DEUXIEME LETTRE OUVERTE
A Monsieur KATUMBI CHAPWE
Gouverneur de la province du Katanga
Monsieur le Gouverneur,
Je savais pertinent bien, que vous alliez répondre à ma première lettre à travers les personnes interposées qui sont à la solde de votre pouvoir d’argent. C’est ainsi que j’ai déposé ma première lettre référencée Réf : PDT/NAT/SCODE/JCM/025/12 en date du 20.09.2012 au gouvernorat du Katanga, une lettre normale. Ce n’était qu’une façon de vous montrer que ce n’était pas un trac mais une simple lettre pour vous conseiller et surtout éclairer l’opinion sur les actes contraires à la loi que vous posez, vos magouilles, détournements, abus de pouvoir, trafic illicite des minerais, fraudes douanières et blanchissements d’argent.
Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir le vendredi 21.09.012, plusieurs de vos collaborateurs et hommes à tout faire, y compris les journalistes NTUMBA AMISI et ARUNA avec l’invité du jour le président de l’association des jeunes kasaiens m’insulter, dénigrer de 6h30 à 10h00.
Comme je vous l’avais dit, les insultes, les dénigrements sont vos oeuvres. Je sais que lorsqu’on va vous demander de rendre compte, vous chercherez toujours à vous cacher derrière de fabulations et vous tâcherai de dire que vous n’étiez pas au courant alors que c’est faux.
En ce qui concerne vos deux délinquants, j’ai eu à me plaindre officiellement chez l’ancien Président Délégué Général de la Radio Télévision Nationale Congolaise, Monsieur KOLOMONI, du comportement de ceux-ci. Et lorsque ce dernier a appelé le Directeur Provincial de la Radio Télévision Nationale Congolaise/Katanga (RTNC en sigle) Monsieur SENGA LUKAVU pour les mettre en garde, il vous a appelé pour vous informer qu’il venait d’être grondé par son Président Délégué Général. Et comme vous n’avez toujours pas honte de vos actes, vous vous êtes permis personnellement d’appeler Monsieur KOLOMONI pour lui dire : « c’est moi (KATUMBI) qui les envois ». Est-ce normal ce comportement dans le chef d’un homme d’Etat ? Trouvez-vous normal qu’un homme d’Etat se comporte de la sorte ? Tôt ou tard ces deux délinquants répondront de leurs actes.
Objet : deuxième lettre ouverte
Ma part de vérité
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Je ne me suis pas seulement limité à écrire au Président Délégué Général de la Radio Télévision Nationale Congolaise mais aussi au Ministre de l’Information parce que j’ai trouvé anormale qu’un individu soit-il un gouverneur de province puisse prendre la radio et la télévision de l’’Etat en otage pour l’utiliser à sa cause afin d’injurier, dénigrer ses adversaires politiques.
La RTNC Katanga au lieu d’être l’Eglise au milieu du village est devenue l’Eglise à coté du village d’une part et d’autre part semblable à la Radio des mille Collines de Kigali au Rwanda à l’époque où celle-ci a crée la haine entre la population.
Vous avez dit que la Radio Télévision Nationale Congolaise/ Katanga devrait travailler à votre solde puisque c’est vous qui avez renouvelé ses matériels et vous lui versez une subvention de 5.000 $ par mois. Vous n’allez pas nier ! Vous vous souviendrez qu’on ne voulait pas vous faire passer à notre chaine de télévision pour dire n’importe quoi et en contrepartie nous verser 5.000 $ par mois. Mon refus catégorique a été un choc pour vous. Si j’étais cupide j’allais accepte votre offre.
Je tâcherai de donner à titre illustratif quelques cas des autres personnalités katangaises que vous avez fait insulter et dénigrer puisqu’ils sont de l’opposition et ils ont voulu seulement que vous vous rendiez compte de votre gestion.
Il s’agit de Monsieur Jean-Raymond MUYUMBA MAYILA, porte-parole de l’opposition au Katanga. Le jour où ce dernier a perdu sa chère épouse, il a reconnu et déclaré ceci : « Moise KATUMBI dans sa charité m’a beaucoup aidé à surmonter l’épreuve…, même en ce qui concerne les soins de feu ma fille morte deux ans après sa mère, Moise KATUMBI m’a encore aidé à faire face à ces événements… ». En faisant cette charité à Monsieur Jean-Raymond MUYUMBA MAYILA, ce dernier a pensé que tout était de bonne foi. Mais le jour où ce dernier a osé décortiquer votre gestion de la province qu’est-ce qu’il n’a pas ramassé comme insultes et humiliations orchestrés par vous. C’était une façon de lui dire : « Monsieur quand je vous donne, taisez-vous ».
Vous avez eu à déplacer le monument du feu Laurent Désiré KABILA du Rond-point Carrefour à la bifurcation qui sépare la route Aéroport et Likasi. Je vous encourage puisque vous avez changé le petit monument en un grand. Mais avec quelle matière ? Il suffisait d’une semaine pour que cette matière se détériore pour devenir noire au vrai sens du mot comme on dit en swahili « kifita » c’est-à-dire noir. Le fait que je vous aie conseillé de bonne foi qu’on nettoie la statue du feu président M’zee Laurent Désiré KABILA, j’ai eu à ramasser un fleuve d’injures de vos deux journalistes délinquants. Cette statue se trouverait dommage à la porte d’entrée de la ville. On ne peut pas permettre aux étrangers de nous insulter à cause de vos bêtises.
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Je me plaints de mes frères katangais qui vous soutiennent dans de telles prises de position dans vos magouilles et détournement.
Je me demande si vous avez aimé le feu président M’zee Laurent Désiré KABILA? Je pense que non.
En date du 21.09.2012, il ya eu d’autres déclarations dont celle du chef coutumier Mwami MUNONGO MWENDA BANTU KANERA NERA de Bukeya. Pourriez-vous me dire réellement que vous êtes de la lignée royale ? Depuis quand l’êtes-vous ?
