Re: Deuxième phase : réorganisation des forums
Posté : 13 sept. 2011, 07:58
Bilan épouvantable de "Kabila"...
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6800
«Joseph Kabila» à l’heure du bilan !
"Joseph Kabila" lors de son premier voyage en Belgique fin janvier 2001
Conformément au premier alinéa de l’article 70 de la Constitution, le Président sortant «Joseph Kabila» a déposé dimanche 11 septembre sa candidature à l’élection présidentielle à un tour fixée au 28 novembre prochain. En fait, l’homme a accompli deux quinquennats dont un sur base d’un mandat électif. «Kabila» entend donc se succéder à lui-même. Selon les informations en provenance de Kinshasa, le «président-candidat» s’est fait enregistrer en «candidat indépendant». Que se cache-t-il derrière ce «camouflage» ? Dimanche 21 août, à l’issue de deux jours de congrès, les militants du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), l’avaient investi comme "son" candidat à ce scutin. Le bureau politique de la Majorité présidentielle (MP) avait entériné ce "choix" le 29 août à l’issue d’une réunion tenue...à la ferme présidentielle de Kingakati sous la présidence de "Kabila".
Lorsqu’on évoque avec des «kabilistes» le bilan du successeur de Mzee Laurent-Désiré Kabila, ceux-ci soutiennent quasiment en chœur que le chef d’Etat sortant a «pacifié» et «réunifié» le pays. D’autres vont plus loin en mettant à l’actif de ce dernier l’effacement de la dette extérieure de la RD Congo. D’autres encore, tout en reconnaissant des «lacunes» au plan économique et social, justifient la reconduction du président actuel par la «nécessité» de lui permettre d’«achever l’œuvre de reconstruction commencée».
Dans son édition datée du 6 septembre dernier, le quotidien bruxellois «Le Soir» ajoute un élément supplémentaire en faveur de «Joseph» : «Joseph Kabila (…) pourra, durant la campagne, compter sur des moyens considérables et avancer un bilan non négligeable (un récent rapport du FMI évalue à 6,5% la croissance économique…)». Il faut espérer que le président sortant mettra un point d’honneur à faire le bilan de son action au cours de la dernière décennie.
Qu’est ce qu’un bilan ? Dans le cas qui nous occupe, il s’agit simplement d’un «inventaire». L’inventaire des promesses faites par le chef de l’Etat d’une part et les réalisations réellement accomplies, de l’autre. Il y a deux périodes. A savoir : 2001-2006 et 2006 à 2011.
Qu’avait promis «Joseph Kabila» ?
2001-2006
Le 16 janvier 2001, le président LD Kabila disparaît dans des conditions mystérieuses. Mort naturelle maquillée en meurtre ? Assassinat ? Dix années et huit mois après, l’énigme reste complète. Le 26 janvier de la même année, le défunt président est remplacé par une sorte d’«O.V.N.I politique» nommé Joseph Kabila, chef d’état-major de la Force terrestre.
Dans son allocution d’investiture, le 26 janvier de cette année, le nouveau président formule plusieurs promesses sous forme d’«engagements» : faire toute la lumière sur l’assassinat de LD Kabila ; pacifier et réunifier le pays ; renforcer l’Etat de droit ; instaurer la paix et consolider la communion nationale ; promouvoir les droits de l’Homme et la sécurité des personnes et des biens ; promouvoir la production ; doter le pays d’une armée et d’une police fortes, modernes, bien équipées et lancer la reconstruction.
2006-2011
Lors de la présidentielle de 2006, «Joseph Kabila» a battu campagne sous le thème «Artisan de la paix ». Le président-candidat a commencé par publier une centaine de «propositions» intitulée «Ma vision pour le Congo». L’éradication de la pauvreté - par la création d’emplois, l’accès à l’habitat, l’amélioration progressive d’accès de la population à l’énergie électrique et à l’eau potable, lutte le VIH - y est reprise en-tête. Sans oublier la lutte contre la corruption. En novembre 2006, le « président élu » évoque pour la première fois les «cinq chantiers urgents» qu’il a «identifiés». Quels sont ces chantiers? Les infrastructures, l’emploi, l’éducation, l’eau et l’électricité et la santé. « Pour moi, le Congo c’est la Chine de demain : d’ici 2011», confiait-il au quotidien «Le Soir » daté 16 novembre 2006.
Quelles sont les réalisations réellement accomplies? La qualité de la vie de la population a-t-elle changé ? Qu’en est-il de la sécurité des personnes et des biens ?
