Hollande : manque de respect envers Kabila
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
Meme une larve merite plus de respect que ce nigaud. Il a tjrs les dents dehors, on croirait un homme de bien. Je parie qu' il s'assure pour etre sous l'effet de la drogue, une fois en public vu qu'il a cette sale habitude de sourire a tout bout de champ.
En regardant les joueurs a vocation offensive de Manchester City , on se croirait sur la playstation
Le printemps etait arabe mais l'hiver sera islamistes
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
http://www.agoravox.fr/actualites/inter ... oit-124788
Hollande au Congo : la France doit tenir bon
Il fut un temps où la France réagissait au quart de tour chaque fois que le Congo-Kinshasa était menacé. Les Congolais, dans l’espace francophone, disposaient d’un solide rempart de dernier recours. Ce n’était pas la démocratie, bien entendu, mais un peuple vivait en sécurité, à l’intérieur de ses frontières.
En redécouvrant l’ancien Zaïre en marge du 14ème sommet de la francophonie, le locataire de l’Élysée a dû avoir un choc. C’est un pays ruiné par des années de guerres de pillage et de massacre et un peuple littéralement détruit[1]. Ici, Paris n’a strictement rien à se reprocher, bien au contraire. En 1994, l’Hexagone a dû se « retirer » des affaires de cette région sous le flot d’accusations mensongères[2] mûrement orchestrées par des propagandistes dans l’affaire du génocide rwandais. Dix-huit ans plus tard, ceux qui accusaient la France de crimes ont réussi l’effroyable exploit de liquider six millions de Congolais. A cette hécatombe s’ajoutent les viols de femmes par milliers, l’instauration du pillage comme logique d’État. Ils ont, par-dessus tout, entraîné dans l’extrême pauvreté le pays potentiellement le plus riche d’Afrique. Le Congo-Kinshasa est en effet aujourd’hui classé « pays le plus pauvre du monde » (187ème sur 187 pays[3]) selon l’indice de développement humain.
Pour revenir sur le bilan humain, personne n’est dupe. A six millions de morts, on n’est plus dans les dégâts ordinaires d’un conflit. On est dans une campagne d’extermination suivant un procédé assez facile à décrypter : les guerres à répétition préparées et déclenchées par un même groupe d’individus bénéficiant d’une totale impunité[4], sachant que tous les génocides sont l’œuvre d’individus assurés de la totale impunité. Les massacres planifiés dans le silence des médias, la dispersion des populations dans des zones inhospitalières, le blocage de l’aide humanitaire, les viols de femmes à grande échelle et la destruction des familles, l’exode des populations, la famine, l’épuisement, les épidémies,… Toutes ces tragédies mises ensemble, et orchestrées de façon répétées (depuis 1996), sont de loin un procédé d’élimination des populations plus efficace que les chambres à gaz (Allemagne nazie) et les machettes (extrémistes rwandais).
Ce type de procédé a été reconnu comme un moyen d’extermination de nature génocidaire dans le conflit du Darfour (Soudan). En mars 2009, la Cour Pénale Internationale a émis un mandat d’arrêt contre le Président soudanais Omar el-Bechir. Le Procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, parlant du « génocide » du Darfour avait indiqué que ce génocide avait été exécuté « sans chambres à gaz, sans balles, sans machettes, mais par la famine, les viols et la peur »[5]. Or, comparé à la tragédie du Congo, le Darfour fait figure de simple terrain d’expérimentation.
Devant le scandale annoncé d’un génocide étouffé que subit le peuple congolais, certaines langues, en haut lieu, commencent à se délier[6]. Mais le mal est fait. La question que se posent les Congolais, et que se posent toutes les victimes et rescapés des campagnes d’extermination, est de savoir « pourquoi a-t-on laissé faire ».
Fallait-il sincèrement que la France se retirât et abandonnât dans ces conditions un peuple qui comptait tant sur sa protection ? Le Congo est, en effet, à l’image de ces scènes déchirantes où on voit les « Blancs » et leurs familles s’en aller laissant des autochtones qui regardent disparaître l’avion dans les nuages avant de se faire massacrer. La France n’aurait jamais dû se retirer, tellement le massacre était annoncé.
