quel droit, pouvez-vous envoyer un cameraman filmer les installations de ma maman ? Quel est votre intérêt ? Mais c’est clair que vous avez voulu influencer la JED avec de fausses informations.

- Cas concernant le communiqué dans le cadre des concertations de la société civile du Katanga.

Point n’est besoin d’informer l’opinion tant katangaise, nationale qu’internationale que depuis votre élection au poste de gouverneur du Katanga, vous avez mis des moyens énormes pour acheter la conscience de quelques responsables des ONG de droits de l’homme pour qu’ils couvrent toujours vos détournements, vos magouilles et vos violations de droits de l’homme. Je l’avais bien dit que le communiqué dans le cadre de la concertation n’était pas l’émanation de toutes les ONG du katanga .Par la force de l’argent, vous avez mis votre complice de tous les jours, Jean Pierre Muteba à nu.

Monsieur le gouverneur, vous voulez nier que le samedi 29 septembre 2012 Monsieur Mbuya, Freddy et Muteba n’ont-ils pas reçu un chèque de 10.000 $ de la part de Monsieur Salomon Idi ? Et Monsieur Jean Pierre Muteba a failli même rater son avion à l’aéroport de la Luano .C’est de cette manière que vous êtes entrain de souiller et de corrompre la morale de défenseurs de droits de l’homme et la société civile du Katanga.

Monsieur le gouverneur,
J’ai lu non sans rire votre minable tract attribué sans honte à ma modeste personne et le communiqué soi-disant dans le cadre de la concertation de la société civile du Katanga. Manipulateur invétéré, vous ne réussirez point à tromper l’œil attentif des analystes rompus. Pas besoin non plus de porter des lunettes pour détecter l'origine de cet écrit au relent manipulateur qui vous ressemble. Ceux qui nous lisent se sont certes déjà fait une certaine idée des personnalités que nous incarnons, vous et moi. Mieux encore des valeurs que nous défendons. Car j’estime pour ma part que le vol n’a jamais été une valeur sauf dans votre esprit et celui de vos courtisans.

Il est regrettable qu’un journaliste de la trempe de Frédéric KITENGIE KINKUMBA, puis que c’est de lui qu’il s’agit puisse trouver plaisir à associer son nom à une telle bassesse. En dénonçant le fait que vous vous amusez à dénigrer et à humilier vos collaborateurs jusqu’à les appeler « Tchitchiboyi » est un fait qui touche à la dignité humaine. Votre tract n’a qu’un but : « Me tirer vers le bas pour patauger dans la boue que vous répandez dans le Katanga cher à nous tous ».

Soyez sûr que je ne descendrai pas si bas pour injurier comme vous, certains professionnels et compatriotes. Quand on aide un ami, on ne doit pas s’en glorifier, encore moins le dénigrer du fait qu’il se trouve ou s’est trouvé dans le besoin.

Le cas de KITENGIE est plus éloquent. Il était dans le besoin, vous l’avez aidé, c’est une bonne chose, mais ne vous sentez pas obligé de vous moquer de lui en l’appelant Tchitchiboyi, à moins que lui-même s’en accommode et l’apprécie au point de continuer à vous encourager dans cette sale besogne. C’est malheureusement ce à quoi nous semblons assister s’il n’y prend pas garde. J’ai appris pour ma part à faire mien l’adage qui dit : « Que la main droite ne sache point ce que la gauche donne ! ». Que Monsieur KITENGIE le tienne pour dit qu’il ne me viendra jamais à l’esprit l’idée de l’appeler Tchitchiboyi. Car l’appeler ainsi équivaut à l’injurier. Qu’il fasse attention à cette campagne de dénigrement personnel en participant à la rédaction de tels tracts. Le retournement de la manivelle pourrait s’avérer plus dévastateur pour lui. J’ai retenu qu’il a parlé de magnaco dépressif. Une conclusion très hâtive tirée par un journaliste sans aucune prémisse de son analyse psychologique sur le supposé patient.

Je ne voudrais pas m’attarder sur ces faits relevant d’actes de courtisan. Mais j’aimerais attirer l’attention des Katangais et des congolais à travers le monde sur le fait que l’auteur de ce tract sera poursuivi pour faux et usage de faux.

Je viens de recevoir comme tout le monde deux communiqués des ONG de droits de l’homme contredisant le communiqué dans le cadre de concertations de la société civile, il appartient à l’opinion d’en apprécier :

COMMUNIQUE DE PRESSE N°ACIDH/10/2012

« Réponse de l’ACIDH à la déclaration du Cadre de Concertation du
Katanga »

Le Cadre de Concertation de la Société Civile du Katanga a publié une déclaration sur le conflit qui oppose le Gouverneur de la Province du Katanga, M. Moise Katumbi Chapwe au Bâtonnier honoraire Muyambo Kyassa, en date du 01 octobre 2012.

Sur cette déclaration, le nom de l’ACIDH est cité comme organisation signataire.

Par ce communiqué de presse, l’ACIDH tient à fixer l’opinion nationale et internationale sur les faits ci-après :

1° Aucun responsable de l’ACIDH n’avait été consulté pour engager l’ACIDH de la conception à la diffusion de ladite déclaration ;
Par conséquent l’ACIDH ne se reconnait pas dans la déclaration publiée par le Cadre de Concertation du Katanga ;

2° l’ACIDH regrette que son nom ait été abusivement utilisé par les auteurs de cette déclaration, et profite de l’occasion pour mettre en garde toute personne qui retomberait, à l’avenir, dans une telle faute.

Fait à Lubumbashi, le 04 octobre 2012
Emmanuel UMPULA NKUMBA
Directeur Exécutif

Et ensuite l’ong GANVE écrit en ces termes :
Cher Jean Pierre MUTEBA,

Bonjour.
Avec le mandat des coordonnateurs de Ganve, je vous écris au sujet de l'emploi abusif du nom de notre organisation sur la liste des OSC ayant signé la déclaration, sans date, du cadre de concertation de la Société Civile dont vous êtes le porte-parole au Katanga.
Nous pensons qu'avec justice et honnêteté, vous auriez pu inscrire sur la liste de votre déclaration les quatre organisations (NDS, ORC, CFBG, et DESC/RDC) que vous dirigez et celles qui vous sont proches ou ayant la même philosophie que les vôtres.
A notre avis, Il est mal indiqué d’engager, sans consultation ni autorisations préalables, les OSC qui n'étaient ni à la conception ni à l'élaboration de ladite déclaration.

Cette manière d'engager les OSC dans le dossier "Muyambo- Moise" n'est pas susceptible de maintenir la paix et l'esprit de collaboration qui doit régner entre nous.

Ainsi le Ganve rejette cette déclaration et vous tient seul responsable de cette déclaration.
Pour le Ganve Jean Marie KABANGA, Membre effectif du Ganve ».

- Cas de l’Evêque Pierre Honoré KAZADI LUKONDA NGUBE NGUBE.

Depuis que ce prélat et ambassadeur du peuple devant Dieu avait eu le courage de dénoncer le trafic d’uranium, cet homme de Dieu ne vit plus tranquille. Il reçoit de coups de fils, de menaces, jours et nuits, même les avocats qui devaient le défendre dans le dossier qui l’oppose à vous sur le n° RR 7040 devant la Cour Suprême de justice n’ont pas été épargnés et comme conséquence, tous les avocats ont désisté de le défendre. Est-ce que c’est une situation normale pour un gouverneur qui se dit démocrate, qui côtoie les milieux internationaux des hommes intègres ?

- Cas de juges Losange Mokwala et Feza Ngole Binti Meso respectivement secrétaire provincial et secrétaire provincial ai des syndicats des magistrats du Congo, section du Katanga en sigle SYNAMAC KATANGA.

La population de la ville de Lubumbashi a été scandalisée et estomaquée d’entendre et de voir à travers certaines chaînes de radio et de télévision émettant à Lubumbashi (RTNC/Katanga, NyotaT.V, Radio-Télé Mwangaza, Wantashi,…) qui suivait votre interview du mercredi 23 mars 2011, au sujet de Monsieur Minga inculpé pour faux en écriture commis dans un certificat d’enregistrement, dans laquelle vous avez exactement affirmé ce qui suit, en face dudit inculpé, manifestement victime des traitements cruels, inhumains et dégradants :
« Voilà la maman…On connaît très bien la famille. On
connaît, c’est notre maman. Il va encore même au tribunal
avoir un faux jugement pour que la maman soit
déguerpie de la maison. Je crois même les juges,
quand vous allez faire des enquêtes, ils n’ont plus leur
place ici dans la province du Katanga et ce Monsieur là,
on doit faire un procès, on doit médiatiser ça. Tous les gens
à qui il a escroqué des maisons ; des maisons qui ont été
vendues… ». (sic).
Le SYNAMAC KATANGA a estimé ceci: ces propos tenus par le gouverneur Moise Katumbi étaient injurieux et provocateurs vis-à-vis des membres du pouvoir judiciaire, doublés de votre propension à contrôler cette institution constitutionnelle indépendante et à débarrasser la province du Katanga des magistrats qui échappent à votre joug, ont suscité la vive colère de nos syndiqués.

Bravo Monsieur le gouverneur car vous avez montré à l’opinion que vous étiez le plus fort, qu’avec la puissance de l’argent que vous détenez, vous tenez tout le monde en garde débout et vous avez fait voir à la population de la ville de Lubumbashi comme vous aimez le dire : « Je m’appelle Moise Katumbi Chapwe ». Effectivement, les deux juges seront suspendus de leur fonction pour vous avoir dit de respecter leur profession.

Cependant, moi je me souviens avoir attendu dans des films des westerns : « Préparez vous, Django arrive ». C’est pour dire que le justicier venait pour mettre de l’ordre et arrêter les délinquants, mais vous, vous faites le contraire.

Cependant, pour votre information, le SYNAMAC a pour objet de dénoncer tout acte, d’où qu’il vienne susceptible de porter atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire. A ce fait, combattre toute loi, tout règlement qui heurterait l’esprit de la Constitution sur cette indépendance ; défendre à tous égards les intérêts de ses membres ou mieux de l’exercice de leurs fonctions. Monsieur le gouverneur, que dit la Constitution dans ce cas d’espèce .Monsieur le gouverneur, vous cherchez à régner comme Nabuchodonosor, gouverneur de la Mésopotamie qui au lieu d’instaurer un état de droit, s’est permis de bafouer les droits fondamentaux de son peuple.

- Cas de CESAC Katanga

Monsieur le gouverneur, depuis que j’ai commencé à publier mes lettres ouvertes vous mettant en cause dans plusieurs magouilles, vous constaterez que je n’ai pas voulu le faire ni à la télévision, ni à la radio de la province du Katanga. Vous savez pourquoi car je sais que le CESAC Katanga doit être autonome et libre et par contre, elle est à votre service et vous avez voulu l’utiliser comme un instrument de répression contre les autres médias qui vous critiquent. A titre illustratif, après la publication de faux résultats des élections législatives 2012 par le centre de compilation de Lubumbashi, j’ai eu le courage de dénoncer votre implication personnelle dans cette tricherie, je ne vous avais pas insulté, je vous ai dit la vérité en face.
Vous avez commencé par nous couper le courant, deux jours après la CESAC katanga est venue fermer la Radio et Télévision Lubumbashi JUA en sigle RTLJ au motif que je vous ai cité dans mes propos.

Etant donné que vous contrôlez la plupart des médias, la presse écrite et audio-visuelle en République Démocratique du Congo par vos méthodes de corruption, raison pour laquelle, je me suis résolu conformément à la Constitution de vous écrire des lettres ouvertes et informer l’opinion katangaise, congolaise et internationale de la situation qui prévaut dans notre chère province du katanga.

Moi, Muyambo, j’ai le droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer mes opinions ou mes convictions, notamment par la parole, l'écrit ou l’image. Et comme, je n’avais pas d’autres ressources pour prévaloir mes droits, je me suis résolu de vous écrire ouvertement.

Monsieur le gouverneur, savez-vous pourquoi j’ai accepté que l’on ferme la RTLJ? La raison est simple, que ça soit arbitraire ou pas, je me suis soumis à la volonté de la loi pour vous montrer que je suis un citoyen respectueux de la loi, par contre vous, depuis la campagne électorale jusqu’en date du 4 octobre 2012, vous ne faites que m’insulter, mais où est le CESAC katanga ? Quelle honte vous faites pour la jeunesse du Katanga ! Vous vous permettez même de corrompre les institutions de la République.

Monsieur le gouverneur, point n’est besoin que je vous rappelle que tous les congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection, la Constitution de notre pays permet à chaque citoyen de lutter contre toute tentative de dérive dictatoriale et que vous cherchez à tout prix à installer dans la province du Katanga.

- Cas d’incitation à la violence et à la haine tribale :

Monsieur le gouverneur, je vous rappelle qu’après avoir terminé mes études à l’Université de Lubumbashi et avant même de commencer à exercer ma profession d’avocat, j’ai été co-fondateur d’une ONG qui milite pour la protection et la défense des droits de l’homme et ai eu à travailler dans un contexte de turbulences très compliquées, raison pour laquelle ma vision et la vôtre se diffèrent sur tous les plans c'est-à-dire que sur le plan social, politique et économique. Je suis parmi les défenseurs de droits de l’homme qui ont eu le courage de dénoncer ouvertement et en face du monde que le Katanga ne pouvait pas se développer avec la division, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme, le népotisme, xénophobie et que sais-je encore mais qu’au Katanga l’on avait besoin de la paix, de l’amour entre les communautés mais aussi entre les enfants du Katanga.

Depuis que vous êtes rentré de l’exil, dans votre esprit, il n’y a que la haine, la domination, l’exclusion et la division.

Monsieur le gouverneur, savez-vous ce que vous avez dit récemment en date du 12 septembre 2012 dans la salle de réunion du gouvernorat devant les députés nationaux, le vice-gouverneur, le ministre près le gouverneur et le ministre des finances :en swahili « …munaisha, kuhona katangais kani Ku province ingine bana mu voter ?… katangais kani iko président ya équipe ya futubolo mu province ingine c.-à-d. Où avez-vous vu déjà un katangais être voté dans une autre province…? Quel est ce katangais qui est président d’une équipe de football dans une autre province...? »

Monsieur le gouverneur, souvenez-vous quand on vous a appris à partir de Mpweto que dans le dépôt de volcano mining, il y a eu vol de cuivre et de cobalt. Vous avez perdu le contrôle et demandé au pilote de se diriger directement à Kolwezi où vous avez tenu un discours incendiaire dont je détiens la sonorisation. Vous savez encore de quoi vous avez traité les noms originaires. En colère vous avez lâché : « …nibisushi, nibisushi, nasema bisushi…Ce sont des vesses, des vesses, je dis des vesses… » et vous avez continué en disant : « ba toto ya manika, ba toto ya kasulu, kama muna ba ona muba vinyanga kakono, apana ku chunga ba soda… ». C’est-à-dire habitant de Manika, habitant de kasulu si vous les voyez, faites leur une prise d’étranglement n’attendez pas la force de l’ordre. Vous avez continué en disant: « sur tout mambo ya pillage ili ni shirikisha sana, wa ku piller ni enemi. kama una kuya mu katanga una toka mu province ingine, il faut kufata règlement ya mu katanga. kama bantu bana mi respecter aipashi kusema bana kuwa ba bumbafu, tuko na sikilizana ?! ». c’est-à-dire : toute affaire concernant le pillage m’a toujours énervé, celui qui pille est un ennemi ; si vous venez au Katanga et que vous venez d’une autre province, vous devez respecter le règlement du Katanga ; si les gens vous respectent, il ne faut pas penser qu’ils sont bêtes ; est-ce que nous nous attendons bien ?

