La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Une page d’histoire: l’invasion du Congo-Zaïre par le Rwanda en 1996 VIDEO
25 juillet, 2012
http://www.culturecongolaise.net/?p=10300
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.congoone.net/one/index.php?o ... e&Itemid=2
E. Kabila Taratibu parle de Kanambe, Tshisekedi, Munene, Ngbanda, M23…
Écrit par Justine Mbelu
Mercredi, 25 Juillet 2012 10:29
Dimanche dernier, 22 juillet, une nouvelle bien curieuse a circulé à la vitesse du son dans les milieux de la diaspora congolaise en Europe au sujet d’une arrestation d’Etienne Kabila Taratibu en Angola. Et pour cause, le fils ainé de Laurent-Désiré Kabila aurait franchi illégalement les frontières du pays d’Edouardo Dos Santos, ce qui aurait décidé Joseph Kabila à dépêcher son ministre des Affaires étrangères, Raymond tshibanda Ntungamulongu, à Luanda pour négocier l’extradition de son « frère » ennemi.
Congoone qui avait retrouvé la dernière trace de Kabila Taratibu à Cap en Afrique du Sud a voulu en avoir le cœur en tentant d’appeler sur le portable de ce dernier. Belle surprise ! Au bout du fil, c’est Etienne Kabila en personne quoi tombe de nues quand on lui apprend la nouvelle de son arrestation.
Question : Aviez-vous une mission à mener en Angola, vous qui avez choisi l’option militaire pour chasser Kanambe du pouvoir à Kinshasa ?
E.K.T : Je n’ai pas le don d’ubiquité pour me trouver en Angola et en Afrique du Sud au même moment. Je n’ai jamais été en Angola et je n’ai l’intention d’y aller.
Congoone : Plus d’une fois, Congoone est entré en contact avec vous sur le théâtre des opérations militaires dans le Kivu, voire dans certains pays frontaliers du Congo à démocratiser, puis silence de mort avant de vous retrouver à Cap. Avez-vous renoncé à la lutte armée faute de moyens ? Il semble d’ailleurs que les soutiens promis par certains congolais de la diaspora ne se sont arrêtés qu’au niveau du verbe.
E.KT : J’étais parti en RDC avec les moyens mis à ma disposition par mon parti politique, l’Union des nationalistes pour le renouveau, UNR. Je connais bien mes frères congolais, surtout ceux vivant en Occident. Pour eux, dire c’est faire au point que leur soutien à l’engagement politique pour chasser l’imposteur du pouvoir se limite aux promesses fallacieuses. Je ne pouvais donc compter sur eux uniquement. Laconiquement, sachez que je n’ai pas renoncé à la lutte armée. J’ai juste cessé de parler car tout a déjà été dit. Il ne reste qu’à passer à l’action.
Congoone : pendant votre séjour clandestin dans le Kivu, on a pu voir vos photos en tenue militaire en compagnie de quelques hommes de troupes non autrement identifiés. Plusieurs mois ont passé avant qu’on vous retrouve non pas dans le maquis mais en Afrique du Sud. Maintenant ce sont des rebellions animées par des anciens du CNDP qui font la loi au Nord-Kivu. Eux, ils semblent avoir des moyens et soutiens qui vous ont fait défaut. Quel est votre commentaire ?
EKT : Le M23 n’est pas différent du CNDP. Après le retrait de son numéro un, Laurent Nkundabatware, le second du groupe, Bosco Ntaganda a pris la relève. Uvira et Bukavu constituaient leurs fiefs. Bosco Ntaganda étant sous le coup d’un mandat de la Cour pénale internationale, son compatriote Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila lui demandera de se retirer dans le Nord-Kivu sous prétexte de non respect de leurs accords. Voilà comment le CNDP est devenu le M23, avec comme objectif principal de soustraire le criminel Ntaganda des poursuites de la justice internationale tout en exterminant bien des Congolais. C’est un véritable coup de théâtre dont mes compatriotes ne semblent pas saisir la portée réelle. La vérité est que les Tutsi ne se sacrifient jamais. C’est pourquoi Laurent Nkundabatware vit à l’air libre à Kigali avec des millions de dollars américains qu’il a pompés en RDC. Personnellement, je n’aime pas trop commenter cette comédie de mauvais goût dont les acteurs sont Kanambe et ses frères Kagame, Nkundabatware, Ntaganda… Ce qui m’attriste davantage c’est de voir nombre de mes compatriotes de la diaspora en Occident sur qui ceux qui sont au pays comptent pour appuyer la lutte contre l’imposteur et son régime au service de l’étranger se contenter des marches dans les capitales de leurs pays de résidence, en plus de se jeter des fleurs sur des radios qu’ils ont eux-mêmes créées sur internet. Comme si cela suffisait à faire changer la situation de notre pays !
Congoone : Plus de dix ans après l’assassinat de votre père, LD Kabila, votre famille est-elle enfin parvenue à rentrer dans ses droits ? Plus clairement, les biens de feu Laurent-Désiré Kabila sont-ils restés la propriété de seuls enfants dits de Sifa Mahanya, la mère officielle de Joseph Kabila ?
EKT : La libération du Congo est plus importante que l’héritage laissé par mon père. Pour répondre néanmoins à votre question, je suis convaincu que le procès sur l’assassinat de LD Kabila aura lieu après la chute de Kanambe. C’est alors que le peuple congolais connaitra la vraie vérité.
Congoone : Quel est votre commentaire sur le procès Chebeya en appel au regard de l’exigence des parties civiles de voir John Numbu Banza comparaitre comme provenu ? En outre, pensez-vous que le fait que Floribert Chebeya ait mis à votre disposition le siège de la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme en janvier 2002 pour animer la conférence de presse au cours de laquelle vous aviez annoncé que Joseph Kabila était rwandais et s’appelait en réalité Joseph Christopher Kanambe, et l’implication du même Chebeya pour faire la lumière sur l’assassinat de votre sœur Aimée Kabila seraient parmi les motifs qui auraient décidé Kanambe à le faire exécuter ?
EKT : Le vrai commanditaire de l’assassinat de Chebeya c’est bel et bien Joseph Hyppolite Kanambe et c’est bien lui qui couvre John Numbi Banza. C’est pourquoi il me semble vain de chercher à faire actuellement la lumière sur l’assassinat du président de la VSV. Il n’y a pas que la tenue de la conférence de presse que vous rappelez au siège de la VSV qui est à la base de l’exécution de Chebeya. Les faits sont nombreux. Outre la vérité sur l’assassinat de ma sœur Aimée que Chebeya voulait faire émerger, il y a également le lourd dossier et les détails sur les massacres des adeptes de Bundu dia Kongo.
Congoone : Il y a eu depuis quelques semaines une rencontre en France entre les délégués de l’Udps d’Etienne Tshisekedi, de l’Apareco d’Honoré Ngbanda et l’ARP de Faustin Munene pour sceller une sorte d’alliance destinée à provoquer le changement au Congo à démocratiser. Que vous inspire pareille approche ?
EKT : Même si on n’est pas spécialiste des sciences politiques, on ne peut ne pas réaliser que cette approche ne serait qu’une aventure sans lendemains. Sans chercher à polémiquer avec quiconque, comment peut-on un seul instant croire à une telle alliance quand on sait que ceux qui la forment n’ont pas les atouts qu’il faut pour mener une guerre ? Faustin Munene, par exemple, se trouve présentement au Congo-Brazzaville en résidence surveillée. Ce, malgré les va et vient et discours multiples du secrétaire général de son mouvement resté sans troupes. Depuis bientôt dix ans, M. Honoré Ngbanda n’a cessé d’affirmer à qui veut l’entendre qu’il dispose des moyens et soutiens pour mener une lutte armée. On ne demande qu’à voir pour croire. Quant au patriarche Etienne Tshisekedi, en dépit de la haute considération que j’ai pour l’homme et son combat politique, je suis dans l’incompréhension de sa démarche de prendre part aux élections de 2011 alors que les obstacles qui l’avaient contraint à boycotter celles de 2006 n’avaient pas été levés. Par sa participation à un processus électoral biaisé comme 2006, il a contribué à légitimer le pouvoir scélérat de Kanambe.
Congoone : Avez-vous malgré tout des contacts avec ces leaders dont vous semblez visiblement ne pas partager la démarche politique ?
EKT : Bien sûr ! Depuis mon maquis, j’ai discuté avec le général Munene plus d’une fois. Je lui avais dit que je disposais des troupes bien formées et structurées. Il nous fallait juste des moyens logistiques pour entrer en action. Il me recommandera à cet effet le secrétaire général de son mouvement, M. Famba, avec qui une rencontre a été fixée hors du territoire congolais. Il y a déjà quatre mois que le plénipotentiaire de Munene ne fait plus signe de vie. Allez-y comprendre quelque chose ! Sans vouloir me répéter, les contacts avec Honoré Ngbanda et Etienne Tshisekedi n’ont pas abouti à quelque chose de sérieux. Du moins jusque là !
Congoone : A vous entendre parler, c’est l’amertume qui semble prédominer. Et si on vous lit entre les lignes, on comprend que vous avez un problème de logistique. Est-ce cela qui justifie votre retour en Afrique du Sud ?
EKT : Je n’ai pas tous les moyens qu’il faut pour lancer l’assaut final contre Kanambe et ses forces négatives. Néanmoins, je m’applique à réunir le minimum nécessaire pour retourner au front et amorcer l’action militaire, car c’est le seul combat qui vaut la peine.
Congoone : Pour autant, le peuple congolais a-t-il des raisons d’espérer ?
EKT : Même quand on désespère on espère toujours. C’est pourquoi depuis ma conférence de presse tenue à Kinshasa au siège de la VSV le 15 janvier 2002, en passant par celle que j’avais animée à Sun City en Afrique du Sud en marge du Dialogue intercongolais, le peuple congolais retiendra que je tiens toujours le même discours, en dépit de diverses tentatives de corruption orchestrées par Joseph Hyppolite Kanambe. Je suis resté droit dans mes bottes. Dans la révolution prônée par l’Union des nationalistes pour le renouveau (UNR), la libération du Congo est une mission exaltante qui nécessite, s’il le faut, d’aller jusqu’au sacrifice suprême. Car, notre cause est juste et nous entendons au sein de l’UNR rester fidèle au serment de l’hymne de l’indépendance de bâtir un pays plus beau qu’avant.
E. Kabila Taratibu parle de Kanambe, Tshisekedi, Munene, Ngbanda, M23…
Écrit par Justine Mbelu
Mercredi, 25 Juillet 2012 10:29
Dimanche dernier, 22 juillet, une nouvelle bien curieuse a circulé à la vitesse du son dans les milieux de la diaspora congolaise en Europe au sujet d’une arrestation d’Etienne Kabila Taratibu en Angola. Et pour cause, le fils ainé de Laurent-Désiré Kabila aurait franchi illégalement les frontières du pays d’Edouardo Dos Santos, ce qui aurait décidé Joseph Kabila à dépêcher son ministre des Affaires étrangères, Raymond tshibanda Ntungamulongu, à Luanda pour négocier l’extradition de son « frère » ennemi.
Congoone qui avait retrouvé la dernière trace de Kabila Taratibu à Cap en Afrique du Sud a voulu en avoir le cœur en tentant d’appeler sur le portable de ce dernier. Belle surprise ! Au bout du fil, c’est Etienne Kabila en personne quoi tombe de nues quand on lui apprend la nouvelle de son arrestation.
Question : Aviez-vous une mission à mener en Angola, vous qui avez choisi l’option militaire pour chasser Kanambe du pouvoir à Kinshasa ?
E.K.T : Je n’ai pas le don d’ubiquité pour me trouver en Angola et en Afrique du Sud au même moment. Je n’ai jamais été en Angola et je n’ai l’intention d’y aller.
