Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
KMSKAMIKAZE BA GUERRE YA BOLOLO RDC CONGO GOMA
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... Z6_EA0Nv5A#!
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7669
Diaspora
Belgique-Congo : Les «Combattants» sous «surveillance» ?
Une manifestation à Bruxelles. Photo d’archives CIC
Au cours d’une conférence de presse inhabituelle tenue mercredi 21 novembre, Alain Winants, administrateur général de la Sûreté de l’Etat, a évoqué notamment les « menaces » auxquelles l’Etat belge est confronté. Outre l’islamisme, l’espionnage, les sectes et la mafia, le patron de la Sûreté belge a épinglé également « les réseaux violents d’opposants congolais »…favorables à Etienne Tshisekedi wa Mulumba. L’église de réveil de Mama Olangi est également stigmatisée.
Il ressort de cette conférence que les activistes politiques de la diaspora congolaise de Belgique, communément appelés «Combattants», seraient sous surveillance de la Sûreté de l’Etat depuis 2010. Selon Alain Winants, le passage en Belgique d’une personnalité congolaise proche du régime Kabila est devenu un vrai casse-tête pour ce « service ». Au motif que les «combattants» auraient mis en place des réseaux chargés de rechercher les personnalités de passage sur le territoire belge pour s’en prendre à elles. Les « services » du Royaume ont accru leur attention sur les milieux congolais après les manifestations violentes ayant secoué le Quartier Matonge au lendemain des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 "remportées" par "Joseph Kabila" et ses partisans.
Surveillance
A en croire Winants, des « combattants » auraient installé des « guetteurs » à la gare du Midi à Bruxelles ainsi qu’à la gare du Nord à Paris pour identifier les "VIP" congolais qui prennent place à bord du Thalys afin d’alerter les activistes de l’autre pays. But : préparer un « comité d’accueil ». Dans son édition datée du jeudi 23 novembre 2012, le quotidien bruxellois « Le Soir » titrait : «Les réseaux congolais sous surveillance ». Le journaliste Alain Lallemand – le spécialiste maison en matière criminelle et autre terrorisme – note que la Fondation Olangi Wosho serait également dans le collimateur de la Sûreté de l’Etat. La Fondation est accusée de «pratique de l’occultisme et des envoûtements».
Notons que contrairement à l’Agence nationale de renseignements (ANR) qui procède à des arrestations mais aussi à des détentions dans ses propres cachots au Congo – et ne rend compte qu’au seul président de la République -, la Sûreté de l’Etat - qui est un service civil de renseignements – a une mission de « surveillance » de tout ce qui pourrait constituer une « menace » intérieure et extérieure sur la Belgique. Elle est placée sous la tutelle du ministre de la Justice. A ce titre, elle ne procède guère à des interpellations. Ce rôle reste du ressort de la police fédérale ou judiciaire.
Depuis l’avènement de « Joseph Kabila » à la tête de l’Etat congolais, le 26 janvier 2001, les Congolais de la diaspora en général et ceux du royaume de Belgique en particulier affichent à son égard une attitude de défiance. Pour eux, l’homme n’est qu’un « imposteur » du fait notamment du mystère qui plane sur ses origines autant que sur son parcours personnel. L’animosité est montée d’un cran en juin 2004, au lendemain de l’occupation de la ville de Bukavu par des hommes conduits par Laurent Nkunda et Jules Mutebusi. On a assisté à la naissance du groupe de pression « Bana Congo » qui implosera plus tard en plusieurs ailes. En guise de « doctrine », les animateurs de ce groupe et les "combattants" soutiennent que le Congo-Kinshasa est « sous occupation » étrangère. Aussi, se considèrent-ils comme des « résistants au régime d’occupation» incarné, selon eux, par « Joseph Kabila ». Par voie de conséquence, toutes les personnalités congolaises qui servent dans les institutions du pays sont de facto considérées comme des « collabos » comme sous le régime de Vichy en France.
