Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://bakolokongo.com/portail/2012/08/ ... in-a-kins/
FLASH ! L’opposition congolaise et les Forces de la Résistance déterminées, par tous les moyens, à perturber l’organisation du XIVe sommet de la francophonie en octobre prochain à Kinshasa
by bakolokongo
août 28th, 2012
FLASH ! L’opposition congolaise et les Forces de la Résistance déterminées, par tous les moyens, à perturber l’organisation du XIVe sommet de la francophonie en octobre prochain à Kinshasa
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Avis d’Étienne Tshisekedi sur la décision de François hollande, réactions des kinois
CONGOMIKILI.COM François hollande a fait savoir cette semaine qu’il se rendra au sommet de la Francophonie à Kinshasa. Voici ce que pensent les kinois de la réaction d’Étienne Tshisekedi face à cette décision. Suivez ces images !
http://www.congomikili.com/avis-detienn ... es-kinois/
CONGOMIKILI.COM François hollande a fait savoir cette semaine qu’il se rendra au sommet de la Francophonie à Kinshasa. Voici ce que pensent les kinois de la réaction d’Étienne Tshisekedi face à cette décision. Suivez ces images !
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Dominique Diomi au sujet de la mort d'Eugene Diomi
http://www.youtube.com/watch?v=tqdZUi7S ... r_embedded
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
POURQUOI JOSEPH KABILA AVAIT-IL MIS UN GILET ANTI-BALLE
http://www.dailymotion.com/video/xt5x67 ... ser_widget
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Jeudi 30 août 2012
JOSEPH KABILA L'IMPOSTEUR AGRESSE LES RIVERAINS PAISIBLES DE LA VILLE NATALE DU PRESIDENT ELU ETIENNE TSHISEKEDI
Crée le 30-08-2012- 02h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 30-08-2012 - 15h10 PAR :RADIO OKAPI
JOSEPH KABILA L'IMPOSTEUR AGRESSE LES RIVERAINS PAISIBLES DE LA VILLE NATALE DU PRESIDENT ELU ETIENNE TSHISEKEDI
Voir communiqué ci joint de l'UDPS
http://www.afriqueredaction.com/article ... 80079.html
Décidément "Joseph KABILA", chercherait le colonel Tsimbangu John partout, même dans le village natale du Président élu Etienne TSHISEKEDI en traumatisant toute la population environnante. Joseph KABILA est vraiment aux abois !
Souhaitons à ce vaillant Colonel, un bel avenir dans la quête de la vérité des urnes et son action contre l'imposteur qui trône à la tête de la RDC...
Roger BONGOS
JOSEPH KABILA L'IMPOSTEUR AGRESSE LES RIVERAINS PAISIBLES DE LA VILLE NATALE DU PRESIDENT ELU ETIENNE TSHISEKEDI
Crée le 30-08-2012- 02h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 30-08-2012 - 15h10 PAR :RADIO OKAPI
JOSEPH KABILA L'IMPOSTEUR AGRESSE LES RIVERAINS PAISIBLES DE LA VILLE NATALE DU PRESIDENT ELU ETIENNE TSHISEKEDI
Voir communiqué ci joint de l'UDPS
http://www.afriqueredaction.com/article ... 80079.html
Décidément "Joseph KABILA", chercherait le colonel Tsimbangu John partout, même dans le village natale du Président élu Etienne TSHISEKEDI en traumatisant toute la population environnante. Joseph KABILA est vraiment aux abois !
Souhaitons à ce vaillant Colonel, un bel avenir dans la quête de la vérité des urnes et son action contre l'imposteur qui trône à la tête de la RDC...
Roger BONGOS
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.afriqueredaction.com/article ... 54219.html
Jeudi 30 août 2012
Fayulu déçu par la déclaration de F. Hollande
Crée le 30-08-2012- 02h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 30-08-2012 - 02h10 PAR : LE PHARE
La décision du président français de prendre part au sommet de la francophonie à Kinshasa n’arrête pas de soulever des vagues. La dernière réaction est celle de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé).
Au cours d’un point de presse organisé à son siège hier mercredi 29 août, son président Martin Fayulu, a pris acte de la décision de l’actuel locataire de l’Elysée confirmant sa venue à Kinshasa au mois d’octobre.
Pour le président de l’ECiDé, cette déclaration du président français renforce la conviction de son parti qui croit que le changement en République Démocratique est d’abord une affaire des Congolais et qu’il appartient à ces derniers de se mobiliser pour obtenir effectivement des changements auxquels ils aspirent.
Pour avoir réaffirmé haut et fort que la Francophonie était aussi « un ensemble de principes et d’idéaux et de la nouvelle diplomatie à tout dire partout et faire en sorte que ce qui est dit soit fait » les Congolais attendent voir les dividendes de l’arbitrage du président Hollande lors de la tenue du sommet de Kinshasa, a-t-il
déclaré.
Il a souligné que ces dividendes se résument en terme de décrispation de la situation politique par la résolution de la crise de légitimité, de consolidation de la démocratie par la poursuite du processus électoral en panne, du respect de droit de l’homme par la libération des prisonniers politiques et l’indépendance de la justice afin d’amorcer un projet de développement en RDC.
