Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)

Message par Ilunga »

http://www.udps.be/beluxx//viewtopic.ph ... 2154#p2605







Bureau d’Etudes, Expertise et Stratégies
BEES
Imposteur, tyran et monstre

BEES 121
Réf. : UDPS/BEES/121/10/08/2011

1. Imposteur à plusieurs égards

Le droit de paternité ou de filiation sont des valeurs et des droits pour lesquels les êtres humains normaux acceptent même de mourir là où l’on veut les en déposséder. Tant de procès existent au cours desquels les êtres humains n’hésitent pas à dépenser beaucoup d’argent et à exiger qu’on déterre même les cadavres pour faire les tests d’ADN afin de prouver l’existence ou la non-existence de ces droits.

Aucun idéal, aucune cause juste et noble ne peut amener un être humain normal à nier ses origines, ses racines, ses parents et ses enfants biologiques même s’ils sont des handicapés physiques ou mentaux, des fous, des imbéciles, des idiots, des débiles mentaux, des sourds-muets-aveugles-de naissance…. Cfr notamment « La Brute » de Guy De Cars (le cas de Jacques Vauthier)
Le nom fait partie de l’identité d’une personne. L’imposteur est celui qui se présente sous un faux nom, une fausse identité et de fausses apparences.
L’Onomastique ( étude et signification du nom ) dans la société négro-africaine a démontré que le nom, dans cette société, n’était pas une étiquette familiale comme en Occident. La personne humaine, tout en vivant dans la société, a une place unique. Nommer comporte un programme de vie que l’individu doit réaliser lui-même et non par procuration. Le nom indique l’historicité de chacun dans sa singularité et son unicité non communicable et non réitérable ; marque chaque individu dans sa réalité ontologique ; indique l’essence d’une personne ; ne peut être cité à la légère ; recèle la destinée et trace un programme de vie pour celui qui le porte ; fait revivre parmi nous les morts (membres de famille, amis, proches et connaissances) et est un signe de reconnaissance, de gratitude, d’amitié, de souvenir impérissable, d’attachement…….
Nelson Mandela a écrit ceci : « En plus de la vie, d’une forte constitution et d’un lien immuable à la famille royale des Thembus, la seule chose que m’a donnée mon père à la naissance a été un nom, Rolihlahla, En xhosa, Rolihlahla signifie littéralement « tirer la branche d’un arbre », mais dans la langue courante sa signification plus précise est « celui qui crée des problèmes ». (…). Plus tard, des amis et des parents attribueront en plaisantant à mon nom de naissance de nombreuses tempêtes que j’ai déclenchées et endurées. On m’a donné mon prénom anglais ou chrétien plus connu de Nelson qu’au premier jour d’école » (Cfr Nelson Mandela, « Un long chemin vers la liberté », Fayard, p. 7).
Le nom « Tshisekedi » signifie en tshiluba, « Le Lieu où les hommes rient puisqu’ils sont heureux, libres, en paix et joyeux ».
Le Chef de file des forces d’occupation est un imposteur à plusieurs égards et démontre par ce fait qu’il n’est pas un homme normal. Il s’est présenté sous une fausse identité, né de faux parents, dans une localité inexistante et truffé de faux diplômes universitaires obtenus dans des universités américaines et de hauts grades militaires. Son vrai nom est Arido Hyppolite Kanambe et non « Joseph Kabila ». Il est né au Rwanda et non à Hewa-Bora. Il est le fils biologique de M. Christopher Kanambe et de Mme Marcelline Mukambukuje, tous deux tutsis rwandais, et non le fils biologique de Laurent-Désiré Kabila et de Sifa Mahanya, tous deux congolais.
Parmi les preuves issues des sources multiples et diversifiées de ses origines, citons notamment le journal français « Libération » du 15 août 2001, sous la plume de M. Christophe Ayad: « On en sait toujours peu aussi peu à son sujet, mais une chose semble sûre : Joseph n'est que le fils adoptif de Laurent-Désiré, l'enfant d'un compagnon mort au maquis que le chef rebelle a pris sous son aile en épousant la veuve ». Cet article n'a été suivi ni de démenti, ni de plainte pour diffamation.
Il n’a jamais terminé une école primaire, encore moins une école secondaire ni une université ni une académie militaire. Il ne sait même pas lire une carte militaire. Il n’est donc pas un Officier militaire ; il n’est pas Général- Major et ne mérite pas de porter les galons qui sont sur ses épaules.

