Manifestations à Goma contre le traître rwandais "Kabila" !!
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Re: Manifestations à Goma contre le traître rwandais "Kabila
kie kie kie kie kie kie kie....LOL ! MDR !
Ce que Kabila doit faire, « c’est de garder lsilence car tout ce qu’il dira ou fera sera retenu contre lui, il a le droit de choisir ses avocats, s’il n’en a pas, le tribunal congolais lui en donnera ».
[Yves KONGOLO]
Ce que Kabila doit faire, « c’est de garder lsilence car tout ce qu’il dira ou fera sera retenu contre lui, il a le droit de choisir ses avocats, s’il n’en a pas, le tribunal congolais lui en donnera ».
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Re: Manifestations à Goma contre le traître rwandais "Kabila
http://www.liberation.fr/monde/2013/07/ ... ive_919302
Kivu : le Congo repasse à l’offensive
18 juillet 2013 à 20:56
L’offensive des soldats congolais aux abords de Goma, lancée dimanche dans l’est du pays, a fait plus d’une centaine de morts.
ANALYSE Revigorées depuis la trêve de décembre, les forces loyalistes ont repris leur marche sur les rebelles du M23, près du Rwanda.
Par THOMAS HOFNUNG
Dans les deux Kivu, à l’extrême est de la république démocratique du Congo (RDC), la paix ne dure jamais bien longtemps. Ainsi la trêve décrétée en décembre n’aura duré qu’à peine sept mois. Le temps, pour le régime de Kinshasa, de faire semblant de négocier avec les rebelles tutsis congolais du M23 tout en se réarmant activement. Alors que l’opposition politique se fait entendre à Kinshasa (lire page suivante), la reprise du conflit dans l’est du pays n’est peut-être pas tout à fait le fruit du hasard. Car, aux yeux des Congolais, qui dit Kivu dit Rwanda - le petit voisin honni par une bonne partie de la population.
Lourdes pertes. Dimanche, les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) sont passées à l’offensive pour repousser les hommes du M23 des abords de Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu. En novembre, ces rebelles fortement soupçonnés par les experts de l’ONU d’être soutenus par le Rwanda et l’Ouganda s’étaient brièvement emparés de la ville située sur le lac Kivu, avant de s’en retirer sous la pression internationale. Des pourparlers entre les deux parties avaient ensuite démarré à Kampala, la capitale de l’Ouganda. Sans résultat tangible jusqu’ici.
Très violents, les combats auraient fait plus d’une centaine de morts. Les forces loyalistes affirment avoir infligé de lourdes pertes à leurs ennemis. Ces derniers, en mal de munitions, seraient en grande difficulté. «Pendant que les pseudo-négociations s’enlisaient à Kampala, Kinshasa a massé des troupes dans les
Kivu et préparé un plan d’encerclement du M23 avec l’aide de milices hutues récemment créées», explique Thierry Vircoulon, expert de l’ONG International Crisis Group (ICG).
Ces derniers jours, les Forces armées de la RDC ont fait montre d’une détermination inédite. Lors des précédentes poussées de fièvre, elles avaient plutôt l’habitude de s’enfuir, avec femmes et enfants, pillant tout sur leur passage. Mais pas cette fois. Suite aux revers cuisants infligés par le M23 aux troupes loyalistes, Kinshasa a nommé un nouveau chef d’état-major, apparemment plus regardant que son prédécesseur sur le versement des soldes et sur l’approvisionnement de ses hommes. Le gouvernement de Kinshasa a aussi acquis de nouveaux matériels de guerre dans les pays d’Europe de l’Est, notamment en Bulgarie.
En desserrant l’étau sur Goma, le gouvernement de Joseph Kabila poursuit aussi un objectif politique, selon Thierry Vircoulon : revenir à la table des négociations de Kampala après avoir inversé le rapport de forces. «Fondamentalement, ce que veulent les Congolais, c’est négocier avec le Rwanda, qu’ils considèrent comme le vrai patron du M23», ajoute-t-il.
Tir de barrage. Le pouvoir de Kinshasa n’est pas le seul à le penser. A l’automne, un rapport établi par un panel d’experts de l’ONU avait fuité dans la presse, mettant durement en cause Kigali, mais aussi Kampala, pour son soutien actif aux rebelles du M23. Le régime de Paul Kagame avait énergiquement démenti, mais le mal était fait. Plusieurs bailleurs de fonds - dont le Royaume-Uni, un allié stratégique depuis le génocide de 1994 - avaient décidé de suspendre leur aide financière à ce petit pays dépourvu de ressources. Même les Etats-Unis, pourtant bien disposés à l’égard de Kagame, avaient tapé du poing sur la table.
Depuis ce tir de barrage, le Rwanda fait profil bas, ce qui pourrait expliquer l’affaiblissement du M23, par ailleurs miné par des querelles internes. Mais Kigali peut-il laisser ses alliés dans les Kivu se faire laminer ? Depuis près de vingt ans, la politique de Paul Kagame n’a pas varié : en s’appuyant sur des relais locaux, le Rwanda s’adjuge une zone tampon destinée à renforcer sa sécurité face à des groupes hutus toujours actifs, tout en profitant des ressources minières et agricoles dont regorgent les Kivu. «Kigali est coincé, confie une source proche du dossier. S’il bouge, il va s’attirer les foudres des Occidentaux. S’il ne fait rien, il perd ses positions acquises de longue date au Congo.»
Exaspéré, le Rwanda s’en est pris ces derniers jours à l’ONU, qu’il accuse d’avoir prêté main-forte aux troupes congolaises et même d’avoir bombardé deux villages situés sur la frontière. Pourtant, jusqu’ici, la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) s’est bien gardée d’intervenir directement dans ce nouveau conflit. Forte de ses 17 000 hommes - ce qui en fait la principale mission de l’ONU dans le monde -, la Monusco est en train de mettre sur pied une brigade d’intervention de 3 000 hommes, dotée d’hélicoptères d’attaque. Avec un mandat qui ne se réduit pas à la protection des populations civiles, mais l’autorise à passer à l’attaque contre les groupes armés. Or, dans les Kivu, ils sont loin de se limiter au M23.
Kivu : le Congo repasse à l’offensive
18 juillet 2013 à 20:56
L’offensive des soldats congolais aux abords de Goma, lancée dimanche dans l’est du pays, a fait plus d’une centaine de morts.
ANALYSE Revigorées depuis la trêve de décembre, les forces loyalistes ont repris leur marche sur les rebelles du M23, près du Rwanda.
Par THOMAS HOFNUNG
Dans les deux Kivu, à l’extrême est de la république démocratique du Congo (RDC), la paix ne dure jamais bien longtemps. Ainsi la trêve décrétée en décembre n’aura duré qu’à peine sept mois. Le temps, pour le régime de Kinshasa, de faire semblant de négocier avec les rebelles tutsis congolais du M23 tout en se réarmant activement. Alors que l’opposition politique se fait entendre à Kinshasa (lire page suivante), la reprise du conflit dans l’est du pays n’est peut-être pas tout à fait le fruit du hasard. Car, aux yeux des Congolais, qui dit Kivu dit Rwanda - le petit voisin honni par une bonne partie de la population.
Lourdes pertes. Dimanche, les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) sont passées à l’offensive pour repousser les hommes du M23 des abords de Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu. En novembre, ces rebelles fortement soupçonnés par les experts de l’ONU d’être soutenus par le Rwanda et l’Ouganda s’étaient brièvement emparés de la ville située sur le lac Kivu, avant de s’en retirer sous la pression internationale. Des pourparlers entre les deux parties avaient ensuite démarré à Kampala, la capitale de l’Ouganda. Sans résultat tangible jusqu’ici.
Très violents, les combats auraient fait plus d’une centaine de morts. Les forces loyalistes affirment avoir infligé de lourdes pertes à leurs ennemis. Ces derniers, en mal de munitions, seraient en grande difficulté. «Pendant que les pseudo-négociations s’enlisaient à Kampala, Kinshasa a massé des troupes dans les
Kivu et préparé un plan d’encerclement du M23 avec l’aide de milices hutues récemment créées», explique Thierry Vircoulon, expert de l’ONG International Crisis Group (ICG).
Ces derniers jours, les Forces armées de la RDC ont fait montre d’une détermination inédite. Lors des précédentes poussées de fièvre, elles avaient plutôt l’habitude de s’enfuir, avec femmes et enfants, pillant tout sur leur passage. Mais pas cette fois. Suite aux revers cuisants infligés par le M23 aux troupes loyalistes, Kinshasa a nommé un nouveau chef d’état-major, apparemment plus regardant que son prédécesseur sur le versement des soldes et sur l’approvisionnement de ses hommes. Le gouvernement de Kinshasa a aussi acquis de nouveaux matériels de guerre dans les pays d’Europe de l’Est, notamment en Bulgarie.
En desserrant l’étau sur Goma, le gouvernement de Joseph Kabila poursuit aussi un objectif politique, selon Thierry Vircoulon : revenir à la table des négociations de Kampala après avoir inversé le rapport de forces. «Fondamentalement, ce que veulent les Congolais, c’est négocier avec le Rwanda, qu’ils considèrent comme le vrai patron du M23», ajoute-t-il.
Tir de barrage. Le pouvoir de Kinshasa n’est pas le seul à le penser. A l’automne, un rapport établi par un panel d’experts de l’ONU avait fuité dans la presse, mettant durement en cause Kigali, mais aussi Kampala, pour son soutien actif aux rebelles du M23. Le régime de Paul Kagame avait énergiquement démenti, mais le mal était fait. Plusieurs bailleurs de fonds - dont le Royaume-Uni, un allié stratégique depuis le génocide de 1994 - avaient décidé de suspendre leur aide financière à ce petit pays dépourvu de ressources. Même les Etats-Unis, pourtant bien disposés à l’égard de Kagame, avaient tapé du poing sur la table.
Depuis ce tir de barrage, le Rwanda fait profil bas, ce qui pourrait expliquer l’affaiblissement du M23, par ailleurs miné par des querelles internes. Mais Kigali peut-il laisser ses alliés dans les Kivu se faire laminer ? Depuis près de vingt ans, la politique de Paul Kagame n’a pas varié : en s’appuyant sur des relais locaux, le Rwanda s’adjuge une zone tampon destinée à renforcer sa sécurité face à des groupes hutus toujours actifs, tout en profitant des ressources minières et agricoles dont regorgent les Kivu. «Kigali est coincé, confie une source proche du dossier. S’il bouge, il va s’attirer les foudres des Occidentaux. S’il ne fait rien, il perd ses positions acquises de longue date au Congo.»
Exaspéré, le Rwanda s’en est pris ces derniers jours à l’ONU, qu’il accuse d’avoir prêté main-forte aux troupes congolaises et même d’avoir bombardé deux villages situés sur la frontière. Pourtant, jusqu’ici, la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) s’est bien gardée d’intervenir directement dans ce nouveau conflit. Forte de ses 17 000 hommes - ce qui en fait la principale mission de l’ONU dans le monde -, la Monusco est en train de mettre sur pied une brigade d’intervention de 3 000 hommes, dotée d’hélicoptères d’attaque. Avec un mandat qui ne se réduit pas à la protection des populations civiles, mais l’autorise à passer à l’attaque contre les groupes armés. Or, dans les Kivu, ils sont loin de se limiter au M23.