Tout en reconnaissant le caractère souverain des dirigeants français dans le processus de prise de décision, le parti cher à Martin Fayulu note que pour avoir choisi de visiter en premier en Afrique la République Démocratique du Congo, un pays déchiré par une crise électorale sans précédent, le successeur de Nicolas Sarkozy est manifestement en porte à faux par rapport non seulement à sa décision de campagne mais aussi au contenu du communiqué de l’Elysée du 9 juillet.
Fayulu a fait remarquer que le président américain, Barack Obama, avait choisi le Ghana pour son premier voyage en Afrique, un pays exemplaire, s’agissant du respect de droit de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance.
De ce point de vue,il s’est dit convaincu que François Hollande devait choisir en Afrique francophone, le Sénégal, qui passe incontestablement pour un modèle en ce qui concerne le respect des règles démocratiques et l’alternance pacifique intervenue après la victoire électorale du président Macky Sall.
Il a déploré le fait que les intérêts économiques de la France ont pris le dessus sur les objectifs poursuivis par la Francophonie notamment la démocratie, l’Etat de droit, et le respect des droits de l’homme.
Concernant la situation de l’Est, l’ECIDé juge inopportune la mise en place d’une force internationale neutre qui consacrera la balkanisation de la RDC, objectif inavoué des agresseurs rwandais, avant d’appeler à la mobilisation du peuple congolais pour défendre l’intégrité territoriale menacée par cette guerre injuste.
Eric WEMBA
Jeudi 30 août 2012
Fayulu déçu par la déclaration de F. Hollande
Crée le 30-08-2012- 02h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 30-08-2012 - 02h10 PAR : LE PHARE
La décision du président français de prendre part au sommet de la francophonie à Kinshasa n’arrête pas de soulever des vagues. La dernière réaction est celle de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé).
Au cours d’un point de presse organisé à son siège hier mercredi 29 août, son président Martin Fayulu, a pris acte de la décision de l’actuel locataire de l’Elysée confirmant sa venue à Kinshasa au mois d’octobre.
Pour le président de l’ECiDé, cette déclaration du président français renforce la conviction de son parti qui croit que le changement en République Démocratique est d’abord une affaire des Congolais et qu’il appartient à ces derniers de se mobiliser pour obtenir effectivement des changements auxquels ils aspirent.
Pour avoir réaffirmé haut et fort que la Francophonie était aussi « un ensemble de principes et d’idéaux et de la nouvelle diplomatie à tout dire partout et faire en sorte que ce qui est dit soit fait » les Congolais attendent voir les dividendes de l’arbitrage du président Hollande lors de la tenue du sommet de Kinshasa, a-t-il
déclaré.
Il a souligné que ces dividendes se résument en terme de décrispation de la situation politique par la résolution de la crise de légitimité, de consolidation de la démocratie par la poursuite du processus électoral en panne, du respect de droit de l’homme par la libération des prisonniers politiques et l’indépendance de la justice afin d’amorcer un projet de développement en RDC.
Tout en reconnaissant le caractère souverain des dirigeants français dans le processus de prise de décision, le parti cher à Martin Fayulu note que pour avoir choisi de visiter en premier en Afrique la République Démocratique du Congo, un pays déchiré par une crise électorale sans précédent, le successeur de Nicolas Sarkozy est manifestement en porte à faux par rapport non seulement à sa décision de campagne mais aussi au contenu du communiqué de l’Elysée du 9 juillet.
Fayulu a fait remarquer que le président américain, Barack Obama, avait choisi le Ghana pour son premier voyage en Afrique, un pays exemplaire, s’agissant du respect de droit de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance.
De ce point de vue,il s’est dit convaincu que François Hollande devait choisir en Afrique francophone, le Sénégal, qui passe incontestablement pour un modèle en ce qui concerne le respect des règles démocratiques et l’alternance pacifique intervenue après la victoire électorale du président Macky Sall.
Il a déploré le fait que les intérêts économiques de la France ont pris le dessus sur les objectifs poursuivis par la Francophonie notamment la démocratie, l’Etat de droit, et le respect des droits de l’homme.
Concernant la situation de l’Est, l’ECIDé juge inopportune la mise en place d’une force internationale neutre qui consacrera la balkanisation de la RDC, objectif inavoué des agresseurs rwandais, avant d’appeler à la mobilisation du peuple congolais pour défendre l’intégrité territoriale menacée par cette guerre injuste.
Eric WEMBA
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
MANIFESTATION A LIEGE SAUVONS LE KONGO LE 31 AOUT 2012
http://www.dailymotion.com/video/xt5wvu ... ws?start=6
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7504
Questions directes à Tharcisse Loseke
Tharcisse Loseke Nembalemba. Photo CIC
Docteur en médecine, spécialiste en neurologie, Tharcisse Loseke Nembalemba est également un acteur politique. Ancien ministre de l’Environnement et tourisme du gouvernement du Premier ministre Etienne Tshisekedi wa Mulumba (1992), Loseke est membre co-fondateur du parti ECIDé (Engagement pour la citoyenneté et le développement). Il a bien voulu répondre à quelques questions brûlantes d’actualité. C’est le cas notamment de : la situation de l’opposition, la présence de François Hollande au sommet de la Francophonie à Kinshasa, l’affaire Diomi, la situation d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba et la décision du MR-Ixelles de battre campagne aux prochaines communales contre l’organisation des manifestations au Quartier Matonge.