En disant que j’ai eu à vous nourrir et loger ce n’était pas dans le but de vous dénigrer car vous saviez qu’il y a un adage de mon village qui dit : « uluse lwalile kwale », c’est-à-dire c’est à cause de sa pitié que la perdrix a été dévorée. Par contre moi je dirai si tu soignes la jambe de quelqu’un, cette même jambe peut t’écraser dans l’avenir. Si aujourd’hui vous avez cru m’humilier, je ne le regrette pas parce que je vous ai aidé de retourner au pays.
Vous avez longtemps vécu à Kilwa. En ces moments là, vous n’étiez pas de la famille royale. Curieusement étant gouverneur vous le devenez et vous imposez des chefs coutumiers dont celui de Kashobwe. La royauté ne s’acquiert pas mais elle est héréditaire.
Si réellement vous étiez de la famille royale, cela devait se sentir depuis l’époque où vous viviez à Kilwa entrain d’organiser la pêche de votre grand frère KATEBE KATOTO. Et lorsque vous être rentré à Lubumbashi personne ne savait toujours que vous étiez de la famille royale jusqu’à ce que vous vous brouillez avec le feu président M’zee Laurent désiré KABILA.
Par contre moi, du côté de ma mère, dans le territoire de Pweto. Ma mère est du village Mambwe, son grand-père KALIMA SILA est de la famille royale et sa grand-mère MPUNDU LIYA KALIMA, épouse de KALIMA SILA. C’est pour vous dire quelque part que j’ai un sang royal.
Concernant mon identité katangaise, si cela ne dépendait que de moi, j’allais demander au bon Dieu de naitre ailleurs mais il s’est fait que malheureusement, je suis né au Katanga. Lorsque je dénonce vos mensonges et magouilles maffieux contre le Président joseph KABILA KABANGE, je ne suis pas le vôtre, je me sens très à l’aise dans ma peau. Je sais parfois que vous n’avez pas le temps de vouloir lire, je vous demanderai ainsi qu’à mes frères katangais de lire mon ouvrage intitulé « La réalité katangaise » de la page 177 à 232, publié en juin 2006 par les Editions The Bureau. L’opinion comprendra à quel jeu maléfique vous avez voulu jouer contre mes origines lorsque je n’étais pas d’accord avec votre plan machiavélique et diabolique comme décrit dans mon ouvrage.
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Rassurez-vous tant que vos collaborateurs, vos acolytes et vous-même ne cesserez pas de m’injurier et chercherez à m’humilier, à vouloir propager des mensonges pour saper mon honneur, je continuerai à écrire et à dénoncer tout ce que vous faites pour détruire notre chère province et le reste de la République Démocratique du Congo jusqu’à ce que vous puissiez vous taire c’est-à-dire silence total de votre part, de vos acolytes et vos complices dans la maffia.
Je profite de l’occasion pour que vous sachiez que je détiens des preuves et des images en vidéo contre vous et vous complices.
Ma famille, mes amis, les membres de mon parti ainsi que mes sympathisants sont au courant de tout ce qui peut m’arriver. C’est bien vous le cerveau et je vous le dis en toute franchise que je n’ai pas peur de vous, mettez vous en tête que ça sera une chute pour vous.
C’est pourquoi, il est souhaitable que l’opinion qui a lu ma première lettre puisse se référer à l’internet sur le site youtube :
Moise Katumbi arraches les biens des moines :
http://www.youtube.com/watch?v=d0Ly2a4aOg
Démolition Kasangiri :
http://www.youtube.com/watch?v=_FCbDW7PtBo
Moise Katumbi donne les injonctions à la justice :
http://www.youtube.com/watch?v=_EDP62i77s
Résistance CRAA(1ere partie) :
http://www.youtube.com/watch?v=02I2mGnb6Aw
Résistance CRAA (2e partie) :
http://www.youtube.com/watch?v=nVFcs0yL0yA
Pillage Mine de MBOLA (1ere partie) :
http://www.youtube.com/watch?v=OCbWQoAD__c
Pillage Mine de Mbola (2eme partie) :
http://www.youtube.com/watch?v=D1Vd93QuKE4
Tricherie et fraude électorale :
http://www.youtube.com/watch?v=ZjZ9_HF0FM
Démolition quartier CRAA :
http://www.youtube.com/watch?v=K8F5tNjk ... ure=relmfu
Démolition RTLjua (première partie):
http://www.youtube.com/watch?v=nn4IK8bk6Q
Démolition RTljua (2eme partie) :
http://www.youtube.com/watch?v=atNnR5Cp ... ure=relmfu
Violence TP Mazembe :
http://www.youtube.com/watch?v=xac5PmhFOfc
1.
Destruction de la Gécamines, pillage et enrichissement sans cause
En 1997, j’étais le Directeur de cabinet Adjoint et Conseiller juridique du Ministre des Mines feu MUTUTULO KABILA.
Le Président Délégué Général de l’époque de la Gécamines, Monsieur MBAKA informera mon Ministre que plusieurs camions trucks avec des produits Gécamines venaient d’être saisis en Zambie par un certain Moise KATUMBI.
En parcourant le dossier et nous renseignant au niveau de la Gécamines, il n’y avait aucune trace de créance entre Monsieur KATUMBI et la Gécamines.
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Cependant, en approfondissant nos investigations, il s’est avéré que Monsieur KATUMBI, actuel Gouverneur de la Province du Katanga aurait racheté, on ne sait de quelle manière, la créance de Monsieur KATEBE à la Gécamines.
