Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare
En résidence surveillée depuis novembre 2011 : Tshisekedi en Afrique du Sud
JEUDI, 21 FÉVRIER 2013 14:31 8 COMMENTAIRES ENVOYER
Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), accompagné de son épouse, Maman Marthe, a pris, place à bord d’un régulier de SAA (South Africa Airways) hier après-midi à destination de Johannesburg, en Afrique du Sud. C’est la première fois, depuis les élections controversées de novembre 2011, qu’il sort de Kinshasa et du pays. Place de fait en résidence surveillée, l’homme circulait de temps en temps dans la capitale, sous haute surveillance policière. Selon des sources proches de son parti, il figure au nombre des personnalités africaines et mondiales invitées par «Brenthurst Foundation » pour faire une importante communication aux participants d’un forum auquel sont attendus de nombreux parlementaires sud-africains. Parmi ces «invités de luxe», on cite l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, très présent dans plusieurs dossiers liés aux crises congolaises.
Le plus vieux opposant congolais devrait développer, ce jeudi 21 février 2013, une réflexion en rapport avec le thème général dont l’intitulé est «le rôle des armées africaines et l’ère de la démocratie». Ce forum, indique-t-on, va se dérouler dans la petite cité de Tshwalu. D’aucuns pensent que le choix porté sur Etienne Tshisekedi serait dicté par sa riche expérience politique et son long combat pour l’avènement de la démocratie et d’un Etat de droit dans l’ex-Zaire, redevenu République Démocratique du Congo depuis le 17 mai 1997.
Témoin vivant et privilégié d’un environnement politique dominé par des armées politisées à outrance et placées au service des individus, depuis l’époque de Mobutu, le leader de l’UDPS est bien placé pour fixer les participants sur les interférences des hommes en uniforme dans le long processus de démocratisation de la RDC entamé le 24 avril1990. L’apolitisme des armées étant encore une illusion constitutionnelle dans la majorité des Etats d’Afrique, l’on s’attend à des débats enrichissants en terre sud-africaine.
En marge de cette grande activité politique, l’entourage de Tshisekedi signale que ce dernier serait également l’hôte d’un groupe d’industriels sud-africains. Ces derniers, pense-t-on, souhaiteraient sonder ce leader d’opinions sur l’état réel du climat des affaires en République Démocratique du Congo et les opportunités d’investissement.
La durée du séjour sud-africain de Tshisekedi n’est pas précisée. Mais ses proches craignent des prolongations au vu des attentes de la diaspora congolaise en Afrique du Sud en général et des cadres et militants de l’UDPS en particulier, qui l’avaient fortement soutenu, moralement et financièrement, peu avant sa campagne électorale pour la présidentielle de novembre 2011. La communauté congolaise- d’Afrique du Sud attend impatiemment le message de l’espoir de la part de celui qui n’a cessé de prôner l’amour du Congo et la construction d’un Congo nouveau à travers le slogan « Le peuple d’abord » et qui croit dur comme fer que la solution à la crise politico-militaire actuelle réside dans le retour à la « vérité des urnes». En marge des pourparlers de Kampala et du projet de dialogue national, sa «base » intérieure a besoin des repères.
Kimp
En résidence surveillée depuis novembre 2011 : Tshisekedi en Afrique du Sud
JEUDI, 21 FÉVRIER 2013 14:31 8 COMMENTAIRES ENVOYER
Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), accompagné de son épouse, Maman Marthe, a pris, place à bord d’un régulier de SAA (South Africa Airways) hier après-midi à destination de Johannesburg, en Afrique du Sud. C’est la première fois, depuis les élections controversées de novembre 2011, qu’il sort de Kinshasa et du pays. Place de fait en résidence surveillée, l’homme circulait de temps en temps dans la capitale, sous haute surveillance policière. Selon des sources proches de son parti, il figure au nombre des personnalités africaines et mondiales invitées par «Brenthurst Foundation » pour faire une importante communication aux participants d’un forum auquel sont attendus de nombreux parlementaires sud-africains. Parmi ces «invités de luxe», on cite l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, très présent dans plusieurs dossiers liés aux crises congolaises.
Le plus vieux opposant congolais devrait développer, ce jeudi 21 février 2013, une réflexion en rapport avec le thème général dont l’intitulé est «le rôle des armées africaines et l’ère de la démocratie». Ce forum, indique-t-on, va se dérouler dans la petite cité de Tshwalu. D’aucuns pensent que le choix porté sur Etienne Tshisekedi serait dicté par sa riche expérience politique et son long combat pour l’avènement de la démocratie et d’un Etat de droit dans l’ex-Zaire, redevenu République Démocratique du Congo depuis le 17 mai 1997.
Témoin vivant et privilégié d’un environnement politique dominé par des armées politisées à outrance et placées au service des individus, depuis l’époque de Mobutu, le leader de l’UDPS est bien placé pour fixer les participants sur les interférences des hommes en uniforme dans le long processus de démocratisation de la RDC entamé le 24 avril1990. L’apolitisme des armées étant encore une illusion constitutionnelle dans la majorité des Etats d’Afrique, l’on s’attend à des débats enrichissants en terre sud-africaine.
En marge de cette grande activité politique, l’entourage de Tshisekedi signale que ce dernier serait également l’hôte d’un groupe d’industriels sud-africains. Ces derniers, pense-t-on, souhaiteraient sonder ce leader d’opinions sur l’état réel du climat des affaires en République Démocratique du Congo et les opportunités d’investissement.