Comment expliquez-vous le silence et le manque de combativité qui caractérise les forces de l’opposition après les élections chahutées du 28 novembre dernier?
L’opposition n’est pas silencieuse. Elle a connu des moments difficiles découlant des divergences de vue apparues en son sein en ce qui concerne l’attitude à adopter à l’égard de Monsieur Joseph Kabila qui a commis un "hold-up électoral". Ces divergences se sont cristallisées par la décision d’une importante partie des membres de l’opposition pro-Tshisekedi de siéger à l’Assemblée nationale. Il a fallu du temps pour expliquer à l’opinion les raisons ayant poussé Monsieur Tshisekedi à ne pas reconnaître les résultats des élections législatives et partant, l’Assemblée nationale. Je peux vous avouer que ces divergences ont commis beaucoup de «dégâts» entre les membres de l’opposition. Nous espérons qu’à la lumière du bilan chaotique de la session parlementaire, les membres de l’opposition qui siègent à l’Assemblée nationale donneront raison à Monsieur Tshisekedi.
Vous n’avez pas vraiment répondu à ma question. Il s’agit de savoir pourquoi l’opposition congolaise est si peu combattive et muette alors que les matières qui inclinent «à s’opposer» ne manquent pas…
En fait, l’opposition se trouve devant un dilemme. Elle se refuse de prendre position à l’égard d’un gouvernement ou d’un pouvoir qu’elle ne reconnaît pas.
N’est-ce pas une aberration dans la mesure où l’opposition n’existe que lorsqu’elle s’exprime…
Il me semble que l’utilisation du vocable «opposition» pose problème dans le cas d’espèce dès lors que nous affirmons haut et fort que c’est Monsieur Tshisekedi qui a été élu Président de la République. Cela veut dire que M. Tshisekedi dont l’imperium tarde à venir devrait avoir sa majorité parlementaire.
Comment comptez-vous faire «venir» cet «imperium» ?
L’imperium viendra par le changement de rapports de force.
Comment ?
Vous pouvez convenir que ce n’est pas le lieu de divulguer le modus operandi. Je peux vous assurer que tout est mis en œuvre pour parvenir à une inversion de rapports de force...
Qui incarne l’opposition congolaise aujourd’hui ?
La seule personne qui incarne l’opposition c’est M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
N’avez-vous pas le sentiment qu’Etienne Tshisekedi ressemble aujourd’hui à un «général» sans troupe ? Il se trouve en résidence surveillée de facto depuis plusieurs mois et rien n’est fait pour le sortir de cette situation. Que répondez-vous à ceux qui soutiennent que le leader de l’UDPS devient finalement une «victime» au lieu d’être un héros?
Le leader de l’UDPS n’est nullement une victime. Dire que c’est un général sans troupe n’est qu’une vue de l’esprit. En déoit du fait qu’il ne dispose pas de moyens de l’Etat pour entretenir ses troupes, M. Tshisekedi a toujours ses partisans avec lui. D’ailleurs, cette "résidence surveillée" ne pose aucun problème à Monsieur Tshisekedi. Dès qu’il donnera un mot d’ordre, les «Combattants» procéderont à sa libération immédiatement.
Avez-vous des nouvelles du président de la Démocratie chrétienne Eugène Diomi Ndongala ?
Selon des informations difficiles à vérifier, il est détenu par les «forces de sécurité». Les informations informations laissent entendre qu’Eugène Diomi a été torturé et qu’il se trouve dans un «état précaire».
Qu’entendez-vous par «état précaire» ?
On peut dire qu’il est mourrant. Et ce faute d’avoir reçu des soins auxquels a droit tout détenu. Il serait gardé secrètement dans une villa. Cette affaire constitue une grave violation des droits de l’Homme. Je vous signale que Monsieur Tshisekedi avait reçu Mme Diomi en promettant de faire son mieux pour obtenir sa libération…
Ne fallait-il pas recourir à des pressions diplomatiques ?
La preuve est faite que les droits de l’Homme sont de plus en plus battus en brèche par ce que j’appelle la «diplomatie économique» …
Le président François Hollande a annoncé le lundi 27 août sa participation au sommet de la Francophonie à Kinshasa. Devrait-on parler d’échec de la part de tous ceux quoi avaient milité pour la délocalisation de cette manifestation dont les forces de l’opposition ?
Je voudrais avant toute chose faire remarquer que la France est un Etat souverain. A ce titre, aucun Congolais ne peut empêcher le président français de se rendre à Kinshasa ou ailleurs. D’autre part, la Francophonie est avant tout une affaire de l’Etat français. C’est la continuité de la fameuse «Françafrique» chère au général Charles de Gaule. La décision prise par M. Hollande privilégie plus la «diplomatie économique» que les droits de l’Homme. Cette diplomatie économique va à l’encontre des valeurs humanistes et démocratiques qu’un socialiste comme M. Hollande devrait être le défenseur au travers de l’International socialiste. Nous prenons acte de cette décision et nous verrons comment les choses vont se passer…
Devrait-on parler d’«échec» pour l’opposition ?
