L'histoire «Mateba»

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Re: L'histoire «Mateba»

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Dénonciation du "Traité de Nice" par Honoré Ngbanda: Appels d'air aux démons du tribalisme.

http://vimeo.com/59299199
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Re: L'histoire «Mateba»

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HEURE DE VERITE: Verites sur les arrestations d'Afrique du Sud et le Traite de Nice

http://www.youtube.com/watch?v=WimaKEMwi08
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Re: L'histoire «Mateba»

Message par Ilunga »

Des tas de nostalgiques de l'époque des "hiboux", des escadrons de la mort sous Mobutu...

http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/man ... magne.html
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Re: L'histoire «Mateba»

Message par Ilunga »

ERKA, c'est une piqûre de rappel sur la réalité de Ya Mvene...Demain c'est la date du 16 février, le massacre des chrétiens par la soldatesque de Ngbanda...






http://www.congoone.net/one/index.php?o ... &Itemid=58

16 Février 2013 : un entretien téléphonique funeste qui poursuit Honoré Ngbanda depuis 21 ans !
Écrit par Léon Moukanda Lunyama
Vendredi, 15 Février 2013 14:41

La journée du samedi 16 février 2013 marque le 21ème anniversaire du massacre le dimanche 16 février 1992 des chrétiens catholiques qui manifestaient dans les rues de Kinshasa pour exiger la réouverture des travaux de la Conférence Nationale voulue souveraine en vue de conduire le Zaïre sur la voie de la normalisation politique. Cette " Marche de l’Espoir" était un acte fondateur de l'ère du changement au Zaïre et, au-delà, en Afrique comme l’écrivait notre confrère, le regretté Mwamba Bapuwa odieusement assassiné par la kabilie dans les années 2000…
Les auteurs intellectuels de ce massacre n’ayant jamais regretté leurs actes, du moins jusque là, www.congoone.net publie chaque année, par devoir de mémoire, l’entretien téléphonique entre le défunt premier ministre et traitre Jean Nguz et Honoré Ngbanda, le ministre de la Défense zaïrois d’alors, pour signifier aux ex-Zaïrois et singulièrement aux politiques que tout un chacun reste comptable de ses actes et que si on peut tromper tout le monde tout le temps, on ne peut tricher face à sa propre conscience. Mobutu (14 octobre 1930– 07 septembre 1997) et Nguz (1938–27 juillet 2003) étant mort depuis, ceux qui sont en vie répondront un jour de leur méfait.
Converti opposant politique aux régimes de Laurent-Désiré et Joseph Kabila la tête de la nébuleuse Alliance des Patriotes pour la refondation du Congo (Apareco), Honoré Ngbanda s’est découvert une MISION QUASI PROPHETIQUE : celle de libérer le Congo de Lumumba. Sans pour autant révéler sa véritable stratégie dans cette nouvelle lutte, il se veut plus un «donneur de leçon » aux politiques congolais qu’il a eu à martyriser jadis. Ce, lorsqu’il fut responsable des services de sureté de Mobutu. Il ne dit pas non plus au peuple congolais au nom duquel il se rappel quel rôle exact joue t-il ainsi que son mouvement dans la trahison auprès du régime Kabila de plusieurs secrets de l’opposition.

L’entretien téléphonique en question a été publié en février 1992 par le quotidien Umoja de Léon-Robert Abel Moukanda Lunyama d’heureuse mémoire. Deux des rédacteurs de www.congoone.net étaient ses collaborateurs et avaient signé le chapeau dudit entretien téléphonique funeste... Lisez ou relisez plutôt cet entretien téléphonique exceptionnel qui n’a jamais été démenti ni suscité un quelconque droit de réponse de la part de Jean Nguz et ou de Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba alias Honoré Atu.

