Candidat No 3 – Kabila

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Ilunga
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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par Ilunga »

Loboko Ya Congo Rdc 6:27pm Nov 30
ALERTE-ALERTE-ALERTE : Info à prendre très au sérieux svp et pour une très large diffusion. Mercredi 30nov 2011 22h00
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1.HOLD UP-ELECTORAL EN COURS !! De source sure voici le message qui nous a été envoyé: « Les congolais travaillant avec UE pour l’observation et la compilation des résultats à valider et à remettre à la compilation des résultats à valider et à remettre à la CENI pour annonce , sont contraint avec menace de rupture de contrat de travail de falsifier les PV carement renverser chq resultat. A kin ils sont au GHK 2e et 5è etage en train d’operer . ils inversent les resultats de Kanambe et Tshisekedi sur les PV, ils disent que les congolais ne sont pas capables de tenir 3h de manifestation donc même s’ils seront mecontents de la fausse victoire de kabila ils baisseront vite les bras.L’Opération de falsifier les PV par les Observateurs de l’UE est deployee partout en RDC. Tshisekedi a été mis au courant. » Ces personnes sont en train de travailler en ce moment Faites circuler ce message et que chaque congolais prennent ses responsabilités. Le 6 décembre il sera TROP TARD !!!! Faites passer le message svp

2.Le président de la CENI Mr Ngoy Mulunda est arrivé à 19h 10 au centre des compilations des résultats (FIKIN) en provenance de Kingakati où il venait d’informer Kanambe de la victoire de Tshisekedi malgré les fraudes orchestrées. L’imposteur rwandais lui a donné l’ordre de faire le nécessaire pour falsifier les résultats .Arrivé au centre de compilation donc , Ngoy Mulunda a grassement payé les personnes présentes en leur demandant de rentrer chez elle et il a gardé 6 personnes pour travailler selon les objectifs fixés par Kanambe. Tshisekedi a été informé par le biais de son fils. (APARECO).Le Hold up électoral est en cours!!

Le 6 decembre il sera trop tard.... faites passer le message svp
Ilunga
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Loboko Ya Congo Rdc 6:27pm Nov 30
ALERTE-ALERTE-ALERTE : Info à prendre très au sérieux svp et pour une très large diffusion. Mercredi 30nov 2011 22h00
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1.HOLD UP-ELECTORAL EN COURS !! De source sure voici le message qui nous a été envoyé: « Les congolais travaillant avec UE pour l’observation et la compilation des résultats à valider et à remettre à la compilation des résultats à valider et à remettre à la CENI pour annonce , sont contraint avec menace de rupture de contrat de travail de falsifier les PV carement renverser chq resultat. A kin ils sont au GHK 2e et 5è etage en train d’operer . ils inversent les resultats de Kanambe et Tshisekedi sur les PV, ils disent que les congolais ne sont pas capables de tenir 3h de manifestation donc même s’ils seront mecontents de la fausse victoire de kabila ils baisseront vite les bras.L’Opération de falsifier les PV par les Observateurs de l’UE est deployee partout en RDC. Tshisekedi a été mis au courant. » Ces personnes sont en train de travailler en ce moment Faites circuler ce message et que chaque congolais prennent ses responsabilités. Le 6 décembre il sera TROP TARD !!!! Faites passer le message svp

2.Le président de la CENI Mr Ngoy Mulunda est arrivé à 19h 10 au centre des compilations des résultats (FIKIN) en provenance de Kingakati où il venait d’informer Kanambe de la victoire de Tshisekedi malgré les fraudes orchestrées. L’imposteur rwandais lui a donné l’ordre de faire le nécessaire pour falsifier les résultats .Arrivé au centre de compilation donc , Ngoy Mulunda a grassement payé les personnes présentes en leur demandant de rentrer chez elle et il a gardé 6 personnes pour travailler selon les objectifs fixés par Kanambe. Tshisekedi a été informé par le biais de son fils. (APARECO).Le Hold up électoral est en cours!!

Le 6 decembre il sera trop tard.... faites passer le message svp
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Re: Candidat No 3 – Kabila

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Par rapport à :

"Il nous faut enfin, sans être exhaustif, reconnaître les accointances du Président Joseph Kabila avec la contrebande des groupes armés gorgés des criminels impunis que recherche la CPI et qu'il n'est pas prêt à livrer à la CPI à défaut de la Justice congolaise, etc", c'est là le point de non conciliation avec les Congolais qui considèrent que tout ce que ce Président peut prétendre vouloir faire pour la RDC, c'est un étranger à la solde des étrangers et des puissances qui les parrainent. Le fait de n'avoir pas réussi à livrer "Laurent Nkundabatware, Bosco Ntanganda, Jules Mutebusi" à la justice congolaise démontrent à quel point Joseph Kabila est complice de ceux qui ont massacré "plus de six millions des Congolais" sans raisons apparent d'un conflit ni "Déclaration de guerre". Et, c'est par cette indifférence aux souffrances des Congolais que Joseph Kabila est considéré comme un non-fils de "Mzee Laurent -Désiré Kabila" et comme rwandais en définitive. Donc, pour un Président de cette trempe, le Congolais n'ont pas besoin de lui, il doit partir, c'est tout.
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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par Ilunga »

Alors, la question de savoir "Si Joseph Kabila perdait les élections", il n'y a rien à faire, il y aura violence. Joseph Kabila a une haute opinion de lui sur les Congolais, il a été à l'école des extrémistes tribalistes du Front Patriotique Rwandais. Les enseignements de Paul Kagamé lui sont familier. Les Congolais ne valent pas grand'chose à son regard. N'a-t-il pas circulé dans Kinshasa un bruit selon lequel ce Président a traité les "Kinois de paresseux". Si c'était vrai, il ne faut pas s'étonner, car avant lui, "Bizima Karaha" a dit que nous étions un peuple sans morale qu'il fallait éduquer, c'était à l'entrée de l'AFDL, le 17 mai 1997, à Kinshasa. Ceci n'est qu'un avant propos d'une réalité qui a fait ses preuves bien avant que l'AFDL n'entre dans la capitale congolaise. À Kigali, le Président Paul Kagamé a qualifié les Congolais de "BMW" comme Beer, "Music and Women". En d'autres mots, nous sommes un peuple qui ne fait que boire, danser la musique et coucher avec les femmes.
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Re: Candidat No 3 – Kabila

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kie kie kie kie kie kie...






Au-delà de cette spécification que l'on accole à notre peuple, il y a des peurs sérieuses que Joseph Kabila ressent qui lui viennent comme un traumatisme psychédélique. Ce sont les participations aux crimes de masses dont il est reconnu comme acteur. La Présidence de la République lui a donné une propreté civile qui n'est qu'un moment provisoire de cette toilette précaire. Maintenant, les curasse d'une couverture institutionnelle s'enlèvent d'elles-mêmes. Mobutu Sese Seko a vécu ce moment de déchéance quand les pilotes congolais l'ont accompagné à Brazzaville au moment de sa fuite vers le Togo puis vers le Maroc. Les pilotes qui l'ont salué comme un Roi au départ l'ont laissé comme un homme ordinaire en lui lançant un sourire narquois qui disait tout.

Mobutu a compris par cette expression du visage de ses accompagnateurs la précarité de tout sur nous, c'est-à-dire le statut provisoire du pouvoir et le caractère fugitif des moments de prestige et de gloire. Joseph Kabila ressent une peur-phobie à l'idée de n'être plus le Président de la RDC, car dans la fin de ce mandat, son imagination voyage à travers ce qu'il a commis comme crime et qui va devoir être exhumé comme dossier à charge de sa personne dans divers tribunaux du pays et ces affaires ne seront pas des affaires civiles, mais des dossiers de meurtres avec disparition des cadavres.
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http://www.lepost.fr/article/2011/12/02 ... tions.html



Si Joseph Kabila perdait les élections !
02/12/2011 à 12h35 | 1552 vues | 0 réactions


Si Joseph Kabila perdait les élections !