Nullement ! D’ailleurs, le sommet de la Francophonie est le dernier souci de la population congolaise. Une population qui attend désespérément une amélioration de son quotidien. Ce sommet est, en revanche, une occasion pour M. Kabila d’obtenir la «légitimation» de son pouvoir. Je le dis sans ambages que M. Hollande ne vient à Kinshasa que pour donner au pouvoir de M. Kabila la "reconnaissance internationale" qui lui fait défaut.
Que pensez-vous de la gestion de la guerre au Nord Kivu par le gouvernement en place ?
M. Tshisekedi et tous ceux qui le soutiennent ne veulent pas se mêler de la situation à l’Est. Nous avons la conviction que dans sa quête de légitimité, M. Kabila a créé une «guerre factice» à l’Est afin que les Congolais soient mobilisés derrière sa personne.
Etes-vous entrain de dire que le M-23 est une «créature» de «Joseph Kabila» ?
C’est une évidence ! Les éléments de preuve sont nombreux. D’abord, les membres du M-23 sont issus du même moule en l’occurrence l’AFDL, laquelle a engendré par la suite le RCD et le CNDP. Le M-23 n’est en réalité qu’un «CNDP bis». Vous le savez autant que moi que M. Kabila est un pur produit de l’AFDL. Il ne peut, au regard de son passé, qu’être en intelligence avec le M-23. L’homme entretient un grand mystère autour de lui. La guerre à l’Est constitue pour M. Kabila une occasion inespérée pour rouler les Congolais dans la farine. Le discours sur la «balkanisation» claironné ici et là n’a pour but que de détourner l’attention des Congolais des vrais problèmes existentiels. J’ai la conviction que nous n’aurons aucune solution à cette guerre aussi longtemps que Monsieur Kabila sera à la tête de l’Etat.
La Monusco a annoncé le maintien des ses soldats dans les localités passées sous le contrôle des combattants du M-23 «pour protéger la population». Quel est votre commentaire?
Cela me réconforte dans ce que j’affirmais haut et fort que la guerre à l’Est est une «affaire» montée par M. Kabila. Il me semble que la Monusco est au courant de cette «stratégie». C’est pour cette raison que les forces onusiennes restent dans les territoires occupés par le M-23. Comment peut-on assurer la protection de la population dans un environnement contrôlé par des éléments hostiles qui y imposent leur «loi» ?
Un colonel des FARDC du nom de John Tshibangu a fait défection le 12 août dernier. Avez-vous entendu parlé de lui ?
J’ai effectivement entendu parlé de cet officier. J’ose espérer qu’il avait bien préparé son action. Pour le moment, il me semble que son acte est isolé. On ne gagne jamais seul. Dispose-t-il des moyens humains et matériels ? Je n’en sais rien. J’espère que sa démarche ne va pas se limiter à un effet d’annonce. Je tiens cependant à l’encourager lorsqu’il dit que son mouvement a pour but de rétablir la «vérité des urnes». Mais, cela ne suffit pas.
Que pensez-vous du voyage que vient d’effectuer le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders au Congo et au Rwanda dans le cadre de la crise au Nord Kivu ?
Ce voyage ne produira aucun résultat. D’abord, parce que M. Reynders est un libéral. Ce sont les libéraux qui soutiennent à cor et à cri le régime de Paul Kagame. Ensuite, les libéraux savent très bien que pour se maintenir au pouvoir au Congo, M. Kabila a besoin d’entretenir quelques «poches» d’instabilité. Cette guerre n’est en fait qu’une vaste opération de diversion du peuple congolais.
Voulez-vous dire que la crise au Nord Kivu arrangent les affaires de Paul Kagame et celles de «Joseph Kabila» ?
C’est une «rébellion» qui arrange non seulement Messieurs Kagame et Kabila mais aussi les humanitaires et la Monusco.
Dans une récente interview au quotidien «Le Soir», le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a implicitement accusé le Rwanda de piller son voisin congolais. Quel est votre commentaire ?
C’est un aveu d’impuissance. Il est impensable qu’un Etat qui se respecte fasse une telle déclaration. C’est un aveu que le pays dont question est incapable d’assurer la défense de ses frontières. C’est tout simplement un aveu d’incompétence.
Le 14 octobre prochain, les Belges iront aux urnes pour désigner leurs conseillers communaux. La section ixelloise du parti libéral francophone (MR) a retenu, parmi ses thèmes de campagne, «l’interdiction de toute manifestation au quartier Matonge». Qu’en pensez-vous ?
Je ressens une grande déception d’autant plus que l’idée émane d’un parti démocratique. Un parti dit traditionnel. Cette prise de position n’a rien à envier au discours populiste de l’extrême droite. On assiste donc à une «droitisation» de la politique sécuritaire du MR à l’encontre des Congolais. Je vous signale qu’il y a eu plusieurs cas de déportation des citoyens congolais en séjour en Belgique dans les camps fermés. Là où le bat blesse est que personne n’est épargnée y compris les détenteurs de titre de séjour en règle. La position prise par la section ixelloise du MR porte atteinte aux droits et libertés. Cette position ne manquera pas de susciter de remous dans un proche avenir. Les Congolais ne se laisseront pas faire...