Comme il se trouvait en Zambie et en disgrâce vis-à-vis du feu président M’zee Laurent Désiré KABILA, profitant de sa nationalité zambienne et étant introduit dans le milieu présidentiel et gouvernemental et surtout proche du Conseiller spécial du feu Président zambien Frédéric TSHILUBA qui était en même temps avocat, Monsieur KATUMBI fera ce que j’appelle le « gangstérisme juridique » pour saisir tous les produits Gécamines. Cependant, il faut souligner ce qui est important : il avait des complices au niveau de hauts responsables de la Gécamines qui l’informaient à quels moments le lot important de minerais quittait le Katanga pour la Zambie.
Ainsi, pendant 3 mois, aucun camion de minerai ne pouvait quitter Lubumbashi, les travailleurs de la Gécamines sont restés impayés. Bref la Gécamines en parfaite cessation de production.
Devant cette situation désastreuse, le feu Chef de l’Etat M’zee Laurent Désiré KABILA n’a pas trouvé d’autres solutions que d’envoyer une commission de conciliation dont le chef de la délégation fut le Ministre de la Justice et Garde de Sceau, Monsieur MWENZE KONGOLO, accompagné du Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, Monsieur KAZADI NYEMBWE Didier, du feu Augustin KATUMBA MWANKE Gouverneur de la Province du Katanga et autres membres du gouvernement.
La délégation est arrivée en Zambie et va prendre contact avec le Ministre de la Justice zambien qui à son tour va prendre un rendez-vous avec le Président de la République zambienne.
Il est important que l’opinion sache qu’à ce moment là, vous aviez en plus de la nationalité congolaise, la nationalité zambienne et déteniez tous les documents officiels y relatifs. Et aujourd’hui, la nationalité italienne.
Raison pour laquelle, le gouvernement zambien s’est impliqué dans cette affaire parce qu’il s’agissait d’un ressortissant zambien (Moise KATUMBI) en conflit avec le gouvernement congolais. Voilà encore une fois de plus que non seulement vous avez roulé votre propre gouvernement mais aussi réduit vos propres frères en un état presqu’animalier.
La délégation sera reçue et le feu Président Fréderic TSHILUBA insistera pour que Monsieur Moise KATUMBI soit reçu par elle. Effectivement, vous vous êtes fait violence pour aller rencontrer la délégation congolaise qui était logée à Pamodzi Hotel à Lusaka.
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Dès lors que vous avez voulu saluer le feu Gouverneur de l’époque Augustin KATUMBA MWANKE, en Kibemba en disant : « chaani bakalamba ». Celui-ci vous coupera le souffle en disant : « Monsieur je ne suis pas votre frère, vous n’êtes qu’un maffieux » Si je raconte des histoires, son Excellence MWENZE KONGOLO est à Kinshasa et peut vous le témoigner.
C’est à l’issue de cette rencontre, malgré que la Gécamines ne vous devait rien et après avoir fait souffrir des milliers de familles avec leurs suites, il y a eu un compromis pour que vous soyez payé et que les camions des minerais de la Gécamines soient libérés.
Vous n’avez pas tenu compte de la souffrance de ces milliers de travailleurs mais votre objectif primordial était de faire pression sur le feu Président M’zee Laurent Désiré KABILA, de négocier avec lui pour vous permettre de retourner au Congo.
Dès votre retour de l’exil et comme vous aviez des contacts avec les hauts responsables de la Gécamines, vous avez entrepris des démarches au motif que la Gécamines vous devait un solde de 188.000 $. Je me rappelle très bien un après-midi vous m’aviez appelé me demandant si ça ne me dérangeait pas de vous accompagner à la Gécamines parce que le rendez-vous était fixé à 14h00.
Malgré mes multiples occupations je vous ai ramené dans ma jeep Prado de couleur verte new pimpant que je venais d’acheter du Japon à la direction de la Gécamines sise avenue Kamanyola. Je conduisais moi-même vous étiez à mes cotés et Mr Paul était assis au siège de derrière c’est-à-dire on était à trois. Après usage des formalités à la garde industrielle, nous nous sommes dirigé tout droit au bureau de Monsieur Edmond MBAZ (actuel ministre près le Gouverneur). C’était la première fois pour moi d’en entendre parler et de le voir ; puisque je n’étais pas familier dans le milieu « gécaminard » c’est-à-dire dans le milieu des agents et cadres de la Gécamines.
Vous nous avez demandé à moi et à Mr Paul de vous laisser à deux.
Après une heure d’entretien avec Monsieur Edmond MBANZ, vous êtes sorti d’un air satisfait, pour ne pas dire content. J’ai eu le culot de vous demander ceci : « Président, tout va bien ? » vous m’aviez dit : « cet homme et son président délégué général viennent de me rendre un grand service et je leur serai reconnaissant. Ils viennent de me proposer que ma créance passe de 188.000 $ à 2.000.000 $ étant donné que la Gécamines n’a pas respecté ses engagements.
Mr Paul comprenait à peine le français et il vous a demandé en kibemba en disant : « c’est quoi cette histoire ?» Vous lui avez répondu, que vous lui en parlerez le soir à la maison. Vous aviez profité de l’occasion pour me dire que j’aurai 200.000 $ pour le fait que je vous ai accompagné. Somme que je n’ai jamais eue dans ma vie.
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Saviez-vous qu’un jour je vous ai appelé pour vous dire que Monsieur Louis THOLE aurait raconté à d’autres personnes que je me plaignais déjà de votre comportement et que je représentais un danger pour vous. Je vous ai cherché au téléphone et je vous ai eu si je ne me trompe pas aux environs de 14h30, et à vous de me préciser que vous étiez dans les installations des usines de la Gécamines à côté de « Mumbunda » c’est-à-dire la cheminée. Vous m’aviez guidé jusqu’à ce que j’arrive là et je ne suis jamais retourné là bas. Je vous ai trouvé avec plein de jeunes gens communément appelés les 100 pour cents qui ouvraient des sacs de minerais et qui faisaient le triage manuel. C’est alors que j’ai compris que ces minerai venaient de la mine de Mbola (voir dossier Monsieur MUAMBA KABASELE dans ma première lettre) et la mine que le feu président M’zee Laurent Désiré KABILA avait, à l’époque, octroyée aux jeunes katangais.