Par Freddy Mulongo, vendredi 2 décembre 2011 à 12:27 :: radio :: #1900 :: rss

Les Congolais aiment beaucoup des titres pompeux: docteurs, professeurs, honorables même si ils ne sont que de simples diplômés. Les Dr. Kikwata, les autoproclamés trois fois docteurs, pilulent en notre sein. Face aux pseudos intellectuels adeptes des petites phrasettes sans cohésion ni consistance, et face aux enjeux qui sont nôtres avec les élections grugées et boutiquées d'avance au profit de Joseph Kabila, nous avons sollicité M'zée Djamba Yohé, Rédacteur de L'Encrier de l'Atlantique du Nord pour nous pondre une réflexion sur le thème: "Si Joseph Kabila perdait les élections". Plusieurs raisons ont milité dans ce choix. 1° Erudit congolais connu et reconnu, M'zée Djamba Yohé aime foncièrement le Congo et les Congolais. Il ne triche pas avec l'histoire. Il défend le Congo de Patrice Emery Lumumba et ses habitants du mieux qu'il peut. Il n'est ni tribaliste ni ethniciste ni régionaliste. Il défend le Congo dans sa globalité et diversité. 2° Sa réactivité, la rapidité avec laquelle il répond et écrit ses articles, parfois il faut s'accrocher. M'zée Djamba Yohé dort-il devant son ordinateur ? Lorsqe nous l'avons appelé et proposé notre thème, en moins de 24h, l'article est tombé dans notre prompteur. 3° M'zée Djamba Yohé avait déclaré sa candidature à l'élection présidentielle avant la majorité des 11 candidats retenu s par la CENI. Les Congolais de l'Étranger étant privés de droit de vote, il a été victime comme tout le monde d'une exclusion alambiquée et farfelue. Nous avons eu besoin de son regard extérieur, son intelligence incisive pour nous éclairer.


Préambule

Le problème des réfugiés ne pouvait pas, outre mesure, faire l’objet de chantage ni des assauts des Forces Armées des États membres en conflits au sein de l’Organisation; pour la première fois, la C.E.P.G.L. avait en main des dossiers sur la sécurité et la coopération judiciaire relevant de sa compétence directe. La Communauté Économique des Pays des Grands-Lacs est une Institution qui s’est dotée des prérogatives en matière criminelle et pénale. Les contraventions commises dans l’espace intercommunautaire devraient faire l’objet de sa préoccupation. Et comme la jurisprudence des fondateurs de la C.E.P.G.L. n’était pas en souffrance de clauses dérogatoires, il était très facile pour l’autorité en charge de l’Institution de recourir aux articles y relatifs tels que ceux-ci :

1. À la coopération judiciaire ;

2. À l’extradition des coupables, etc. (Articles rogatoires d'extradition de la CEPGL)

À propos de cette compétence, la C.E.P.G.L. dispose des commissions rogatoires dans ses attributions pour faire respecter les dispositions des lois internes régissant la Communauté. Dans un des titres pénaux liés aux articles de cet ordre, on peut lire ce qui suit :

1. En plus des dispositions relatives l’extradition les États membres se sont engagés s’accorder une coopération en matière de commissions rogatoires. La requête de commissions rogatoires sera transmise par voie diplomatique par le Ministre de la Justice ou le Commissaire d’État la Justice de l’État requérant au Ministère de la Justice ou au Commissaire d’État la Justice de l’État requis qui la transmettra au Parquet compétent rationne loci...

2. La convention permet aussi de signifier les actes de procédure ou un jugement un individu résident sur le territoire d’un autre État membre. On suit dans ce cas la procédure arrêtée et mentionnée ci-haut...

(Articles rogatoires d'extradition de la CEPGL)

La rétrospective de la guerre dans la région des Grands-Lacs montre après une enquête bien faite, que le génocide autant que l’assassinat du Président Habyarimana sont des initiatives orchestrées d’avance. Le but des massacres qui ont suivi de part et d'autres était multiple et chacune des entités impliquées dans la confusion de ces bains de sang avait sa propre raison face à cette architecture de la mort planifiée. L’ultime sens de ces crimes avait pour motif de créer une vague de récrimination générale travers le monde contre un focus dûment perçu d’avance. Le stratagème consistait à pointer du doigt des coupables déjà condamnés avant le procès. Pour les commanditaires des crimes, il fallait unilatéralement renvoyer toute la faute vers l’alibi focalisé dans le collimateur. En fomentant ce complot, le Zaïre était déjà visé. On l’accusera d’épuration ethnique contre les Banyamulenge. Source : Djamba Yohé dans "Mensonge et Tragédie", pg 30, le 21 novembre 2000.

I. LES KABILINAIRES D'emblée, avant de m'immerger dans cette préposition intrigante de votre question, je réponds d'abord conclusivement à votre interrogation. Je ne suis pas cinglant, mais objectif et sincère avec la réalité qui saute aux yeux. Je vous dis sans faux-fuyant que "Joseph Kabila a déjà perdu les élections". Et comme il ne voudra pas se convaincre de cette évidence, il va tenter contre le nouvel ordre institutionnel de lancer dans la collectivité nationale ses tueurs en uniformes pour massacrer ceux qui s'opposent à sa reconduite au pouvoir. Ces gens-là sont nombreux, à Lomela, dans le Sankuru, toute une ville a refusé de voter à cause des magouilles des sbires du PPRD qui remplissaient les urnes contre le choix libres des citoyens. Et de là, laissez-moi faire une excursion historique dans la République de Rome, en l'an 62 avant Jésus Christ, car là, je vais récupérer certains témoignages qui s'accordent avec l'exercice de d'analyse politique relative à la question de Réveil-FM International, l'un de mes journaux préférés.

Comme dans les "Catilinaires", je m'offusque comme Cicéron de croire que Catilina est la lumière de la "République romaine", lui qui l'attaque, la combat et la soumet à l'instabilité politique et sociale par des tentatives d'insurrections populaires. Rappelons-nous que les Catilinaires sont une suite de quatre discours dont le mérite pour la culture de la postérité est cette expression d'une volonté singulière qui refuse le démantèlement de la Nation. Cicéron, l'auteur de ces discours s'emploie a contraindre Catilina à cesser de se moquer du peuple romain, car l'ambition du pouvoir amène à la déchéance de l'ordre établi et conduit un peuple à la décadence.

Parlons-en sans se revendiquer historien de Rome. C'est parce que "Catilina", pour des raisons personnelles, celles de n'avoir pas été élu Consul est entré en mode d'attaquer la République pour trouver une autre façon de s'imposer comme Consul dans la République. Hélas, celui-ci ne saura pas gagner, Cicéron le fera battre en l'an 62 avant Jésus Christ. Mon but n'est pas de raconter cette histoire, mais de mettre en exergue un sentiment patriotique préventif qui fait barrage à l'imposture.

En France, lorsqu'en 1804, les Révolutionnaires du 14 juillet 1789 n'ont pas bien protégé leur acquis consigné dans "La Déclaration du Droit de l'homme et du Citoyen", Bonaparte a profité comme Catilina, il s'est fait proclamer "Consul", puis Empereur. Nous avons ce portrait là devant nos yeux avec Joseph Kabila. Ne pas s'instruire de ces deux épopée, l'une de Catilina se terminant par la victoire de Cicéron et l'autre de Bonaparte par la défaite des Révolutionnaires, c'est livrer la RDC à des lendemains incertains. Néanmoins, Cicéron a contraint l'imposture de Catilina. De fait, le premier discours qu'il fut pour fustiger cette ineptie est historiquement ce texte :

Incipito oratio Cicerae :

La première Catilinaire commence ainsi :

Texte original

« Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra? Quamdiu etiam furor iste tuus nos eludet? Quem ad finem sese effrenata jactabit audacia? »

— Cicero.