Congoone : Plus d’une fois, Congoone est entré en contact avec vous sur le théâtre des opérations militaires dans le Kivu, voire dans certains pays frontaliers du Congo à démocratiser, puis silence de mort avant de vous retrouver à Cap. Avez-vous renoncé à la lutte armée faute de moyens ? Il semble d’ailleurs que les soutiens promis par certains congolais de la diaspora ne se sont arrêtés qu’au niveau du verbe.
E.KT : J’étais parti en RDC avec les moyens mis à ma disposition par mon parti politique, l’Union des nationalistes pour le renouveau, UNR. Je connais bien mes frères congolais, surtout ceux vivant en Occident. Pour eux, dire c’est faire au point que leur soutien à l’engagement politique pour chasser l’imposteur du pouvoir se limite aux promesses fallacieuses. Je ne pouvais donc compter sur eux uniquement. Laconiquement, sachez que je n’ai pas renoncé à la lutte armée. J’ai juste cessé de parler car tout a déjà été dit. Il ne reste qu’à passer à l’action.
Congoone : pendant votre séjour clandestin dans le Kivu, on a pu voir vos photos en tenue militaire en compagnie de quelques hommes de troupes non autrement identifiés. Plusieurs mois ont passé avant qu’on vous retrouve non pas dans le maquis mais en Afrique du Sud. Maintenant ce sont des rebellions animées par des anciens du CNDP qui font la loi au Nord-Kivu. Eux, ils semblent avoir des moyens et soutiens qui vous ont fait défaut. Quel est votre commentaire ?
EKT : Le M23 n’est pas différent du CNDP. Après le retrait de son numéro un, Laurent Nkundabatware, le second du groupe, Bosco Ntaganda a pris la relève. Uvira et Bukavu constituaient leurs fiefs. Bosco Ntaganda étant sous le coup d’un mandat de la Cour pénale internationale, son compatriote Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila lui demandera de se retirer dans le Nord-Kivu sous prétexte de non respect de leurs accords. Voilà comment le CNDP est devenu le M23, avec comme objectif principal de soustraire le criminel Ntaganda des poursuites de la justice internationale tout en exterminant bien des Congolais. C’est un véritable coup de théâtre dont mes compatriotes ne semblent pas saisir la portée réelle. La vérité est que les Tutsi ne se sacrifient jamais. C’est pourquoi Laurent Nkundabatware vit à l’air libre à Kigali avec des millions de dollars américains qu’il a pompés en RDC. Personnellement, je n’aime pas trop commenter cette comédie de mauvais goût dont les acteurs sont Kanambe et ses frères Kagame, Nkundabatware, Ntaganda… Ce qui m’attriste davantage c’est de voir nombre de mes compatriotes de la diaspora en Occident sur qui ceux qui sont au pays comptent pour appuyer la lutte contre l’imposteur et son régime au service de l’étranger se contenter des marches dans les capitales de leurs pays de résidence, en plus de se jeter des fleurs sur des radios qu’ils ont eux-mêmes créées sur internet. Comme si cela suffisait à faire changer la situation de notre pays !
Congoone : Plus de dix ans après l’assassinat de votre père, LD Kabila, votre famille est-elle enfin parvenue à rentrer dans ses droits ? Plus clairement, les biens de feu Laurent-Désiré Kabila sont-ils restés la propriété de seuls enfants dits de Sifa Mahanya, la mère officielle de Joseph Kabila ?
EKT : La libération du Congo est plus importante que l’héritage laissé par mon père. Pour répondre néanmoins à votre question, je suis convaincu que le procès sur l’assassinat de LD Kabila aura lieu après la chute de Kanambe. C’est alors que le peuple congolais connaitra la vraie vérité.
Congoone : Quel est votre commentaire sur le procès Chebeya en appel au regard de l’exigence des parties civiles de voir John Numbu Banza comparaitre comme provenu ? En outre, pensez-vous que le fait que Floribert Chebeya ait mis à votre disposition le siège de la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme en janvier 2002 pour animer la conférence de presse au cours de laquelle vous aviez annoncé que Joseph Kabila était rwandais et s’appelait en réalité Joseph Christopher Kanambe, et l’implication du même Chebeya pour faire la lumière sur l’assassinat de votre sœur Aimée Kabila seraient parmi les motifs qui auraient décidé Kanambe à le faire exécuter ?
EKT : Le vrai commanditaire de l’assassinat de Chebeya c’est bel et bien Joseph Hyppolite Kanambe et c’est bien lui qui couvre John Numbi Banza. C’est pourquoi il me semble vain de chercher à faire actuellement la lumière sur l’assassinat du président de la VSV. Il n’y a pas que la tenue de la conférence de presse que vous rappelez au siège de la VSV qui est à la base de l’exécution de Chebeya. Les faits sont nombreux. Outre la vérité sur l’assassinat de ma sœur Aimée que Chebeya voulait faire émerger, il y a également le lourd dossier et les détails sur les massacres des adeptes de Bundu dia Kongo.
Congoone : Il y a eu depuis quelques semaines une rencontre en France entre les délégués de l’Udps d’Etienne Tshisekedi, de l’Apareco d’Honoré Ngbanda et l’ARP de Faustin Munene pour sceller une sorte d’alliance destinée à provoquer le changement au Congo à démocratiser. Que vous inspire pareille approche ?
EKT : Même si on n’est pas spécialiste des sciences politiques, on ne peut ne pas réaliser que cette approche ne serait qu’une aventure sans lendemains. Sans chercher à polémiquer avec quiconque, comment peut-on un seul instant croire à une telle alliance quand on sait que ceux qui la forment n’ont pas les atouts qu’il faut pour mener une guerre ? Faustin Munene, par exemple, se trouve présentement au Congo-Brazzaville en résidence surveillée. Ce, malgré les va et vient et discours multiples du secrétaire général de son mouvement resté sans troupes. Depuis bientôt dix ans, M. Honoré Ngbanda n’a cessé d’affirmer à qui veut l’entendre qu’il dispose des moyens et soutiens pour mener une lutte armée. On ne demande qu’à voir pour croire. Quant au patriarche Etienne Tshisekedi, en dépit de la haute considération que j’ai pour l’homme et son combat politique, je suis dans l’incompréhension de sa démarche de prendre part aux élections de 2011 alors que les obstacles qui l’avaient contraint à boycotter celles de 2006 n’avaient pas été levés. Par sa participation à un processus électoral biaisé comme 2006, il a contribué à légitimer le pouvoir scélérat de Kanambe.
Congoone : Avez-vous malgré tout des contacts avec ces leaders dont vous semblez visiblement ne pas partager la démarche politique ?
EKT : Bien sûr ! Depuis mon maquis, j’ai discuté avec le général Munene plus d’une fois. Je lui avais dit que je disposais des troupes bien formées et structurées. Il nous fallait juste des moyens logistiques pour entrer en action. Il me recommandera à cet effet le secrétaire général de son mouvement, M. Famba, avec qui une rencontre a été fixée hors du territoire congolais. Il y a déjà quatre mois que le plénipotentiaire de Munene ne fait plus signe de vie. Allez-y comprendre quelque chose ! Sans vouloir me répéter, les contacts avec Honoré Ngbanda et Etienne Tshisekedi n’ont pas abouti à quelque chose de sérieux. Du moins jusque là !
Congoone : A vous entendre parler, c’est l’amertume qui semble prédominer. Et si on vous lit entre les lignes, on comprend que vous avez un problème de logistique. Est-ce cela qui justifie votre retour en Afrique du Sud ?
EKT : Je n’ai pas tous les moyens qu’il faut pour lancer l’assaut final contre Kanambe et ses forces négatives. Néanmoins, je m’applique à réunir le minimum nécessaire pour retourner au front et amorcer l’action militaire, car c’est le seul combat qui vaut la peine.
Congoone : Pour autant, le peuple congolais a-t-il des raisons d’espérer ?
EKT : Même quand on désespère on espère toujours. C’est pourquoi depuis ma conférence de presse tenue à Kinshasa au siège de la VSV le 15 janvier 2002, en passant par celle que j’avais animée à Sun City en Afrique du Sud en marge du Dialogue intercongolais, le peuple congolais retiendra que je tiens toujours le même discours, en dépit de diverses tentatives de corruption orchestrées par Joseph Hyppolite Kanambe. Je suis resté droit dans mes bottes. Dans la révolution prônée par l’Union des nationalistes pour le renouveau (UNR), la libération du Congo est une mission exaltante qui nécessite, s’il le faut, d’aller jusqu’au sacrifice suprême. Car, notre cause est juste et nous entendons au sein de l’UNR rester fidèle au serment de l’hymne de l’indépendance de bâtir un pays plus beau qu’avant.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Le prof. Kalele dénonce le soutien de l'occident au M23 pour justifier le maintien de la MONUSCO
http://banamikili.skyrock.com/310458905 ... ifier.html
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.lepotentielonline.com/145-po ... is-en-etau
Pour son soutien avéré au M23 : Kagame pris en étau
Catégorie : A la Une
Publié le jeudi 26 juillet 2012 22:24
Écrit par Le Potentiel
Affichages : 23
Pour avoir violé le droit international en appuyant le M23, groupe rebelle qui sème l’insécurité dans l’Est de la RDC, le président rwandais s’est coupé de ses principaux partenaires. Les Etats-Unis lui ont coupé l’aide militaire avant de menacer de le traduire devant la CPI. Pour les mêmes raisons, les Pays-Bas ont suspendu leur aide au secteur de la justice au Rwanda estimée à 5 millions d’euros. Un peu timidement, la Grande-Bretagne menace aussi de couper le pont avec Kigali en attendant une contre-expertise du rapport de l’ONU. Bref, Paul Kagame se trouve pris en étau, à l’instar du libérien Charles Taylor.
Les réactions de la communauté internationale face au drame qui sévit en RDC sont annonciatrices de la fin du régime en place à Kigali.Réputé chouchou du monde occidental, particulièrement du réseau anglo-saxon, Paul Kagame ne serait plus en odeur de sainteté auprès de ses principaux partenaires. Le président rwandais pourrait dans les jours à venir tomber sous le coup d’un mandat de la Cour pénale internationale (CPI) relativement à son soutien militaire au groupe rebelle M23 entré en guerre contre les FARDC depuis avril dernier.
C’est le célèbre quotidien britannique ’’The Guardian’’ qui a livré l’information dans son édition du mercredi 25 juillet. Le journal rapporte que les Etats-Unis ont averti les dirigeants rwandais que la Cour pénale internationale (CPI) pourrait ouvrir un procès contre le président Paul Kagame et son entourage pour leur soutien aux rebelles accusés de crimes contre l'humanité en RDC.«Il existe une limite dans le droit international. Si vous la franchissez, vous risquez d'être traduit en justice pour le soutien apporté à un groupe, soutien qui permet à ce groupe de commettre des crimes», indique The Guardian, citant Stephen Rapp, ambassadeur itinérant chargé des crimes de guerre au Département d'Etat américain.
A l’allure où vont les choses, Paul Kagame serait en passe de subir le même sort que le Libérien Charles Taylor, condamné par la CPI à 50 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par le RUF en Sierra-Leone. Ce groupe rebelle avait bénéficié de l’ancien président libérien dans la commission de ces crimes.
Le diplomate américain s’appuie sur les preuves irréfutables réunies par le rapport de la Monusco à l’encontre du président rwandais et de hauts cadres du régime de Kigali pour fonder sa démarche. Rappelons en passant que c’est le même département américain qui, en son temps, a aidé la CPI à poursuivre Charles Taylor, à le faire inculper et condamner.
Paul Kagamé et son entourage, notamment des généraux nommément cités par la Monusco, peuvent être accusés de complicité avec les membres du M23 (Mouvement du 23 mars) créé par le général rebelle Bosco Ntaganda, lequel est aujourd’hui le sous le coup de deux mandats de la CPI. Le premier pour les crimes commis en Ituri (Province Orientale), le deuxième pour ceux commis dans le Nord-Kivu. Il s’agit essentiellement de la circonscription des enfants dans des groupes armés.