La durée du séjour sud-africain de Tshisekedi n’est pas précisée. Mais ses proches craignent des prolongations au vu des attentes de la diaspora congolaise en Afrique du Sud en général et des cadres et militants de l’UDPS en particulier, qui l’avaient fortement soutenu, moralement et financièrement, peu avant sa campagne électorale pour la présidentielle de novembre 2011. La communauté congolaise- d’Afrique du Sud attend impatiemment le message de l’espoir de la part de celui qui n’a cessé de prôner l’amour du Congo et la construction d’un Congo nouveau à travers le slogan « Le peuple d’abord » et qui croit dur comme fer que la solution à la crise politico-militaire actuelle réside dans le retour à la « vérité des urnes». En marge des pourparlers de Kampala et du projet de dialogue national, sa «base » intérieure a besoin des repères.
Kimp
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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L’élu des Congolais à Jobourg
JEUDI, 21 FÉVRIER 2013 09:59 24 COMMENTAIRES ENVOYER
M. Etienne Tshisekedi, président élu de la RDC, est arrivé mercredi 20 février à Johannesburg, à l’aéroport international « OR Tambo » en Afrique du Sud en Afrique du Sud. Vêtu d’un boubou immaculé et coiffé de son « munyeré » traditionnel, le président, accompagné de la première dame, Maman Marthe, est arrivé à 20h00 locale.
Bien qu’il s’agisse d’une visite non annoncée, une foule humaine a envahi l’aéroport et escorté le président jusqu’à son hôtel.
Selon Willy Cilengi, représentant adjoint de l’UDPS en Afrique du Sud, le Président Tshisekedi est invité par « The Brenthurst Foundation » (1) pour participer à une conférence sur le devenir de l'Afrique. La conférence s’ouvrira le vendredi 22 février 2013.
Kabila et son groupe au pouvoir de fait redoutent, sans nul doute, le retour du vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier. Est-ce que sa police réussira-t-elle à contenir la marée humaine qui se déferlera à l’aéroport de Ndjili pour l’accueil de l’icône du peuple lors de son retour au pays ? S’interroge-t-on.
Depuis la victoire du président de l’UDPS à la présidentielle, le pouvoir de fait a réprimé dans le sang toute revendication du peuple en rapport avec la vérité des urnes. Il a placé des policiers en permanence autour de la résidence de l'élu pour empêcher tout rassemblement de la population.
Ya Tshi-Tshi, apôtre de non violence, a consacré toute sa lutte au respect des droits humains et au triomphe de la démocratie.
Dès son arrivé à Johannesburg, le président élu se serait rendu à Pretoria, siège des institutions, pour des contacts politiques de haut niveau. Pour lui, le changement « c’est maintenant ».
Il est arrivé en Afrique du Sud dans une période où une vingtaine des Congolais est poursuivie par la justice sud africaine pour tentative de renversement de Joseph Kabila. Ces prévenus vont comparaître au tribunal régional de Pretoria mercredi 27 février prochain.
Ali Kalonga
(1) Basé à Johannesburg, la Fondation Brenthurst a été créée par la famille Oppenheimer en 2005 pour soutenir l'initiative dans la recherche de moyens pour financer le développement en Afrique, et d'organiser des conférences sur la compétitivité africaine. Son directeur est Greg Mills.
L’élu des Congolais à Jobourg
JEUDI, 21 FÉVRIER 2013 09:59 24 COMMENTAIRES ENVOYER
M. Etienne Tshisekedi, président élu de la RDC, est arrivé mercredi 20 février à Johannesburg, à l’aéroport international « OR Tambo » en Afrique du Sud en Afrique du Sud. Vêtu d’un boubou immaculé et coiffé de son « munyeré » traditionnel, le président, accompagné de la première dame, Maman Marthe, est arrivé à 20h00 locale.
Bien qu’il s’agisse d’une visite non annoncée, une foule humaine a envahi l’aéroport et escorté le président jusqu’à son hôtel.
Selon Willy Cilengi, représentant adjoint de l’UDPS en Afrique du Sud, le Président Tshisekedi est invité par « The Brenthurst Foundation » (1) pour participer à une conférence sur le devenir de l'Afrique. La conférence s’ouvrira le vendredi 22 février 2013.
Kabila et son groupe au pouvoir de fait redoutent, sans nul doute, le retour du vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier. Est-ce que sa police réussira-t-elle à contenir la marée humaine qui se déferlera à l’aéroport de Ndjili pour l’accueil de l’icône du peuple lors de son retour au pays ? S’interroge-t-on.
Depuis la victoire du président de l’UDPS à la présidentielle, le pouvoir de fait a réprimé dans le sang toute revendication du peuple en rapport avec la vérité des urnes. Il a placé des policiers en permanence autour de la résidence de l'élu pour empêcher tout rassemblement de la population.
Ya Tshi-Tshi, apôtre de non violence, a consacré toute sa lutte au respect des droits humains et au triomphe de la démocratie.
Dès son arrivé à Johannesburg, le président élu se serait rendu à Pretoria, siège des institutions, pour des contacts politiques de haut niveau. Pour lui, le changement « c’est maintenant ».
Il est arrivé en Afrique du Sud dans une période où une vingtaine des Congolais est poursuivie par la justice sud africaine pour tentative de renversement de Joseph Kabila. Ces prévenus vont comparaître au tribunal régional de Pretoria mercredi 27 février prochain.