Délinquant va-nu-pieds, fumeur de chanvre depuis l’âge de 12 ans et vivotant en Tanzanie où ses parents s’étaient refugiés pour fuir les conflits interethniques au Rwanda. Il a été ramassé dans les caniveaux de Dar-Es-Salam par son oncle James Kaberebe, Commandant en Chef de l’Armée Patriotique Rwandaise (APR). Il doit tout à cet Oncle. Ce dernier l’a sous-logé chez-lui au Rwanda dans une petite maisonnette derrière son Palais. Il a fait de lui un boy-chauffeur avant de l’incorporer dans l’APR comme simple soldat. Il l’a ensuite enrôlé dans l’AFDL en septembre 1996 ; lui a donné le poste de Commandant en Chef de toutes les troupes terrestres de l’AFDL.

2. Tyran et Monstre

Ce garçon n’est pas seulement un criminel, mais il est un véritable monstre par l’horreur de ses crimes, leur violence, leur nombre et leur cruauté et la délectation morose qu’il éprouve. Quelques exemples à titre d’illustration :

2.1. 200.000-300.000 victimes

Sur ses ordres en tant que Commandant en Chef des troupes terrestres de l’AFDL, ces troupes ont massacré, au Congo/Kinshasa lors de la 1ère Guerre de l’AFDL, plus de 200.000-300.000 victimes parmi lesquelles se trouvaient non seulement des soldats ex-FAR et des génocidaires interahamwe hutus rwandais, mais aussi des Civils rwandais hutus et des milliers des Congolais déplacés forcés, des enfants, des femmes et des vieillards.

2.2. Mutilations et peine de fouet par un tyran sadique

Ces peines ont été abolies dans notre Pays dès l’accession à l’Indépendance. Mais, sur ses ordres, elles ont été appliquées. En voici quelques exemples :
Quelques après la prise de Kisangani par l'AFDL, deux femmes ont eu des oreilles coupées pour n'avoir pas suivi le taux de change imposé par l'AFDL. Le 19 mai 1997, à Barumbu à Kinshasa, un militaire de l'AFDL a coupé, avec une baïonnette, le majeur droit d'un détenu. Le 20 mai 1997, un détenu à Kinshasa a eu les doigts brisés à coups de fusil.
Le 24 mars 1997, M. Matata, habitant à Goma/Birere, a succombé après avoir reçu 250 coups de matraque sur le ventre dans un cachot de Goma par les militaires de l'AFDL. En avril 1997, M. Muzinga, habitant à Kiseguru (Rutshuru) a reçu, des militaires de l'AFDL, 250 coups de fouet sur le ventre et en est décédé le lendemain. Toujours en Avril 1997, au village Kayembe au Katanga, M. Kiswakapo a été arrêté et écroué pendant 32 jours à la prise de la place où il était publiquement flagellé par les « Askari » et soumis aux travaux forcés.
En juillet 1997 à Kibirizi (Masisi), David Kyalumba, pasteur baptiste a reçu 60 coups de fouet administrés par les soldats de l'AFDL. En juillet 1997, MM Mandefu et Muhoza, au Nord-Kivu, ont reçu chacun 100 coups de fouet des militaires de l'AFDL. Dans la nuit du 20 novembre 1997, MM. Ngudabanya, Misago, Byoruganda Zikambinga, Yona Bemerkije et Kaibanda Mugogo ont été arrêtés par deux policiers de l'AFDL sur ordre de M. Ndimubanz Malyene Vianney, commandant de la police, sous-brigade de Nyamilima. Ils ont été fouettés et torturés pendant 4 jours. M. Kaibanda Mugogo n'a même pas été autorisé d'assister aux funérailles de son enfant mort pendant son arrestation.
Le 28 novembre 1997, dix journalistes dont les noms suivent ont été arrêtés à Kinshasa par les militaires sur ses ordres : MM. Baudouin Kamanda Muzembe (Africa n°1), Fidèle Musangu (Le Phare), Xavier Bonacé Ya Nganzi (La Semaine du Reporter), Paulin Tuluna Jitac (Journaliste indépendant), Eric Beke (Cameramen Raga), Denis Kasongo (Le Défi Africain), Julien Lubunga (BBC), Jonas-Eugène Kota (Le Potentiel), Baudouin Wamwana (La Semaine du Reporter) et Mossi Mwassi (BBC). Ils ont été amenés sur le perron extérieur du bâtiment central de l'ex-Circo en présence de nombreux badauds civils et policiers de deux sexes; ils ont été publiquement déshabillés et soumis à la série de 40 coups de fouet sur le dos, les fesses et les cuisses pendant que leurs têtes, bras et pieds étaient écrasés par les militaires.
Le 6 décembre 1997 à Kinshasa, quatre étudiants de l'Université de Kinshasa, membres de l'UDPS, partis visiter les prisonniers politiques de l'UDPS à la prison de Makala, y ont été arrêtés par les militaires de l'AFDL, déshabillés, liés aux bancs et fouettés devant tous les prisonniers obligés d'assister au spectacle. Il s'agit de MM. Jacques Tshimanga et Etienne Maweja (Fac. De Médecine), Bruno Muyaya (Fac. D'Agronomie) et Dieudonné Kazadi (Fac. D'Economie).
2.3. Parachuté dans le Palais Présidentiel les mains toutes tachetées de sang