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Re: Manifestations à Goma contre le traître rwandais "Kabila
http://www.agoravox.fr/actualites/inter ... -de-138815
RD Congo-Rwanda : Les déboires de Kagamé et l’espoir pour le Congo
Les Congolais sont peut-être en train de remporter la difficile lutte pour leur survie en tant que nation face à la plus grande menace qui planait sur le pays depuis près de deux décennies : le régime rwandais de Paul Kagamé. Soutenu par un vaste réseau international alimenté par le pillage des richesses du Congo (coltan de nos téléphones portables), le dictateur rwandais a longtemps caressé le rêve de détruire la Patrie de Lumumba pour s’accaparer les riches régions du Kivu afin de les saigner au profit des multinationales. Il semble que le rêve devient de moins en moins réalisable. Le régime rwandais a perdu la bataille du droit et la bataille du temps face à un peuple congolais resté uni dans ses frontières, malgré les souffrances endurées. De plus, le Président rwandais, principal artisan des troubles au Congo, est maintenant confronté à des difficultés d’ordre personnel dont il ne peut se sortir en restant indemne.
En effet, qu’il s’agisse des révélations de ses anciens proches en exil, (les généraux Faustin Kayumba et Patrick Karegeya, prêts à témoigner devant la justice sur l’attentat du 06 avril 1994), des succès militaires du colonel congolais Mamadou Ndala sur le front au nord de Goma, de la tension entre le Rwanda et la Tanzanie, de la froideur des Etats-Unis, de la détérioration de l’image du Rwanda associée aux crimes du M23, et surtout de la détermination des Congolais à ne pas se soumettre au pouvoir de Kigali, plus rien ne semble garantir aux dirigeants rwandais l’espoir de régner sur le Congo, comme ils en rêvaient. Le récent voyage de Barack Obama en Afrique qui achevé sa tournée en Tanzanie, sans faire le moindre cas du Rwanda sonne comme un indicateur de l’isolement progressif du régime de Kigali qui devient de plus en plus infréquentable. Est sûrement révolu le temps où les « grands du monde » s’empressaient au Rwanda pour aller serrer la main de Paul Kagamé.
Echec du complot de balkanisation du Congo
Pourtant tout avait « bien » commencé pour l’élite politico-militaire rwandaise. Dans les fameux accords de Lemera[1], signés le 23 octobre 1996, il s’agissait, pour le Rwanda, de déplacer sa frontière de 300 kilomètres à l’intérieur du Congo. Le Président rwandais de l’époque, Pasteur Bizimungu, appela même à l’organisation d’un Berlin II pour procéder à un nouveau tracé des frontières entre le Congo et le Rwanda. Le projet n’ira jamais loin puisque chaque fois que les « rebelles » « congolais », formés et soutenus par le Rwanda, arrivaient au pouvoir à Kinshasa, ils reniaient leurs engagements secrets avec les autorités de Kigali. Au final, le Pays des Mille Collines ne sait plus trouver un dirigeant « congolais » capable de l’aider à réaliser son rêve d’expansion territoriale.
Quant aux fameux accords du 23 mars 2009[2] dont se prévaut le M23, ils sont dans l’impasse. Ils permettaient pourtant au Rwanda de masser des troupes et des populations rwandaises dans le Kivu (article 6 de l’accord), profitant de la complicité du régime de Joseph Kabila (ou de sa passivité). L’objectif était d’atteindre une masse critique des troupes et des populations permettant de déclarer la partition du Congo. Mais les atrocités infligées aux populations autochtones, sûrement dans un effroyable but de dépeupler le Kivu pour libérer une place aux Rwandais (massacres, viols de masse, assassinats, campagne de terreur, déplacement forcé des populations,…) ont fini par choquer l’opinion internationale qui se détourne peu à peu du régime de Kigali. Les médias, les ONG et les Etats ne peuvent pas longtemps se taire face au génocide que subit le peuple congolais (six millions de morts), les femmes du Kivu en particulier.
Au fil du temps, les aventures rwandaises au Congo se compliquent. L’affirmation du général Karegeya selon laquelle depuis le début le Rwanda « en est toujours au même point » et « n’aurait obtenu aucun résultat » dans la guerre contre le Congo, sonne comme l’aveu d’un dépit. Les dirigeants rwandais n’ont pas fait avancer leur objectif de départ d’un seul centimètre puisque depuis les 17 ans qu’ils s’acharnent contre le Congo, le Congo est toujours là, le peuple congolais, même martyrisé à l’extrême, est toujours là.
La crédibilité de la parole du Rwanda {PNG}La crédibilité de la parole officielle du Rwanda en question
Pour revenir sur les révélations des généraux rwandais, c’est la parole officielle de Kigali qui perd définitivement en crédibilité. Comment continuer à contester les chercheurs et les journalistes qui attribuent, dès 1994, la responsabilité de l’attentat contre l’avion du Président Habyarimana à l’actuel Président rwandais ? On a maintenant le témoignage de deux anciens haut-gradés du FPR, des proches de Kagamé avec qui il a cheminé depuis les maquis du Sud de l’Ouganda jusqu’à la prise du pouvoir à Kigali. Comment continuer à faire la sourde oreille aux Congolais qui répètent depuis 1996 qu’ils sont victimes de guerres d’agression et d’occupation ? Il n’y a jamais eu de rébellion congolaise. Ceux qu’on présente comme des rebelles congolais, depuis près de vingt ans, sont un « conglomérat » de soldats rwandais, d’aventuriers et de naufragés politiques de tous poils en errance dans cette partie de l’Afrique.
Les mots comme « tutsis congolais » qu’on répète en boucle sont une monumentale arnaque politico-médiatique. De l’aveu même des deux généraux rwandais, Bosco Ntaganda (tutsi) n’a jamais été un citoyen congolais. C’est un soldat rwandais, formé au Rwanda et envoyé au Congo par Paul Kagamé. L’ensemble des crimes dont il s’est rendu coupable, et les Congolais en ont vraiment souffert (massacres[3], viols de masse, pillages, recrutement d’enfants,…), est à mettre sur le compte de Paul Kagamé, puisque Ntaganda était en mission au Congo. Et des Ntaganda, il y en a encore des centaines, voire des milliers au Congo, tous se conduisant à peu près de la même façon. Parce qu’ils sont en mission pour détruire le Congo et anéantir la population congolaise. Il suffit de passer au crible certaines unités des FARDC pour mettre en lumière la tragédie que le régime de Paul Kagamé continue d’infliger aux populations congolaises.
Le réveil de la communauté internationale
Les vérités de la région commencent à gagner les esprits. Le locataire de la Maison Blanche a ainsi achevé sa visite africaine en Tanzanie, un pays pourtant en conflit ouvert avec le Rwanda. Avant l’arrivée de Barack Obama, le Président tanzanien avait suggéré aux autorités rwandaises de discuter avec leurs opposants opérant dans l’Est du Congo. La réaction de Kigali a été d’une brutalité digne des gangsters. Paul Kagamé, après avoir qualifié son homologue tanzanien d’« inculte », a promis qu’il l’attendrait quelque part pour le frapper. On sait que le dictateur rwandais a la sinistre réputation de frapper de ses propres mains[4] les gens dans son entourage (ministres, ambassadeurs, visiteurs). Mais de là à envisager de frapper un chef d’Etat, il est allé trop loin et les Tanzaniens ont promis de « le fouetter comme un petit gamin ».
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Le réveil de la communauté internationale
Les batailles perdues par Kagamé
Ainsi, même si le Congo n’est pas encore tiré d’enfer, il y a au moins quelques leçons qu’on peut commencer à tirer de cette lutte entre un tyran mégalomane et un peuple innocent. Paul Kagamé a perdu au moins deux batailles et ne peut plus se rattraper : la bataille du droit et la bataille du temps.
La bataille du droit
Pour faire la guerre, il faut être légitime. Parce que la guerre n’est pas une affaire strictement « militaire ». La guerre est pour l’essentiel une question de légitimité. Chaque fois que l’armée rwandaise franchit la frontière du Congo, le Rwanda viole la Charte de l’ONU et un ensemble de normes internationales garantissant l’inviolabilité des frontières des Etats. C’est un acte très grave en droit international puisqu’il a valu la Première Guerre du Golfe à l’Irak de Saddam Hussein dont l’armée avait envahi le Koweït. Dans la crise des Grands-Lacs, tous les pays membres de l’ONU sont légitimes, à l’appui de l’article 2§4 de la Charte de l’ONU, pour envoyer des troupes au Kivu et chasser l’armée rwandaise dissimulée derrière l’étiquette du M23, définie comme telle dans les rapports des experts de l’ONU[5] et dans les propos des généraux rwandais Faustin Kayumba et Charles Karegeya. Le M23 n’a rien de congolais.
Toujours sur la bataille du droit, perdue par Kigali, il faut rappeler que chaque jour qu’un soldat rwandais passe en mission sur le territoire congolais est un acte d’agression et d’occupation auquel les populations autochtones opposent une résistance, même armée, mondialement reconnue comme légitime. Et chaque massacre, meurtre, viol, pillage commis au Congo par l’armée rwandaise est une violation du droit humanitaire (4ème convention de Genève) régissant le droit de la guerre.
Soutenu par plusieurs dirigeants étrangers (Bill Clinton, Tony Blair, Louis Michel), Paul Kagamé peut continuer à perpétrer des exactions au Congo et à violer les lois internationales. Mais chacun de ses actes est constitutif de crime imprescriptible et l’histoire finit toujours par rattraper les tyrans et leurs acolytes. Les Khmers rouges ont fini par rendre les comptes devant la justice. Les cadres nazis continuent d’être capturés et livrés à la justice. Les génocidaires rwandais n’ont point de répit.
L’ambassadeur américain chargé des crimes de guerre au Département d'Etat, Stephen Rapp, a déjà prévenu que le Président rwandais pourrait être poursuivi devant la Cour Pénale Internationale pour son soutien à la rébellion du M23 (The Guardian). Il avait évoqué la « jurisprudence » Charles Taylor, ancien Président libérien, aujourd’hui en prison à La Haye pour avoir soutenu les rebelles du RUF en Sierra Leone, en échange des minerais de sang, exactement comme le fait le Rwanda avec le M23 dans l’Est du Congo. Le rêve de l’impunité est ainsi une illusion. Tout est question de temps, une autre bataille perdue par le régime de Paul Kagamé.
La bataille du temps
Les régimes passent, les peuples restent. Le Congo et les Congolais ont enduré énormément d’épreuves au cours de leur siècle d’existence en tant que nation. L’ancien roi des Belges Léopold II a fini son règne sur un Congo que son administration venait d’ensanglanter. Des millions de Congolais mutilés (les mains coupées pour punir les paysans qui n’apportaient pas assez de caoutchouc). Près de 10 millions de Congolais tués sous le règne de Léopold II. La Belgique coloniale qui prit le relais aurait pu laisser un meilleur souvenir sans l’assassinat de Lumumba. Quant à Mobutu qui fut un réformateur dynamique à ses débuts il devint le dictateur qu’on connait. Paul Kagamé et son réseau des mafieux anglo-saxons passeront. Le plus triste pour les Rwandais qui vont continuer à vivre en voisins des Congolais, c’est que le Président rwandais n’a pu exercer sur le Congo qu’un pouvoir de nuisance.
Léopold II a quand même laissé la ligne de fer Kinshasa-Océan. Les Belges ont laissé des routes, des écoles, des hôpitaux, des Eglises. Mobutu a laissé le barrage d’Inga et un héritage de fierté revendiqué au Congo, en Afrique et ailleurs.
Que restera-t-il, au Congo, du passage de Kagamé et de son réseau international d’affairistes ?
