La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
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Poursuite du Modus operandi de Kagamé, fronde grandissante au sein des FARDC
ingetaJuly 18, 2012Politique & société, TribuneNo Comments
L’analyste politique, Jean-Jacques Wondo nous livre son analyse sur les résolutions d’Addis-Abeba et décrypte les dernières informations en provenance de nos militaires au combat dans le Nord-Kivu.
D’abord, permettez-moi de vous livrer quelques petits constats personnels à la suite des résolutions prises à Addis-Abeba, notamment en ce qui concerne le point précis du déploiement d’une force internationale africaine entre le Rwanda et la RDC en vue d’éradique les forces négatives:
1°) En quoi le Rwanda pourrait-il s’inquiéter d’être menacé par les FDLR dès lors que ces dernières n’ont plus fait d’incursion au Rwanda depuis au-moins 2004?
2°) Peut-on interpréter cette résolution comme un aveu d’échec de la MONUSCO?
Dans l’affirmative, il faudrait lancer une vaste campagne de mobilisation pour dire “MONUSCO BUITEN” (= Dehors en flamand). A moins de modifier fondamentalement le mandat de l’a MONUSCO pur lui assigner un mandat clair et similaire à celui de l’ONUC qui avait permis à l’ONUC et à l’ANC de mettre fin aux rébellions armées, à pacifier le pays at à le stabiliser. En effet, la Résolution du Conseil de Sécurité 161 du 21 Février 1961 mettait, en effet, sous tutelle de l’ONU l’Armée Nationale Congolaise. Cette Résolution qui était une première dans l’histoire des Nations Unies, non seulement parce qu’elle fut à l’époque une des premières fois que les Contingents de l’ONU recevait une mission de contrainte armée, mais surtout à cause de la clause qui autorisait le Conseil de Sécurité à réorganiser l’armée congolaise en assurant notamment le recrutement, la formation des officiers. Ce que la Monusco ne peut pas faire actuellement. Car comment peut stabiliser un pays alors que le pays n’est complètement pas pacifié et ne dispose pas d’une armée normale?
Comme l’a souligné la doctrine internationaliste à l’époque, jamais l’ONU n’avait eu de pouvoirs aussi importants dans les opérations de maintien de la paix. Cette Résolution avait permis aux contingents des Nations Unies de se substituer, devant l’inexistence de l’Armée congolaise, à l’Etat congolais dans le rétablissement de l’intégrité territoriale par de véritables affrontements armés au Katanga Sécessionniste.
Alors, ma grande question est: pourquoi ne pas reprendre une formule qui a globalement prouvé son efficacité?
3°) Qui peut se permettre de prédire la réussite de cette nouvelle force africaine dès lors que la MONUSCO, forte de 20 000 hommes, bien équipée et financée avec un budget annuel d’environ 1 milliard de $ US s’est complètement embourbée dans la mare au diable congolaise? Où trouver-t-on réellement les moyens financiers, matériels et des hommes des troupes devant composer cette nouvelle force dès lors que les bailleurs de fonds Occidentaux sont plutôt préoccupés à mettre en place, au départ du Burkina Faso, une force régionale de la CADEAO censée contrer la menace AQMI au Mali et au Niger. Et cela fait déjà plus de 3 mois que cette force ne voit pas encore le jour alors que la menace et l’urgence sont actuellement plus au Sahel que dans les Grands Lacs habitués, sans imploser, à ses “scènes de ménage” ethniques?
Donc, ce n’est pas en trois ou quatre mois que cette force va voir le jour et entre-temps, vers quelle direction évoluera la situation sur le terrain?
Kagamé n’aura sans doute pas la patience d’attendre longtemps la mise sur pied effective d’une force internationale devant lui couper l’approvisionnement en ressources minières et “mannières” (allusion à la manne) de la RDC.
De plus comment ces différentes forces vont se juxtaposer concrètement sur le terrain (avec quel mandat précis) cette nouvelle force africaine aux côtés d’une Monusco indolente, et des FARDC dégérescentes, défaillantes et défaites?
Ainsi, dans sa stratégie de “talk and fight”, Il fera certainement intervenir, à un moment qui lui sera diplomatiquement “favorable” ses troupes de la RDF pour régler l’affaire. C’est son éternelle stratégie de feindre de dialoguer lorsque les conditions lui sont défavorables (comme maintenant où il est la cible d’un lever de boucliers diplomatiques en son encontre). Mais une fois la tempête passée, il reprend son langage favori des armes pour mettre la communauté internationale devant un fait accompli en occupant unilatéralement la RDC, avec l’accord tacite du régime de Kabila. Une façon pour les deux complices, de transposer à leur manière cette disposition de la résolution de la CIRGL.
Joseph Kabila ne doit pas surtout ignorer cette stratégie de Kagamé, lui qui a appris ses premiers faits d’armes aux côtés de James Kabarebe, comme chauffeur en bottes de jardinier.