Les mains toutes tachetées de sang de Laurent-Désiré Kabila, il a été brusquement parachuté dans le Bureau Présidentiel de notre Pays par les étrangers et soutenu à bras-le-corps par les congolais collabos, complices, médiocres, pervers, opportunistes et aventuriers. Ils l’y ont parachuté la 1ère fois par le trou dans le Toit du Palais, la 2ème fois par la porte de derrière et la 3ème fois par la fenêtre, mais jamais de façon légale, officielle et démocratique par la volonté souveraine et libre de notre Peuple.

2.4. Décret-loi constitutionnel 003……

Il s’est approprié le Décret-loi constitutionnel 003 du 27 Mai 1997 bien que ce Décret soit devenu caduc. Il a dirigé jusqu’au 30 Juin 2003 (date du début de la Transition). Or ce décret était inique, scélérat et faisait du Président de la République, à la place de notre Peuple, un Monarque de droit divin, la Source de toute légitimité, de toute l’organisation et de tout l’exercice du pouvoir et lui octroyait des pouvoirs illimités et absolus. .

Il a maintenu en place tous les autres décrets et tous les organes politiques et répressifs du conglomérat Parti-Etat AFDL/CPP/PPRD/AMP/MP (Présidence de la République, Gouvernement, Assemblée Constituante, PIR, DEMIAP, Cour d’Ordre Militaire, Sûreté, Milice Armée…). Il n’a pas spontanément initié les négociations comme le Peuple et l’Opposition le réclamaient. Il s’est mis à sillonner le Monde en quête d’une légitimité extérieure, à multiplier des déclarations sur ses projets de gouverner jusqu’aux élections (gouverner avec le mandat reçu de qui ?). Il a identifié sa personne à l’Etat, les richesses nationales à sa propriété privée, les milices armée de l’AFDL à l’Armée nationale.

Il a prolongé la privatisation et la confiscation des mass médias publics de l’Etat et s’en est servi pour sa déification. Il a maintenu l’interdiction des activités des autres partis politiques sauf ceux qui lui faisaient allégeance, qui acceptaient de légitimer son pouvoir militaire, dictatorial et arbitraire - qui ne reposait sur aucune légalité, aucun fondement juridique à l’intérieur même du Parti-Etat - et de devenir des succursales et des direction régionales du Parti-Etat. Il a maintenu l’existence des cachots clandestins et personnels et les a même multipliés. Ces cachots étaient pleins d’Opposants démocrates que ses tortionnaires tentaient de briser psychologiquement avec des tortures et des supplices insupportables, les égorgeaient et jetaient leurs cadavres dans le Fleuve Congo.