Je vous ai posé la question de savoir qu’est-ce que vous faisiez là ? La réponse a été très claire en me disant : « Président, j’ai fait un deal avec la Gécamines pour récupérer mes 2.000.000 $, j’achète les minerais (ce qui était déjà faux), ils me cèdent leur hangar pour faire le trie et j’utilise leurs fours pour faire des lingots et je leur rétrocède un petit pourcentage pour payer les ouvriers et me permettre de récupérer mon argent.
Saviez-vous que vous m’aviez confirmé, que vous devriez récupérer votre argent dans un délai de trois mois c’est-à-dire récupérer les 2.000.000 $ us dont l’origine était incertaine et avec plus de profit ? Pour moi, c’était une bonne opération pour vous et vous vous étiez fait un peu d’argent.
Curieusement, vous êtes devenu gouverneur, vous vous êtes permis de réclamer la même somme à la Gécamines et comme vous aviez des informations selon lesquelles la Mine de Kinsevere avait un filon de cuivre (cette mine était en exploitation à l’époque en joint-ventures entre la Gécamines et la société de Monsieur SPANOANIS EVANGELATOS). Ce denier a été sérieusement menacé par vous. Dieu merci, il na pas pu piquer une crise cardiaque. Cependant, en complicité avec les hauts responsables de la Gécamines, la mine de Kinsevere vous sera remis pour votre créance de 2.000.000, créance qui était censée être apurée par l’utilisation des hangars, la prise des minerais en provenance des carrières de Mbola et de l’utilisation des fours de la Gécamines.
Profitant toujours de votre position en tant que Gouverneur et de la complicité des hauts responsables de la Gécamines, l’opinion sera scandalisée d’apprendre que vous avez vendu la mine de Kinsevere à la société ANVIL MINING au prix de 61.000.000 $ us c’est-à-dire la Gécamines a été escroquée en pleine journée par vous et en complicité avec ses dirigeants et les travailleurs n’ont vu que du noir et croupissent dans la misère totale. C’est tout à fait normal qu’après avoir récolté sans beaucoup
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d’effort de l’argent sale, qu’on dépense ça et là 100.000 $ voire 200.000 $ en distribuant gratuitement aux congolais sans qu’ils ne vous demandent les comptes (le cas évoquant le jour du match de l’équipe de la République Démocratique du Congo et celle de la Guinée le 9 septembre 2012). Le cas de la Gécamines, c’est la plus grande escroquerie et détournement qu’un individu ait opéré au détriment de celle-ci et de l’Etat congolais. C’est seulement quelques années plus tard que je venais d’apprendre l’histoire de l’américain Bernard MADOFF qui se ressemble à tout ce que vous faites.
Comment peut-on expliquer qu’une créance passe de 188.000 $ passe à 2.000.000 $ us, récupérée en compensation dans les installations de la Gécamines pour les services fournis à celle-ci puisse passer en 3 ans de 2.000.000 $ us à 61.000.000 $ us. Situation connue de la bourse canadienne.
Pour que l’opinion le croie, qu’elle se réfère aux auteurs ci-après : Monsieur Alain DENEAULT dans son ouvrage intitulé « Noir Canada » pillage, corruption et criminalité en Afrique, les Edition Ecosociété 2008, CP 32052, Comptoir Saint-André. Montréal (Québec) H2L4Y5. Dépôt légal : 1e trimestre 2008. ISBN 978-2-923165-42-4. pp.74-75, Monsieur Alain dit ceci dans son ouvrage : De « moins d’Etat » à « moins l’Etat » au troisième paragraphe : « …et l’homme d’affaires du Katanga, Moise KATUMBI sont aussi des amis d’Anvil. »
L’auteur de cet ouvrage s’est ressourcé à la publication de l’Institut Néerlandais pour l’Afrique Australe (NIZA) et les services d’informations d’International Peace (IPIS). Cet institut s’est référé à la Commission LUTUNDULA qui a relevé plusieurs irrégularités dans la gestion d’Anvil, comme la création suspecte de la « fiduciaire des congolais » où se retrouvaient 10% du capital d’Anvil Mining Congo, prétendument affectés à de bonnes oeuvres. L’auteur lui-même doute que cette pratique soit régulière et transparente car elle ne peut servir à cacher les noms des actionnaires qu’on veut garder dans l’ombre pour diverses raisons obscures, de blanchissement des capitaux ou des rémunérations des services rendus c’est-à-dire la corruption.
Je pense pour ma part que vous avez eu à escroquer non pas seulement la Gécamines mais aussi l’Etat congolais et détourner l’argent au mépris et à l’ignorance des travailleurs.
Vous aurez ainsi encaissé sans fournir beaucoup d’effort de l’argent d’une entreprise publique, de l’Etat congolais sans tenir compte des conséquences de malheur de ses travailleurs.
Pour ma part je vous considère comme un « grand frappeur » du Katanga et pourquoi pas de ma République Démocratique du Congo.
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2.
Dossier As Vclub contre TP Mazembe
Comme j’avais décrit la scène dans ma première lettre ouverte vous adressé, je souhaiterai cette fois-ci de parler de la victime qui est Monsieur Blaise WIMBI.
Ce dernier a fait louer son bus de marque Toyota COASTER numéro minéralogique AA05 à l’AS Vclub pour conduire les joueurs au stade. Et lors de cet incident malheureux, vous avez demandé personnellement aux 100 % de bruler ce bus pour que ça soit une leçon pour toute personne vivant au Katanga qu’on ne peut se moquer de vous.