En tout cas, son départ fit céder une digue et ouvert la voie à toutes sortes d’aventures de prédation comme celles du tristement célèbre M23, groupe armé derrière lequel se dissimule une énième agression du Congo par le Rwanda et l’Ouganda, dans le but évident de mettre la main sur les gisements miniers du Congo.
Et les autorités congolaises dans tout ça ?
Aucun espoir !
Le drame du peuple congolais, comme a pu s’en rendre compte le Président Hollande, c’est que les autorités font partie du problème. Elles sont arrivées au pouvoir, à Kinshasa, dans les rangs des armées d’agression et d’occupation ougandaises et rwandaises (cas du Président Kabila), ou des mouvements armés « montés » de toutes pièces par Kampala et Kigali. Les « dirigeants congolais », de ce fait, ne pouvaient pas être les représentants légitimes d’un peuple qu’ils ont agressé et aidé à faire agresser de l’extérieur. Imposés au peuple congolais par des puissances étrangères au service desquelles, naturellement, ils pillent leur propre pays, les dirigeants de l’actuel régime de Kinshasa brillent surtout dans la répression contre leurs propres compatriotes.
En tout cas, ces dirigeants-là ne sont absolument pas au service du peuple congolais. On ne peut autrement expliquer que le pays potentiellement le plus riche du Continent africain soit devenu le « plus pauvre du monde ». C’est ainsi que des centaines d’ONG (plus de 200), les agences et les missions des Nations Unies[7] (17 mille casques bleus) doivent parcourir le pays pour s’occuper d’un « peuple » sans véritable Etat et pallier les carences des autorités çà et là.
Pire, au problème de légitimité de départ (guerres d’agression), s’ajoute le déni de la démocratie. En effet, en novembre 2011, le régime de Joseph Kabila s’illustre tristement par un gigantesque hold-up électoral et réprime les manifestants dans le sang[8] (des civils tués[9] par l’armée et la police dans les rues de Kinshasa). Depuis, le pays est plongé dans une crise politique à laquelle s’ajoute l’incapacité chronique à régler des problèmes aussi ordinaires que la sécurité nationale. L’est du Congo, avec ses immenses gisements de coltan, d’or, de pétrole, de cassitérite, de diamants,… est en train de passer sous le contrôle du Rwanda dissimulé derrière une rébellion de paille, le M23. Les autorités de Kinshasa, installées au pouvoir par le régime de Paul Kagamé, ne peuvent pas faire face militairement et battent en retraite. On ne se bat pas contre ses maîtres. Les Congolais, jetés dans la nature, sont abandonnés entre les mains des ONG et des agences des Nations-Unies.
Pendant ce temps, à Kinshasa, les députés, issus des élections contestées, s’octroient tout de même une confortable rémunération mensuelle de 13 mille dollars[10], tandis que les ministres passent à 30 mille dollars. Plus du double des revenus versés aux députés[11] et aux ministres[12] français[13]. Une confirmation de plus que ces dirigeants-là vivent vraiment dans un autre monde que celui de « leur » peuple. Au Congo-Kinshasa, pays le plus pauvre du monde, le soldat, pourtant en guerre, perçoit une solde, irrégulièrement versée, d’environ 50 dollars, tandis que l’enseignant, fonctionnaire d’État, est tout simplement laissé à la charge des parents d’élèves.
Ainsi, les Congolais se retrouvent entre les mains d’un régime sans réelle légitimité (imposé de l’extérieur), anti-démocratique (hold-up électoral), incapable de régler les problèmes économiques et sociaux (extrême pauvreté des Congolais) ni de protéger la population et le territoire national (débâcles militaires à répétition dans le Kivu), mais brutal vis-à-vis des populations civiles (massacre des populations dans le Bas-Congo[14], assassinats, dont celui du militant des droits de l’Homme Floribert Chebeya qui enquêtait sur ces yueries).
Le Président Hollande a dû se demander par où commencer. Malgré les trépignements du « régime », il a tenu à honorer la mémoire du militant des droits de l’Homme assassiné en 2010 dans les locaux de la police à Kinshasa. En inaugurant une plaque au Centre culturel français de Kinshasa et en faisant rebaptiser la médiathèque « Floribert Chebeya », le Président français a sûrement commencé là où il faut commencer. Les droits de l’Homme. Car la République Démocratique du Congo est avant tout un désastre en matière des droits de l’Homme. Le pays se trouve en effet en proie aux pires exactions qu’on puisse infliger à un peuple en même temps : massacres récurrents, viols de femmes à grande échelle (capitale mondiale du viol[15]), sanctuaire de l’impunité et gigantesque charnier (six millions de mort).