Vêtu des galons de Général-Major, il s’est fait appelé le Nouvel Homme Fort du Congo/Kinshasa.
2.5. Atteintes graves aux libertés et aux droits de l’homme
Il a excellé dans les violations des libertés et des droits fondamentaux et dans les atteintes contre la liberté d'expression, de pensée, d'opinion, de réunion, d'association, de manifestation pacifique, de presse… Cfr : la répression de la Conférence de presse de l'Opposition politique le 24 juillet 2001 à la Procure Sainte Anne à Kinshasa suivie de la répression sanglante de la manifestation pacifique spontanément organisée par 2000 membres de l'UDPS pour protester contre les violations des libertés et des droits fondamentaux dont ils venaient d'être les témoins oculaires à la Procure Sainte Anne. Et le 30 juillet 2001, 35 membres de l'UDPS ont été arbitrairement arrêtés à Kinshasa par ses milices armées lors d'une manifestation pacifique organisée contre les violations des libertés politiques et civiles et des droits de l'homme et contre un report éventuel de la réunion préparatoire du Dialogue Intercongolais prévue à Gaberone du 20 au 24 août 2001.
Il s'agit de: Jean-Marie Vianney Kabukani, Norbert Nkumu, Joseph Tshibwabwa Yamba, Athanase Shankadi Mwena Tshiela, Pierre Kasongo Tshibwabwa, Norbert Luyeye, Faustin Nyati, Ntumba Mubiayi, Kabwika Kimbu, José Kabongo Ilunga, Edouard Tshisumpa, Jean-Baptiste Matiley Batepele, Fiston Nyanga, Ghislain Ambita Manganza, Félix Muteba Misakabo, Evariste Tshonza, Tshabola Babu Fils, Diangala Kelwa, Pierre Samanda, Zéphyrin Kalutoso, Eyale Butembola, Ndomba Kaputu, Mukeba Luketa, Kingelo Kabangu, Mubenga Musungayi, Tati Lubanga, Jean-Marie Kikangala, Eméry Bangala, Bénoît Nyowango, Beli Nsumbu, Katenda Kalonji, Crispin Mbuyamba, Léopold Mukaya, Gustave Mbaya et Ebondo Kasende.
Ces membres ont été illégalement détenus pendant 7 jours dans un cachot clandestin sans latrines, privés de visite familiale et médicale, et soumis aux tortures. 4 d'entre eux, amenés par les militaires vers une destination inconnue, sont introuvables jusqu'à ce jour : Didier Olondo, Kankolongo Kankwenda, Adolphe Salumu Mulenda et Justin Kalawe Djamba.
2.6. Le Groupe des 315 Magistrats
Il a maintenu la révocation des 315 magistrats. Pour rappel, le 6 novembre 1998, sur proposition de Mwenze Kongolo ministre d'alors de la Justice de LD Kabila, 315 magistrats ont été illégalement révoqués par décret n°144 de LD Kabila, pour des motifs vagues et impersonnels imputés à toutes ces victimes. Or, le prescrit du décret-loi constitutionnel n° 003, en son article 6 « ine fine » et l'article 42 de l'ordonnance-loi portant statut des magistrats, stipulaient que la révocation des magistrats était l'œuvre du Président de la République sur proposition du Conseil supérieur de la magistrature. Le pouvoir présidentiel, qui était illimité et absolu, était réellement un pouvoir arbitraire
Malgré les différentes dénonciations nationales et internationales du caractère illégal du décret-loi 144, aucune solution n'a été apportée ni par le tyran et son gouvernement ni par la Cour suprême de justice saisie en annulation par les victimes. Au plan national, 9 commissions sur 11 instituées lors de la consultation nationale organisée par LD Kabila en février 2000, avaient qualifié d'illégal ledit décret. La conférence nationale sur les droits de l'homme organisée à Kinshasa du 24 au 30 juin 2001, avait abondé dans le même sens en prenant une résolution pertinente recommandant le retrait pur et simple du décret 144.
Au niveau international, Roberto Garreton, Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme au Congo, avait qualifié le cas des 315 magistrats de violation flagrante des droits de l'homme, lors des 55è, 56è et 57è sessions de la Commission onusienne des droits de l'homme à Genève. Mme Mary Robinson, Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, reçue par LD Kabila en octobre 2000 à Lubumbashi, en présence de She Okitundu, Ntumba Luaba et Katumba Mwanke (respectivement ministre des Affaires étrangères, ministre de la Justice et ancien gouverneur du Katanga) avait également dénoncé ledit décret et demandé son annulation. LD Kabila avait marqué son accord pour l'annulation dudit décret. Bien que l’une des Résolutions du Dialogue Intercongolais (25 Février 2002 - 3 Avril 2003) exigeât que ce décret soit annulé et rapporté, il n’en fut pas ainsi.

2.7. Eloge à l’esclavage et à la colonisation

En avril 2004, du Haut de la Tribune du Sénat belge, il a fait l’éloge de l’esclavage et de la colonisation dont notre Peuple a été victime : or, ces deux systèmes ont été reconnus par tout le Monde Civilisé et par toute la Communauté Internationale comme le pire des crimes contre l’humanité, l’infamie qui a défiguré la conscience humaine, la Honte du Siècle et le Scandale International.