Dialogue de sourds
Lors de l’élection présidentielle de 2006, les Congolais de la diaspora dans leur grande majorité espéraient une victoire de Jean-Pierre Bemba Gombo, surnommé "Muana Mboka". Traduction : l’enfant du pays. « J’ai accepté l’inacceptable !». Cette phrase prononcée par JP Bemba au lendemain de la proclamation de la « victoire » de « Joseph Kabila » a été accueillie comme un coup de tonnerre. L’interventionnisme de certaines personnalités francophones belges lors de ces consultations politiques a engendré une véritable fracture entre les activistes politiques congolais et certaines personnalités de la Belgique francophone. C’est le cas du libéral Louis Michel, ancien chef de la diplomatie belge et commissaire européen. Sans oublier, Armand De Decker et Didier Reynders, respectivement ancien président du sénat et ministre des affaires étrangères. Le socialiste André Flahaut figure également dans cet hit parade des acteurs politiques belges honnis.
Les "Combattants" soutiennent à qui veut les entendre qu’ils tirent la légitimité de leur « résistance » à l’article 64 de la Constitution du Congo qui énonce ce qui suit : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individu qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ». Notons que l’assassinat du défenseur des droits humains Floribert Chebeya en juin 2010 suivi par la mort du Bruxellois Armand Tungulu Mudiandambu - dans des conditions non élucidées à ce jour - dans une cellule de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" n’ont fait que corser le "contentieux" existant entre le "raîs" et les "Combattants". La "victoire" de "Joseph Kabila" à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 est qualifiée de "hold up électoral".
Lors de l’élection communale du 14 octobre dernier, le libéral francophone Yves De Jonghe d’Ardoye, Echevin à Ixelles, invitait les Congolais à aller résoudre leurs querelles politiques…au Congo. «Nous ne demandons que cela, répliquaient des combattants. Yves De Jonghe devrait commencer par exhorter les personnalités politiques belges francophones à cesser leur immixtion dans les affaires congolo-congolaises ». Un vrai dialogue de sourds. En attendant, toute manifestation de "revendication" est interdite au Quartier Matonge...
B.A.W
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Belgique-Congo : Les «Combattants» sous «surveillance» ?
Une manifestation à Bruxelles. Photo d’archives CIC
Au cours d’une conférence de presse inhabituelle tenue mercredi 21 novembre, Alain Winants, administrateur général de la Sûreté de l’Etat, a évoqué notamment les « menaces » auxquelles l’Etat belge est confronté. Outre l’islamisme, l’espionnage, les sectes et la mafia, le patron de la Sûreté belge a épinglé également « les réseaux violents d’opposants congolais »…favorables à Etienne Tshisekedi wa Mulumba. L’église de réveil de Mama Olangi est également stigmatisée.
Il ressort de cette conférence que les activistes politiques de la diaspora congolaise de Belgique, communément appelés «Combattants», seraient sous surveillance de la Sûreté de l’Etat depuis 2010. Selon Alain Winants, le passage en Belgique d’une personnalité congolaise proche du régime Kabila est devenu un vrai casse-tête pour ce « service ». Au motif que les «combattants» auraient mis en place des réseaux chargés de rechercher les personnalités de passage sur le territoire belge pour s’en prendre à elles. Les « services » du Royaume ont accru leur attention sur les milieux congolais après les manifestations violentes ayant secoué le Quartier Matonge au lendemain des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 "remportées" par "Joseph Kabila" et ses partisans.
Surveillance
A en croire Winants, des « combattants » auraient installé des « guetteurs » à la gare du Midi à Bruxelles ainsi qu’à la gare du Nord à Paris pour identifier les "VIP" congolais qui prennent place à bord du Thalys afin d’alerter les activistes de l’autre pays. But : préparer un « comité d’accueil ». Dans son édition datée du jeudi 23 novembre 2012, le quotidien bruxellois « Le Soir » titrait : «Les réseaux congolais sous surveillance ». Le journaliste Alain Lallemand – le spécialiste maison en matière criminelle et autre terrorisme – note que la Fondation Olangi Wosho serait également dans le collimateur de la Sûreté de l’Etat. La Fondation est accusée de «pratique de l’occultisme et des envoûtements».
Notons que contrairement à l’Agence nationale de renseignements (ANR) qui procède à des arrestations mais aussi à des détentions dans ses propres cachots au Congo – et ne rend compte qu’au seul président de la République -, la Sûreté de l’Etat - qui est un service civil de renseignements – a une mission de « surveillance » de tout ce qui pourrait constituer une « menace » intérieure et extérieure sur la Belgique. Elle est placée sous la tutelle du ministre de la Justice. A ce titre, elle ne procède guère à des interpellations. Ce rôle reste du ressort de la police fédérale ou judiciaire.