Si Paris peut, comme on a pu l’espérer, empêcher la prise de Goma par les troupes rwandaises (dissimulées, comme d’habitude, derrière le M23), ce serait le plus grand répit pour le peuple congolais depuis 18 ans. En entendant le Président français marteler son attachement à l’intangibilité des frontières du Congo-Kinshasa, les habitants de Goma ont poussé un ouf de soulagement. Depuis la débâcle militaire, les Congolais savent le sort qui les attend dès la chute de la ville : massacres (les assassinats, comme un signe annonciateur, ont commencé çà et là dans la ville, infiltrée et encerclée), viols, pillage, exode des populations. Si Paris peut traduire son engagement dans les actes (résolutions au Conseil de sécurité de l’ONU, sanctions contre le Rwanda, envoi de troupes françaises pour protéger la population), il n’y a pas de temps à perdre.
Paris l’a déjà fait, avec succès, en 2003, dans la province voisine d’Ituri, dans le cadre de l’opération Artémis. En moins d’une semaine, l’armée française avait réussi à stopper les massacres interethniques et à neutraliser les « seigneurs de guerre » locaux. Nombreux d’entre eux ont été, depuis, capturés et traduits devant la Cour Pénale Internationale (Thomas Lubanga[16], Germain Katanga, Mathieu Ngudjolo).
Le chantier qui suivra sera celui de l’instauration progressive d’une gouvernance responsable afin de tourner définitivement la page au désordre actuel qui fait du Congo, à l’Est (crise militaire) comme à l’Ouest (crise de légitimité politique) un désastre intégral.
Boniface MUSAVULI
Hollande au Congo : la France doit tenir bon
Il fut un temps où la France réagissait au quart de tour chaque fois que le Congo-Kinshasa était menacé. Les Congolais, dans l’espace francophone, disposaient d’un solide rempart de dernier recours. Ce n’était pas la démocratie, bien entendu, mais un peuple vivait en sécurité, à l’intérieur de ses frontières.
En redécouvrant l’ancien Zaïre en marge du 14ème sommet de la francophonie, le locataire de l’Élysée a dû avoir un choc. C’est un pays ruiné par des années de guerres de pillage et de massacre et un peuple littéralement détruit[1]. Ici, Paris n’a strictement rien à se reprocher, bien au contraire. En 1994, l’Hexagone a dû se « retirer » des affaires de cette région sous le flot d’accusations mensongères[2] mûrement orchestrées par des propagandistes dans l’affaire du génocide rwandais. Dix-huit ans plus tard, ceux qui accusaient la France de crimes ont réussi l’effroyable exploit de liquider six millions de Congolais. A cette hécatombe s’ajoutent les viols de femmes par milliers, l’instauration du pillage comme logique d’État. Ils ont, par-dessus tout, entraîné dans l’extrême pauvreté le pays potentiellement le plus riche d’Afrique. Le Congo-Kinshasa est en effet aujourd’hui classé « pays le plus pauvre du monde » (187ème sur 187 pays[3]) selon l’indice de développement humain.
Pour revenir sur le bilan humain, personne n’est dupe. A six millions de morts, on n’est plus dans les dégâts ordinaires d’un conflit. On est dans une campagne d’extermination suivant un procédé assez facile à décrypter : les guerres à répétition préparées et déclenchées par un même groupe d’individus bénéficiant d’une totale impunité[4], sachant que tous les génocides sont l’œuvre d’individus assurés de la totale impunité. Les massacres planifiés dans le silence des médias, la dispersion des populations dans des zones inhospitalières, le blocage de l’aide humanitaire, les viols de femmes à grande échelle et la destruction des familles, l’exode des populations, la famine, l’épuisement, les épidémies,… Toutes ces tragédies mises ensemble, et orchestrées de façon répétées (depuis 1996), sont de loin un procédé d’élimination des populations plus efficace que les chambres à gaz (Allemagne nazie) et les machettes (extrémistes rwandais).