A l’opinion, permettez-moi de vous rappeler ce modus operandi constant de Kagamé, appliqué lors de la fausse « rébellion » de libération sous AFDL:
Fin octobre 1996, suite à la montée de la tension exacerbée par des déclarations agressives et par des actions punitives menées contre les tutsis établis au Zaïre, œuvre des groupements paramilitaires hutus ed ‘autodéfense populaire zaïrois, une série d’initiatives politiques vont pourtant sortir peu à peu la communauté internationale de sa léthargie. ce qui va lancer un vaste débat diplomatique pour amener communauté internationale à monter une opération militaro-humanitaire au Kivu. Celles-ci aboutissent finalement le 15 novembre au vote de la résolution 1080 du Conseil de sécurité de l’ONU autorisant la mise sur pied d’une force multinationale temporaire de quelques douze mille hommes, sous commandement canadien, pour venir en aide aux réfugiés dans l’Est du Zaïre. Le jour même, l’AFDL met en œuvre, de concert avec l’APR, l’armée rwandaise, un plan, en deux phases, destiné à faire avorter cette intervention humanitaire.
Dans un premier temps, l’APR soumet à des bombardements intensifs l’immense camp de réfugiés de Mugunga dans l’intention de faire fuir les ex-FAR et les milices interahamwe vers le nord. Ensuite, une fois ce premier objectif atteint, l’APR attaque le camp depuis l’ouest de façon à ne laisser à la majorité des cinq cent mille réfugiés d’autre issue que la route vers le Rwanda.
Ce retour inattendu d’une grosse partie des réfugiés brise le fragile consensus international autour de la force multinationale obtenu quelques heures auparavant. Dans les semaines et les mois qui suivent, tandis que la «Communauté internationale » se déchire sur l’opportunité d’une intervention qui n’aura finalement jamais lieu, les forces de l’AFDL et de l’APR commandées par le lieutenant-colonel James KABAREBE pourchassent les réfugiés rwandais à travers les forêts zaïroises et commencent leur rallye militaire vers Kinshasa.
La deuxième illustration de ce modus opérandi est l’opération Umoja Wetu, décidée unilatéralement entre Kagamé et Kabila (aidée par le policier John NUMBI) après que le chef d’état-major général de l’époque, le Lieutenant-Général Dieudonné KAYEMBE MBANDAKULU lui ait formellement signifié son refus de trahir la RDC en acceptant d’inviter les troupes d’un pays reconnu agresseur de la RDC, venir à nouveau librement opérer sur le lieu de ses crimes et massacres entre 1196 et 2004. Cela lui valut son remplacement par l’actuel Chef EMG, Le lt-Gen Didier ETUMBA.
Qu’on ne vienne pas raconter aux populations que nous étions de “bonne foi”. C’est ça la stratégie et l’éternel modus operandi rwandais que nous vous livrons.
4°) Cette invitation d’une nouvelle force étrangère, ne court-elle pas le risque de succomber au syndrome “Club Med MONUC-MONUSCO” dans l’eldorado minier rentable congolais? Cela vace le risque de voir cette nouvelle force s’employer davantage à troquer les armes contre les minerais en lieu et place de surveiller les frontières pour empêcher les infiltrations de part et d’autre? Conséquence: Elles vont s’éterniser en devenant même la source de l’instabilité alors qu’elles sont là pour y apporter la solution. Ainsi, à chaque période de fin de leur mandat, elles vont actionner les conflits pour justifier leur présence. J’ai récemment fait connaissance des deux casques bleus sénégalais, devenus entre temps millionnaires chez eux et multipropriétaires, qui m’ont raconté leur tourisme en RDC.
5°) Autre crainte, cette force sera-t-elle majoritairement constituée des troupes issues de l’Afrique Orientale? Tanzanie, Burundi, Ouganda, Kenya? Des pays acquis aux thèses diplomatiques et géostratégiques de Kagamé? Fungola miso bana Mboka!
6°) Quant au régime de Kabila, cette résolution invitant une nouvelle force étrangère venir assurer l’intégrité de nos frontières, ne consacre-t-elle pas l’échec de sa politique et sa défaite militaire? Lui qui s’octroie le titre de “commandant suprême des FARDC”?
Sous d’autres cieux, cela aura valu des démissions en cascade et des poursuites judiciaires pour haute trahison. Mais don’t care! Nous sommes bien en République Bananière du Congo. Pays de qui perd gagne et des records de toutes les contre-performances mais où paradoxalement on peut se faire taper sur le doigt pour n’avoir pas appelé ces soi-disant “dignitaires” qui déshonorent le Congo: Excellence, Honorable, Très respectable…
Ainsi, il n’y a qu’en RDC où l’on peut troquer ses bottes de jardinier pour obtenir les étoiles dorées de général pour se faire appeler “Che Guevara”, “Commandant Suprême. Sun Zu, Sun Bi, Napoléon, Clausewitz, général Leclerc… “, entendez-vous cela de là où vous vous trouvez la manière dont le Congo de l’ex-kadogo Kabila foule dans les pieds votre “art” sacré! Nom de Di…!