L’idée d’épuration ethnique ne viendrait pas de moi qui ai parmi mes meilleurs amis des kasaiens mais aussi des Katangais. A votre actif combien de Kasaiens ont été injuriés, spoliés et humiliés ? KITENGIE KINKUMBA est parmi vos victimes. Monsieur KABASELE que j’ai cité dans ma 4ème lettre, paix à son âme, a tout perdu. Je ne vous dis pas combien souffrent de savoir qu’ils sont considérés comme moins que rien par le Tout-Puissant gouverneur par le fait d’être simplement kasaiens. Cette idée d’épuration ethnique germe dans votre esprit depuis bien longtemps.
Tôt ou tard les katangais se réveilleront.

Monsieur le gouverneur, vous voyez vous-même que je détiens des preuves d’incitation à la violence et à la haine contre vous. Ce n’est pas comme les faux documents à propos duquel vous avez eu à trafiquer sur internet le papier en tête de la Solidarité Congolaise Pour La Démocratie et Le Développement en sigle SCODE pour y faire passer sur les médias des sottises.

- Cas d’espionnage

Vous savez Monsieur le gouverneur, je ne pouvais jamais imaginer que vous étiez sadique jusqu’à être au courant du moindre détail de ce que je faisais dans ma journée. Comme le bon Dieu aime confondre nos ennemis, je saurais que mes collaborateurs qui travaillaient avec moi devraient vous mettre au courant de mes visites, du passage de toute personne qui venait me rendre visite, de ce que je devais manger ou boire…En contre partie, ils devaient recevoir entre 4500 FC et 18000 FC (l’équivalent de 5 à 20 $ us) selon l’ampleur de l’information recueillie et transmise. Et vous vous êtes fait esclave de vous-même. Pourquoi ne pas les prendre à votre service car ils ne travaillent plus avec moi ? C’est parce que vous avez compris, qui trahit, trahira toujours.

Ainsi, je ne pouvais jamais m’imaginer que vous deveniez de plus en plus cynique. Quelles éducation et morale pour des générations futures !

Monsieur le gouverneur, dans mes prochaines lettres, je tâcherais de démontrer comment vous avez détruit la classe moyenne katangaise et vous continuez à faire souffrir la population du Katanga.

Mes salutations patriotiques

Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO K.

Président national
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Message par wantanshi »

La télévision Jua (RTL J), une chaine privée émettant à Lubumbashi, a été suspendue, jeudi 11 octobre, jusqu’à nouvel ordre pour avoir diffusé deux émissions frappées d’interdiction par l’organe de régulation des médias congolais, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication. Le CSAC accuse la RTL J d’avoir violé la mise en demeure, décidée mercredi par le conseil national de l’audiovisuel, en diffusant dans la soirée du 10 octobre les émissions «Yoka Lokole» et «Furaha ya Katanga» frappées par cette mesure.

Le CSAC reproche aux animateurs de ces émissions l’«incitation à la haine tribale, l’utilisation abusive des medias, stigmatisation d’autrui, et l’incitation à la violence ».

Non seulement la RTLJ n’a pas respecté la mesure prise par le CSAC, selon Alain Nkoy, mais ce média n’a pas non plus transmis le cahier de charges de programmes concernés. Cette mesure a été prise parce que le média de Lubumbashi Jua «a commis un acte de rébellion» à l’endroit de l’institution publique en charge de régulation des médias, a-t-il précisé.

Pour les mêmes griefs, le vice-président du CSAC avait annoncé, lundi, la mise en demeure d’une dizaine d’autres émissions et magazines. Il s’agit notamment de «Amka Raiya», «Panorama», «Odi camera» diffusées sur la RTNC ainsi que de «Radi inariya» et «Mbonda Ebeti» diffusés sur Nyota TV et Wantashi TV.

Pendant sept jours, ces émissions ne devraient pas être diffusées. Leurs cahiers de charges formulés selon les prescriptions du CSAC doivent être adressés à cet organe pour examen.

Mercredi 3 octobre, lONG Journaliste en danger (JED) avait exprimé «ses très vives inquiétudes à la suite de l’escalade d’insultes et attaques personnelles et de la montée du discours d’incitation à la haine tribale observée depuis plusieurs semaines dans certains médias du Katanga, suite à la publication d’une série de lettres ouvertes mettant en cause le gouverneur de province Moïse Katumbi Chapwe ». Le communiqué de JED appelait tous les professionnels des médias du Katanga à faire preuve de la plus grande réserve.

C’est pour la deuxième fois, depuis le début l’année, que RTL J appartenant à l’ex-ministre Jean-Claude Muyambo soit suspendue. Ses émissions avaient été suspendues, vendredi 13 janvier, pour une durée de sept jours par le CSAC pour diffusion des «propos méprisants et autres insinuations injurieuses» à l’endroit de certaines personnalités du pays.
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Message par wantanshi »

Huitième Lettre Ouverte de Muyambo !
Modifié en dernier par wantanshi le 24 oct. 2012, 15:02, modifié 1 fois.
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Message par wantanshi »