Selon les partisans du président sortant, celui-ci a pacifié et réunifié le pays. Ils ajoutent : la reconstruction «est en marche». Soit. En mai 2009, «Joseph», présenté en «père de la reconstruction» par «Le Soir » reconnaissait cependant que «le chemin à parcourir est encore très long, mais l’essentiel est d’avoir commencé (…)».
A l’instar de ses prédécesseurs, «Joseph Kabila» a oublié l’essentiel : l’Homme. Oubli ou ignorance que le bonheur du plus grand nombre est la finalité même de l’Etat en tant que pouvoir politique ? Silencieux voire mystérieux, l’homme a donné l’impression d’éviter tout contact avec la population. Il s’est par conséquent tromper de hiérarchie des priorités pour n’avoir été à l’écoute des véritables aspirations des «masses populaires».
L’échec le plus patent du président sortant se situe dans quatre secteurs : l’économie, le social, la protection des droits et libertés et la sécurité des personnes et biens et la bonne gouvernance.
Sur le plan économique, c’est la stagnation. Le pays ne produit quasiment rien. Il importe tout renforçant ainsi sa dépendance. Les ressources minières du pays sont pillées ou bradées.
Qu’en est-il du social ? N’en déplaise aux experts du Fonds monétaire international, la croissance de 6,5% mis au crédit du pouvoir en place est purement factice. Il en est de même de l’augmentation du budget de l’Etat passé de moins d’un milliard – sous la Deuxième République - à cinq milliards $US. Cette double «évolution» n’a engendré aucune amélioration de la qualité de vie de la population. Bien au contraire. Rares sont les emplois créés. Les symboles de la pauvreté crèvent les yeux : la population n’a pas accès à l’eau courante et à l’électricité. Elle n’a pas non plus accès à des soins de santé et une éducation de qualité.
La protection des droits et libertés ? C’est une catastrophe. Sans faire preuve de cynisme, on peut dire que le président sortant s’est comporté en véritable «prédateur» des droits humains sous prétexte de rétablir l’autorité de l’Etat : arrestations et détentions arbitraires, exécutions extrajudiciaires (l’assassinat du journaliste Franck Ngycke et son épouse, le double massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, l’assassinat du défenseur des droits humains Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana, la mort d’Amand Tungulu dans un cachot de la garde présidentielle etc.). «Joseph Kabila» avait conçu un véritable «projet» fondé sur la violence d’Etat : «Pour redresser le Congo, il faut être sévère et les Congolais vont être surpris, déclarait-il au quotidien Le Soir daté du 16 novembre 2006. Beaucoup de gens ne connaissent pas le président Kabila. Ils se trompent s’ils pensent qu’après les élections, ce sera la même chose que pendant la transition. Ce sera la rigueur, surtout la discipline (…).»
Quid de la sécurité des personnes et des biens ? L’instabilité - c’est un euphémisme - qui perdure dans les provinces du Kivu et dans la Province Orientale où fleurissent des groupes armés qui terrorisent se passe de tout commentaire. Les pouvoirs publics sont impuissants quand ils ne sont pas complices des chefs miliciens tels que Bosco Ntaganda, Zabuloni et autre Yakutumba, ménagés «au nom de la paix». Les grands corps de l’Etat sont infiltrés par des agents de l’étranger camouflés sous le label CNDP (Congrès national pour la défense du peuple). Ici aussi «au nom de la paix». L’indépendance nationale et l’intégrité du territoire sont en péril.
Qu’en est-il de la bonne gouvernance ? Un seul mot : corruption. La corruption a atteint de niveau sans précédent à tous les niveaux de la vie nationale. Comme pour avouer son échec, «Joseph Kabila» déclarait ce qui suit au « Soir » daté 9-10 mai 2009 parlant de la corruption : « Il est clair pour moi que depuis 2001 et même depuis les élections de 2006, ces maux-là n’ont pas suffisamment été combattus. (…).»
Un bilan calamiteux
Les Congolais assistent avec indifférence à la «course au pouvoir» à laquelle se livre le personnel politique. La politique ici n’est que l’occasion d’avoir un gagne-pain. Avoir accès à l’argent et aux privilèges. En dépit de son bilan calamiteux, «Joseph Kabila» veut rempiler. Est-ce pour servir l’Etat et la collectivité? Assurément pas. Il est attiré par le pouvoir pour le pouvoir. Le socio-économique est le dernier de ses soucis.
La population congolaise, elle, a encore et toujours soif du Changement. Elle est en quête de l’homme capable de lui redonner l’espérance. L’homme pouvant lui apporter les conditions minimales de sécurité pour préserver la vie, promouvoir une société de bien-être et une société démocratique. Cette population a également soif de vérité sur ces morts et disparitions mystérieuses : LD Kabila, Steve Nyembo, Franck Ngycke, Aimée Kabila, Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Armand Tungulu. Sans omettre le double massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo. Voilà des sujets à débattre
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6800
«Joseph Kabila» à l’heure du bilan !