2.8. Massacres à l’arme lourde et à grande échelle en pleine Ville de Kinshasa, Evocation du Spectre de l’Irak et d’Afghanistan et Massacres à Ciel ouvert dans le Bas-Congo

En mars 2006, alors qu’il était interviewé par la presse sur les massacres à Ciel ouvert et avec les armes lourdes qu’il venait d’ordonner en pleine Ville à Kinshasa (il y eut entre 350-500 victimes selon les Organisations internationales), il a évoqué, sourire aux lèvres, le spectre de l’Irak et de l’Afghanistan. Et pour lier la parole à l’acte, il a ordonné, dans le Bas-Congo, en janvier-février 2007, des massacres à large échelle dans plusieurs localités contre les Civils non-armés (Adeptes de Dibundi Dia Kongo).

2.9. Aveu d’inaptitude, d’incompétence et d’incapacité de tout son régime et évocation du Désastre Total, du Génocide Complet et du Chaos Final

En avril 2009, il a avoué au Journal New York Times, que tout son système était composé d’individus corrompus, dépourvus de toute volonté politique, inaptes et incapables de faire quelque chose de bien et de positif. Rien d’étonnant qu’ils aient plongé notre Pays dans la plus grave des catastrophes de ces 50 dernières années et qu’ils se comportent chaque jour comme des fauves violents, féroces et sadiques.

Parmi ces fauves se trouvent des imposteurs, des mercenaires étrangers et une fraction de congolais médiocres, pervers, collabos, traîtres, esclaves consentants, inconscients et irresponsables. Et il a ajouté dans la même interview que lui et tout son régime était dans la bonne direction, c’est-à-dire vers le parachèvement de la mission lui confiée par ses géniteurs, tuteurs et parrains politiques étrangers : c’est-à-dire amener notre Pays vers le Désastre total, le Génocide complet et le Chaos final. Et c’est avec les mêmes collaborateurs qu’il mène la campagne électorale et c’est avec eux qu’il s’apprête à régner si par impossible il gagne les élections pour parachever cette mission.
2.10. La cour d'ordre militaire (COM)
La COM a continué à fonctionner et à dominer les organes du pouvoir judiciaire ordinaire même après la tenue du Dialogue Intercongolais.
Lors de la révocation des 315 magistrats en 1998, Mwenze Kongolo avait promis qu'il profiterait de ce dégraissage de la magistrature pour renforcer le pouvoir judiciaire par le recrutement de nouveaux juges plus intègres. Les locaux des palais de justice allaient être réfectionnés et des fonds allaient être alloués au pouvoir judiciaire. Aucune de ces promesses n'a été tenue.
En revanche, c'est la COM qui a bénéficié d'un programme de recrutement massif de nouveaux magistrats pour ses branches à l'intérieur du pays. L'essentiel des prérogatives des tribunaux ordinaires en matière criminelle fut, parallèlement, désormais exercé par la COM. Au Katanga, plus de 60% d'affaires criminelles ont été jugées par la COM au détriment de l'ensemble des tribunaux du système judiciaire ordinaire.
En plus d'être ainsi relégués au second plan, les membres de l'institution judiciaire ordinaire subissaient de nombreuses attaques et harcèlements par les autorités du « gouvernement » et de l'armée.
Les salaires trop bas des magistrats et leurs conditions sociales constituaient aussi une forme d'atteinte à leur indépendance. Les méthodes utilisées par la COM étaient expéditives et inquisitoriales. Sa procédure était celle d'une cour martiale d'un régime fasciste. Les juges de la COM étaient autorisés à prononcer des décisions sans être obligés d'exposer tous les détails du raisonnement juridique et factuel qui justifiait leurs décisions.
De même, les décisions de la COM n’étaient susceptibles d'aucun recours. La Cour Suprême de Justice, qui avait le pouvoir de contrôler le respect de la loi dans les décisions rendues par tous les tribunaux inférieurs, n'avait aucune autorité sur les décisions de la COM. Les parties victimes des abus anticonstitutionnels commis par la COM n'avaient aucune possibilité de les faire annuler par la Cour Suprême de Justice. Les garanties élémentaires d'un procès équitable étaient systématiquement ignorées par les juges de ce tribunal qui étaient tous des officiers militaires.
La propension de la COM à appliquer de fortes peines totalement disproportionnées aux événements incriminés, faisait d’elle un organe de répression plus qu'une cour de justice.
Plus de 60% des personnes, civiles et militaires, condamnées par la COM l'ont été à des peines allant de 20 ans de prison à la peine de mort. Les militaires condamnées à des peines allant de 20 ans de servitude pénale principale à la peine capitale étaient tous des hommes de troupe poursuivis pour « fuite devant l'ennemi », « désertion », « dissipation de munitions et armes de guerre »… Aucun n'a été condamné pour des crimes violents commis contre les civils.
2.11. Pillage des richesses nationales
L’imposteur a entériné l'autorisation octroyée par LD Kabila aux officiers militaires et politiciens zimbabwéens, namibiens et angolais de piller les richesses nationales. Cfr notamment Document publié par Politics et Money d'octobre 2000.
2.12. Extermination des soldats FAZ
Nos soldats ex-FAZ formés dans les grandes académies militaires internationales et qui avaient même pourtant refusé de combattre l'AFDL et avaient donc accélérer la défaite militaire du régime Mobutu et la victoire de l'AFDL, ont été entassés à Kitona et à Kamina par les paléo-révolutionnaires de l’AFDL et leurs tuteurs étrangers soit disant pour une formation morale, mais en fait pour être exterminés afin que notre Pays et notre Peuple restent sans défense et une proie facile pour les forces d’occupation et leurs complices congolais. A Kitona, plus 3.500 soldats ex-FAZ et à Kamina plus de 1000 soldats ex-FAZ ont été ainsi exterminés. Les survivants ont échappé à la mort par plusieurs méthodes et ont dû quitter le Pays.
2.13. Blocage de la solution à la crise
C’est grâce aux pressions et au Combat héroïque de notre Peuple, de l’Opposition et de la Communauté Internationale et non à la volonté politique spontanée des gouvernants congolais qu’ont été obtenus quelques progrès sur notre Territoire : la signature de l’Accord de Lusaka, les préparatifs du Dialogue Intercongolais à Addis-Abeba et à Gaberone, les efforts pour respecter le Pacte Républicain de Gaberone, la tenue effective du Dialogue Intercongolais, la signature de l’Accord Global et Inclusif, le début de la Transition, la tenue des élections… Toute la logique et la politique de ces gouvernants tenaient à la fois à conduire à l'aggravation de la crise et au blocage de sa solution.