Traduction

« Jusqu’à quand, Catilina, abuseras-tu, enfin, de notre patience ? Combien de temps encore serons-nous le jouet de ta fureur ? Jusqu’où s’emportera ton audace effrénée ? » — Cicéron, Première Catilinaire. Le deuxième chapitre de ce discours commence par la célèbre apostrophe « O tempora, o mores » (« Ô temps, ô mœurs »), par laquelle Cicéron s'indigne de la corruption de son temps qui permet à Catilina d'aller et de venir librement. Source : Extrait à la portée de tous tirée de Wikipédia.

Nous aussi, Congolais du temps présent, avec tout ce que nous venons de vivre comme violence pré-électorale, comme tentatives de violer les "Lois de la République" et comme manœuvre de dériver la vocation des mandats présidentiels, cela, sans oublier les séquestrations des défunts assassinés par le gouvernement de la RDC, notre sort n'est pas différent de la République de Rome. Celle est morte quand Cicéron est condamné à l'exil. La République Française issue de la Révolution de 1789 est également morte dans les mêmes conditions de manque de vigilance des chefs du peuple. Bonaparte a confisqué un acquis qui n'avait pas d'égal que sa soif de devenir un autre "Alexandre-le-Grand". Et bien plus souvent quand ce sont les velléités de cet ordre qui commande dans l'âme d'un chef d'État ou quelque chose de correspondant, le pays se retrouve un jour ou l'autre au bord de la décadence. Voilà ce qu'il nous faut éviter avec les ambitions démesurées de Joseph Kabila et ses "cinq faux chantiers" qui sont fond les "Cinq charniers" du Congo.

Mon conseil pour l'instant est de vous prier, mon jeune frère "Freddy Mulongo" de vous réunir avec les Arthur Kalombo, Rolain Mena, Dr Diangitulwa Fweley, Augustin Kaissi, Jean-Ilunga Kalama, Emmanuel Eloko Owanga, Dr Lambert Opula, Dr Mpuila, Simon Valaka et bien d'autres congolais pour écrire des "Kabilinaires" à l'instar des Catilinaires pour contraindre "Joseph Kabila" a se sortir des chaudrons du haut-fourneau de Mulungwishi dans lequel il est en train s'embourber. Il est très difficile de sortir du "Mungotshi" quand l'ascenseur provenant des "Mampala" vers le fond des galeries d'Exploitation du cuivre est reparti pour la journée là-haut à Katuba et à Kenya. Vous expliquerez aux lecteurs les termes mungotshi, mulungwishi et mampala. Ceci est bien mon introduction. Il faut donc considérer mes réponses comme des hypothèses qui formulent des pistes répondantes à une réflexion cérébrale plutôt qu'à une réalité qui dépasse la fiction.

II. SI JOSEPH KABILA PERDAIT LES ÉLECTIONS

Le décor est planté pour que Joseph Kabila perde les élections, ceci n'est pas un constat d'aujourd'hui, mais une vérité qui se conjugue avec la marche de la RDC dans le devenir de son histoire. Les prémisses de l'échec pour Joseph Kabila sont dans les explications suivantes :

* Il nous faut définir à l'intention de Joseph Kabila ce que c'est qu'une République ;

* Il nous faut reconnaître que la République est en train d'être hypothéquée à l'avenir sans passation de flambeau par les anciens congolais à leurs héritiers ;

* Il nous faut nous dire que la République n'est pas une Monarchie dont la succession est assurée par l'hérédité ;

* Il nous faut ressortir les frustrations que vivent Joseph Kabila dans son besoin ardu de recherche de reconnaissance ;

* Il nous faut rappeler l'origine criminelle du régime de la III ième République inventée de toute pièce après plusieurs agressions et plusieurs intrusions étrangères dont celles de Louis Michel au niveau de la Belgique et de l'Union Européenne et Colette Braeckman dans la filière des mensonges idéologiques relayés par "Le Soir" de Bruxelles ;

* Il nous faut enfin, sans être exhaustif, les accointances du Président avec la contrebande les groupes armés gorgés des criminels impunis que recherche la CPI à défaut de la Justice congolaise, etc.

Pour comprendre ce que ce libellé traduit, récapitulons d'abord les derniers à partir des derniers 365 jours et quelques mois qui nous séparent du 30 juin 2010 à ces élections impréparées et consommées. Les cinquante et une années d'indépendance dans lesquelles nous avons cheminé sont une actualité successive des mensonges, de frustration et de profanation, la dernière en date, c'est l'invitation de "Paul Kagamé" à la célébration du 1er cinquantenaire de la RDC. Cette invitation-là constitue en soi une offense au peuple congolais, car l'homme qui est responsable de tous les meurtres, viols, pillages et extermination massive des Congolais est celui que la République, par son Président, considère comme la pierre d'angle pour caresser le Congolais poignardé par ce perfide personnage. Au demeurant, orgueilleux et sûre de son expansion sur notre pays et de sa condescendance sur notre peuple, Monsieur Paul Kagamé fait attendre un peuple de 60 millions d'âmes avec le Roi des Belges. Le défilé n'était pas permis de commencer tant que lui ne serait pas encore arrivé. Qui lui ? Le général du FPR, chef hiérarchique de Joseph Kabila ...

C'est bien là une illustration du mensonge de l'actualité de la RDC cinq fois souveraine dans l'asthénie politologique même si dans cette épaisseur de temps, il y a eu des moments glorieux bien sensible et avéré. Il n'en reste pas moins vrai que le 17 janvier 1961, la main du "Commissaire de Police étranger" qui embrouille l'indépendance économique, culturelle, sinon totale de la RDC pour contrôler la nation congolaise, a réussi à asphyxier et à exterminer les Congolais par plusieurs façons. Son mode opératoire est toujours la même récidive, c'est souvent par la suffocation des narines de la collectivité nationale qu'arrive la mort en RDC. Donc par les guerres sans cesse organisées dans nos provinces, hier c'était les mercenaires et aujourd'hui, les États voisins.

On envoie Laurent Gbagbo à la CPI mais jamais Paul Kagamé. Comme quoi, la justice sélective internationale de l'Occident utilise les moyens des Nations-Unies pour régler ses comptes contre ceux qu'elle n'aime pas et qui dérange ses conspirations vers les objectifs de ses cibles stratégiques.

Vous avez là le portrait global du Congo de cinquante ans en substance. Si je n'ai pas évoqué les dossiers des guerres de la première moitié des années '60 et celles des années '80, c'est parce que je suppose que ces cas font partie de tout ce qui n'a pas marché. Toutefois, ce qui m'importe à pouvoir ressortir avec prestance, c'est l'origine du pouvoir de "Joseph Kabila" avec le lot de la fiche diagnostic qui dépeint sa psycho-sociologie politique dans l'environnement de la III ième République. Pourquoi ? parce que Mobutu, l'homme qui a le plus consommé les années au pouvoir a été chassé du pouvoir durant l'époque de l'effervescence civile commissionnée à reformer la Constitution et les Institutions, j'ai cité, la Conférence Nationale Souveraine. Joseph Kabila apparaît dans la suite de "Laurent Désiré Kabila" comme un cheveu dans la soupe au milieu d'une collectivité qu'il ne connaît pas et dont les acteurs ne le connaissent pas non plus.