Depuis l’avènement de « Joseph Kabila » à la tête de l’Etat congolais, le 26 janvier 2001, les Congolais de la diaspora en général et ceux du royaume de Belgique en particulier affichent à son égard une attitude de défiance. Pour eux, l’homme n’est qu’un « imposteur » du fait notamment du mystère qui plane sur ses origines autant que sur son parcours personnel. L’animosité est montée d’un cran en juin 2004, au lendemain de l’occupation de la ville de Bukavu par des hommes conduits par Laurent Nkunda et Jules Mutebusi. On a assisté à la naissance du groupe de pression « Bana Congo » qui implosera plus tard en plusieurs ailes. En guise de « doctrine », les animateurs de ce groupe et les "combattants" soutiennent que le Congo-Kinshasa est « sous occupation » étrangère. Aussi, se considèrent-ils comme des « résistants au régime d’occupation» incarné, selon eux, par « Joseph Kabila ». Par voie de conséquence, toutes les personnalités congolaises qui servent dans les institutions du pays sont de facto considérées comme des « collabos » comme sous le régime de Vichy en France.
Dialogue de sourds
Lors de l’élection présidentielle de 2006, les Congolais de la diaspora dans leur grande majorité espéraient une victoire de Jean-Pierre Bemba Gombo, surnommé "Muana Mboka". Traduction : l’enfant du pays. « J’ai accepté l’inacceptable !». Cette phrase prononcée par JP Bemba au lendemain de la proclamation de la « victoire » de « Joseph Kabila » a été accueillie comme un coup de tonnerre. L’interventionnisme de certaines personnalités francophones belges lors de ces consultations politiques a engendré une véritable fracture entre les activistes politiques congolais et certaines personnalités de la Belgique francophone. C’est le cas du libéral Louis Michel, ancien chef de la diplomatie belge et commissaire européen. Sans oublier, Armand De Decker et Didier Reynders, respectivement ancien président du sénat et ministre des affaires étrangères. Le socialiste André Flahaut figure également dans cet hit parade des acteurs politiques belges honnis.
Les "Combattants" soutiennent à qui veut les entendre qu’ils tirent la légitimité de leur « résistance » à l’article 64 de la Constitution du Congo qui énonce ce qui suit : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individu qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ». Notons que l’assassinat du défenseur des droits humains Floribert Chebeya en juin 2010 suivi par la mort du Bruxellois Armand Tungulu Mudiandambu - dans des conditions non élucidées à ce jour - dans une cellule de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" n’ont fait que corser le "contentieux" existant entre le "raîs" et les "Combattants". La "victoire" de "Joseph Kabila" à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 est qualifiée de "hold up électoral".
Lors de l’élection communale du 14 octobre dernier, le libéral francophone Yves De Jonghe d’Ardoye, Echevin à Ixelles, invitait les Congolais à aller résoudre leurs querelles politiques…au Congo. «Nous ne demandons que cela, répliquaient des combattants. Yves De Jonghe devrait commencer par exhorter les personnalités politiques belges francophones à cesser leur immixtion dans les affaires congolo-congolaises ». Un vrai dialogue de sourds. En attendant, toute manifestation de "revendication" est interdite au Quartier Matonge...
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
Breaking News : Boketshu wa Yambo dénonce la fausse rébellion du M23 !
http://www.congomikili.com/breaking-new ... on-du-m23/
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
Kampala: Kagame oblige Kabila à negocier avec le M23, et nie tout appui au M23, que dira encore Lambert Mende?
http://www.congomikili.com/kampala-kaga ... ui-au-m23/
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
KUZIMWAMI novembre 25, 2012 at 2:25 United Kingdom
HYPPO KANAMBE. Oyo biliaki ye bikoki. Akomi mawa mawa
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
http://afrique.kongotimes.info/rdc/arme ... rique.html
RDC : Le général «TANGO FORT» risque d'être assassiné par les sbires de «KABILA»
24/11/2012 06:48:00KongoTimes!