Ce type de procédé a été reconnu comme un moyen d’extermination de nature génocidaire dans le conflit du Darfour (Soudan). En mars 2009, la Cour Pénale Internationale a émis un mandat d’arrêt contre le Président soudanais Omar el-Bechir. Le Procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, parlant du « génocide » du Darfour avait indiqué que ce génocide avait été exécuté « sans chambres à gaz, sans balles, sans machettes, mais par la famine, les viols et la peur »[5]. Or, comparé à la tragédie du Congo, le Darfour fait figure de simple terrain d’expérimentation.
Devant le scandale annoncé d’un génocide étouffé que subit le peuple congolais, certaines langues, en haut lieu, commencent à se délier[6]. Mais le mal est fait. La question que se posent les Congolais, et que se posent toutes les victimes et rescapés des campagnes d’extermination, est de savoir « pourquoi a-t-on laissé faire ».
Fallait-il sincèrement que la France se retirât et abandonnât dans ces conditions un peuple qui comptait tant sur sa protection ? Le Congo est, en effet, à l’image de ces scènes déchirantes où on voit les « Blancs » et leurs familles s’en aller laissant des autochtones qui regardent disparaître l’avion dans les nuages avant de se faire massacrer. La France n’aurait jamais dû se retirer, tellement le massacre était annoncé.
En tout cas, son départ fit céder une digue et ouvert la voie à toutes sortes d’aventures de prédation comme celles du tristement célèbre M23, groupe armé derrière lequel se dissimule une énième agression du Congo par le Rwanda et l’Ouganda, dans le but évident de mettre la main sur les gisements miniers du Congo.
Et les autorités congolaises dans tout ça ?
Aucun espoir !
Le drame du peuple congolais, comme a pu s’en rendre compte le Président Hollande, c’est que les autorités font partie du problème. Elles sont arrivées au pouvoir, à Kinshasa, dans les rangs des armées d’agression et d’occupation ougandaises et rwandaises (cas du Président Kabila), ou des mouvements armés « montés » de toutes pièces par Kampala et Kigali. Les « dirigeants congolais », de ce fait, ne pouvaient pas être les représentants légitimes d’un peuple qu’ils ont agressé et aidé à faire agresser de l’extérieur. Imposés au peuple congolais par des puissances étrangères au service desquelles, naturellement, ils pillent leur propre pays, les dirigeants de l’actuel régime de Kinshasa brillent surtout dans la répression contre leurs propres compatriotes.
En tout cas, ces dirigeants-là ne sont absolument pas au service du peuple congolais. On ne peut autrement expliquer que le pays potentiellement le plus riche du Continent africain soit devenu le « plus pauvre du monde ». C’est ainsi que des centaines d’ONG (plus de 200), les agences et les missions des Nations Unies[7] (17 mille casques bleus) doivent parcourir le pays pour s’occuper d’un « peuple » sans véritable Etat et pallier les carences des autorités çà et là.
Pire, au problème de légitimité de départ (guerres d’agression), s’ajoute le déni de la démocratie. En effet, en novembre 2011, le régime de Joseph Kabila s’illustre tristement par un gigantesque hold-up électoral et réprime les manifestants dans le sang[8] (des civils tués[9] par l’armée et la police dans les rues de Kinshasa). Depuis, le pays est plongé dans une crise politique à laquelle s’ajoute l’incapacité chronique à régler des problèmes aussi ordinaires que la sécurité nationale. L’est du Congo, avec ses immenses gisements de coltan, d’or, de pétrole, de cassitérite, de diamants,… est en train de passer sous le contrôle du Rwanda dissimulé derrière une rébellion de paille, le M23. Les autorités de Kinshasa, installées au pouvoir par le régime de Paul Kagamé, ne peuvent pas faire face militairement et battent en retraite. On ne se bat pas contre ses maîtres. Les Congolais, jetés dans la nature, sont abandonnés entre les mains des ONG et des agences des Nations-Unies.