Agréé par l’arrêté Ministériel n°064/2007 du 05 septembre 2007
Siège social à Kinshasa : N°01, Av. Basoko –Quartier Chanic – Commune de Ngaliema/Kinshasa
Au Katanga : N°01, av. Kabulo Roger – Commune de Katuba 1/Lubumbashi
Tél : (+243)81 505 1632 – (+243) 9 98 58 2036 – (+243) 9 99 90 4101
E-mail : scodenational@yahoo.fr ; Site web : http://www.lascode.com
8èmeLettre Ouverte
De : Bâtonnier Jean‐Claude Muyambo K. Lubumbashi, le 11 Octobre 2012
Président National de la SCODE
A : La particulière attention de Monsieur Moise KATUMBI CHAPWE,
Gouverneur de la province du Katanga.
Objet : Ma part de vérité (code zebra)
Monsieur le gouverneur,
Je me souviens qu’au mois de mai 2005, nous étions dans un même avion de la
compagnie Hewa Bora à destination de Kinshasa. A cette époque, on était déjà en
froid à cause de ma position concernant les événements de Kilwa. Nous avons atterri à
Kinshasa aux environs de 10 heures. Vous étiez devant moi et je vous suivais derrière.
Curieusement, je n’ai pas compris le comportement d’un agent de la Direction Générale
de Migration en vous insultant en swahili « muiji, we muiji we » c’est‐à‐dire voleur, toi
voleur. J’ai failli intervenir pour lui dire Monsieur un peu de respect mais après je me suis
dit peut être avait‐il ses raisons pour agir de la sorte. Quelques mois après j’entendrai
qu’il fut votre victime en Zambie.
Le samedi 06 octobre 2012 un ami que j’aime et apprécie beaucoup qui était avec moi
dans le gouvernement de Gizenga, m’a proposé qu’on aille assister à un concert dans la
commune de Barumbu à Kinshasa. Je lui ai dit carrément que ce n’était pas mon style et
que ça ne m’intéressait pas. Il a insisté et je me suis dit pourquoi pas. Et aux environs de
21 heures, j’étais dans le concert d’Evoloko Lay Lay. Nous étions au moins une centaine
de personnes et l’ambiance était au zénith. Ce qui m’a beaucoup plus intéressé, c’est que
sans instrument les 3 musiciens ont chanté : «…Oyoyayo mbongo toyebaka place
ewutaka te, soki pe moyeke, tokoyeba ndenge nini… ? » c’est‐à‐dire : Ton argent, on n’en
connait pas l’origine, peut être les fétiches, comment le saura‐t‐on ? C’est comme cela
que je me suis rappelé du grand maître Luambo Makiadi qui chantait aussi : «… yayo na
nzela okomi kokaba, eeeh … » c’est‐à‐dire pour toi‐même en route tu distribues. Ainsi je
me suis inspiré pour vous écrire ma 8ème lettre car moi je connais l’origine de votre argent.
2
Mais pour ma part, je sais que votre argent ne vient pas d’un féticheur comme on
pouvait le chanter ce soir par les musiciens au concert. Mais vous, Monsieur le
gouverneur, votre argent vient de l’ignorance de mes frères katangais à qui vous
faites croire que vous étiez né dans une famille d’entrepreneurs.
Je pense que vous avez eu le temps de tromper l’opinion katangaise, congolaise
et internationale et il est grand temps qu’une commission indépendante puisse
mener des investigations pour savoir qui de vous et moi dit la vérité ?
Mon feu professeur de droit pénal général, KALOMBO MBANGA m’avait dit : « Le
diable ne veut jamais qu’on puisse lui rappeler qu’il était diable».
En effet, je suis en troisième graduat en droit et j’opte pour un cours de droit
des affaires et l’éminent professeur nous enseigne à la faculté de droits,
option droit économique et social. Pourquoi j’avais opté pour ce cours, la
raison était simple. Le professeur était très brillant et j’ai eu un très bon
enseignement en ce qui concerne son cours de droit pénal général en deuxième
graduat en droit.
Lorsque j’étudiais mon cours en brousse dans la concession actuelle de CRAA,
j’étais quand même curieux de me renseigner auprès de mes aînés, quel genre de
question avait l’habitude de poser le professeur Kalombo Mbanga. Plus d’un me
diront, il pose la question suivante : « Avez‐vous déjà dîné avec une personne morale
» ? Cependant, non pas seulement j’ai eu à maîtriser mon cours de droits des
affaires mais aussi mon intention a été focalisée sur le chapitre : « la personne morale
en droit congolais ».
Effectivement, le jour de l’examen, mon professeur a posé une seule question : «
Avez‐vous déjà dîné avec une personne morale ? » J’ai cru que c’était une aubaine
pour moi, je pensais avoir si pas le maximum, un dix‐huit ou un dix‐neuf sur vingt.
Curieusement, le jour de la délibération, je n’ai pas pu passer en première licence
malgré mes hauts pourcentages car j’avais ramassé un zéro dans le cours de droits
des affaires. Je suis allé voir le secrétaire du jury qui fut, le feu bâtonnier
MBUYI TSHIMBADI, ce dernier me dira, au niveau du jury, la question posée au
professeur : pourquoi il t’a donné zéro ? Celui‐ci leur a répondu : « Qu’il ne pouvait
pas s’imaginer qu’un étudiant puisse reprendre textuellement, mot à mot,
3
paragraphe par paragraphe, tout ce qu’il a enseigné dans ce cours ?» C’est ainsi qu’il
a présumé que l’étudiant (que j’étais à l’époque) a pu tricher.
Etant donné que la cause n’était pas juste, je me suis donné le culot d’aller jusqu’à
la résidence de mon professeur KALONGO MBANGA au quartier Bel air pour que je
puisse me justifier. C’est à ce moment là que mon professeur me dira : Muyambo,
qu’est‐ce que tu viens faire chez moi ? Et à moi, de lui répondre : Prof (professeur),
j’ai adopté votre cours parce que, vous nous enseignez avec amour et humanité et
cela m’a permis de comprendre les aléas de la vie (en colère). Comment pouvez‐vous
me donner un zéro pour un cours où j’ai mis beaucoup d’énergies non pas seulement
pour le comprendre et le maîtriser, mais aussi qui devait me servir dans la
vie courante (silence de la part de mon professeur).
Cinq minutes après, il répond : « …Muyambo, depuis que je suis venu de Mbuji‐Mayi
pour donner cours à l’université de Lubumbashi, je t’ai trouvé parmi les meilleurs
étudiants de la faculté de droit, mais je ne pouvais pas comprendre, comment tu
pouvais répondre à mon examen avec exactitude comme dans mon cours… »Je lui ai
dit, mais c’est la même question que vous posez à la faculté dans ce cours depuis que
vous dispensez ce cours. Il me répondra calmement : « …c’est vrai, le diable n’aime
pas lorsqu’il se mire qu’on puisse lui rappeler qu’il est diable …»
J’ai été convaincu. J’ai regagné ma résidence et ai pris mon courage pour préparer ma
deuxième session car je n’avais qu’un cours. Le jour de l’examen, la question était la
même : « Avez‐vous déjà dîné avec une personne morale ? » J’ai compris ce que
voulait me faire voir mon professeur et m’enseigner, j’ai eu à changer ma formule
pour éviter ses idées.
Monsieur le gouverneur, c’est ce jour là que j’ai compris, de quelle manière
je devais me comporter. C’est ainsi qu’en juin 2006, dans mon ouvrage : « La Réalité
Katangaise, publié aux éditions « The Bureau » ,3 Appel Road, Kramerville,
Johannesburg 2148, Afrique du Sud, juin 2006, dépôt légal D.L. 3.0180‐7573, page 95
à 108».
J’ai eu tout mon temps à réfléchir sur la distribution équitable de la richesse du
Katanga à toutes les filles et tous le fils de cette province et de cette manière : «
RENTABILISATION DES MINERAIS faisant partie d’un pays dit «scandale géologique» à
4
cause des potentialités dont regorge le sous‐sol, le Katanga partage ce label avec
d’autres provinces de la République Démocratique du Congo, tant il est établi
aujourd’hui que chacune compte quelque chose sous sa terre.
De Kabalo à Sakania, de Mpweto à Kisenge, il y a des minerais enfuis dans le sous‐sol,
qui ont fait naître des sociétés d’extraction de renommée mondiale bien que vestiges
aujourd’hui.
Malheureusement, la population des ces différents villes et villages croupit dans une
misère indicible relevant d’un contraste des antipodes : un sous–sol scandaleusement
riche pour un peuple scandaleusement pauvre.
Hormis la Générale des Carrières et des Mines (GCM) dont les marques sont encore
visibles, mais en destruction, plusieurs sociétés extractives pillent avec la
complicité des garants les richesses nationales et provinciales, parfois sous
le couvert protecteur et complice de nos frères en mal de patriotisme, sans se
soucier du bien‐être des autochtones qui meurent de maladies banales parce
qu’ils manquent de centres de santé de proximité équipés et disposant
de médicaments de base, parce que l’eau potable n’est pas distribuée correctement.
Les richesses nationales sont accaparées par des vautours maffieux pendant que des
enfants katangais et congolais en âge scolaire ne connaissent ni la couleur de
la craie ni une seule lettre de l’alphabet.
Le Katanga à l’heure du bilan : Rentabilisation des minerais
L’exploitation des minerais et d’autres richesses sous d’autres cieux exigent la
construction des périphériques de développement pour faire jouir les populations
locales du fruit de leur terre comme il en est à propos du fer et de la bauxite
gabonais, du pétrole libyen ou du diamant sud‐africain.
En République Démocratique du Congo, le diamant de Mbuji‐Mayi et de Tshikapa ont
transformé Anvers la ville Belge pendant qu’au Kasaï, il n’y a ni eau, ni route,
ni électricité.
Le pétrole de Moanda n’a rapporté à cette bourgade congolaise et à ses habitants
que la pollution aux hydrocarbures sans autre compensation palpable.
5
Le coltan du Kivu, l’or de l’Ituri et du Maniema n’ont engendré que des guerres et
agressions extérieures décimant des populations qui ne comprennent même pas
pour quels torts commis elles sont l’herbe que les belligérants écrasent
impunément.
Les minerais du Katanga ont fait naître des sociétés minières en Zambie, propulsé
la Chine en 2004 parmi les producteurs du cuivre et fabriqué des barrons à qui
les gouvernants semblent tout devoir avec la complicité sinon le regard
abasourdi de certaines ONG indépendantes.
Ces dernières sont traquées à cause de leurs légitimes dénonciations que les
criminels pilleurs prennent pour des crimes de lèse‐majesté à leur endroit. Que
c’est révoltant !
Au début des années 1991, j’avais dénoncé, à mes risque et périls, le pillage de
nos minerais en combattant sans faux‐fuyant l’Opération Mitraille et ses
concepteurs (voir 3ème partie de l’ouvrage Librement Ecrit).
L’état dans lequel se trouve actuellement la Gécamines et le temps qui passe
finissent aujourd’hui par me donner raison.
Vers la fin de la dernière décennie, plusieurs ONG dont l’Asadho/Kat et le Centre des
Droits de l’Homme (CDH) renforcées par l’ACIDH, la LICOF, la LBG et une
certaine presse privée réellement indépendante et courageusement nationaliste
n’ont cessé de crier au scandale devant le pillage systématiquement
programmé de la Générale des Carrières et des Mines (GCM) sans dividendes pour
les Katangais et la nation entière.
Cette coalition a aussi dénoncé le ramassage des minerais brut qui traversent les
frontières de la Zambie pour les destinations lointaines sous couvert de
l’Association des Exploitants de Minerais Artisanaux du Katanga (EMAK) avec la
bénédiction des politiciens aux commandes de l’Etat. Notre terre, exportée
frauduleusement et illégalement ce jour comme du temps des japonais de
la Sodimiza (actuelle Sodimico), va enrichir des mercenaires et autres vautours au
grand mépris des droits et intérêts des Congolais.
6
Il est grand temps de se poser la question fondamentale sur les avantages des toutes
ces joint‐ventures de la Gécamines avec des sociétés mal identifiées et
qui pis est, avec des individus s’étant enrichis frauduleusement depuis le
règne de Mobutu ?
Le rapport partiel de l’Asadho/Katanga sur le pillage des ressources naturelles au
Katanga est révolte (une révolte de plus ?) plus d’une conscience en
même temps qu’il donne une bonne illustration du dépècement de l’éléphant couché
qu’est la Gécamines par une maffia bien sécurisée, ayant fait de nos zones minières
une sorte d’Eldorado du continent dans lequel la terreur et la survivance des
plus forts évoque une vraie jungle.
Pourtant, les lois applicables aux Small Scale Mining Groups sur un sous‐sol aux
multiples richesses auraient pu permettre une exploitation rationnelle et
profitable au profit de la nation et des opérateurs économique que cela est de
pratique dans plusieurs pays africains. Plusieurs pays de l’Afrique de l’Est et
australe se sont en effet organisés dans ce sens et le cas de la Tanzanie est
plus qu’éloquent.
Tenez! Ce n’est qu’à la fin des années 1990 que le pays de Mwalimu Nyerere
(Tanzanie) s’est lancé dans l’extraction minière. Pour son plus grand bonheur.
Et depuis 1998, une grande mine s’ouvre chaque année. Avec 15% de croissance par
an, ce secteur est en pleine expansion. Et avec 48 tonnes d’or produites en
2004, la Tanzanie est désormais le 3ème producteur du continent, après
l’Afrique du Sud et le Ghana, et devant le Mali. Ce n’est pas tout : l’exploitation des
pierres semi‐précieuses (Tanzanite, Emeraude) se porte bien, et se vend partout au
monde.
Si les grandes mines sont exploitées par des entreprises étrangères (la canadienne
Barrick, les Sud‐africaines Placer Dome et Anglo Gold, en association avec la
Ghanéenne Ashanti), un projet de petites mines (Small Scale Mining) a vu le jour. Une
nécessité pour la Tanzanie qui n’a pas su négocier aussi bien que d’autres pays, dont
la République Démocratique du Congo, les royalties à réclamer aux compagnies
étrangères. Les petits opérateurs ont désormais le droit d’exploiter le sous‐ sol en
Tanzanie, et des mesures incitatives ont été prises pour favoriser la taille des pierres
sur place.
7
A partir de 2006, l’exportation de pierres non taillées sera tout simplement
interdite (le carat de Tanzanite brut se vend entre 100 et 150 dollars, tandis
que la pierre taillée se négocie aux environs de 300 dollars américains).
La Tanzanie a modifié le Code Minier pour qu’il soit plus attrayant qu’avant. Elle
a compris qu’il faut toujours adapter le Code Minier à l’évolution du monde et
surtout de la concurrence. Cet exemple est inspirateur et peut servir, toutes
proportions gardées, de modèle chez nous.
La population locale doit jouir des richesses mises à sa portée par la providence.
La Générale des Carrières et des Mines (GCM) est devenue ce mastodonte ayant
révélé des insuffisances d’une politique minière mal conçue et un manque de
volonté d’une politique véritablement nationaliste.
Les prix actuels du cuivre (± 3.500$/t) et de Cobalt (±45.000$/t) sur le marché
mondial obligent à repenser la nouvelle société Gécamines et de créer une New
GCM dont parlent depuis un temps les hommes d’affaires belges et laquelle
nouvelle Gécamines est déjà sur papier.
Cette nouvelle compagnie, comme aiment à le suggérer plusieurs économistes,
bénéficierait à la population qui n’a que trop souffert, alors que se sont trop
enrichis des parvenus de tout bord.
En attendant une loi de privatisation votée par un parlement responsable et
mandaté par le peuple, des négociations sérieuses pour des partenariats dans
l’exploitation des mines moyennant des royalties bien soupesées, au profit de
la nation congolaise, doivent être entreprises avec des investisseurs crédibles
et connus en vue de la création des petites sociétés minières (Small Mining)
du genre Somika, Shemaf, et capables de traiter les minerais sur place et ce,
dans le strict respect des textes légaux en la matière en vigueur en République
Démocratique du Congo.
Ces petites sociétés sont préférables à la mise en jachère des concessions
inexploitées de la GCM et consort que la RDC octroie de gré à gré aux
sociétés écrans, dont le but est de détenir le monopole dans le secteur minier, au
profit des propriétaires désireux en réalité d’engloutir progressivement la GCM
(l’Etat) sans se soucier du bien‐être des katangais et du développement de la
province comme le faisait autrefois l’ex UMHK, alors poumon économique du pays.