Le commandant de la police militaire (PM) qui a essayé de protéger les supporters ainsi que les joueurs de l’AS V club fut arrêté le lendemain avec d’autres militaires et tous transférés directement à la prison de Kasapa. Le commandant a croupi plus ou moins une année sans jugement, puis il a été transféré après à des milliers de kilomètres de la ville de Lubumbashi au motif qu’il avait suivi les injonctions du Général TANGO Fort, président de l’As Vclub.
Quant à Monsieur Blaise WIMBI, il a introduit une plainte à la Linafoot et par sa décision n°LNF/BPGC/156/2010 du 26 octobre 2010, celle-ci avait créé une commission d’enquête en date du 26 septembre 2010 après le match TP Mazembe et Vclub. Cette commission a rendu son verdict condamnant le TP Mazembe de payer à Monsieur WIMBI la somme de 40.423 $us répartis de la manière suivante :
‐
A
chat d’un autre bus : 34.223 $ us
‐ Dommages et intérêts : 6.200 $ soit 50 $ x 124 jours (du 27 septembre 2010 au 28 février 2011, en raison de 24jours /mois + 4 jours du mois de septembre 2010)
Deux ans après la survenance de ces incidents et malgré les démarches menées par Blaise WIMBI auprès des autorités de la Linafoot, le tout puissant Moise KATUMBI CHAPWE, que vous êtes, a refusé d’exécuter cette décision.
La question que je me pose est celle de savoir si vous êtes incapable de payer 40.423 $ us ? La réponse est simple : c’est non, vous voulez juste faire souffrir Monsieur Blaise WIMBI. Sans honte quelconque, les autorités de la Linafoot se sont déclarées incapables d’appliquer la décision prise contre le TP Mazembe pour éviter d’entrer en conflit avec son Président qui est le tout puissant gouverneur de la province du Katanga, Monsieur Moise KATUMBI CHAPWE.
J’ose croire que cette façon de se comporter n’est pas différente de la façon de se comporter des maffieux que les italiens ont vécus en leur temps ou encore à l’époque où ALCAPONE faisait rage à Chicago (aux Etats-Unis d’Amérique).
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Comme si cela ne suffisait pas et comme vous avez l’habitude d’oublier facilement, vous avez imposé et demandé à la Linafoot que le match qui devait opposer le TP Mazembe à l’As Vclub puisse se jouer au stade Mazembe où vous avez dit clairement que les supporters de Lupopo et des autres équipes adverses ne devraient jamais y mettre leurs pieds de peur d’abimer votre bijou.
Dites-moi alors comment les supporters de l’As Vclub devaient venir au stade ? Etes-vous conscient parfois de vos décisions ? C’est la raison pour laquelle je vous ai prodigué des conseils dans ma première lettre ouverte car vous n’avez pas de conseillers mais rien que des flatteurs. Quelle ne fut pas votre humiliation hier le 23 septembre 2012 au stade Mazembe de voir que les joueurs ainsi que les supporters de l’As Vclub n’ont pas voulu mettre leurs pieds dans ce stade.
Ainsi en date du 10 juin 2012, l’ASADHO vous a adressé une lettre référencée n°27/ASADHO/CE/JCK/FD/2012 vous demandant de désintéresser Monsieur Blaise WIMBI. Cette requête est restée lettre morte jusqu’à ce jour.
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Démolition Kasangiri
J’ai toujours eu pitié de vous, lorsque vous pensez salir mon honneur pour vous faire passer pour un saint. Toutes les personnes qui vivent aux dépens de vous et qui profitent de vos faveurs trouvent anormal qu’il y ait des personnes au Katanga qui vous disent la vérité en face et qui dénoncent votre comportement maffieux. Et vos flatteurs se donnent même le luxe de tordre la vérité pour vous faire plaisir et induire les autres katangais en erreur.
D’après l’histoire de la ville de Lubumbashi, le village Kasangiri existait depuis 1947.
Curieusement, vous avez pris contact avec une société chinoise et vous vous êtes permis comme dans vos habitudes de démolir les habitations de ces pauvres villageois pour vous accaparer de leurs concessions.
Chose grave, vous avez autorisé à la brigade de démolition de la mairie de Lubumbashi d’y entrer à 4h00 du matin au moment où des familles entières dormaient paisiblement. L’opération va se dérouler de 4h00 à 6h00 du matin. Où est l’humanisme ? Même si votre grandeur est l’argent, la majorité de cette population est composée de vos frères « lamba » c’est-à-dire bemba.
A cause de l’argent sale que vous avez, vous oubliez même la valeur humaine.
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4.
Affaire Park Hotel (Immixtion du gouverneur KATUMBI)
Il y a eu un arrêt de la Cour Suprême de Justice dans le dossier Park Hotel.
Dans l’exécution de cet arrêt sous RC 104/TSR départageant la Société du Commerce et de l’industrie (SCI SPRL) dont M. IFANGA est commettant.
Le mardi 7 février 2012 aux environs de 10h30 sur instruction de M. DIKANGA KAZADI, Ministre provincial de l’Intérieur, Décentralisation et affaires Coutumières du Katanga, les policiers en charge de la sécurité au sein dudit Ministère et d’autres personnes non identifiées, ont investi avec violences le Park Hotel de Lubumbashi sis à l’angle de la Chaussée Laurent Désiré KABILA (ex MOBUTU) et l’avenue MULONGO (ex KASAI).
Les éléments de la Police Nationale Congolaise et les autres personnes non autrement identifiées qui les accompagnaient ont, sous l’emprise de la violence, procédé au déguerpissement de la nouvelle équipe de gestion du Park Hotel réinstallée par l’arrêt sous RC 104/TSR du 22 juillet 2011, lequel arrêt décidait de la résiliation du comité de la société SCI SPRL dans la gestion de la société Park Hotel.