Au cours d’un entretien téléphonique insolite NGUZ et NGBANDA à découvert : Les deux rancuniers pires comme la «Prima Curia» !
Aux lendemains du massacre ordonné des chrétiens le dimanche 16 février 1992, date historique marquant la première grande Marche de Libération, et après la perquisition humiliante faite au domicile d’Étienne Tshisekedi, Nguz a Karl-I-Bond s’est livré à une vile gymnastique d’invectives contre l’Eglise catholique et certains leaders de l’Union sacrée de l’opposition. C’était au cours de ce qu’il qualifiait de conférence de presse tenue en français et commentée, par la suite, en langues swahili et lingala sur «Télé-Zaïre», la voix et la chasse gardée de leur maître Mobutu Sese Seko.
Sans aucune considération pour les morts, tombées en martyrs pour la reprise de la CNS; Nguz s’est rabaissé en cherchant à humilier les prêtres et autres religieux de la manière que l’on sait. Voulant démontrer la véritable face du personnage Nguz, le journal UMOJA avait remué ciel et terre, au point de mettre la main sur l’enregistrement d’une communication insolite entre Nguz a Karl I Bond et le ministre flic, le «chrétien» Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba. De nos antennes à la Présidence de la République, au Gouvernement, particulièrement au Cabinet Nguz, aux ministères de la Défense, de la Justice…tous les témoignages concordent que c’est Nguz et Ngbanda qui sont à la base du carnage du 16 février 1992. La perquisition à la résidence d’Etienne Tshisekedi et dans les habitations d’autres leaders de l’UDPS est bel et bien une initiative des individus Nguz et Ngbanda.
Pour preuve, nous reproduisons ce document enregistré à l’intention du peuple congolais martyrisé, et de l’opinion internationale. Document que nous aimerions léguer à l’Histoire. Nguz et Ngbanda y témoignent aussi un mépris à l’endroit des diplomates accrédités à Kinshasa qu’ils menacent de déclarer personae non grata. C’est les cas ceux des Etats-Unis d’Amérique et du Portugal (qui agit au nom de la CEE). La même haine est exprimée à l’endroit des leaders de l’opposition, singulièrement des Forces Novatrices de l’Union Sacrée dont Fernand Tala Ngai Elima, président du RLP, que Nguz a fait arrêter et tabasser.
Il le qualifie d’ailleurs de «mwuana mundele», entendez «métis» ou fils de blancs. Il en est de même de Pierre Lumbi Okongo de la Solidarité Paysanne (ONG du Nord Kivu) que Nguz qualifie de «Libandi ya Kivu» ou chauve du Kivu. Pierre Lumbi est aujourd’hui chantre de la kabilie en sa qualité de Conseiller spécial en matière de sécurité de Joseph Kabila. Il a occupé plusieurs postes de ministre depuis 2003 et est à la base de conclusion du colossal prêt chinois au Congo qui va nous mettre pour plusieurs années encore sous la coupe de la puissance rouge.
A Etienne Tshisekedi, Nguz voue une haine et une jalousie sans égale, et veut le voir en prison. Selon les propres termes de Ngbanda, au cours de leur entretien téléphonique, la perquisition opérée chez Etienne Tshisekedi l’a ébranlé psychologiquement. Se moquant également des prêtres et d’autres chrétiens, Ngbanda déclare cyniquement que le message de Nguz en lingala était «un pavé dans la marre». Au peuple congolais de juger lui même de la monstruosité de ceux qui le dirigent actuellement, à travers de l’entretien ci-dessous.
Raymond Luaula & Roger Diku
Allô (sûrement un garde du corps du premier ministre Nguz) : allo, un moment…
Ngbanda : allo !
Nguz : Honoré Atu
Ngbanda : ah, premier, bonjour
Nguz : comment ca va ?
Ngbanda : bien, merci
Nguz : je viens un peu aux nouvelles pour connaitre les réactions à cette interview là... (allusion à son interview en français, swahili et lingala sur Télé –Zaïre)
Ngbanda : dans l’ensemble, on dit que c’était un pavé dans la marre.
Nguz : (un rire cynique au téléphone)
Ngbanda : Et surtout que cela a coïncidé avec la matinée, compte tenue des éléments en notre possession et pour lesquels vous avez donné des ordres (il s’agit de la présomption sur une hypothèque cache d’armes de guerre par les leaders de l’Udps). La fouille a été opérée ce matin sur la 12ème rue. On a fait un bouclage. Mais le malheur en est que lorsqu’on veut faire du travail en établissant des mandats de perquisition en bonne et dû forme comme vous l’avez exigé, comme ses hommes (parlant des sympathisants d’Etienne Tshisekedi) sont plein du côté de mon collègue (ministre Michel Mokuba de la Justice), ils l’ont prévenu. Toute la nuit, ils ont fait le travail de déplacement du matériel (pour parler des armes de guerre). On vient de me le dire ça maintenant. Hier, au moment où les mandats de perquisition ont été signés pour que cela soit exécuté le matin, ils ont fait le travail. Ils (les leaders de l’Udps) ont tout fait pour évacuer les armes en les emportant dans les coffres des voitures. Mais de toutes les façons, l’opération a quand même porté ses fruits. Il (Étienne Tshisekedi) est secoué psychologiquement, parce que nos hommes sont entrés chez lui et ils ont fouillé. Même chez certaines personnes de son quartier. Cela l’a secoué psychologiquement.