Ali Kalonga
(1) Basé à Johannesburg, la Fondation Brenthurst a été créée par la famille Oppenheimer en 2005 pour soutenir l'initiative dans la recherche de moyens pour financer le développement en Afrique, et d'organiser des conférences sur la compétitivité africaine. Son directeur est Greg Mills.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Voici le plan de sortie de crise proposé par J.Kabila mais déjà rejeté par E Tshisekedi
Écrit par Raymond LUAULA
Jeudi, 21 Février 2013 22:12
Joseph Kabila est un homme perdu. Mal élu à la suite du hold-up électoral de novembre 2011, le successeur désigné à Laurent-Désiré Kabila sait mieux que quiconque qu’il souffre d’un évident déficit de légitimité et que cela l’empêche d’avoir l’autorité nécessaire pour diriger le pays. Pour s’en sortir et légitimer son pouvoir, il a annoncé fin décembre 2012 la convocation d’un dialogue national sans fixer une quelconque date ni ses objectifs et contours.
Alors que ses obligés dont Mende Omalanga et Aubin Minaku ne ratent pas une occasion pour vider le fameux dialogue virtuel de sa substance en soutenant qu’il ne peut y être question de remettre en cause l’ordre institutionnel en place, Kabila Kabange lui semble conscient des limites de sa marge de manœuvre. Aussi, a-t-il imaginé le partage du pouvoir notamment avec Etienne Tshisekedi et d’autres forces politiques comme la seule planche de salut.
Mais, comment faire avaler la pilule à Etienne Tshisekedi qui ne jure que par la vérité des urnes ?
En dépit des attaques en dessous de la ceinture contre Laurent Monsengwo Pasinya à la suite de ses propos selon lesquels les résultats des élections de novembre 2011 n’étaient pas conformes à la réalité, la kabilie ne s’est pas gênée pour solliciter les bons offices du prélat catholique. Objectif : convaincre Etienne Tshisekedi à accepter le deal proposé dans l’intérêt supérieur de la nation.
Mais en quoi consiste en fait ledit plan de sortie de crise ?
En effet, selon une source autorisée, le plan de sortie de crise imaginé par la kabilie fait table rase du cadre institutionnel actuel quand bien même Joseph Kabila garderait la main en tant que président de la République.
A Etienne Tshisekedi, il est proposé le poste de vice-président de la République avec des compétences spécifiques (à déterminer). Le poste de premier ministre reviendrait au PPRD Evariste Boshab qui coordonnerait l’action de l’exécutif en synergie avec six vice-premiers ministres dont Vital Kamerhe de l’UNC, Thomas Luhaka du MLC, un vice-premier ministre à désigner par l’UDPS et trois autres qui seraient issus du M23. Matata Ponyo et ses ministres seraient congédiés pour former un nouveau gouvernement appelé à conduire les affaires du pays.
L’Assemblée nationale présidée par Aubin Minaku et le Sénat dirigé par Léon Kengo wa Dondo seraient dissouts et remplacés par un organe législatif transitoire dont les membres seraient nommés par les parties. Les institutions provinciales subiraient également le même sort.
Deux rencontres ont eu lieu entre les deux élus à la mémorable Conférence nationale souveraine, Laurent Monsengwo Pasinya et Etienne Tshisekedi wa Mulumba autour du fameux plan de sortie de crise. Comme on pouvait s’y attendre, pour peu qu’on ait une idée de la constance politique d’Etienne Tshisekedi, les deux rencontres n’ont pas permis de réconcilier l’inconciliable. C’est le contraire qui aurait étonné quand on sait que Etienne Tshisekedi se considère comme le président élu et que sa victoire a été volée.
Une chose est de rejeter le plan de sortie de crise proposé par la kabilie, une autre est d’indiquer comment l’Udps entend sortir de la crise politique née du hold-up électoral de novembre 2011.
Alors que nul n’ignore qu’en Afrique le pouvoir est encore et toujours au bout du fusil, Etienne Tshisekedi, qui a invité les Congolais à dormir comme des bébés en attendant qu’il retrouve l’impérium, croit-il un instant que Joseph Kabila va lui remettre sa démission ? Ce serait bien facile et surtout très beau pour être vrai.
Etienne Tshisekedi que la kabilie voulait faire rentrer dans les rangs ayant dit non au fameux plan de sortie de crise, ce dernier n’a plus été soumis aux autres acteurs politiques dont on imagine qu’ils auraient eu difficile à dire non pour partager le pouvoir et ses honneurs.
Pendant ce temps, la kabilie qui ne sait plus sur quel pied danser continue, sans trop y croire, à vendre le fameux dialogue national (auquel l’Udps n’entend pas participer) comme la solution idéale pour améliorer la gouvernance tout en escomptant sur le déploiement d’une force internationale pour court-circuiter le M23 au Nord-Kivu. Serait-ce suffisant alors qu’il y a plus de trente groupes armés qui sèment mort et désolation au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, au Katanga, en Province Orientale… ?
A la vérité, la kabilie semble dans un flou inextricable tant sa démarche semble schizophrénique En novembre 2012, Kinshasa ne jurait plus que par le déploiement par l’Union africaine d’une force neutre internationale à l’Est avec pour mission essentielle de neutraliser les groupes armés renommés actifs au Nord-Kivu y compris le M23, les FDLR, les rebelles ougandais de l’ADF-NALU et les rebelles burundais du FNL.