Revenant sur le front purement militaire, marquée plutôt par une relative accalmie après les bombardements conjoints MONUC-FARDC et quelques incursions des insurgés du M23 et la reprise de Rutshuru, qui n’est plus sécurisée par le policiers anciens CNDP, comme cela a été le cas après le retrait des M23 mais bien par des hommes bien armés de ce mouvement pro-rwandais. Même s’il faut signaler que le verrou tactique mis en place autour de Goma par la Monusco et les FARDC, a permis d’éloigner les M23 et alliés de cette zone devenue le symbole de la survie de la Monusco en RDC :
1. Le mémorandum classé « secret » remis par de soldats du front à leur hiérarchie militaire. Mémo leur demandant d’inviter le commandant suprême des FARDC à organiser une causerie morale à bâtons rompus afin de faire le point de la situation militaire. Cette demande émanant des troupes déployées sur les différents terrains des opérations militaires au Nord-Kivu est une initiative inédite invitant Mr. Kabila, selon nos sources, à éviter de tenir une politique des deux poids deux mesures. En effet, ces soldats souhaitent tout simplement voir agir envers eux, qui défendent la patrie sur le champ de batille, de la même façon qu’il l’a fait le 6 juin dernier à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa auprès d’un groupe de 126 officiers généraux, supérieurs et subalternes triés sur le volet. Lesquels officiers ont été gratifiés individuellement, selon certaines indiscrétions nous parvenues de Kinshasa, des frais de motivation se comptant en milliers de dollars chacun dans le but de calmer leurs unités respectives dans cette période échaudée de la recherche de l’impérium populaire. Cela n’a pas contenté certains militaires qui se sacrifient au front. Ils disent que si Matata a dès son entrée en fonction fait le déplacement vers le front pour motiver les troupes, pourquoi pas son chef ?Craignant que cette demande écrite de causerie morale avec Kabila ne puisse être transmise à qui de droit (qui continue de croire que la situation est « sous controle ») – Rétention volontaire de l’information de la hiérarchie envers le chef oblige !-, c’est ainsi qu’un vent favorable nous l’a faite parvenir afin de diffuser publiquement cette information de sorte que les différents collaborateurs et partisans de Kabila qui me lisent, puissent le lui transmettre par d’autres circuits que les canaux de communication militaires ad hoc. Vraisemblablement, la crise de confiance entre les troupes et leurs officiers au Nord Kivu ne cesse de s’accentuer, avec le risque de s’acheminer vers un point de rupture irréversible similaire à ce que le Zaïre a connu durant les années 1991 et 1993.
2. La 2ème nouvelle concerne la présence prolongée à Goma du chef d’EMG des FARDC ETUMBA et son Staff, dont le Généralissime affairiste Gabriel AMISI dit Tango Four. Les officiers subalternes avec qui nous nous sommes entretenus ce lundi soir, soupçonnent leurs chefs de prolonger leur séjour à Goma pour justifier des « frais de mission » souvent très élevés lors des missions en temps de guerre. En effet, ce qui renforce cette intime conviction de nos contacts locaux et des troupes est que depuis qu’ils sont là, aucune réunion, ni initiative militaire sérieuses ne sont actuellement envisagées par l’Etat-major général des FARDC, à court et moyen termes, pour mener des opérations offensives de grande envergure contre les forces ennemies. La seule opération menée depuis reste à l’initiative de la Monusco, en représailles aux attaques des rebelles contre les forces de l’ONU, causant mort d’un casque bleu indien (2 morts selon nos sources !)
3. Concernant le nouveau commandant de la 8ème Région Militaire, le général de brigade BAHUMA Abamba, nos sources nous disent qu’il est occupé actuellement bon an mal an d’essayer de racoler les morceaux des unités désarçonnées à la suite de la débandade d’un bataillon entier vers l’Ouganda. Le bataillon que l’Ouganda vient de rapatrier avec armes en RDC, de peur qu’ils ne deviennent leurs « FDLR » locales. D’autant que nos derniers contacts avec des amis ougandais nous signalement d’une situation sécuritaire aussi tendue en Ouganda. Un pays où l’essentiel des postes stratégiques politiques, militaires et économiques est assurée par la minorité hima-tutsie qui y impose sa loi. Il n’est pas exclu non plus que dans les prochains mois, ce pays connaisse une intensification de la violence déjà présente avec la LRA. Alors, il ne fallait pas que les fugitifs FARDC ne constituent l’étincelle pour raviver le feu de la violence qui couve à basse intensité en Ouganda, nous disent nos contacts ougandais.
4. Nos sources nous livrent encore l’info selon laquelle les unités de la force terrestre des FARDC ne sont plus actuellement en état moral et militaire de se battre convenablement du fait à la fois de manque de conditionnement militaire et de la composition très hétéroclite des unités tactiques de terrain : les « compagnies » qui continuent à disposer en leur sein des éléments et commandants issus du CNDP, pas déterminés à combattre leurs frères du M23.
Par ailleurs, nous étions également informés du début de déploiement à Goma des éléments formés par les Etats-Unis en Ituri pour combattre la LRA. Un mouvement de ces troupes qui semble s’estomper à la suite des informations faisant état de recrutement des jeunes à Berunda (à environ 200 kilomètres au nord de Bunia) par des groupes armés non encore identifiés.