Pendant ce temps, à Kinshasa, les députés, issus des élections contestées, s’octroient tout de même une confortable rémunération mensuelle de 13 mille dollars[10], tandis que les ministres passent à 30 mille dollars. Plus du double des revenus versés aux députés[11] et aux ministres[12] français[13]. Une confirmation de plus que ces dirigeants-là vivent vraiment dans un autre monde que celui de « leur » peuple. Au Congo-Kinshasa, pays le plus pauvre du monde, le soldat, pourtant en guerre, perçoit une solde, irrégulièrement versée, d’environ 50 dollars, tandis que l’enseignant, fonctionnaire d’État, est tout simplement laissé à la charge des parents d’élèves.
Ainsi, les Congolais se retrouvent entre les mains d’un régime sans réelle légitimité (imposé de l’extérieur), anti-démocratique (hold-up électoral), incapable de régler les problèmes économiques et sociaux (extrême pauvreté des Congolais) ni de protéger la population et le territoire national (débâcles militaires à répétition dans le Kivu), mais brutal vis-à-vis des populations civiles (massacre des populations dans le Bas-Congo[14], assassinats, dont celui du militant des droits de l’Homme Floribert Chebeya qui enquêtait sur ces yueries).
Le Président Hollande a dû se demander par où commencer. Malgré les trépignements du « régime », il a tenu à honorer la mémoire du militant des droits de l’Homme assassiné en 2010 dans les locaux de la police à Kinshasa. En inaugurant une plaque au Centre culturel français de Kinshasa et en faisant rebaptiser la médiathèque « Floribert Chebeya », le Président français a sûrement commencé là où il faut commencer. Les droits de l’Homme. Car la République Démocratique du Congo est avant tout un désastre en matière des droits de l’Homme. Le pays se trouve en effet en proie aux pires exactions qu’on puisse infliger à un peuple en même temps : massacres récurrents, viols de femmes à grande échelle (capitale mondiale du viol[15]), sanctuaire de l’impunité et gigantesque charnier (six millions de mort).
Si Paris peut, comme on a pu l’espérer, empêcher la prise de Goma par les troupes rwandaises (dissimulées, comme d’habitude, derrière le M23), ce serait le plus grand répit pour le peuple congolais depuis 18 ans. En entendant le Président français marteler son attachement à l’intangibilité des frontières du Congo-Kinshasa, les habitants de Goma ont poussé un ouf de soulagement. Depuis la débâcle militaire, les Congolais savent le sort qui les attend dès la chute de la ville : massacres (les assassinats, comme un signe annonciateur, ont commencé çà et là dans la ville, infiltrée et encerclée), viols, pillage, exode des populations. Si Paris peut traduire son engagement dans les actes (résolutions au Conseil de sécurité de l’ONU, sanctions contre le Rwanda, envoi de troupes françaises pour protéger la population), il n’y a pas de temps à perdre.
Paris l’a déjà fait, avec succès, en 2003, dans la province voisine d’Ituri, dans le cadre de l’opération Artémis. En moins d’une semaine, l’armée française avait réussi à stopper les massacres interethniques et à neutraliser les « seigneurs de guerre » locaux. Nombreux d’entre eux ont été, depuis, capturés et traduits devant la Cour Pénale Internationale (Thomas Lubanga[16], Germain Katanga, Mathieu Ngudjolo).
Le chantier qui suivra sera celui de l’instauration progressive d’une gouvernance responsable afin de tourner définitivement la page au désordre actuel qui fait du Congo, à l’Est (crise militaire) comme à l’Ouest (crise de légitimité politique) un désastre intégral.
Boniface MUSAVULI
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Re: Hollande : manque de respect envers Kabila
http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/act ... lande.html
«Joseph KABILA» déclare la guerre à François HOLLANDE
Le «Collabo» LUMANU monte au front et se ridiculise!
Quand L’œil du Patriote a parlé dans sa dernière parution de «l’arroseur arrosé» pour qualifier le bilan du 14e sommet de la Francophonie à Kinshasa, il ne croyait pas si bien dire. Chaque jour qui passe depuis que les lampions de la Francophonie se sont éteints, révèlent les « dégâts» diplomatiques et politiques de cette rencontre, qui s’accumulent devant les portes de l’usurpateur rwandais.