Alors même que la fameuse force neutre dont le déploiement dépendait d’une logistique jusque là inexistante se fait encore désirer, voilà que la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) fait la musculation et décide le vendredi 8 février courant d’envoyer plutôt une force de maintien de la paix à l’Est de la RD Congo en vue de combattre les groupes armés actifs dans la région.
Pour parvenir à ses fins, la force que la SADC entend déployer aurait quatre mille hommes avec sa propre structure et ses propres règles d’engagement. Volonté africaine de s’émanciper de la tutelle américano-européenne?
Washington voulant garder la main dans le dossier Congo, le secrétaire d’Etat américain en charge de l’Afrique, Johnnie Carson, a vite recadré les africains qui ont finalement accepté de dépendre « hiérarchiquement» de la Monusco. Pouvait-il en être autrement étant donné que le déploiement de la fameuse force internationale dépend de la disponibilité des moyens logistiques ? Soit !
Face au flou politico-militaire au plan national mettant ainsi en relief le déficit d’un leadership responsable, d’autres prennent l’initiative au point de décider pour les Congolais. Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, prône à présent une nouvelle stratégie destinée, à l’en croire, à s’attaquer aux causes des crises récurrentes à l’est de la RD Congo de manière à trouver une solution politique solide ? Sera-t-elle en faveur du Congo et des Congolais ?
Mise à jour le Jeudi, 21 Février 2013 22:14
Voici le plan de sortie de crise proposé par J.Kabila mais déjà rejeté par E Tshisekedi
Écrit par Raymond LUAULA
Jeudi, 21 Février 2013 22:12
Joseph Kabila est un homme perdu. Mal élu à la suite du hold-up électoral de novembre 2011, le successeur désigné à Laurent-Désiré Kabila sait mieux que quiconque qu’il souffre d’un évident déficit de légitimité et que cela l’empêche d’avoir l’autorité nécessaire pour diriger le pays. Pour s’en sortir et légitimer son pouvoir, il a annoncé fin décembre 2012 la convocation d’un dialogue national sans fixer une quelconque date ni ses objectifs et contours.
Alors que ses obligés dont Mende Omalanga et Aubin Minaku ne ratent pas une occasion pour vider le fameux dialogue virtuel de sa substance en soutenant qu’il ne peut y être question de remettre en cause l’ordre institutionnel en place, Kabila Kabange lui semble conscient des limites de sa marge de manœuvre. Aussi, a-t-il imaginé le partage du pouvoir notamment avec Etienne Tshisekedi et d’autres forces politiques comme la seule planche de salut.
Mais, comment faire avaler la pilule à Etienne Tshisekedi qui ne jure que par la vérité des urnes ?
En dépit des attaques en dessous de la ceinture contre Laurent Monsengwo Pasinya à la suite de ses propos selon lesquels les résultats des élections de novembre 2011 n’étaient pas conformes à la réalité, la kabilie ne s’est pas gênée pour solliciter les bons offices du prélat catholique. Objectif : convaincre Etienne Tshisekedi à accepter le deal proposé dans l’intérêt supérieur de la nation.
Mais en quoi consiste en fait ledit plan de sortie de crise ?
En effet, selon une source autorisée, le plan de sortie de crise imaginé par la kabilie fait table rase du cadre institutionnel actuel quand bien même Joseph Kabila garderait la main en tant que président de la République.
A Etienne Tshisekedi, il est proposé le poste de vice-président de la République avec des compétences spécifiques (à déterminer). Le poste de premier ministre reviendrait au PPRD Evariste Boshab qui coordonnerait l’action de l’exécutif en synergie avec six vice-premiers ministres dont Vital Kamerhe de l’UNC, Thomas Luhaka du MLC, un vice-premier ministre à désigner par l’UDPS et trois autres qui seraient issus du M23. Matata Ponyo et ses ministres seraient congédiés pour former un nouveau gouvernement appelé à conduire les affaires du pays.
L’Assemblée nationale présidée par Aubin Minaku et le Sénat dirigé par Léon Kengo wa Dondo seraient dissouts et remplacés par un organe législatif transitoire dont les membres seraient nommés par les parties. Les institutions provinciales subiraient également le même sort.
Deux rencontres ont eu lieu entre les deux élus à la mémorable Conférence nationale souveraine, Laurent Monsengwo Pasinya et Etienne Tshisekedi wa Mulumba autour du fameux plan de sortie de crise. Comme on pouvait s’y attendre, pour peu qu’on ait une idée de la constance politique d’Etienne Tshisekedi, les deux rencontres n’ont pas permis de réconcilier l’inconciliable. C’est le contraire qui aurait étonné quand on sait que Etienne Tshisekedi se considère comme le président élu et que sa victoire a été volée.
Une chose est de rejeter le plan de sortie de crise proposé par la kabilie, une autre est d’indiquer comment l’Udps entend sortir de la crise politique née du hold-up électoral de novembre 2011.
Alors que nul n’ignore qu’en Afrique le pouvoir est encore et toujours au bout du fusil, Etienne Tshisekedi, qui a invité les Congolais à dormir comme des bébés en attendant qu’il retrouve l’impérium, croit-il un instant que Joseph Kabila va lui remettre sa démission ? Ce serait bien facile et surtout très beau pour être vrai.
Etienne Tshisekedi que la kabilie voulait faire rentrer dans les rangs ayant dit non au fameux plan de sortie de crise, ce dernier n’a plus été soumis aux autres acteurs politiques dont on imagine qu’ils auraient eu difficile à dire non pour partager le pouvoir et ses honneurs.