Au tournant d'une tragédie, à la faveur d'un plébiscite rapide et unilatérale, parce qu'il est de facto le fils du Président défunt, il devient le chef de l'État des Congolais.

Or, cette impromptueuse immersion dans la politique n'est pas venue sans interrogation graduelle au fil des ans, mais qui toutes n'ont pas eu des réponses, le Président qui dirige les Congolais est un personnage mystérieux en RDC, à la CIA, au M 16, au DGSE, à la Surêté Belge, à la presse écrite et audio-visuelle internationale, voire à Wikileaks.

Bon, qu'est ce que tout cela a comme effet si "Joseph Kabila" n'est pas élu comme votre question le souligne. Eh bien, un précédent fâcheux, car Joseph Kabila a pris, depuis dix ans, le goût du pouvoir qu'il a ramassé sans s'être préparé dans son passé pour devenir chef de l'État.

Partant, toute injonction constitutionnelle le priant d'accepter une alternance ne lui fera pas plaisir. D'abord, il est le Président advenu de la RDC et non le Président devenu de la RDC. L'advenance est toujours une sorte advertance. Autrement dit, un avènement inopiné alors que la devenance, si le mot existe, est une accession à une position que l'on a préparé en cheminant sur les autoroutes de cette vocation. Être Président requiert une gamme de combinaison multiples en taille et en densité de communication politique et sociale. Joseph Kabila se trouve devant les exigences auxquelles il ne s'était jamais préparé. On l'a vu au Parlement belge, il a fait un discours sur des thèmes qu'il ne connaît pas. Ses propos ont choqué et l'on a tout de suite compris qu'il n'a pas appris l'histoire de la RDC.

Bien plus, pour se maintenir au poste de Président en étant dépourvu d'un passé de séjour en terre congolaise avec ceux qu'il dirige, Joseph Kabila doit faire face à beaucoup des réflexes de conditionnement de présence rdécienne, il est contraint d'être l'objet d'un encadrement doublé des gardes-fous pour prévenir toute fausse note qui viendrait à dévoiler son passé. La peur de se compromettre change du tout au tout à son caractère et à ses habitudes. L'homme vit comme un hors-la-loi qui échappe aux enquêtes des "détectives de Pinkerton au Far-West".

Là-dessus, il ne faut pas s'attendre à la candeur de l'homme ainsi traqué, celui-ci devient un être d'une prudence de serpent et n'hésite plus à intimider quiconque va plus loin que la visibilité qu'il donne dans la clairière de sa biographie les limites des intervalles définis qu'il a fixé à l'intention de tous. C'est là-dessus que la fiche diagnostic que je présente ci-haut devient un indicateur solide pour savoir ce qui va arriver si Joseph Kabila n'est pas élu.

De prime abord, c'est la violence. Or, celle-ci n'a pas commencé hier, elle est dans les bagage du Front Patriotique Rwandais dans lequel il franchit son premier syllabaire militaire pour se retrouver dans l'AFDL. Le meurtre, les viols, le pillage, il les déjà côtoyé. Par conséquent, devant une exigence de se couvrir contre la dénonciation ou une supputation qui dévoile la vrai identité de ce dernier, Joseph Kabila ne peut choisir que la réaction classique, il faut tuer une vie ou éteindre une personne par les moyens de la mise au silence de celui ou celle qui bavarde beaucoup sur son nom. Ce faisant, cela signifie que de ce Président, nous n'auront pas de capitulation ni de départ du pouvoir sans violence, il faut s'y attendre.

C'est à la "MONUSCO" de prévenir cela. Joseph Kabila est dans une insécurité psychologique qui va constamment le pousser à la violence sans cesse réitérée. Voyons-le dans mes paramètres du début de cette deuxième thématique.

Par rapport à : "Il nous faut définir à l'intention de Joseph Kabila ce que c'est qu'une République", nous sommes-là en face de quelqu'un qui ne sait pas ce que c'est qu'une RÉPUBLIQUE. Je dois avouer aussi que beaucoup d'intellectuels n'ont pas non plus la même définition. Pour la plupart des politologues, des professeurs et des élites, ce concept représente la "science de la cité". Mais le mot "République" depuis la Révolution américaine signifie "le bon gouvernement", c'est-à-dire une Institution qui s'impose comme l'ordre naturel de la gouvernance de la société par la démocratie, elle s'acquiert par la démolition de l'ancien ordre fondé sur la descendance et l'hérédité.

Pour l'implanter, il faut recourir à tous les moyens possibles dont la violence pour mettre fin à l'imposture du despotisme, lequel veut dire, sans aucune thèse philosophique ni aucun principe juridique, l'emprise d'une famille sur le pouvoir d'un État ou d'une communauté donnée.

Les États-Unis sont de ce mode d'affranchissement contre l'Angleterre. Je me demande si Joseph Kabila connaît la République sous cet entendement. Car, tout celui qui confisque la République à ses ayant-droit ne peut que faire face à une opposition qui appelle à l'usage des armes.

Par rapport à : "Il nous faut reconnaître que la République est en train d'être hypothéquée à l'avenir sans passation de flambeau par les anciens congolais à leurs héritiers". En somme, ici, la République telle qu'elle est offerte à l'avenir évolue sans itinéraire pour sa postérité. Ce qui n'est pas là, ce sont les successeurs de ceux dont l'entourage a généré ou les proches compagnons de ces derniers. Le Congo entre dans sa seconde phase d'un nouveau début de cinquantenaire sans avoir sans sa banque de l'élite politique des héritiers que connaissent la nation par collectivité ni par unité d'acteur. On a vu depuis 1996 des Congolais surgir de tous les horizons sans la moindre trace d'un enracinement territoriale rétraçable. Donc, le pays continue son évolution vers un avenir incertain, car ceux que l'on peut considérer comme des vrais fils qui viennent prendre en main sa destinée ne sont que cette engeance des bandes armées que la guerre des "Grands-Lacs a introduit dans les maillons d'un système devenu délinquant de près comme de loin. Il appert, par cette anarchie, dans l'idée de Joseph Kabila, que sa Présidence n'apparaît pas comme une fonction avec une durée inscrite dans le temps et l'espace, mais comme un héritage qui va se transmettre de père en fils. Mon papa était Président, il est tout à fait normal pour moi d'ambitionner le même fauteuil à sa mort pour être mon tour chef de l'État jusque là où ma vie va.

Par rapport à : "Il nous faut nous dire que la République n'est pas une Monarchie dont la succession est assurée par l'hérédité", c'est encore là une autre paire de manche, car Mobutu a confisqué ce pouvoir, il a rêvé devenir Roi, puis Président à vie et enfin, il a voulu transmettre ce pouvoir à son fils aîné. Ne pouvant pas réaliser ce rêve, ce chef d'État a décidé de mourir au pouvoir même au-delà du mandat qu'il s'est donné de 7 ans. Mobutu n'a pas démissionné en quittant le pouvoir, l'orgueil l'assailli jusqu'à laisser le pays qui l'a adulé dans la tragédie, laquelle se compte en plus de six millions de morts à ces jours. Joseph Kabila rêve du même règne et ne peut pas croire que la République n'est pas un système héréditaire et qu'au demeurant, dès par sa naissance anonyme et inconnue des Mairies congolaises vers lesquelles il peut aller demander son attestation de naissance, rien ne le prédestine même par dictature, à revendiquer une présidence sans fin.

Par rapport à : "Il nous faut ressortir les frustrations que vivent Joseph Kabila dans son besoin ardu de recherche de reconnaissance", celui-ci souffre intérieurement d'une atteinte psychologique grave qui le met à la périphérie d'un peuple qu'il veut sine, mais ne parviens pas à s'approcher de lui. Cette situation de drame conflictuel interne donne au chef de l'État de la RDC une frustration qui s'exprime par la violence. Car quelqu'un qui a un poste comme le sien et qui vit une crise d'appartenance ne peut que très mal ressentir le rejet collectif de son entourage et de tout le pays.