Nguz : ils sont entrés aussi chez lui ? (parlant d’Etienne Tshisekedi)
Ngbanda : Ah oui, bien sûr, avec mandat de perquisition en bonne et due forme. On lui a dit qu’on perquisitionne tout le quartier.
Nguz : ils l’ont trouvé (probablement Etienne Tshisekedi) ?
Ngbanda : Ils l’ont trouvé (Étienne) et il voulait discuter, mais ils lui ont présenté le document en lui disant qu’on perquisitionne dans tout le quartier. Alors ça été une panique sérieuse.
Nguz : Ca c’est bien !
Ngbanda : psychologiquement très secoué.
Nguz : En tout cas… il faut …avez-vous vu le communiqué-là et les noms qui s’y trouvent ? J’espère que ces gens-là sont au «nyouf» (cachot ou prison en jargon lingala kinois de la rue) maintenant ?
Ngbanda : Tout a été transmis à mon collègue (ministre de l’Intérieur Tonny Carbure Mandungu Bula Nyati) pour qu’ils les prennent tous. J’ai même déjà envoyé Eboma (sûrement un garçon de course ou un garde du corps) avec tous les éléments, afin qu’on les prenne tous. J’attends son rapport pour savoir si on les a arrêtés depuis hier.
Nguz : Mon frère, il faut me le dire, je dois être sûr que ce type là qui a été tabassé, «muana mundele» (métis ou fils de blanc pour parler de Fernand tala Ngai Elima, président du RLP) enlevé chez lui, battu et blessé par les soldats; et aussi «le chauve de Kivu» là (pour parler de Pierre Lumbi Okongo) et tous leurs amis là doivent être arrêtés…
Ngbanda : J’ai beaucoup insisté auprès du collègue pour qu’on les prenne (arrête) tous. Ils doivent le sentir. A lui (Etienne Tshisekedi) qui voulait résister, on lui a brandi le mandat de perquisition signé en bonne et due forme par le procureur de la République. C’est un juriste, (Tshisekedi) et il a dit OK. Ils ont perquisitionné chez lui. Dans leur quartier là, c’est l’émoi…La Garde civile (police) avait bouclé tout leur quartier et c’était la fouille systématique. Ils ont compris maintenant qu’il n’y a pas de tabou.
Nguz : plus de tabou !
Ngbanda : ah oui ! C’est là le message. Qu’ils comprennent qu’il n’y a plus des tabous maintenant en ce qui les concerne ainsi que leurs amis (parlant des ambassadeurs étrangers accrédités à Kinshasa, surtout de Mme Melissa Wells des Usa)
Nguz : Moi aussi, j’aimerai accueillir les ambassadeurs responsables du Marché Commun, plus cette maman-là (Melissa Wells), celui du Canada, de la Suisse et le doyen du Corps diplomatique togolais. Je les mettrai tout droit (pour dire je leur tiendrai un langage dur).
Ngbanda : Ca c’est important.
Nguz : Leur rappeler la Convention de Vienne. J’ai appris que cette maman là (Melissa Wells) a distribué leur communiqué du Département d’Etat dans toute la ville…
Ngbanda : ah bon !
Nguz : Et Bula (Mandungu) m’a téléphoné pour me dire que c’est un communiqué de presse de l’ambassade, et c’est devenu comme un tract dans toute la ville. Même dans les casiers des partis politiques, le même communiqué est distribué. Elle en a même envoyé à la radio.
Ngbanda : alors là, ca ne va pas.
Nguz : alors, aussi l’autre là du Portugal a envoyé un autre communiqué à la radio. Kitutu (PDG de l’Office zaïrois de radio et de télévision) m’a téléphoné et je lui ai dit de ne pas faire passer cela. Il m’a dit oui et il avait d’ailleurs répondu à l’ambassadeur qu’ils (Ozrt) ne sont pas une officine de propagande des ambassades.
Ngbanda : Ca alors ! Il faut vraiment que ces gens sachent reconnaitre leurs limites.
Nguz : tu sais que toi-même… Tu fus à l’ambassade à Bruxelles et tu fus ambassadeur en Israël. Comment est-ce que tu pouvais te permettre de faire un communiqué et le distribuer…
Ngbanda : me permettre de rédiger un communiqué de presse, le déposer à la radio et distribuer à travers toute la ville ? M’enfin !
Nguz : vraiment, c’est vraiment triste…
Ngbanda : …non, ca c’est trop !
Nguz : non, je veux les faire asseoir et leur parler clairement en présence du doyen à qui je dirais qu’il faut appliquer strictement, à dater d’aujourd’hui, la Convention de Vienne. Celui qui ne respecte pas cela, nous irons jusqu’à le déclarer persona non grata.
Ngbanda : C’est vrai ! Ils doivent quand même savoir que malgré leur argent (pour parler de l’aide ou l’assistance financière accordée au Zaïre par les pays étrangers), il y a aussi la Convention qu’ils ont signée et qu’ils doivent respecter au moins. Ce n’est pas possible !