"Joseph Kabila" lors de son premier voyage en Belgique fin janvier 2001
Conformément au premier alinéa de l’article 70 de la Constitution, le Président sortant «Joseph Kabila» a déposé dimanche 11 septembre sa candidature à l’élection présidentielle à un tour fixée au 28 novembre prochain. En fait, l’homme a accompli deux quinquennats dont un sur base d’un mandat électif. «Kabila» entend donc se succéder à lui-même. Selon les informations en provenance de Kinshasa, le «président-candidat» s’est fait enregistrer en «candidat indépendant». Que se cache-t-il derrière ce «camouflage» ? Dimanche 21 août, à l’issue de deux jours de congrès, les militants du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), l’avaient investi comme "son" candidat à ce scutin. Le bureau politique de la Majorité présidentielle (MP) avait entériné ce "choix" le 29 août à l’issue d’une réunion tenue...à la ferme présidentielle de Kingakati sous la présidence de "Kabila".
Lorsqu’on évoque avec des «kabilistes» le bilan du successeur de Mzee Laurent-Désiré Kabila, ceux-ci soutiennent quasiment en chœur que le chef d’Etat sortant a «pacifié» et «réunifié» le pays. D’autres vont plus loin en mettant à l’actif de ce dernier l’effacement de la dette extérieure de la RD Congo. D’autres encore, tout en reconnaissant des «lacunes» au plan économique et social, justifient la reconduction du président actuel par la «nécessité» de lui permettre d’«achever l’œuvre de reconstruction commencée».
Dans son édition datée du 6 septembre dernier, le quotidien bruxellois «Le Soir» ajoute un élément supplémentaire en faveur de «Joseph» : «Joseph Kabila (…) pourra, durant la campagne, compter sur des moyens considérables et avancer un bilan non négligeable (un récent rapport du FMI évalue à 6,5% la croissance économique…)». Il faut espérer que le président sortant mettra un point d’honneur à faire le bilan de son action au cours de la dernière décennie.
Qu’est ce qu’un bilan ? Dans le cas qui nous occupe, il s’agit simplement d’un «inventaire». L’inventaire des promesses faites par le chef de l’Etat d’une part et les réalisations réellement accomplies, de l’autre. Il y a deux périodes. A savoir : 2001-2006 et 2006 à 2011.
Qu’avait promis «Joseph Kabila» ?
2001-2006
Le 16 janvier 2001, le président LD Kabila disparaît dans des conditions mystérieuses. Mort naturelle maquillée en meurtre ? Assassinat ? Dix années et huit mois après, l’énigme reste complète. Le 26 janvier de la même année, le défunt président est remplacé par une sorte d’«O.V.N.I politique» nommé Joseph Kabila, chef d’état-major de la Force terrestre.
Dans son allocution d’investiture, le 26 janvier de cette année, le nouveau président formule plusieurs promesses sous forme d’«engagements» : faire toute la lumière sur l’assassinat de LD Kabila ; pacifier et réunifier le pays ; renforcer l’Etat de droit ; instaurer la paix et consolider la communion nationale ; promouvoir les droits de l’Homme et la sécurité des personnes et des biens ; promouvoir la production ; doter le pays d’une armée et d’une police fortes, modernes, bien équipées et lancer la reconstruction.
2006-2011
Lors de la présidentielle de 2006, «Joseph Kabila» a battu campagne sous le thème «Artisan de la paix ». Le président-candidat a commencé par publier une centaine de «propositions» intitulée «Ma vision pour le Congo». L’éradication de la pauvreté - par la création d’emplois, l’accès à l’habitat, l’amélioration progressive d’accès de la population à l’énergie électrique et à l’eau potable, lutte le VIH - y est reprise en-tête. Sans oublier la lutte contre la corruption. En novembre 2006, le « président élu » évoque pour la première fois les «cinq chantiers urgents» qu’il a «identifiés». Quels sont ces chantiers? Les infrastructures, l’emploi, l’éducation, l’eau et l’électricité et la santé. « Pour moi, le Congo c’est la Chine de demain : d’ici 2011», confiait-il au quotidien «Le Soir » daté 16 novembre 2006.
Quelles sont les réalisations réellement accomplies? La qualité de la vie de la population a-t-elle changé ? Qu’en est-il de la sécurité des personnes et des biens ?
Selon les partisans du président sortant, celui-ci a pacifié et réunifié le pays. Ils ajoutent : la reconstruction «est en marche». Soit. En mai 2009, «Joseph», présenté en «père de la reconstruction» par «Le Soir » reconnaissait cependant que «le chemin à parcourir est encore très long, mais l’essentiel est d’avoir commencé (…)».