Gabriel Amisi Kumba
Le dernier carré de Joseph Kabila serait mêlé dans des activités terroristes en Afrique. Après la publication des experts, un diplomate italien aurait conseillé au Raïs l’idée de l’élimination physique du général Gabriel Amisi dit Tango fort. Car cette affaire de trafic d’armes par le n° 2 des forces armées congolaises est un immense iceberg aux effets boomerangs capables de provoquer un séisme dans l’appareil étatique congolais, la CIRGL et plusieurs bureaux climatisés éparpillés dans le monde.
En effet, après avoir pris connaissance du rapport du National Security Concil (NSC), Barack Obama avait mis la RDC sur urgence nationale et ordonné des opérations de filatures, enquêtes secrètes au cœur de l’Afrique.
La CIRGL serait une organisation terroriste
Officiellement pour la traque de Joseph Kony, les experts américains dans la région des grands lacs, avec leurs technologies sophistiquées, auraient rapportées au Président américain des preuves de toute l’architecture du réseau maffieux dans la région des grands lacs et Afrique de l’Est. Ces rapports des plusieurs pages impliqueraient presque tous les services stratégiques de l’Etat congolais : DGM, DGDA, DEMIAP, OCC, ANR… aussi des agents de la Monusco, ONG Internationales et les administrations étatiques des pays des grands lacs.
Le rapport mentionne aussi qu’après l’opération armes contre 100 dollars du célèbre pasteur Ngoy Mulunda, les armes qui ont été échangées contre des vélos, des bicyclettes, pagnes et autres. Celles-ci se sont retrouvées chez les LRA et rebelles du Sud Soudan. Et ce n’est pas étonnant si cela vient de s’éclater au grand jour. En effet, sous couvert de la CIRGL (Conférence Internationale pour la région des grands Lacs), les multinationales anglophones et asiatiques, pour l’exploitation illégale des minerais ont trouvé plusieurs astuces. Par des mécanismes variés, ces maffieux apportent leurs appuis matériels, logistiques aux différents groupes armés dans la partie Est de la RDC qui, par leurs feux dévastateurs sèment la désolation dans ces coins, laissant ainsi champs libres à l’exploitation illicite des minerais.
La RDC étant frappée d’embargo, « l’Al-Qaïda des grands lacs » a trouvé le moyen de le contourner : à travers la Monusco et les ONG internationales, les bateaux acheminaient facilement des armes, véhicules de transport, blindés en RDC. Ces cargaisons d’armes en provenance de la Chine, Ukraine, Russie, achetées notamment auprès de la société Russe Rosobornexport, spécialisée dans des ventes d’armes, roquettes ainsi que des chars de combat. Celle-ci destinées pour de mission de paix (Monusco) en RDC sont embarquées dans des bateaux tels que Eurocarrier, via le port de Malebo en Guinée Equatoriale, Pointe Noire, Dar es Salam en Tanzanie seront ensuite réceptionnées par le cercle fermé de J. Kabila pour une destination à géométrie variable.
L’affaire Tango risque ainsi de provoquer une tornade capable de ravager des bureaux obscurs en RDC, Afrique et dans le monde. C’est ce qui serait sans doute à la base de la prise d’air qui bloque les activités au sénat et l’assemblée nationale.
Yves Kongolo
RDC : Le général «TANGO FORT» risque d'être assassiné par les sbires de «KABILA»
24/11/2012 06:48:00KongoTimes!
Gabriel Amisi Kumba
Le dernier carré de Joseph Kabila serait mêlé dans des activités terroristes en Afrique. Après la publication des experts, un diplomate italien aurait conseillé au Raïs l’idée de l’élimination physique du général Gabriel Amisi dit Tango fort. Car cette affaire de trafic d’armes par le n° 2 des forces armées congolaises est un immense iceberg aux effets boomerangs capables de provoquer un séisme dans l’appareil étatique congolais, la CIRGL et plusieurs bureaux climatisés éparpillés dans le monde.
En effet, après avoir pris connaissance du rapport du National Security Concil (NSC), Barack Obama avait mis la RDC sur urgence nationale et ordonné des opérations de filatures, enquêtes secrètes au cœur de l’Afrique.