2.14. Bref

Ces quelques cas susmentionnés font partie de la trame de la tragédie congolaise et sont cités à titre illustratif.

Les Congolais qui disent que l’imposteur et le mercenaire étranger est un démocrate et les aime font preuve d’une naïveté coupable qui s’apparente à la complicité et à la trahison et ne savent pas de quoi ils parlent quand ils parlent du crime d’imposture et ce que signifie le mot « mercenaire étranger ». On ne peut rien attendre de lui de bon et de positif pour le pays occupé et le peuple envahi et dominé

Fait à Bruxelles, le 10 Août 2011.

Pour le BEES
Dr François Tshipamba Mpuila
Coordonnateur Principal
GSM 0032-485-270-866 ; E-mail : tshipambampuila@yahoo.fr
Avatar du membre
Erka
Léopard A
Léopard A
Messages : 7263
Enregistré le : 05 févr. 2008, 18:40
Localisation : Ottawa/Ontario/Canada
Contact :

Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)

Message par Erka »

Santoss, oza wapi? Dr Mpuila reprend la thèse de l’imposture, notons que M. Mpuila a toujours été constant sur cette thèse.
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)

Message par Ilunga »

C'est la seule thèse qui vaille...Si on écarte cette thèse, dans ce cas on n'a rien compris sur les evénements au Congo...
lola ghislain
U17
U17
Messages : 1860
Enregistré le : 29 janv. 2010, 23:46
Contact :

Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)

Message par lola ghislain »

allez sur youtube et tapez:
kigali: the safest&cleanest city in the world,Rwanda 2011
Vous verrez les grands travaux de 5 chantiers Rwandais construit avec l'argent de richesses du kongo que KANAMBE octroi à son chef KAGAME.
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)

Message par Ilunga »