Pendant ce temps, la kabilie qui ne sait plus sur quel pied danser continue, sans trop y croire, à vendre le fameux dialogue national (auquel l’Udps n’entend pas participer) comme la solution idéale pour améliorer la gouvernance tout en escomptant sur le déploiement d’une force internationale pour court-circuiter le M23 au Nord-Kivu. Serait-ce suffisant alors qu’il y a plus de trente groupes armés qui sèment mort et désolation au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, au Katanga, en Province Orientale… ?
A la vérité, la kabilie semble dans un flou inextricable tant sa démarche semble schizophrénique En novembre 2012, Kinshasa ne jurait plus que par le déploiement par l’Union africaine d’une force neutre internationale à l’Est avec pour mission essentielle de neutraliser les groupes armés renommés actifs au Nord-Kivu y compris le M23, les FDLR, les rebelles ougandais de l’ADF-NALU et les rebelles burundais du FNL.
Alors même que la fameuse force neutre dont le déploiement dépendait d’une logistique jusque là inexistante se fait encore désirer, voilà que la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) fait la musculation et décide le vendredi 8 février courant d’envoyer plutôt une force de maintien de la paix à l’Est de la RD Congo en vue de combattre les groupes armés actifs dans la région.
Pour parvenir à ses fins, la force que la SADC entend déployer aurait quatre mille hommes avec sa propre structure et ses propres règles d’engagement. Volonté africaine de s’émanciper de la tutelle américano-européenne?
Washington voulant garder la main dans le dossier Congo, le secrétaire d’Etat américain en charge de l’Afrique, Johnnie Carson, a vite recadré les africains qui ont finalement accepté de dépendre « hiérarchiquement» de la Monusco. Pouvait-il en être autrement étant donné que le déploiement de la fameuse force internationale dépend de la disponibilité des moyens logistiques ? Soit !
Face au flou politico-militaire au plan national mettant ainsi en relief le déficit d’un leadership responsable, d’autres prennent l’initiative au point de décider pour les Congolais. Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, prône à présent une nouvelle stratégie destinée, à l’en croire, à s’attaquer aux causes des crises récurrentes à l’est de la RD Congo de manière à trouver une solution politique solide ? Sera-t-elle en faveur du Congo et des Congolais ?
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
L'OBJET PRINCIPAL DU DÉPLACEMENT DE S.E Mr. E. TSHISEKEDI EN R.S.A SUIVEZ
http://www.youtube.com/watch?v=qU7CUdU4NyU
http://www.youtube.com/watch?v=qU7CUdU4NyU
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
VOC- Dany Ilunga explique le message de Tshisekedi "Amenez Moi Kabila ligoté"
http://www.youtube.com/watch?v=WCQYXdlY3_E
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... prosperite
Retour imminent d’Etienne Tshisekedi: UDPS mobilise la base pour un accueil triomphal
MARDI, 05 MARS 2013 04:33 0 COMMENTAIRES ENVOYER
Le retour imminent du Président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, en séjour à Johannesburg, en Afrique du Sud, est annoncé par Bruno Mavungu, Secrétaire général de ce Parti. Déjà, la mobilisation est totale du côté de Limete où la base de la fille aînée de l’opposition se prépare à réserver un accueil triomphal au lider maximo. En Afrique du sud où il a séjourné, Etienne Tshisekedi aurait eu des contacts politiques au Summum avec des anciens Chefs d’Etat Africains voire Occidentaux. Il a été l’objet d’une sollicitation nourrie des plénipotentiaires des Etats du monde. C’est ce qu’on apprend des sources proches de cette formation politique. Le Président Etienne Tshisekedi a été invité par Brenthurts Foundation en Afrique du sud. Il s’était adressé, le jeudi 21 février 2013, aux Députés Sud africains à Tswalu, une cité politico-administrative de l’Afrique du Sud. Sa communication était centrée sur le thème principal que voici : «le rôle des armées africaines et l’ère de la démocratie». Depuis 2011, E. Tshisekedi avait consacré un long séjour au Pays de Nelson Mandela, pour préparer la campagne présidentielle. Il a, dernièrement, quitté le pays avant la signature, à Addis-Abeba, de l’Accord- cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région des Grands Lacs. La base de l’UDPS Kinshasa se prépare pour lui réserver un accueil triomphal.
Pour autant, il est prévu un budget prévisionnel en rapport avec le retour du lider maximo. Contribuer pour la satisfaction de la population Répondant aux souhaits des milliers des Combattants et Combattantes de la fille ainée de l’Opposition, la Direction politique de l’UDPS tient à réserver un accueil délirant au Chef du Parti et à son épouse, lors de leur retour à Kinshasa. Pour y parvenir, le Parti de ‘‘Ya Tshitshi’’ accorde à la contribution des membres une place prééminente. La contribution des membres va, particulièrement, soutenir un programme soigneusement élaboré, pour marquer d’une pierre blanche la rentrée de Ya Tshisthi. Aussi, les prévisions budgétaires prévoient-elles une conférence de presse assortie, comme à l’accoutumée, de l’achat des espaces médiatiques dans les organes de presse, à la location de la sonorisation, des groupes électrogènes et les intrants. Pour atteindre cet objectif, l’UDPS vise principalement l’impression des calicots, pour la visibilité de ce grand évènement et aussi d’autres impressions connexes liées à la publicité du retour du Lider maximo. A cet effet, la Direction Politique de l’UDPS lance un appel pressant à tous les membres du Parti regroupés dans tous les Comités ainsi qu’à tous ceux qui ont toujours contribué et soutenu le combat politique du Chef du Parti, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, de bien vouloir lui faire parvenir leurs contributions financières. Les entrées financières doivent être couvertes, essentiellement, par les Comités du Parti. Dans la ville de Kinshasa par 300 Cellules de base, les Membres d’Honneur de l’intérieur, et le Comité du Parti à l’extérieur.