Pour M. DIKANGA et ses collaborateurs, une décision politique a une force supérieure sur une décision de la justice. Sans dire de qui cette décision politique émanait, M. DIKANGA a réinstallé les personnes qui n’ont pas eu gain de cause devant la justice, et ce, à tous les degrés du droit positif congolais. Les agissements du Ministre provincial de l’Intérieur, M. DIKANGA KAZADI et de ses collaborateurs violent les textes de lois de la République, notamment les articles 149, 150 et 151 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui consacrent le principe de la séparation du pouvoir et de l’indépendance entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
Dans ce cas d’espèce, vous avez montré au Katanga que vous êtes le plus fort qu’à la Cour Suprême de Justice, c’est votre décision finalement qui a été confirmée.
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Les agences en douane à la solde de Moise KATUMBI
Je suis au regret que l’opinion ne soit pas au courant de vos magouilles en créant plusieurs agences en douane pour vous faciliter la fraude ainsi qu’à vos complices. J’ai honte de ces katangais qui, au lieu de décortiquer objectivement mes lettres ainsi que mes observations, se limitent à se distraire avec des commentaires stériles qui ne vont jamais permettre au Katanga de se développer. Par contre ça va permettre à une poignée de gens qui se disent katangais et qui pensent qu’ils ont le pouvoir de distribuer ou d’arracher la nationalité katangaise aux uns et aux autres, de s’épanouir au dépourvu de la province et de la République.
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Les saintes écritures disent : « comment peux-tu dire à ton frère, laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien » ?
Vous avez créé plusieurs agences en douane, à votre solde pour non seulement frauder la douane, mais aussi piller systématiquement le Katanga en particulier, et la République Démocratique du Congo en général.
Je me sens très à l’aise, car je détiens plusieurs preuves à votre charge et à celle de vos acolytes et complices.
Il s’agit de l’agence MANIKA que votre homme à tout faire, Monsieur Salomon IDI KALONDA qui la pilote.
Tous les dossiers maffieux qui ne profitent ni à la province ni à la République Démocratique du Congo passent par celle-ci (tous les opérateurs économiques qui ont des problèmes de dédouanement remettent à Salomon 10.000 $ pour prendre seulement rendez-vous avec vous). Une fois que vous recevez le demandeur d’audience, vous avez l’habitude de dire continuer à travailler avec Salomon.
Ensuite, l’agence PAUL EXPRESS de « l’homme de Dieu » Bishop Paulin MWEWA qu’à travers la fraude douanière vous avez récompensé avec une chaine de télévision et de radio dite « WANTANSHI » afin de lui permettre d’insulter, de décourager, d’humilier vos adversaires politiques.
Ce qui est grave, ce que j’ai dû entendre que cette agence aurait fait passer même les produits prohibés que la Communauté International trouve illégale.
Pouvez-vous avoir le courage, vous et « l’homme de Dieu » de dire comment un journaliste qui menait des enquêtes sur le dossier uranium au Katanga est mort mystérieusement ? Je vous informe que deux semaines avant sa mort, le défunt m’avait appelé pour me dire qu’il avait un sérieux problème, si je pouvais l’aider. C’est bien dommage parce qu’il ne m’a pas dit de quoi il s’agissait. Paix à son âme !
TRADE SERVICE avec Eric MONGA et Edmond MBAZ votre Ministre près le Gouverneur, qui vous permet de faire entrer dans la province tout ce que vous voulez, faire entrer des marchandises et les faire sortir sans la moindre inquiétude.
Dès que vous étiez élu Gouverneur de la province, dans moins d’un mois vous avez arraché tous les marchés de l’honorable Faustin BOKONDA, l’ancien président du FC Lupopo pour les remettre à Monsieur Eric MONGA avec qui vous avez des liens parentaux et maffieux dans les affaires.
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Un jour, je me suis croisé avec Eric MONGA dans un avion d’Hewa Bora et je venais d’apprendre que tous les marchés de l’honorable Faustin venaient de lui être confiés. Je lui avais prodigué des conseils lui disant qu’il était jeune, il avait de l’avenir et qu’il ne fallait pas être ainsi dans la vie.
Connaissez-vous la réponse de Monsieur Eric MONGA : « c’est le Gouv (gouverneur) qui s’est imposé ». Je lui ai dit que ce n’était pas bien. Voilà une chose que je ne ferais jamais dans ma vie.
Je suis au regret de constater que si réellement Monsieur Eric MONGA vous aimait, il vous prodiguerait des conseils comme moi, au lieu de vouloir s’enrichir au détriment des autres.
J’ose croire que vous comprendrez un jour.
GLOBAL BATIMENT qui est chapoté par le Professeur Huit MULONGO. Je préfère ne pas entrer beaucoup en détail. Votre conscience n’est pas du tout tranquille. Et malgré tout ce qu’il a fourni comme effort pour vous protéger à ménager votre image, il est remercié en monnaie de singe.
Enfin, C.E.T.A. avec Benjamin MUTEBA LUNDU, avec qui vous avez fait dépouiller l’Etat de ses ressources.
C’est une maffia bien organisée, qui préjudicie non seulement la communauté katangaise, mais aussi congolaise, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International avec qui nous avons des engagements de payer nos dettes.
A titre purement illustratif, vous avez fait entrer sept avions au nom de la société Katanga Express SRPL, en sous-évaluant la valeur réelle pour la fraude à la douane et aux autres services connexes. Et d’autres avions que vous n’avez pas voulu déclarer et remettre les documents à la douane.
Vous avez fait dédouaner à l’agence C.E.T.A. un avion de marque HS125-700A S/N : 257035 en provenance de Bahreïn au prix FOB de 315.000 $, fret : 3000 $, assurance 2829 $ et vous avez payé à l’Ofida 40.889 Fc, frais bancaires : 22.500 Fc, garantie caution : 84.975.767 Fc, autres frais 270.000 Fc, honoraires : 180.000 Fc, ICA : 32.400 Fc, total général : 80.521.556 Fc soit l’équivalent de 97.184 $ us au taux de l’époque.