Selon Stephen Rapp, l’initiative qu’entend mettre en œuvre les Etats-Unis marque un changement important dans l’attitude de Washington, qui s’est longtemps ancré sur l'inaction internationale en raison du génocide de 1994 ; argument maintes fois brandi par Kigali pour couvrir ses crimes dans l’Est de la RDC. Pour avoir déjà siégé à titre de procureur en chef au tribunal pénal international sur la Sierra-Leone, il estime que le soutien du Rwanda au M23 et d'autres groupes armés «doit cesser», car «il maintient l'anarchie» dans la partie Est de la RDC.
Les juges de la CPI ont déclaré Charles Taylor coupable d'avoir «aidé et encouragé» les rebelles du RUF de Sierra-Leone à commettre de terribles crimes pendant la guerre civile et d'avoir planifié avec eux trois attaques particulièrement meurtrières. Pourtant, «Charles Taylor n'a jamais mis ses pieds en Sierra-Leone, mais il a été reconnu coupable d’avoir aidé et encouragé les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF)», a indiqué à The Guardian le diplomate américain. Cette condamnation venait rappeler aux dirigeants africains qu’ils peuvent être tenus pénalement responsables des crimes commis à l’étranger par des rebelles ayant bénéficié de leur soutien.
A noter que cette menace américaine de poursuivre en justice Paul Kagame et ses valets succède à une autre mesure prise récemment aux termes de laquelle l’administration américaine suspendait son aide militaire à Kigali estimée à 200 mille dollars américains.
IT/L’étau se resserre autour de Kagame
L’avalanche des condamnations est tel que Paul Kagame se trouve pris en sandwich par ceux qui, naguère, le dorlotaient et le caressaient dans le sens du poil. La recette du génocide rwandais ne pouvant plus justifier tous les égarements et autres incursions militaires de Paul Kagame sur le territoire congolais.
En écho au gel de l’aide militaire imposé par les Etats-Unis, les Pays-Bas ont annoncé, à leur tour, la suspension de ladernière tranche de leur aide évaluée à 5 millions d’euros. C’est ce que rapporte le Financial Times qui cite un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères. Selon le journal : «Les Pays-Bas ont décidé de suspendre leur aide budgétaire au Rwanda jusqu'à ce que ce dernier cesse de soutenir les rebelles dans la République démocratique du Congo». Le porte-parole a déclaré que les Pays-Bas, de concert avec des partenaires de l'UE, vont déterminer leur position sur l'aide au développement en faveur du Rwanda sur la base de la réaction officielle de ce dernier au rapport d'experts des Nations unies, de même que sur «l'évolution dans le domaine, y compris l'arrêt immédiat du soutien du Rwanda aux rebelles en RDC».
De mieux en mieux pour Kinshasa, qui voit le rapport de force entre lui et Kigali changer en sa faveur, un autre écho favorable estvenu de la Grande-Bretagne. Quoi qu’il lui soit encore difficile de rompre tout de suite avec son protégé, Londres a également menacé de franchir le Rubicon au cas où les accusations portées contre Paul Kagame dans le rapport de l’Onu seraient corroborées par une contre expertise. La Grande-Bretagne a indiqué jeudi qu'elle pourrait retirer son soutien au président Kagame s'il est prouvé que son gouvernement est en train de financer les rebelles en RDC.
«Si le Rwanda a violé les résolutions du Conseil de sécurité en brisant l'embargo sur les armes des Nations unies, nous aurons besoin d'évaluer notre position», a confié au Financial times le porte-parole du Foreign Office et du Commonwealth.
Même si Kigali continue à nier – mais en vain – son appui aux rebelles du M23, des preuves irréfutables réunies ça et là attestent clairement de son implication aux côtés du M23. Paul Kagame, dont le rôle dans la déstabilisation de la RDC n’est plus à démontrer l’a lui-même reconnu au cours d’une intervention dans le documentaire «La chute de Mobutu».
Par ailleurs, le rapport du Projet Mapping de l’ONU publié en 2010 a levé tout pan de voile dans l’implication de Kagame dans «les violations les plus graves des droits de l’Homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la RD Congo», l’ex-Zaïre. Depuis, le chef de l’Etat rwandais a mis en place un vaste réseau de crime dans l’Est de la RDC, finançant et entretenant des rébellions de tous genres.
Le conflit entre les deux pays plonge ses racines dans le génocide rwandais de 1994. Au moins 800 000 personnes ont alors été exterminées sur le territoire du Rwanda, poussant d’autres, comptés parmi les génocidaires, à trouver refuge en RDC.Toutefois, le génocide de plus 9 millions de Congolais tarde à être reconnu. Raison pour laquelle l’opinion congolaise souhaiterait que la mise en accusation de Paul Kagame puisse être une occasion de remonter jusqu’à la condamnation de vrais commanditaires de la tragédie au Congo. Cette condamnation devra être accompagnée d’une procédure de réparation en faveur de nombreuses victimes mais également pour l’environnement détruit à cause des affrontements armés.
Pour son soutien avéré au M23 : Kagame pris en étau
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Publié le jeudi 26 juillet 2012 22:24
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Pour avoir violé le droit international en appuyant le M23, groupe rebelle qui sème l’insécurité dans l’Est de la RDC, le président rwandais s’est coupé de ses principaux partenaires. Les Etats-Unis lui ont coupé l’aide militaire avant de menacer de le traduire devant la CPI. Pour les mêmes raisons, les Pays-Bas ont suspendu leur aide au secteur de la justice au Rwanda estimée à 5 millions d’euros. Un peu timidement, la Grande-Bretagne menace aussi de couper le pont avec Kigali en attendant une contre-expertise du rapport de l’ONU. Bref, Paul Kagame se trouve pris en étau, à l’instar du libérien Charles Taylor.
Les réactions de la communauté internationale face au drame qui sévit en RDC sont annonciatrices de la fin du régime en place à Kigali.Réputé chouchou du monde occidental, particulièrement du réseau anglo-saxon, Paul Kagame ne serait plus en odeur de sainteté auprès de ses principaux partenaires. Le président rwandais pourrait dans les jours à venir tomber sous le coup d’un mandat de la Cour pénale internationale (CPI) relativement à son soutien militaire au groupe rebelle M23 entré en guerre contre les FARDC depuis avril dernier.
C’est le célèbre quotidien britannique ’’The Guardian’’ qui a livré l’information dans son édition du mercredi 25 juillet. Le journal rapporte que les Etats-Unis ont averti les dirigeants rwandais que la Cour pénale internationale (CPI) pourrait ouvrir un procès contre le président Paul Kagame et son entourage pour leur soutien aux rebelles accusés de crimes contre l'humanité en RDC.«Il existe une limite dans le droit international. Si vous la franchissez, vous risquez d'être traduit en justice pour le soutien apporté à un groupe, soutien qui permet à ce groupe de commettre des crimes», indique The Guardian, citant Stephen Rapp, ambassadeur itinérant chargé des crimes de guerre au Département d'Etat américain.
A l’allure où vont les choses, Paul Kagame serait en passe de subir le même sort que le Libérien Charles Taylor, condamné par la CPI à 50 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par le RUF en Sierra-Leone. Ce groupe rebelle avait bénéficié de l’ancien président libérien dans la commission de ces crimes.
Le diplomate américain s’appuie sur les preuves irréfutables réunies par le rapport de la Monusco à l’encontre du président rwandais et de hauts cadres du régime de Kigali pour fonder sa démarche. Rappelons en passant que c’est le même département américain qui, en son temps, a aidé la CPI à poursuivre Charles Taylor, à le faire inculper et condamner.
Paul Kagamé et son entourage, notamment des généraux nommément cités par la Monusco, peuvent être accusés de complicité avec les membres du M23 (Mouvement du 23 mars) créé par le général rebelle Bosco Ntaganda, lequel est aujourd’hui le sous le coup de deux mandats de la CPI. Le premier pour les crimes commis en Ituri (Province Orientale), le deuxième pour ceux commis dans le Nord-Kivu. Il s’agit essentiellement de la circonscription des enfants dans des groupes armés.
Selon Stephen Rapp, l’initiative qu’entend mettre en œuvre les Etats-Unis marque un changement important dans l’attitude de Washington, qui s’est longtemps ancré sur l'inaction internationale en raison du génocide de 1994 ; argument maintes fois brandi par Kigali pour couvrir ses crimes dans l’Est de la RDC. Pour avoir déjà siégé à titre de procureur en chef au tribunal pénal international sur la Sierra-Leone, il estime que le soutien du Rwanda au M23 et d'autres groupes armés «doit cesser», car «il maintient l'anarchie» dans la partie Est de la RDC.
Les juges de la CPI ont déclaré Charles Taylor coupable d'avoir «aidé et encouragé» les rebelles du RUF de Sierra-Leone à commettre de terribles crimes pendant la guerre civile et d'avoir planifié avec eux trois attaques particulièrement meurtrières. Pourtant, «Charles Taylor n'a jamais mis ses pieds en Sierra-Leone, mais il a été reconnu coupable d’avoir aidé et encouragé les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF)», a indiqué à The Guardian le diplomate américain. Cette condamnation venait rappeler aux dirigeants africains qu’ils peuvent être tenus pénalement responsables des crimes commis à l’étranger par des rebelles ayant bénéficié de leur soutien.
A noter que cette menace américaine de poursuivre en justice Paul Kagame et ses valets succède à une autre mesure prise récemment aux termes de laquelle l’administration américaine suspendait son aide militaire à Kigali estimée à 200 mille dollars américains.
IT/L’étau se resserre autour de Kagame
L’avalanche des condamnations est tel que Paul Kagame se trouve pris en sandwich par ceux qui, naguère, le dorlotaient et le caressaient dans le sens du poil. La recette du génocide rwandais ne pouvant plus justifier tous les égarements et autres incursions militaires de Paul Kagame sur le territoire congolais.
En écho au gel de l’aide militaire imposé par les Etats-Unis, les Pays-Bas ont annoncé, à leur tour, la suspension de ladernière tranche de leur aide évaluée à 5 millions d’euros. C’est ce que rapporte le Financial Times qui cite un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères. Selon le journal : «Les Pays-Bas ont décidé de suspendre leur aide budgétaire au Rwanda jusqu'à ce que ce dernier cesse de soutenir les rebelles dans la République démocratique du Congo». Le porte-parole a déclaré que les Pays-Bas, de concert avec des partenaires de l'UE, vont déterminer leur position sur l'aide au développement en faveur du Rwanda sur la base de la réaction officielle de ce dernier au rapport d'experts des Nations unies, de même que sur «l'évolution dans le domaine, y compris l'arrêt immédiat du soutien du Rwanda aux rebelles en RDC».
De mieux en mieux pour Kinshasa, qui voit le rapport de force entre lui et Kigali changer en sa faveur, un autre écho favorable estvenu de la Grande-Bretagne. Quoi qu’il lui soit encore difficile de rompre tout de suite avec son protégé, Londres a également menacé de franchir le Rubicon au cas où les accusations portées contre Paul Kagame dans le rapport de l’Onu seraient corroborées par une contre expertise. La Grande-Bretagne a indiqué jeudi qu'elle pourrait retirer son soutien au président Kagame s'il est prouvé que son gouvernement est en train de financer les rebelles en RDC.
«Si le Rwanda a violé les résolutions du Conseil de sécurité en brisant l'embargo sur les armes des Nations unies, nous aurons besoin d'évaluer notre position», a confié au Financial times le porte-parole du Foreign Office et du Commonwealth.
Même si Kigali continue à nier – mais en vain – son appui aux rebelles du M23, des preuves irréfutables réunies ça et là attestent clairement de son implication aux côtés du M23. Paul Kagame, dont le rôle dans la déstabilisation de la RDC n’est plus à démontrer l’a lui-même reconnu au cours d’une intervention dans le documentaire «La chute de Mobutu».
Par ailleurs, le rapport du Projet Mapping de l’ONU publié en 2010 a levé tout pan de voile dans l’implication de Kagame dans «les violations les plus graves des droits de l’Homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la RD Congo», l’ex-Zaïre. Depuis, le chef de l’Etat rwandais a mis en place un vaste réseau de crime dans l’Est de la RDC, finançant et entretenant des rébellions de tous genres.