Les libéraux ixellois invoquent, à leur décharge, les émeutes qui ont émaillé les manifestations organisées par la communauté congolaise au lendemain des élections du 28 novembre …
C’était des manifestations de colère contre les fraudes et les tricheries constatées lors de ces consultations politiques. Il n’y a pas que la communauté congolaise qui organise des manifestations qui se terminent par des regrettables actes de vandalisme. On a vu des cas similaires en France ou en Grande Bretagne et dans d’autres pays européens. Ces pays ont-ils pour autant décidé de restreindre les libertés démocratiques ? Je ne le pense pas!
Dans son prospectus électoral, l’échevin ixellois sortant Yves de Jonghe d’Ardoye (MR) invite les Congolais à aller résoudre les problèmes politiques congolais au Congo…
Dans cette logique, je me pose la question de savoir ce qu’est allé faire le ministre Didier Reynders au Congo. Les Belges n’ont qu’à laisser les Congolais résoudre leurs problèmes entre eux...
Propos recueillis par Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012
Questions directes à Tharcisse Loseke
Tharcisse Loseke Nembalemba. Photo CIC
Docteur en médecine, spécialiste en neurologie, Tharcisse Loseke Nembalemba est également un acteur politique. Ancien ministre de l’Environnement et tourisme du gouvernement du Premier ministre Etienne Tshisekedi wa Mulumba (1992), Loseke est membre co-fondateur du parti ECIDé (Engagement pour la citoyenneté et le développement). Il a bien voulu répondre à quelques questions brûlantes d’actualité. C’est le cas notamment de : la situation de l’opposition, la présence de François Hollande au sommet de la Francophonie à Kinshasa, l’affaire Diomi, la situation d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba et la décision du MR-Ixelles de battre campagne aux prochaines communales contre l’organisation des manifestations au Quartier Matonge.
Comment expliquez-vous le silence et le manque de combativité qui caractérise les forces de l’opposition après les élections chahutées du 28 novembre dernier?
L’opposition n’est pas silencieuse. Elle a connu des moments difficiles découlant des divergences de vue apparues en son sein en ce qui concerne l’attitude à adopter à l’égard de Monsieur Joseph Kabila qui a commis un "hold-up électoral". Ces divergences se sont cristallisées par la décision d’une importante partie des membres de l’opposition pro-Tshisekedi de siéger à l’Assemblée nationale. Il a fallu du temps pour expliquer à l’opinion les raisons ayant poussé Monsieur Tshisekedi à ne pas reconnaître les résultats des élections législatives et partant, l’Assemblée nationale. Je peux vous avouer que ces divergences ont commis beaucoup de «dégâts» entre les membres de l’opposition. Nous espérons qu’à la lumière du bilan chaotique de la session parlementaire, les membres de l’opposition qui siègent à l’Assemblée nationale donneront raison à Monsieur Tshisekedi.
Vous n’avez pas vraiment répondu à ma question. Il s’agit de savoir pourquoi l’opposition congolaise est si peu combattive et muette alors que les matières qui inclinent «à s’opposer» ne manquent pas…
En fait, l’opposition se trouve devant un dilemme. Elle se refuse de prendre position à l’égard d’un gouvernement ou d’un pouvoir qu’elle ne reconnaît pas.
N’est-ce pas une aberration dans la mesure où l’opposition n’existe que lorsqu’elle s’exprime…
Il me semble que l’utilisation du vocable «opposition» pose problème dans le cas d’espèce dès lors que nous affirmons haut et fort que c’est Monsieur Tshisekedi qui a été élu Président de la République. Cela veut dire que M. Tshisekedi dont l’imperium tarde à venir devrait avoir sa majorité parlementaire.
Comment comptez-vous faire «venir» cet «imperium» ?
L’imperium viendra par le changement de rapports de force.
Comment ?
Vous pouvez convenir que ce n’est pas le lieu de divulguer le modus operandi. Je peux vous assurer que tout est mis en œuvre pour parvenir à une inversion de rapports de force...
Qui incarne l’opposition congolaise aujourd’hui ?
La seule personne qui incarne l’opposition c’est M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
N’avez-vous pas le sentiment qu’Etienne Tshisekedi ressemble aujourd’hui à un «général» sans troupe ? Il se trouve en résidence surveillée de facto depuis plusieurs mois et rien n’est fait pour le sortir de cette situation. Que répondez-vous à ceux qui soutiennent que le leader de l’UDPS devient finalement une «victime» au lieu d’être un héros?
Le leader de l’UDPS n’est nullement une victime. Dire que c’est un général sans troupe n’est qu’une vue de l’esprit. En déoit du fait qu’il ne dispose pas de moyens de l’Etat pour entretenir ses troupes, M. Tshisekedi a toujours ses partisans avec lui. D’ailleurs, cette "résidence surveillée" ne pose aucun problème à Monsieur Tshisekedi. Dès qu’il donnera un mot d’ordre, les «Combattants» procéderont à sa libération immédiatement.