Nguz : ce n’est pas parce que qu’on est nègre qu’on doit nous traiter comme cela. C’est notre pays, c’est le sol de nos ancêtres. Nous, nous sommes nés ici, nous mourrons ici.
Ngbanda : (parlant de l’interview de Nguz). Ce qui a beaucoup plu aux gens, c’est la version vernaculaire. Ah! ah ! ah ! c’est pourquoi je cherchais Kitenge Yezu (ministre de la Communication) pour qu’il l’exploite davantage. C’est cette version qui a pénétré les gens. La version en lingala et en swahili. C’est ça qui a vraiment mis de l’eau à la bouche.
Nguz : «Nabomi ba sango» (pour dire qu’il a tué, en réalité ridiculisé les prêtres en lingala). Il tousse en riant à gorge déployée…
Ngbanda : ça fait rigoler des gens qui ne cessent de me téléphoner ici. Moi, je l’ai fait expressément en suivant cela en famille et sans commentaires. Je voyais ma famille se marrer par terre y compris ma sœur.
Nguz : c’est qui ça ? Ta sœur ?
Ngbanda : oui, ma sœur était par terre et elle a dit : nde premier azalaka monoko boye ? (entendez c’est ainsi que le premier ministre est insolent), je ne le savais pas. En tout cas, dis lui que de tout cela, moi j’ai admiré la version en lingala. Là, vraiment, je suis très contente. Surtout quand tu as dis qu’ils fassent aussi leur parti politique de prêtres et abbés. A ma sœur d’ajouter : ye ayebi kusokola bato (décidément il sait laver les gens, en réalité humilier les gens).
Nguz : (qui riait à gorge déployée reprend) : ils sauront que ceux qui veulent être Premier ministre le deviennent. Même ce prêtre qui veut devenir président (parlant de Mgr Laurent Monsengwo qui fut président de la CNS à qui l’on prêtait des intentions... politiques), aura t-il encore droit à notre respect ?
Ngbanda : (ironiquement) : les anciens prêtres avaient la barbe…surtout là où vous avez dit que ceux d’aujourd’hui n’en ont pas, ces petits abbés et prêtres…
Nguz : (rire cynique) ça c’est bien ça. Je n’ai pas encore les réactions «ya kulutu kuna» (grand-frère par là-bas pour parler du président Mobutu terré à Gbadolite).
Ngbanda : moi, je l’aurai tout à l’heure au téléphone pour connaitre aussi sa réaction.
Nguz : d’accord, vas-y. Je l’aurai de toi mais à moi ; il ne pourra rien dire. (Ndlr : quel drôle de rapport ou de collaboration entre un sois disant premier ministre et son président de la République qu’il s’était juré de servir jusqu’à la mort) ?
Ngbanda : oui, il aura des réserves (pour montrer que Mobutu n’avait confiance en personne, même son soi-disant son premier ministre Nguz le traître). Je vais l’avoir et comme ça quand je lui donnerai ta réaction, j’aurai aussi la sienne. Je lui ai envoyé l’analyse de l’interview de Félix (Vunduawe qui se trouve à Bruxelles à accordé une interview au journal belge Le Soir qui fait rage au pays). J’ai lu ça hier et en fait, il ne défend absolument rien de mauvais, sauf la phrase malheureuse-là, mais qui a été dite sans un bon contexte.
Nguz : quelle phrase ?
Ngbanda : celle qui dit qu’il doit partir par la grande porte (pour parler de la démission ou du retrait de Mobutu réclamée par tout le peuple).
Nguz : ah c’est ça ?
Ngbanda : ils l’ont déformée cette phrase. Il m’a envoyé le message et m’a dit qu’il est entrain de chercher le journaliste en question, parce qu’il avait dit (de Mobutu) : « s’il doit partir, il faut qu’il parte par la grande porte, c’est-à-dire par les élections». Effectivement, dans la phrase qui précède cette ligne, il dit «Mobutu doit rester et le changement doit se faire avec lui jusqu’au bout».
Nguz : tu vois le danger avec les interviews ? Tu vois, il faut toujours exiger que le type (journaliste) vous fasse lire le texte avant de le publier. Tu lui dis que je suis prêt à vous accorder une interview mais à condition que vous me montriez le texte avant publication.
Ngbanda : Même votre affaire-là, il l’a bien défendue. Je ne sais pas si vous avez lu cela ?
Nguz : Je suis en possession de cela, mais juste au moment où je voulais lire, j’ai été emporté par le sommeil.
Ngbanda : il faut lire cela !
Nguz : aujourd’hui, j’aurai le temps de le lire un peu !
Ngbanda : selon les commentaires ou les impressions qu’il l’a donné, il m’a dit qu’au début, il a pu parler de lui-même. C’est un homme politique qui fait son éloge. Quand il est entré dans le vif du sujet, qu’l s’agisse du problème de la Constitution, il a défendu votre thèse. A la fin, il lui a été posé la question de savoir comment il pouvait situer la déclaration du Premier ministre Nguz, à savoir «il ne peut accepter d’être Premier ministre, s’il n’est pas plébiscité par la CNS». Il leur a répondu ceci : «que pensez-vous de M. Martens qui avait dit qu’il ne formerait jamais un gouvernement avec les socialistes» ? A la question de savoir ce qu’il pensait alors de la déclaration du Président Mobutu qui avait dit que de son vivant, il n’y aurait jamais de multipartisme ? Vundwawe a répondu que les «hommes politiques évoluent dans leurs pensées, suivant le consensus». (Ironiquement à petite voix, Ngbanda imite le journaliste belge qui aurait dit à Vundwawe : vous avez répondu à toutes les questions précises».