Le conflit entre les deux pays plonge ses racines dans le génocide rwandais de 1994. Au moins 800 000 personnes ont alors été exterminées sur le territoire du Rwanda, poussant d’autres, comptés parmi les génocidaires, à trouver refuge en RDC.Toutefois, le génocide de plus 9 millions de Congolais tarde à être reconnu. Raison pour laquelle l’opinion congolaise souhaiterait que la mise en accusation de Paul Kagame puisse être une occasion de remonter jusqu’à la condamnation de vrais commanditaires de la tragédie au Congo. Cette condamnation devra être accompagnée d’une procédure de réparation en faveur de nombreuses victimes mais également pour l’environnement détruit à cause des affrontements armés.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7439
La rançon de la naïveté
Le passeport congolais qui a permis à "Joseph Kabila" de se faire enrôler lors des élections de 2006.
Rarement un «chef d‘Etat» et son gouvernement n’ont donné la preuve de leur impuissance face à une menace qui plane sur l’intégrité physique de l’Etat dont ils ont la charge. Rarement un peuple n’a fait preuve de tant d’apathie - comme tétanisé – face à l’inertie et l’incompétence de ses gouvernants. Sous d’autres cieux, un soulèvement populaire aurait déjà eu lieu. Au Congo démocratique : Rien! Clochardisée à dessein, la population congolaise a perdu tout sens critique et toute capacité de faire le départ entre l’acceptable et l’inacceptable. Le peuple congolais est réduit au rang d’observateur passif de son destin. Un destin pris en otage par d’autres nations.
Voilà bientôt quatre mois que les fameux mutins étiquetés CNDP - intégrés dans les Forces armées de RD Congo par la seule volonté de "Joseph Kabila" - ont décidé de pointer leurs armes en direction de leurs camarades «loyalistes». Les insurgés ont le signe particulier d’appartenir à une même communauté tribale : Tutsi. Le Congo en compte plusieurs centaines. La province du Nord Kivu qui sert de théâtre des opérations regroupe en son sein plusieurs ethnies autochtones. C’est le cas notamment de : Nandé, Nyanga, Hundé, Tembo et Hutu.
Depuis le mois de mai dernier, le gouvernement du Premier ministre Augustin Matata Ponyo assure que tous les moyens seront mis à la disposition de l’armée nationale pour rétablir la paix et la sécurité dans cette partie du pays. Les propos du chef du gouvernement congolais n’étaient que de la forfanterie. Il est désormais clair que les «soldats» de «Joseph Kabila» ont trouvé plus forts qu’eux. Le soutien des troupes rwandaises aux mutins n’excuse rien. La réalité tragique est là : le Congo dit démocratique n’a pas d’armée capable de garantir l’inviolabilité du territoire national face aux invasions étrangères. C’est une lacune impardonnable.
En mai 1997, les Zaïro-Congolais avaient applaudi les «libérateurs» lors de leur joyeuse entrée à Kinshasa sans se poser une question : Qui a libéré qui ? Pour la grande majorité de la population, «fatiguée» par 32 années de mobutisme, c’est un fils du pays qui a libéré l’ex-Zaïre de la dictature. Son nom : Laurent-Désiré Kabila. «C’est Kabila qui a fait venir les troupes rwandaises et ougandaises», entendait-on dire. «Il fallait inclure les Tutsi dans l’AFDL pour bénéficier de l’aide», déclarait l’intéressé lors de sa visite à Bruxelles en novembre 1998. En vérité, LD Kabila n’avait pas dit la vérité. Ce sont les régimes rwandais et ougandais qui l’avaient désigné porte-parole de l’AFDL, une pseudo-rébellion zaïroise qui a été conçue au Rwanda par les «services» rwandais. LD Kabila a été «recommandé» à Paul Kagame, alors vice-président et ministre de la Défense du Rwanda, par le président ougandais Yoweri Museveni. «Je n’ai jamais fait confiance à cet homme». Ainsi parlait Kagame de LD Kabila dans une interview à Jeune Afrique n°2179.
Dans cet entretien, Kagame dira qu’en portant LD Kabila au pouvoir, il visait deux objectifs : traquer les «génocidaires» ayant trouvé asile dans l’ex-Zaïre ; réaliser un «investissement à long terme» par l’installation d’un «régime ami» à Kinshasa, censé ne pas menacer la sécurité du Rwanda. Plusieurs personnalités sorties du néant, tels des conquistadors, vont effectivement occuper des postes névralgiques dans ce pays rebaptisé, République démocratique du Congo. Déogratia Bugéra (secrétaire général de l’AFDL), le colonel James Kabarebe (chef d’état-major général de l’armée congolaise), Bizima Karaha (Affaires étrangères), Moïse Nyarugabo (secrétaire particulier du chef de l’Etat) etc. Tous les secteurs de la vie nationale ont été «infiltrés». Ce beau monde va se livrer à un travail de «démolition» des principaux attributs de l’Etat zaïrois : la Présidence de la République, l’armée, les services de sécurité, la diplomatie. Dieu seul sait ce que les archives de tous ces organismes publics sont devenus…
Lassé par son rôle de «marionnette de luxe» et face à la grogne populaire, LD Kabila décide en juillet 1998 de rompre la «coopération militaire» de plus en plus envahissante avec ses mentors ougandais et rwandais. La suite est connue. D’autres «rébellions» vont voir le jour. Sortis par la grande porte, Kagame et Museveni vont revenir par la «fenêtre» à travers un nouvel homme lige. Un homme mystérieux. Un homme à plusieurs lieux de naissance (Hewa Bora II, Lulenge, Fizi, Mpiki…) et plusieurs identités. Il s’appelle officiellement «Joseph Kabila». Auparavant, il s’appelait Mtwale, Christopher, Hyppolite, Kanambe. L’homme a fait son service militaire dans l’armée tanzanienne. Lors de la guerre de l’AFDL, il a foulé le sol zaïrois en tant que chauffeur et bras droit du chef des opérations militaires, le colonel James Kabarebe qui n’est autre que l’actuel ministre rwandais de la Défense. Il va sans dire que « Joseph » a appartenu à l’ex-APR (Armée patriotique rwandaise). Selon ses propres dires, il a évolué dans les maquis du Ruwenzori en Ouganda.
Cet étrange parcours n’a suscité que peu d’interrogations. Le 26 janvier 2001, «Joseph» est propulsé à la tête de l’Etat congolais. A en croire des «kabilistes historiques», c’était en exécution du «testament» laissé par le «Mzee». Jeannot Mwenze Kongolo et Abdoulaye Yerodia Ndombasi devraient clarifier l’opinion. Le «promu» allègue qu’il a été désigné suite à un «vote secret» au sein du gouvernement. Quels sont les critères qui ont été pris en compte ? Mystère. Un mystère qui s’est épaissi par les atermoiements du nouveau chef de l’Etat à publier son «CV» notamment sur le site Internet de la Présidence de la République. La note biographique publiée en 2004 était truffée d’inexactitudes voire des contrevérités.
Lors des travaux du dialogue inter congolais en 2002, «Joseph» est reconduit au sommet de l’Etat. Le successeur de Mzee s’est illustré par une volonté inébranlable de « liquider » ce qui restait de l’armée zaïroise. On ne compte pas les rapts, arrestations, détentions arbitraires et exécutions extrajudiciaires dans les rangs des Faz. Près de 1.500 militaires sont détenus sans inculpation ni jugement à Makala. Tous ceux des journalistes ou militants des droits de l’Homme qui cherchaient à percer le secret sur les origines du «raïs» ont été intimidés ou «éliminés». Au fil du temps, l’opinion congolaise a commencé à se poser une question. La question de savoir si le très mystérieux «Joseph» n’a pas reçu la mission de «terminer» le «travail» commencé par les Rwandais et Ougandais. De 1998 à 2003, le Rwanda de Paul Kagame et l’Ouganda de Yoweri Museveni ont essaimé des milices armées non seulement dans les deux provinces du Kivu mais aussi dans le district de l’Ituri (Province Orientale). Les chefs miliciens Thomas Lubanga et Bosco Ntaganda sont des purs produits de l’occupation de ces régions.
En 2006, le candidat à l’élection présidentielle "Joseph Kabila" n’avait qu’un passeport…congolais en guise de pièce d’identité. Et ce, en lieu et place d’un jugement supplétif. Et pour cause, son lieu de naissance reste controversé. Il aurait vu le jour au lieu dit «Hewa Bora II». Une localité qui n’a pas d’existence légale et qu’on ne peut même pas situer sur une carte du Congo. Lors de la campagne électorale, sous prétexte de faire l’éloge de la «congolité», les adversaires du «président sortant» devaient aborder tous les thèmes sauf ceux relatifs au parcours ainsi qu’aux origines de ce dernier. La thèse a été défendue le plus sérieusement du monde par le ministre belge des Affaires étrangères de l’époque, le libéral francophone Louis Michel. Selon lui, parler des origines de "Joseph" équivaut à de la "xénophobie". Est-ce un aveu implicite?
En onze années d’exercice du pouvoir d’Etat, «Joseph Kabila» a eu l’occasion d’«éloigner» ses adversaires les plus coriaces – c’est le cas de Jean-Pierre Bemba – sans oublier toutes les personnalités politiques pouvant lui faire ombrage. C’est le cas de tous ces «kabilistes» restés «fidèles» à la «pensée politique» de LD Kabila : Mwenze Kongolo, Gaëtan Kakudji (décédé), She Léonard Okitundu, Yerodia Abdoulaye Ndombasi, Eddy Kapend (en prison), Raphaël Ghenda, Eddy Angulu etc. Et pourquoi pas Vital Kamerhe et autre Mutombo Tshibal?
Depuis sa «victoire» en 2006, «Joseph» exerce un pouvoir solitaire. Sans contradicteurs. L’homme s’est fait une clientèle politique. Après la présidentielle du 28 novembre 2011, l’homme s’est entouré des hommes et femmes politiques sans envergure. Des individus qui lui doivent leur ascension sociale. Cela est vrai non seulement pour le gouvernement mais aussi pour l’Assemblée nationale. La corruption. La presse congolaise n’est pas épargnée. Elle est divisée en pro et anti-Kabila. Pire, l’église catholique ne fait pas non plus exception. Elle est secouée par des clivages ethnico-financiers.
Quatre mois après le déclenchement de la mutinerie des éléments du CNDP, la société congolaise est comme paralysée. Elle ne sait que faire face au gâchis provoqué par sa naïveté. La naïveté d’avoir cru en mai 1997 que des "mercenaires" venus du Rwanda et de l’Ouganda allaient «libérer» les captifs de la «dictature mobutiste» et rentrer chez eux. Hélas non ! Ils ont infiltrés toutes les institutions nationales. Les «libérateurs» se sont mués en oppresseurs.
En ce mois de juillet 2012 finissant, le Congo est un pays paralysé et tiraillé. Il est paralysé par un "chef d’Etat" félon qui s’est muré dans un silence étrange depuis quatre mois alors qu’il s’est arrogé tous les pouvoirs. Le pays est paralysé du fait d’un gouvernement incompétent et qui manque de l’audace. Le Congo est tiraillé entre deux camps qui s’observent. Il y a d’un côté, tous ces "mangecrates" qui doivent leur carrière politique et les avantages y afférents à "Joseph". Pour eux, celui-ci est toujours "l’homme de la situation". Qui oserait scier la branche sur laquelle il est assis ? De l’autre, il y a la grande majorité des Congolais qui veut le Changement. Un Changement qui passe par l’éviction de "Joseph Kabila", qualifié unaniment de traître à la cause nationale. Il s’agit, pour la masse, de refermer ce chapitre douloureux de l’histoire du Congo. Une histoire avec un petit "h". Et de couper définitivement le cordon ombilical rattachant le pays aux avatars de l’AFDL, du RCD, du CNDP. Les deux camps antagonistes s’observent. Qui dégainera le premier ?