Compte tenu de l’imminence du retour du Président national de l’UDPS à Kinshasa, tous les membres, selon Bruno Mavungu, sont priés de verser leurs contributions au plus tard le samedi 2 mars 2013. Les contributions des fédérations du Canada, Usa, Grande Bretagne et Belgique sont aussi attendues. La présidence attend également les délégués des Fédérations de la France, de l’Irlande, de la Suède, de Danemark, du Norvège, de l’Australie et de l’Angola, pour couronner le retour de ‘‘Ya Tshitshi’’. Contacts politiques Après son exposé à la conférence sur les armées africaines et la démocratie, Etienne a eu des contacts politiques de très haute facture, notamment, avec les anciens Chefs d’Etat des pays africains et Occidentaux qui ont pris une part active, comme lui, à cette conférence. Il a été, également, sollicité par les parlementaires sud-africains, les plénipotentiaires des Etats du monde ainsi que des leaders politiques de toutes les tendances. Mais, les observateurs se posent la question de savoir quelle connotation faudra-t-il donner à ces rencontres ? Les uns et les autres convergent à l’idée selon laquelle Tshisekedi doit donner de la voix aux consultations et s’aligner au processus du dialogue national en gestation à Kinshasa. Tout reste à croire, à ce stade, que la question de la cohésion nationale s’était, d’une manière ou d’une autre, invitée à tous les contacts entrepris à Johannesburg.
La Pros.
Retour imminent d’Etienne Tshisekedi: UDPS mobilise la base pour un accueil triomphal
MARDI, 05 MARS 2013 04:33 0 COMMENTAIRES ENVOYER
Le retour imminent du Président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, en séjour à Johannesburg, en Afrique du Sud, est annoncé par Bruno Mavungu, Secrétaire général de ce Parti. Déjà, la mobilisation est totale du côté de Limete où la base de la fille aînée de l’opposition se prépare à réserver un accueil triomphal au lider maximo. En Afrique du sud où il a séjourné, Etienne Tshisekedi aurait eu des contacts politiques au Summum avec des anciens Chefs d’Etat Africains voire Occidentaux. Il a été l’objet d’une sollicitation nourrie des plénipotentiaires des Etats du monde. C’est ce qu’on apprend des sources proches de cette formation politique. Le Président Etienne Tshisekedi a été invité par Brenthurts Foundation en Afrique du sud. Il s’était adressé, le jeudi 21 février 2013, aux Députés Sud africains à Tswalu, une cité politico-administrative de l’Afrique du Sud. Sa communication était centrée sur le thème principal que voici : «le rôle des armées africaines et l’ère de la démocratie». Depuis 2011, E. Tshisekedi avait consacré un long séjour au Pays de Nelson Mandela, pour préparer la campagne présidentielle. Il a, dernièrement, quitté le pays avant la signature, à Addis-Abeba, de l’Accord- cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région des Grands Lacs. La base de l’UDPS Kinshasa se prépare pour lui réserver un accueil triomphal.
Pour autant, il est prévu un budget prévisionnel en rapport avec le retour du lider maximo. Contribuer pour la satisfaction de la population Répondant aux souhaits des milliers des Combattants et Combattantes de la fille ainée de l’Opposition, la Direction politique de l’UDPS tient à réserver un accueil délirant au Chef du Parti et à son épouse, lors de leur retour à Kinshasa. Pour y parvenir, le Parti de ‘‘Ya Tshitshi’’ accorde à la contribution des membres une place prééminente. La contribution des membres va, particulièrement, soutenir un programme soigneusement élaboré, pour marquer d’une pierre blanche la rentrée de Ya Tshisthi. Aussi, les prévisions budgétaires prévoient-elles une conférence de presse assortie, comme à l’accoutumée, de l’achat des espaces médiatiques dans les organes de presse, à la location de la sonorisation, des groupes électrogènes et les intrants. Pour atteindre cet objectif, l’UDPS vise principalement l’impression des calicots, pour la visibilité de ce grand évènement et aussi d’autres impressions connexes liées à la publicité du retour du Lider maximo. A cet effet, la Direction Politique de l’UDPS lance un appel pressant à tous les membres du Parti regroupés dans tous les Comités ainsi qu’à tous ceux qui ont toujours contribué et soutenu le combat politique du Chef du Parti, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, de bien vouloir lui faire parvenir leurs contributions financières. Les entrées financières doivent être couvertes, essentiellement, par les Comités du Parti. Dans la ville de Kinshasa par 300 Cellules de base, les Membres d’Honneur de l’intérieur, et le Comité du Parti à l’extérieur.