5. La dernière nouvelle à vous livrer concerne l’information nous livrée par nos contacts militaires aéroportuaires, ceux de la DGM et du renseignement militaire à Goma sur l’itinéraire de Kabila après son séjour à Addis Abeba. On nous confirme que c’est à bord de l’avion du président Ougandais que Kabila a quitté Addis-Abeba pour Kampala, où il a fait une brève escale pour s’entretenir discrètement pendant deux heures avec Museveni et une délégation du directoire de M23. Nos sources sont en train de vérifier l’info pour savoir si Kagamé ou ses proches collaborateurs y étaient également. De Kampala, il a pris son avion pour atterrir à Kindu où il est resté quatre heures avant de regagner le même jour (Kindu ne disposant pas d’habitations ni d’hôtels pouvant suffisamment assurer actuellement sa sécurité au point d’y passer la nuit) la capitale où il aurait trouvé un nouveau refuge, au-delà de Kingakati vers le Bandundu, dans une des propriétés de Tryphon Kin Kiey Mulumba, sa nouvelle coqueluche vuvuzélique ! La ferme de Kingakati ne lui garantissant plus non plus assez de sécurité, du fait de sa configuration atypique, facilement prenable et isolable en cas d’attaque surprise. Donc, lentement mais sûrement, il s’éloigne de la Capitale toujours frondeuse. Notons que nos contacts et experts aéronautiques sont catégoriques sur l’itinéraire de retour de Kabila. Ils nous disent qu’il n’existe pas de route aérienne directe entre Addis-Abeba et Kindu. Les quatre itinéraires aériens les plus aisés possibles étant : Addis-Abeba-Kampala-Kindu, Addis-Abeba-Naïrobi-Kindu, Addis-Abeba-Kigali-Kindu, ou enfin Addis-Abeba-Bujumbura-Kindu.
Pour conclure, les médias viennent d’annoncer, toujours dans le cadre de la diversion politique qu’une motion de défiance contre le ministre de la Défense, Alexandre Luba Ntambo a été déposée en procédure d’urgence par le député de l’opposition Albert Fabrice Puela le samedi dernier. La motion a été signée par soixante députés proclamés par Mulunda. Pouvait-il en être autrement ? Lorsque dans un pays fragile où la défense, priorité des priorités, est dirigée par un ministre » PHARMACIEN » de profession, ne disposant d’aucun antécédent professionnel avéré en rapport avec l’art de la guerre alors que l’on se vante d’un gouvernement d’experts ? Et l’on s’étonne par la suite que les dirigeants de ce régime se réjouissent de la manière dont son armée évolue de débâcle en débâcle par l’application du principe qui perd gagne?
Enfin, pour ceux qui vivent en Belgique, une info de dernière minute signale la présence des proches du régime. Il s’agit des agents des services de renseignement extérieur très discrets et peu connus du grand public mais qui serait en Belgique (Europe) pour (officiellement) raison des vacances. Cependant, ils sont ici pour essayer d’acheter certaines consciences dans les milieux des « combattants ». Certains sont déjà parvenus à entrer en contact avec quelques uns pour les persuader à se rapprocher de leur « raïs » qu’ils présentent comme vrai patriote congolais. C’est dans les cafés célèbres de Bruxelles et Province (Liège et Mons étant également mentionnés) ou dans des boîtes de nuit tropicales de la Capitale qu’ils opèrent de façon cloisonnée. « Le Club 144 » de l’Avenue Louise serait également une cible pour approcher les jeunes filles congolaises pouvant faire ce travail (à la manière des filles tutsies rwandaises) à leur place moyennant des sommes d’argent colossales. BMW oblige !
Voilà chers congolais, j’ai assez analysé et rapporté des nouvelles fraîches en provenance du Nord-Kivu, à vous de lire entre lignes en attendant notre prochain bulletin !
Le messager des compatriotes FARDC laissés-pour-compte au Nord Kivu,
JJW.
Poursuite du Modus operandi de Kagamé, fronde grandissante au sein des FARDC
ingetaJuly 18, 2012Politique & société, TribuneNo Comments
L’analyste politique, Jean-Jacques Wondo nous livre son analyse sur les résolutions d’Addis-Abeba et décrypte les dernières informations en provenance de nos militaires au combat dans le Nord-Kivu.
D’abord, permettez-moi de vous livrer quelques petits constats personnels à la suite des résolutions prises à Addis-Abeba, notamment en ce qui concerne le point précis du déploiement d’une force internationale africaine entre le Rwanda et la RDC en vue d’éradique les forces négatives:
1°) En quoi le Rwanda pourrait-il s’inquiéter d’être menacé par les FDLR dès lors que ces dernières n’ont plus fait d’incursion au Rwanda depuis au-moins 2004?
2°) Peut-on interpréter cette résolution comme un aveu d’échec de la MONUSCO?
Dans l’affirmative, il faudrait lancer une vaste campagne de mobilisation pour dire “MONUSCO BUITEN” (= Dehors en flamand). A moins de modifier fondamentalement le mandat de l’a MONUSCO pur lui assigner un mandat clair et similaire à celui de l’ONUC qui avait permis à l’ONUC et à l’ANC de mettre fin aux rébellions armées, à pacifier le pays at à le stabiliser. En effet, la Résolution du Conseil de Sécurité 161 du 21 Février 1961 mettait, en effet, sous tutelle de l’ONU l’Armée Nationale Congolaise. Cette Résolution qui était une première dans l’histoire des Nations Unies, non seulement parce qu’elle fut à l’époque une des premières fois que les Contingents de l’ONU recevait une mission de contrainte armée, mais surtout à cause de la clause qui autorisait le Conseil de Sécurité à réorganiser l’armée congolaise en assurant notamment le recrutement, la formation des officiers. Ce que la Monusco ne peut pas faire actuellement. Car comment peut stabiliser un pays alors que le pays n’est complètement pas pacifié et ne dispose pas d’une armée normale?