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012
La rançon de la naïveté
Le passeport congolais qui a permis à "Joseph Kabila" de se faire enrôler lors des élections de 2006.
Rarement un «chef d‘Etat» et son gouvernement n’ont donné la preuve de leur impuissance face à une menace qui plane sur l’intégrité physique de l’Etat dont ils ont la charge. Rarement un peuple n’a fait preuve de tant d’apathie - comme tétanisé – face à l’inertie et l’incompétence de ses gouvernants. Sous d’autres cieux, un soulèvement populaire aurait déjà eu lieu. Au Congo démocratique : Rien! Clochardisée à dessein, la population congolaise a perdu tout sens critique et toute capacité de faire le départ entre l’acceptable et l’inacceptable. Le peuple congolais est réduit au rang d’observateur passif de son destin. Un destin pris en otage par d’autres nations.
Voilà bientôt quatre mois que les fameux mutins étiquetés CNDP - intégrés dans les Forces armées de RD Congo par la seule volonté de "Joseph Kabila" - ont décidé de pointer leurs armes en direction de leurs camarades «loyalistes». Les insurgés ont le signe particulier d’appartenir à une même communauté tribale : Tutsi. Le Congo en compte plusieurs centaines. La province du Nord Kivu qui sert de théâtre des opérations regroupe en son sein plusieurs ethnies autochtones. C’est le cas notamment de : Nandé, Nyanga, Hundé, Tembo et Hutu.
Depuis le mois de mai dernier, le gouvernement du Premier ministre Augustin Matata Ponyo assure que tous les moyens seront mis à la disposition de l’armée nationale pour rétablir la paix et la sécurité dans cette partie du pays. Les propos du chef du gouvernement congolais n’étaient que de la forfanterie. Il est désormais clair que les «soldats» de «Joseph Kabila» ont trouvé plus forts qu’eux. Le soutien des troupes rwandaises aux mutins n’excuse rien. La réalité tragique est là : le Congo dit démocratique n’a pas d’armée capable de garantir l’inviolabilité du territoire national face aux invasions étrangères. C’est une lacune impardonnable.
En mai 1997, les Zaïro-Congolais avaient applaudi les «libérateurs» lors de leur joyeuse entrée à Kinshasa sans se poser une question : Qui a libéré qui ? Pour la grande majorité de la population, «fatiguée» par 32 années de mobutisme, c’est un fils du pays qui a libéré l’ex-Zaïre de la dictature. Son nom : Laurent-Désiré Kabila. «C’est Kabila qui a fait venir les troupes rwandaises et ougandaises», entendait-on dire. «Il fallait inclure les Tutsi dans l’AFDL pour bénéficier de l’aide», déclarait l’intéressé lors de sa visite à Bruxelles en novembre 1998. En vérité, LD Kabila n’avait pas dit la vérité. Ce sont les régimes rwandais et ougandais qui l’avaient désigné porte-parole de l’AFDL, une pseudo-rébellion zaïroise qui a été conçue au Rwanda par les «services» rwandais. LD Kabila a été «recommandé» à Paul Kagame, alors vice-président et ministre de la Défense du Rwanda, par le président ougandais Yoweri Museveni. «Je n’ai jamais fait confiance à cet homme». Ainsi parlait Kagame de LD Kabila dans une interview à Jeune Afrique n°2179.
Dans cet entretien, Kagame dira qu’en portant LD Kabila au pouvoir, il visait deux objectifs : traquer les «génocidaires» ayant trouvé asile dans l’ex-Zaïre ; réaliser un «investissement à long terme» par l’installation d’un «régime ami» à Kinshasa, censé ne pas menacer la sécurité du Rwanda. Plusieurs personnalités sorties du néant, tels des conquistadors, vont effectivement occuper des postes névralgiques dans ce pays rebaptisé, République démocratique du Congo. Déogratia Bugéra (secrétaire général de l’AFDL), le colonel James Kabarebe (chef d’état-major général de l’armée congolaise), Bizima Karaha (Affaires étrangères), Moïse Nyarugabo (secrétaire particulier du chef de l’Etat) etc. Tous les secteurs de la vie nationale ont été «infiltrés». Ce beau monde va se livrer à un travail de «démolition» des principaux attributs de l’Etat zaïrois : la Présidence de la République, l’armée, les services de sécurité, la diplomatie. Dieu seul sait ce que les archives de tous ces organismes publics sont devenus…
Lassé par son rôle de «marionnette de luxe» et face à la grogne populaire, LD Kabila décide en juillet 1998 de rompre la «coopération militaire» de plus en plus envahissante avec ses mentors ougandais et rwandais. La suite est connue. D’autres «rébellions» vont voir le jour. Sortis par la grande porte, Kagame et Museveni vont revenir par la «fenêtre» à travers un nouvel homme lige. Un homme mystérieux. Un homme à plusieurs lieux de naissance (Hewa Bora II, Lulenge, Fizi, Mpiki…) et plusieurs identités. Il s’appelle officiellement «Joseph Kabila». Auparavant, il s’appelait Mtwale, Christopher, Hyppolite, Kanambe. L’homme a fait son service militaire dans l’armée tanzanienne. Lors de la guerre de l’AFDL, il a foulé le sol zaïrois en tant que chauffeur et bras droit du chef des opérations militaires, le colonel James Kabarebe qui n’est autre que l’actuel ministre rwandais de la Défense. Il va sans dire que « Joseph » a appartenu à l’ex-APR (Armée patriotique rwandaise). Selon ses propres dires, il a évolué dans les maquis du Ruwenzori en Ouganda.
Cet étrange parcours n’a suscité que peu d’interrogations. Le 26 janvier 2001, «Joseph» est propulsé à la tête de l’Etat congolais. A en croire des «kabilistes historiques», c’était en exécution du «testament» laissé par le «Mzee». Jeannot Mwenze Kongolo et Abdoulaye Yerodia Ndombasi devraient clarifier l’opinion. Le «promu» allègue qu’il a été désigné suite à un «vote secret» au sein du gouvernement. Quels sont les critères qui ont été pris en compte ? Mystère. Un mystère qui s’est épaissi par les atermoiements du nouveau chef de l’Etat à publier son «CV» notamment sur le site Internet de la Présidence de la République. La note biographique publiée en 2004 était truffée d’inexactitudes voire des contrevérités.
Lors des travaux du dialogue inter congolais en 2002, «Joseph» est reconduit au sommet de l’Etat. Le successeur de Mzee s’est illustré par une volonté inébranlable de « liquider » ce qui restait de l’armée zaïroise. On ne compte pas les rapts, arrestations, détentions arbitraires et exécutions extrajudiciaires dans les rangs des Faz. Près de 1.500 militaires sont détenus sans inculpation ni jugement à Makala. Tous ceux des journalistes ou militants des droits de l’Homme qui cherchaient à percer le secret sur les origines du «raïs» ont été intimidés ou «éliminés». Au fil du temps, l’opinion congolaise a commencé à se poser une question. La question de savoir si le très mystérieux «Joseph» n’a pas reçu la mission de «terminer» le «travail» commencé par les Rwandais et Ougandais. De 1998 à 2003, le Rwanda de Paul Kagame et l’Ouganda de Yoweri Museveni ont essaimé des milices armées non seulement dans les deux provinces du Kivu mais aussi dans le district de l’Ituri (Province Orientale). Les chefs miliciens Thomas Lubanga et Bosco Ntaganda sont des purs produits de l’occupation de ces régions.
En 2006, le candidat à l’élection présidentielle "Joseph Kabila" n’avait qu’un passeport…congolais en guise de pièce d’identité. Et ce, en lieu et place d’un jugement supplétif. Et pour cause, son lieu de naissance reste controversé. Il aurait vu le jour au lieu dit «Hewa Bora II». Une localité qui n’a pas d’existence légale et qu’on ne peut même pas situer sur une carte du Congo. Lors de la campagne électorale, sous prétexte de faire l’éloge de la «congolité», les adversaires du «président sortant» devaient aborder tous les thèmes sauf ceux relatifs au parcours ainsi qu’aux origines de ce dernier. La thèse a été défendue le plus sérieusement du monde par le ministre belge des Affaires étrangères de l’époque, le libéral francophone Louis Michel. Selon lui, parler des origines de "Joseph" équivaut à de la "xénophobie". Est-ce un aveu implicite?
En onze années d’exercice du pouvoir d’Etat, «Joseph Kabila» a eu l’occasion d’«éloigner» ses adversaires les plus coriaces – c’est le cas de Jean-Pierre Bemba – sans oublier toutes les personnalités politiques pouvant lui faire ombrage. C’est le cas de tous ces «kabilistes» restés «fidèles» à la «pensée politique» de LD Kabila : Mwenze Kongolo, Gaëtan Kakudji (décédé), She Léonard Okitundu, Yerodia Abdoulaye Ndombasi, Eddy Kapend (en prison), Raphaël Ghenda, Eddy Angulu etc. Et pourquoi pas Vital Kamerhe et autre Mutombo Tshibal?
Depuis sa «victoire» en 2006, «Joseph» exerce un pouvoir solitaire. Sans contradicteurs. L’homme s’est fait une clientèle politique. Après la présidentielle du 28 novembre 2011, l’homme s’est entouré des hommes et femmes politiques sans envergure. Des individus qui lui doivent leur ascension sociale. Cela est vrai non seulement pour le gouvernement mais aussi pour l’Assemblée nationale. La corruption. La presse congolaise n’est pas épargnée. Elle est divisée en pro et anti-Kabila. Pire, l’église catholique ne fait pas non plus exception. Elle est secouée par des clivages ethnico-financiers.
Quatre mois après le déclenchement de la mutinerie des éléments du CNDP, la société congolaise est comme paralysée. Elle ne sait que faire face au gâchis provoqué par sa naïveté. La naïveté d’avoir cru en mai 1997 que des "mercenaires" venus du Rwanda et de l’Ouganda allaient «libérer» les captifs de la «dictature mobutiste» et rentrer chez eux. Hélas non ! Ils ont infiltrés toutes les institutions nationales. Les «libérateurs» se sont mués en oppresseurs.
En ce mois de juillet 2012 finissant, le Congo est un pays paralysé et tiraillé. Il est paralysé par un "chef d’Etat" félon qui s’est muré dans un silence étrange depuis quatre mois alors qu’il s’est arrogé tous les pouvoirs. Le pays est paralysé du fait d’un gouvernement incompétent et qui manque de l’audace. Le Congo est tiraillé entre deux camps qui s’observent. Il y a d’un côté, tous ces "mangecrates" qui doivent leur carrière politique et les avantages y afférents à "Joseph". Pour eux, celui-ci est toujours "l’homme de la situation". Qui oserait scier la branche sur laquelle il est assis ? De l’autre, il y a la grande majorité des Congolais qui veut le Changement. Un Changement qui passe par l’éviction de "Joseph Kabila", qualifié unaniment de traître à la cause nationale. Il s’agit, pour la masse, de refermer ce chapitre douloureux de l’histoire du Congo. Une histoire avec un petit "h". Et de couper définitivement le cordon ombilical rattachant le pays aux avatars de l’AFDL, du RCD, du CNDP. Les deux camps antagonistes s’observent. Qui dégainera le premier ?
Baudouin Amba Wetshi
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.agoravox.fr/actualites/inter ... -de-120470
Guerres Rwanda-Congo : Guerres de diversion pour pérenniser l’impunité
Une énième guerre a éclaté en République Démocratique du Congo, et, comme on pouvait s’y attendre, à l’initiative du Rwanda. Le Rwanda de Paul Kagamé devient ainsi, sûrement, le pays le plus belliqueux d’Afrique. La guerre est pourtant source de trop de tragédies pour être provoquée de façon aussi répétitive par un même groupe d’individus. La question de savoir pourquoi le régime de Kigali est aussi habitué à provoquer des guerres meurtrières mérite d’être posée sérieusement. Selon toute vraisemblance, la réponse est à chercher dans le passé inavouable des dirigeants actuels du Rwanda, arrivés au pouvoir par les armes et pour qui les guerres répétitives sont paradoxalement indispensables.