Compte tenu de l’imminence du retour du Président national de l’UDPS à Kinshasa, tous les membres, selon Bruno Mavungu, sont priés de verser leurs contributions au plus tard le samedi 2 mars 2013. Les contributions des fédérations du Canada, Usa, Grande Bretagne et Belgique sont aussi attendues. La présidence attend également les délégués des Fédérations de la France, de l’Irlande, de la Suède, de Danemark, du Norvège, de l’Australie et de l’Angola, pour couronner le retour de ‘‘Ya Tshitshi’’. Contacts politiques Après son exposé à la conférence sur les armées africaines et la démocratie, Etienne a eu des contacts politiques de très haute facture, notamment, avec les anciens Chefs d’Etat des pays africains et Occidentaux qui ont pris une part active, comme lui, à cette conférence. Il a été, également, sollicité par les parlementaires sud-africains, les plénipotentiaires des Etats du monde ainsi que des leaders politiques de toutes les tendances. Mais, les observateurs se posent la question de savoir quelle connotation faudra-t-il donner à ces rencontres ? Les uns et les autres convergent à l’idée selon laquelle Tshisekedi doit donner de la voix aux consultations et s’aligner au processus du dialogue national en gestation à Kinshasa. Tout reste à croire, à ce stade, que la question de la cohésion nationale s’était, d’une manière ou d’une autre, invitée à tous les contacts entrepris à Johannesburg.
La Pros.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare
A la demande du peuple : Etienne Tshisekedi ce dimanche à Kinshasa
MERCREDI, 06 MARS 2013 14:04
Annoncé pour le lundi 11 mars 2013, le retour à Kinshasa d’Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), est avancé de 24 heures. Ainsi, il va fouler de nouveau le sol congolais, à partir de l’aéroport international de N’Djili, le dimanche 10 mars, en provenance de Johannesburg, en Afrique du Sud. Ce changement brutal d’agenda est lié, selon le Secrétaire général de ce parti, Bruno Mavungu, aux pressions des Congolais de Kinshasa et de l’ensemble du pays sur l’entourage du Lider Maximo.
Dans un communiqué signé de sa main et déposé hier lundi au journal « Le Phare », ce haut cadre de l’UDPS explique : « Accédant la demande de toute la population congolaise ainsi qu’à l’insistance des Kinoises et Kinois, qui tiennent à leur réserver un accueil digne de leur rang, le président de l’UDPS... Etienne Tshisekedi, et son épouse, ont décidé de ramener la date de leur retour au pays par l’aéroport international de N’Djili à Kinshasa le dimanche 10 mars 2013, au lieu du lundi 11 mars 2013, comme initialement prévu. La présidence du parti invite les Kinoises et Kinois à se mobiliser totalement pour accueillir chaleureusement le couple présidentiel et écouter le message... ».
On croit savoir que les sympathisants d’Etienne Tshisekedi, aussi bien ceux de la capitale que du Congo profond, ont jeté leur dévolu sur une journée de congé afin de se rendre plus libres pour la fête du retour de leur idole mais aussi limiter les embouteillages que va certainement provoquer l’événement. La mobilisation va être d’autant forte que le président national de l’UDPS rentre au pays avec un paquet d’informations à communiquer à ses compatriotes, curieux de connaître les tenants et aboutissants de la guerre de l’Est, les enjeux cachés de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, les préalables de l’UDPS à l’organisation d’un Dialogue nationale, les conditions requises pour la réconciliation nationale, les perspectives d’avenir du Congo, etc.
Il est prévu qu’aussitôt après son arrivée à Kinshasa, il puisse s’adresser à son peuple. S’agira-t-il d’un meeting ouvert à tous ou d’une matinée politique réservée à un nombre limité de cadres et militants de l’UDPS ? Jusque-là, la spéculation bat son plein au sujet du format que l’intéressé compte donner à son adresse à la Nation. Mais, certaines rumeurs font état d’un grand rassemblement populaire, au vu de la marée humaine que va drainer son retour à Kinshasa.
On rappelle qu’Etienne Tshisekedi en est là à son premier voyage à l’étranger, après les élections présidentielle et législatives de novembre 2011, puisque condamné à un exil intérieur pour des mobiles inavoués. Son départ pour l’Afrique du Sud, le mercredi 20 février 2013, a constitué une grosse surprise pour l’opinion tant nationale qu’internationale. Invité à intervenir dans un forum ayant pour thème « Le rôle des armées africaines à l’ère de la démocratie », Tshisekedi a déploré la prédominance des armées au service des individus en Afrique et l’inexistence quasi généralisée des Etats de droit. D’où, la démocratie a du mal à trouver ses marques sur le continent.
En marge de cette conférence, il a multiplié des contacts aussi bien avec les Congolais de la diaspora que des personnalités politiques, des intellectuels et des industriels d’Afrique du Sud.
Kimp
A la demande du peuple : Etienne Tshisekedi ce dimanche à Kinshasa
MERCREDI, 06 MARS 2013 14:04
Annoncé pour le lundi 11 mars 2013, le retour à Kinshasa d’Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), est avancé de 24 heures. Ainsi, il va fouler de nouveau le sol congolais, à partir de l’aéroport international de N’Djili, le dimanche 10 mars, en provenance de Johannesburg, en Afrique du Sud. Ce changement brutal d’agenda est lié, selon le Secrétaire général de ce parti, Bruno Mavungu, aux pressions des Congolais de Kinshasa et de l’ensemble du pays sur l’entourage du Lider Maximo.
Dans un communiqué signé de sa main et déposé hier lundi au journal « Le Phare », ce haut cadre de l’UDPS explique : « Accédant la demande de toute la population congolaise ainsi qu’à l’insistance des Kinoises et Kinois, qui tiennent à leur réserver un accueil digne de leur rang, le président de l’UDPS... Etienne Tshisekedi, et son épouse, ont décidé de ramener la date de leur retour au pays par l’aéroport international de N’Djili à Kinshasa le dimanche 10 mars 2013, au lieu du lundi 11 mars 2013, comme initialement prévu. La présidence du parti invite les Kinoises et Kinois à se mobiliser totalement pour accueillir chaleureusement le couple présidentiel et écouter le message... ».