8
Que gagne et gagnera le katangais des joint‐ventures actuelles, véritables contrats
léonins que la Gécamines a signés avec nombreux partenaires miniers maffieux ?
Qui favorise ce genre de contrat et à qui profite‐t‐il ?
Nous‐mêmes katangais sommes parmi ceux qui ont mis la Gécamines à genou.
Le Katanga a besoin d’investisseurs sérieux et conscients du bien‐être de ses
populations et du développement de la province pour un Congo fort que chacun
souhaite et chante pour ne pas déchanter demain.
Des investisseurs qui se conforment aux lois de la République sans utiliser des
parapluies. Des investisseurs qui travaillent à la création, la formation et
l’émergence d’une classe sociale moyenne, bénéficiaire de l’extraction de nos
minerais.
Des investisseurs qui viennent pour construire le Katanga et le Congo par leur
contribution plutôt que ces pilleurs aux allures des touristes, dont les
bureaux sont ambulants dans leurs jeeps et les entrepôts des quartiers
industriels de Lubumbashi, Likasi et Kolwezi.
Le Katanga a besoin des investisseurs qui créent des emplois directs et indirects
pour les habitants du Katanga ; qui rémunèrent convenablement leurs
travailleurs locaux dans le respect de la législation sociale et du code du
travail.
Des investisseurs qui imitent et font mieux que les colonisateurs belges en
construisant les périphériques de développement.
Des investisseurs qui payent le fisc, logent des devises dans nos banques par une
exportation transparente et respectueuse des lois congolaises de nos minerais
et autres richesses. Des investisseurs qui construisent leurs domiciles, les
unités de traitement, les usines au Congo plutôt que ceux qui
s'occupent à recycler de mitrailles et des récupérateurs des biens abandonnés ou en
destruction.
9
Des investisseurs qui injectent des capitaux frais, s’occupent du social en lieu et
place des commissionnaires dont l’apport dans le partenariat est constitué des
promesses d’argent.
Des investisseurs qui adaptent la technologie à nos réalités à l’instar de l’Inde
et du Brésil, avec une technologie intermédiaire, en vue de la performance et
de l’économie des moyens financiers.
De grands et petits investisseurs qui choisissent sincèrement le Katanga comme
leur province et la République Démocratique du Congo comme leur seconde patrie,
et travaillent à leur transformation positive.
L’option des « Small Scale Mining » n’exclut nullement les gros investissements
leaders, partout dans le monde de l’exploitation des richesses minières et
principaux acteurs sur les grands agrégats économique dans tous les pays.
L’expérience m’a, à ce sujet appris que, contrairement aux grandes compagnies, les
petites ne créent pas d’infrastructures que j’appelle autrement périphériques de
développement (routes, écoles, dispensaire, etc.).
Toutefois, elles (petites mines) permettent une meilleure répartition de la richesse
nationale.
L’électrification des quartiers environnants les usines de Lubumbashi et la
participation à la reprise prometteuse de l’usine de la Générale des Carrières et des
Mines à Luilu (Kolwezi), et le soutien financier à l’Institut Technique Commercial de
Katuba sont les signes d’un partenariat profitable qui a commencé à se
structurer au bénéfice de la population du Katanga et de la République
Démocratique du Congo.
La construction des usines de traitement des minerais et d’acide sulfurique par la
Somika, Shemaf et Feza Mining est à encourager dans la mesure où ces
installations travaillent dans le strict respect de nos lois et au profit de la
population, et surtout en respectant les normes et les recommandations sur
l’environnement.
10
La production artisanale (EMAK) a montré ses insuffisances et ses limites, tandis
que ses actuels acteurs au Katanga favorisent la fraude, le pillage des
minerais par des affairistes libanais, chinois et indo‐pakistanais qui
s’enrichissent sans procurer l’impact social voulu par les pouvoirs publics, ni
favoriser l’émergence d’une classe sociale moyenne que tout patriote au bon
sens attend de tous ses voeux.
Je pense que l’exploitation artisanale des ressources minières au Congo devrait
être judicieusement réorganisée ou faute de cela être mise en veilleuse,
notamment s’agissant du Katanga tant que les pouvoirs publics ne peuvent pas
l’orienter vers l’efficience et le développement réel au profit de la province
et du pays.
La crise interne qui a secoué dernièrement l’Emak en dit long sur une structure au
service de la misère et de la destruction de nos potentialités.
Le vers qui ronge le fruit est dedans, enseigne la sagesse populaire que j’ai apprise
de mes amis kasaiens. En Tshiluba ça sonne encore mieux. Seul feu l’artiste
musicien Pépé Kallé savait bien le rendre : Tshishi tshidiadia lukunda
tshidi munda mwa lukunda.
Depuis l’existence de l’Emak jusqu’à ce jour, la situation des exploitants
communément appelés creuseurs dans le jargon de chez nous ne s’est
jamais améliorée. Exposés à des dangers de plusieurs ordres, les
creuseurs, passez‐moi l'expression (dont les enfants) ayant envahi parfois les
concessions de la Générale des Carrières et des Mines en les spoliant, vendent les
produits pour une miche de pain à leurs frères katangais qui les exploitent de
manière éhontée, les mineurs au grand profit des expatriés. La petite mine au
Katanga ne se soucie aucunement de la sécurité sociale, de la santé, des salaires
décents à allouer aux mineurs et parents à la recherche de quoi faire survivre des
familles entières. La petite mine n’envisage naturellement aucun investissement
social au profit de notre jeunesse, notre avenir.
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Les mineurs au service de la petite mine sont exploités comme hier du temps de la
traite négrière et de la cueillette du caoutchouc. Voilà ce que sont les mines
du Katanga : une jungle dans laquelle les loups se bouffent, dans un struggle
for life sans merci !
Si l’on ne fait pas attention, le Katanga risque de devenir un grand trou étant donné
que même la terre est exportée frauduleusement en Zambie, en République Sud
africaine, en Chine, etc. avec la complicité quotidienne des différentes autorités
politico‐administratives préposées à la défense nationale et à la protection des
intérêts du pays en général.
Il faut protéger les infrastructures routières et en construire davantage. L’état
actuel dans lequel se trouvent les tronçons routiers Lubumbashi‐Kolwezi,
Likasi, Kambove, Lubumbashi‐Kasumbalesa est plus que révoltant.
Ces routes, tout le monde le sait, sont détruites par les transporteurs des
minerais qui utilisent les camions à grand tonnage supérieur à la charge à
l’essieu admissible pour lesdites routes et sous l’oeil complice ou impuissant
des dirigeants Congolais.
Dans quel autre Etat du monde des minerais même à faible radiation, peuvent‐ils
traverser le coeur d’une ville dans des camions non couverts avec tous les
risques possibles de radiation et de contamination de la population comme cela
se fait chaque jour au Katanga ?
Et ce, malgré les multiples cris des associations et organisations de défense des
droits de l’homme !
Pourquoi l’Etat congolais n’oblige‐t‐il pas toutes ces sociétés minières qui pullulent
désormais, comme des champignons au Katanga, de construire leurs voies
d’écoulement des minerais vers les différentes destinations et les frontières
comme l’a exigé le gouvernement gabonais au consortium franco‐sino‐brésilien
qui doit exploiter le fer ?
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Comment peut‐on admettre que des sociétés qui exploitent des réserves stratégiques
stockées autrefois par la Générale des Carrières et des Mines soient exemptées
ou exonérées de taxes et impôts directs pendant de décennies ?
Autant de questions cruciales que l’autorité politique congolaise ne souhaiterait
ouvertement aborder. Prenons par exemple la gestion responsable des ressources
minérales par le Gabon, un pays de notre sous‐région qui affronte les mêmes
défis de développement que la RDC participe activement avec aux efforts de
normalisation des législations économiques et sociales dans le cadre commun de
la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Le 8 mars au Palais du bord de mer, le président Omar Bongo Ondimba et le patron
de la société brésilienne Companhia Vale do Rio Doce (CVRD) signent une
convention pour l’exploitation du très prometteur gisement de fer à Belinga, dans le
nord du pays.
Mais comme les wagonnets devraient sortir de la mine d’ici à deux ou trois ans, il
s’est posé automatiquement la question des voies de communication. Pour ce
faire, de gigantesques travaux d’infrastructures se sont avérés nécessaires :
200 Km de voies ferrés, un port en eau profonde à Santa‐Clara, près de
Libreville, des routes et un barrage hydroélectrique pour fournir
l’énergie nécessaire face au prix exorbitant de ces travaux (300 milliards de FC CFA)
ayant retardé ce projet, l’inextinguible soif de minerais de la Chine et la très forte
hausse des prix qui en résulte, sur les marchés mondiaux, ont donné un coup
d’accélérateur et modifié timidement la donne.
Dans ces conditions, la CVRD, leader mondial de l’exploitation de fer a conservé une
majorité de 51% du capital du consortium, mais deux sociétés chinoises, la CMEC
(China National Machinery and Equipment Import and Export Corporation) et
Sinosteel, ont obtenu un ticket d’entrée.
Derrière ces trois géants, la compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du
groupe métallurgique français Eramet, décroche 10% des parts.
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Enfin de compte, ce projet devrait gérer (est‐ce que ce n’est pas générer des milliers
d’emplois ?) des milliers d’emplois. Ceci n’est‐il pas faisable pour la Générale des
Carrières et des Mines et les concessions minières qui sont des réserves stratégiques
mondiales de grande importance ?
Les mines de la Gécamines sont bradées par les gouvernants sans que les minables
revenus prennent nécessairement le chemin du trésor public.
Quelle surprise de voir le Président Délégué Général, l’Administrateur Directeur
Général Adjoint, le Directeur Financier, bref tous les hauts responsables de la
Générale des Carrières et des Mines passer des contrats et conventions de gré à
gré pour des pourboires ridicules qu’ils appellent commissions au vu et au su
de tout le monde sans être inquiétés ?
Va‐t‐on reconstruire la République et combattre la pauvreté du Katanga avec de
contrats« léonins » et des marchés de gré à gré, véritables marchés des dupes, pour
des investissements valant à peu près le milliard de dollars américains mais
impliquant des coalitions des prédateurs n’ayant dans les mallettes que des
promesses de quelques millions de dollars américains qu’il faille encore
rechercher ?
Qui viole les recommandations des institutions financières internationales,
alors‐même qu’une loi préalable sur la privatisation à la suite des appels
d’offre internationale doit encore intervenir comme l’avaient conseillé au
gouvernement le Ministre des mines et hydrocarbures de notre pays, Monsieur
Tumawako ainsi que les Experts de la Gécamines ?
N’est‐ce pas décider de la mort économique du Katanga que de permettre, aux
seigneurs de la fameuse commission de l’Ecofin, de brader le patrimoine minier de la
province et de troquer la stratégique réserve cobaltifère du Katanga contre quelques
intérêts d’argent privés ; comme cela a été fait récemment dans des
réunions de cette commission semblables à celle d’une haute maffia financière à
la tête du pays et, au cours desquelles, les pauvres gestionnaires de la Gécamines ne
sont appelés que pour prendre acte et exécuter la volonté des brigands au sommet
de l’Etat ou plutôt des bourreaux de la population ?
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C’est là que j’encourage la presse d’investigation libre, objective et responsable
aux côtés des différentes Organisations Non Gouvernementales qui luttent contre
la fraude et la corruption au Katanga sans s’y compromettre.
Tous les croisés contre la fraude et la corruption sont obligés de coaliser afin
d’éviter les échecs d’une bataille en ordre dispersé.
L’appui et la collaboration des organismes internationaux expérimentés du genre
Transparency International sont importants. »
Monsieur le gouverneur,
Je ne sais pas, si je me fais comprendre dans le sens que votre façon de vouloir
diriger le Katanga et ma conception de la gestion de la res publica
dans le domaine économique, social et politique, y compris des mines ne reflètent
pas mes réalités .
Je sais que vous avez créé un lobby très fort pour vous défendre et détruire toute
personne qui ne voudrait pas marcher avec vos méthodes mafieuses. Je n’étais pas
du tout surpris que vous puissiez en plus de vos Tchitchiboy recruter des
atalaku « vuvuzelateurs » à travers le monde entier.
Monsieur le gouverneur,
Lorsque Monsieur Grace‐Baudouin KAMANDA MUZEMBE a diffusé une information
sur la RFI à titre phare : « RDC : Les syndicats du Katanga inquiets à l’appel à la haine
tribale et à la violence. Les responsables de 53 organisations syndicales de la riche
province minière de Katanga, au sud‐est du pays, appellent les politiciens à la retenue
et disent redouter des violences intercommunautaires comme celle de 1992
(violences contre les Kasaïens chassés du Katanga). Ce sont des courriers signés du
politicien Jean‐Claude Muyambo et mettant en cause le gouverneur du Katanga,
Moïse Katumbi Chapwe, accusé d'avoir permis le retour au Katanga de travailleurs
Kasaïens, qui ont ravivé les tensions.
Tout est parti des lettres ouvertes écrites au vitriol par Jean‐Claude Muyambo contre
le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe. Le premier accuse le second de
mauvaise gestion. Et cette bisbille révèle des appels à la violence, pire à la haine
tribale.
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Ces appels sont attribués à Jean‐Claude Muyambo qui, de son côté, affirme que sa
signature et le logo de son parti ont été trafiqués. Reste cependant à s’expliquer sur
les DVD dont le contenu n’est pas différent de la lettre intitulée « A mes frères
katangais ». C’est alors qu’intervient l’intersyndicale du Katanga.
Ngoy Kyenge de l’Union nationale des travailleurs du Congo (UNTC), le président en
exercice de l’intersyndicale rappelle le passé : «L’histoire que nous avons connue en
1990.
Si, aujourd’hui, on parle des entreprises qui ne tournent plus bien entre
autres, c’est à cause de ce qui s’était passé. Et, aujourd’hui, les politiciens
reviennent à la charge. Non ! Qu’on ne nous amène plus le problème de
tribalisme. Avant l’intersyndicale, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la
communication, Journalistes en danger, ainsi que d’autres ONG de droits de l’homme
avaient haussé la voix pour condamner ces appels à la violence et à la haine tribale ».
A la diffusion de cette fausse information, le représentant de SCODE à l’union
européenne, Monsieur Tito KOMPE GHOLO a réagi en ces termes : « Monsieur
le rédacteur, Je viens par la présente faire un démenti suite à l’intervention du 08
octobre 2012 de votre correspondant à Kinshasa/RDC Monsieur Grace‐Baudouin
KAMANDA MUZEMBE concernant le Bâtonnier Jean Claude
Muyambo Kyassa, Président National de La Solidarité Congolaise pour la
Démocratie et le Développement (SCODE).
Votre correspondant a soutenu lors de son intervention que le Bâtonnier Jean Claude
Muyambo Kyassa avait lancé en date du 28 septembre 2012 un appel à la haine
tribale au Katanga.
Chose grave, car s’agissant d’une grande radio internationale comme la vôtre, vous