Nguz : C’est-à-dire que…là je crois aussi… (coupure dans la communication)
Ngbanda : Alors comme hier, nous étions secoués, à cause de cette histoire-là. En rentrant hier, j’ai lu l’article du début jusqu’à la fin et j’ai compris que partout il avait bien parlé. Sauf la malheureuse phrase qu’il avait prononcée. Mais on l’a sorti tranquillement de son contexte et on l’a imprimé en gros caractère complètement hors de son contexte.
Nguz : Voilà, c’est là la mauvaise foi !
Ngbanda : J’ai fait l’analyse de cette interview que j’ai envoyé au kulutu (grand-frère pour parler de Mobutu) pour pouvoir l’apaiser un peu et qu’il prenne cela dans sa vraie dimension. De un, il y a peut-être incompréhension, de deux c’est comme il aurait pu éviter cette phrase-là en exigeant de lire le texte avant publication.
Nguz : Surtout avec les «Noko» (oncles en lingala pour dire les belges), il faut être prudent !
Ngbanda : il faut être prudent, en exigeant le texte, l’approuver en paraphant.
Nguz : le parapher en tirant une copie, au cas où il (journaliste) publierait autre chose. Tu diras alors que ce n’est pas cela.
Ngbanda : si ce n’est pas le cas, il faut un démenti. Eh bien comme je lui avais envoyé cette analyse (au président Mobutu), j’attends le téléphone pour avoir ses réactions suite à votre prestation à la télévision l’autre soir. Sinon, c’était très bien. J’attends les réactions de la journée, surtout que c’était passé tard. J’ai eu les premières réactions par ici par là, mais pendant la journée, nous aurons des réactions en détails.
Nguz : on reste en contact.
Ngbanda : Ok.
Il s’en suit une conversation entre deux individus en dialecte ngbandi à travers laquelle on cite des noms comme Cardinal Etsou…L’on y entend aussi des phrases en français du genre «nous savons qu’ils sont contre nous…Martin Luther qui a fondé le protestantisme était un moine augustin…prêcher la révolution, c’est ça exactement la situation entre Monsengwo et Etsou… ».
La conversation entre les deux compères Nguz et Ngbanda reprend.
Nguz : je suis cloué au lit.
Ngbanda : oh là là, encore, ça continue ?
Nguz : On m’avait coupé la dent, je t’avais dis. J’ai eu des névralgies, la joue est complètement gonflée et je pense que j’ai commencé hier la malaria. Alors tout cela en même temps.
Ngbanda : ah !
Nguz : Le Dr Jibi Ngoy (ministre de la Santé) vient de m’envoyer le médicament pour la malaria ainsi que l’antibiotique. Je reste encore au lit, je me sens un peu faible.
Ngbanda : La meilleure façon de récupérer, c’est le repos…
Nguz : ma chance, c’est qu’ici où nous sommes entrés (pour parler de sa nouvelle résidence)…allô ???...il n’y a que toi (Ngbanda) et Carbure (Mandungu Bula Nyati) qui le savez…
Nouvelle interruption définitive de la communication…
Pire comme la Prima Curia !
Quand nous avons eu à dénoncer la Prima Curia, des faibles d’esprit avaient cru que nous blaguions. Mais, ce que font aujourd’hui les valets au service de la dictature est pire comme la Prima Curia. Après les tueries sauvages des chrétiens, les dimanches 16 février et 1er mars 1992, par les mercenaires du pouvoir, les bourreaux du peuple se révèlent au grand jour. Nguz a Karl I Bond est aujourd’hui à découvert. Le leader tribalo-sécessionniste fait bel et bien partie des commanditaires du massacre des chrétiens à Kinshasa.
Son monologue de conférence de presse aux lendemains du carnage du 16 février n’était que l’expression de la haine viscérale qu’il éprouve envers l’église catholique et certains hommes politiques de la véritable opposition. Se moquant des martyrs de la démocratie comme s’ils n’étaient pas des sujets de droit, Nguz le despote libéral et le super ministre flic, le chrétien Honoré Ngbanda Nzangbo Ko Atumba; témoignent d’un mépris sans égal à l’égard du peuple congolais martyrisé, voire des diplomates accrédités au pays de Lumumba.
Aussi, étant incapables de maîtriser leurs instincts primaires, Nguz et Ngbanda sont passés carrément aux aveux au cours de cet entretien téléphonique insolite. Les deux bourreaux ont oublié que la parole qui sort de la bouche est traitrise. Dieu merci, le peuple aura été édifié une fois pour toute. Pour exorciser les incrédules, nous avons publié à l’intention de l’opinion nationale et internationale la communication diabolique entre Nguz et «le chrétien» Ngbanda dans cette édition explosive.
Léon Moukanda Lunyama
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Re: L'histoire «Mateba»