La CIRGL serait une organisation terroriste
Officiellement pour la traque de Joseph Kony, les experts américains dans la région des grands lacs, avec leurs technologies sophistiquées, auraient rapportées au Président américain des preuves de toute l’architecture du réseau maffieux dans la région des grands lacs et Afrique de l’Est. Ces rapports des plusieurs pages impliqueraient presque tous les services stratégiques de l’Etat congolais : DGM, DGDA, DEMIAP, OCC, ANR… aussi des agents de la Monusco, ONG Internationales et les administrations étatiques des pays des grands lacs.
Le rapport mentionne aussi qu’après l’opération armes contre 100 dollars du célèbre pasteur Ngoy Mulunda, les armes qui ont été échangées contre des vélos, des bicyclettes, pagnes et autres. Celles-ci se sont retrouvées chez les LRA et rebelles du Sud Soudan. Et ce n’est pas étonnant si cela vient de s’éclater au grand jour. En effet, sous couvert de la CIRGL (Conférence Internationale pour la région des grands Lacs), les multinationales anglophones et asiatiques, pour l’exploitation illégale des minerais ont trouvé plusieurs astuces. Par des mécanismes variés, ces maffieux apportent leurs appuis matériels, logistiques aux différents groupes armés dans la partie Est de la RDC qui, par leurs feux dévastateurs sèment la désolation dans ces coins, laissant ainsi champs libres à l’exploitation illicite des minerais.
La RDC étant frappée d’embargo, « l’Al-Qaïda des grands lacs » a trouvé le moyen de le contourner : à travers la Monusco et les ONG internationales, les bateaux acheminaient facilement des armes, véhicules de transport, blindés en RDC. Ces cargaisons d’armes en provenance de la Chine, Ukraine, Russie, achetées notamment auprès de la société Russe Rosobornexport, spécialisée dans des ventes d’armes, roquettes ainsi que des chars de combat. Celle-ci destinées pour de mission de paix (Monusco) en RDC sont embarquées dans des bateaux tels que Eurocarrier, via le port de Malebo en Guinée Equatoriale, Pointe Noire, Dar es Salam en Tanzanie seront ensuite réceptionnées par le cercle fermé de J. Kabila pour une destination à géométrie variable.
L’affaire Tango risque ainsi de provoquer une tornade capable de ravager des bureaux obscurs en RDC, Afrique et dans le monde. C’est ce qui serait sans doute à la base de la prise d’air qui bloque les activités au sénat et l’assemblée nationale.
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
Les Congolais réagissent à l'humiliation que Kabila fait subir à la population du Kivu face au M23
http://banamikili.skyrock.com/312747300 ... -a-la.html
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
Emmanuel KABILA sonne l'alarme, le double jeu de Joseph KABILA
http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=3268
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
Nous parlons toujours du manque de leadership fort au Congo, là nous avons l’occasion de mettre dehors l’imposteur mais que se passe-t-il ? Nos dirigeants de l’opposition ne donnent pas de la voix !
Je suis scandalisé.
Mr Tshisekedi : le peuple a besoin de vous entendre et pas vos collaborateurs.
Le M23 est en train de quitter Goma
L'ultimatum donné aux rebelles du M23 est arrivé à expiration. Ceux-ci ont annoncé leur départ de Goma
KAMPALA Les rebelles congolais du M23, qui combattent l'armée de République démocratique du Congo (RDC) dans la riche province minière du Nord-Kivu (est), ont accepté de se retirer de la capitale de la province Goma, a affirmé mardi l'un de leurs responsables, sans préciser à quelle date.
Interrogé par l'AFP sur un accord conclu dans la capitale ougandaise Kampala entre la rébellion et la médiation des pays des Grands Lacs menée par l'Ouganda, sur un retrait de Goma, le colonnel Antoine Manzi a répondu : "C'est vrai".
Source la DH.
Je suis scandalisé.
Mr Tshisekedi : le peuple a besoin de vous entendre et pas vos collaborateurs.
Le M23 est en train de quitter Goma
L'ultimatum donné aux rebelles du M23 est arrivé à expiration. Ceux-ci ont annoncé leur départ de Goma
KAMPALA Les rebelles congolais du M23, qui combattent l'armée de République démocratique du Congo (RDC) dans la riche province minière du Nord-Kivu (est), ont accepté de se retirer de la capitale de la province Goma, a affirmé mardi l'un de leurs responsables, sans préciser à quelle date.