Avez-vous des nouvelles du président de la Démocratie chrétienne Eugène Diomi Ndongala ?
Selon des informations difficiles à vérifier, il est détenu par les «forces de sécurité». Les informations informations laissent entendre qu’Eugène Diomi a été torturé et qu’il se trouve dans un «état précaire».
Qu’entendez-vous par «état précaire» ?
On peut dire qu’il est mourrant. Et ce faute d’avoir reçu des soins auxquels a droit tout détenu. Il serait gardé secrètement dans une villa. Cette affaire constitue une grave violation des droits de l’Homme. Je vous signale que Monsieur Tshisekedi avait reçu Mme Diomi en promettant de faire son mieux pour obtenir sa libération…
Ne fallait-il pas recourir à des pressions diplomatiques ?
La preuve est faite que les droits de l’Homme sont de plus en plus battus en brèche par ce que j’appelle la «diplomatie économique» …
Le président François Hollande a annoncé le lundi 27 août sa participation au sommet de la Francophonie à Kinshasa. Devrait-on parler d’échec de la part de tous ceux quoi avaient milité pour la délocalisation de cette manifestation dont les forces de l’opposition ?
Je voudrais avant toute chose faire remarquer que la France est un Etat souverain. A ce titre, aucun Congolais ne peut empêcher le président français de se rendre à Kinshasa ou ailleurs. D’autre part, la Francophonie est avant tout une affaire de l’Etat français. C’est la continuité de la fameuse «Françafrique» chère au général Charles de Gaule. La décision prise par M. Hollande privilégie plus la «diplomatie économique» que les droits de l’Homme. Cette diplomatie économique va à l’encontre des valeurs humanistes et démocratiques qu’un socialiste comme M. Hollande devrait être le défenseur au travers de l’International socialiste. Nous prenons acte de cette décision et nous verrons comment les choses vont se passer…
Devrait-on parler d’«échec» pour l’opposition ?
Nullement ! D’ailleurs, le sommet de la Francophonie est le dernier souci de la population congolaise. Une population qui attend désespérément une amélioration de son quotidien. Ce sommet est, en revanche, une occasion pour M. Kabila d’obtenir la «légitimation» de son pouvoir. Je le dis sans ambages que M. Hollande ne vient à Kinshasa que pour donner au pouvoir de M. Kabila la "reconnaissance internationale" qui lui fait défaut.
Que pensez-vous de la gestion de la guerre au Nord Kivu par le gouvernement en place ?
M. Tshisekedi et tous ceux qui le soutiennent ne veulent pas se mêler de la situation à l’Est. Nous avons la conviction que dans sa quête de légitimité, M. Kabila a créé une «guerre factice» à l’Est afin que les Congolais soient mobilisés derrière sa personne.
Etes-vous entrain de dire que le M-23 est une «créature» de «Joseph Kabila» ?
C’est une évidence ! Les éléments de preuve sont nombreux. D’abord, les membres du M-23 sont issus du même moule en l’occurrence l’AFDL, laquelle a engendré par la suite le RCD et le CNDP. Le M-23 n’est en réalité qu’un «CNDP bis». Vous le savez autant que moi que M. Kabila est un pur produit de l’AFDL. Il ne peut, au regard de son passé, qu’être en intelligence avec le M-23. L’homme entretient un grand mystère autour de lui. La guerre à l’Est constitue pour M. Kabila une occasion inespérée pour rouler les Congolais dans la farine. Le discours sur la «balkanisation» claironné ici et là n’a pour but que de détourner l’attention des Congolais des vrais problèmes existentiels. J’ai la conviction que nous n’aurons aucune solution à cette guerre aussi longtemps que Monsieur Kabila sera à la tête de l’Etat.
La Monusco a annoncé le maintien des ses soldats dans les localités passées sous le contrôle des combattants du M-23 «pour protéger la population». Quel est votre commentaire?
Cela me réconforte dans ce que j’affirmais haut et fort que la guerre à l’Est est une «affaire» montée par M. Kabila. Il me semble que la Monusco est au courant de cette «stratégie». C’est pour cette raison que les forces onusiennes restent dans les territoires occupés par le M-23. Comment peut-on assurer la protection de la population dans un environnement contrôlé par des éléments hostiles qui y imposent leur «loi» ?
Un colonel des FARDC du nom de John Tshibangu a fait défection le 12 août dernier. Avez-vous entendu parlé de lui ?
J’ai effectivement entendu parlé de cet officier. J’ose espérer qu’il avait bien préparé son action. Pour le moment, il me semble que son acte est isolé. On ne gagne jamais seul. Dispose-t-il des moyens humains et matériels ? Je n’en sais rien. J’espère que sa démarche ne va pas se limiter à un effet d’annonce. Je tiens cependant à l’encourager lorsqu’il dit que son mouvement a pour but de rétablir la «vérité des urnes». Mais, cela ne suffit pas.
Que pensez-vous du voyage que vient d’effectuer le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders au Congo et au Rwanda dans le cadre de la crise au Nord Kivu ?