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Jean-Pierre Mbelu: « Le 16 Février (CRIMES DE NGBANDA) et la thérapie américaine pour l'implosion du Congo »

http://www.youtube.com/watch?v=mmLjmGD2 ... video_user
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Re: L'histoire «Mateba»

Message par Ilunga »

http://www.ingeta.com/mobutu-sese-seko- ... 6-fevrier/


Piqûre de rappel sur ce qu'est Ngbanda en réalité...



Mobutu Sese Seko, Joseph Kabila et la date du 16 février



Par Jean-Pierre Mbelu

Le 16 février est une date symbolique. Elle dit désormais le désir d’un peuple de se mettre debout pour lutter contre les forces de la mort internes et externes afin qu’il devienne « démiurge » de son destin. Incarnations de l’impérialisme et du néocolonialisme, les « clans » Mobutu et Kabila (Mobutu light) ont voulu effacer cette grande date des esprits et des cœurs de notre peuple pour casser tous les ressorts de la culture de la résistance contre le système qu’ils représentent. Les motifs sécuritaires avancés sont souvent mensongers. Revisitons notre histoire.
Plusieurs d’entre nous savent que M. Mobutu fut un agent des USA au cours de la guerre dite froide. Certains savent qu’il fut un membre de la CIA et de la sûreté belge[1]. En d’autres termes, M. Mobutu fut un agent de l’impérialisme et du néocolonialisme. Tout au long de son règne dictatorial, il a, avec l’appui de ses alliés impérialistes et néocolonialistes, entretenu le système d’exploitation et d’asservissement.
Après l’assassinat de Lumumba, il lutta contre les forces révolutionnaires et progressistes représentées par Christophe Gbenye, Pierre Mulele, Gaston Soumialot, Antoine Gizenga, etc. Vers les années 1964,tous firent partie du « mouvement, qui a reçu son impulsion des partis lumumbistes, majoritaires sur le plan parlementaire et à qui toute opposition vient d’être interdite, (qui) a de profondes racines dans le mécontentement du peuple congolais, qui a le sentiment que l’indépendance dont il attendait, quatre ans plus tôt, mille avantages, lui a été volée par une classe de profiteurs noirs, étroitement soumise à d’anciennes influences coloniales et à l’influence de plus en plus prépondérante des Etats-Unis.[2] »
Ce mouvement porté par le peuple donna du fil à retordre à l’A.N.C. de Mobutu et à ses mercenaires dans sa lutte pour sauver la légitimité des institutions issues des élections de 1960 et recouvrer la véritable indépendance du pays. Ceux d’entre nous qui connaissent notre véritable histoire savent qu’ « il faudra l’intervention directe des troupes belges transportées par l’aviation américaine et leur parachutage sur Stanleyville (Kisangani), la capitale de l’insurrection, ainsi que l’organisation, par des officiers supérieurs belges, de l’expédition des forces mercenaires lancées à la conquête de cette ville, pour briser l’élan des forces populaires.[3] » Comment fut justifiée cette intervention ? Le journal Le Monde rapporta ceci (après le colloque entre l’envoyé spécial du Président américain Johnson (Averell Harriman) et le ministre belge des Affaires étrangères Paul Henri Spaak) : « Il se confirme à Bruxelles que les Etats-Unis entendent, s’il le faut, intervenir directement au Congo pour éviter à tout prix que ce pays ne verse dans le camp communiste. » (Pour que ce pays ne soit plus sous notre contrôle !)
La peur du basculement dans le camp communiste du Congo fut une façon impérialiste d’éviter que ce pays ne soit porté par « les forces populaires », garantes de son indépendance et de son autodétermination. L’intervention directe de la Belgique et des Etats-Unis contribua à l’ascension du futur dictateur et à la consolidation de son système. Elle empêcha le triomphe des forces populaires. L’assassinat de Pierre Mulele asséna un coup très dur à ces forces populaires. (Notons en passant Les créateurs de Mobutu voulaient conserver notre pays dans les limites de ses frontières actuelles. Quand nous disons de temps en temps que sous Mobutu, le petit Rwanda ne pouvait pas se jouer de nous. Nous oublions d’ajouter que cela ne faisait pas partie des préoccupations de ses créateurs. Maintenant qu’ils ont fabriqué d’autres marionnettes, ils estiment que le Congo est trop grand pour être dirigé à partir de Kinshasa. Ils sont disposés à nous aider comme ils l’ont fait au Soudan et en ex-Yougoslavie ; c’est-à-dire en travaillant à l’implosion du pays.)