Interrogé par l'AFP sur un accord conclu dans la capitale ougandaise Kampala entre la rébellion et la médiation des pays des Grands Lacs menée par l'Ouganda, sur un retrait de Goma, le colonnel Antoine Manzi a répondu : "C'est vrai".
Source la DH.
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
- wantanshi
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC
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RDC / Nord-Kivu -
Article publié le : mardi 27 novembre 2012 - Dernière modification le : mardi 27 novembre 2012
RDC: le M23 reste à Goma, l’armée prête à donner l’assaut
Des soldats des FARDC en poste à Minova, 45km à l'ouest de Goma, le 26 novembre 2012.
Des soldats des FARDC en poste à Minova, 45km à l'ouest de Goma, le 26 novembre 2012.
REUTERS/Goran Tomasevic
Par RFI
En RDC, l’ultimatum lancé samedi au M23 pour qu’il se retire de Goma a expiré ce lundi 26 novembre 2012 au soir. Mais comme cela était attendu, la rébellion n’a opéré aucun retrait de ses positions. Pendant ce temps, l’armée congolaise se dit prête à donner l’assaut sur Goma. Le général François Olenga, qui vient d’être nommé chef d’état major de la force terrestre, affirme avoir remis de l’ordre dans ses troupes après la débâcle et les accusations de pillages et de viols dont elles ont fait l'objet.
Nulle colonne de soldats rebelles remontant vers le nord, nul cadre politique préparant hâtivement ses valises en vue de quitter la capitale du Nord Kivu. Ce lundi, en fin de journée, aucun membre du mouvement du 23-Mars ne semblait pressé de lâcher sa principale conquête militaire, suite aux injonctions formulées à Kampala.
RDC : normalisation et reprise timide dans les classes à Goma
Écouter (01:37)
Plus
27/11/2012 par Cyril Bensimon
Bien au contraire, la rébellion s’installe, tente de relancer une administration sous son contrôle. Bref, pour le M23, il n’est pas question de quitter Goma comme le rappelle l’un de ses porte-parole Bertrand Bisimwa : « Nous n’avons pas été saisis par un quelconque organe de la Conférence internationale des Grands Lacs sur des décisions qu’elle aurait prises par rapport à nous, le M23. Et donc nous sommes encore là. Pourquoi nous retirer de Goma alors que nous ne connaissons pas ceux qui nous le demandent ? On ne peut pas envisager une telle possibilité avant la tenue de négociations entre nous et le gouvernement congolais. C’est vraiment clair. »
Selon l’un des cadres du M23, quitter Goma aujourd’hui serait une erreur stratégique irréparable. Si tel était le cas, dit-il, politiquement, Kinshasa serait à nouveau en position de force pour négocier et militairement, l’effet de surprise envolé, une reconquête serait impossible.
L’armée congolaise « en ordre de bataille »
Reportage : menaces sur les journalistes à Bukavu
Écouter (01:23)
Plus
27/11/2012 par Bruno Minas
De son côté, le général François Olenga affirme que l’armée congolaise est maintenant prête à donner l’assaut et qu’elle va déloger le M23 de Goma. « Nous sommes en ordre de bataille, chacun est à son poste », affirme-t-il. Le général Olenga ne précise pas si cet assaut aura lieu à court terme, mais selon lui l’armée a la capacité de le lancer à tout moment, maintenant que l’ultimatum de retrait du M23 a expiré.
Le nouveau chef de l’armée de terre vient de passer deux jours à Minova, une localité à environ quarante kilomètres au sud-ouest de Goma où sont concentrées une bonne partie des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo). « J’ai remis de l’ordre », dit-il, reconnaissant que certains de ses hommes ont commis des exactions, il affirme qu’ils seront poursuivis.
On apprenait hier que 579 soldats sont passibles de sanctions pour être revenus de leur propre initiative du Nord-Kivu vers le Sud-Kivu sans ordre de mission. Une sorte de débâcle à laquelle la nouvelle hiérarchie a décidé de mettre fin. Des témoignages ont fait état de pillages à Minova et la Monusco, la force des Nations unies, enquête sur seize cas de viols.
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. [Albert Einstein]
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