Comme l’a souligné la doctrine internationaliste à l’époque, jamais l’ONU n’avait eu de pouvoirs aussi importants dans les opérations de maintien de la paix. Cette Résolution avait permis aux contingents des Nations Unies de se substituer, devant l’inexistence de l’Armée congolaise, à l’Etat congolais dans le rétablissement de l’intégrité territoriale par de véritables affrontements armés au Katanga Sécessionniste.
Alors, ma grande question est: pourquoi ne pas reprendre une formule qui a globalement prouvé son efficacité?
3°) Qui peut se permettre de prédire la réussite de cette nouvelle force africaine dès lors que la MONUSCO, forte de 20 000 hommes, bien équipée et financée avec un budget annuel d’environ 1 milliard de $ US s’est complètement embourbée dans la mare au diable congolaise? Où trouver-t-on réellement les moyens financiers, matériels et des hommes des troupes devant composer cette nouvelle force dès lors que les bailleurs de fonds Occidentaux sont plutôt préoccupés à mettre en place, au départ du Burkina Faso, une force régionale de la CADEAO censée contrer la menace AQMI au Mali et au Niger. Et cela fait déjà plus de 3 mois que cette force ne voit pas encore le jour alors que la menace et l’urgence sont actuellement plus au Sahel que dans les Grands Lacs habitués, sans imploser, à ses “scènes de ménage” ethniques?
Donc, ce n’est pas en trois ou quatre mois que cette force va voir le jour et entre-temps, vers quelle direction évoluera la situation sur le terrain?
Kagamé n’aura sans doute pas la patience d’attendre longtemps la mise sur pied effective d’une force internationale devant lui couper l’approvisionnement en ressources minières et “mannières” (allusion à la manne) de la RDC.
De plus comment ces différentes forces vont se juxtaposer concrètement sur le terrain (avec quel mandat précis) cette nouvelle force africaine aux côtés d’une Monusco indolente, et des FARDC dégérescentes, défaillantes et défaites?
Ainsi, dans sa stratégie de “talk and fight”, Il fera certainement intervenir, à un moment qui lui sera diplomatiquement “favorable” ses troupes de la RDF pour régler l’affaire. C’est son éternelle stratégie de feindre de dialoguer lorsque les conditions lui sont défavorables (comme maintenant où il est la cible d’un lever de boucliers diplomatiques en son encontre). Mais une fois la tempête passée, il reprend son langage favori des armes pour mettre la communauté internationale devant un fait accompli en occupant unilatéralement la RDC, avec l’accord tacite du régime de Kabila. Une façon pour les deux complices, de transposer à leur manière cette disposition de la résolution de la CIRGL.
Joseph Kabila ne doit pas surtout ignorer cette stratégie de Kagamé, lui qui a appris ses premiers faits d’armes aux côtés de James Kabarebe, comme chauffeur en bottes de jardinier.
A l’opinion, permettez-moi de vous rappeler ce modus operandi constant de Kagamé, appliqué lors de la fausse « rébellion » de libération sous AFDL:
Fin octobre 1996, suite à la montée de la tension exacerbée par des déclarations agressives et par des actions punitives menées contre les tutsis établis au Zaïre, œuvre des groupements paramilitaires hutus ed ‘autodéfense populaire zaïrois, une série d’initiatives politiques vont pourtant sortir peu à peu la communauté internationale de sa léthargie. ce qui va lancer un vaste débat diplomatique pour amener communauté internationale à monter une opération militaro-humanitaire au Kivu. Celles-ci aboutissent finalement le 15 novembre au vote de la résolution 1080 du Conseil de sécurité de l’ONU autorisant la mise sur pied d’une force multinationale temporaire de quelques douze mille hommes, sous commandement canadien, pour venir en aide aux réfugiés dans l’Est du Zaïre. Le jour même, l’AFDL met en œuvre, de concert avec l’APR, l’armée rwandaise, un plan, en deux phases, destiné à faire avorter cette intervention humanitaire.
Dans un premier temps, l’APR soumet à des bombardements intensifs l’immense camp de réfugiés de Mugunga dans l’intention de faire fuir les ex-FAR et les milices interahamwe vers le nord. Ensuite, une fois ce premier objectif atteint, l’APR attaque le camp depuis l’ouest de façon à ne laisser à la majorité des cinq cent mille réfugiés d’autre issue que la route vers le Rwanda.
Ce retour inattendu d’une grosse partie des réfugiés brise le fragile consensus international autour de la force multinationale obtenu quelques heures auparavant. Dans les semaines et les mois qui suivent, tandis que la «Communauté internationale » se déchire sur l’opportunité d’une intervention qui n’aura finalement jamais lieu, les forces de l’AFDL et de l’APR commandées par le lieutenant-colonel James KABAREBE pourchassent les réfugiés rwandais à travers les forêts zaïroises et commencent leur rallye militaire vers Kinshasa.