Un champ de ruine. Six millions de morts, des milliers de femmes contaminées et déshonorées à vie, des millions de familles indéfiniment en deuil…
Un désastre… un génocide…
Boniface MUSAVULI
RD Congo-Rwanda : Les déboires de Kagamé et l’espoir pour le Congo
Les Congolais sont peut-être en train de remporter la difficile lutte pour leur survie en tant que nation face à la plus grande menace qui planait sur le pays depuis près de deux décennies : le régime rwandais de Paul Kagamé. Soutenu par un vaste réseau international alimenté par le pillage des richesses du Congo (coltan de nos téléphones portables), le dictateur rwandais a longtemps caressé le rêve de détruire la Patrie de Lumumba pour s’accaparer les riches régions du Kivu afin de les saigner au profit des multinationales. Il semble que le rêve devient de moins en moins réalisable. Le régime rwandais a perdu la bataille du droit et la bataille du temps face à un peuple congolais resté uni dans ses frontières, malgré les souffrances endurées. De plus, le Président rwandais, principal artisan des troubles au Congo, est maintenant confronté à des difficultés d’ordre personnel dont il ne peut se sortir en restant indemne.
En effet, qu’il s’agisse des révélations de ses anciens proches en exil, (les généraux Faustin Kayumba et Patrick Karegeya, prêts à témoigner devant la justice sur l’attentat du 06 avril 1994), des succès militaires du colonel congolais Mamadou Ndala sur le front au nord de Goma, de la tension entre le Rwanda et la Tanzanie, de la froideur des Etats-Unis, de la détérioration de l’image du Rwanda associée aux crimes du M23, et surtout de la détermination des Congolais à ne pas se soumettre au pouvoir de Kigali, plus rien ne semble garantir aux dirigeants rwandais l’espoir de régner sur le Congo, comme ils en rêvaient. Le récent voyage de Barack Obama en Afrique qui achevé sa tournée en Tanzanie, sans faire le moindre cas du Rwanda sonne comme un indicateur de l’isolement progressif du régime de Kigali qui devient de plus en plus infréquentable. Est sûrement révolu le temps où les « grands du monde » s’empressaient au Rwanda pour aller serrer la main de Paul Kagamé.
Echec du complot de balkanisation du Congo
Pourtant tout avait « bien » commencé pour l’élite politico-militaire rwandaise. Dans les fameux accords de Lemera[1], signés le 23 octobre 1996, il s’agissait, pour le Rwanda, de déplacer sa frontière de 300 kilomètres à l’intérieur du Congo. Le Président rwandais de l’époque, Pasteur Bizimungu, appela même à l’organisation d’un Berlin II pour procéder à un nouveau tracé des frontières entre le Congo et le Rwanda. Le projet n’ira jamais loin puisque chaque fois que les « rebelles » « congolais », formés et soutenus par le Rwanda, arrivaient au pouvoir à Kinshasa, ils reniaient leurs engagements secrets avec les autorités de Kigali. Au final, le Pays des Mille Collines ne sait plus trouver un dirigeant « congolais » capable de l’aider à réaliser son rêve d’expansion territoriale.
Quant aux fameux accords du 23 mars 2009[2] dont se prévaut le M23, ils sont dans l’impasse. Ils permettaient pourtant au Rwanda de masser des troupes et des populations rwandaises dans le Kivu (article 6 de l’accord), profitant de la complicité du régime de Joseph Kabila (ou de sa passivité). L’objectif était d’atteindre une masse critique des troupes et des populations permettant de déclarer la partition du Congo. Mais les atrocités infligées aux populations autochtones, sûrement dans un effroyable but de dépeupler le Kivu pour libérer une place aux Rwandais (massacres, viols de masse, assassinats, campagne de terreur, déplacement forcé des populations,…) ont fini par choquer l’opinion internationale qui se détourne peu à peu du régime de Kigali. Les médias, les ONG et les Etats ne peuvent pas longtemps se taire face au génocide que subit le peuple congolais (six millions de morts), les femmes du Kivu en particulier.
Au fil du temps, les aventures rwandaises au Congo se compliquent. L’affirmation du général Karegeya selon laquelle depuis le début le Rwanda « en est toujours au même point » et « n’aurait obtenu aucun résultat » dans la guerre contre le Congo, sonne comme l’aveu d’un dépit. Les dirigeants rwandais n’ont pas fait avancer leur objectif de départ d’un seul centimètre puisque depuis les 17 ans qu’ils s’acharnent contre le Congo, le Congo est toujours là, le peuple congolais, même martyrisé à l’extrême, est toujours là.
La crédibilité de la parole du Rwanda {PNG}La crédibilité de la parole officielle du Rwanda en question
Pour revenir sur les révélations des généraux rwandais, c’est la parole officielle de Kigali qui perd définitivement en crédibilité. Comment continuer à contester les chercheurs et les journalistes qui attribuent, dès 1994, la responsabilité de l’attentat contre l’avion du Président Habyarimana à l’actuel Président rwandais ? On a maintenant le témoignage de deux anciens haut-gradés du FPR, des proches de Kagamé avec qui il a cheminé depuis les maquis du Sud de l’Ouganda jusqu’à la prise du pouvoir à Kigali. Comment continuer à faire la sourde oreille aux Congolais qui répètent depuis 1996 qu’ils sont victimes de guerres d’agression et d’occupation ? Il n’y a jamais eu de rébellion congolaise. Ceux qu’on présente comme des rebelles congolais, depuis près de vingt ans, sont un « conglomérat » de soldats rwandais, d’aventuriers et de naufragés politiques de tous poils en errance dans cette partie de l’Afrique.
Les mots comme « tutsis congolais » qu’on répète en boucle sont une monumentale arnaque politico-médiatique. De l’aveu même des deux généraux rwandais, Bosco Ntaganda (tutsi) n’a jamais été un citoyen congolais. C’est un soldat rwandais, formé au Rwanda et envoyé au Congo par Paul Kagamé. L’ensemble des crimes dont il s’est rendu coupable, et les Congolais en ont vraiment souffert (massacres[3], viols de masse, pillages, recrutement d’enfants,…), est à mettre sur le compte de Paul Kagamé, puisque Ntaganda était en mission au Congo. Et des Ntaganda, il y en a encore des centaines, voire des milliers au Congo, tous se conduisant à peu près de la même façon. Parce qu’ils sont en mission pour détruire le Congo et anéantir la population congolaise. Il suffit de passer au crible certaines unités des FARDC pour mettre en lumière la tragédie que le régime de Paul Kagamé continue d’infliger aux populations congolaises.
Le réveil de la communauté internationale
Les vérités de la région commencent à gagner les esprits. Le locataire de la Maison Blanche a ainsi achevé sa visite africaine en Tanzanie, un pays pourtant en conflit ouvert avec le Rwanda. Avant l’arrivée de Barack Obama, le Président tanzanien avait suggéré aux autorités rwandaises de discuter avec leurs opposants opérant dans l’Est du Congo. La réaction de Kigali a été d’une brutalité digne des gangsters. Paul Kagamé, après avoir qualifié son homologue tanzanien d’« inculte », a promis qu’il l’attendrait quelque part pour le frapper. On sait que le dictateur rwandais a la sinistre réputation de frapper de ses propres mains[4] les gens dans son entourage (ministres, ambassadeurs, visiteurs). Mais de là à envisager de frapper un chef d’Etat, il est allé trop loin et les Tanzaniens ont promis de « le fouetter comme un petit gamin ».
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Le réveil de la communauté internationale
Les batailles perdues par Kagamé
Ainsi, même si le Congo n’est pas encore tiré d’enfer, il y a au moins quelques leçons qu’on peut commencer à tirer de cette lutte entre un tyran mégalomane et un peuple innocent. Paul Kagamé a perdu au moins deux batailles et ne peut plus se rattraper : la bataille du droit et la bataille du temps.
La bataille du droit
Pour faire la guerre, il faut être légitime. Parce que la guerre n’est pas une affaire strictement « militaire ». La guerre est pour l’essentiel une question de légitimité. Chaque fois que l’armée rwandaise franchit la frontière du Congo, le Rwanda viole la Charte de l’ONU et un ensemble de normes internationales garantissant l’inviolabilité des frontières des Etats. C’est un acte très grave en droit international puisqu’il a valu la Première Guerre du Golfe à l’Irak de Saddam Hussein dont l’armée avait envahi le Koweït. Dans la crise des Grands-Lacs, tous les pays membres de l’ONU sont légitimes, à l’appui de l’article 2§4 de la Charte de l’ONU, pour envoyer des troupes au Kivu et chasser l’armée rwandaise dissimulée derrière l’étiquette du M23, définie comme telle dans les rapports des experts de l’ONU[5] et dans les propos des généraux rwandais Faustin Kayumba et Charles Karegeya. Le M23 n’a rien de congolais.
Toujours sur la bataille du droit, perdue par Kigali, il faut rappeler que chaque jour qu’un soldat rwandais passe en mission sur le territoire congolais est un acte d’agression et d’occupation auquel les populations autochtones opposent une résistance, même armée, mondialement reconnue comme légitime. Et chaque massacre, meurtre, viol, pillage commis au Congo par l’armée rwandaise est une violation du droit humanitaire (4ème convention de Genève) régissant le droit de la guerre.
Soutenu par plusieurs dirigeants étrangers (Bill Clinton, Tony Blair, Louis Michel), Paul Kagamé peut continuer à perpétrer des exactions au Congo et à violer les lois internationales. Mais chacun de ses actes est constitutif de crime imprescriptible et l’histoire finit toujours par rattraper les tyrans et leurs acolytes. Les Khmers rouges ont fini par rendre les comptes devant la justice. Les cadres nazis continuent d’être capturés et livrés à la justice. Les génocidaires rwandais n’ont point de répit.
L’ambassadeur américain chargé des crimes de guerre au Département d'Etat, Stephen Rapp, a déjà prévenu que le Président rwandais pourrait être poursuivi devant la Cour Pénale Internationale pour son soutien à la rébellion du M23 (The Guardian). Il avait évoqué la « jurisprudence » Charles Taylor, ancien Président libérien, aujourd’hui en prison à La Haye pour avoir soutenu les rebelles du RUF en Sierra Leone, en échange des minerais de sang, exactement comme le fait le Rwanda avec le M23 dans l’Est du Congo. Le rêve de l’impunité est ainsi une illusion. Tout est question de temps, une autre bataille perdue par le régime de Paul Kagamé.
La bataille du temps
Les régimes passent, les peuples restent. Le Congo et les Congolais ont enduré énormément d’épreuves au cours de leur siècle d’existence en tant que nation. L’ancien roi des Belges Léopold II a fini son règne sur un Congo que son administration venait d’ensanglanter. Des millions de Congolais mutilés (les mains coupées pour punir les paysans qui n’apportaient pas assez de caoutchouc). Près de 10 millions de Congolais tués sous le règne de Léopold II. La Belgique coloniale qui prit le relais aurait pu laisser un meilleur souvenir sans l’assassinat de Lumumba. Quant à Mobutu qui fut un réformateur dynamique à ses débuts il devint le dictateur qu’on connait. Paul Kagamé et son réseau des mafieux anglo-saxons passeront. Le plus triste pour les Rwandais qui vont continuer à vivre en voisins des Congolais, c’est que le Président rwandais n’a pu exercer sur le Congo qu’un pouvoir de nuisance.
Léopold II a quand même laissé la ligne de fer Kinshasa-Océan. Les Belges ont laissé des routes, des écoles, des hôpitaux, des Eglises. Mobutu a laissé le barrage d’Inga et un héritage de fierté revendiqué au Congo, en Afrique et ailleurs.
Que restera-t-il, au Congo, du passage de Kagamé et de son réseau international d’affairistes ?
Un champ de ruine. Six millions de morts, des milliers de femmes contaminées et déshonorées à vie, des millions de familles indéfiniment en deuil…
Un désastre… un génocide…
Boniface MUSAVULI
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Re: Manifestations à Goma contre le traître rwandais "Kabila
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RD-Congo : l'armée passe à l'offensive dans le Kivu
Par Mélanie Gouby Publié le 22/07/2013 à 19:44
Des soldats de l'armée congolaise à Ganyarucinya, au nord de Goma, le 17 juillet.
En difficulté, les rebelles du M 23, attaqués par plusieurs groupes armés, ont du mal à conserver leurs positions.
La maison d'André a déjà été pillée deux fois ces cinq derniers mois. Matelas, ustensiles de cuisine, cahiers d'école, tout est parti, et pourtant le père de famille sait bien que «les hommes en armes» n'hésiteront pas à revenir. La semaine dernière, un jeune homme de 23 ans a été assassiné alors qu'il tentait de s'opposer à des voleurs ; alors, chaque jour, à la nuit tombée, André installe ses enfants sur des nattes dans un bosquet derrière son enclos pour passer la nuit à la belle étoile.
«Voilà où nous en sommes arrivés. Je ne suis même plus en sécurité sous mon propre toit», dit-il. À Rutshuru, le fief des rebelles du M23, la situation sécuritaire n'a fait que se dégrader depuis la scission du mouvement en mars. Les attaques de groupes armés adverses se sont multipliées, sans que les rebelles ne puissent les endiguer faute de troupes.
La reprise des affrontements entre l'armée gouvernementale et les rebelles il y a une semaine a intensifié la cadence des pillages, le M23 ayant concentré ses forces au sud pour combattre l'armée. Pour André et les habitants des villages sous occupation rebelle, la situation est devenu insoutenable.
«Nous sommes fatigués. Chaque jour, nous nous réveillons avec des nouvelles de meurtres, violence sexuelle…Ce n'est pas forcément le M23 qui fait ça, mais ils ne savent pas nous défendre. L'armée doit revenir», dit Séraphin, un étudiant.
Première victoire des troupes gouvernementales en un an
En mars, le M23 s'était scindé en deux factions rivales qui se sont affrontées pendant dix jours avant que 600 rebelles ne traversent la frontière pour trouver refuge au Rwanda. Affaibli par ces querelles intestines, le mouvement n'a, depuis, pas totalement recouvert le contrôle de son territoire, et l'assaut lancé le dimanche 14 juillet a permis à l'armée de reprendre plusieurs positions des mains des rebelles, la première victoire des troupes gouvernementales contre le M23 en un an.
Après avoir repris aux rebelles Mutaho et Kanyaruchinya à 10 kilomètres de Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu, l'armée se bat depuis plusieurs jours pour Kibati, un ensemble de collines un peu plus au nord.
Une victoire bien modeste, à peine deux kilomètres du territoire national reconquis, mais le symbole s'avère puissant. Jamais la population de Goma et de ses environs n'a soutenu l'armée gouvernementale, plus connue pour son indiscipline que son efficacité, avec une telle ferveur.
Au sein de la rébellion du M23, l'humeur est variable et l'on cache son désarroi comme on peut. La branche politique se lamente de l'inflexibilité de Kinshasa, qui se refuse à négocier malgré la promesse formulée en novembre lorsque les rebelles avaient pris Goma.
Le commandement militaire se dit, lui, serein. Sur la ligne de front, pourtant, les troupes avouent se battre «pour leur survie». Les munitions saisies à Goma en novembre ne seront pas éternelles et le soutien du Rwanda se ferait plus rare, si l'on en croit le dernier rapport des experts de l'ONU. De chaque côté, la question demeure «Pour combien de temps?»
RD-Congo : l'armée passe à l'offensive dans le Kivu
Par Mélanie Gouby Publié le 22/07/2013 à 19:44
Des soldats de l'armée congolaise à Ganyarucinya, au nord de Goma, le 17 juillet.
En difficulté, les rebelles du M 23, attaqués par plusieurs groupes armés, ont du mal à conserver leurs positions.
La maison d'André a déjà été pillée deux fois ces cinq derniers mois. Matelas, ustensiles de cuisine, cahiers d'école, tout est parti, et pourtant le père de famille sait bien que «les hommes en armes» n'hésiteront pas à revenir. La semaine dernière, un jeune homme de 23 ans a été assassiné alors qu'il tentait de s'opposer à des voleurs ; alors, chaque jour, à la nuit tombée, André installe ses enfants sur des nattes dans un bosquet derrière son enclos pour passer la nuit à la belle étoile.
«Voilà où nous en sommes arrivés. Je ne suis même plus en sécurité sous mon propre toit», dit-il. À Rutshuru, le fief des rebelles du M23, la situation sécuritaire n'a fait que se dégrader depuis la scission du mouvement en mars. Les attaques de groupes armés adverses se sont multipliées, sans que les rebelles ne puissent les endiguer faute de troupes.
La reprise des affrontements entre l'armée gouvernementale et les rebelles il y a une semaine a intensifié la cadence des pillages, le M23 ayant concentré ses forces au sud pour combattre l'armée. Pour André et les habitants des villages sous occupation rebelle, la situation est devenu insoutenable.
«Nous sommes fatigués. Chaque jour, nous nous réveillons avec des nouvelles de meurtres, violence sexuelle…Ce n'est pas forcément le M23 qui fait ça, mais ils ne savent pas nous défendre. L'armée doit revenir», dit Séraphin, un étudiant.
Première victoire des troupes gouvernementales en un an
En mars, le M23 s'était scindé en deux factions rivales qui se sont affrontées pendant dix jours avant que 600 rebelles ne traversent la frontière pour trouver refuge au Rwanda. Affaibli par ces querelles intestines, le mouvement n'a, depuis, pas totalement recouvert le contrôle de son territoire, et l'assaut lancé le dimanche 14 juillet a permis à l'armée de reprendre plusieurs positions des mains des rebelles, la première victoire des troupes gouvernementales contre le M23 en un an.
Après avoir repris aux rebelles Mutaho et Kanyaruchinya à 10 kilomètres de Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu, l'armée se bat depuis plusieurs jours pour Kibati, un ensemble de collines un peu plus au nord.
Une victoire bien modeste, à peine deux kilomètres du territoire national reconquis, mais le symbole s'avère puissant. Jamais la population de Goma et de ses environs n'a soutenu l'armée gouvernementale, plus connue pour son indiscipline que son efficacité, avec une telle ferveur.
Au sein de la rébellion du M23, l'humeur est variable et l'on cache son désarroi comme on peut. La branche politique se lamente de l'inflexibilité de Kinshasa, qui se refuse à négocier malgré la promesse formulée en novembre lorsque les rebelles avaient pris Goma.
Le commandement militaire se dit, lui, serein. Sur la ligne de front, pourtant, les troupes avouent se battre «pour leur survie». Les munitions saisies à Goma en novembre ne seront pas éternelles et le soutien du Rwanda se ferait plus rare, si l'on en croit le dernier rapport des experts de l'ONU. De chaque côté, la question demeure «Pour combien de temps?»
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Re: Manifestations à Goma contre le traître rwandais "Kabila
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RDC - Article publié le : lundi 22 juillet 2013 à 21:08 - Dernière modification le : lundi 22 juillet 2013 à 22:23
RDC: reprise des combats entre FARDC et M23
L'armée congolaise assure avoir pris de nouvelles positions aux rebelles du M23 (photo) et notamment autour de Kibati.
Par RFI
Des combats à l'arme lourde, des tirs rapprochés, ont eu lieu toute la journée de ce 22 juillet entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, après plusieurs jours d'une relative accalmie. Il est trop tôt pour faire un bilan des combats. Les belligérants se renvoient la responsabilité de l'attaque et revendiquent tous deux la victoire.
L'accalmie des derniers jours est terminée. Du côté des FARDC, on affiche la plus totale satisfaction. L'armée congolaise assure avoir pris de nouvelles positions aux rebelles du Mouvement du 23-Mars et notamment autour de Kibati.
C'est sur les collines situées autour de cette localité que les efforts des soldats congolais ont porté, avec pour objectif de scinder les rebelles du M23 en deux groupes et de rendre très difficile l'approvisionnement pour l'un des deux.
Selon plusieurs sources, l'armée congolaise aurait effectivement pris la position dite de Kibati « village », mais ce que les soldats visaient, c'est surtout la colline dite Des trois antennes, la plus élevée. C’est elle qui pourrait leur donner le contrôle de tout le secteur de Kibati.
Du côté du M23, on affirme tenir toutes ces positions, avoir repoussé les différentes offensives des FARDC - appuyées, toujours selon le M23, par des bataillons de FDLR, les rebelles hutus rwandais. Des offensives ont été menées tous azimuts depuis le parc des Virungas, le Niyaragongo et Munigi, la position FARDC située au sud de Kibati.
On parle de combats d'une rare intensité dans un mouchoir de poche. Mais chaque camp semble déterminé et se bat pour conserver ou gagner le moindre kilomètre de terrain.
RDC - Article publié le : lundi 22 juillet 2013 à 21:08 - Dernière modification le : lundi 22 juillet 2013 à 22:23
RDC: reprise des combats entre FARDC et M23
L'armée congolaise assure avoir pris de nouvelles positions aux rebelles du M23 (photo) et notamment autour de Kibati.
Par RFI
Des combats à l'arme lourde, des tirs rapprochés, ont eu lieu toute la journée de ce 22 juillet entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, après plusieurs jours d'une relative accalmie. Il est trop tôt pour faire un bilan des combats. Les belligérants se renvoient la responsabilité de l'attaque et revendiquent tous deux la victoire.
L'accalmie des derniers jours est terminée. Du côté des FARDC, on affiche la plus totale satisfaction. L'armée congolaise assure avoir pris de nouvelles positions aux rebelles du Mouvement du 23-Mars et notamment autour de Kibati.
C'est sur les collines situées autour de cette localité que les efforts des soldats congolais ont porté, avec pour objectif de scinder les rebelles du M23 en deux groupes et de rendre très difficile l'approvisionnement pour l'un des deux.
Selon plusieurs sources, l'armée congolaise aurait effectivement pris la position dite de Kibati « village », mais ce que les soldats visaient, c'est surtout la colline dite Des trois antennes, la plus élevée. C’est elle qui pourrait leur donner le contrôle de tout le secteur de Kibati.
Du côté du M23, on affirme tenir toutes ces positions, avoir repoussé les différentes offensives des FARDC - appuyées, toujours selon le M23, par des bataillons de FDLR, les rebelles hutus rwandais. Des offensives ont été menées tous azimuts depuis le parc des Virungas, le Niyaragongo et Munigi, la position FARDC située au sud de Kibati.
On parle de combats d'une rare intensité dans un mouchoir de poche. Mais chaque camp semble déterminé et se bat pour conserver ou gagner le moindre kilomètre de terrain.
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Re: Manifestations à Goma contre le traître rwandais "Kabila
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RDC: nouveaux combats entre FARDC et M23 au nord de Goma
publié il y a 1 heure, 36 minutes, | Denière mise à jour le 22 juillet, 2013 à 10:27 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Sécurité. Mots clés: AFP, FARDC, FDLR, M23
Le calme est revenu lundi 22 juillet après-midi dans le groupement Kibati, au nord de Goma, après de violents combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le mouvement rebelle du 23 mars (M23) dans la journée. Le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, colonel Olivier Hamuli, l’a annoncé sans autres précisions sur le bilan des combats.
Ces affrontements se seraient déroulés par intermittence toute la journée de ce lundi, avant de cesser avant la tombée de la nuit, selon le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu. Aucun bilan n’a été avancé pour l’instant en termes de pertes en vies humaines.
Mais, une roquette est tombée cet après-midi au quartier Mabanga-Nord, sans exploser. L’impact reste néanmoins visible sur la maison en planches sur l’avenue Salongo II, partiellement détruite.
Selon les démineurs de l’ONG Synergie pour la lutte anti-mines (Sylam), appelés au secours, une autre roquette serait tombée non loin du dispensaire Konde, dans le quartier Katoyi. Cette roquette aurait explosé sans faire des victimes, selon les mêmes sources.
Même des hélicoptères de combat des FARDC ont été aperçus toute la journée vers le Nord de la ville. Autant de faits matériels qui témoignent du déroulement des combats plus au nord de Goma, a estimé un habitant de la ville.
Des combats ont eu lieu « par FDLR interposés et derrière nos lignes de front dans le parc national des Virunga», a déclaré un responsable du M23 contacté au téléphone.
Les combats entre FARDC et M23 avaient repris le 14 juillet dernier dans le groupement de Kibati. Mais une relative accalmie était observée sur les lignes de front depuis jeudi dernier.
Mercredi 17 juillet, les FARDC avaient intensifié leurs bombardements sur les positions tenues par le M23 sur les collines avoisinant les localités de Kanyarucinya et Kibati, à une quinzaine de kilomètres au nord de Goma au Nord-Kivu.
Des chars, des mortiers et des mitrailleuses lourdes montées sur des affuts ont pilonné pendant une partie de l’après-midi les positions du M23. Comme la veille, trois hélicoptères de l’armée étaient également intervenus contre les positions rebelles en tirant des roquettes, selon une dépêche de l’AFP.
RDC: nouveaux combats entre FARDC et M23 au nord de Goma
publié il y a 1 heure, 36 minutes, | Denière mise à jour le 22 juillet, 2013 à 10:27 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Sécurité. Mots clés: AFP, FARDC, FDLR, M23
Le calme est revenu lundi 22 juillet après-midi dans le groupement Kibati, au nord de Goma, après de violents combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le mouvement rebelle du 23 mars (M23) dans la journée. Le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, colonel Olivier Hamuli, l’a annoncé sans autres précisions sur le bilan des combats.
Ces affrontements se seraient déroulés par intermittence toute la journée de ce lundi, avant de cesser avant la tombée de la nuit, selon le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu. Aucun bilan n’a été avancé pour l’instant en termes de pertes en vies humaines.
Mais, une roquette est tombée cet après-midi au quartier Mabanga-Nord, sans exploser. L’impact reste néanmoins visible sur la maison en planches sur l’avenue Salongo II, partiellement détruite.
Selon les démineurs de l’ONG Synergie pour la lutte anti-mines (Sylam), appelés au secours, une autre roquette serait tombée non loin du dispensaire Konde, dans le quartier Katoyi. Cette roquette aurait explosé sans faire des victimes, selon les mêmes sources.
Même des hélicoptères de combat des FARDC ont été aperçus toute la journée vers le Nord de la ville. Autant de faits matériels qui témoignent du déroulement des combats plus au nord de Goma, a estimé un habitant de la ville.
Des combats ont eu lieu « par FDLR interposés et derrière nos lignes de front dans le parc national des Virunga», a déclaré un responsable du M23 contacté au téléphone.
Les combats entre FARDC et M23 avaient repris le 14 juillet dernier dans le groupement de Kibati. Mais une relative accalmie était observée sur les lignes de front depuis jeudi dernier.
Mercredi 17 juillet, les FARDC avaient intensifié leurs bombardements sur les positions tenues par le M23 sur les collines avoisinant les localités de Kanyarucinya et Kibati, à une quinzaine de kilomètres au nord de Goma au Nord-Kivu.
Des chars, des mortiers et des mitrailleuses lourdes montées sur des affuts ont pilonné pendant une partie de l’après-midi les positions du M23. Comme la veille, trois hélicoptères de l’armée étaient également intervenus contre les positions rebelles en tirant des roquettes, selon une dépêche de l’AFP.
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http://afrique.kongotimes.info/rdc/echo ... fardc.html
Guerre contre M23 : KANAMBE alias « KABILA » laissez le Colonel NDALA finir le travail !
22/07/2013 17:04:00kongoTimes!
image Hippolyte KANAMBE alias «Joseph KABILA»
De rumeurs persistantes prédisant un éventuel rappel du commandant des opérations des Forces armées de la RDC sur le front de Goma ont suscité de vives manifestations hier jeudi dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Unanime, la population s’est opposée à cette décision – distillée dans l’opinion par des sources non identifiées - alors que les FARDC récupèrent de plus en plus de terrain sur les rebelles du M23. Les réactions n’ont pas tardé à venir, aussi bien à Kinshasa qu’à Goma. Mais, au-delà des faits, c’est la symbolique de l’action qui interpelle. Les manifestations de Goma démontrent, à coup sûr, de la détermination du Congolais à mettre fin à l’humiliation. Un message que les agresseurs et leurs parrains devaient capter à sa juste valeur.
Trop, c’est trop. C’est en substances le message qu’a lancé le jeudi la population de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu. L’on se souvient des généraux Nabiola et Mbuza Mabe qui ont été vite rappelé par leur hiérarchique militaire chaque fois qu’ils ont pris le dessus sur les forces ennemies.
Craignant que la même sanction ne retombe sur le colonel Mamadou Ndala, commandant des opérations sur le front de Goma, la population du chef-lieu de la province du Nord-Kivu a envahi les rues de la ville pour manifester sa désapprobation. Peu avant midi, des jeunes ont manifesté dans la capitale provinciale du Nord-Kivu pour demander le maintien en fonction de cet officier supérieur des FARDC.
Selon des témoignages recueillis sur place à Goma, un groupe de jeunes et de motards ont pris d’assaut la route Katindo-Sake peu avant midi pour, selon eux, « contester une éventuelle relève du commandant des opérations militaires des FARDC ». Ils ont barricadé la route au niveau du camp Katindo à l’ouest de Goma, bloquant la circulation aux populations. Au moment où la police a commencé à disperser les manifestants, un mouvement similaire a éclaté sur la route de l’aéroport.
L’information, qui s’est propagée comme une trainée de poudre dans la ville de Goma, n’a pas laissé indifférente les autorités politiques aussi bien sur place qu’à Kinshasa. Tous sont montés au créneau pour appeler à l’apaisement. Pendant ce temps, dans les rues de Goma, la foudre s’est déployée avec une force indescriptible. Le cortège improvisé pour la circonstance s’est réparti à deux, selon des sources concordantes. Une partie a emprunté la route de l’aéroport de Goma et une autre s’est dirigée vers le port fluvial. Avec pour seul objectif, empêcher que le colonel Ndala quitte la ville de Goma. C’est tout un message que Kinshasa n’a pas tardé à décrypter.
VAGUE DE DEMENTIS
Lambert Mende, ministre des Medias, chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté a, dans une déclaration faite hier jeudi 18 juillet, rendu compte de la position du Gouvernement. D’emblée, le ministre a qualifié les informations véhiculées à Goma de « rumeurs malveillantes », destinées juste, a-t-il dit, à démobiliser les troupes des FARDC engagées sur le front. « Cette information est fausse et relève de la pire intoxication de la part des forces ennemies qui, en difficulté, tentent ainsi de démobiliser les vaillantes troupes des FARDC, dont le comportement de bravoure désarçonne les agresseurs », a déclaré Mende.
Pour atténuer les tensions qui sont du reste estompées dans la ville en fin de journée de jeudi, Lambert Mende a fait savoir que « le Gouvernement de la République appelle par conséquent la population congolaise en général et celle de l’Est en particulier à demeurer vigilante et à retracer l’origine de cette désinformation à dessein », promettant en même temps que « les auteurs de cette forfaiture et leurs relais sont à dénoncer aux autorités compétentes ». Sans doute pour calmer les ardeurs au sein de la population de Goma, surchauffée par la complicité dont ferait preuve la hiérarchie militaire des FARDC, Lambert Mende rassure que « pour le Gouvernement, il n’a jamais été question de soustraire ces officiers de leur tâche au moment où ils s’activent à la défense de la patrie ».
Bien avant le Gouvernement central, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a aussitôt démenti la rumeur, appelant la population au calme. Par ailleurs, il a assuré que la « hiérarchie militaire n’a rappelé aucun officier », avant de qualifier cette rumeur « d’intoxication de l’ennemi » pour démobiliser les soldats au front.
Contacté par Radio Okapi, le colonel Mamadou Ndala a également réfuté l’information. Il a lui-même démenti la rumeur répandue jeudi 18 juillet matin à Goma sur sa relève par la hiérarchie militaire. « Ce n’est pas vrai, c’est une rumeur. Une manipulation des rebelles qui veulent déstabiliser le moral de la population et des troupes engagées au sol. Deuxièmement, mon chef le commandant région, le général Bauma, je suis en contact avec lui toutes les cinq minutes. Si je devais être relevé, c’est lui l’autorité hiérarchique qui pourrait m’indiquer cela. Donc, c’est faux et archifaux », a déclaré le colonel Mamadou Ndala joint à la mi-journée par Radio Okapi.
LE FIL CONDUCTEUR
Les manifestations de Goma sont porteuses d’un message. C’est la preuve du degré de répugnance de la population face aux humiliations répétitives subies par le fait des guerres récurrentes dans l’Est de la RDC. A Kinshasa, tout comme à Goma, les autorités politiques devaient les prendre au sérieux. Désormais, c’est dans les rues de la République démocratique du Congo que pourrait se dénouer bientôt la guerre de l’Est.
Dépitée, la population a découvert la racine du mal. C’est, pense-t-elle, au niveau du commandement militaire que se trouve la clé pour venir à bout de la pieuvre qui mine depuis plus d’une décennie la partie Est de la RDC. La population de Goma s’est donc souvenue du sort réservé à Mbuza Mabe lors de la bataille de Bukavu, suivi du cas Nabyola, cet officier qui a été relevé dans les mêmes circonstances suspectes. Ces deux officiers généraux des FARDC ont été vite rappelés par la même hiérarchie militaire au moment où ils prenaient de l’avance et le dessus sur les troupes ennemies.
A Goma, la population a craint de revivre la même expérience. Elle n’a trouvé d’issue que la rue pour marquer son opposition. Au pouvoir de bien lire les signes de temps.
En effet, il y a quelques années, le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, avait fait part d’un vaste réseau de la maffia politico-militaire qui s’est formé autour des tensions récurrentes de l’Est. Dans cette partie de la RDC, il s’est donc créé de vastes réseaux maffieux qui ne vivent que de l’économie de guerre, profitant de la situation de crise pour faire prospérer leur business.
Ainsi, chaque fois que les FARDC tentent de se rapprocher de la cible pour apporter la paix dans l’Est, ces réseaux se mobilisent pour désorienter les troupes et permettre ainsi à l’ennemi de se reconstituer.
A Goma, comme ailleurs sur l’ensemble du territoire national, la population a compris le jeu. A Goma, elle a donné la preuve de ne plus se laisser duper. En effet, elle est prête à réagir pour protéger ceux qui la défendent. C’est le cas du colonel Mamadou Ndala. Même si son rappel n’était qu’une simple rumeur, à en croire des sources officielles, l’essentiel est que le message est parvenu à tous ceux qui fomentent des coups bas pour entretenir le chaos dans l’Est.
[text, Le Potentiel]
Guerre contre M23 : KANAMBE alias « KABILA » laissez le Colonel NDALA finir le travail !
22/07/2013 17:04:00kongoTimes!
image Hippolyte KANAMBE alias «Joseph KABILA»
De rumeurs persistantes prédisant un éventuel rappel du commandant des opérations des Forces armées de la RDC sur le front de Goma ont suscité de vives manifestations hier jeudi dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Unanime, la population s’est opposée à cette décision – distillée dans l’opinion par des sources non identifiées - alors que les FARDC récupèrent de plus en plus de terrain sur les rebelles du M23. Les réactions n’ont pas tardé à venir, aussi bien à Kinshasa qu’à Goma. Mais, au-delà des faits, c’est la symbolique de l’action qui interpelle. Les manifestations de Goma démontrent, à coup sûr, de la détermination du Congolais à mettre fin à l’humiliation. Un message que les agresseurs et leurs parrains devaient capter à sa juste valeur.
Trop, c’est trop. C’est en substances le message qu’a lancé le jeudi la population de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu. L’on se souvient des généraux Nabiola et Mbuza Mabe qui ont été vite rappelé par leur hiérarchique militaire chaque fois qu’ils ont pris le dessus sur les forces ennemies.
Craignant que la même sanction ne retombe sur le colonel Mamadou Ndala, commandant des opérations sur le front de Goma, la population du chef-lieu de la province du Nord-Kivu a envahi les rues de la ville pour manifester sa désapprobation. Peu avant midi, des jeunes ont manifesté dans la capitale provinciale du Nord-Kivu pour demander le maintien en fonction de cet officier supérieur des FARDC.
Selon des témoignages recueillis sur place à Goma, un groupe de jeunes et de motards ont pris d’assaut la route Katindo-Sake peu avant midi pour, selon eux, « contester une éventuelle relève du commandant des opérations militaires des FARDC ». Ils ont barricadé la route au niveau du camp Katindo à l’ouest de Goma, bloquant la circulation aux populations. Au moment où la police a commencé à disperser les manifestants, un mouvement similaire a éclaté sur la route de l’aéroport.
L’information, qui s’est propagée comme une trainée de poudre dans la ville de Goma, n’a pas laissé indifférente les autorités politiques aussi bien sur place qu’à Kinshasa. Tous sont montés au créneau pour appeler à l’apaisement. Pendant ce temps, dans les rues de Goma, la foudre s’est déployée avec une force indescriptible. Le cortège improvisé pour la circonstance s’est réparti à deux, selon des sources concordantes. Une partie a emprunté la route de l’aéroport de Goma et une autre s’est dirigée vers le port fluvial. Avec pour seul objectif, empêcher que le colonel Ndala quitte la ville de Goma. C’est tout un message que Kinshasa n’a pas tardé à décrypter.
VAGUE DE DEMENTIS
Lambert Mende, ministre des Medias, chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté a, dans une déclaration faite hier jeudi 18 juillet, rendu compte de la position du Gouvernement. D’emblée, le ministre a qualifié les informations véhiculées à Goma de « rumeurs malveillantes », destinées juste, a-t-il dit, à démobiliser les troupes des FARDC engagées sur le front. « Cette information est fausse et relève de la pire intoxication de la part des forces ennemies qui, en difficulté, tentent ainsi de démobiliser les vaillantes troupes des FARDC, dont le comportement de bravoure désarçonne les agresseurs », a déclaré Mende.
Pour atténuer les tensions qui sont du reste estompées dans la ville en fin de journée de jeudi, Lambert Mende a fait savoir que « le Gouvernement de la République appelle par conséquent la population congolaise en général et celle de l’Est en particulier à demeurer vigilante et à retracer l’origine de cette désinformation à dessein », promettant en même temps que « les auteurs de cette forfaiture et leurs relais sont à dénoncer aux autorités compétentes ». Sans doute pour calmer les ardeurs au sein de la population de Goma, surchauffée par la complicité dont ferait preuve la hiérarchie militaire des FARDC, Lambert Mende rassure que « pour le Gouvernement, il n’a jamais été question de soustraire ces officiers de leur tâche au moment où ils s’activent à la défense de la patrie ».
Bien avant le Gouvernement central, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a aussitôt démenti la rumeur, appelant la population au calme. Par ailleurs, il a assuré que la « hiérarchie militaire n’a rappelé aucun officier », avant de qualifier cette rumeur « d’intoxication de l’ennemi » pour démobiliser les soldats au front.
Contacté par Radio Okapi, le colonel Mamadou Ndala a également réfuté l’information. Il a lui-même démenti la rumeur répandue jeudi 18 juillet matin à Goma sur sa relève par la hiérarchie militaire. « Ce n’est pas vrai, c’est une rumeur. Une manipulation des rebelles qui veulent déstabiliser le moral de la population et des troupes engagées au sol. Deuxièmement, mon chef le commandant région, le général Bauma, je suis en contact avec lui toutes les cinq minutes. Si je devais être relevé, c’est lui l’autorité hiérarchique qui pourrait m’indiquer cela. Donc, c’est faux et archifaux », a déclaré le colonel Mamadou Ndala joint à la mi-journée par Radio Okapi.
LE FIL CONDUCTEUR
Les manifestations de Goma sont porteuses d’un message. C’est la preuve du degré de répugnance de la population face aux humiliations répétitives subies par le fait des guerres récurrentes dans l’Est de la RDC. A Kinshasa, tout comme à Goma, les autorités politiques devaient les prendre au sérieux. Désormais, c’est dans les rues de la République démocratique du Congo que pourrait se dénouer bientôt la guerre de l’Est.
Dépitée, la population a découvert la racine du mal. C’est, pense-t-elle, au niveau du commandement militaire que se trouve la clé pour venir à bout de la pieuvre qui mine depuis plus d’une décennie la partie Est de la RDC. La population de Goma s’est donc souvenue du sort réservé à Mbuza Mabe lors de la bataille de Bukavu, suivi du cas Nabyola, cet officier qui a été relevé dans les mêmes circonstances suspectes. Ces deux officiers généraux des FARDC ont été vite rappelés par la même hiérarchie militaire au moment où ils prenaient de l’avance et le dessus sur les troupes ennemies.
A Goma, la population a craint de revivre la même expérience. Elle n’a trouvé d’issue que la rue pour marquer son opposition. Au pouvoir de bien lire les signes de temps.
En effet, il y a quelques années, le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, avait fait part d’un vaste réseau de la maffia politico-militaire qui s’est formé autour des tensions récurrentes de l’Est. Dans cette partie de la RDC, il s’est donc créé de vastes réseaux maffieux qui ne vivent que de l’économie de guerre, profitant de la situation de crise pour faire prospérer leur business.
Ainsi, chaque fois que les FARDC tentent de se rapprocher de la cible pour apporter la paix dans l’Est, ces réseaux se mobilisent pour désorienter les troupes et permettre ainsi à l’ennemi de se reconstituer.
A Goma, comme ailleurs sur l’ensemble du territoire national, la population a compris le jeu. A Goma, elle a donné la preuve de ne plus se laisser duper. En effet, elle est prête à réagir pour protéger ceux qui la défendent. C’est le cas du colonel Mamadou Ndala. Même si son rappel n’était qu’une simple rumeur, à en croire des sources officielles, l’essentiel est que le message est parvenu à tous ceux qui fomentent des coups bas pour entretenir le chaos dans l’Est.
[text, Le Potentiel]
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Re: Manifestations à Goma contre le traître rwandais "Kabila
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RDC : L’armée congolaise est montée en puissance
22/07/2013 16:53:00kongoTimes!
image FARDC
Une hirondelle ne fait pas le printemps. Attention à nos communiquants, officiels, officieux, estampillés, non estampillés. Le pays traverse l’une de ces périodes trouble qui ont toujours jonché son histoire et, déjà, sur scène, les acteurs se cherchent une voie: le positionnement. Mieux, le repositionnement. Le but: se reproduire... Sentiraient-ils la fin proche? Pourquoi les meilleures œuvres des Congolais sont-elles à ce point brocardées par ce Congo bashing? Sous Mobutu, le phénomène avait intensément été observé! Voici qu’il refait surface. Chasser le naturel, il revient au galot...
Le phénomène a pris de telles proportions...!
Le pays a beau se surpasser, produire des prodiges, il s’en trouve des Congolais pour dénigrer. Le ver est dans le fruit! C’est le cas de la fibre optique congolaise qu’à l’international, on salue unanimement (lire pages 5-9, 24, éd. papier). Au Congo, jamais, on est content que ce sont d’autres... C’est le Chef de l’État qui le dit, lors de son discours en déc. 2010 sur l’état de la Nation, citant une parole de la Bible: «Si vous ne croyez pas à mes paroles, croyez au moins à mes œuvres».
LA PEUR CHANGE DE CAMP.
Ce sont des prodiges que nos FARDC opèrent sur le théâtre des combats au Kivu. Les fameux rebelles du M-23 pouvaient railler les «vieillards tanzaniens et sud-africains», désormais, ils sont réduits jour après jour à se fendre d’un communiqué plaintif. Là où on attendait l’annonce d’actes héroïques, on apprend que les FARDC ont eu recours aux FDLR rwandais - comme si les Congolais ne savaient être combatifs qu’aux côtés des... Rwandais - ou ont bénéficié d’une «passe» des forces onusiennes de la Monusco. Que les Onusiens soient aux côtés des forces loyalistes et qu’ils leur viennent en appui, le contraire serait mystère. Comment ne pas accréditer la thèse selon laquelle les rebelles du M23 seraient désormais des gueux en déliquescence au moins présentement? Ou leurs lignes de ravitaillement ne suivraient plus - la concentration dans la région de forces rend difficiles les voies de ravitaillement autrefois actives - ou le commandement des rebelles connaîtrait des défaillances. Ceux qui disent que le «Chef de guerre» Sultani Makenga aurait été blessé aux combats et serait mis hors combats auraient-ils tort? Reste que sur le terrain, les forces loyalistes n’ont jamais eu vent aussi en poupe. Dimanche 14 juillet, au début de cette reprise des combats, des sources gouvernementales avaient fait part d’une véritable hécatombe dans les rangs ennemis. Les communiquants avaient été dubitatifs. Le Congo bashing...
Voilà que confirmation vient de New York, au siège des Nations Unies. Plus de 120 rebelles du M23 ont été tués depuis la reprise des hostilités dimanche à Mutaho, à une dizaine de kilomètres des Goma. «Depuis mercredi, des images des cadavres du M23 en train d’être profanés à l’aide des douilles d’obus circulent sur le Web. Sur d’autres photos, on peut voir des rebelles en vie en train d’être tournés humiliés en public», écrit le site d’information des forces onusiennes. Mercredi, l’armée congolaise a intensifié les bombardements sur les positions du M23 à Kibati, à une vingtaine de kilomètres de Goma.
Des chars, des mortiers et des mitrailleuses lourdes montées sur des affuts ont pilonné pendant une partie de l’après-midi les positions du M23. Comme la veille, trois hélicoptères de l’armée sont intervenus contre les positions rebelles en tirant des roquettes.
La peur a changé de camp. Des reportages de presse parlent des soldats en tenue de l’armée rwandaise...
Le site d’information de poursuivre: «Ban Ki-moon s’est dit «profondément préoccupé» par ces allégations de mauvais traitements de détenus du M23 et de profanation de cadavres des combattants de ce groupe rebelle par les forces armées congolaises. Il a souligné que les mauvais traitements infligés aux détenus constituent une violation des droits de l’Homme et du droit humanitaire international.
La Monusco a soulevé cette question au plus haut niveau avec les FARDC et «se félicite des mesures prises par l’armée congolaise pour donner suite à ces allégations et sanctionner les auteurs de ces actes»».
«Quand le soleil brille pour d’autres, la nuit a beau vous tomber dessus, à un moment ou un autre, arrive votre tour!», avait su dire à Muanda le 8 juillet, le ministre des PT&NTIC, Tryphon Kin-kiey Mulumba.
DES TIRS D’OBUS AMIS.
Mercredi 17 juillet, un porte-parole militaire des FARDC, le colonel Olivier Hamuli, a eu ces mots, devant un début de panique observée la veille au chef-lieu du Nord-Kivu. Des tirs à l’arme lourde étaient entendus faisant craindre un rapprochement des combats vers la ville, ce qui signifierait un avantage du M23. Il s’agissait au contraire de tirs loyalistes «amis».
Ces tirs, a expliqué le colonel, étaient l’œuvre des FARDC. «Nous sommes en train de prendre l’avantage, jour après jour, sur l’ennemi avec des positions confortables. Il n’y a pas à s’inquiéter. La ville de Goma est calme. Les détonations entendues dans cette ville sont celles de nos armes lourdes et ce n’est pas le M23 qui pilonne à côté de la ville».
Sarcastique, Hamuli de poursuivre: «Les rebelles du M23 n’ont pas vu, cette nuit, la lumière de la ville de Goma». La ligne de front s’est déplacée à Kibati situé à environ 20 km au Nord de Goma. Expliquant que les otages capturés sur le champ de bataille seront traités comme des prisonniers de guerre en vertu de la convention de Genève de 1949. Même les Onusiens se réjouissent de ce regain de combativité des FARDC...
La déconfiture militaire des rebelles observée au Kivu a lieu quand au plan diplomatique, on assiste à un recul de la position de Kigali.
Il y a eu cette double détonation venue de Johanesbourg envoyée par deux ex-hommes forts du régime de Kigali: le général Faustin Kayumba Nyamwasa, ancien chef d’état major de l’armée rwandaise et le colonel Patrick Karegeya, ancien chef des services de renseignement extérieur du Rwanda. Les deux hommes ont fui le Rwanda et vivent en exil en Afrique du Sud. Dans deux interviews accordées à une envoyée spéciale de Rfi, Sonia Rolley, les deux officiers qui avaient occupé des positions clés au sein de l’APR, l’Armée patriotique rwandaise se disent prêts à rencontrer le juge français Marc Trévidic en charge de l’enquête sur la mort du président Habyarimana, qui a donné le départ au génocide.
RENCONTRE À DAR-ES-SALAAM.
À la question: «Vous accusez aujourd’hui le président Kagame d’être derrière l’attentat contre l’avion de Juvénal Habyarimana, avez-vous des preuves de son implication?», réponse de Karegeya: «Si nous n’en avions pas, nous ne dirions pas ça. Évidemment, nous en avons. Nous ne spéculons pas. Nous ne sommes pas comme ceux qui essaient d’enquêter, qui disent que le missile venait de Kanombé (le camp militaire des FAR, l’armée rwandais de Juvénal Habyarimana à l’époque). Nous savons d’où les missiles sont partis, qui les a acheminés, qui a tiré. Nous ne spéculons pas. On parle de quelque chose que l’on connaît».
À la question: «Général Kayumba Nyamwasa, vous avez accusé le président Kagame d’être responsable de l’attaque qui a coûté la vie à Juvénal Habyarimana. De quel type de preuves disposez-vous?», réponse: «J’étais en position de savoir qui est responsable de l’attaque. Je ne me cache pas. Le rapport sur l’attentat (celui du juge anti-terroriste Bruguière) a été publié quand j’étais en Inde. Je n’ai pas fui et suis resté à mon poste. Et les Français, s’ils le souhaitaient, auraient pu venir me parler. Et même maintenant, je suis toujours prêt à leur parler. Ce que je sais sera une affaire entre la justice et moi. Je suis prêt à leur apporter toutes les preuves dont je dispose. À l’époque, j’étais responsable des renseignements militaires. C’est impossible que je ne sois pas au courant de qui a mené l’attaque et de ce qui s’est passé».
Puis: «Donc vous êtes prêt à témoigner en France, par exemple?» R: «Sans aucun doute, évidemment, oui. Je serai amené à le faire un jour». Puis: «Même si vous êtes accusé d’y avoir participé? Vous irez répondre à ces accusations?» Réponse: «Être accusé, ce n’est pas la même chose que d’être coupable. Je suis accusé, mais pas coupable. J’ai la conscience tranquille».
Tout ça alors que les relations se dégradent dangereusement entre les présidents rwandais et tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete.
Qui sait le rôle de mentor qu’a joué Dar es-Salaam lors des années des guerres révolutionnaires en Ouganda et... au Rwanda comprend que le vent est peut-être en train de tourner dans la région des Grands lacs. On rappelle le tout récent passage en Tanzanie de Barack Obama et sa rencontre avec un certain... Kikwete. Tout ça après les déclarations historiques de Kikwete au sommet de l’UA sur le dialogue de chacun avec ses rébellions...
[ALUNGA MBUWA]
RDC : L’armée congolaise est montée en puissance
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image FARDC
Une hirondelle ne fait pas le printemps. Attention à nos communiquants, officiels, officieux, estampillés, non estampillés. Le pays traverse l’une de ces périodes trouble qui ont toujours jonché son histoire et, déjà, sur scène, les acteurs se cherchent une voie: le positionnement. Mieux, le repositionnement. Le but: se reproduire... Sentiraient-ils la fin proche? Pourquoi les meilleures œuvres des Congolais sont-elles à ce point brocardées par ce Congo bashing? Sous Mobutu, le phénomène avait intensément été observé! Voici qu’il refait surface. Chasser le naturel, il revient au galot...
Le phénomène a pris de telles proportions...!
Le pays a beau se surpasser, produire des prodiges, il s’en trouve des Congolais pour dénigrer. Le ver est dans le fruit! C’est le cas de la fibre optique congolaise qu’à l’international, on salue unanimement (lire pages 5-9, 24, éd. papier). Au Congo, jamais, on est content que ce sont d’autres... C’est le Chef de l’État qui le dit, lors de son discours en déc. 2010 sur l’état de la Nation, citant une parole de la Bible: «Si vous ne croyez pas à mes paroles, croyez au moins à mes œuvres».
LA PEUR CHANGE DE CAMP.
Ce sont des prodiges que nos FARDC opèrent sur le théâtre des combats au Kivu. Les fameux rebelles du M-23 pouvaient railler les «vieillards tanzaniens et sud-africains», désormais, ils sont réduits jour après jour à se fendre d’un communiqué plaintif. Là où on attendait l’annonce d’actes héroïques, on apprend que les FARDC ont eu recours aux FDLR rwandais - comme si les Congolais ne savaient être combatifs qu’aux côtés des... Rwandais - ou ont bénéficié d’une «passe» des forces onusiennes de la Monusco. Que les Onusiens soient aux côtés des forces loyalistes et qu’ils leur viennent en appui, le contraire serait mystère. Comment ne pas accréditer la thèse selon laquelle les rebelles du M23 seraient désormais des gueux en déliquescence au moins présentement? Ou leurs lignes de ravitaillement ne suivraient plus - la concentration dans la région de forces rend difficiles les voies de ravitaillement autrefois actives - ou le commandement des rebelles connaîtrait des défaillances. Ceux qui disent que le «Chef de guerre» Sultani Makenga aurait été blessé aux combats et serait mis hors combats auraient-ils tort? Reste que sur le terrain, les forces loyalistes n’ont jamais eu vent aussi en poupe. Dimanche 14 juillet, au début de cette reprise des combats, des sources gouvernementales avaient fait part d’une véritable hécatombe dans les rangs ennemis. Les communiquants avaient été dubitatifs. Le Congo bashing...
Voilà que confirmation vient de New York, au siège des Nations Unies. Plus de 120 rebelles du M23 ont été tués depuis la reprise des hostilités dimanche à Mutaho, à une dizaine de kilomètres des Goma. «Depuis mercredi, des images des cadavres du M23 en train d’être profanés à l’aide des douilles d’obus circulent sur le Web. Sur d’autres photos, on peut voir des rebelles en vie en train d’être tournés humiliés en public», écrit le site d’information des forces onusiennes. Mercredi, l’armée congolaise a intensifié les bombardements sur les positions du M23 à Kibati, à une vingtaine de kilomètres de Goma.
Des chars, des mortiers et des mitrailleuses lourdes montées sur des affuts ont pilonné pendant une partie de l’après-midi les positions du M23. Comme la veille, trois hélicoptères de l’armée sont intervenus contre les positions rebelles en tirant des roquettes.
La peur a changé de camp. Des reportages de presse parlent des soldats en tenue de l’armée rwandaise...
Le site d’information de poursuivre: «Ban Ki-moon s’est dit «profondément préoccupé» par ces allégations de mauvais traitements de détenus du M23 et de profanation de cadavres des combattants de ce groupe rebelle par les forces armées congolaises. Il a souligné que les mauvais traitements infligés aux détenus constituent une violation des droits de l’Homme et du droit humanitaire international.
La Monusco a soulevé cette question au plus haut niveau avec les FARDC et «se félicite des mesures prises par l’armée congolaise pour donner suite à ces allégations et sanctionner les auteurs de ces actes»».
«Quand le soleil brille pour d’autres, la nuit a beau vous tomber dessus, à un moment ou un autre, arrive votre tour!», avait su dire à Muanda le 8 juillet, le ministre des PT&NTIC, Tryphon Kin-kiey Mulumba.
DES TIRS D’OBUS AMIS.
Mercredi 17 juillet, un porte-parole militaire des FARDC, le colonel Olivier Hamuli, a eu ces mots, devant un début de panique observée la veille au chef-lieu du Nord-Kivu. Des tirs à l’arme lourde étaient entendus faisant craindre un rapprochement des combats vers la ville, ce qui signifierait un avantage du M23. Il s’agissait au contraire de tirs loyalistes «amis».
Ces tirs, a expliqué le colonel, étaient l’œuvre des FARDC. «Nous sommes en train de prendre l’avantage, jour après jour, sur l’ennemi avec des positions confortables. Il n’y a pas à s’inquiéter. La ville de Goma est calme. Les détonations entendues dans cette ville sont celles de nos armes lourdes et ce n’est pas le M23 qui pilonne à côté de la ville».
Sarcastique, Hamuli de poursuivre: «Les rebelles du M23 n’ont pas vu, cette nuit, la lumière de la ville de Goma». La ligne de front s’est déplacée à Kibati situé à environ 20 km au Nord de Goma. Expliquant que les otages capturés sur le champ de bataille seront traités comme des prisonniers de guerre en vertu de la convention de Genève de 1949. Même les Onusiens se réjouissent de ce regain de combativité des FARDC...
La déconfiture militaire des rebelles observée au Kivu a lieu quand au plan diplomatique, on assiste à un recul de la position de Kigali.
Il y a eu cette double détonation venue de Johanesbourg envoyée par deux ex-hommes forts du régime de Kigali: le général Faustin Kayumba Nyamwasa, ancien chef d’état major de l’armée rwandaise et le colonel Patrick Karegeya, ancien chef des services de renseignement extérieur du Rwanda. Les deux hommes ont fui le Rwanda et vivent en exil en Afrique du Sud. Dans deux interviews accordées à une envoyée spéciale de Rfi, Sonia Rolley, les deux officiers qui avaient occupé des positions clés au sein de l’APR, l’Armée patriotique rwandaise se disent prêts à rencontrer le juge français Marc Trévidic en charge de l’enquête sur la mort du président Habyarimana, qui a donné le départ au génocide.
RENCONTRE À DAR-ES-SALAAM.
À la question: «Vous accusez aujourd’hui le président Kagame d’être derrière l’attentat contre l’avion de Juvénal Habyarimana, avez-vous des preuves de son implication?», réponse de Karegeya: «Si nous n’en avions pas, nous ne dirions pas ça. Évidemment, nous en avons. Nous ne spéculons pas. Nous ne sommes pas comme ceux qui essaient d’enquêter, qui disent que le missile venait de Kanombé (le camp militaire des FAR, l’armée rwandais de Juvénal Habyarimana à l’époque). Nous savons d’où les missiles sont partis, qui les a acheminés, qui a tiré. Nous ne spéculons pas. On parle de quelque chose que l’on connaît».
À la question: «Général Kayumba Nyamwasa, vous avez accusé le président Kagame d’être responsable de l’attaque qui a coûté la vie à Juvénal Habyarimana. De quel type de preuves disposez-vous?», réponse: «J’étais en position de savoir qui est responsable de l’attaque. Je ne me cache pas. Le rapport sur l’attentat (celui du juge anti-terroriste Bruguière) a été publié quand j’étais en Inde. Je n’ai pas fui et suis resté à mon poste. Et les Français, s’ils le souhaitaient, auraient pu venir me parler. Et même maintenant, je suis toujours prêt à leur parler. Ce que je sais sera une affaire entre la justice et moi. Je suis prêt à leur apporter toutes les preuves dont je dispose. À l’époque, j’étais responsable des renseignements militaires. C’est impossible que je ne sois pas au courant de qui a mené l’attaque et de ce qui s’est passé».
Puis: «Donc vous êtes prêt à témoigner en France, par exemple?» R: «Sans aucun doute, évidemment, oui. Je serai amené à le faire un jour». Puis: «Même si vous êtes accusé d’y avoir participé? Vous irez répondre à ces accusations?» Réponse: «Être accusé, ce n’est pas la même chose que d’être coupable. Je suis accusé, mais pas coupable. J’ai la conscience tranquille».
Tout ça alors que les relations se dégradent dangereusement entre les présidents rwandais et tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete.
Qui sait le rôle de mentor qu’a joué Dar es-Salaam lors des années des guerres révolutionnaires en Ouganda et... au Rwanda comprend que le vent est peut-être en train de tourner dans la région des Grands lacs. On rappelle le tout récent passage en Tanzanie de Barack Obama et sa rencontre avec un certain... Kikwete. Tout ça après les déclarations historiques de Kikwete au sommet de l’UA sur le dialogue de chacun avec ses rébellions...
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Guerre au Kivu : L'armée congolaise menace de marcher sur Kigali
22/07/2013 05:25:00kongoTimes!
image François OLENGA TETE
Suite aux informations fournies par les services de renseignement congolais, l’EMG FARDC se réunit cet avant midi, et aurait envoyé un message à Kigali de retirer ses troupes qu’il a déversé à l’Est de la RDC d’ici 23h58’ de ce samedi 20 juillet 2013. Dépassé ce temps, les FARDC menacent d’entrer au Rwanda et marcher sur Kigali. L’EMG FARDC accuse Kigali d’avoir délibérément violé l’accord-cadre d’Addis-Abeba, les officiers congolais par ailleurs refusent d’écouter le gouvernement de Kinshasa, le commandement militaire se désolidarise de Kinshasa, et refuse d’exécuter les ordres de J. Kabila.
Pour l’EMG FARDC, J. Kabila est un cheval de Troie, en 2012 l’aveu du ministre congolais de la défense, Alexandre Luba Ntambo soulignant que les forces spéciales Rwandaises entrées à Rusthuru faisaient partie d’un bataillon « public » et « officiel », mis en place en mars 2011, certainement le 23 mars 2011, composé de deux compagnies des FARDC et deux Rwandaises dans un territoire occupé par le M23 prouvait à suffisance que Joseph Kabila est bel et bien le Manager de deux équipes qui s’affrontent au Nord-Kivu, il a le pouvoir de demander une trêve à l’une ou l’autre équipe. Comment expliquer l’incapacité de l’armée congolaise composée de plus 110.000 hommes à mettre en déroute le M23 estimé à moins de 800 hommes selon la source de la Monusco.
Ainsi, les congolais sont entrain d’assister à la plus grande mise en scène aux conséquences réelles jamais réalisée dans l’histoire des films d’actions. Cette fiction au Nord Kivu crée par Kinshasa-Kigali rapporterait à certains membres du gouvernement congolais et des généraux acteurs dans ce film, des milliers des dollars chaque mois. La guerre à l’Est est donc en réalité un fonds de commerce, du business d’une classe politique au pouvoir afin de justifier certaines dépenses ou décaissement dans le trésor public par des dépenses des frais de mission aux Nations Unies, Kampala, SADC…, justifier des dépenses occasionnées par les achats d’armes, munitions et autres équipements de guerre. Il est aujourd’hui clair, « le gouvernement de Kinshasa n’est pas la solution de notre problème, c’est le gouvernement qui en est le problème ».
Le M23 est plutôt l’ensemble de tous ces conglomérats qui ont signé l’accord du 23 mars 2009 à Goma, y compris le gouvernement congolais. Le M23 est donc un réseau d’agents destructeurs et balkanisateurs du Congo pour l’exploitation illicite des minerais, ressources naturelles et le pillage du trésor public congolais.
Par conséquent la solution à notre problème ne se trouverait pas à New York ou à Kampala, mais à Kinshasa. Car la Majorité Présidentielle installée injustement au pouvoir à Kinshasa a pour mission de créer un climat d’insécurité généralisée, de suspicion et de méfiance entre les citoyens, condamnant ainsi les congolais à vivre dans la peur et insécurité permanente.
Le M23 est partout en RDC, dans tous les secteurs de la vie nationale. Il faut donc une thérapeutique de choc, une lutte acharnée sur tous les fronts (politique, militaire, économique, social, culturel). C’est un virus très complexe à multiples formes : étouffé dans un secteur, il renait bien des fois dans un autre. Il faut briser le tabou du silence. La plus grande arme que nous devons avoir, c’est l’information : « parler haut et fort, ne pas le faire serait un silence coupable », le dire en Huis clos ou ne rien faire serait trahir la Nation. Il faut donc informer, former nos frères et sœurs à une plus forte perception de ce mal pour mieux le combattre…Il s’agit ici de développer un peu partout une plus grande prise de conscience. Mettre en place des mécanismes de convergences d’énergies, de pressions vers Kinshasa, siège de toutes ces interactions criminelles et terroristes. Cette guerre se gagne dans des laboratoires avant le front.
Pour la paix au Congo et en Afrique Centrale, il faut résoudre cette équation (x), la RDC a besoin d’un nouveau leadership. X = Kabila dégage.
[Yves Kongolo]
Guerre au Kivu : L'armée congolaise menace de marcher sur Kigali
22/07/2013 05:25:00kongoTimes!
image François OLENGA TETE
Suite aux informations fournies par les services de renseignement congolais, l’EMG FARDC se réunit cet avant midi, et aurait envoyé un message à Kigali de retirer ses troupes qu’il a déversé à l’Est de la RDC d’ici 23h58’ de ce samedi 20 juillet 2013. Dépassé ce temps, les FARDC menacent d’entrer au Rwanda et marcher sur Kigali. L’EMG FARDC accuse Kigali d’avoir délibérément violé l’accord-cadre d’Addis-Abeba, les officiers congolais par ailleurs refusent d’écouter le gouvernement de Kinshasa, le commandement militaire se désolidarise de Kinshasa, et refuse d’exécuter les ordres de J. Kabila.
Pour l’EMG FARDC, J. Kabila est un cheval de Troie, en 2012 l’aveu du ministre congolais de la défense, Alexandre Luba Ntambo soulignant que les forces spéciales Rwandaises entrées à Rusthuru faisaient partie d’un bataillon « public » et « officiel », mis en place en mars 2011, certainement le 23 mars 2011, composé de deux compagnies des FARDC et deux Rwandaises dans un territoire occupé par le M23 prouvait à suffisance que Joseph Kabila est bel et bien le Manager de deux équipes qui s’affrontent au Nord-Kivu, il a le pouvoir de demander une trêve à l’une ou l’autre équipe. Comment expliquer l’incapacité de l’armée congolaise composée de plus 110.000 hommes à mettre en déroute le M23 estimé à moins de 800 hommes selon la source de la Monusco.
Ainsi, les congolais sont entrain d’assister à la plus grande mise en scène aux conséquences réelles jamais réalisée dans l’histoire des films d’actions. Cette fiction au Nord Kivu crée par Kinshasa-Kigali rapporterait à certains membres du gouvernement congolais et des généraux acteurs dans ce film, des milliers des dollars chaque mois. La guerre à l’Est est donc en réalité un fonds de commerce, du business d’une classe politique au pouvoir afin de justifier certaines dépenses ou décaissement dans le trésor public par des dépenses des frais de mission aux Nations Unies, Kampala, SADC…, justifier des dépenses occasionnées par les achats d’armes, munitions et autres équipements de guerre. Il est aujourd’hui clair, « le gouvernement de Kinshasa n’est pas la solution de notre problème, c’est le gouvernement qui en est le problème ».
Le M23 est plutôt l’ensemble de tous ces conglomérats qui ont signé l’accord du 23 mars 2009 à Goma, y compris le gouvernement congolais. Le M23 est donc un réseau d’agents destructeurs et balkanisateurs du Congo pour l’exploitation illicite des minerais, ressources naturelles et le pillage du trésor public congolais.
Par conséquent la solution à notre problème ne se trouverait pas à New York ou à Kampala, mais à Kinshasa. Car la Majorité Présidentielle installée injustement au pouvoir à Kinshasa a pour mission de créer un climat d’insécurité généralisée, de suspicion et de méfiance entre les citoyens, condamnant ainsi les congolais à vivre dans la peur et insécurité permanente.
Le M23 est partout en RDC, dans tous les secteurs de la vie nationale. Il faut donc une thérapeutique de choc, une lutte acharnée sur tous les fronts (politique, militaire, économique, social, culturel). C’est un virus très complexe à multiples formes : étouffé dans un secteur, il renait bien des fois dans un autre. Il faut briser le tabou du silence. La plus grande arme que nous devons avoir, c’est l’information : « parler haut et fort, ne pas le faire serait un silence coupable », le dire en Huis clos ou ne rien faire serait trahir la Nation. Il faut donc informer, former nos frères et sœurs à une plus forte perception de ce mal pour mieux le combattre…Il s’agit ici de développer un peu partout une plus grande prise de conscience. Mettre en place des mécanismes de convergences d’énergies, de pressions vers Kinshasa, siège de toutes ces interactions criminelles et terroristes. Cette guerre se gagne dans des laboratoires avant le front.
Pour la paix au Congo et en Afrique Centrale, il faut résoudre cette équation (x), la RDC a besoin d’un nouveau leadership. X = Kabila dégage.
[Yves Kongolo]
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