Ne pouvant plus contenir sa colère, le taximan rwandais à la tête des institutions en RDC vient de lâcher ses chiens de chasse contre celui par qui (à son avis) les malheurs s’abattent sur lui. Le président français, François Hollande, désigné comme bouc-émissaire, est donc devenu la principale cible des attaques des chiens de Kanambe.
La dernière attaque en date a été orchestrée par le collabo et député national Adolphe LUMANU, ancien Ministre de l’intérieur, qui s’est livré à un spectacle lamentable et ridicule au cours de l’émission «Congo Histoire» ce samedi 27 octobre sur les antennes de la RTNC, en compagnie d’un certain KASULO. Pour défendre son maître, tel un perroquet bien dressé, ignorant toutes les règles de l’art politique et diplomatique, LUMANU s’est lancé dans une diatribe puérile et ridicule d’abord contre les organisations des droits de l’homme pour se concentrer ensuite sur la personne du président français qu’il accuse de «s’acharner sur la personne du raïs ».
Bourde ou lapsus de LUMANU ?
«Il faut faire très attention avec les bâtards,
les gens dont on ne connait ni le père ni la mère» !
Foulant aux pieds toutes les règles bantoues du respect qu’on doit aux morts, surtout lorsque ce mort est victime de la barbarie des hommes au pouvoir, LUMANU a débité des vulgarités contre la mémoire de Floribert CHEBEYA qu’il traite de «gars» qui recevait l’argent des «impérialistes comme François Hollande» pour confectionner des faux rapports contre «le nationaliste Joseph KABILA KABANGE qui modernise la RDC» (sic)!
Comme ces intellectuels africains qui demeurent éternellement des enfants et refusent de se remettre en question préférant justifier leurs turpitudes en balayant devant la porte du voisin, LUMANU s’est évertué à comparer l’incomparable. Il a estimé que François HOLLANDE n’a pas de leçon à donner à «KABILA» parce qu’en France a-t-il dit «on viole aussi les droits de l’homme» .Et développant son sophisme en établissant un parallèle entre KANAMBE et KAGAME, le perroquet LUMANU est tombé dans son propre piège et commis l’irréparable ! En effet, stigmatisant la situation, similaire selon lui, au Rwanda que la France ne souligne pas, le collabo de KANAMBE s’est exclamé: «pourquoi KAGAME n’a jamais libéré le Pasteur BIZIMUNGU ?» Comme si les crimes de KAGAME au Rwanda donnaient le droit à KANAMBE d’en faire autant à l’égard des Congolais. Mais LUMANU voulait aller plus loin encore. Il a donc comparé (implicitement) le statut de KANAMBE avec celui de son maître KAGAME en faisant «sa révélation» du jour au public de la RTNC.
C’est ainsi qu’il a déclaré, péremptoirement que selon un documentaire historique, «le président Paul Kagamé est d’origine somalienne. Donc il n’est pas rwandais » (sic) ! Et LUMANU de conclure, à la surprise générale des téléspectateurs: « Donc il faut faire très attention avec les bâtards, les gens dont on ne connait ni le père ni la mère comme Kagamé ». Il a seulement omis d’ajouter « et Kanambe» pour compléter la pure logique de sa propre démonstration. Chassez le naturel, dit-on, il revient au triple galop.
La radio RFI n’a pas non plus échappé à la salve de LUMANU qui lui reproche de n’avoir pas critiqué «l’opération Turquoise» de la France au Zaïre, ni l’assassinat de Laurent Désiré KABLA, ni celui du père de Christophe MUZUNGU, mais de s’acharner seulement sur le Général NUMBI et son raïs «Joseph KABILA» au sujet de l’assassinat de Floribert CHEBEYA. Enfin, voulant certainement mettre de l’eau dans son vin, il a ensuite nuancé ses propos à sa façon: «CHEBEYA aza mwana mboka, toza na respect mpo na ye mais… on n’en fait tout un plat » ! Pauvre Lumanu…
Paris, le 30 Octobre 2012
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
«Joseph KABILA» déclare la guerre à François HOLLANDE
Le «Collabo» LUMANU monte au front et se ridiculise!
Quand L’œil du Patriote a parlé dans sa dernière parution de «l’arroseur arrosé» pour qualifier le bilan du 14e sommet de la Francophonie à Kinshasa, il ne croyait pas si bien dire. Chaque jour qui passe depuis que les lampions de la Francophonie se sont éteints, révèlent les « dégâts» diplomatiques et politiques de cette rencontre, qui s’accumulent devant les portes de l’usurpateur rwandais.