auriez dû vérifier l’information avant de la diffuser. QUI EST
XENOPHOBE ? QUI POUSSE LES KATANGAIS A LA HAINE TRIBALE ?
L’opinion tant congolaise qu’internationale a le droit de connaître les vrais auteurs de
cet acte horrible.
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Pour ma part, je pense que les vrais auteurs de cet appel à la haine tribale, sont ceux
qui ont écrit le fameux mémo truqué en utilisant l’entête de la SCODE c’est à
dire que ce groupe n’a fait qu’étaler sur la place publique leur appel à la
haine tribale et non le Bâtonnier Jean Claude Muyambo Kyassa et votre
correspondant en diffusant cette information sans vérifier sa véracité en devient
complice.
POUR INFO/
Moi qui vous écris en ce moment je ne suis pas Katangais (je suis originaire de la ville
province de Kinshasa) mais cela n’exclut pas que j’exerce un poste important au
sein de la SCODE et encore je ne suis pas seul, plus encore le congrès du parti s’est
déroulé à Kinshasa, alors devinez vous‐même qui est XENOPHOBE…
Curieusement, un autre article est sorti dans un journal à Kinshasa intitulé : « Dessous
de cartes à Lubumbashi : Zoé donné pour le metteur en scène de Muyambo ».
Monsieur le gouverneur,
Vos manoeuvres de manipulation sont connues. J’ai lu, sans m’étonner, deux articles
sous la plume d'un certain Mathieu KEPA, qui est en réalité Grace‐Baudouin
KAMANDA MUZEMBE et l'autre sur le site de RFI sans signature particulière mais
toujours sous la couverture de Grace‐Baudouin KAMANDA MUZEMBE. En comparant
les deux articles, ils se ressemblent comme par hasard. Et curieusement ils sont
publiés à l’intervalle de 24 heures. Il ne faudrait pas être graphologue pour renifler la
supercherie découlant de ce travail de remise en forme loin d'une réelle remise en
question que je m'évertue à exiger de vous.
Il vous appartient certes de vous défendre, mais veuillez changer des méthodes.
Qu’elles soient au moins différentes des causes pour lesquelles je vous accuse.
Notamment la corruption et la manipulation qui font de vous le plus intelligent des
Katangais que le monde n’ait jamais connu. Car capable de corrompre tout le monde
à la fois et tous les temps. Mais il arrivera un jour où vous toucherez le fond pour
avoir corrompu tout le monde. Il ne vous restera plus personne à corrompre,
probablement votre serviteur.
Que faire à ce moment là? Quant au fond des deux articles susdits, aux titres non
moins évocateurs, j’en ai ri sous cape.
17
Le premier s'intitule: RDC : les syndicats du Katanga inquiets d'appels à la
haine tribale et à la violence. L'auteur de cet article, votre nègre, se trahit par un
manque criant de recherche d'information pour un journaliste digne de ce nom. On
comprendrait aisément qu'il est au service d'une cause perdue. C'est avec sa poche
qu'il écrit et non avec sa tête.
Un travail intellectuel, exige un minimum d’honnêteté. Avant de diffuser pareille
information, il faudrait se rassurer de sa véracité c'est à dire authentifier le tract en
question et surtout vérifier l'information. Je viens d'apporter un démenti formel à
RFI. Je ne peux m'empêcher de redire ici avec force que le tract a été trafiqué et ne
correspond en rien à mes valeurs tant politiques que culturelles ou tout
simplement de vie. Je vous le répète que j'ai beaucoup d'amis parmi les kasaiens,
mais aussi parmi ceux venant d'autres régions du pays. Ils me lisent tous les jours et
m'encouragent. Au moment venu, ils vous répondront. Je suis fier d'eux mais surtout
fier de leur sincérité à nulle autre pareille. Je vous laisse seul glisser sur ce terrain, en
voulant trop me chercher des poux, c'est sur vous qu'on les trouvera. Dois‐je vous
répéter que quand je militais dans des ONG de droits de l'homme, vous naviguiez
royalement sur le lac et différentes rivières de Kilwa, Mpweto et Kashobwe loin des
lumières de Lubumbashi.
Monsieur le gouverneur,
Par déformation professionnelle mes accusations sont étayées des preuves. Je ne
raconte pas des balivernes pour que vos hommes de main se mettent à claironner
des ragots du genre à mêler le frère du président et le président Joseph KABILA luimême
à cette affaire loufoque. C’est moi et moi seul qui vous accuse et personne
d’autre.
Je suis suffisamment mûr pour voir dans quel abîme vous nous conduisez. Quand j'ai
commencé, je n'avais jamais vu dire les rumeurs dont question est dans le deuxième
article intitulé:« Dessous des cartes à Lubumbashi : Zoé donné pour le metteur en
scène de MUYAMBO » Vous êtes bien placé pour jouer tous les rôles dans tous les
films, possibles et imaginables. Créativité féconde doublée d'imagination fertile
assaisonnée à de la manipulation. Tout est à la portée de votre main pour acheter et
revendre le mensonge. L'histoire récente de notre pays aurait pu vous servir
d'exemple. Les courtisans finissent par trahir leurs maitres.
18
Après la chute de l'homme du 24 novembre 1965, ceux que nous croyions ses amis
étaient les premiers à le critiquer. Je suis entrain de vous dire clairement que ceux
que vous envoyez écrire vous trahiront de superbe manière telle que décrite par
Victor HUGO. Si votre emploi du temps vous le permet, cherchez et lisez‐le. Je ne suis
pas entrain de jouer au théâtre ni un film comme vous dans "Katanga business...." où
sans rire vous affirmez une chose et son contraire à la fois. Toutes vos sorties
dans les médias de ces jours n'ont qu'un seul soubassement: me détourner de ma
vraie préoccupation à savoir la justification de votre gestion.
Par manque d’argument, vous essayez de gratter sur la corde sensible, celle de la
haine et du tribalisme. Rien n'y fera. Et rien ne m'arrêtera tant que vous ne vous
justifiez pas.
Monsieur le gouverneur,
Veuillez répondre à mes accusations, jusqu’ici à l'amiable. Le talent qui est le vôtre
dans la corruption aurait pu être mis à contribution pour répondre efficacement aux
accusations dont vous faites l’objet.
Veuillez s'il vous plait ne pas nous éloigner du vrai problème en mélangeant chou et
chèvre.
Monsieur le gouverneur,
Pour votre information, j’ai été étonné que Monsieur Grace‐Baudouin KAMANDA
MUZEMBE puisse m’appeler au téléphone pour me demander de laisser d’écrire des
lettres ouvertes. Je lui ai répondu s’il vous aimait bien, de vous conseiller de cesser de
vouloir utiliser le pouvoir ainsi que votre position en tant qu’autorité pour écraser les
autres sinon, je continuerai à dénoncer vos abus et j’ai eu la réponse de Monsieur
Grace‐Baudouin KAMANDA MUZEMBE à travers la RFI.
Est‐ce que Monsieur Grace‐Baudouin KAMANDA MUZEMBE peut‐il nier de n’avoir
pas logé à l’hôtel Centrale début septembre 2012 et en contre partie, il a fait un
reportage en votre faveur en disant : « la rentrée scolaire est une réussite à 100
pourcent au Katanga ». Et il s’est même permis d’ajouter d’autres conneries comme
quoi l’Athénée Kiwele a été réhabilité avec les fonds propres du gouverneur.
19
Monsieur Grace‐Baudouin KAMANDA MUZEMBE vous a –t‐il dit qu’il eut des menaces
des associations de droits de l’homme lui demandant de cesser de tromper l’opinion
nationale et internationale de peur de le dénoncer pour avoir eu de pots de vin ?
Lorsque Gratien‐Baudouin KAMANDA MUZEMBE m’a appelé à partir de Lubumbashi,
il m’a laissé entendre qu’il allait à un deuil à Likasi, raison pour laquelle, il devait
coûte que coûte vous rencontrer et pour vous faire plaisir de ses deux articles
mensongers. Et subvenir à ses besoins.
Je me souviens en date du 30 avril 2005, j’ai failli être assassiné pour une histoire
fausse et par une campagne de calomnies contre ma personne sur la radio RFI
toujours par le fameux Grace‐Baudouin KAMANDA MUZEMBE, je devais être abattu
la nuit entre 22 heures et minuit et le matin celui‐ci donnait une information que le
cerveau de la sécession katangaise a été neutralisé. Il m’a cité nommément et
Monsieur Katebe Katoto.
Il est inconcevable qu'après la dénonciation des injures et moqueries du tout puissant
gouverneur du Katanga à l'endroit de ses collaborateurs qu'il considère comme ses
domestiques, des moins que rien, en les appelant Tchitchiboy, d’autres journalistes
se prêtent à ce vilain jeu de répandre des mensonges tel que nous le lisons
aujourd'hui sur des sites internet de RFI et Congonews.
J'en appelle à la conscience des vrais professionnels de la communication à ne pas
vendre leur âme pour quelques miettes de cacahuètes distribuées, pas de bon coeur,
par le manipulateur patenté qui dirige notre province, le Katanga. L’avenir peut nous
réserver des surprises désagréables. Tous les tricheurs et corrupteurs seront mis sur
la sellette. Les corrompus aussi. Le monde est entrain de changer, observez les
signes de temps. C’est trop facile d’étiqueter les gens plutôt que de répondre aux
accusations dont fait l'objet Monsieur le gouverneur.
Lors des dernières élections législatives tenues dans notre pays, j'ai été et
je suis parmi les victimes de cette vaste fraude et tricherie.
Je ne tolère pas que les hommes de média acceptent de se prostituer en tordant
l'information au profit des intérêts égoïstes propres. La déontologie du journalisme
s'en trouve rongée, bafouée. Considérée à juste titre, comme le 4ème pouvoir, la
presse de notre pays devrait nous aider à dénoncer les contre valeurs telles que nous
20
le vivons au Katanga sous le règne du pseudo millionnaire et gouverneur Moise
KATUMBI Chapwe.
S'il y a un metteur en scène qui ignore que c'est bien Monsieur le gouverneur qui
envoie ses Tchitchiboy répandre l'évangile destructeur de notre province. Le dernier
des Tchitchiboy auteur de ces pamphlets lus sur les sites de RFI et de Congonews,
sera contraint d'apporter des preuves de ses écrits. J'aurais voulu ne pas m'attarder
sur les faits et gestes de ces hommes de main, mais hélas! Ne pas en parler
équivaudrait à non assistance à Tchitchiboy en danger.
Le dernier en date est connu et se reconnait en me lisant. J’invite les Katangais à
dénoncer et à dénoncer encore. C’est le moment de mettre à nue toute tentative de
manipulation dont en garde le secret Monsieur le gouverneur. Je salue en passant le
travail de l'asbl JUSTICE pour la dernière dénonciation de corruption et manipulation
avérées dans le chef du gouverneur. Les dossiers s'accumulent. Notre combat se veut
propre et sans haine.
En cassant l'outil de production par le pillage, en manipulant les uns et les autres en
les dressant les uns contre les autres, Monsieur le gouverneur joue un beau jeu de
diviser pour régner. Mais pour combien de temps? Car ceux qui l'ont précédé dans
cette besogne avaient déchanté à leur époque alors qu'ils nous faisaient tous croire
que le peuple leur devait tout et qu'eux ne lui devaient rien. Le réveil est parfois lent
mais une fois qu'il s'opère, il peut être incontrôlable voire, irréversible. Il est grand
temps que Monsieur le gouverneur et ses Tchitchiboy le prennent pour dit ! Loin de
moi d’être distrait par vos « atalaku », je tâcherais de démontrer comment vous
détournez l’argent, Monsieur le gouverneur derrière le dos des paisibles katangais.
Ainsi, ma 8èmelettre sera articulée sur les points suivants :
1. Destruction de la classe moyenne au Katanga par Moïse Katumbi
Monsieur le gouverneur,
Avant que vous ne rentriez de l’exil au Katanga et particulièrement dans la ville de
Lubumbashi personne n’ignore qu’à partir de fin Mars de chaque année jusqu’à mioctobre,
la population de la ville de Lubumbashi fabrique des briques soit pour
revendre soit pour se construire leurs résidences ou maisons. Mais il se fait que
21
depuis que vous êtes devenu gouverneur et en voulant avoir le monopole de ce
marché vous vous êtes permis et rabaissé jusqu’à envoyer les agents de l’ordre non
pas chasser les jeunes gens qui fabriquent des briques mais arracher leurs moules.
Par ailleurs, vous avez instauré une taxe pour rachat de bois pour que cette pauvre
population ne soit plus en mesure d’acheter du bois pour cuire des briques.
Savez‐vous quelle désolation avez‐vous créé au sein de la population ? La souffrance,
la lamentation de cette pauvre population ne vous dit absolument rien. L’essentiel
pour vous et priorité comment couler vos briques dans la ville de Lubumbashi. Chose
grave, vous avez même imposé aux sociétés minières l’achat de vos briques, même
les entreprises privées ou étatiques à qui vous donnez les marchés doivent
impérativement construire avec celles‐ci « made by Katumbi ».
Monsieur le gouverneur,
La population de la ville de Lubumbashi et quelques opérateurs économiques
achetaient de big bags en Zambie et de sacs vides de 50 kg pour les revendre dans les
sociétés minières ou dans les différentes carrières. Mais depuis que vous êtes devenu
gouverneur, vous avez confié ce business à l’un des membres de votre famille, vous
avez donc arraché ce marché à cette classe moyenne et vous avez désormais par
ricochet le monopole de livraison de ces big bags dans toutes les sociétés minières.
Monsieur le gouverneur,
Dans la ville de Lubumbashi des jeunes opérateurs économiques ont économisé leur
argent et acheté de voitures et jeeps luxueuses pour qu’à partir de chaque vendredi
jusqu’à dimanche qu’ils mettent leurs voitures et jeeps en location pour les jeunes
mariés. Le prix de location varie entre 100 et 300 $ us. Comme vous prenez toujours
les habitants de la ville de Lubumbashi pour des dupes, vous leur avez dit : « je
vous emmène de voitures jaguars gratuitement et je les mets à la disposition de
jeunes mariés ».
Monsieur le gouverneur,
La location de vos voitures jaguars n’est pas gratuite car les jeunes mariés qui sont
intéressés par la location d’une voiture jaguar versent la somme de 100 $ us au motif
l’achat carburant.
22
Par ailleurs, est‐ce que c’était une priorité pour la mairie de la ville de Lubumbashi ?
Une fois de plus, vous avez voulu simplement contrôler ce secteur et rafler tout ce
qui pouvait y avoir comme recette. Comme conséquence, les jeunes opérateurs
économiques katangais qui croyaient en leurs business sont à genoux.
Monsieur le gouverneur,
Personnellement je n’ai pas été pas étonné lorsque j’ai appris que vous avez ouvert
une cafétéria derrière votre maison « Villa Lofoï » mais aussi vous avez ouvert une
salle de sports luxueuse pour que les expatriés et les katangais qui ont des moyens
puissent avoir l’occasion de vous rencontrer.
Monsieur le gouverneur,
Effectivement vous avez réussi votre coup en concurrençant les autres cafétérias de
la ville et en mettant en faillite forcée vos concurrents dans ce domaine.
Monsieur le gouverneur,
Un jeune homme expatrié venu de Kinshasa qui voulait vous voir a eu à dépenser 60
$ us dans moins d’une heure.
Combien d’expatriés fréquentent‐ils votre cafétéria par jour soit pour vous arracher
un rendez‐vous soit pour vous montrer qu’ils sont régulièrement dans votre
cafétéria pour soutenir votre projet ?
Comme si cela ne suffisait pas, vous avez concurrencé même les marchants et les
fabricants de crémeries. Même si c’est le capitalisme à outrance, j’ose croire que
vous devriez tenir compte de la souffrance de vos frères.
Monsieur le gouverneur,
Dans le domaine de la construction, vous avez créé la société de construction (KATCO
: Katumbi construction) ainsi que des ateliers de soudure pour la fabrication de
portes métalliques, antivol, fenêtres métalliques, chambranles métalliques et
que sais‐je encore ? Est‐ce que vous avez tenu compte des ateliers des
jeunes katangais qui sont à la Kenya, Kamalondo, Kapemba, à la Rwashi, etc…
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. [Albert Einstein]
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wantanshi
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Re: Allons nous assiter à une guerre des matelas?