Cette souffrance intestine le rend psychologiquement seul et, partant, cette frustration engendre un comportement brutal, froid et sans émotion quand il veut sévir. La mort d'Armand Tungulu comme celui de Floribert Chebeya avant ce dernier sont l'illustration manifeste de cette souffrance. On constate aussi que cette violence qui ne s'empêche pas de tuer se permet des actes morbides immondes tels que la confiscation des cadavres à leurs familles.

Par rapport à : "Il nous faut rappeler l'origine criminelle du régime de la III ième République inventée de toute pièce après plusieurs agressions du tandem Paul Kagamé-Yoweri Museveni et autant d'intrusions étrangères dont celles de Louis Michel au niveau de la Belgique et de l'Union Européenne, puis celle de Colette Braeckman qui a commencé vraiment avec la carrière de son livre "Le dinosaures" dans la filière des mensonges idéologiques relayés par "Le Soir" de Bruxelles", le Président de la RDC, Joseph Kabila, est dans la logique d'une saga des malfaiteurs qui utilise sa personne comme avatar en RDC. En effet, il est le pion engendré par le crime international organisé et ne peut pas se passer de ceux qui l'ont crée. C'est cela qui justifie sa peur bleu de Paul Kagamé et son incapacité de faire face à celui qui l'a utilisé et qui le fait rejeter comme un personnage non-grata par la République qu'il a dirigé pendant plus de 10 ans.

Par rapport à : "Il nous faut enfin, sans être exhaustif, reconnaître les accointances du Président Joseph Kabila avec la contrebande des groupes armés gorgés des criminels impunis que recherche la CPI et qu'il n'est pas prêt à livrer à la CPI à défaut de la Justice congolaise, etc", c'est là le point de non conciliation avec les Congolais qui considèrent que tout ce que ce Président peut prétendre vouloir faire pour la RDC, c'est un étranger à la solde des étrangers et des puissances qui les parrainent. Le fait de n'avoir pas réussi à livrer "Laurent Nkundabatware, Bosco Ntanganda, Jules Mutebusi" à la justice congolaise démontrent à quel point Joseph Kabila est complice de ceux qui ont massacré "plus de six millions des Congolais" sans raisons apparent d'un conflit ni "Déclaration de guerre". Et, c'est par cette indifférence aux souffrances des Congolais que Joseph Kabila est considéré comme un non-fils de "Mzee Laurent -Désiré Kabila" et comme rwandais en définitive. Donc, pour un Président de cette trempe, le Congolais n'ont pas besoin de lui, il doit partir, c'est tout.

Alors, la question de savoir "Si Joseph Kabila perdait les élections", il n'y a rien à faire, il y aura violence. Joseph Kabila a une haute opinion de lui sur les Congolais, il a été à l'école des extrémistes tribalistes du Front Patriotique Rwandais. Les enseignements de Paul Kagamé lui sont familier. Les Congolais ne valent pas grand'chose à son regard. N'a-t-il pas circulé dans Kinshasa un bruit selon lequel ce Président a traité les "Kinois de paresseux". Si c'était vrai, il ne faut pas s'étonner, car avant lui, "Bizima Karaha" a dit que nous étions un peuple sans morale qu'il fallait éduquer, c'était à l'entrée de l'AFDL, le 17 mai 1997, à Kinshasa. Ceci n'est qu'un avant propos d'une réalité qui a fait ses preuves bien avant que l'AFDL n'entre dans la capitale congolaise. À Kigali, le Président Paul Kagamé a qualifié les Congolais de "BMW" comme Beer, "Music and Women". En d'autres mots, nous sommes un peuple qui ne fait que boire, danser la musique et coucher avec les femmes.

Au-delà de cette spécification que l'on accole à notre peuple, il y a des peurs sérieuses que Joseph Kabila ressent qui lui viennent comme un traumatisme psychédélique. Ce sont les participations aux crimes de masses dont il est reconnu comme acteur. La Présidence de la République lui a donné une propreté civile qui n'est qu'un moment provisoire de cette toilette précaire. Maintenant, les curasse d'une couverture institutionnelle s'enlèvent d'elles-mêmes. Mobutu Sese Seko a vécu ce moment de déchéance quand les pilotes congolais l'ont accompagné à Brazzaville au moment de sa fuite vers le Togo puis vers le Maroc. Les pilotes qui l'ont salué comme un Roi au départ l'ont laissé comme un homme ordinaire en lui lançant un sourire narquois qui disait tout.

Mobutu a compris par cette expression du visage de ses accompagnateurs la précarité de tout sur nous, c'est-à-dire le statut provisoire du pouvoir et le caractère fugitif des moments de prestige et de gloire. Joseph Kabila ressent une peur-phobie à l'idée de n'être plus le Président de la RDC, car dans la fin de ce mandat, son imagination voyage à travers ce qu'il a commis comme crime et qui va devoir être exhumé comme dossier à charge de sa personne dans divers tribunaux du pays et ces affaires ne seront pas des affaires civiles, mais des dossiers de meurtres avec disparition des cadavres.

III. SI ÉTIENNE TSHISEKEDI DEVIENT PRÉSIDENT DE LA RDC

Il y a ici dans cette question plusieurs réponses à pouvoir vous donner, mais je vais me limiter à l'essentiel de votre attente quant aux analyses que je puis vous fournir. De prime abord, le Président de l'UDPS doit accueillir cette nouvelle là avec beaucoup de tempérance, sa victoire qui ne fait plus l'ombre d'aucun doute si l'on se fie à ce qui a été commenté en Belgique à la Radio-Télévision de la chaîne Flamande et certaines radios neutre des États-Unis.

Les Flamands n'aiment pas les Wallons, ils ne font pas des déclarations à l'emporte pièce comme certains Wallons de la trempe de "Louis Michel". Aux États-Unis et au Canada, les radios communautaires qui s'opposent au capitalisme et qui font succursale aux "Indignés", par les nouvelle qu'elles diffusent, ne tranche pas dans la dentelle, mais dans les sources digne de foi pour faire contre-poids aux médias-mensonges.

Pourquoi j'évoque la tempérance, c'est juste l'idée selon laquelle, cette victoire quand elle va se vérifier n'est pas l'œuvre monopolaire de l'UDPS, mais des Congolais, surtout de l'Étranger qui se sont fait entendre au pays par des manifestations, des marches, des publications qui ont réveillé la conscience patriotique la plus fine à l'âme de la collectivité congolaise de tous les azimuts du monde. En fait, il y a dans l'adoption de Tshisekedi par toute cette communauté de l'universalité congolaise de l'intérieur comme de l'extérieur un respect pour sa personne, pour son âge et pour son expérience dans les Affaires publique. Bien plus, un désir également de contraindre l'emprise de la Communauté internationale dans la politique congolaise. Aussi, cette victoire quand elle sera rendue publique, répond d'une offensive contre les agressions extérieurs qui n'ont pas cessé de pleuvoir sur la RDC. En clair, il fallait d'abord et surtout affirmer la personnalité de la nation congolaise par un fils dont la nationalité est difficilement questionnable.

Au demeurant, c'est la victoire de la jeunesse et de l'élite intellectuelle de toute la "République" quelle que fut les résistances de certains groupes citoyens dans l'intercongolaise. Cette victoire s'articule comme un repêchage d'une époque qui n'a pas accompli sa mission et qui revient pour offrir le résultat des promesses non-tenues. Dans le fond, il y a là un retour du pendule en sens inverse de sur le balancier de l'horloge. De quoi s'agit-il ?