Ce voyage ne produira aucun résultat. D’abord, parce que M. Reynders est un libéral. Ce sont les libéraux qui soutiennent à cor et à cri le régime de Paul Kagame. Ensuite, les libéraux savent très bien que pour se maintenir au pouvoir au Congo, M. Kabila a besoin d’entretenir quelques «poches» d’instabilité. Cette guerre n’est en fait qu’une vaste opération de diversion du peuple congolais.
Voulez-vous dire que la crise au Nord Kivu arrangent les affaires de Paul Kagame et celles de «Joseph Kabila» ?
C’est une «rébellion» qui arrange non seulement Messieurs Kagame et Kabila mais aussi les humanitaires et la Monusco.
Dans une récente interview au quotidien «Le Soir», le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a implicitement accusé le Rwanda de piller son voisin congolais. Quel est votre commentaire ?
C’est un aveu d’impuissance. Il est impensable qu’un Etat qui se respecte fasse une telle déclaration. C’est un aveu que le pays dont question est incapable d’assurer la défense de ses frontières. C’est tout simplement un aveu d’incompétence.
Le 14 octobre prochain, les Belges iront aux urnes pour désigner leurs conseillers communaux. La section ixelloise du parti libéral francophone (MR) a retenu, parmi ses thèmes de campagne, «l’interdiction de toute manifestation au quartier Matonge». Qu’en pensez-vous ?
Je ressens une grande déception d’autant plus que l’idée émane d’un parti démocratique. Un parti dit traditionnel. Cette prise de position n’a rien à envier au discours populiste de l’extrême droite. On assiste donc à une «droitisation» de la politique sécuritaire du MR à l’encontre des Congolais. Je vous signale qu’il y a eu plusieurs cas de déportation des citoyens congolais en séjour en Belgique dans les camps fermés. Là où le bat blesse est que personne n’est épargnée y compris les détenteurs de titre de séjour en règle. La position prise par la section ixelloise du MR porte atteinte aux droits et libertés. Cette position ne manquera pas de susciter de remous dans un proche avenir. Les Congolais ne se laisseront pas faire...
Les libéraux ixellois invoquent, à leur décharge, les émeutes qui ont émaillé les manifestations organisées par la communauté congolaise au lendemain des élections du 28 novembre …
C’était des manifestations de colère contre les fraudes et les tricheries constatées lors de ces consultations politiques. Il n’y a pas que la communauté congolaise qui organise des manifestations qui se terminent par des regrettables actes de vandalisme. On a vu des cas similaires en France ou en Grande Bretagne et dans d’autres pays européens. Ces pays ont-ils pour autant décidé de restreindre les libertés démocratiques ? Je ne le pense pas!
Dans son prospectus électoral, l’échevin ixellois sortant Yves de Jonghe d’Ardoye (MR) invite les Congolais à aller résoudre les problèmes politiques congolais au Congo…
Dans cette logique, je me pose la question de savoir ce qu’est allé faire le ministre Didier Reynders au Congo. Les Belges n’ont qu’à laisser les Congolais résoudre leurs problèmes entre eux...
Propos recueillis par Baudouin Amba Wetshi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Francophonie 2012 : HOLLANDE risque de se faire ridiculiser par TSHISEKEDI
31/08/2012 05:33:00KongoTimes!
François HOLLANDE - Président français
L’opposition politique congolaise réagit diversement à l’annonce faite par le président français. A l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, la présence de François Hollande à Kinshasa ne changerait aucune situation. «Fondamentalement, nous n’anticipons rien. Nous n’attendons rien de ces rencontres. Nous parlons d’un sommet qui va durer deux, trois, quatre jours et après nous allons nous retrouver dans notre situation habituelle avec nos propres problèmes. Ce n’est pas le sommet de la Francophonie qui va changer quoi que ce soit», a déclaré le porte-parole d’Etienne Tshisekedi.
L’opposition congolaise réagit diversement à l’annonce faite par le président français, François Hollande, confirmant sa participation au 14ème sommet de la Francophonie au mois d’octobre prochain à Kinshasa.
A l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, la présence de François Hollande à Kinshasa ne changerait aucune situation. Raison de plus, selon Emmanuel Albert Moleka, porte-parole et directeur de cabinet de Tshisekedi, de ne rien attendre des rencontres que le président français entend organiser avec les différentes couches de la société congolaise.
«Fondamentalement, nous n’anticipons rien. Nous n’attendons rien de ces rencontres. Nous parlons d’un sommet qui va durer deux, trois, quatre jours et après nous allons nous retrouver dans notre situation habituelle avec nos propres problèmes.
Ce n’est pas le sommet de la Francophonie qui va changer quoi que ce soit», a déclaré le porte-parole d’Etienne Tshisekedi, au cours d’un entretien avec Le Potentiel. «Je pense que M. Hollande, après réflexion et analyse, a jugé bon pour les intérêts de la France qu’il assiste au 14ème sommet de Kinshasa. Quels sont ces intérêts, c’est aux Français eux-mêmes d’en déterminer», a-t-il indiqué.
Termes d’arbitrage
Du côté de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), ils attendent voir ce qu’ils appellent «les dividendes» de l’arbitrage du président français, François Hollande, lors de la tenue du sommet de la Francophonie à Kinshasa.