LES FORCES M911, UN CORPS D‘ARMÉE CHARGÉ DE LA PROTECTION ET DE LA SÉCURITÉ DU TERRITOIRE

Lors du Congrès annuel des Forces M911, tenu à Düren en Allemagne du 02 au 03.07.2011, il était décidé que la RESISTANCE conséquente n’a lieu que là où il y a Occupation. Les Congressistes ont donc élaboré des stratégies de démarrage de la RESISTANCE contre l’occupation de la RDC. Cependant, comme du pain béni, Mr. E. Tshisekedi a reussi à faire passer non seulement la RESISTANCE, mais il a également lever l’optionde la lutte populaire de la LIBERATION.
Conscients du fait que la résistance populaire défait dans les meilleurs délais même le pouvoir autrement enranciné, Mais ce qui importe est la sécurité et la Protection du Territoire.
Les Forces M911 ont alors levé l’option d’accompagner la RESISTANCE en RDC avec la mise en place d’une toile d’araignée bien montée en vue de dissuader nos adversaires potentiels. Suivez le G2/FORCES M911 pour vous en faire votre propre religion.

http://www.dailymotion.com/video/xklvpu ... -m911_news
Avatar du membre
Erka
Léopard A
Léopard A
Messages : 7263
Enregistré le : 05 févr. 2008, 18:40
Localisation : Ottawa/Ontario/Canada
Contact :

Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)

Message par Erka »

Ilunga a écrit :C'est la seule thèse qui vaille...Si on écarte cette thèse, dans ce cas on n'a rien compris sur les evénements au Congo...
Onyati!
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)

Message par Ilunga »

Voici le pillage du Congo qui se poursuit...Incroyable ça : lisez vous-mêmes...Incroyable !




RDC : un chauffeur de l'ONU arrêté à Goma

Par Europe1.fr avec AFP

Publié le 22 août 2011 à 12h09 Mis à jour le 22 août 2011 à 12h09



Un chauffeur congolais de la mission de l'ONU en République démocratique du Congo a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi dans l'est du pays, alors qu'il tentait de se rendre au Rwanda avec plus d'une tonne de minerais, a-t-on appris lundi de source officielle.

"Les services commis à la frontière RDC-Rwanda, au niveau de la grande barrière, dans la ville de Goma, ont appréhendé une jeep de la Monusco immatriculée 1727", indique un communiqué de Naasson Kubuya Ndoole, ministre provincial des Mines du Nord-Kivu, dont Goma est la capitale.
kobolifronti
U15
U15
Messages : 1385
Enregistré le : 24 janv. 2008, 00:14
Localisation : TROMSØ vers Bergen

Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)

Message par kobolifronti »

Les occidentaux ont deja fait leur choix. Que l'on ne vous trompe pas, l'homme de dar es salam est le choix des chancelleries occidentales. Cet article resume bien ce que veulent et souhaitent les "grandes puissances" pour la RDC. Ca ne sent pas bon pour ces elections 2011. Nous souhaitons l'eviction de Kanambe du fauteuil presidentiel mais j'ai bien peur que.....


Le Congo, une pépite convoitée
Mots clés : le monde dans 20 ans, CONGO

Par Tanguy Berthemet
18/08/2011 | Mise à jour : 17:34


LE MONDE DANS 20 ANS (9/16) - Grâce à ses gisements de minerais, le pays alimente l'industrie mondiale et peut se permettre des écarts avec la démocratie. Scénario pour une dynastie Kabila triomphante.


En ce matin de juillet 2031, Joseph Kabila s'est levé fatigué. La journée promet d'être longue. Le sexagénaire a les genoux un peu douloureux. Sans doute à cause des kilos en trop qu'il a pris ces derniers mois. Il fixe le... Article du figaro. s'abonner avant de le lire.
En regardant les joueurs a vocation offensive de Manchester City , on se croirait sur la playstation
Le printemps etait arabe mais l'hiver sera islamistes
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)

Message par Ilunga »

Il ne suffit pas de changer d'appellation pour changer de pratiques...Le passage de "Monuc" à "Monusco" n'a rien changé de la véritable nature de ce monstre suceur du sang des congolais...Une organisation maffieuse dont nous devrons nous débarrasser avec Kanambe...Le pillage continue de plus belle et c'est avec ça que Kagame et Kabila construisent le Rwanda, sur notre dos...






Exportation illégale des minerais de la RDC

La Monusco prise la main dans le sac

Par Le Potentiel

Un chauffeur de la Monusco a été intercepté dimanche alors qu’il tentait de traverser la frontière rwando-congolaise avec à bord de son véhicule près de 1.500 kg de cassitérite. Cette affaire est de nature à discréditer la mission onusienne et donner raison à tous ceux qui ont toujours réclamé son départ de la RDC.