En tout cas, on peut difficilement imaginer qu’un pays s’engage dans une guerre contre son voisin pour une affaire interne de soldes impayées. Bien entendu, et, c’est comme à chaque fois, les autorités et l’armée rwandaises se dissimulent derrière un mouvement « congolais » de paille, le M23. Le gouvernement rwandais dément tout soutien, mais il y a longtemps que la parole des autorités rwandaises, sur le Congo, n’inspire plus la moindre crédibilité.
En remontant au déclenchement du conflit, on comprend mieux les motivations, inavouées, des autorités rwandaises : il s’agit de préserver ce que le régime de Paul Kagamé a de plus précieux : l’impunité pour les siens. Car si jamais on brisait le mur de l’impunité des dirigeants rwandais, le régime tout entier pourrait s’effondrer comme un château de cartes.
Ainsi, à Kigali, on fait tout pour qu’on ne parle plus de Bosco Ntaganda. On parle crise humanitaire, renforts des casques bleus, FARDC, M23,… alors qu’à l’origine de la crise se trouve un mandat d’arrêt délivré par la Cour Pénale Internationale contre ce général, un des nombreux « protégés de Kigali » qui sèment la terreur dans l’Est du Congo.
Le régime de Kigali ne prend pas à la légère le risque d’un déballage judiciaire. Tous les « siens » doivent être à l’abri de poursuites, même lorsqu’ils sont cités comme étant parmi les pires criminels au monde[1]. L’arrestation de « Terminator » (surnom de Bosco Ntaganda) et l’ouverture d’un procès à son encontre aurait été l’occasion de révélations qui risquaient d’étaler sur la face du monde ce que le régime de Kigali a de plus sombre. De nombreux dirigeants rwandais risquaient de se retrouver dans le collimateur du Procureur Luis Moreno-Ocampo.
Tout a donc été entrepris carrément au sommet de l’Etat. Les rapports de Human Rights Watch puis des experts de l’ONU ont confirmé que le M23 a reçu une « aide directe » (armes, munitions, recrues…) de la part de hauts responsables rwandais, dont le ministre de la Défense, James Kabarebe, et le chef d’état-major des armées, le général Charles Kayonga.
En apparence, le Rwanda n’a pas besoin d’une telle « publicité négative ». Mais il tient à ce que le rideau de fumée soit toujours plus épais. Puisque pendant qu’on parle M23, le criminel Bosco Ntaganda se met au vert. Il rejoint à Kigali ses anciens compagnons de triste mémoire : Laurent Nkunda et autres Jules Mutebutsi qui ont semé la mort et la désolation dans l’Est du Congo. Ils se trouvent depuis à l’abri dans le pays qui, au lendemain du génocide, aurait dû être le contraire de ce qu’il est devenu : la base arrière des criminels parmi les pires au monde. Tous, pour se mettre à l’abri, ont bénéficié de sanglantes manœuvres de diversion menées par le Rwanda.
En remontant dans le temps, on remarque avec effarement, qu’au moment où le Rwanda préparait et déclenchait une guerre au Congo, le régime faisait face à des dossiers embarrassants, bien entendu plus graves que celui de Bosco Ntaganda, mais dont il tenait fermement à ce qu’ils ne puissent pas cristalliser l’attention de l’opinion internationale et mener à des actions judiciaires contre un dirigeant ou un autre.
Ainsi, avant la première guerre du Congo (1996), les nouvelles autorités rwandaises n’en pouvaient plus des dossiers des massacres des Hutus commis par les troupes du FPR, au Rwanda-même, dont le plus célèbre est celui de Kibeho en avril 1995. Après avoir instrumentalisé l’affaire des Banyamulenge contre le Zaïre de Mobutu, pour essayer de détourner l’attention, le Rwanda (avec ses alliés ougandais et burundais) est passé à l’attaque dans l’Est de l’ex-Zaïre. Le bruit de la première guerre du Congo a détourné l’attention des médias et des groupes de pression militants pour les victimes hutues. Aujourd’hui, plus personne ne parle du massacre de Kibeho.
Mais la première guerre du Congo se transforma en boucherie. Les réfugiés hutus avaient été massacrés par centaines de milliers et l’affaire devenait terriblement embarrassante pour le régime de Laurent-Désiré Kabila. On envisageait la mise en place d’un tribunal pénal international sur le modèle de celui d’Arusha. La thèse du « double génocide » prenait forme. Laurent Kabila, qui ne tenait pas à être éclaboussé par des crimes dont il n’était pas l’auteur, se mit à accuser les véritables auteurs, à savoir, l’actuelle armée rwandaise.
Avant même que la première plainte des victimes ne soit envisagée, la deuxième guerre du Congo a éclaté (1998), une fois de plus, à l’initiative du Rwanda. Elle a duré le temps nécessaire pour enterrer définitivement le dossier des réfugiés hutus. Plus personne aujourd’hui ne parle du massacre des réfugiés hutus alors que c’était un dossier très soutenu. Quant à Kibeho, c’est de l’antiquité.
Cette deuxième guerre du Congo, la plus meurtrière depuis la seconde guerre mondiale (six millions de morts) a suffisamment terrifié les Congolais et les Hutus pour que plus personne ne parle justice. Elle s’est terminée par une série d’accords qui font du Congo, aujourd’hui, un pays sous occupation rwandaise. Des agents rwandais sont placés à tous les postes stratégiques dans l’armée et la politique. Les Congolais sont paralysés par l’idée de se mettre à dos le régime de Kigali. Plus personne, dans la politique congolaise, n’envisage sérieusement d’inquiéter le Rwanda pour les massacres des Congolais et des Hutus.
Pour Kigali, l’objectif de l’impunité était atteint. Mais il y a la Cour Pénale Internationale. Elle ne peut pas continuer à être crédible en arrêtant uniquement des Congolais et en restant les bras croisés face aux criminels rwandais. Il fallait donc tenter quelque chose. Arrêter Bosco Ntaganda. Le Rwanda n’a pas tardé à réagir. C’est une nouvelle guerre que les Congolais vont devoir, une nouvelle fois, endurer de la part du Rwanda, à cause de Bosco Ntaganda et des révélations qu’ils risquait de présenter à La Haye.
Maintenant qu’on sait pourquoi le Rwanda provoque des guerres à répétition, deux choix se présentent au Procureur de la Cour Pénale Internationale : soit il attend que la situation devienne stable, et risque d’attendre indéfiniment, soit il fait fi du déroulement de la guerre au Congo et continue d’exiger, jour après jour, que Bosco Ntaganda lui soit remis.
Il peut directement demander à Kigali de lui livrer le criminel recherché en mettant la pression sur les bailleurs qui devraient conditionner leur aide au Rwanda à l’obligation pour celui-ci de livrer les criminels qu’il protège. Il peut aussi dénoncer cette guerre de diversion qui l’empêche de faire son travail.
Sa voix sera plus entendue que celles des Congolais qui n’en peuvent plus de ce terrible régime dont ils se souviendront longtemps comme étant la pire catastrophe de leur histoire.
Boniface MUSAVULI
Guerres Rwanda-Congo : Guerres de diversion pour pérenniser l’impunité
Une énième guerre a éclaté en République Démocratique du Congo, et, comme on pouvait s’y attendre, à l’initiative du Rwanda. Le Rwanda de Paul Kagamé devient ainsi, sûrement, le pays le plus belliqueux d’Afrique. La guerre est pourtant source de trop de tragédies pour être provoquée de façon aussi répétitive par un même groupe d’individus. La question de savoir pourquoi le régime de Kigali est aussi habitué à provoquer des guerres meurtrières mérite d’être posée sérieusement. Selon toute vraisemblance, la réponse est à chercher dans le passé inavouable des dirigeants actuels du Rwanda, arrivés au pouvoir par les armes et pour qui les guerres répétitives sont paradoxalement indispensables.
En tout cas, on peut difficilement imaginer qu’un pays s’engage dans une guerre contre son voisin pour une affaire interne de soldes impayées. Bien entendu, et, c’est comme à chaque fois, les autorités et l’armée rwandaises se dissimulent derrière un mouvement « congolais » de paille, le M23. Le gouvernement rwandais dément tout soutien, mais il y a longtemps que la parole des autorités rwandaises, sur le Congo, n’inspire plus la moindre crédibilité.
En remontant au déclenchement du conflit, on comprend mieux les motivations, inavouées, des autorités rwandaises : il s’agit de préserver ce que le régime de Paul Kagamé a de plus précieux : l’impunité pour les siens. Car si jamais on brisait le mur de l’impunité des dirigeants rwandais, le régime tout entier pourrait s’effondrer comme un château de cartes.
Ainsi, à Kigali, on fait tout pour qu’on ne parle plus de Bosco Ntaganda. On parle crise humanitaire, renforts des casques bleus, FARDC, M23,… alors qu’à l’origine de la crise se trouve un mandat d’arrêt délivré par la Cour Pénale Internationale contre ce général, un des nombreux « protégés de Kigali » qui sèment la terreur dans l’Est du Congo.
Le régime de Kigali ne prend pas à la légère le risque d’un déballage judiciaire. Tous les « siens » doivent être à l’abri de poursuites, même lorsqu’ils sont cités comme étant parmi les pires criminels au monde[1]. L’arrestation de « Terminator » (surnom de Bosco Ntaganda) et l’ouverture d’un procès à son encontre aurait été l’occasion de révélations qui risquaient d’étaler sur la face du monde ce que le régime de Kigali a de plus sombre. De nombreux dirigeants rwandais risquaient de se retrouver dans le collimateur du Procureur Luis Moreno-Ocampo.
Tout a donc été entrepris carrément au sommet de l’Etat. Les rapports de Human Rights Watch puis des experts de l’ONU ont confirmé que le M23 a reçu une « aide directe » (armes, munitions, recrues…) de la part de hauts responsables rwandais, dont le ministre de la Défense, James Kabarebe, et le chef d’état-major des armées, le général Charles Kayonga.
En apparence, le Rwanda n’a pas besoin d’une telle « publicité négative ». Mais il tient à ce que le rideau de fumée soit toujours plus épais. Puisque pendant qu’on parle M23, le criminel Bosco Ntaganda se met au vert. Il rejoint à Kigali ses anciens compagnons de triste mémoire : Laurent Nkunda et autres Jules Mutebutsi qui ont semé la mort et la désolation dans l’Est du Congo. Ils se trouvent depuis à l’abri dans le pays qui, au lendemain du génocide, aurait dû être le contraire de ce qu’il est devenu : la base arrière des criminels parmi les pires au monde. Tous, pour se mettre à l’abri, ont bénéficié de sanglantes manœuvres de diversion menées par le Rwanda.
En remontant dans le temps, on remarque avec effarement, qu’au moment où le Rwanda préparait et déclenchait une guerre au Congo, le régime faisait face à des dossiers embarrassants, bien entendu plus graves que celui de Bosco Ntaganda, mais dont il tenait fermement à ce qu’ils ne puissent pas cristalliser l’attention de l’opinion internationale et mener à des actions judiciaires contre un dirigeant ou un autre.
Ainsi, avant la première guerre du Congo (1996), les nouvelles autorités rwandaises n’en pouvaient plus des dossiers des massacres des Hutus commis par les troupes du FPR, au Rwanda-même, dont le plus célèbre est celui de Kibeho en avril 1995. Après avoir instrumentalisé l’affaire des Banyamulenge contre le Zaïre de Mobutu, pour essayer de détourner l’attention, le Rwanda (avec ses alliés ougandais et burundais) est passé à l’attaque dans l’Est de l’ex-Zaïre. Le bruit de la première guerre du Congo a détourné l’attention des médias et des groupes de pression militants pour les victimes hutues. Aujourd’hui, plus personne ne parle du massacre de Kibeho.