La deuxième illustration de ce modus opérandi est l’opération Umoja Wetu, décidée unilatéralement entre Kagamé et Kabila (aidée par le policier John NUMBI) après que le chef d’état-major général de l’époque, le Lieutenant-Général Dieudonné KAYEMBE MBANDAKULU lui ait formellement signifié son refus de trahir la RDC en acceptant d’inviter les troupes d’un pays reconnu agresseur de la RDC, venir à nouveau librement opérer sur le lieu de ses crimes et massacres entre 1196 et 2004. Cela lui valut son remplacement par l’actuel Chef EMG, Le lt-Gen Didier ETUMBA.
Qu’on ne vienne pas raconter aux populations que nous étions de “bonne foi”. C’est ça la stratégie et l’éternel modus operandi rwandais que nous vous livrons.
4°) Cette invitation d’une nouvelle force étrangère, ne court-elle pas le risque de succomber au syndrome “Club Med MONUC-MONUSCO” dans l’eldorado minier rentable congolais? Cela vace le risque de voir cette nouvelle force s’employer davantage à troquer les armes contre les minerais en lieu et place de surveiller les frontières pour empêcher les infiltrations de part et d’autre? Conséquence: Elles vont s’éterniser en devenant même la source de l’instabilité alors qu’elles sont là pour y apporter la solution. Ainsi, à chaque période de fin de leur mandat, elles vont actionner les conflits pour justifier leur présence. J’ai récemment fait connaissance des deux casques bleus sénégalais, devenus entre temps millionnaires chez eux et multipropriétaires, qui m’ont raconté leur tourisme en RDC.
5°) Autre crainte, cette force sera-t-elle majoritairement constituée des troupes issues de l’Afrique Orientale? Tanzanie, Burundi, Ouganda, Kenya? Des pays acquis aux thèses diplomatiques et géostratégiques de Kagamé? Fungola miso bana Mboka!
6°) Quant au régime de Kabila, cette résolution invitant une nouvelle force étrangère venir assurer l’intégrité de nos frontières, ne consacre-t-elle pas l’échec de sa politique et sa défaite militaire? Lui qui s’octroie le titre de “commandant suprême des FARDC”?
Sous d’autres cieux, cela aura valu des démissions en cascade et des poursuites judiciaires pour haute trahison. Mais don’t care! Nous sommes bien en République Bananière du Congo. Pays de qui perd gagne et des records de toutes les contre-performances mais où paradoxalement on peut se faire taper sur le doigt pour n’avoir pas appelé ces soi-disant “dignitaires” qui déshonorent le Congo: Excellence, Honorable, Très respectable…
Ainsi, il n’y a qu’en RDC où l’on peut troquer ses bottes de jardinier pour obtenir les étoiles dorées de général pour se faire appeler “Che Guevara”, “Commandant Suprême. Sun Zu, Sun Bi, Napoléon, Clausewitz, général Leclerc… “, entendez-vous cela de là où vous vous trouvez la manière dont le Congo de l’ex-kadogo Kabila foule dans les pieds votre “art” sacré! Nom de Di…!
Revenant sur le front purement militaire, marquée plutôt par une relative accalmie après les bombardements conjoints MONUC-FARDC et quelques incursions des insurgés du M23 et la reprise de Rutshuru, qui n’est plus sécurisée par le policiers anciens CNDP, comme cela a été le cas après le retrait des M23 mais bien par des hommes bien armés de ce mouvement pro-rwandais. Même s’il faut signaler que le verrou tactique mis en place autour de Goma par la Monusco et les FARDC, a permis d’éloigner les M23 et alliés de cette zone devenue le symbole de la survie de la Monusco en RDC :
1. Le mémorandum classé « secret » remis par de soldats du front à leur hiérarchie militaire. Mémo leur demandant d’inviter le commandant suprême des FARDC à organiser une causerie morale à bâtons rompus afin de faire le point de la situation militaire. Cette demande émanant des troupes déployées sur les différents terrains des opérations militaires au Nord-Kivu est une initiative inédite invitant Mr. Kabila, selon nos sources, à éviter de tenir une politique des deux poids deux mesures. En effet, ces soldats souhaitent tout simplement voir agir envers eux, qui défendent la patrie sur le champ de batille, de la même façon qu’il l’a fait le 6 juin dernier à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa auprès d’un groupe de 126 officiers généraux, supérieurs et subalternes triés sur le volet. Lesquels officiers ont été gratifiés individuellement, selon certaines indiscrétions nous parvenues de Kinshasa, des frais de motivation se comptant en milliers de dollars chacun dans le but de calmer leurs unités respectives dans cette période échaudée de la recherche de l’impérium populaire. Cela n’a pas contenté certains militaires qui se sacrifient au front. Ils disent que si Matata a dès son entrée en fonction fait le déplacement vers le front pour motiver les troupes, pourquoi pas son chef ?Craignant que cette demande écrite de causerie morale avec Kabila ne puisse être transmise à qui de droit (qui continue de croire que la situation est « sous controle ») – Rétention volontaire de l’information de la hiérarchie envers le chef oblige !-, c’est ainsi qu’un vent favorable nous l’a faite parvenir afin de diffuser publiquement cette information de sorte que les différents collaborateurs et partisans de Kabila qui me lisent, puissent le lui transmettre par d’autres circuits que les canaux de communication militaires ad hoc. Vraisemblablement, la crise de confiance entre les troupes et leurs officiers au Nord Kivu ne cesse de s’accentuer, avec le risque de s’acheminer vers un point de rupture irréversible similaire à ce que le Zaïre a connu durant les années 1991 et 1993.