1. C'est un rattrapage de la Conférence Nationale au point où elle s'est arrêtée ;

2. C'est une retrouvailles avec une chambre de l'histoire récente qui n'a pas été bien fermée et qui se remet à l'espérance de subir une toilette intérieure qui lui avant d'être fermée après la refonte du système politique et administratif de l'État ;

3. C'est une halte obligée de l'histoire des cinquante années d'indépendance pour réorganiser les rapports intercongolais dans tous les sens et dans toutes ses exigences, car ce qui n'a pas été bien raboté par toutes les difficultés que le pays a connu devrait, avec le nouvel élu, s'il a la volonté politique, faire l'objet d'une remise à jour des dossiers d'inférences enregistrées par la mémoire socio-politique citoyenne :

* Le nouveau régime doit remodeler l'unité nationale sur la base d'une intégration congolaise qui tient compte des spécificités nationales et régionales en fonction des paramètres réels qui s'impose à la cohésion nationale comme incontournable ;

* Les guerres civiles qui ont sévit au Congo depuis le 30 juin 1960 à ce jour doivent constituer une bonne table des matières pour engager la République à concevoir des politiques de concorde nationale qui mobilisent le peuple dans la voie de l'affermissement de l'unité nationale dont les Congolais font montre à toutes les époques de leur histoire surtout en des périodes d'agressions et d'intrusion des étrangers sur les plates-bandes de la RDC ;

* Le nouveau Président de la République doit récapituler les dossiers en litige au niveau de la mémoire pour apporter des solutions et des réponses qui rétablissent la dignité des politiciens disparus dans leur honneur. Ici, je pense à mon oncle paternel "Patrice Emery Lumumba", cet homme mort pour le Congo ne doit pas "ad vitam aeternam" être considéré en pays luba comme génocidaire, cette offense doit être lavée ;

* Il est vain, avec l'élection d'Étienne Tshisekedi à la Présidence de la République, de l'accabler sur la mort de feu Patrice Emery Lumumba, le complot pour assassiner ce Premier Ministre venait de l'étranger qui a investi des sommes colossales pour rendre ingouvernable le Congo par Lumumba. Maintenant, il faut mettre fin à ces échanges durs qui nous acculent dans nos solitudes ethniques, ce n'était pas le vœu des pères de l'indépendance dont Lumumba, lui-même. D'ailleurs, sans préméditer de sa mort, Lumumba a dit qu'il ne demandera jamais pardon à ses bourreaux. Et si par malheur, dit-il dit, il lui arrivait à en mourir, ce sera une vie donnée pour que vive le "Congo" et "son peuple" ;

* Il est inutile de penser, surtout par ceux des interprètes incapables d'apprécier mon respect pour celui que je présuppose nouveau chef de l'État, que moi "Djamba Yohé" je voudrais changer l'histoire et essaie de flatter quelqu'un, loin de là, ce n'est pas ma nature. Notre unité nationale, comme l'ont explicités les Grands Congolais, dépasse la persistance d'une ritournelle qui grippe constamment notre rapprochement citoyen ;

* Le nouveau Président de la RDC, que présume Étienne Tshisekedi, par son âge est capable de créer une synergie par laquelle, lui et les anciens de la République, opéreront pour nous donner en héritage une République innovée dans son nationalisme, dans son civisme et son patriotisme. Nous ne pouvons pas entrer dans les âges futurs sans recevoir le flambeau de la nation de la main des anciens qui sont en définitive, les gardiens de nos traditions. Dans ces hommes je vois plusieurs figures dont Denis Paluku, Lwakabwanga, Engulu et plusieurs chefs coutumiers de nos provinces, etc.

4. C'est un moment de réaffirmer la Démocratie, d'amorcer la reconstruction nationale sans être contraint par des obstacles singuliers dus à des cultures politiques mal incommodes de type oligarchique ;

5. L'émergence d'un nouveau régime est surtout une occasion de formuler les perspectives de la décentralisation de la Fonction publique sans la faire éclater, à cela, l'autorité entrant doit veiller à ce que l'on créer pas des provinces au sens des recommandation de la Constitution de Liège rédigée pour Joseph Kabila, etc ...

Mais aussi, avant de nous réjouir de cette écrasante victoire de notre marche dans l'histoire qui met fin à l'imposture et à l'aventurisme péroratoire des hommes et femmes comme "Louis Michel" et "Colette Braeckman", car n'ayons pas une mémoire courte sur ces personnages pour tout ce qu'ils ont fait pour nous retourner à l'âge de la pierre taillée, nous devons être proche de ceux qui nous ont ouvertement et discrètement accompagné. N'en déplaise à ceux qui vont s'objecter, mais la rançon de cet accompagnement doit être ressorti.

Au plan international, qu'il soit su que c'est George Bush Junior qui a défait les maillons de notre incarcération par Bill Clinton par les meurtriers du FPR, ce Président a donné l'ordre aux Armées rwandaises et ougandaises de quitter le RDC et non l'ONU et c'est Bush qui a consenti à l'arrivée de la MONUC que ne le fit son prédécesseur Bill Clinton et sa Cour composée de Madeleine Albright et Bill Richardson, personnage qui nous ont dit que Kagamé était l'oeil et la pupille des États-Unis.

Plus que cela, il faut remercier le Human Right Watch et le International Refugee Committee pour avoir été les premières organisations internationales à enquêter sur les crimes commis en RDC en dévoilant d'abord le chiffre de 3 millions puis de six millions. C'est cela qui a vite alerté le monde entier. Dans le portrait des figures de grande audience dans le monde, il faut citer aussi Sa Majesté la Reine Élisabeth II qui s'est déplacée de la Grande Bretagne pour les États-Unis en vue de demander au Président George Bush d'intervenir en RDC contre le massacre de femmes et des Congolais, en général par les Armées de Paul Kagamé. Faisons attention dans nos jugements hâtifs portant sur les Anglo-Saxons. Là-dessus, je rappelle que "Sa Majesté la Reine Élisabeth II n'est pas Tony Blair", elle est une Mère et un chef de l'État, c'est sur le Continent noir qu'elle a fait allégeance, en 1947, au Commonwealth. Partant, ce n'est fut là qu'en retour sur sa promesse faite à l'Afrique et au monde.

Loin du Palais de Buckingham, en Belgique, c'est la Reine Fabiola qui a œuvré dans le même sens au bénéfice des femmes congolaises. Sa Sainteté le Pape Benoît XVI est celui qui a fait arrêter les aventures sanguinaires de Laurent Nkundabatware dans le Nord-Kivu par son discours au Synode des Évêques Africains de 2008. Là-dessus, le Souverain Pontife été secondé par Ben Affleck, le Superman, et Mick Jagger, en 2008. Par ailleurs, il faut ne pas oublier les 52 Rabbins Juifs de Londres. Ces Pasteurs ont bien évalué l'épaisseur des crimes commis au Congo et ont fait ce qu'aucun Juif n'a fait auparavant : "comparer l'extermination des Congolais à la Shoa". C'est plus qu'un soutien, c'est la solidarité inter-humaine au plus haut niveau de l'amour du prochain. Enfin, ce sont les Congolais de tous âges qui avaient le sens de leur dignité et de leur souveraine raison éthique qui ont fait basculer les choses.