Par contre, le prix réel de cet aéronef est de 1.295.000 $ ou 999.691 Euros. Les incrédules qui sont vos fanatiques n’ont qu’à vérifier le prix réel de cet aéronef sur internet.
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Le deuxième appareil est un Dornier 328 TP
Elégant et confortable, le Dornier 328 TP, avion court-courrier qui est le plus rapide dans sa catégorie. Sa vaste cabine accueille jusqu'à 32 passagers dans d'excellentes conditions de confort.
Caractéristiques du Dornier 328 TP Equipage : 2 pilotes, 1 hôtesse Motorisation : bi-turbopropulseurs Configuration : suivant les aménagements : 19 à 31 passagers maximum compartiment toilettes Performances du Dornier 328 TP Vitesse de croisière : 620 km/h Distance franchissable : 2 000 km Masse maximale au décollage : 13 990 kg Altitude de croisière : 9 500 m Dimensions du Dornier 328 TP Longueur cabine : 10,35 m Longueur : 21,28 m Hauteur cabine : 1,90 m Hauteur : 7,24 m Largeur cabine : 2,20 m Envergure : 21,00 m ;
Vous savez réellement combien coûte cet appareil. Vous avez déclaré à la douane en payant à l’Ofida 40.889 Fc, frais bancaires : 22.500 Fc, comme le cas de l’appareil HS125-700A S/N : 257035. Sauf pour la garantie caution qui est de 85.882.248 Fc et les autres frais sont restés intactes pour faire un total de 86.428.037 Fc soit un total 98.214 $ us.
Vous voulez dire que j’ai de la haine contre vous et que vos frère et complices puissent dire ma première lettre est « une lettre haineuse » contre vous. Ils vous flattent mal. Ils devaient avoir honte car moi j’ai le courage et l’obligation de dénoncer vos comportements de « grand frappeur » « grand racketteur » que la République Démocratique du Congo n’a jamais connu pendant l’époque coloniale, la deuxième République jusqu’à votre retour d’exil.
Est-ce que l’opinion sait combien vous avez de nationalité ? Moi je suis fier d’avoir une seule nationalité congolaise. Je souhaiterai que le parlement nous donne la chance d’avoir une deuxième nationalité pour être égale à vous.
En tant que votre frère, je préfère m’arrêter ici pour qu’il y ait un silence de mort de votre côté et si, vos acolytes et vos complices qui ne sont que fanatiques aveugles continuent à divulguer le mensonge contre ma personne, je serai disposé de mettre, au grand jour dès lors que j’avais décidé de vous écrire officiellement, publiquement à la disposition de l’opinion katangaise,
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congolaise ainsi qu’internationale à propos de vos magouilles, blanchissements d’argents, escroqueries, abus de confiances, excès et abus de pouvoirs, associations des malfaiteurs, détournements, abus des biens sociaux, incitation à la haine, injures, trafics illicites des minerais, fraudes douanières, trafics d’influences, assassinats et tentatives d’assassinats.
L’ennemi du katangais est le katangais lui-même. Je ne peux jamais comprendre que quelqu’un qui nous fait souffrir, qui rend sa propre population plus misérable comme à l’époque du moyen-âge, qu’il y aient d’autres katangais qui lèvent leur voix pour dire qu’ils l’aiment. Aimez –vous le diable ou le bon Dieu ? Dans ma conscience chrétienne, Dieu n’appellera jamais le diable pour négocier avec lui. Il faut être du côté des bons et non des mauvais. Affaire à suivre…
Vous savez pourquoi je n’ai pas du respect vis-à-vis de vous, c’est parce que vous n’êtes qu’un trafiquant d’uranium c’est-à-dire complice des terroristes et pourquoi pas terroriste vous-même.
Veuillez me croire et il y aura une suite, Monsieur le Gouverneur, Moise KATUMBI CHAPWE.
En annexe :
Pillage minier de la RDCongo Par Nestor Kisenga 23 janvier 2007
Moïse Katumbi empoche 61,3 millions de dollars sur les mines de la Gécamines au Katanga
Au moment où la question des contrats miniers commence à refaire surface, c’est fort curieusement que les bénéficiaires de ces mêmes conventions sont partis à la conquête du pouvoir politique. D’aucuns se demandent comment les pyromanes se feront pompiers. Comment étouffer le scandale désormais historique de descendants spirituels de Lumumba qui auront vendu le Pays et son patrimoine minier, gages de sa souveraineté et de son développement durable ?
L’opinion publique se réfère encore au Panel de l’ONU sur le pillage des ressources naturelles et à la Commission Parlementaire Lutundula comme à des Bibles en la matière. Ces documents ont cependant pris de l’âge, car ils sont basés sur des situations antérieures à 2004. Nous sommes maintenant en 2007 ! Ces fameux rapports ne citent pas les contrats les plus importants, lesquels ont été conclus à la
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sauvette au cours de la dernière année de la Transition au détriment de la Miba et de la Gécamines à Kolwezi et à Tenke Fungurume. Même actuellement, le pillage continue. Il se fait même au grand jour et bénéficie publiquement des habits neufs de la Troisième République. Le cas du désormais richissime Moïse Katumbi Mwanke est d’école.
C’est en 2004 que les activités de cuivre et d'argent de la société australienne Anvil Mining Limited sont tombées sous les feux de l’actualité à la suite des massacres des populations et des crimes de guerre commis à Kilwa au Haut Katanga. Moïse Katumbi Chapwe se présente, alors, comme le défenseur d’Anvil avec laquelle il a des relations commerciales pour l’exploitation minière. La complicité d’affaires amène Katumbi à financer une manifestation politique contre la société civile qui dénonce les massacres mais qui est accusée de décourager les investisseurs au Katanga. Cette affaire de Kilwa met en lumière le fait que le réseau d’élites, dénoncé par le Panel de l’ONU, a bel et bien survécu au pillage de guerre.