A l’instar de ses prédécesseurs, «Joseph Kabila» a oublié l’essentiel : l’Homme. Oubli ou ignorance que le bonheur du plus grand nombre est la finalité même de l’Etat en tant que pouvoir politique ? Silencieux voire mystérieux, l’homme a donné l’impression d’éviter tout contact avec la population. Il s’est par conséquent tromper de hiérarchie des priorités pour n’avoir été à l’écoute des véritables aspirations des «masses populaires».
L’échec le plus patent du président sortant se situe dans quatre secteurs : l’économie, le social, la protection des droits et libertés et la sécurité des personnes et biens et la bonne gouvernance.
Sur le plan économique, c’est la stagnation. Le pays ne produit quasiment rien. Il importe tout renforçant ainsi sa dépendance. Les ressources minières du pays sont pillées ou bradées.
Qu’en est-il du social ? N’en déplaise aux experts du Fonds monétaire international, la croissance de 6,5% mis au crédit du pouvoir en place est purement factice. Il en est de même de l’augmentation du budget de l’Etat passé de moins d’un milliard – sous la Deuxième République - à cinq milliards $US. Cette double «évolution» n’a engendré aucune amélioration de la qualité de vie de la population. Bien au contraire. Rares sont les emplois créés. Les symboles de la pauvreté crèvent les yeux : la population n’a pas accès à l’eau courante et à l’électricité. Elle n’a pas non plus accès à des soins de santé et une éducation de qualité.
La protection des droits et libertés ? C’est une catastrophe. Sans faire preuve de cynisme, on peut dire que le président sortant s’est comporté en véritable «prédateur» des droits humains sous prétexte de rétablir l’autorité de l’Etat : arrestations et détentions arbitraires, exécutions extrajudiciaires (l’assassinat du journaliste Franck Ngycke et son épouse, le double massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, l’assassinat du défenseur des droits humains Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana, la mort d’Amand Tungulu dans un cachot de la garde présidentielle etc.). «Joseph Kabila» avait conçu un véritable «projet» fondé sur la violence d’Etat : «Pour redresser le Congo, il faut être sévère et les Congolais vont être surpris, déclarait-il au quotidien Le Soir daté du 16 novembre 2006. Beaucoup de gens ne connaissent pas le président Kabila. Ils se trompent s’ils pensent qu’après les élections, ce sera la même chose que pendant la transition. Ce sera la rigueur, surtout la discipline (…).»
Quid de la sécurité des personnes et des biens ? L’instabilité - c’est un euphémisme - qui perdure dans les provinces du Kivu et dans la Province Orientale où fleurissent des groupes armés qui terrorisent se passe de tout commentaire. Les pouvoirs publics sont impuissants quand ils ne sont pas complices des chefs miliciens tels que Bosco Ntaganda, Zabuloni et autre Yakutumba, ménagés «au nom de la paix». Les grands corps de l’Etat sont infiltrés par des agents de l’étranger camouflés sous le label CNDP (Congrès national pour la défense du peuple). Ici aussi «au nom de la paix». L’indépendance nationale et l’intégrité du territoire sont en péril.
Qu’en est-il de la bonne gouvernance ? Un seul mot : corruption. La corruption a atteint de niveau sans précédent à tous les niveaux de la vie nationale. Comme pour avouer son échec, «Joseph Kabila» déclarait ce qui suit au « Soir » daté 9-10 mai 2009 parlant de la corruption : « Il est clair pour moi que depuis 2001 et même depuis les élections de 2006, ces maux-là n’ont pas suffisamment été combattus. (…).»
Un bilan calamiteux
Les Congolais assistent avec indifférence à la «course au pouvoir» à laquelle se livre le personnel politique. La politique ici n’est que l’occasion d’avoir un gagne-pain. Avoir accès à l’argent et aux privilèges. En dépit de son bilan calamiteux, «Joseph Kabila» veut rempiler. Est-ce pour servir l’Etat et la collectivité? Assurément pas. Il est attiré par le pouvoir pour le pouvoir. Le socio-économique est le dernier de ses soucis.
La population congolaise, elle, a encore et toujours soif du Changement. Elle est en quête de l’homme capable de lui redonner l’espérance. L’homme pouvant lui apporter les conditions minimales de sécurité pour préserver la vie, promouvoir une société de bien-être et une société démocratique. Cette population a également soif de vérité sur ces morts et disparitions mystérieuses : LD Kabila, Steve Nyembo, Franck Ngycke, Aimée Kabila, Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Armand Tungulu. Sans omettre le double massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo. Voilà des sujets à débattre
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011