Mais la première guerre du Congo se transforma en boucherie. Les réfugiés hutus avaient été massacrés par centaines de milliers et l’affaire devenait terriblement embarrassante pour le régime de Laurent-Désiré Kabila. On envisageait la mise en place d’un tribunal pénal international sur le modèle de celui d’Arusha. La thèse du « double génocide » prenait forme. Laurent Kabila, qui ne tenait pas à être éclaboussé par des crimes dont il n’était pas l’auteur, se mit à accuser les véritables auteurs, à savoir, l’actuelle armée rwandaise.
Avant même que la première plainte des victimes ne soit envisagée, la deuxième guerre du Congo a éclaté (1998), une fois de plus, à l’initiative du Rwanda. Elle a duré le temps nécessaire pour enterrer définitivement le dossier des réfugiés hutus. Plus personne aujourd’hui ne parle du massacre des réfugiés hutus alors que c’était un dossier très soutenu. Quant à Kibeho, c’est de l’antiquité.
Cette deuxième guerre du Congo, la plus meurtrière depuis la seconde guerre mondiale (six millions de morts) a suffisamment terrifié les Congolais et les Hutus pour que plus personne ne parle justice. Elle s’est terminée par une série d’accords qui font du Congo, aujourd’hui, un pays sous occupation rwandaise. Des agents rwandais sont placés à tous les postes stratégiques dans l’armée et la politique. Les Congolais sont paralysés par l’idée de se mettre à dos le régime de Kigali. Plus personne, dans la politique congolaise, n’envisage sérieusement d’inquiéter le Rwanda pour les massacres des Congolais et des Hutus.
Pour Kigali, l’objectif de l’impunité était atteint. Mais il y a la Cour Pénale Internationale. Elle ne peut pas continuer à être crédible en arrêtant uniquement des Congolais et en restant les bras croisés face aux criminels rwandais. Il fallait donc tenter quelque chose. Arrêter Bosco Ntaganda. Le Rwanda n’a pas tardé à réagir. C’est une nouvelle guerre que les Congolais vont devoir, une nouvelle fois, endurer de la part du Rwanda, à cause de Bosco Ntaganda et des révélations qu’ils risquait de présenter à La Haye.
Maintenant qu’on sait pourquoi le Rwanda provoque des guerres à répétition, deux choix se présentent au Procureur de la Cour Pénale Internationale : soit il attend que la situation devienne stable, et risque d’attendre indéfiniment, soit il fait fi du déroulement de la guerre au Congo et continue d’exiger, jour après jour, que Bosco Ntaganda lui soit remis.
Il peut directement demander à Kigali de lui livrer le criminel recherché en mettant la pression sur les bailleurs qui devraient conditionner leur aide au Rwanda à l’obligation pour celui-ci de livrer les criminels qu’il protège. Il peut aussi dénoncer cette guerre de diversion qui l’empêche de faire son travail.
Sa voix sera plus entendue que celles des Congolais qui n’en peuvent plus de ce terrible régime dont ils se souviendront longtemps comme étant la pire catastrophe de leur histoire.
Boniface MUSAVULI
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=179987
RD Congo-Armée
Les forces loyalistes et les mutins s'affrontent jeudi à Rumangabo à l’Est de la RDC
APA-Kinshasa (RD Congo)
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les mutins du Mouvement du 23 mars s’affrontent depuis jeudi matin à Rumangabo, agglomération située à environ 50 km au Nord de Goma, dans la province du Nord-Kivu, a appris APA de source onusienne.
Les mutins du M23 ont attaqué les positions des FARDC pour reprendre cette agglomération qui avait été récupérée par les forces loyalistes, a indiqué la source.
L’attaque de ce matin intervient après que trois autres agglomérations de Kiwanja, de Rutshuru centre et de Kalengera soient passées mercredi entre les mains des mutins, forçant les habitants à se concentrer autour d’un camp de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), a-t-on souligné.
Ces nouveaux affrontements ont occasionné un important mouvement de population dans ce pays où, selon les dernières statistiques publiées mercredi à Kinshasa par les organisations humanitaires, le nombre de personnes déplacées internes est passé de 2 017 898 au 31 mars à 2 240 254 au 30 juin 2012.
Depuis avril dernier, les mutins du M23, composés essentiellement des éléments de l’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), s’affrontent aux forces loyalistes à l’Est.
Les mutins justifient leurs attaques pour contraindre le gouvernement congolais à respecter les accords signés le 23 mars 2009 avec le CNDP. Ces accords prévoyaient l’intégration des éléments de l’ancienne rébellion au sein des FARDC et de la police congolaise ainsi que l’attribution des fonctions à ses cadres civils au sein des institutions du pays.
Le gouvernement de la RDC accuse le Rwanda voisin d’apporter son soutien en matériel et en hommes au M23.
KIT/od/APA
2012-07-26 13:34:38
RD Congo-Armée
Les forces loyalistes et les mutins s'affrontent jeudi à Rumangabo à l’Est de la RDC
APA-Kinshasa (RD Congo)
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les mutins du Mouvement du 23 mars s’affrontent depuis jeudi matin à Rumangabo, agglomération située à environ 50 km au Nord de Goma, dans la province du Nord-Kivu, a appris APA de source onusienne.
Les mutins du M23 ont attaqué les positions des FARDC pour reprendre cette agglomération qui avait été récupérée par les forces loyalistes, a indiqué la source.
L’attaque de ce matin intervient après que trois autres agglomérations de Kiwanja, de Rutshuru centre et de Kalengera soient passées mercredi entre les mains des mutins, forçant les habitants à se concentrer autour d’un camp de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), a-t-on souligné.
Ces nouveaux affrontements ont occasionné un important mouvement de population dans ce pays où, selon les dernières statistiques publiées mercredi à Kinshasa par les organisations humanitaires, le nombre de personnes déplacées internes est passé de 2 017 898 au 31 mars à 2 240 254 au 30 juin 2012.
Depuis avril dernier, les mutins du M23, composés essentiellement des éléments de l’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), s’affrontent aux forces loyalistes à l’Est.
Les mutins justifient leurs attaques pour contraindre le gouvernement congolais à respecter les accords signés le 23 mars 2009 avec le CNDP. Ces accords prévoyaient l’intégration des éléments de l’ancienne rébellion au sein des FARDC et de la police congolaise ainsi que l’attribution des fonctions à ses cadres civils au sein des institutions du pays.
Le gouvernement de la RDC accuse le Rwanda voisin d’apporter son soutien en matériel et en hommes au M23.
KIT/od/APA
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.jambonews.net/blog/20120726- ... -au-rwanda
Ce jeudi 26 juillet 2012, les Pays-Bas ont annoncé avoir coupé leur aide au développement qu’ils accordaient à Kigali, suite au rapport des Nations-Unies qui met en cause le Rwanda pour son soutien aux rebelles du M23 qui sévissent à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Drapeau des Pays-Bas
Le gouvernement néerlandais a décidé de couper son aide au développement qu’il accordait au Rwanda, devenant ainsi le premier pays européen à sanctionner le Rwanda pour son rôle dans la guerre sanglante qui sévit à l’Est de la RDC depuis le mois d’avril 2012. Cette décision fait suite à la publication d’un rapport d’un groupe d’experts des Nations-Unies accusant le gouvernement rwandais de soutien aux rebelles du M23.
Dans ce rapport rendu public le 26 juin dernier, les experts des Nations-Unies ont affirmé également détenir des preuves accablantes indiquant que des officiers rwandais de haut rang dont le ministre de la Défense James Kabarebe, le chef d’état-major des forces de défense Charles Kayonga et le général Jacques Nziza, conseiller militaire de Paul Kagame sont en « contact permanent avec la rébellion du M23 ».
Les Pays-Bas sont l’un des partenaires privilégiés du Rwanda, et accordent à ce pays pauvre plusieurs millions d’aide au développement chaque année. Cette décision de fermer les robinets au pays des milles collines est d’autant plus handicapante que le budget national du Rwanda est constitué à plus de 45% par l’aide provenant des donateurs étrangers.
Dans son article consacré à la nouvelle, le Financial Times annonce que les pays scandinaves ont reporté la semaine dernière la décision de verser 38,9 milions de dollars d’aide au Rwanda pour septembre. Le média financier rapporte qu’un officiel de la Suède, un autre grand donateur du Rwanda, a souligné que les pays scandinaves avec l’Inde ont pris la décision de retarder ce versement à cause des préoccupations soulevées par le rapport des experts des Nations Unies. « Nous sommes très préoccupés par le rapport de l’ONU et nous avons besoin de voir comment le Rwanda va se comporter avant de prendre notre décision », a souligné l’officiel, avant d’ajouter que « La balle est dans le camp du Rwanda en ce moment».
Cette décision Hollandaise intervient juste trois jours après que les Etats-Unis aient annoncé suspendre leurs 164 000 euros correspondant à une partie de l’aide militaire au régime de Kigali en raison des éléments démontrant le soutien de ce régime aux rebelles du M23 qui sèment la terreur à l’Est de la RDC depuis plusieurs mois.
Jean Mitari
Ce jeudi 26 juillet 2012, les Pays-Bas ont annoncé avoir coupé leur aide au développement qu’ils accordaient à Kigali, suite au rapport des Nations-Unies qui met en cause le Rwanda pour son soutien aux rebelles du M23 qui sévissent à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Drapeau des Pays-Bas
Le gouvernement néerlandais a décidé de couper son aide au développement qu’il accordait au Rwanda, devenant ainsi le premier pays européen à sanctionner le Rwanda pour son rôle dans la guerre sanglante qui sévit à l’Est de la RDC depuis le mois d’avril 2012. Cette décision fait suite à la publication d’un rapport d’un groupe d’experts des Nations-Unies accusant le gouvernement rwandais de soutien aux rebelles du M23.
Dans ce rapport rendu public le 26 juin dernier, les experts des Nations-Unies ont affirmé également détenir des preuves accablantes indiquant que des officiers rwandais de haut rang dont le ministre de la Défense James Kabarebe, le chef d’état-major des forces de défense Charles Kayonga et le général Jacques Nziza, conseiller militaire de Paul Kagame sont en « contact permanent avec la rébellion du M23 ».
Les Pays-Bas sont l’un des partenaires privilégiés du Rwanda, et accordent à ce pays pauvre plusieurs millions d’aide au développement chaque année. Cette décision de fermer les robinets au pays des milles collines est d’autant plus handicapante que le budget national du Rwanda est constitué à plus de 45% par l’aide provenant des donateurs étrangers.
Dans son article consacré à la nouvelle, le Financial Times annonce que les pays scandinaves ont reporté la semaine dernière la décision de verser 38,9 milions de dollars d’aide au Rwanda pour septembre. Le média financier rapporte qu’un officiel de la Suède, un autre grand donateur du Rwanda, a souligné que les pays scandinaves avec l’Inde ont pris la décision de retarder ce versement à cause des préoccupations soulevées par le rapport des experts des Nations Unies. « Nous sommes très préoccupés par le rapport de l’ONU et nous avons besoin de voir comment le Rwanda va se comporter avant de prendre notre décision », a souligné l’officiel, avant d’ajouter que « La balle est dans le camp du Rwanda en ce moment».
Cette décision Hollandaise intervient juste trois jours après que les Etats-Unis aient annoncé suspendre leurs 164 000 euros correspondant à une partie de l’aide militaire au régime de Kigali en raison des éléments démontrant le soutien de ce régime aux rebelles du M23 qui sèment la terreur à l’Est de la RDC depuis plusieurs mois.
Jean Mitari
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://radiookapi.net/actualite/2012/07 ... in-du-m23/
RDC: la société civile du Nord-Kivu dénonce la présence des militaires ougandais et rwandais au sein du M23
publié il y a 4 heures, 27 minutes, | Denière mise à jour le 26 juillet, 2012 à 7:56 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Politique, Sécurité, Société.
La coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu accuse les militaires rwandais et ougandais d’avoir appuyé les rebelles du M23 sur les lignes de front Nyongera et Rutshuru-centre. Dans un bulletin d’information, paru mercredi 25 juillet à Goma, le coordonnateur de cette structure, Omar Kavota, a indiqué que six véhicules en provenance de l’Ouganda sont entrés en RDC, le week-end dernier, avec plusieurs militaires ougandais.
La société civile du Nord-Kivu a dénoncé l’entrée de six véhicules de marque Fuso, qui ont amené en RDC des militaires ougandais, en passant par Kitagoma dans le groupement de Busanza. «Trois véhicules ont déposé des éléments de l’UPDF (l’armée ougandaise) à Nyarukwarangara, alors que trois autres les ont déposés à Kabira», a précisé Omar Kavota.
Les Nations unies, l’ONG Human Rights Watch (HRW) et le gouvernement congolais ont déjà dénoncé le soutien de Kigali au M23. La société civile du Nord-Kivu a aussi affirmé avoir reçu des informations attestant que «les éléments de l’UPDF et de l’Armée patriotique rwandaise (APR) ont appuyé les rebelles du M23» sur les lignes de front Nyongera et Rutshuru-centre, plus particulièrement à Kiringa sur l’axe Kalengera.
«Nous avons des informations vérifiées en ce sens et la puissance de feu du M23 est en train de l’attester. Les informations que nous mettons à la disposition des autorités devaient être prises au sérieux. Aujourd’hui, nous faisons face à une agression rwando-ougandaise», a déclaré le coordonnateur de la société civile provinciale.
Cette structure a, par ailleurs, signalé l’infiltration de l’armée ougandaise dans le secteur de Rwenzori, dans la chefferie des Watalinga et Bashu, dans l’Est du territoire de Beni (Nord-Kivu).
La mutinerie a commencé en avril dernier dans cette province. Les mutins ont créé, début, le Mouvement du 23 mars (M23) pour réclamer la mise en application des accords de paix signés par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et l’ex-mouvement armé du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) en mars 2009.
Traqués depuis lors par les FARDC, les rebelles du M23 se sont retranchés dans quelques localités à la lizière du parc national des Virunga vers la frontière de la RDC avec l’Ouganda et Rwanda.
RDC: la société civile du Nord-Kivu dénonce la présence des militaires ougandais et rwandais au sein du M23
publié il y a 4 heures, 27 minutes, | Denière mise à jour le 26 juillet, 2012 à 7:56 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Politique, Sécurité, Société.
La coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu accuse les militaires rwandais et ougandais d’avoir appuyé les rebelles du M23 sur les lignes de front Nyongera et Rutshuru-centre. Dans un bulletin d’information, paru mercredi 25 juillet à Goma, le coordonnateur de cette structure, Omar Kavota, a indiqué que six véhicules en provenance de l’Ouganda sont entrés en RDC, le week-end dernier, avec plusieurs militaires ougandais.
La société civile du Nord-Kivu a dénoncé l’entrée de six véhicules de marque Fuso, qui ont amené en RDC des militaires ougandais, en passant par Kitagoma dans le groupement de Busanza. «Trois véhicules ont déposé des éléments de l’UPDF (l’armée ougandaise) à Nyarukwarangara, alors que trois autres les ont déposés à Kabira», a précisé Omar Kavota.
Les Nations unies, l’ONG Human Rights Watch (HRW) et le gouvernement congolais ont déjà dénoncé le soutien de Kigali au M23. La société civile du Nord-Kivu a aussi affirmé avoir reçu des informations attestant que «les éléments de l’UPDF et de l’Armée patriotique rwandaise (APR) ont appuyé les rebelles du M23» sur les lignes de front Nyongera et Rutshuru-centre, plus particulièrement à Kiringa sur l’axe Kalengera.
«Nous avons des informations vérifiées en ce sens et la puissance de feu du M23 est en train de l’attester. Les informations que nous mettons à la disposition des autorités devaient être prises au sérieux. Aujourd’hui, nous faisons face à une agression rwando-ougandaise», a déclaré le coordonnateur de la société civile provinciale.
Cette structure a, par ailleurs, signalé l’infiltration de l’armée ougandaise dans le secteur de Rwenzori, dans la chefferie des Watalinga et Bashu, dans l’Est du territoire de Beni (Nord-Kivu).
La mutinerie a commencé en avril dernier dans cette province. Les mutins ont créé, début, le Mouvement du 23 mars (M23) pour réclamer la mise en application des accords de paix signés par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et l’ex-mouvement armé du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) en mars 2009.
Traqués depuis lors par les FARDC, les rebelles du M23 se sont retranchés dans quelques localités à la lizière du parc national des Virunga vers la frontière de la RDC avec l’Ouganda et Rwanda.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.jambonews.net/blog/20120726- ... ant-la-cpi
Rwanda: Les USA menacent Kagame de poursuites devant la CPI
26. juil | Par Ruhumuza | Catégorie: Actualité
Les Etats-Unis, par la voix de Stephen Rapp, le chef du bureau américain de justice pénal internationale, ont averti plusieurs leaders rwandais, en ce compris le Président Paul kagame, qu’ils « pourraient faire face à des poursuites devant la Cour Pénale internationale en raison de leur soutien à des groupes armés responsables d’atrocités dans la République Démocratique du Congo. » La déclaration sonne comme un coup de tonnerre aux oreilles du FPR actuellement au pouvoir au Rwanda.
Logo de la CPI
Dans une interview du 25 juillet 2012 accordée au journal britannique « The Guardian », Stephen Rapp a en effet déclaré que des dirigeants rwandais pourraient être poursuivis pour « aide et complicité » dans la commission de crimes contre l’humanité dans un pays voisin, « action similaires à celles pour lesquelles l’ancien Président Libérien, Charles Taylor, a été condamné à 50 ans de prison » par le Tribunal spécial pour la Sierra Léone.
Cette déclaration survient une semaine après un premier avertissement timoré mais symbolique des Etats-Unis envers leur plus fidèle allié africain, au travers duquel, les USA avaient coupé une partie de leur aide militaire au Rwanda d’un montant de 200 000 dollars, à la suite de la publication d’un rapport d’un groupe d’experts des Nations Unies accusant le Rwanda de soutenir le « M23 », un groupe armé qui sème actuellement la désolation à l’Est du Congo depuis le début du mois d’avril 2012 et qui a déjà provoqué le déplacement de plusieurs centaines de milliers de civils.
Les experts des Nations Unies avaient affirmé dans leur rapport du 26 juin 2012, détenir des « preuves accablantes indiquant que des officiers de haut rang des FDR, en leur qualité officielle, ont soutenu les rebelles en leur fournissant des armes, du matériel militaire et de nouvelles recrues » et avaient nommément cité, entre autres dirigeants rwandais, James Kabarebe, Ministre de la Défense et ancien chef d’Etat Major… de la RDC, Jack Nziza, Secrétaire permanent auprès du Ministre de la défense et ancien chef de la DMI[renseignements militaires rwandais] ainsi que Charles Kayonga, l’actuel chef d’Etat major rwandais d’avoir trempé dans cette entreprise.
Pour Stephen Rapp, « Il y a une ligne, qu’on peut franchir en droit international et à partir de laquelle on peut être tenu pour responsable d’avoir aidé un groupe d’une manière qui a rendu possible la commission d’atrocités ».
Pour lui, « les preuves recueillies par le groupe d’experts des Nations Uniesdémontrant le soutien du gouvernement rwandais aux M23 et d’autres groupes armés, incluant, l’envoi d’armes et de troupes en RDC, expose Kagame et d’autres officiels à des investigations pour crimes de guerre « .
La fureur du Général Kagame
La déclaration du chef du bureau américain de justice pénale internationale a suscité la colère de Paul kagame qui n’a pas tardé à réagir sur son compte twitter dans la soirée du mercredi 25 juillet 2012.
Le numéro un rwandais a qualifié la nouvelle de « ridicule » et a estimé qu’elle démontrait une « grossière ignorance et une irresponsabilité » dans le chef de ceux qui tiennent ces propos, avant de les accuser à son tour : « ceux qui disent ça, sont ceux là mêmes qui sont responsables des crimes au Congo » . « Pour ces gens, pour ces pays qui pensent qu’ils sont puissants, ils ont besoin d’être sages et cesser d’être aveugles. » a-t-il encore ajouté.
Ruhumuza Mbonyumutwa (Twitter: @ruhumuza)
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Rwanda: Les USA menacent Kagame de poursuites devant la CPI
26. juil | Par Ruhumuza | Catégorie: Actualité
Les Etats-Unis, par la voix de Stephen Rapp, le chef du bureau américain de justice pénal internationale, ont averti plusieurs leaders rwandais, en ce compris le Président Paul kagame, qu’ils « pourraient faire face à des poursuites devant la Cour Pénale internationale en raison de leur soutien à des groupes armés responsables d’atrocités dans la République Démocratique du Congo. » La déclaration sonne comme un coup de tonnerre aux oreilles du FPR actuellement au pouvoir au Rwanda.
Logo de la CPI
Dans une interview du 25 juillet 2012 accordée au journal britannique « The Guardian », Stephen Rapp a en effet déclaré que des dirigeants rwandais pourraient être poursuivis pour « aide et complicité » dans la commission de crimes contre l’humanité dans un pays voisin, « action similaires à celles pour lesquelles l’ancien Président Libérien, Charles Taylor, a été condamné à 50 ans de prison » par le Tribunal spécial pour la Sierra Léone.
Cette déclaration survient une semaine après un premier avertissement timoré mais symbolique des Etats-Unis envers leur plus fidèle allié africain, au travers duquel, les USA avaient coupé une partie de leur aide militaire au Rwanda d’un montant de 200 000 dollars, à la suite de la publication d’un rapport d’un groupe d’experts des Nations Unies accusant le Rwanda de soutenir le « M23 », un groupe armé qui sème actuellement la désolation à l’Est du Congo depuis le début du mois d’avril 2012 et qui a déjà provoqué le déplacement de plusieurs centaines de milliers de civils.
Les experts des Nations Unies avaient affirmé dans leur rapport du 26 juin 2012, détenir des « preuves accablantes indiquant que des officiers de haut rang des FDR, en leur qualité officielle, ont soutenu les rebelles en leur fournissant des armes, du matériel militaire et de nouvelles recrues » et avaient nommément cité, entre autres dirigeants rwandais, James Kabarebe, Ministre de la Défense et ancien chef d’Etat Major… de la RDC, Jack Nziza, Secrétaire permanent auprès du Ministre de la défense et ancien chef de la DMI[renseignements militaires rwandais] ainsi que Charles Kayonga, l’actuel chef d’Etat major rwandais d’avoir trempé dans cette entreprise.
Pour Stephen Rapp, « Il y a une ligne, qu’on peut franchir en droit international et à partir de laquelle on peut être tenu pour responsable d’avoir aidé un groupe d’une manière qui a rendu possible la commission d’atrocités ».
Pour lui, « les preuves recueillies par le groupe d’experts des Nations Uniesdémontrant le soutien du gouvernement rwandais aux M23 et d’autres groupes armés, incluant, l’envoi d’armes et de troupes en RDC, expose Kagame et d’autres officiels à des investigations pour crimes de guerre « .
La fureur du Général Kagame
La déclaration du chef du bureau américain de justice pénale internationale a suscité la colère de Paul kagame qui n’a pas tardé à réagir sur son compte twitter dans la soirée du mercredi 25 juillet 2012.
Le numéro un rwandais a qualifié la nouvelle de « ridicule » et a estimé qu’elle démontrait une « grossière ignorance et une irresponsabilité » dans le chef de ceux qui tiennent ces propos, avant de les accuser à son tour : « ceux qui disent ça, sont ceux là mêmes qui sont responsables des crimes au Congo » . « Pour ces gens, pour ces pays qui pensent qu’ils sont puissants, ils ont besoin d’être sages et cesser d’être aveugles. » a-t-il encore ajouté.
Ruhumuza Mbonyumutwa (Twitter: @ruhumuza)
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