Message par wantanshi »

23
Monsieur le gouverneur,
Vous n’avez même pas pitié de vos frères katangais qui ont voulu développer
l’agriculture au Katanga. Vous êtes devenu le seul à avoir le monopole de vendre de
la farine de maïs et le riz dans des sociétés minières. Sans vous soucier de la survie
des autres opérateurs économiques. La société minière qui ose acheter la farine de
maïs en dehors de votre circuit reçoit des sanctions graves allant jusqu’à l’empêcher
d’exporter ses minerais. Où est donc l’humanisme prôné par André Malraux !
Monsieur le gouverneur,
Depuis que les taxis motos ont fait surface à Lubumbashi, vous avez utilisé tous les
moyens et toute la force pour décourager « les mansebas » comme on les appelle.
C’est ainsi que plus de 1000 motos ont été confisquées. Les mansebas ont été
violentés ou arrêtés dans le seul but que vous puissiez contrôler le secteur. Vous êtes
allé même plus loin jusqu’à dire que le phénomène taxi moto allait même favoriser
l’exode des Kasaïens vers Lubumbashi. Ce qui n’est pas du tout correct car les
jeunes katangais sans emplois font aussi le taxi moto.
Toutes les raisons évoquées par vous étaient dans le seul but d’endormir et de
distraire la population de Lubumbashi et au finish vous venez de commander
plusieurs « petitas « c.‐à‐d. des motos à 3 roues pour concurrencer
ces pauvres « mansebas ». Est‐ce que vous vous rendez compte de
nombreux dégâts que vous êtes entrain de créer sur le plan social.
2. Dilapidation de la Gécamines et Spoliation par Moïse Katumbi
Chers compatriotes et frères katangais, vous constateriez avec moi que je reviens de
temps en temps sur le cas de la Gécamines car plusieurs cas de détournements et de
spoliations des mines concernent cette grande société minière qui continue à saigner
à blanc.
Pour combattre la pauvreté et créer une classe moyenne katangaise, le feu président
M’zee Laurent‐Désire Kabila avait jugé utile en son temps que dans chaque ville
minière c.‐à‐d. Lubumbashi, Likasi, Kambove, Kolwezi, etc…Il fallait laisser des
carrières à la disposition de la population qui s’était regroupée au sein de
24
l’Association des Exploitants de Minerais Artisanaux du Katanga (EMAK). Cette
association(EMAK) devrait travailler en harmonie avec la Gécamines. C’est ainsi que
dans la mine de Kamatanda un montage a été conclu entre l’EMAK et la société
Madini Ressources pour exploiter le stockpile de minerais de cuivre de 3 % de teneur.
Ainsi, l’EMAK a eu l’autorisation de la Gécamines d’utiliser ce stockpile et Monsieur
Georges Kavadias qui pilote Madini Ressources a accepté d’être l’homme de
paille d’une société internationale qu’on appelle« TRAFIGURA ». Pour ne pas
apparaître directement dans ce deal, un certain Monsieur Roland Julien, un véritable
criminel financier dirige ces opérations à partir de la Suisse.
C’est quoi « Trafigura » ?
Chers compatriotes et chers katangais, la société Trafigura Beheer BV est une
compagnie de courtage pétrolier et d'affrètement maritime spécialisée dans le
courtage et le transport des matières premières. Elle a été créée en 1993, par deux
Français, Claude Dauphinet Eric de Turckheim.
Trafigura est l’un des plus grands marchands indépendants de pétrole et de métaux
du monde. Le centre opérationnel de Trafigura est à Londres, l'adresse fiscale est à
Amsterdam, le siège social à Lucerne en Suisse. C’est une société privée qui emploie
1.900 personnes à travers le monde. Son chiffre d'affaires est passé
de 9 milliards de dollars en 2001 à 51 milliards en 2007. La société
se classe au troisième rang mondial des entreprises indépendantes dans le secteur du
négoce pétrolier. La société a 51 bureaux dans 36 pays. La société Trafigura Beheer
BV a son siège administratif à Amstelveen, dans la banlieue d’Amsterdam. Pourtant
Trafigura Beheer BV, aux Pays Bas n’est guère qu’une boîte postale. Le siège se
trouve en réalité à Lucerne, en Suisse. C’est uniquement pour des raisons fiscales que
l’entreprise mère est immatriculée aux Pays‐Bas depuis sa création en 1993.
Il a pour actionnaires principaux des sociétés basées à Jersey, à Malteet dans
les Antilles néerlandaises. En république Démocratique du Congo, Trafigura travaille
avec plusieurs sociétés écrans, y compris dans le domaine des mines.
25
Chers compatriotes et chers frères Katangais, J’ai entendu parler encore de Trafigura
dans l’affaire du ProboKoala dont en voici les détails : En août 2006, Trafigura a
affrété le ProboKoala qui transporta jusqu'en Côte d'Ivoire des déchets de type slop
pour y être traités. Ils furent déversés dans diverses décharges autour d'Abidjan.
Selon Trafigura, les déchets incriminés sont un mélange d'hydrocarbures, d'eau et de
soude caustique résultant du nettoyage des cuves du navire (mélange appelé «
Chemical slop »). La firme assure avoir communiqué aux autorités ivoiriennes la
nature des déchets et dit s'être assurée au préalable de leur « élimination sûre ». Les
experts qui ont analysé les déchets ont indiqué qu'ils semblaient renfermer du
sulfure d'hydrogène (H2S), un composé chimique qui peut être mortel à forte
concentration.
Cependant d'autres analyses faites par le laboratoire Saybolt, à la demande de
Trafigura ont montré que la présence d'hydrogène sulfuré était en dessous du seuil
de détection. De plus, la société Amsttandaerdam Port Service (APS), où le Probo
Koala avait séjourné, n'a jamais fait mention de cette substance.
Les résidus chimiques du Probo Koala déversés à Abidjan en août2006 étaient déjà
dans les soutes lorsque le bateau a quitté Amsterdam, au début du mois de juillet
2006. La société a refusé leur traitement à Amsterdam, jugé trop long et trop
coûteux. Les services de l'environnement d'Amsterdam ont tenté de faire immobiliser
le navire, mais se sont heurtés à l'administration nationale. Les services chargés de
l'inspection des navires ont, en tout cas, laissé le tanker faire route vers l'Estonie, puis
le Nigeria et la Côte d'Ivoire.
À Abidjan, la société Puma Energy, filiale de Trafigura et spécialisée dans le stockage
pétrolier, a pris contact avec la société Waibs.
Cet agent maritime lui a conseillé de faire affaire avec la société Compagnie Tommy,
agréée depuis le 12 juillet 2006. Compagnie Tommy récupéra les résidus chimiques et
se chargea de l'épandage des produits dans une dizaine de décharges autour
d'Abidjan.
Compagnie Tommy avait reçu tous les agréments nécessaires de la part du
gouvernement ivoirien et du Port Autonome d'Abidjan pour réaliser cette prestation.
Toutes les procédures liées au déchargement du contenu des cuves ont été
26
validées par les autorités ivoiriennes, le Port Autonome d'Abidjan et le service des
Douanes.
Au lieu de transporter les résidus chimiques pour qu'ils soient traités, les
camions citernes mandatés par Compagnie Tommy ont directement déchargé leur
contenu sur 11 sites autour de la ville d'Abidjan et plus particulièrement sur la
décharge d'Akouedo. Ces sites n'étaient pas équipés pour traiter de tels produits.
Dèsque la pollution a été connue, Claude Dauphin et Jean‐Pierre Valentini ont
décidé de se rendre à Abidjan pour porter assistance et aide au gouvernement
ivoirien, afin de trouver les solutions adaptées pour procéder à la dépollution
des sites. Le 16 septembre 2006, deux Français, Claude Dauphinet Jean‐Pierre
Valentini, ont été interpellés à l'aéroport Félix Houphouët‐Boigny d'Abidjan, en raison
de leur appartenance à la société Trafigura, qui a affrété le Probo
Koala. Les deux hommes ont été remis à la police judiciaire ivoirienne, qui les a
interrogés, puis mis à la disposition du procureur de la République. Ils ont été mis en
examen le 19 septembre 2006 pour infraction à la législation sur les déchets toxiques
et empoisonnement et ont été placés en détention provisoire.
En février 2007, Trafigura s'est engagée à verser cent milliards de francs CFA
(152 millions d'euros) à l'État ivoirien, celui‐ci lui garantissant en
contrepartie l'abandon de toutes poursuites judiciaires. Trois de ses
dirigeants, dont deux Français, incarcérés à Abidjan depuis septembre 2006, ont
alors été libérés. Le procès s'est ouvert en septembre 2008 à Abidjan. Aucun
salarié de Trafigura n'a été inquiété.
Le 23 juillet 2010, Trafigura est condamnée à 1 million d'euros d'amende
par un tribunal d'Amsterdam.
Par ailleurs, dans l’affaire Kensington ou affaire Gokana : Trafigura est apparue lors
de différentes procédures judiciaires àLondres et New York, dans le dossier baptisé «
Affaire Kensington »ou « Affaire Gokana ». Il s'agit de l'utilisation d'un réseau des
sociétés‐écrans utilisées par des dirigeants de la République du Congo pour vendre
du pétrole sur les marchés internationaux, en échappant aux saisies de créanciers
réclamant leur dû. (Voir Denis Gokana et Affaire Gokana) Trafigura dispose dans ce
pays d’une filiale baptisée Puma‐Congo, dont le nom rappelle étrangement Puma
Energy, son correspondant en Côte d’Ivoire. De même en Afrique du Sud.
27
En 2000, Trafigura avait été impliquée dans le scandale des réserves pétrolières
stratégiques de l’Afrique du Sud, que la compagnie avait pu racheter à prix« bradé »
avec la complicité de décideurs locaux. L’affaire qui se soldait par une perte de 30
millions de dollars pour les finances des contribuables sud‐africains, s’est finalement
réglée à l’amiable deux ans plus tard.
Monsieur le gouverneur,
Comme vous saviez que l’opération de la carrière de Kamatanda était financée
directement par la société Trafigura via une société congolaise qui n’a pas une bonne
presse sur le plan international, vous êtes entré en contact avec Monsieur Roland
Julien en lui demandant de démanteler des machines DMS via Luna Mining de la
carrière Kamatanda à la carrière de Mbola.
Monsieur le gouverneur,
Une fois de plus, pour vos appétits financiers, vous avez anéanti et déstabilisé
l’Association des Exploitants de Minerais Artisanaux du Katanga (EMAK) qui sont vos
propres frères au détriment des vos intérêts égoïstes.
Monsieur le gouverneur,
Depuis que ce projet existe à Mbola, vous avez réduit même l’équipe de Volcano
Mining qui y travaillait depuis que vous avez spolié cette mine à feu Kabasele.
Monsieur le gouverneur,
Ayez le courage d’informer les jeunes katangais regroupés au sein de l’Association
des Exploitants de Minerais Artisanaux du Katanga (EMAK) que vous gagnez un
million de dollars dans cette opération. Je reviendrai en détails sur le rôle que joue
Trafigura.
Monsieur le gouverneur,
Je suis au courant et bien informé qu’un sujet Libanais dont investigation en cours
pour savoir de qui il s’agit, supporter de TP MAZEMBE qui est votre complice court
après toutes les rédactions des journaux apparaissant à Kinshasa pour empêcher que
mes lettres ouvertes soient publiées et les quelques rares journaux qui apparaissent,
le stock est racheté à la minute. Pour votre information, pour faire éclater la vérité et
avec la technologie moderne, je n’ai pas besoin de publier mes lettres ouvertes à la
presse écrite ou dans les médias audio‐visuels.
28
3. Corruption à ciel ouvert
Monsieur le gouverneur,
J’ai commencé à combattre la corruption au Katanga avant même que vous rentriez
de l’exil car j’estime pour ma part que la corruption est l’un des fléaux qui ne favorise
ni la démocratie moins encore le développement de la province du Katanga.
En juin 2006 dans mon ouvrage « La Réalité Katangaise »paru aux éditions, Edition
The Bureau, 3 Appel Road, Kramerville, Johannesburg 2148, Afrique du Sud, juin
2006, dépôt légal D.L. 3.0180‐7573, page 121 à 129». J’avais dit ceci
au point XI. COMBATTRE LA CORRUPTION : Ceux qui pratiquent la corruption ne
doivent pas être des ennemis personnels des gouvernants, mais ceux du Katanga, de
toute la population actionnaire de Katanga Inc. Personne ne doit être à l’abri, comme
au Nigeria où le Président Obasanjo est en passe de réussir.
Le 4 avril 2005, dans une lettre limogeant son ministre de logement, Alice Mobolaji
Osma, écrit : « je me sens aussi personnellement gêné, puisqu’il apparaît
que la plupart des membres de ma belle‐famille figurent sur cette liste », celle de 207
personnes auxquelles ont été alloués des terrains ou des propriétés de l’Etat en
cachette.
Parmi eux, le Vice‐président Atiku Aboubacar et le gouverneur de la Banque Centrale
Charles Soludo avaient refusé l’offre.
Au Katanga, une fois devenu responsable, on commence à envier les maisons de
l’Etat qui sont pratiquement toutes bradées à vil prix.
Il nous faut une Commission sur les crimes financiers et économiques (CCFE) qui
travaillerait sans pression ni influence, sinon celles de la conscience et de
la solidarité ; qui passe tout au peigne fin sans immunité ni veto de personne
comme chez Obasanjo où le 5 avril 2004 le Président du Sénat, Monsieur Adolphe
Wabara, a dû démissionner à cause des soupçons qui pesaient sur lui.
Un dommage collatéral de la croisade anti‐corruption a causé la chute du ministre
de l’éducation Fabien Osuji tandis que le 04 du même mois, l’ancien Inspecteur
Général de la Police Tafawa Balogum avait dû payer les frais.
29
Scandalisant ses pairs et autres fanatiques des immunités et du gain facile, le
Président du Nigeria est allé jusqu’à demander les preuves sur l’implication de son fils
Gbenga Obasanjo cité dans un rapport évoqué par son père pour avoir placé
plusieurs millions de dollars sur un compte en banque aux Etats‐Unis d’Amérique.
Dans cette croisade anti‐prédateurs de tous bords et dans toutes les castes, il faut
non seulement tenir promesse, mais également mettre en place un système
susceptible de perdurer pour sauver le Katanga, développer la province et
assurer un avenir à la progéniture dans un Congo fort et uni.
Thabo Mbeki n’avait‐il pas sacrifié son dauphin, le vice‐président Jacob Zuma, déféré
devant la justice, à cause des soupçons de corruption qui pesaient sur lui au
nom de la bonne gouvernance ?
Dans les priorités, il y a les prioritaires que nul ne doit mettre à l’ombre : assainir les
finances publiques, reconstruire notre industrie délabrée, régler la dette intérieure
(fournisseurs locaux) qui étrangle depuis bientôt deux décennies les entreprises
locales, relancer l’agriculture, mettre en place une ou plusieurs usines d’engrais pour