Le député national Martin Fayulu Madidi, président de cette formation politique, a donné la position de son parti ECIDE, hier mercredi 29 août, au cours d’une conférence de presse à Kinshasa. «La déclaration du président français renforce notre conviction que le changement dans notre pays est d’abord une affaire des Congolais et qu’il nous appartient de nous mobiliser effectivement pour pouvoir obtenir des changements auxquels nous aspirons», a déclaré Martin Fayulu.
Comme Albert Moleka, Martin Fayulu voit en la décision du président de France une question d’intérêt : «la diplomatie économique a pris le pas sur celle des droits de l’homme».
Il souligne, par ailleurs, les termes de l’arbitrage qu’il attend du président de la République française: «Pour avoir réaffirmé haut et fort que la Francophonie était aussi un ensemble de principes et d’idéaux et que la nouvelle diplomatie française consistait à tout dire partout et faire en sorte que ce qui est dit soit fait, le peuple congolais tout entier attend de voir et de vivre les dividendes de l’arbitrage du président Hollande lors de la tenue du sommet de Kinshasa en termes de décrispation de la situation politique par la résolution de la crise de légitimité, de consolidation de la démocratie par la poursuite du processus électoral actuellement en panne, du respect des droits de l’homme par la libération des prisonniers politiques et l’indépendance de la justice… »
Pour rappel, la RDC au travers son ambassadeur à Paris, a exprimé sa satisfaction au sujet de la participation de la France au sommet de Kinshasa à un niveau le plus élevé de l’Etat.
Francophonie 2012 : HOLLANDE risque de se faire ridiculiser par TSHISEKEDI
31/08/2012 05:33:00KongoTimes!
François HOLLANDE - Président français
L’opposition politique congolaise réagit diversement à l’annonce faite par le président français. A l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, la présence de François Hollande à Kinshasa ne changerait aucune situation. «Fondamentalement, nous n’anticipons rien. Nous n’attendons rien de ces rencontres. Nous parlons d’un sommet qui va durer deux, trois, quatre jours et après nous allons nous retrouver dans notre situation habituelle avec nos propres problèmes. Ce n’est pas le sommet de la Francophonie qui va changer quoi que ce soit», a déclaré le porte-parole d’Etienne Tshisekedi.
L’opposition congolaise réagit diversement à l’annonce faite par le président français, François Hollande, confirmant sa participation au 14ème sommet de la Francophonie au mois d’octobre prochain à Kinshasa.
A l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, la présence de François Hollande à Kinshasa ne changerait aucune situation. Raison de plus, selon Emmanuel Albert Moleka, porte-parole et directeur de cabinet de Tshisekedi, de ne rien attendre des rencontres que le président français entend organiser avec les différentes couches de la société congolaise.
«Fondamentalement, nous n’anticipons rien. Nous n’attendons rien de ces rencontres. Nous parlons d’un sommet qui va durer deux, trois, quatre jours et après nous allons nous retrouver dans notre situation habituelle avec nos propres problèmes.
Ce n’est pas le sommet de la Francophonie qui va changer quoi que ce soit», a déclaré le porte-parole d’Etienne Tshisekedi, au cours d’un entretien avec Le Potentiel. «Je pense que M. Hollande, après réflexion et analyse, a jugé bon pour les intérêts de la France qu’il assiste au 14ème sommet de Kinshasa. Quels sont ces intérêts, c’est aux Français eux-mêmes d’en déterminer», a-t-il indiqué.
Termes d’arbitrage
Du côté de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), ils attendent voir ce qu’ils appellent «les dividendes» de l’arbitrage du président français, François Hollande, lors de la tenue du sommet de la Francophonie à Kinshasa.
Le député national Martin Fayulu Madidi, président de cette formation politique, a donné la position de son parti ECIDE, hier mercredi 29 août, au cours d’une conférence de presse à Kinshasa. «La déclaration du président français renforce notre conviction que le changement dans notre pays est d’abord une affaire des Congolais et qu’il nous appartient de nous mobiliser effectivement pour pouvoir obtenir des changements auxquels nous aspirons», a déclaré Martin Fayulu.
Comme Albert Moleka, Martin Fayulu voit en la décision du président de France une question d’intérêt : «la diplomatie économique a pris le pas sur celle des droits de l’homme».
Il souligne, par ailleurs, les termes de l’arbitrage qu’il attend du président de la République française: «Pour avoir réaffirmé haut et fort que la Francophonie était aussi un ensemble de principes et d’idéaux et que la nouvelle diplomatie française consistait à tout dire partout et faire en sorte que ce qui est dit soit fait, le peuple congolais tout entier attend de voir et de vivre les dividendes de l’arbitrage du président Hollande lors de la tenue du sommet de Kinshasa en termes de décrispation de la situation politique par la résolution de la crise de légitimité, de consolidation de la démocratie par la poursuite du processus électoral actuellement en panne, du respect des droits de l’homme par la libération des prisonniers politiques et l’indépendance de la justice… »
Pour rappel, la RDC au travers son ambassadeur à Paris, a exprimé sa satisfaction au sujet de la participation de la France au sommet de Kinshasa à un niveau le plus élevé de l’Etat.
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