2. La 2ème nouvelle concerne la présence prolongée à Goma du chef d’EMG des FARDC ETUMBA et son Staff, dont le Généralissime affairiste Gabriel AMISI dit Tango Four. Les officiers subalternes avec qui nous nous sommes entretenus ce lundi soir, soupçonnent leurs chefs de prolonger leur séjour à Goma pour justifier des « frais de mission » souvent très élevés lors des missions en temps de guerre. En effet, ce qui renforce cette intime conviction de nos contacts locaux et des troupes est que depuis qu’ils sont là, aucune réunion, ni initiative militaire sérieuses ne sont actuellement envisagées par l’Etat-major général des FARDC, à court et moyen termes, pour mener des opérations offensives de grande envergure contre les forces ennemies. La seule opération menée depuis reste à l’initiative de la Monusco, en représailles aux attaques des rebelles contre les forces de l’ONU, causant mort d’un casque bleu indien (2 morts selon nos sources !)
3. Concernant le nouveau commandant de la 8ème Région Militaire, le général de brigade BAHUMA Abamba, nos sources nous disent qu’il est occupé actuellement bon an mal an d’essayer de racoler les morceaux des unités désarçonnées à la suite de la débandade d’un bataillon entier vers l’Ouganda. Le bataillon que l’Ouganda vient de rapatrier avec armes en RDC, de peur qu’ils ne deviennent leurs « FDLR » locales. D’autant que nos derniers contacts avec des amis ougandais nous signalement d’une situation sécuritaire aussi tendue en Ouganda. Un pays où l’essentiel des postes stratégiques politiques, militaires et économiques est assurée par la minorité hima-tutsie qui y impose sa loi. Il n’est pas exclu non plus que dans les prochains mois, ce pays connaisse une intensification de la violence déjà présente avec la LRA. Alors, il ne fallait pas que les fugitifs FARDC ne constituent l’étincelle pour raviver le feu de la violence qui couve à basse intensité en Ouganda, nous disent nos contacts ougandais.
4. Nos sources nous livrent encore l’info selon laquelle les unités de la force terrestre des FARDC ne sont plus actuellement en état moral et militaire de se battre convenablement du fait à la fois de manque de conditionnement militaire et de la composition très hétéroclite des unités tactiques de terrain : les « compagnies » qui continuent à disposer en leur sein des éléments et commandants issus du CNDP, pas déterminés à combattre leurs frères du M23.
Par ailleurs, nous étions également informés du début de déploiement à Goma des éléments formés par les Etats-Unis en Ituri pour combattre la LRA. Un mouvement de ces troupes qui semble s’estomper à la suite des informations faisant état de recrutement des jeunes à Berunda (à environ 200 kilomètres au nord de Bunia) par des groupes armés non encore identifiés.
5. La dernière nouvelle à vous livrer concerne l’information nous livrée par nos contacts militaires aéroportuaires, ceux de la DGM et du renseignement militaire à Goma sur l’itinéraire de Kabila après son séjour à Addis Abeba. On nous confirme que c’est à bord de l’avion du président Ougandais que Kabila a quitté Addis-Abeba pour Kampala, où il a fait une brève escale pour s’entretenir discrètement pendant deux heures avec Museveni et une délégation du directoire de M23. Nos sources sont en train de vérifier l’info pour savoir si Kagamé ou ses proches collaborateurs y étaient également. De Kampala, il a pris son avion pour atterrir à Kindu où il est resté quatre heures avant de regagner le même jour (Kindu ne disposant pas d’habitations ni d’hôtels pouvant suffisamment assurer actuellement sa sécurité au point d’y passer la nuit) la capitale où il aurait trouvé un nouveau refuge, au-delà de Kingakati vers le Bandundu, dans une des propriétés de Tryphon Kin Kiey Mulumba, sa nouvelle coqueluche vuvuzélique ! La ferme de Kingakati ne lui garantissant plus non plus assez de sécurité, du fait de sa configuration atypique, facilement prenable et isolable en cas d’attaque surprise. Donc, lentement mais sûrement, il s’éloigne de la Capitale toujours frondeuse. Notons que nos contacts et experts aéronautiques sont catégoriques sur l’itinéraire de retour de Kabila. Ils nous disent qu’il n’existe pas de route aérienne directe entre Addis-Abeba et Kindu. Les quatre itinéraires aériens les plus aisés possibles étant : Addis-Abeba-Kampala-Kindu, Addis-Abeba-Naïrobi-Kindu, Addis-Abeba-Kigali-Kindu, ou enfin Addis-Abeba-Bujumbura-Kindu.