Le rappel de cette page de l’histoire de notre pays permet de comprendre que les quelques heures ou jours de lucidité de Mobutu n’avaient pas tué en lui son appartenance au système impérialiste et néocolonialiste. Créature de ce système (lui et son clan), il ne lui était pas possible de s’en départir. C’est vrai que le 04 octobre 1973, à la tribune des Nations Unies, Mobutu fut montre de quelques heures de lucidité. Il fit aussi preuve de lucidité en initiant les consultations populaires après la chute du mur de Berlin et en acceptant le début des travaux de la Conférence Nationale Souveraine. Mais, agent de l’impérialisme et du néocolonialisme (avec toute la classe politique de « profiteurs noirs » tournant autour de lui), il ne pouvait pas persévérer sur cette voie de l’ouverture « aux forces populaires » qu’il avait combattues avec le soutien de ses alliés impérialistes et néocolonialistes à son accession (putschiste) au pouvoir.
Aussi cette « ouverture » a-t-elle constitué un avertissement pour ses créateurs extérieurs et ses « dinosaures » intérieurs : elle risquait de constituer la fin d’un système ayant contribué à leur enrichissement illicite, de leur mainmise sur le Congo et de tous les privilèges liés au mode de fonctionnement dudit système.
Dans ce contexte, la CNS, en marge des pantalonnades auxquelles elle a donné lieu, faisait signe : elle disait la capacité du peuple congolais – pas confondre peuple et population- de renaître de ses cendres, de se remettre debout pour repartir sur des bases saines. En fermant les assises de la CNS, Mobutu, otage des forces de la mort internes et externes, tenait à casser les ressorts de la dynamique d’un peuple se voulant debout et démiurge de son destin.
Ce peuple risquait de faire l’ombre aux « vainqueurs » de la guerre froide ; à ceux qui, après la chute du mur de Berlin, ont crié à « la fin de l’histoire », au triomphe de « la démocratie du marché » et du pouvoir hégémonique des USA.
La CNS avait réussi à remobiliser les énergies de notre peuple –c’est-à-dire des citoyen(ne)s conscient(e)s de leurs droits et libertés fondamentales et capables de lutter pour les défendre- pour une lutte permanente d’autodétermination.
Une guerre permanente viendra casser cette dynamique ; « les faiseurs des rois », sûrs de leur pouvoir hégémonique, fabriqueront d’autres marionnettes – en sachant que Mobutu était affaibli et malade- pour perpétuer leur système d’exploitation et d’asservissement. La guerre de basse intensité des années 90-96 est une prolongation de la guerre dite froide. Pourquoi ? Parce que, toutes ces guerres, quelle que soit leur dénomination, sont, entre autres, un moyen d’accès aux matières premières stratégiques et aux énergies (comme le gaz et le pétrole)[4]. Et de la possession de ces matières premières en grande quantité ou du contrôle de l’accès à celle-ci dépend la classification des pays en grandes puissances économiques ou militaires. (Un petit documentaire sur le conflit au Congo est très clair sur cette question. Les professeurs d’Université Américaine avouent que le Congo a fait le pouvoir économique des USA et sa puissance militaire.[5])
Ces guerres sont aussi un moyen de casser psychologiquement toute culture de résistance populaire et d’obtenir l’adhésion à la culture hégémonique impérialiste et néocolonialiste.
Les marionnettes fabriquées par les élites dominantes anglo-saxonnes menant cette guerre de basse intensité chez nous ont peur de la consolidation de la culture de la résistance et de l’insurrection des consciences. Joseph Kabila en fait partie.
Un numéro de Jeune Afrique consacré (pour une bonne partie à Joseph Kabila) est intitulé : « Kabila : Mobutu light [6]». Sur quatorze pages, ce numéro explique comment en RDC, « dix ans après son arrivée au pouvoir, le président marche, hélas, sur les pas de ses prédécesseurs ». Comme ses prédécesseurs, donc, Joseph Kabila est venu illégitimement au « pouvoir-os » en tant qu’agent de l’impérialisme et du néocolonialisme sur fond du capitalisme sauvage. Il ne peut, en aucune façon, servir les intérêts majoritaires de nos populations ; encore moins, les laisser s’organiser pour se remettre debout autour des dates symboliques comme le 16 février. (A Kinshasa, Kimbuta a refusé d’accordé la permission aux compatriotes qui veulent marcher pacifiquement demain le 16 février 2013). La répression des manifestations pacifiques, les arrestations arbitraires et extrajudiciaires, les meurtres et les assassinats rentrent dans son mode de fonctionnement. Comme Mobutu, il a « son clan ». Et le Congo est aujourd’hui (comme hier) soumis aux ordres des impérialistes et des néocolonialistes par le biais d’une classe de « de profiteurs noirs » composée de « nouveaux prédateurs kabilistes » et de « vieux dinosaures mobutistes ». Les forces populaires, comme au début de l’ascension de Mobutu, sont écrasées. Les rares qui réussissent à tirer leur épingle du jeu sont obligés de faire allégeance à cette classe de « profiteurs noirs ». Notre histoire, dans son orientation fondamentale, n’a presque pas changé. Néanmoins, les minorités des combattants de la liberté n’ont pas encore dit leur dernier mot.