toute la province, scolariser les filles, réinsérer et encadrer les « chégués », et arriver
à bannir dans nos villes le phénomène enfants de la rue et « enfants sorciers », créer
un audit régulier des comptes pour lutter contre la corruption, bien d’autres
choses encore…
Je rêve d’un Katanga modèle et leader, dans un Congo moderne, conquérant,
audacieux.
Pour y parvenir, nous ne devrions pas copier les méthodes et les styles de ceux
qui dirigent actuellement. Les temps ont changé.
Le favoritisme et le tribalisme ont créé un déséquilibre qui n’a cessé de bipolariser la
vie provinciale divisée désormais en nord et sud au profit des manipulateurs et
piètres leaders aux assises tribalo‐claniques.
Y mettre fin n’est pas une sinécure. Il faut mettre en place une administration
ouverte à toutes composantes de la société et du paysage politique katangais
suivant mon entendement des choses, sans exclusion de quelques habitants de la
province. Il n’y a pas de katangais de seconde zone.
30
C’est pourquoi, j’envisage la création d’une Haute Autorité de la Fraternité
Katangaise (HAFKAT), dont le but sera de nous aider à assumer le passé, tout notre
passé, en vue de sécuriser le présent et préparer avec sérénité l’avenir.
Ce sera là l’application concrète de la « Solidarité Katangaise », qui pensera à ériger
un monument en hommage à tous nos chefs traditionnels, religieux, politiques,
administratifs et les sommités intellectuelles ayant marqué la Province du Katanga
grâce à leur savoir‐faire et aux vertus positives, en guise d’émulation.
Sans exacerber ni encenser le tribalisme qu’il sied de conjurer sans complaisance,
il me parait légitime, dans notre société à composition hétérogène, de promouvoir la
diversité ethnique dans la responsabilisation ; une manière réaliste de gérer de
manière équilibrée, sans s’enfoncer dans le séparatisme, notre diversité ethnique qui
devrait être prise comme une mosaïque, mieux encore, de la « Macédoine » à
consommer avec enthousiasme et sérénité pour une bonne intégration.
Partager le pouvoir au Katanga signifie aussi gouverner avec une équipe
représentative de la complexité ethnico‐religieuse de la Province et même du pays.
Solidarité! Au plus fort des luttes de positionnement politique, notre organisation
s’est officiellement inscrite en faux avec tous les risques périlleux, contre les injures
portées à l’endroit de Monsieur le Président Joseph Kabila à propos de ses origines,
par un groupe de politiciens du terroir, officiellement, ses prétendus frères claniques.
Je ne cesserai de répéter à quiconque jouerait avec la fibre tribale, sur la terre du
Chef Katanga et de ses frères dont l’histoire ne cesse d’exhiber le soutien sans
faille dans le malheur comme dans le bonheur, que ma lutte est de mettre fin à la
mentalité rétrograde qui considère qu’il y a des katangais de seconde zone ; à l’heure
de la globalisation, il faut que tous soient frères et se reconnaissent mutuellement
l’égalité des droits et le partage équitable des chances d’accéder à des postes de
responsabilité.
La lutte de notre Association la «Solidarité Katangaise», idéologie émancipatrice dès
ses débuts, continuera aussi longtemps que les hommes existeront et que l’idéal ne
sera pas quotidiennement atteint.
C’est ainsi que pour la République à venir, la troisième, elle vise aussi la
réalisation d’un certain nombre d’objectifs devenus impératifs : le rétablissement de
31
la sécurité des personnes et des biens dans ce qui est aujourd’hui une jungle, un
Farwest; la reconstruction du Katanga et du pays en délabrement ; la consolidation et
le respect du jeu démocratique des Droits de l’Homme ; l’amélioration du vécu
quotidien de mes frères . . .
Il faut parvenir à « katanganiser » et à « congoliser » le développement et l’essor
économique grâce à l’industrialisation et renforcer l’unité d’un Congo fédéral ou
fortement décentralisé.
Les prêcheurs du tribalisme et de l’exclusion sont pires que des terroristes, simples
exécutants ou les milices.
Ce sont des fondamentalistes tribalistes ou tribaux ayant entrepris une guerre
d’extermination des faibles ou des non originaires par médiocrité, jalousie et
incapacité à mieux faire.
La traque des Kasaïens dans les années quatre‐vingt‐dix par les individus
assoiffés de royauté n’avait pu cacher ses conséquences fâcheuses pour les
paisibles et simples habitants de notre terroir. Les tribalistes sont les
ennemis du peuple katangais, un peuple pacifiste. Ces criminels doivent être
punis, mis hors d’état de nuire.
Le Katanga a pour politique d’ensemble qui soit relayée par les médias, le
dialogue politique et social, l’économie.
Les militaires et les services de l’ordre et de sécurité ne devront plus se livrer
à certaines pratiques contraires aux Droits de l’Homme.
Il faut une politique d’ensemble, disions‐nous, dans laquelle tous participent au
processus démocratique (ONG, Eglises, Corporations, Partis Politiques). Une
politique sécuritaire dans tous les domaines de la vie.
Partout dans le monde, quand un pays est confronté à des difficultés, les populations
civiles sont protégées, par l’armée régulière, et par des résistants.
Le Katanga a pu dépendre de ces patriotes (Forces d’Autodéfense Populaire, Moyo
wachuma, Maï‐maï) un certain temps ; ils doivent aujourd’hui être intégrés dans
l’armée ou réintégrés dans leurs emplois précédents, sans omettre de traduire
32
en justice tous ceux qui se sont distingués dans des pratiques indignes et
violentes contre leurs frères, et notamment par le cannibalisme notamment
Gédéon, chef Maï‐maï dans le Nord‐Katanga, etc.
Tous ceux qui ont pillé, brûlé des hommes et femmes, incendié des cases et villages,
fabriqué des collines à base des sexes humains ou des bébés séchés, mangé de la
chair de leurs frères dans le nord Katanga sont des criminels à traduire en justice au
même titre que les « mangeurs des pygmées » à Mambassa, dans la Province
orientale.
La Solidarité Katangaise espère mener le bon et juste combat avec l’appui de tous les
hommes de bonne volonté, jusqu’à son terme : voir vivre un Katanga démocratique,
décentralisé, ouvert, uni et prospère. En sus, voir nos frères et soeurs vivre dans la
paix, la cohésion, la concorde et la prospérité et que les immenses richesses de la
province bénéficient à tous ses habitants.
L’économie africaine est en convalescence. L’Afrique subsaharienne a enregistré en
2004son meilleur taux de croissance depuis 1996, selon le rapport de la Banque
Mondiale de 2005 sur le développement humain.
Tous les pays ont connu une hausse de leur produit intérieur brut (PIB) et la
performance d’ensemble s’établit à plus ou moins 3,8%. Elle a été supérieure à 5%
dans la zone Franc. La croissance de l’Afrique subsaharienne devait s’accélérer cette
année pour atteindre 4,1%. La croissance doit aider à faire reculer la pauvreté avec
ses corollaires. Economiquement, il ne peut y avoir de croissance sans libéralisation,
privatisations et investissements des capitaux frais. Pour relancer le secteur privé, il
faudrait adopter une stratégie plus agressive afin de mobiliser de nouvelles
ressources en faveur des PME, des microcrédits.
Le Katanga (Congo) pourrait, avec l’aide des spécialistes, se doter d’une filiale
spécialisée et créer également des fonds de garantie et d’autres instruments
financiers adaptés aux besoins des populations locales (nationales) et prenant
suffisamment en compte l’énorme potentiel économique que constituent les
femmes. On pourrait ainsi exercer un leadership intellectuel plus marqué et
amener les partenaires nationaux et internationaux (gouvernement central et
investisseurs) à adhérer à l’effort de promotion du secteur privé katangais et
congolais. La province peut aussi générer davantage des ressources en réalisant
des progrès en matière de gouvernance.
33
Ma mission est celle pour un Katanga où le progrès se généralise, de l’agriculture aux
nouvelles technologies ; d’une province où la misère recule et où le chômage
diminue; une province en bonne santé ; d’une province où l’éducation progresse et
où la corruption régresse.
Unetelle province aura une place plus forte sur la scène nationale, une telle
province du Katanga aura un mot à dire.
Nous sommes dans une société capitaliste. Elle sera partie prenante aux grandes
décisions nationales et non plus simple spectatrice.
Dans une telle perspective, la « Solidarité Katangaise » et la «Société Civile » du
Katanga (SOCIKAT) auront évidemment un rôle crucial. Elles devront galvaniser les
efforts de tous. Il n’y a pas que l’argent qui compte, il y a aussi les idées. La
«Solidarité Katangaise » et alliés devront jouer un rôle moteur dans la conception du
futur, montrer la voie à suivre dans les domaines où elles avaient laissé le champ libre
aux opérateurs politiques.
Il s’agit d’élaborer de nouveaux programmes centrés sur les besoins du Katanga
(Congo) et de consacrer des ressources propres à leur mise en oeuvre.
L’essentiel des fondements institutionnels et les structures sont déjà en place. Il s’agit
à présent de les mettre au service de la province en prenant en compte les
orientations stratégiques définies par le NEPAD et en favorisant une collaboration
étroite entre des piliers institutionnels provinciaux et nationaux.
Les populations katangaises ont aujourd’hui la responsabilité historique de choisir
des leaders qu’il faut, les plus compétents et les mieux préparés à cette mission
essentielle.
Les pouvoirs publics provinciaux doivent faire en sorte que le Katanga se maintienne
en pool position. Penser à la quatrième dimension comme à l’Ile Maurice où, après le
sucre, le textile et le tourisme, le pays mise sur les nouvelles technologies pour son
développement grâce à un train de mesures réglementaires et fiscales qui ont permis
d’engager cette noble phase de diversification de l’économie.
Cependant, à ce qui vous concerne, vous avez institutionnalisé la corruption au
Katanga, je pense qu’il est grand temps que cette pratique honteuse soit arrêtée et
bannie urgemment car dans d’autres pays, le seul fait qu’il ya la corruption
présumée, les délinquants sont mis en examen.
34
Monsieur le gouverneur,
La corruption est à ciel ouvert au Katanga et vous risquez même de corrompre ma
maman pour quelle puisse témoigner : « Que moi, Muyambo, je ne suis pas son
Fils…». Je pense que tous vos complices qui prennent position dans vos dossiers de
corruption finiront tôt ou tard par répondre de leurs parts de responsabilité dans la
destruction économique du Katanga et l’ébranlement de la conscience, la morale et
des mentalités saines de filles et fils de la République démocratique du Congo.
4. Le rôle des avions de Monsieur KATUMBI dans la province du Katanga
Monsieur le gouverneur,
Non pas seulement vos avions entrent frauduleusement en République
Démocratique du Congo mais favorisent aussi à détruire les circuits bancaires et à
blanchir l’argent dans le secteur minier. Vos avions transportent par jour l’équivalent
de 11 millions de dollars liquides pour l’achat de coltan, cassitérite, etc...Dans les 11
comptoirs dispersés à travers le Katanga par la société minière MMR.
Raison pour laquelle, les services de l’Etat ne peuvent en aucun moment contrôler les
avions du tout puissant gouverneur de la province du Katanga. Vous n’êtes qu’un
ange pour vos complices.
5. Détournement de 30 millions de dollars américains par Monsieur Moïse Katumbi
Monsieur le gouverneur,
Dans ma première lettre ouverte que je vous avais adressée au point VIII. Dossier
SNEL et REGIDESO, c’est regrettable qu’au lieu que vous puissiez fournir de
justifications vérifiables et fondées à l’opinion nationale et internationale, vos «
atalaku» se sont permis de me qualifier d’un aliéné mental.
Monsieur le gouverneur,
En date du 3 Septembre 2007, vous avez présidé personnellement une réunion avec
les opérateurs miniers dont le thème était : « Soutien au programme d’amélioration
de la desserte en eau potable et en électricité. » Je le confirme encore une fois, vous
avez empoché plus de 30 millions de dollars américains et cet argent, au lieu de servir
à la REGIDESO ainsi qu’à la SNEL, s’est volatilisé dans vos multiples projets.
35
A titre illustratif, la société BOLFAST COMPANY sprl a payé la somme de
111.100 USD (cent onze mille cent dollars américains) soi‐disant sur le compte de la
REGIDESO (voir transfert n ° 1230/2007/004/00277181 du 08 septembre 2007).
Le versement de cette somme d’argent était contraignant c.‐à‐d. la société minière
qui n’avait pas payé sa contribution en date du 03 septembre 2007, ne devait plus
exporter les minerais.
Par ailleurs, le paiement se faisait en fonction de la taille et du chiffre d’affaires de la
société(en annexe de la présente, une lettre de l’un de vos ministres qui confirme
mes allégations)
Monsieur le gouverneur,
« A chaque action, correspond une réaction ».Et je vous affronterai toujours en face
pour faire connaître ma part de vérité à l’opinion tant nationale qu’internationale,
pour dénoncer le plus grand fléau que vous et vos complices êtes entrain d’instaurer
au Katanga en particulier et en République Démocratique du Congo en général.
Monsieur le gouverneur,
Je suis au courant de vos complots odieux voulant non pas seulement m’éliminer
physiquement mais aussi l’Evêque Pierre Honoré Kazadi Lukonda NGUBE NGUBE. Le
journaliste d’Israël Zito et vous avez estimé bon de le faire par empoisonnement ou
par un accident simulé.
Monsieur le gouverneur,
Ce sont des méthodes archaïques pour vouloir étouffer la vérité .Il ya un musicien
Congolais, qui a chanté : « lokuta eyaka na ascenseur, vérité eyaka na escalier. »
c.‐à‐d. le mensonge vient vite par l’ascenseur et la vérité par l’escalier.
Mais elle finit par triompher lentement exactement comme arriverait
au sommet quelqu’un qui montait par les escaliers.
Monsieur le gouverneur,
Vous savez que je n’ai pas encore parlé de votre corruption dans le système du
football congolais, le cas de LUPOPO, A S.VCLUB et autres, des arbitres.
Mes salutations patriotiques
36
ANNEXE
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. [Albert Einstein]
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wantanshi
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Re: Allons nous assiter à une guerre des matelas?