Je peux citer quelques noms qui me sont chers :

1. Freddy Mulongo avec Réveil FM International;

2. Serge Welo ;

3. Rolain Mena ;

4. Candide Okeke ;

5. Diangitukwa Fweley ;

6. Jean-Pierre Mbelu ;

7. Jean-Kalama Ilunga ;

8. Willy Ongenda Delors ;

9. Arthur Kalombo ;

10. Les Combattants de tous les horizons (Amérique, EUrope, Australie) ;

11. Rex Kazadi qui croupit en prison en France ;

12. Augustin Kiassi ;

13. Évariste Mpwo ;

14. Pasteur Puati (rpuati@bluewin.ch);

15. Henri Muke et ses amis de Bana Congo ;

16. Salomon Valaka ;

17. Pasteur Désiré Mavinga ;

18. Augustin Kiassi ;

19. Ferndinand Nkashama, presse et propagande UDPS ;

20. L'entourage du Lider Maximo et sa presse, etc.

C'est important de faire un petit rappel du mouvement qui a construit la mutation du paysage politique congolais auquel nous allons désormais faire face. Ce pays qui renaît ne va pas surgir de ses cendres sans peine. La République de Joseph Kabila a organisé un désordre planifié pour ne pas céder le pouvoir à celui qui postule la Présidence de la République. L'agonie du régime de ce dernier est très l'une de ces dangereuse fin des noces avec un conjoint qui n'a pas voulu d'un mariage forcé.

La fin du régime de régime de Joseph Kabila signifie aussi :

* La fin du régime de Paul Kagamé ;

* Le démentèlement du réseau mafieux de contrebande de coltan, de l'or et des essences forestières ;

* L'inculpation directe au Cour Pénale Internationale de Laurent Nkundabatware, de Jules Mutebusi, de Bosco Ntanganda, de James Kabarebe avec l'attaque du 2 août 1998, des criminels congolais ;

* La Facturation au Rwanda pour des réparations et des dommages intérêts pour des destructions méchantes de vie et des biens de la République Démocratique du Congo ;

* La récréation de l'Armée Nationale et de la Police Nationale Congolaises en partant des principes qui ne se nourrissent plus de mixages des criminels dans le bataillons du pays ;

* La résurrection de la femme congolaise contre les viols incessants, etc.

Tout ce que je viens d'évoquer et d'analyser font voir que "Joseph Kabila" est déjà battu. Partant, la question selon laquelle si "Joseph Kabila perdait les élections" ne se pose plus. Néanmoins, il faut être prudent et alerte car ce Président sortant malgré lui a déjà mis en place un mécanisme pyromane qui pourra s'enclencher à la moindre étincelle d'une méprise de communication de son échec. Il faut redouter que les mercenaires noyés dans la République ne se mettent à tirer sur la population le jour de l'annonce de la nouvelle de sa défaite.

"Si Joseph Kabila perdait les élections", il les a déjà perdues. Le plus difficile à cautionner de cette hypothèse s'articulerait en termes : "Si Étienne Tshisekedi perdait les élections ! ..." Là-dessus, il faut s'attendre à ce que le ciel nous tombe mécaniquement sur la tête, car il va falloir interpréter cela comme l'évidence du complot de la balkanisation de la RDC. On a cherché a démembrer les Congo aux lendemains du 30 juin 1960, aujourd'hui encore cette aspiration à nous voir diviser est toujours là. Heureusement qu'aux tentatives de disperser les Congolais en plusieurs territoires, notre âme a répondu par la réponse du "Debout Congolais". Autrement dit, qu'il impossible de balkaniser nos esprits. Et si de mauvaises alois, une inspiration maléfique venait à se saisir de ceux qui vont lire le "Procès verbal de la victoire du peuple" pour la déférer à quelqu'un d'autre, c'est toute la "République Rdécienne honnête" qui va se lever pour gronder comme un tonnerre sur le toit de la terre contre cette injustice. Et alors, cette injustice ne passera pas. Vous l'aurez de vous-même remarquer, "Colette Braeckman" a changé le langage de son écriture éditoriale et elle écrit, par ces jours-ci, presque comme un certain "Freddy Mulongo" que je connais de longue date.

Retenez toujours qu'une République, à cause de sa flexibilité institutionnelle dans le mode de passation de pouvoir, est une Institution en danger permanent. "Temporis momentum, horae momentum, nunc agenda res est". Le temps est très court, le moment est fugace, c'est donc maintenant le temps d'agir ensemble pour décider de notre futur sans interférence dans l'émetteur de notre communication sociale assumée par notre commune affinité tissée par les fibres spatio-temporels des organes de l'anatomie spirituelle de la RDC.

Devrai-je rappeler que Cicéron, cet homme d'État et de culture advenu "Pater Patriae", a sauvé la République contre Catilina, mais c'était sans savoir que derrière lui se concoctait un autre complot pour le chasser du pouvoir. Jules César, Cassius Crassus et Pompée, lesquels vont déclencher le "Premier Triumvirat" ont décidé à tout jamais de la mort de la République de Rome. Désormais, ce que Joseph Kabila veut faire, se donner un pouvoir qui passe de père en fils a jailli à Rome après Cicéron.

Sur la même veine de la répétition de l'histoire, les Français de 1789 qui ont fait la Révolution et créée la première République, se sont vus confisquer par Bonaparte leur idéal que ce même Napoléon partageait quand il était au bas du perron de l'Estrade de la nation. Pas plus tard que dans cette génération-là qui s'en va passant, nos pères à la Table-Ronde de Bruxelles ont conquis les Belges en nous apportant l'indépendance, parmi eux, Joseph Mobutu qui n'a rien fait pour chasser les "Belges" a volé ce pouvoir pendant 32 ans. Vous avez-là mon jeune frère les maladies de la République quand sa démocratie n'est pas vaccinée contre l'imposture. En d'autres mots, la démocratie ressemble au jeu de l'ombre et de la lumière comme l'amour et la haine se font concerto dans leurs conflictuel caractère.

En nous revenant au thème courant en ses dernières lignes, face à la raideur et les obstructions du régime qui ne veut pas accepter son acte de décès, composons, à l'instar des Catilinaires, des Kabilinaires et posons ces questions au Président sortant s'il prend la résolution de se moquer de notre civisme et de notre patriotisme :

« Jusqu’à quand, Kabila, abuseras-tu, enfin, de notre patience ? Combien de temps encore serons-nous le jouet de ta fureur ? Jusqu’où s’emportera ton audace effrénée ? » Source : Cicéron paraphrasé par Djamba Yohé

Nous avons vécu un avant premier moment de cette possible déstabilisation de la paix publique avec la répression mortelle des manifestants dans tout le pays, il n'est pas impossible que cela se répète comme point d'orgue d'un régime invité par la fin de son histoire. Car, la défaite de Joseph Kabila n'est pas seulement la sienne, elle est aussi celle de Paul Kagamé et de tous les commanditaires des massacres qui pillent la République Démocratique du Congo. Ces acteurs-là n'accepteront pas de perdre leur vache à lait. Ce sont tous ces mots qui constituent la réponse à votre question, à savoir :

"Si Joseph Kabila perdait les élections"

Djamba Yohé,

Gaston-Marie F.