La Mission des Nation Unies pour la stabilisation du Congo(Monusco) vient de se distinguer par un nouveau scandale qui risque de la disqualifier davantage et pousser les autorités congolaises et la population à demander purement et simplement son redéploiement imminent du territoire national.

Quid ? Un chauffeur de la Monusco du nom de Julien Mukala a été pris en flagrant délit de tentative d’exportation frauduleuse des minerais de la RDC vers le Rwanda. La rafle est intervenue dans la nuit de dimanche à lundi à la frontière entre la ville de Goma et celle de Gisenyi.

Il s’agit, selon le ministre provincial des Minesdu Nord Kivu, Naasson Kubuya Ndoole, d’une cinquantaine de sacs contenant près de 1200 kg de cassitérite. Aussitôt, le gouvernement provincial a diligenté une enquête afin de déterminer l’origine de la cargaison, son vrai propriétaire et éventuellement les membres du réseau maffieux. Car, il n’est pas évident que ce soit la première fois que ce chauffeur procède à cette opération qui sent le gros sous.

Interrogé par la presse, le porte-parole de la Monusco a reconnu lundi le forfait commis la veille par ce chauffeur véreux. "Nous confirmons l'arrestation de l'un des nos chauffeurs hier (dimanche) à la frontière à Goma au moment où il traversait pour aller à Gisenyi (Rwanda)" a déclaré Manodje Mounoubai tout en se disant disposé à coopérer avec les autorités provinciales dans l’enquête qu’elles ont diligentée.

D’ores et déjà, il a fait une déclaration digne d’une offensive de charme, à savoir « la Monusco n'a pas à encourager de telles pratiques. Il existe au niveau des Nations unies une commission chargée de la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC et la Monusco travaille avec cette commission". Bien plus , le porte-parole a annoncé l’ouverture d’une enquête parallèle sur le même dossier.

Cette déclaration de bonne intention peut-elle suffire pour effacer l’opprobre ? Difficile à dire. Tant un regard rétrospectif montre que ce fait répréhensible à l’encontre de la Monusco n’est pas isolé. D’autres membres de ma mission onusienne, à l’époque Monuc, ont été impliqués dans divers scandales sexuels allant jusqu’au trafic des minerais en passant par le bradage de la monnaie nationale et la coopération avec des groupes armés rebelles internes ou étrangers pourtant donnés pour honnis. Du fait qu’ils s’étaient distingués dans l’exploitation illégale des minerais dont les revenus finançaient les conflits récurrents dans le Nord Kivu, le Sud Kivu et le Maniema.

Ce énième scandale donne raison au rapport de la commission sénatoriale qui indiquait qu’en 2009 80% des exportations de minerais échappaient au contrôle de l’Etat dans les trois provinces, riches en cassitérite, en coltan et en or.

Par ailleurs, certains observateurs sont tentés de croire que la répétition de scandales dans le chef du personnel militaire et civil de la mission onusienne devrait constituer un argument de taille pour son redéploiement quand on sait que les populations civiles continuent à souffrir d’exactions de la part des groupes armés et des forces loyalistes sous le regard expectatif des casques bleus de l’Onu.

Encadré :

Communiqué de Presse

Ouverture d'une enquête après l'arrestation d'un agent de la MONUSCO accusé de contrebande de cassitérite

Les autorités congolaises ont fait échouer hier soir une tentative de faire passer frauduleusement environ une tonne de cassitérite de la RDC vers le Rwanda. Cet acte aurait été perpétré par un membre du personnel national de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO). Ce dernier a été arrêté à bord d’un véhicule de l’ONU au poste frontalier entre les villes de Goma, en RDC, et Gisenyi, au Rwanda. La MONUSCO a assuré les autorités nationales de sa pleine coopération. Elle apporte tout son soutien dans l’investigation en cours et a aussi de son côté, lancé sa propre enquête sur ce qui pourrait être une violation grave de son code d’éthique, de ses règles et règlements. Le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la MONUSCO, Roger Meece, a souligné que l’exploitation illégale et la contrebande des ressources naturelles de la RDC sont des crimes graves que la MONUSCO est chargée de prévenir. Elle reste aussi engagée à soutenir tout effort dans ce sens. Roger Meece a ajouté que toute allégation portée contre un membre de son personnel sur son implication éventuelle dans de telles activités illégales fera l’objet d’une enquête exhaustive et que des mesures appropriées seront prises en pleine coopération avec les autorités congolaises
Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité