

Erka a écrit :Au-delà des 35 ans, quel que soit votre race il est impératif de faire un bilan de santé ne fut-ce qu’une fois l’année.L’humain n’a pas cette capacité..., mais son Créateur lui a donné la capacité de retarder cette échéance.
Je pense que tu marques le but.Pichen a écrit :Pour oser postulait à la présidence de la Fecofa, d’après les règlements d’ordre intérieur taillé sur mesure alors il faudrait au moins avoir dirigé une entente provinciale à part la responsabilité du dirigeant du club. N’est-ce pas Bxl et May si j’ai tapé de côté?
Moïse Katumbi : "Que faisons nous de la RDC ?"
Joseph Kabila(544) - m23(309)- Katanga(111)- Moïse Katumbi(40)
27/03/2013 à 13h:38 Par Marwane Ben Yahmed
Moïse Katumbi, le 5 mars à Londres.© Kalpesh Lathigra pour J.A.
Populiste ou populaire ? Vulgaire Berlusconi congolais ou dirigeant vraiment efficace ? Une chose est sûre, le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, ne laisse personne indifférent. Rencontre avec un personnage atypique, industriel prospère et président de l'un des meilleurs clubs de football du continent, qui affirme ne pas nourrir d'ambitions nationales.
L'exercice confine à l'équilibrisme : la popularité grandissante de cet ovni politique qu'est Moïse Katumbi Chapwe, le jeune gouverneur (48 ans) de la riche province du Katanga, n'est pas pour lui déplaire. Problème, dans le Congo d'aujourd'hui comme dans le Zaïre d'hier, les têtes qui dépassent trop dérangent. Et suscitent bien des jalousies...
Il faut dire que l'ancien homme d'affaires, revenu au pays en 2003 à la demande du président Kabila, ne fait pas grand-chose pour rester dans l'ombre. Sa fortune, que personne ne sait évaluer, lui autorise un train de vie de nabab en même temps qu'elle lui permet, très fréquemment, de multiplier dons, distributions de dollars (en billets de 100, s'il vous plaît), mais aussi de pallier personnellement les difficultés budgétaires du gouvernorat. Paramètre non négligeable dans un pays rongé par la corruption et où les politiques n'ont pas bonne presse, Katumbi était déjà très prospère avant de devenir député ou gouverneur. Il n'est donc pas suspecté de recourir à cette nouvelle carrière pour s'enrichir.
L'autre élément de cette « irrésistible ascension » - le titre du prochain documentaire que lui consacre le cinéaste belge Thierry Michel, qui dépeint un homme dynamique et décidé à redresser sa province, mais aussi un personnage complexe, populiste accusé de conflits d'intérêts ou d'abus de pouvoir -, c'est son bilan à la tête d'un Katanga vital pour l'économie du pays tout entier, largement dépendant du secteur minier, mais exsangue à son arrivée aux affaires, en mai 2007. Depuis, tout le monde reconnaît que la province a beaucoup changé et que son équipe a abattu un travail considérable. Les résultats concrets obtenus par un politique étant aussi rares en RDC qu'une partie de pêche d'où l'on rentre bredouille sur les bords du lac Moero - où Katumbi a passé son enfance -, sa réputation d'homme à poigne et efficace a vite traversé les frontières du Katanga pour atteindre la lointaine capitale, Kinshasa.
Last but not least, le football, sport roi, dans lequel il excelle à la tête du Tout Puissant Mazembe, qu'il préside depuis 1997. Il y a englouti beaucoup d'argent pour doter son club d'une équipe de haut niveau. Avec des résultats probants : deux victoires consécutives en Ligue des champions africaine (2009 et 2010), une finale en Coupe du monde des clubs à Abou Dhabi (2010).
Le TP Mazembe est l'une des références du football africain.
© Karim Sahib/AFP
Katumbi ne laisse personne indifférent. C'est un personnage de roman : métis, né d'un père juif séfarade originaire de l'île grecque de Rhodes (alors sous domination italienne) dont la famille a émigré au Katanga entre les deux guerres pour fuir nazisme et fascisme, et d'une mère congolaise issue d'une famille royale bemba, il démontre dès son plus jeune âge qu'il a la bosse du commerce. Il commence par vendre du poisson frais ou séché à la toute-puissante Gécamines. Puis se lance dans de multiples activités, au Congo ou en Zambie : transport, agriculture, immobilier, hôtellerie, construction. Puis crée sa compagnie minière, Mining Company Katanga (MCK), dirigée depuis son élection en 2007 par son épouse, Carine. Il soutient Joseph Kabila en 2006 et en 2011, alors que son frère Raphaël Katebe Katoto, lui, fraie avec Jean-Pierre Bemba.
« Moïse », comme l'appellent les Katangais, marche toujours sur un fil. Il défend sa province et son autonomie, n'hésite pas à défiler, comme lors de la fête nationale en 2007, dans le cabriolet du héros des irrédentistes, Moïse Tshombe, réclame son dû (les fameux 40 % de recettes qui doivent revenir au Katanga, phagocytés par Kinshasa), tape du poing sur la table quand il veut obtenir gain de cause face à la capitale ou aux groupes miniers qui ne respectent pas leurs engagements, mais ne prononce jamais le mot « fédéralisme », honni par les autorités centrales. Flatter la fibre katangaise sans jamais froisser « Kin », poursuivre son ascension et conserver son indépendance sans faire de l'ombre au président Kabila ou se mettre à dos ses barons... Pas simple.
Jeune Afrique : Vous êtes le gouverneur de la plus riche province de RDC depuis 2007. Serez-vous candidat à un deuxième mandat, lorsque les élections seront enfin fixées ?
Moïse Katumbi Chapwe : [Sourire.] Vous savez que je travaille dans l'illégalité depuis un an ? J'ai été élu pour un mandat de cinq années. Mais notre État ne dispose pas des moyens nécessaires à l'organisation de nouvelles élections pour le moment. Alors je reste. Je veux que le passage de témoin avec mon successeur se passe le mieux possible, sans heurts, sans rupture.
Cela signifie donc que vous ne souhaitez pas vous représenter...
Je l'ai toujours dit. J'ai été candidat à la fonction de gouverneur à la demande du président Kabila lui-même et de mes amis. Les Katangais m'ont fait confiance. Moi, je suis opérateur économique, je ne nourris aucune ambition politique. Ce que j'ai fait pour la province, d'autres pourront très bien le faire après moi. Je serai candidat à la députation provinciale, c'est tout.
Il reste en outre de très nombreuses inconnues. D'abord, les gouverneurs sont désignés par les partis politiques. Et je pense qu'il serait bon que le mien, le PPRD [Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, NDLR], choisisse une personnalité qui ne soit plus issue du Sud-Katanga, mais du Nord, par exemple. Ensuite, il y a la question du découpage dans le cadre de la décentralisation, qui, selon la Constitution de 2006, prévoit la création de vingt-six provinces, l'actuel Katanga en représentant quatre. Je suis contre, car nous n'y sommes tout simplement pas prêts et que cela suppose des moyens que nous n'avons pas. Mais cette disposition existe...
Regrettez-vous la période pendant laquelle vous étiez entrepreneur ?
Oh oui ! J'étais plus libre, j'avais moins de soucis. La politique reste une aventure particulièrement difficile.
Selon la Constitution de 2006, 40 % des recettes des provinces doivent leur revenir directement. Cette mesure a longtemps été votre cheval de bataille, mais elle n'est toujours pas effective alors que le Katanga est devenu le plus gros contributeur au budget national. Cela vous irrite-t-il toujours autant ?
C'est même exaspérant. Il s'agit d'un double problème : d'abord de légalité, ensuite d'équité. Que l'on gère bien ou non notre province ne change rien. Nous avons fait passer les recettes du Trésor public du Katanga de 100 millions de dollars [77 millions d'euros] par an lorsque nous sommes arrivés à plus de 1,5 milliard de dollars aujourd'hui, mais nous n'en profitons pas. Certes, il y a eu la guerre, et les temps étaient aux sacrifices, mais tout de même. Je tiens beaucoup à l'application de cette mesure et je ne baisserai pas les bras.
Je n'ai pas peur de la critique. Dans toute critique, il y a toujours un élément à retenir pour s'améliorer.
Quelle évaluation faites-vous de votre action à la tête du Katanga ?
Nous avons beaucoup travaillé. Nous sommes satisfaits de ce qui a été mis en place même si nous savons que beaucoup reste à faire. En mai 2007, quand j'ai pris mes fonctions, la situation était catastrophique. Nous partions réellement de zéro : une province riche de ses minerais mais extrêmement pauvre dans la réalité. Nous avons rassuré les investisseurs, les avons sécurisés, mais aussi contraints à se préoccuper de la paix sociale dans leurs entreprises, à cultiver des terres, etc. Ou à mettre en place des usines de traitement de leurs métaux pour les transformer sur place et employer la main-d'oeuvre locale. La production de cathodes de cuivre est ainsi passée de 18 000 tonnes à plus ou moins 600 000 t. Nous avons également réhabilité un tiers des 12 000 km de routes et nous en avons construit de nouvelles. Sur le plan de l'éducation, nous sommes passés de 400 000 élèves scolarisés, dont seulement 15 % de filles, à 1,2 million, avec 45 % de filles. En ce qui concerne l'eau potable, seuls 3 % des Katangais y avaient accès en 2007, ils sont 67 % aujourd'hui. La clé de notre développement, désormais, c'est la constitution d'une véritable classe moyenne. Pour cela, il faut encore accentuer la création d'emplois. Actuellement, la majorité des activités de sous-traitance des investisseurs de notre pays est importée. Des sociétés congolaises doivent exercer ces activités. Cela fera circuler l'argent localement.
L'accès à l'électricité reste un défi non relevé.
Il est colossal. Les banquiers ont montré leur confiance en investissant dans le secteur minier. Je les en remercie, mais il faut désormais qu'ils investissent dans l'électricité. Les clients sont là et le potentiel évident, notamment dans l'énergie hydroélectrique.
Vous êtes plutôt populaire, vous êtes riche et également patron du club de football le plus performant au sud du Sahara. Certains vous comparent déjà à un Silvio Berlusconi congolais. Le cinéaste belge Thierry Michel vient même de vous consacrer son dernier film, L'Irrésistible ascension de Moïse Katumbi. Le portrait d'un homme dynamique et décidé à redresser sa province, mais aussi celui d'un populiste qui multiplie abus de pouvoir et conflits d'intérêts...
Je n'ai pas peur de la critique. Dans toute critique, pour peu qu'elle soit objective, il y a toujours un élément à retenir pour s'améliorer. Mais le film de Thierry Michel, pour lequel j'ai beaucoup de respect, est un documentaire à charge et contient une série de contrevérités ou de raccourcis. Et il est basé sur des images d'archives, déjà vues dans Katanga Business [également réalisé par Thierry Michel et sorti en 2009]. Ça m'a fait sourire, je me suis revu en taille 56, j'étais gros à cette époque, alors que je ne fais plus qu'une taille 52 aujourd'hui. On y présente des images de 2005-2007, avant que je devienne gouverneur donc, comme si cela venait de se produire. C'est étonnant.
L'entretien s'est déroulé le 5 mars à Londres.
© Kalpesh Lathigra 2013
Concrètement, qu'appelez-vous des contrevérités ?
Prenons l'exemple du football, présenté comme un tremplin politique. Je suis président d'un club depuis mes 18 ans. J'en ai 48 aujourd'hui. Vous pensez sincèrement que j'aurais fait cela, à cet âge-là, pour préparer une éventuelle carrière politique ? Ou alors je suis un véritable stratège, un génie même ! C'est une passion. J'étais joueur-président puis je suis devenu président du TP Mazembe en 1997, succédant à mon frère. J'y ai mis beaucoup d'énergie dès mon arrivée et les résultats n'ont pas traîné : une demi-finale de la Coupe d'Afrique en 2002. Depuis, nous nous maintenons au sommet et figurons parmi les quatre meilleures équipes du continent. Vous croyez que diriger un club de football permet de gagner des élections ? Demandez à l'ancien président Diomi Ndongala du V.Club de Kinshasa [de 2005 à 2007] ce qu'il en pense. Lui n'a pas été élu, malgré la popularité de son club.
Dans ce film, il est également question d'abus de pouvoir...
Je vais vous donner un deuxième exemple. Il parle de situation monopolistique dans le transport routier. Ma société de transport a été créée en 2001 en Afrique du Sud, alors que j'étais en exil. En 2004, je l'ai rapatriée au Congo. Elle détient 100 camions. Si vous comparez cela aux 18 000 camions qui rentrent chaque mois d'Afrique du Sud, on est bien loin du monopole... Thierry Michel me prête des liens avec des sociétés avec lesquelles je n'ai jamais travaillé. Confond dates et contenu de rencontres... Ma société Mining Company Katanga, je la possède depuis 1997, pas depuis que j'ai été élu gouverneur. Je crains qu'il ait été manipulé et qu'il n'ait pas vérifié ses informations. Mais j'en parlerai directement avec lui.
Certains vous comparent à un autre illustre Moïse katangais, Moïse Kapenda Tshombe, et vous disent partisan de l'indépendance du Katanga...
Des bêtises ! Ce sont des gens qui ne connaissent pas l'histoire du Congo qui racontent cela. La sécession du Katanga a été préparée à un autre niveau, en Belgique. Nous avons besoin d'unité nationale. Le gouvernement katangais compte des conseillers venus d'autres provinces. Parmi mes gardes du corps, il y a seulement 10 % de Katangais. Et dans mon équipe de football, il y a des joueurs venus de partout. Je suis moi-même métissé, donc je crois à l'unité nationale. Les sécessionnistes purs et durs, chez nous, sont des vieux de la vieille, des nostalgiques d'une autre époque, âgés de 80 ou 90 ans.
On vous prête des ambitions présidentielles après la fin, en 2016, du mandat de Joseph Kabila, le dernier selon la Constitution...
J'ai déjà entendu cela. On l'a dit en 2006, alors que je soutenais déjà l'actuel président, pour 2011. Depuis sa réélection, cela ressort. Mais je vous le répète : je n'ai pas d'ambitions politiques. J'y suis entré un peu par hasard, pour donner un coup de main à mes amis. Et ma seule préoccupation aujourd'hui est de contribuer à l'essor de la RDC. À l'issue de mon mandat, je retournerai à mon métier d'homme d'affaires et de gestionnaire de club de football.
Parfois, j'ai honte. Nous avons peut-être le plus beau pays d'Afrique, mais qu'en faisons nous ?
Vous avez soutenu Joseph Kabila, donc, en 2006 et en 2011. Lui-même vous a demandé, en 2007, de devenir gouverneur du Katanga. Quelle est la nature de votre relation aujourd'hui ?
Je le connais depuis que je suis rentré d'exil, en 2003. C'est lui qui m'a demandé de revenir au pays pour l'aider, notamment au niveau du Katanga, la province la plus importante. L'ambassadeur Katumba Mwanke, aujourd'hui décédé, a joué un rôle prépondérant dans cette relation qui a toujours été empreinte de confiance. Je rassure tous ceux qui s'inquiètent, ou qui aimeraient nous opposer : c'est toujours le cas.
Et si d'aventure Joseph Kabila décidait de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir après 2016, le soutiendriez-vous toujours ?
Nous sommes encore loin de cette échéance et je ne crois pas que le président ait ce dessein-là en tête. Faisons déjà notre travail, aidons-le à bien finir son mandat, c'est plus important que d'élaborer des conjectures douteuses.
Comment avez-vous vécu les scrutins présidentiel et législatif, contestés et très critiqués, de 2011 ?
En Afrique, la plupart des élections sont contestées. Ce que je sais, c'est que si Étienne Tshisekedi, Vital Kamerhe et quelques autres de l'opposition avaient daigné s'unir, ils l'auraient remporté. Mais ils n'ont pas été capables de s'entendre. Ils auraient dû réfléchir avant, plutôt que de crier à la fraude. Pour le reste, le président lui-même l'a reconnu, la RDC est une jeune démocratie et des erreurs ont été commises. De là à remettre en cause l'intégralité du scrutin, en revanche, non.
La nomination d'Augustin Matata Ponyo au poste de Premier ministre vous a-t-elle satisfait ? Vous étiez très critique vis-à-vis du gouvernement Muzito, qui l'a précédé.
Oui, complètement. Ce gouvernement travaille bien, pour l'instant, mais la guerre dans l'Est ne lui facilite pas les choses.
Justement, depuis la fin de 2012, un nouveau conflit et une nouvelle rébellion ont éclaté, avec l'avènement du Mouvement du 23-Mars (M23). Quel est votre diagnostic sur cette énième crise ?
Franchement, j'en arrive à avoir honte de parler de ce type de sujet. Nous avons peut-être le plus beau pays d'Afrique, mais qu'en faisons-nous ? Après l'élection démocratique de 2006, nous pensions en avoir fini. Pourquoi toutes ces rébellions ? Parce que chez nous sévit l'impunité. Si ceux qui les fomentaient étaient traduits en justice, ici ou ailleurs, cela n'arriverait plus. Nous donnons l'impression que le seul moyen de parvenir au pouvoir ou de négocier, c'est de prendre les armes. C'est aberrant.
Selon vous, quel rôle joue le Rwanda, mis à l'index dans cette crise ?
Je ne suis pas ministre des Affaires étrangères, ce n'est donc pas mon rôle de répondre à cette question. Ce que je peux dire, en revanche, c'est que nous sommes condamnés à vivre en paix avec nos voisins. Encore faut-il qu'eux nous laissent tranquilles.
Quel est votre rêve le plus fou ? Gagner la Coupe du monde des clubs en finale face au FC Barcelone par 3 buts à 0, être élu président de la République ou signer le plus gros contrat minier jamais enregistré en Afrique ?
[Rires.] Sans hésitation, battre le grand FC Barcelone !
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Propos recueillis à Londres par Marwane Ben Yahmed
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C'est Calixte ! Monsieur est l'oncle de Katumba Mwanke et l'actuel president de Sempya (Association Socio-Culturelle Bemba-Lamba)Les non-dits de la lettre de Thierry Michel à Moïse Katumbi
Catégorie : A la Une Publié le lundi 8 avril 2013 01:27 Écrit par LE POTENTIEL Affichages : 1044
Le cinéaste Thierry Michel a fait parvenir à notre rédaction une copie de sa lettre adressée au gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe, laquelle fait office de droit de réponse à l’interview accordée par ce dernier à Jeune Afrique dans édition du 17 au 23 mars 2013. La réaction de Thierry Michel concerne les réponses de Moïse Katumbi Chapwe relatives au contenu du film ‘’L’irrésistible ascension de Moïse Katumbi’’ dont la première sortie est prévue au courant de la semaine prochaine.Le Potentiel avait repris ladite interview dans son édition du 20 mars 2013. Voilà qui justifie le fait que Thierry Michel ait réservé à notre rédaction une copie de sa lettre. Toutefois, nous ne nous sommes pas précipités à publier cette lettre car, il nous fallait procéder à des vérifications des déclarations de l’un et de l’autre.
Le cinéaste belge affirme dans sa lettre ce qui suit : « A propos de l’existence, je cite «de liens avec des sociétés avec lesquelles je n’ai jamais travaillé», le film cite en effet votre partenariat avec l’ex-ministre et bâtonnier Jean Claude Muyambo Kyassa comme associé; nous avons la copie du document notarié inscrit au registre du greffe du commerce du tribunal de grande instance de Lubumbashi sous le N° 20443 et relatif à la société Twatotela Mining SPRL, dans laquelle vous étiez le principal détenteur de parts sociales avec Jean Claude Muyambo ». A cet effet, nous avons fait le déplacement de Lubumbashi pour une petite enquête auprès des services compétents afin de nous faire une religion sur cette allégation.
L’Office notarial de la ville de Lubumbashi reconnaît avoir enregistré le 1er novembre 2003, le procès verbal de l’Assemblée générale extraordinaire de la société Twatotela mining Sprl. La lecture de ce PV indique que l’associé Moïse Katumbi Chapwe a été représenté par le bâtonnier Jean-Claude Muyambo K. C’est même ce dernier qui a signé ledit PV avec cette mention : ‘’Monsieur Moïse Katumbi Chapwe, représenté par le bâtonnier Jean-Claude Muyambo’’. Avait-il reçu procuration de ce dernier pour l’engager ? Le concerné dit non. Bien plus, sur les six présumés associés mentionnés dans le PV, Jean-Claude Muyambo a signé au nom de trois d’entre eux.
A ceux qui seraient tentés d’indiquer que l’associé gérant pourrait engager un autre associé, le PV répond, à travers la 5ème résolution intitulée ‘’conseil de gérance ». Elle est libellée de la manière suivante: « Monsieur Mukasa Kalembwe Caliste est confirmé Gérant de la société Twami Sprl pour une durée indéterminée ; Monsieur Kitangu Mazemba Ignace est admis au sein du Conseil de gérance en tant qu’administrateur de la société Twami Sprl. A l’intérieur de ses fonctions, Monsieur Kitangu Mazemba Ignace devra être cosignataire et ensemble avec le gérant, ils devront engager la société dans toutes les opérations financières, bancaires et administratives dans le cadre des opérations de la société Twami sprl ».
L’on note, toujours en parcourant le PV de l’Assemblée générale extraordinaire de Twami Sprl du 24 septembre 2003 que les indications relatives aux parts de chaque associé ne concernent que la Société Zenyth Foundation (6 millions FC, soit 60 % des parts sociales) ; Bob Muhembo ( 2 millions FC, soit 20 % des parts sociales) ; Mme Makonga Lenge (1 million Fc, soit 10 % des parts sociales) et Mme Mwana Kyomba Ndwayee (1 million FC, soit 10 % des parts sociales).
Quand bien même Moïse Katumbi et Jean-Claude Muyambo auraient cédé leurs parts sociales à la société Zenyth Foundation comme libellé dans la deuxième résolution de l’Assemblée générale, on aurait pu, à la limite, mentionner leurs mises respectives avant qu’ils ne procèdent à la cession de ces dernières.
Pourquoi y a-t-il eu cette omission ? Qu’est-ce que cela pouvait bien cacher ? Des questions pertinentes que le cinéaste belge devrait se poser avant s’émerveiller d’être tombé sur un scoop. Ne sait-il pas qu’en matière associative la transparence est de rigueur ?
Nous lui rappelons que le PV de cette Assemblée générale extraordinaire de Twatotela mining tenue le 24 septembre 2003, fait état de cinq résolutions. La deuxième résolution est libellée comme suit : « Les associés Moïse Katumbi Chapwe et Jean-Claude Muyambo K. cèdent respectivement leurs parts sociales à la société Zenyth Foundation et à Madame Makonga Lenge ». Là encore, nous nous interrogeons : quelles ont été les parts de ces associées avant de bénéficier de la cession faite par Moïse Katumbi et Jean-Claude Muyambo ?
Nous notons également que la Twami Sprl, qui doit exister en 2003 ou un peu avant, n’a comme archives à ce jour, à l’Office notarial de Lubumbashi que ce seul PV de l’Assemblée extraordinaire. N’y a-t-il pas eu d’assemblées ordinaires qui puissent donner des indications sur les activités de la mining ?
Cette question nous a poussés à aller nous renseigner à la division provinciale des mines. Là, le chef de division nous répondra : « Cette société n’a jamais exercé une quelconque activité minière dans la province du Katanga », qu’il s’agisse de l’exploitation, du traitement ou de l’exportation des minerais.
Même son de cloche à la Direction provinciale des impôts du Katanga. Selon le chef de division, « le contribuable dont vous cherchez les renseignements a existé dans nos livres en 2008 en tant que société en constitution et depuis lors, elle n’existe plus dans notre répertoire ». Et d’ajouter : « Vous comprendrez donc qu’aucune déclaration, aucun paiement et encore moins aucun compte courant fiscal ne peut exister dans nos livres pour ce contribuable depuis sa création jusqu’à ce jour ».
Au greffe du tribunal de commerce de Lubumbashi, on est plus précis sur le dossier de Twami mining Sprl. Le greffier divisionnaire note qu’ « il ressort des éléments du dossier que cette société fut constituée par le statut notarié devant le notaire de la ville de Lubumbashi en date du 11 mai 2002 mais, déposé au greffe du tribunal de Grande instance de Lubumbashi le 14 juillet 2003, soit quatorze mois après sa constitution et ce, en violation de l’article 2 du décret du 27 février 1887 sur les sociétés commerciales tel que modifié à ce jour ».
Le greffier divisionnaire relève également « qu’à sa constitution, cette société comprenait trois associés dont Muyambo Kyassa Jean Claude de nationalité congoalsie résidant sur l’avenue Procureur Kangele au n°3463, commune de Lubumbashi ; Jacques Kapumba, résidant sur l’avenue Kamanyola au n° 253, commune de Lubumbashi, El Chaer Rachid, de nationalité libanaise, résidant au n°06 de l’avenue Milambo, quartier Socimat à Kinshasa/Gombe.
Revenant sur la fameuse Assemblée générale extraordinaire du 24 septembre 2003, le chef du greffe indique que sur les six associés de Twami mining sprl, deux sont représentés par le bâtonnier Jean-Claude Muyambo K. Il relève que le PV de cette Assemblée générale extraordinaire ne mentionne ni l’inscription complémentaire, ni l’acte de cession des parts sociales entre associés moins encore une procuration spéciale donnant mandat à l’un des associés de représenter un autre associé.
Par ailleurs, nulle part dans le PV il n’est fait mention de l’ouverture d’un compte bancaire de la Twami Sprl. Question: où étaient logées les parts sociales des associés ?
Après avoir énuméré toutes ces irrégularités, le greffier divisionnaire tire cette conclusion : « la société Twatotela mining Sprl n’a pas d’existence juridique », autrement dit, son statut est nul de même que tout le reste.
A la suite de cet éclairage, Thierry Michel pourrait-il continuer à soutenir : « je n’ai pas été manipulé par qui que ce soit, je pense avoir suffisamment d’expérience professionnelle, après 40 années de métier, pour ne pas être instrumentalisé à mon insu » ?
L’opinion peut prendre acte et se demander dans quelle intention le cinéaste belge a tenu à faire mention dans sa lettre à Moïse Katumbi Chapwe d’un communiqué tiré sur la toile et dans lequel on le menacerait ? Seule sa conscience pourrait édifier si elle en avait la possibilité.
Quant aux contrevérités et autres raccourcis que Thierry Michel a délibérément mis en exergue dans son film ‘’L’irrésistible ascension de Moïse Katumbi’’, le gouverneur du Katanga y a déjà répondu lui-même dans cet extrait de son interview à Jeune Afrique que nous reprenons ci-après :
JA. : Vous êtes plutôt populaire, vous êtes riche et également patron du club de football le plus performant au sud du Sahara. Certains vous comparent déjà à un Silvio Berlusconi congolais. Le cinéaste belge Thierry Michel vient même de vous consacrer son dernier film, ‘’ L’irrésistible ascension de Moïse Katumbi’’. Le portrait d’un homme dynamique et décidé à redresser sa province mais aussi celui d’un populiste qui multiplie abus de pouvoir et conflits d’intérêts…
M.K. : Je n’ai pas peur de la critique. Dans toute critique, pour peu qu’elle soit objective, il y a toujours un élément à retenir pour s’améliorer. Mais le film de Thierry Michel, pour lequel j’ai beaucoup de respect, est un documentaire à charge et contient une série de contrevérités ou de raccourcis.
Et il est basé sur des images d’archives, déjà vues dans Katanga Business (également réalisé par Thierry Michel et sorti en 2009). Ça m’a fait sourire, je me suis revu en taille 56, j’étais gros à cette époque, alors que je ne fais plus que 52 aujourd’hui. On y présente des images de 2005-2007, avant que je devienne gouverneur, donc comme se cela venait de se produire.C’estétonnant.
JA. : Concrètement, qu’appelez-vous contrevérités ?
MK. : Prenons l’exemple du football, présenté comme un tremplin politique. Je suis président d’un club depuis mes 18 ans. J’en ai 48 aujourd’hui. Vous pensez sincèrement que j’aurais fait cela, à cet âge-là pour préparer une éventuelle carrière politique ? ou alors je suis un véritable stratège, un génie même ! C’est une passion. J’étais joueur-président puis je suis devenu président du TP Mazembe en 1997, succédant à mon frère. J’y ai mis beaucoup d’énergie dès mon arrivée et les résultats n’ont pas trainé : une demi-finale de la Coupe d’Afrique en 2002.
Depuis, nous nous maintenons au sommet et figurons parmi les quatre meilleures équipes du continent. Vous croyez que diriger un club de football permet de gagner des élections ? Demandez à l’ancien président Diomi Ndongala du V. Club de Kinshasa (de 2005 à 2007) ce qu’il en pense. Lui n’a pas été élu, malgré la popularité de son club.
JA. : Dans ce film, il est également question d’abus de pouvoir…
MK. : Je vais vous donner un deuxième exemple. Il parle de la situation monopolistique dans le transport routier. Ma société de transport a été créée en 2001 en Afrique du sud, alors que j’étais en exil. En 2004, je l’ai rapatriée au Congo. Elle détient 100 camions. Si vous comparez cela aux 18 000 camions qui rentrent chaque mois d’Afrique du Sud, on est bien loin du monopole. Thierry Michel me prête des liens avec des sociétés avec lesquelles je n’ai jamais travaillé.
Confond dates et contenu de rencontres… Ma société Mining Company Katanga, je la possède depuis 1997, pas depuis que j’ai été élu gouverneur. Je crains qu’il ait été manipulé et qu’il n’ait pas vérifié ses informations. Mais j’en parlerai directement avec lui.
Lubumbashi, le 30 MAR 2013
N/REF : 172/CAB-GD/TRICOM/L’SHI/2013
Transmis copie pour information à
Monsieur le Président du Tribunal
de Commerce de Lubumbashi
à Lubumbashi
A Maître Hubert DUMIBI, Avocat près
la Cour d’Appel de Lubumbashi
à LUBUMBASHI
Maître,
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre N/Réf : CAB-HD/BBM/4465/13 du 28 mars, ayant pour objet la demande de renseignements au sujet de la Société TWATOTELA MINING SPRL, inscrit sous le NRC. 8880 au greffe du Tribunal de Commerce de Lubumbashi.
Fn réponse de votre précitée, il ressort des éléments du dossier que cette société fut constituée par le statut notarié devant le notaire de la Ville de Lubumbashi en date du 11 mai 2002, mais, déposé au greffe du Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi le 14 juillet 2003, soit quatorze (14) mois après sa constitution et ce, en viola lion de l’article 2 du décret du 27 février 1887 sur les Sociétés commerciales tel que modifié à ce jour.
Qu’il nous revient également du dossier qu’à sa constitution, cette Société comprenait trois (3) associés dont Messieurs :
1. MUYAMBO KYASSA Jean-Claude de nationalité Congolaise résidant sur l’avenue Procureur KAMANYOLA au n° 253 Commune de Lubumbashi ;
2. Jacques KAPUMBA, résidant sur l(avenue KAMANYOLA, au n° 253 Commune de Lubumbashi
3. El CHAER RASHID, de nationalité Libanaise, résidant au n° 06 de l’avenue MILAMBO, Quartier Socimat à Kinshasa/Gombe
Il git au dossier un dernier procès-verbal de l’Assemblee Générale Extraordinaire de la Société TWATOTFLA MINlNG SPRL du 24 septembre 2003, l’ordre du jour comportant les points ci-après:
- Admission des nouveaux associés et cession des parts sociales ;
- Modification des parts sociales;
- Changement du siège social;
- Conseil de gérance.
Il est signalé que sur les six participants dont Messieurs Jean Claude MUYAMBO, associé ; Moïse KATUMBI CHAPWE, associé, la société ZENYYTH FOUNDATION, de droit suisse, tous ces deux associés présentés par Monsieur le Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO K ; BOB MUHEMBO, associé ; Mesdames MWANA KYOMBA NDAWAYEE et MAKONGA LENGE, Associées
Cependant, il ne git au dossier à cet effet, ni l’inscription complémentaire, ni l’acte de cession des parts sociales entre associés, moins une mention prouvant l’existence d’une procuration spéciale donnant quelconque mandant à l’un des associés pour représenter un autre associé.
Il est à noter que le Nouveau Registre de Commerce de cette Société date du 15 juillet 2003k, dès lors, le dépôt du statut, étant effectué après le délai de six mois imparti par les articles 2 et 3 du décret du 27 février 1887, ce statut est nul tandis que imparti par les articles 2 et 36 du décret du 27 février 1887, ce statut est nul tandis que la société TWATOLELA MINING SPRL, n’a pas d’existence juridique.
Veuillez agréer, Maître l’expression de ma considération distinguée.
Transmis copie pour information à :
- Son Excellence Monsieur le Ministre des Mines;
- Monsieur le Secrétaire Général des Mines,
(Tous) à Kinshasa-Gombe
- Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Katanga;
- Son Excellence Monsieur le Ministre Provincial des Mines;
(Tous) à Lubumbashi
Objet: Information
A Monsieur le Directeur du Journal le Potentiel
à Kinshasa-Gombe
Monsieur le Directeur,
Ayant appris que votre journal aurait fait état de l’existence d’une société minière dénommée TUATOTELINI MINING, j’ai jugé bon de vous informer que cette société n’a jamais exercée une quelconque activité minière dans la Province du Katanga (exploitation, traitement ou exportation).
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’assurance de ma considération distinguée.
TRANSMIS copie pour information à :
- Monsieur le Directeur Provincial des Impôts du Katanga
- Monsieur l’Inspecteur Chef de Pool
- Monsieur le Chef de Division de la Taxation et de la Documentation
(Tous) à LUBUMBASHI.
Objet: Réponse à votre lettre
N° CAB-HD/BBM/4466/13
Du 28/03/2013
Messieurs,
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre dont références reprises en marge, par laquelle vous demandez la situation fiscale de la Société TWATOTELA MINING SPRL et vous en remercie.
A ce propos, je porte à votre connaissance que le contribuable dont vous cherchez les renseignements a existé à nos livres en 2008 en tant que société en constitution et depuis lors elle n’existe plus dans notre répertoire.
Vous comprendrez donc, Messieurs, qu’aucune déclaration, aucun paiement et encore moins aucun Compte Courant Fiscal ne peut exister à nos livres pour ce contribuable depuis sa création à ce jour.
Veuillez agréer l’expression de ma considération distinguée.
LE CHEF DE CENTRE DES IMPOT DE LUMBASHI,
P.V. DE L’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE
DE LA SOCIETE TWATOTELA MINING S.P.R.L.
Il s’est tenu le 24 septembre 2003 une Assemblée Générale extraordinaire de la société TWAMI SPRL.
1. LIEU:
Siège social de la société TWAMI SPRL situé au n’ 2504 du Boulevard Kamanyola dans la commune de Lubumbashi
2. PARTICIPANTS:
* Monsieur Jean-Claude MUYAMBO, Associé;
* Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE, Associé, représenté par le Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO K. ;
* Monsieur BOB MUHEMBO, Associé ;
* Madame MWANA KYOMBA NDWAYEE, Associée ;
* Madame MAKONGA LENGE, de nationalité congolaise, résidant au n° 3463
* La Société ZENYTH FOUDATION, de droit suisse, ayant son siège social à ZUG,MEES PIERSON TRUST ALPENSTRASSE n°15 ZIP CODE 6304-ZUG SWITZERLAND, représentée par Monsieur le Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO K (invitée) ;
Les Associés décident de confier la présidence de l’Assemblée Générale Extraordinaire à l’associé Jean-Claude MUYAMBO K.
Il est constaté que le quorum est atteint et l’Assemblée Générale Extraordinaire peut siéger valablement.
3. ORDRE DU JOUR
L’ordre du jour comporte les points ci-après :
* Admission des nouveaux associés et cession des parts sociales,
* Modification des parts sociales;
* Changement du siège social;
* Conseil de gérance.
Après débats de délibération, l’Assemblée Générale Extraordinaire prend les résolutions ci-après :
*1ère Résolution
Les personnes physiques et morales ci-après sont admises comme associés de la société TWAMI SPRL. Il s’agit de :
- la société ZENYTH FOUNDATION
- Madame MAKONGA LENGE
*2ème Résolution:
Les associés Moïse KATUMBI CHAPWE et Jean-Claude MUYAMBO K. cèdent respectivement leurs parts sociales à la société ZENYTH FOUNDATION et à Madame MAKONGA LENGE.
*3ème Résolution:
Les parts sociales ont été souscrites de la manière suivante:
*Société ZENYTH FOUNDATION, apport de 6.000.000,00 FC (Francs congolais six millions), soit 60% des parts sociales;
*Monsieur BOB MUHEMBO, apport de 2.000.000,00 FC (Francs congolais deux millions), soit 20 % des parts sociales;
*Madame MAKONGA LENGE, apport de 1.000.000,00 FC (Francs congolais un million), soit 10% des parts sociales;
*Madame MWANA KYOMBA NDWAYEE, apport de 1.000.000,00 FC (Francs congolais un million), soit 10% des parts sociales;
*4ème Résolution: changement du siège social
Le siège de la société TWAMI SPRL est situé au n° 270 de l’avenue Kasavubu dans la commune de Lubumbashi.
*5ème Résolution: Conseil de gérance
- Monsieur MUKASA KALEMBWE Caliste est confirmé Gérant de la société TWAMI SPRL pour une durée indéterminée;
- Monsieur KITANGU MAZEMBA Ignace est admis au sein du conseil de Gérance en tant qu’Administrateur de la société TWAMI SPRL.
A l’intérieur de ses fonctions, Monsieur KITANGU MAZEMBA Ignace devra être cosignataire et ensemble avec le gérant, ils devront engager la société dans toutes les opérations financières, bancaires et administratives dans le cadre des opérations de la société TWAMI SPRL
*6ème Résolution
Les articles 2, 6 et 12 des statuts sont modifiés de la manière ci-après :
Article deux :
Le siège social est étable à Lubumbasi, sis, avenue Kasavubu au n° 270 dans la commune de Lubumbashi.
Mais il pourra sur décision de la gérance être transféré en tout autre endroit de la République Démocratique du Congo.
Il peut être établi des sièges administratifs, succursales, bureaux, agences, dépôts ou comptoirs en n’importe quel lieu, tant en République Démocratique du Congo qu’à l’Etranger.
Article six :
Les parts sociales ont été souscrites de la manière suivante :
* Société ZENYTH FOUNDATION, apporte de 6.000.000,00 FC (Francs congolais six millions), soit 60 % des parts sociales,
* Monsieur BOB MUHEMBO, apport de 2.000.000,00 FC (Franc congolais deux millions), soit 20% des parts sociales ;
* Madame MAKONGA LENGE, apport de 1.000.000,00 FC (Franc congolais un million), soit 10% des parts sociales
* Madame MWANA KYONGA NDWAYEE, apport de 1.000.000,00 (Francs congolais un million), soit 10% des parts sociales ;
Article douze
La société est administrée par un Conseil de gérance nommé et révocable par l’Assemblée Générale
A cet effet, Monsieur MUKASA KALEMBWE Caliste et Monsieur KITANGU MAZEMBA Ignace sont désignés respectivement en qualité de Membres du Conseil de Gérance.
La durée de leur fonction n’est pas limitée.
Leur rémunération est fixée annuellement par l’Assemblée Générale.
*7ème Résolution
Les participants donnent mandat à Maître Serge CHUNGU de procéder aux formalités administratives devant le Notaire et le Greffe du Registre de Commerce (Tribunal de Grande Instance).
L’ordre du jour étant épuisé, le président de l’Assemblée Générale lève la séance.
Il a été dressé le présent procès-verbal qui est signé par les participants.
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