Ne pouvant plus contenir sa colère, le taximan rwandais à la tête des institutions en RDC vient de lâcher ses chiens de chasse contre celui par qui (à son avis) les malheurs s’abattent sur lui. Le président français, François Hollande, désigné comme bouc-émissaire, est donc devenu la principale cible des attaques des chiens de Kanambe.
La dernière attaque en date a été orchestrée par le collabo et député national Adolphe LUMANU, ancien Ministre de l’intérieur, qui s’est livré à un spectacle lamentable et ridicule au cours de l’émission «Congo Histoire» ce samedi 27 octobre sur les antennes de la RTNC, en compagnie d’un certain KASULO. Pour défendre son maître, tel un perroquet bien dressé, ignorant toutes les règles de l’art politique et diplomatique, LUMANU s’est lancé dans une diatribe puérile et ridicule d’abord contre les organisations des droits de l’homme pour se concentrer ensuite sur la personne du président français qu’il accuse de «s’acharner sur la personne du raïs ».
Bourde ou lapsus de LUMANU ?
«Il faut faire très attention avec les bâtards,
les gens dont on ne connait ni le père ni la mère» !
Foulant aux pieds toutes les règles bantoues du respect qu’on doit aux morts, surtout lorsque ce mort est victime de la barbarie des hommes au pouvoir, LUMANU a débité des vulgarités contre la mémoire de Floribert CHEBEYA qu’il traite de «gars» qui recevait l’argent des «impérialistes comme François Hollande» pour confectionner des faux rapports contre «le nationaliste Joseph KABILA KABANGE qui modernise la RDC» (sic)!
Comme ces intellectuels africains qui demeurent éternellement des enfants et refusent de se remettre en question préférant justifier leurs turpitudes en balayant devant la porte du voisin, LUMANU s’est évertué à comparer l’incomparable. Il a estimé que François HOLLANDE n’a pas de leçon à donner à «KABILA» parce qu’en France a-t-il dit «on viole aussi les droits de l’homme» .Et développant son sophisme en établissant un parallèle entre KANAMBE et KAGAME, le perroquet LUMANU est tombé dans son propre piège et commis l’irréparable ! En effet, stigmatisant la situation, similaire selon lui, au Rwanda que la France ne souligne pas, le collabo de KANAMBE s’est exclamé: «pourquoi KAGAME n’a jamais libéré le Pasteur BIZIMUNGU ?» Comme si les crimes de KAGAME au Rwanda donnaient le droit à KANAMBE d’en faire autant à l’égard des Congolais. Mais LUMANU voulait aller plus loin encore. Il a donc comparé (implicitement) le statut de KANAMBE avec celui de son maître KAGAME en faisant «sa révélation» du jour au public de la RTNC.
C’est ainsi qu’il a déclaré, péremptoirement que selon un documentaire historique, «le président Paul Kagamé est d’origine somalienne. Donc il n’est pas rwandais » (sic) ! Et LUMANU de conclure, à la surprise générale des téléspectateurs: « Donc il faut faire très attention avec les bâtards, les gens dont on ne connait ni le père ni la mère comme Kagamé ». Il a seulement omis d’ajouter « et Kanambe» pour compléter la pure logique de sa propre démonstration. Chassez le naturel, dit-on, il revient au triple galop.
La radio RFI n’a pas non plus échappé à la salve de LUMANU qui lui reproche de n’avoir pas critiqué «l’opération Turquoise» de la France au Zaïre, ni l’assassinat de Laurent Désiré KABLA, ni celui du père de Christophe MUZUNGU, mais de s’acharner seulement sur le Général NUMBI et son raïs «Joseph KABILA» au sujet de l’assassinat de Floribert CHEBEYA. Enfin, voulant certainement mettre de l’eau dans son vin, il a ensuite nuancé ses propos à sa façon: «CHEBEYA aza mwana mboka, toza na respect mpo na ye mais… on n’en fait tout un plat » ! Pauvre Lumanu…
Paris, le 30 Octobre 2012
Candide OKEKE
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