Mbelu Babanya Kabudi
[1] Lire J. CHOME, L’ascension de Mobutu. Du sergent Joseph Désiré, Bruxelles, Ed. Complexes, 1974. (Nous soulignons) Ce livre permet de comprendre bien des questions actuelles.
[2] Ibidem, p. 122.
[3] Ibidem, p. 130. Nous soulignons.
[4] Lire M.COLLON, Bush, le cyclone, Bruxelles, Oser dire, 2005.
[5] Voir http://www.ingeta.com/le-conflit-au-con ... -devoilee/
[6] C’est le numéro 2612 du 30 janvier au 5 février 2011.
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Re: L'histoire «Mateba»

Message par Ilunga »

Honoré Ngbanda, l'informateur de Kanambe...




Des militaires FARDC accusés de préparer un coup d'état aux arrêts après dénonciation de l'agent résistant « Mbisi »infiltré dans la Diaspora

http://banamikili.skyrock.com/314464406 ... rrets.html
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Re: L'histoire «Mateba»

Message par Patshoosket »

Franchement je me demande pourquoi tout à coup les lobbying internationales veulent pacifier l'est de la RDC alors qu'ils savaient tous ce qui s'y passer?

N'est ce pas ça les accords de Nice qui sont mis en application ? Si c'est vraiment eux! Ce qu'ils sont réellement forts! Et puis la classe politique R D Congolaises semble comprendre qu'il y a un nouvel ordre institutionnel qui se prépare à s'installer. Il y a bousculade à tout le niveau.
Soyez indifférents aux éloges et profitez de critiques pour vous améliorer et vous corriger
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Re: L'histoire «Mateba»

Message par Ilunga »

Général Baramoto : "Ngbanda est un dangereux manipulateur mythomane habitué à inventer des histoires sur les autres pour semer la division"

http://banamikili.skyrock.com/314420129 ... omane.html
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Re: L'histoire «Mateba»

Message par Ilunga »

VOC- Albert Mukendi en colere s'acharne contre l'Esprit des Eaux d'Honore Ngbanda

http://www.youtube.com/watch?v=HsSRof_ucqA
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