Message par wantanshi »

Lubumbashi, le 13 octobre 2012
CE QUE VOUS NE VOULEZ PAS DIRE ET RECONNAITRE
MONSIEUR JEAN-CLAUDE MUYAMBO KYASSA DUBOIS
~ INTRODUCTION
Depuis le 21 septembre 2012, l'opinion a été saisie par vos nombreuses
lettres ouvertes à Monsieur le Gouverneur de Province Moïse KATUMBICHAPWE.
Dans votre première lettre, vous avez fait allusion à ma personne, en critiquant ma
désignation comme Ministre Provincial des Mines et en remettant en cause la gestion
que j'ai faite des dossiersdu lycée lubusha à luisha ainsi que de la mine de luswishi.
Toutes ces critiques sont couvertes d'une flatterie dans laquelle vous évoquez les
bons souvenirs que vous gardez de ma fraternité et de mon amitié.
J'ai longuement hésité pour donner ma version des faits sur les différents
dossiersauxquels vous faites allusion. Je me suisrésolu finalement à le faire parce que
j'ai constaté que chaque fois que vous voulez vous mettre en vedette sur le plan
politique, vous ne manquez pas de me citer pour m'éclabousser, nuire à mon image
d'homme politique et parfois même, porter des coups de massue à mes bonnes
relations avec le Gouverneur de Province, Monsieur Moïse KATUMBICHAPWE. les
coupures des journaux dans lesquelles vous m'avez sali autrefois sont encore
affichées sur Internet et en font foi. Face à toutes ces provocations, j'ai gardé le
silence. Ce silence ne signifie pas que je vous crains ou que je n'ai rien à dire et
surtout pas que vous avez raison. Au contraire, vous savez que vous prenez des
risques inconsidérés que vous finirez par payer tôt ou fard#
- 1 -
• DE VOS BONS SOUVENIRS SUR MOI
Dans votre première leffreouverfe à Monsieur Moïse KATUMBICHAPWE
publiée dans le journal « la Prospérité» du 21 septembre 2012, à la page 5, dons
l'avant dernière phrase vous déclarez ce qui suit: «c'est en ce moment que vous
avez commencé à m'opposer à mon propre frère avec qui j'ai passé de bons
moments et envers qui je garde de bons souvenirs ». Si ces éloges à mon endroit sont
sincères, je vous remercie d'avoir pris le courage de reconnaître cette vérité. En effet,
ii est vrai que nous avons oeuvré ensembie quand j'étais magistrat au Parquet de
Lubumbashi et vous, avocat stagiaire du barreau de Lubumbashi. Notre
collaboration s'est raffermie quand vous êtes venu vous joindre à nous dans le
combat politique. Malheureusement, nos relations se sont heurtées non par le fait du
Gouverneur de Province, mais par le fait que sans raison aucune et pour des intérêts
égoïstes, vous avez commencé à me poignarder dans le dos, fait que je vais vous
développer plus tard.
Je me souviens également que pendant toute la période où nous
avons cheminé ensemble, vous avez entretenu de très bonnes relations avec
beaucoup de gens dont notamment, le Gouverneur de Province, Monsieur Moïse
KATUMBI CHAPWE, envers qui vous affichiez de l'amitié et de la fraternité et que
curieusement, vous trolnez aujourd'hui dans la boue. Toutes ces bonnes relations,
vous les perdez les unes après les autres à cause de votre comportement conflictuel
et versatil.
Souvenez-vous Que, le Gouverneur de Province, Monsieur Moïse
KATUMBICHAPWE n'a pas hésité à vous faire monter sur le frône de SEMPYA.Grâce
à cette élévation, vous êtes sorti de votre anonymat et vous avez pris de l'envergure
politique que vous détruisez malheureusement vous-même par votre arrogance, vos
multiples conflits et vos diverses manipulations. Faut-il alors s'en prendre au
Gouverneur Moïse KATUMBICHAPWE comme vous le faites dans vos lettres ouvertes?
Ou ne faudrait-il pas que vous puissiez faire votre propre examen de conscience. ~
chaque jour qui passe vovs perdez des amis ou des frères les uns après les autres.
Tout ceci m'amène à vous rappeler que je suis votre aîné à l'Université.
votre aîné dans j'exercice de la pratique de la justice, votre aîné dans la gestion des
partis politiques, votre aîné dans l'exercice des mandats de 1Etat et même votre
aîné dans ie mariage. Le Gouverneur de Province, Monsieur Mofse KATUMBICHAPWE
est aussi.votre aîné en âge et dans te monde du travaiL Un peu donc de respect
pour vos aînés. C'est la règle à SEMPYA;Je me réserve de vous caractériser comme
individu, car mon éducation et ma morale me l'interdisent. Je vous recommande de
vous souvenir du 9ème commandement de Dieu dans la Bible: (c Tu ne porteras point
de faux témoignage contre ton prochain ». Exode 20 :16.
• DE MONSIEUR MoïSE KATUMBI, MONSIEUR JEAN-CLAUDE MUYAMBO &
MONSIEUR MUMBA GAMA
Dans votre première lettre ouverte, à la page l, vous déclarez ce qui
suit: « sauf omission de ma part, je ne me souviens pas vous avoir connu ou entendu
parier (ajouter de vous) alors que j'étais encore étudiant à rüniversité de
Lubumbashi, ... n.
Tous ceux qui sont de la Communauté SEMPYA ou ceux qui ont eu à
fréquenter la route Munama, connaissent très bien la famille KATEBEKATOTO et la
plupart des membres de la famille dont MdI'se KATUMBIet ses petites soeurs.
Vous, vous ne les connaissez pas car « vous avez évolué à FizLdans le Sud-Kivu, puis
à Kolwezi et à Lubumbashi au Katanga avec des personnes sans aucun lien avec la
Communauté SEMPYAdont vous vous réclamez depuis seulement l'occupation du
poste de Président grâce au crédit et soutien du digne fils KATUMBIMoïse », indique
feu Honorable MWEWA lUNDA dans son message de nouvel an intitulé: cc Les illusions
et hallucinations de Monsieur Jean-Claude MUYAMBO)}, à la page f .
-3-
Dans sa tombe, il vous rappelle ce qu'il a écrit sur vous: ((Si ce dernier (Moïse
!(p.,rUMBI) ne s'est pas porté garant auprès du comité des sages de SEMPYA,
Monsieur MUYAMBO ne serait jamais devenu Président et ne serait pas propulsé
devant la scène politique. II doit dire merci à l'Honorable Moise KATUMBI.
Malheureusement, ii a eu i'illusion d'être SEMPYApar iui-même et d'être enraciné, et
de narguer son créateur qui en a décidé autrement en le faisant chasser du poste
de Président et en le remplaçant JJ. \1est vrai que vous ne connaissez pas ies
membres de SEMPYA et les membres de SEMPYA ne vous connaissent pas et ne se
reconnaissent pas en vous. En effet, ils ont souvent reproché au comité des sages
d'avoir imposé comme Président une personne étrangère à la communauté, du
reste ne parlant pas le cibemba. Dans vos lettres vous vous réclamez de Pweto alors
que SEMPYA sait que vous vous présentiez comme ressortissant de Kasenga,
finalement qui êtes-vous alors?
Alors que vous ne connaissiez pas Monsieur Mo'fse KATUMBI,moi, je le connaissais.
Alors que vous ne fréquentiez pas ia famiile KATEBE,et que vous ignoriez tout de
Monsieur Meise KATUMBI,moi j'ovois déjà des contacts avec la famiile. Je n'avais
donc pas besoin de vous pour me présenter chez JePrésident de SEMPYA, Monsieur
Moise KATUMBI,pour une quelconque nomination.
Tenez, Monsieur MUYAMBO. Lorsque vous avez été chassé de la
Présidence de SEMPYA, vous oubliez que j'ai conduit la délégation qui est venue de
Kinshasa pour tenter de vous sauver. C'est celle-ci qui a rencontré le nouveau
Président de SEMPYA, MoYseKATUMBIdans sa résidence sur LofoTpour régler votre
situation. Ceci a été un échec, mais une occasion pour moi de découvrir votre
personne. Malgré toutes les vérités qui ont été révélées sur vous à l'occasion de ce
conflit, je suis resté à vos côtés. Au Parlement Provincial, nous avons continué à
travaiiler ensemble sous le labei CODECO, alors que j'étais élu indépendant. Nous
avons mis sur pied le Groupe Parlementaire ADK dont j'ai été le premier Président.
Mais cette fidélité et cette loyauté ne vous ont pas convaincu de mon sérieux en
politique. J'aurai la désagréable surprisede me voir écarté de la liste des candidats
au Gouvernement Central que vous avez transmise à l'AMP. Vous vous êtes aCharny
- .4 -
en répandant des calomnies diverses contre m~ canditat~r~ c~"'.m.e Vice-Président
de l'Assemblée Provinciale du Katanga. Vous m avez f rce a démissionner mais vous
n'avez pas pu obtenir le retrait de ma candidature Sur conseil du Président de
SEMPYA, Monsieur Moïse KATUMBICHAPWE,j'ai finalem nt retiré ma candidature, ce
qui a permis à votre candidat préféré d' être élu ice-Président du Bureau de
l'Assemblée Provinciale.
Dois-je rappeier ici qu'après ie voie du Bureau de l'Assemblée
Provinciale, malgré vos coups bas pour m'empêcher d'occuper le poste de Vice-
Président, nous nous sommes retrouvés à trois à la résid nce du Présidentde SEMPYA
sur Lofoï: vous-même, Monsieur Moïse et moi. A cette rencontre, vous et moi avons
décidé d'oeuvrer à la réussitedu mandat de Monsieur Moïse KATUMBICHAPWEà la
tête de la Province. Moi, je suisresté constant et loyal Jcet engagement, qu'en est-il
de vous et pourquoi? Je ne comprends pas votre vaite-face et pire, votre volonté
de m'opposer à Monsieur Meise KATUMBIque vous ten ez de dressermême contre le
Président de la République et contre la p pulation! Votre prétendue
communication téléphonique avec le Gouverneur' 'oïse KATUMBIme concernant
dans le dossier Luisha n'est que votre propre i vention. je reconnais votre
vocabulaire habituel.
Le Gouverneur de Province, Monsieur M ïse KATUMBIne vous a jamais
déclaré ce que vous avez écrit dans votre lettre sur oi. C'est une manipulation de
l'information pour nous opposer. Une petite confiden e: si la recommandation de
ma nomination était venue de vous. M.onsieur MciiSr KATUMBIne m'aurait jamais
nommé Ministre Provincial des Mines. D'ailleurs, comment pouvez-vous me
rec.~mma~der, vous qUi.m' a~e~ dia.bolis~ pour que r n'occupe aucune fonction
~OI~t~qUe ni au .parleme~t PrOVinCial et moms en~ore dins ~~Gouvernement National.
Arrerez donc de me presenter comme votre creature IPollTlquecor non seuiement je
n'ai jamais été membre d'un même parti politique qui. vous, mais aussivous êtes très
jeune en politique par rapport à moi. Avez-vous OUjbliémon parcours politique?
Retenez donc que mes fonctions au Gouvemement rovincial procèdent du ChOi~
- 5-
discrétionnaire de Monsieur t-AoïseKATUMBI.Votre candidat au Gouvernement
Provincial était Monsieur KAlENGA, ancien Directeur Provincial de la Poste à
Lubumbashi. Vous me l'avez imposé par la suite comme onseiller chargé des mines,
et vous l'avez dressé contre moi. J'ai dû m'en débarrasser pour des raisonsque je ne
vais pas étaier ici.
~ DOSSIER LYCEE LUBUSHA A LUISHA
Monsieur MUYAMBO,vous avez réclamé mon départ du Gouvernement
Provincial du Katanga, vous avez organisé des marches contre moi pour ce dossier
et même dressé certains députés contre moi. Vos écrits sont encore affichés sur
Internet. Comme toujours, vous pensez détenir la vérité que vous clamez haut et fort
et vous voulez convaincre l'opinion que vous avez sauvé le Lycée précité.
Dans votre lettre ouverte du 21 septembre 2012,vous écrivez ce qui suit:
« En donnant le Ministère des Mines a un membre de ma coalition, foi compris que
c'était une façon pour vous de flouer votre propre parti politique et que vous puiSSiez
avoir la main mise sur ce Ministère en toute liberté et que votre Parti ne soit au
courant de vos manigances JJ. S'il est vrai que j'étais membre de la CODECO, il est
aussivrai que l'occupation des fonctions au Gouvernement Provincial ne dépendait
pas de mon appartenance à cette plate-forme qui n'était pas un parti politique.
D'ailleurs, j'ai adhéré à la coalition (qui comprenait plusieurs partis politiques'
comme indépendant. Vous et moi n'avons jamais été membres d'un même parti
politique. Ainsi, seul le Gouverneur de Province Moïse KATUMBIa décidé de ma
nomination comme Ministre Provincial des Mines en date du 03 mai 2007 par Arrêté
Provincial n° 2007/0064/KATdu 03 mai 2007, et puis pour la seconde fois, par Arrêté
Provincial n° 2012/0038/Katanga du 04 mai 2012 portant réaménagement du
Gouvernement Provinciai du Katanga et ceci au vu de mon profil. Lesraisons que
vous avancez pour ma nomination sont fantaisistes et visent à séduire des faible%,
d'esprit. /'
Par ailleurs, vous dites qu'il y a eu manigance dans la gestion du dossier
du Lycée tuousno. Vous savez très bien que le Lycee Lubusha est entouré de
plusieurs concessions minières couvertes par des titres régulièrement délivrés par le
Ministre National des Mines. Le périmètre minier qui menace "école appartient à la
société TSMqui détient un permis d'exploitation de la Petite Mine (PEPM 4881). Ce
permis lui permet d'exploiter sa mine sans que le Gouverneur de Province ni le
Ministre Provincial des Mines ne lui donnent une quelconque autorisation. Il ne s'agit
pas, comme vous le faites croire dans vos lettres, d'une zone d'exploitation
artisanale que le Gouvernement Provincial du Katanga aurait créée. Les creuseurs
qui étaient dans ce site, y étaient par le fait de la société TSMet non du Gouverneur
ni du Ministre des Mines MUMBA GAMA.
C'est ainsi que lorsque l'école S'est plaint des dégâts qu'elle pourrait
subir, le Gouverneur de Province, sur ma proposition, a sollicité auprès du Ministre
National des Mines, la révision du titre minier détenu par ïSM afin d'empêcher
l'exploitation et sauver l'école. Mais hélas, Kinshasa a retenu la délocalisation de
l'école et la construction d'une nouvelle école ailleurs. Sil'école existe encore, c'est
parce que Monsieur le Gouverneur de Province a exigé que soit construite une école
très moderne dont les coûts ont été estimés exorbitants par les sociétés minières
concernées par rapport aux gains à tirer de la mine. Cet argument a sauvé l'école.
Tout ce que je viens d'écrire, vous le savez. Ce que vous ne voulez pas dire à
l'opinion, ce que, vous vous servez du Lycée Lubusha pour régler les comptes à
Monsieur MBAKAque vous croyez être propriétaire de lSM.
Le conflit que vous avez sur la ferme ROSTENNES à Lubumbashi avec Monsieur
MBAKA KAWAYA,vous pousse à crier haut et fort contre le Gouverneur de Province,
le Ministre Provincial des Mines et les creuseurs de Luisha pour assouvir votre soif de
vengeance contre Monsieur MBAKA. Ayez le courage de régler le différend qui vous
oppose à Monsieur MBAKA sons vous en prendre aux victimes innocentes que no'f
sommes.
- 7-
Monsieur MUYAMBO, cette déclaration attribuée à Monsieur FORREST
ne procède que de votre imagination. Ce que vous savez, ce que vous avez voulu
exploiter cette situation en votre faveur pour toucher des commissions occultes.
En effet, je me souviens avoir été convoqué par vous, comme si vous
étiez le Gouverneur de Province, à votre résidence Difalco en présence de la société
CMSK. Vous avez tenté de m'intimider devant cette dernière pour prouver que
j'étais votre Ministre. Vous m'avez exigé de faire des déclarations contre la radio
OKAPIet ,'oce pour satisfaire CMSK.Vous n'avez pas obtenu cela de moi, ce qui
vous a mis en colère et a constitué la pomme de discorde entre nous. Ce jour-là, j'ai
compris que pour vous, l'argent comptait bien plus que l'amitié et vous ne
pardonnez jamais à celui qui vous empêche de vous en procurer. C'est ici que vous
avez déclaré que j'en fois de ma tête, et je ne regrette pas de vous avoir résisté.
Au lendemain de votre démarche illégale et immorale, vous avez initié
la campagne de dénigrement contre moi et vous avez demandé mon départ du
Gouvernement Provincial pour satisfaire CMSKet toucher des rémunérations illicites.
Arrêtez donc d'accuser le Gouverneur de Province Moïse KATUMBIpour
cette affaire de la mine de Luswishi.Votre colère contre moi repose sur votre échec
à rentabiliser à votre compte cette affaire.
~ VOTRE CYNISME MACHIAVELIQUE
En lisant dans votre sur.orenante lettre ouverte du 21 se.otembre 2012
adressée à Monsieur Mo(se KATUMBI cette phrase à la page 1 ; « ma démarche
d'une essence chrétienne pour un frère de foi n'étant (lire: n'était) nullement dans
l'intention de vous nuire, mais celle de vous aider à changer votre caractère et
comportement ... )J. D'aucuns s'attendaient à découvrir un code MUYAMBO de
morale chrétienne sur la conduite des affaires publiques dans la Province du
Kotonqo et le portrait idéal du Gouverneur de cette Province. Il n'en est rien. A~'
-9-
contraire, vous peignez Moise KATUMBIen lui attribuant tous les défauts du monde
(car apparemment votre amitié ne vous a pas permis de découvrir une seule qualité
en lui) alors que des personnages éminents comme le Vice-Premier Ministre et
Ministre des Affaires Etrangères Belge l'a comblé d'éloges lors de son dernier séjour
au Katanga. L'ancien Président de l'Assemblée Nationale, Monsieur Vital KAMEREHE,
avait invité en son temps, lors d'un défilé officiel à Lubumbashi sur la place de la
poste, les autres gouverneurs de Province à venir faire un stage au Katanga, chez
Moïse KATUMBI.Des ministres, des députés, des commerçants, des étudiants, des
riches ou des pauvres, jettent tous des fleurs à Monsieur Moïse KATUMBI.Seul contre
tous, vous tentez de jeter le discrédit sur lui. Vous n'y parviendrez pas parce que le
peuple a déjà découvert votre cynisme machiavélique et votre égoïsme. Vous
aimez qu'on vous appuie pour votre réussite, mais vous caricaturez les succès des
autres. Vous cherchez à détruire tous ceux qui ne vous permettent pas de gagner de
l'argent, toujours beaucoup d'argent. la liste de vos victimes est longue dans cette
Province et dans ce pays.
Dans votre démarche, vous vous référez aux conversations imaginaires
avec le Gouverneur Moïse KATUMBIpour appuyer vos affirmations au lieu de donner
des preuves probantes. Tout ceci est fait dans un seul objectif, celui de nuire à tout
prix.
Vous n'hésitez pas dans votre logique machiavélique de citer les
témoignages des personnes décédées comme l'honorable Augustin KATUMBA,
Monsieur KABASELE,... Un peu de respect pour les morts. Si vous aviez suivi les
conseils de l'Honorable Moïse KATUMBICHAPWE,vous ne seriez pas dans la situation
qui est la votre aujourd'hui dont vous êtes le seul et unique responsable.
Par ailleurs, vos lettres reprennent des noms des personnes vivantes, la
liste des personnes citées est très longue (plus de cinquante). Vous traitez ceiies qui
vous répondent d'acoiytes ou de corrompues. Croyez-moi, ies personnalités qui ne
vont pas vous répondre ont beaucoup à dire sur vous, et pas nécessairement de~
- JObonnes
choses. Ellesse taisent par dignité car elles ne veulent pas mêler leur honneur
à votre réputation, la moins enviée du monde.
C'est avec peine que moi-même, je me suis résolu de vous répondre.
Croyez-moi, je n'ai pas envie de souiller mon nom en vous approchant même dans
les lettres.
Je demande au Gouverneur de Province, Monsieur Moïse KATUMBI,de
ne pas souiller ses mains en vous écrivant.
\
\
Barthélemy Mumba Gama
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. [Albert Einstein]
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