En 2005, Anvil Mining acquiert la mine de Kulu en partenariat avec la Gécamines à Kolwezi. L’australien a racheté les droits d’un précédent partenaire, la société portugaise Demourra. Mais une dispute surgit avec un autre acquéreur, l’indien Chemaf. Ils vont au tribunal. Moïse Katumbi Chapwe intervient pour arbitrer le litige. A ses côtés, officie le pasteur Ngoy Mulunda. Les intérêts miniers et politiques sont désormais exhibés au grand jour. Plus tard, en 2006, Moïse Katumbi battra campagne pour Kabila. En retour, le pasteur Mulunda rapportera que Joseph Kabila avait endossé la candidature unique de Moïse Katumbi comme gouverneur de la province du Katanga. Des millions de dollars américains sont dépensés dans des actions de corruption tous azimuts et de démagogie à grande échelle. D’où est venu tout cet argent ?
Katumbi est avant tout le petit frère de Katebe Katoto, un véritable affairiste qui vit en Belgique et a été membre du RCD Goma. Katebe a soutenu Jean-Pierre Mbemba contrairement à son frère, qui a géré ses affaires. On ne connaît pas à Katumbi de véritable fortune personnelle justifiant les dépenses ostentatoires et soutenues pendant plusieurs mois de campagne électorale. On peut se demander à bon droit d’où provient l’argent de Moïse Katumbi. Dans un premier temps, Katumbi crée la société MCK ( Mining Company Katanga) dont le directeur général est Ignace Kitangu Mazemba, un ancien dirigeant de la Gécamines. Les bonnes relations au sein de la société et la bénédiction des autorités font que la nouvelle société obtient facilement trois importants gisements miniers de l’Etat à Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa, dans le Nord Est de la ville de Lubumbashi. Ces mines ont une valeur marchande de plusieurs milliards de dollars. Mais le dossier suit le schéma de pillage désormais classique. Katumbi obtient tout gratuitement en ne payant rien de sa poche. Mais on lui accorde un partenariat de 20% pour la Gecamines et 80% pour MCK. Par la suite, la Gecamines concède à MCK un contrat d’amodiation (location) de 25 ans et elle est retirée du projet. MCK qui n’a aucun passé minier, peut désormais se présenter comme "opérateur minier dans l’exploitation des mines de cuivre et de cobalt".
Dans un deuxième temps, Moïse Katumbi revend 70% de l’exploitation à Anvil Mining. L’association MCK-Anvil est dénommée AMCK. Anvil paie à Katumbi $2,3 millions. De cette somme, 1 million devraient revenir à la Gécamines en 3
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tranches : $800.000 à la ratification du contrat d’amodiation par le Gouvernement, $100.000 à la remise des gisements et $100.000 quatre mois après le début des opérations. Pendant le restant des 25 années de location, la Gécamines percevra des royalties de 1,75%, variant entre $35 et $70 par tonne de Cuivre. On retrouve les caractéristiques des contrats léonins. La Gécamines est minorisée à l’extrême. Elle passe tour à tour de 100% de la propriété des gisements à 20% du capital, pour finir avec une promesse de revenus de seulement 1,75%. De plus, la Gecamines ne touchera rien si le prix du cuivre dépasse les $4.000 la tonne. Et cela a été convenu au moment où la tonne de cuivre atteignait des sommets de $8000. Enfin, la Gecamines se contente d’un paiement de 1 million de dollars, alors que, proportionnellement, Anvil se paie $5,4 millions des avoirs du projet et que Katumbi obtient 1,3 millions de dollars. Ce montant finance la campagne pour les élections législatives de juillet 2006. Katumbi devient le recordman des voix récoltées par les députés nationaux.
Dans un troisième stade, Anvil rachète 10% à Katumbi. Le 31 juillet 2006, les parts de l’Australien passent de 70% à 80%. Katumbi reçoit la somme de $14 millions, répartis en $10 millions en cash et $4 millions en titres boursiers. On est au lendemain du premier scrutin. Ce pactole est injecté dans la campagne électorale pour le second tour des présidentielles et les élections provinciales. Les dépenses électorales prennent l’ascenseur. Katumbi arrose le Katanga, les Kivu, les Kasai et Kisangani. Il acquiert des immeubles et des engins miniers. Moïse est désormais le Messie, le Sauveur. Kabila gagne les présidentielles. A ce stade, les gisements de l’Etat ont rapporté à Katumbi $15,3 millions, mais la Gécamines n’a encaissé que $1 million.
Le quatrième épisode a lieu en janvier 2007. Voici un mois que Kabila a prêté serment et annoncé la fin de la recréation. Moïse Katumbi s’offre des vols internationaux en jet privé. L’AMP lui réserve le gouvernorat du Katanga. Le 9 janvier, Anvil Mining annonce que les réserves minérales de la seule mine de Kinsevere sont augmentées de 450% et que la mine totalise désormais 1,6 millions de tonnes de cuivre exploitables. Ces réserves sont immédiatement comptabilisées comme augmentation de la valeur de AMCK. Le lendemain, Anvil acquiert 15% des parts de Katumbi, et l’Australien passe désormais à 95% dans le projet AMCK. Les 15% sont payées à Katumbi pour $45 millions (dont 36 millions en cash et 9 millions en titres boursiers). En quelques mois, Moïse Katumbi a gagné $61,3 millions. La Gécamines et l’Etat propriétaire des gisements n’ont eu droit d'encaisser que $ 1 million.
Toutes ces informations proviennent de communiqués boursiers. On ne peut pas dire que les parrains politiques de Moïse Katumbi Chapwe, qui les a si bien servis, ne sont pas au courant. Il reste que des gens qui arrangent un détournement du patrimoine de l’Etat pour organiser leur accession au pouvoir ont bel et bien bénéficié de financements de campagne au moyen de biens de l’Etat.