Le Congolais de l'Atlantique Nord,

Ottawa, le 1er décembre 2011,

Canada.
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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par tony yave »

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/tension ... 58871.html


06h59
Tension en RDC, Kabila en tête

Forces de police plus visibles, population inquiète, expatriés et Congolais fuyant à Brazzaville: la RD Congo et particulièrement sa capitale Kinshasa vivent dans la crainte de violences à la veille de l'annonce des résultats complets de la présidentielle du 28 novembre. Le décompte total provisoire pourrait cependant ne pas être donné ce mardi par la Commission électorale (Céni). Selon ces chiffres, le président sortant Joseph Kabila confirme son avance (46,4%) et précède de près de 1,3 million de voix l'opposant Etienne Tshisekedi (36,2%), lequel rejette ce décompte. Comme pour dénouer la tension qui monte dans le pays avant l'annonce des résultats complets, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a exhorté les Congolais au calme: "Demain le jour se lève, Congolais soyez tranquilles", a-t-il déclaré à la Télévision nationale (RTNC) dans la soirée. "La police a pris ses dispositions en déployant toutes ses unités, en leur donnant l'équipement spécifique pour maintenir l'ordre public et le rétablir au cas où il y aurait des troubles", a assuré de son côté le chef de la police, le général Charles Bisengimana à la RTNC. Dans le quartier résidentiel de la Gombe, où se trouvent le palais présidentiel et des ambassades, la Garde républicaine (ex-garde présidentielle), était plus présente lundi. Quelque 20.000 militaires, selon une source militaire occidentale, sont déployés dans la capitale où la majorité de la population vit dans une grande pauvreté et dénuement.Redoutant des violences, quelques milliers d'expatriés et de Congolais vivant à Kinshasa ont traversé ce week-end le fleuve Congo pour rallier Brazzaville, la capitale du Congo voisin située juste en face. Lundi le flux a fléchi avec seulement une centaine de personnes. De son côté, l'ONG International Crisis Group a émis un bulletin d'alerte pour la RDC en la classant dans la catégorie "risque de conflit". Organisées de façon chaotique, les élections ont été émaillées de violences, entachées d'irrégularités et avec des soupçons de fraudes.
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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par tony yave »

http://www.rfi.fr/afrique/20111206-pres ... rdc-jour-j



RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
Un agent électoral de la Céni au milieu des sacs de bulletins de vote, à Khinshasa, le 3 décembre 2011..
Un agent électoral de la Céni au milieu des sacs de bulletins de vote, à Khinshasa, le 3 décembre 2011..
© AFP / Gwenn Dubourthoumieu
Par RFI

C'est ce mardi 6 décembre 2011 que devraient être annoncés les résultats complets de la présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo. La Commission électorale affirme pouvoir respecter l'échéance. Les derniers résultats provisoires annoncés par la Céni portent désormais sur 68% des bureaux de vote. Pas de changement majeur, les deux candidats qui se détachent sont le président sortant Joseph Kabila crédité de 46,4% des voix suivi de l'opposant Etienne Tshisekedi avec 36,2% des suffrages. Les neuf autres candidats sont loin derrière.
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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par tony yave »

http://www.rfi.fr/afrique/20111207-rdc- ... t-vendredi


Présidentielle en RDC : Kabila distance largement Tshisekedi selon les derniers résultats
A Kinshasa, un agent électoral de la Céni au milieu des sacs de bulletins de vote, le 3 décembre 2011.
A Kinshasa, un agent électoral de la Céni au milieu des sacs de bulletins de vote, le 3 décembre 2011.
AFP / GWENN DUBOURTHOUMIEU
Par RFI

Joseph Kabila conforte son avance, selon un dernier décompte de la Céni, Commission électorale nationale indépendante. Après le dépouillement de 89% des bureaux de vote, le président sortant obtient 49% des scrutins. Son principal rival, Etienne Tshisekedi, recueille lui 33% des voix. Ces résultats sont toujours partiels alors que les chiffres complets de la présidentielle du 28 novembre 2011 en République démocratique du Congo devaient être connus le 6 décembre au soir. Ils seront communiqués avant vendredi, a annoncé la Céni.
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Re: Candidat No 3 – Kabila

Message par tony yave »

http://www.liberation.fr/depeches/01012 ... e-kinshasa


Dépêches Aujourd'hui à 7h18
Présidentielle en RDC: les résultats complets reportés de 48H, la police quadrille Kinshasa

En revanche des manifestations d'opposants congolais ont dégénéré en violence dans plusieurs capitales étrangères, comme à Paris, Londres, Bruxelles, et aussi à Toronto. ( © AFP Facundo Arrizabalaga)

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KINSHASA (AFP) - Les résultats complets provisoires de la présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo prévus le 6 décembre ont été repoussés de 48 heures maximum, a annoncé mardi soir la Commission électorale (Céni) à Kinshasa, quadrillée par la police.

Ce report du résultat des 11 candidats en lice a été annoncé dans la soirée à la télévision d'Etat (RTNC) par la Céni.

"Nous n'avons pas tous les PV des 169 CLCR", les centres locaux de compilation des résultats, a expliqué à l'AFP Matthieu Mpitta, le rapporteur de la Céni.

Au lieu des résultats globaux, la Céni a en donné de nouveaux partiels sur un peu plus de 89% des bureaux, au moment où le mandat de cinq ans du président sortant Joseph Kabila expirait ce mardi à minuit (23H00 GMT).

"Nous avons un président qui est là, nous avons organisé des élections, il reste en fonction jusqu'à l'installation du nouveau président", a précisé à la presse Jacques Djoli, le vice-président de la Céni.

Selon les derniers résultats, Joseph Kabila, 40 ans, élu en 2006, creuse l'écart avec 49% et devance d'environ 2,6 million de voix l'opposant Etienne Tshisekedi (33,3%), 78 ans, qui dès vendredi dernier rejetait ce décompte et se faisait menaçant.

"L'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) met en garde M. Ngoy Mulunda (le chef de la Céni) et Kabila pour qu'ils respectent la volonté du peuple", avait tonné le chef de l'UDPS, ajoutant qu'"en cas de besoin" il lancerait un "mot d'ordre", sans plus de précisions.

A Kinshasa, la capitale plutôt favorable à l'opposition, la journée a été vécue dans la crainte de débordements violents.

Après des violences meurtrières durant la campagne et le jour du vote, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a rappelé mardi qu'il suivait "de près" la situation.

"Je tiens à réitérer les propos que j'ai tenus le 11 novembre: nous suivons de près la situation et nous ne tolérerons aucun recours à la violence", a déclaré Luis Moreno-Ocampo.

Mais comme le reste du pays, la capitale est restée calme, et vide. De nombreux kinois sont restés chez eux, les taxis étaient plus rares. Signe d'une crainte ambiante, à la nuit tombée les rues étaient désertes.

Dans les différents quartiers visités dans la journée par l'AFP, la police était présente mais pas omniprésente.

Quelques convois de pick-up et de camions chargés de policiers ont circulé sur les grands axes. Environ 20.000 militaires, encasernés, étaient mobilisés dans la capitale.

Dans le quartier de Limete, la police est venue faire sporadiquement la chasse aux partisans de Tshisekedi pour éviter tout rassemblement, tout en se tenant à distance du QG du parti de l'opposant, l'Union pour la démocratie et le progrès social, a constaté l'AFP. Il n'y a pas eu d'affrontements.

Manifestations de Congolais à l'étranger

En revanche des manifestations d'opposants congolais ont dégénéré en violence dans plusieurs capitales étrangères, comme à Paris, Londres, Bruxelles, et aussi à Toronto.

"Nous voulons que Kabila parte", s'est exclamé Jason Kabuta, âgé d'une vingtaine d'années qui a manifesté devant la résidence du Premier ministre britannique David Cameron à Londres.

"Il y a un génocide dans notre pays. Les Occidentaux soutiennent Kabila", a-t-il affirmé.

Organisé de façon chaotique, entaché d'irrégularités et de soupçons de fraudes, le double scrutin présidentiel et législatif à un tour du 28 novembre a été émaillé de violences meurtrières.

Entre le 26 et le 28 novembre, 18 civils ont été tués, dont 14 à Kinshasa, selon Human rights watch, qui a mis en cause la Garde républicaine (GR, ex-garde présidentielle).

Les résultats définitifs de la présidentielle devront être proclamés le 17 décembre par la Cour suprême, et le nouveau président prêtera serment le 20.

Les résultats provisoires des législatives doivent être annoncés mi-janvier.
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