On croit savoir que les sympathisants d’Etienne Tshisekedi, aussi bien ceux de la capitale que du Congo profond, ont jeté leur dévolu sur une journée de congé afin de se rendre plus libres pour la fête du retour de leur idole mais aussi limiter les embouteillages que va certainement provoquer l’événement. La mobilisation va être d’autant forte que le président national de l’UDPS rentre au pays avec un paquet d’informations à communiquer à ses compatriotes, curieux de connaître les tenants et aboutissants de la guerre de l’Est, les enjeux cachés de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, les préalables de l’UDPS à l’organisation d’un Dialogue nationale, les conditions requises pour la réconciliation nationale, les perspectives d’avenir du Congo, etc.
Il est prévu qu’aussitôt après son arrivée à Kinshasa, il puisse s’adresser à son peuple. S’agira-t-il d’un meeting ouvert à tous ou d’une matinée politique réservée à un nombre limité de cadres et militants de l’UDPS ? Jusque-là, la spéculation bat son plein au sujet du format que l’intéressé compte donner à son adresse à la Nation. Mais, certaines rumeurs font état d’un grand rassemblement populaire, au vu de la marée humaine que va drainer son retour à Kinshasa.
On rappelle qu’Etienne Tshisekedi en est là à son premier voyage à l’étranger, après les élections présidentielle et législatives de novembre 2011, puisque condamné à un exil intérieur pour des mobiles inavoués. Son départ pour l’Afrique du Sud, le mercredi 20 février 2013, a constitué une grosse surprise pour l’opinion tant nationale qu’internationale. Invité à intervenir dans un forum ayant pour thème « Le rôle des armées africaines à l’ère de la démocratie », Tshisekedi a déploré la prédominance des armées au service des individus en Afrique et l’inexistence quasi généralisée des Etats de droit. D’où, la démocratie a du mal à trouver ses marques sur le continent.
En marge de cette conférence, il a multiplié des contacts aussi bien avec les Congolais de la diaspora que des personnalités politiques, des intellectuels et des industriels d’Afrique du Sud.
Kimp
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare
Diomi dénonce le plan de la somalisation du Kivu
MERCREDI, 06 MARS 2013 14:20
Indigné par l’évolution de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, particulièrement à Masisi, plus précisément dans le territoire de Kitshanga dans la province du Nord-Kivu quelques jours seulement après la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, le président de la Démocratie Chrétienne, Eugène Diomi Ndongala, vient de rompre le silence. Il est sorti du bois quatre mois après la levée de son immunité parlementaire par la plénière de l’Assemblée Nationale.
En dépit de l’épée de Damoclès qui plane sur sa tête avec un dossier judiciaire pour viol de deux mineures, Eugène Diomi Ndongala n’a pas fait usage de la langue du bois pour dénoncer le plan de somalisation des Kivu. C’était au cours d’un point de presse qu’il a animé hier mardi 5 mai à l’Hôtel Cana, dans la commune de la Gombe.
Il a fustigé l’impuissance de la diplomatie congolaise et de la Monusco face à la prolifération et l’émiettement des bandes armées à l’Est.
Le porte-parole de la Majorité présidentielle a préconisé un dialogue inclusif sous la médiation internationale, pour résoudre la crise de légitimité née de la fraude électorale du 28 novembre 2011 afin de doter la RDC d’un leader apte à lutter contre la balkanisation du pays.
Parlant de son état de santé, Eugène Diomi Ndongala a accusé les services de sécurité de l’empêcher de sortir du pays à partir de Brazzaville alors que les germes du poison qui se développe dans son corps, après sa longue détention nécessite des soins appropriés à l’extérieur du pays.
Eric WEMBA
Diomi dénonce le plan de la somalisation du Kivu
MERCREDI, 06 MARS 2013 14:20
Indigné par l’évolution de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, particulièrement à Masisi, plus précisément dans le territoire de Kitshanga dans la province du Nord-Kivu quelques jours seulement après la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, le président de la Démocratie Chrétienne, Eugène Diomi Ndongala, vient de rompre le silence. Il est sorti du bois quatre mois après la levée de son immunité parlementaire par la plénière de l’Assemblée Nationale.
En dépit de l’épée de Damoclès qui plane sur sa tête avec un dossier judiciaire pour viol de deux mineures, Eugène Diomi Ndongala n’a pas fait usage de la langue du bois pour dénoncer le plan de somalisation des Kivu. C’était au cours d’un point de presse qu’il a animé hier mardi 5 mai à l’Hôtel Cana, dans la commune de la Gombe.
Il a fustigé l’impuissance de la diplomatie congolaise et de la Monusco face à la prolifération et l’émiettement des bandes armées à l’Est.
Le porte-parole de la Majorité présidentielle a préconisé un dialogue inclusif sous la médiation internationale, pour résoudre la crise de légitimité née de la fraude électorale du 28 novembre 2011 afin de doter la RDC d’un leader apte à lutter contre la balkanisation du pays.
Parlant de son état de santé, Eugène Diomi Ndongala a accusé les services de sécurité de l’empêcher de sortir du pays à partir de Brazzaville alors que les germes du poison qui se développe dans son corps, après sa longue détention nécessite des soins appropriés à l’extérieur du pays.
Eric WEMBA
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