Pour conclure, les médias viennent d’annoncer, toujours dans le cadre de la diversion politique qu’une motion de défiance contre le ministre de la Défense, Alexandre Luba Ntambo a été déposée en procédure d’urgence par le député de l’opposition Albert Fabrice Puela le samedi dernier. La motion a été signée par soixante députés proclamés par Mulunda. Pouvait-il en être autrement ? Lorsque dans un pays fragile où la défense, priorité des priorités, est dirigée par un ministre » PHARMACIEN » de profession, ne disposant d’aucun antécédent professionnel avéré en rapport avec l’art de la guerre alors que l’on se vante d’un gouvernement d’experts ? Et l’on s’étonne par la suite que les dirigeants de ce régime se réjouissent de la manière dont son armée évolue de débâcle en débâcle par l’application du principe qui perd gagne?
Enfin, pour ceux qui vivent en Belgique, une info de dernière minute signale la présence des proches du régime. Il s’agit des agents des services de renseignement extérieur très discrets et peu connus du grand public mais qui serait en Belgique (Europe) pour (officiellement) raison des vacances. Cependant, ils sont ici pour essayer d’acheter certaines consciences dans les milieux des « combattants ». Certains sont déjà parvenus à entrer en contact avec quelques uns pour les persuader à se rapprocher de leur « raïs » qu’ils présentent comme vrai patriote congolais. C’est dans les cafés célèbres de Bruxelles et Province (Liège et Mons étant également mentionnés) ou dans des boîtes de nuit tropicales de la Capitale qu’ils opèrent de façon cloisonnée. « Le Club 144 » de l’Avenue Louise serait également une cible pour approcher les jeunes filles congolaises pouvant faire ce travail (à la manière des filles tutsies rwandaises) à leur place moyennant des sommes d’argent colossales. BMW oblige !
Voilà chers congolais, j’ai assez analysé et rapporté des nouvelles fraîches en provenance du Nord-Kivu, à vous de lire entre lignes en attendant notre prochain bulletin !
Le messager des compatriotes FARDC laissés-pour-compte au Nord Kivu,
JJW.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Ecoutez ce grand débat ici : http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/act ... ca-n1.html
FLASH !
Mme Annie Chebeya , l'APARECO et l'UDPS
sur la Radio Africa N°1
Pour écouter cliquez ICI:
Emission Le Grand Débat du Mardi 17 Juillet 2012 de 18H à 19H
Avec Francis LALOUPO
Invités :
- Mme Annie CHEBEYA
- Mme Candide OKEKE
(Directrice de cabinet du Président national de l’APARECO)
- Mr Edouard OLITO
( Président de UDPS France)
Thèmes :
Crise RDC-Rwanda/ Union Africaine
Situation à l’Est de la RDC
Sommet de la Francophonie
Affaire Chebeya/ Témoignage du Major Milambwe
FLASH !
Mme Annie Chebeya , l'APARECO et l'UDPS
sur la Radio Africa N°1
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Emission Le Grand Débat du Mardi 17 Juillet 2012 de 18H à 19H
Avec Francis LALOUPO
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- Mme Annie CHEBEYA
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(Directrice de cabinet du Président national de l’APARECO)
- Mr Edouard OLITO
( Président de UDPS France)
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Réunion et communiqué de l'opposition Congolaise afin de condamner l'agression du Rwanda
http://banamikili.skyrock.com/310320894 ... ner-l.html
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
À quel point sommes-nous infiltrés? Révélation de Mzee Kabila + Analyse à froid des points chauds de l’actualité en RDC
http://www.congomikili.com/a-quel-point ... te-en-rdc/
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Video de la Rencontre Kagame et Kabila à Addis Abeba
http://www.congomikili.com/video-de-la- ... dis-abeba/
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Guerre à l’Est du Congo, Tokomi Wapi? José Makila révèle des secrets
http://www.congomikili.com/guerre-a-les ... s-secrets/
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://afrique.kongotimes.info/afrique/ ... -kivu.html
Avec la complicité de l'Occident : Paul KAGAME déterminé à annexer les Kivu
18/07/2012 16:32:00KongoTimes!
Paul KAGAME
Paul Kagamé ne changera donc pas ! L’homme fort de Kigali donne à nouveau les signaux de son double jeu et son double langage. Car il est clair que Kagamé ne lâchera pas sa ligne de communication visant à masquer son implication dans l’agression de la RDC.
Dans une tribune publiée le 13 juillet dans Jeune Afrique par Albert Rudatsimburwa, un de ses proches collaborateurs, le président rwandais vient d’annoncer sa détermination de poursuivre la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Par cette voie, Paul Kagame ambitionne ainsi de prendre les Kivus et, d’avantage encore, d’intensifier les attaques dans cette région si Kinshasa n’offre pas une protection à ses poulains du Mouvement du 23 mars (M-23). Une menace faite quelques temps après le sommet des ministres de la CIRGL (Conférence internationale pour la paix dans la région des Grands Lacs) et celui des chefs d’Etat de l’Union Africaine à Addis-Abeba. Conclusion : Paul Kagame, qui se moque aussi de l’ONU et le rapport de ses experts, n’a que faire des accords et autres résolutions qui contrarient son hégémonisme sous-régional.
Paul Kagamé ne changera donc pas ! Alors que les observateurs voient une lueur de paix dans les dernières évolutions de l’arbitrage africaine (sommet des ministres de la CIRGL puis celui des chefs d’Etat de l’UA) sur la énième agression de la RDC par le Rwanda, l’homme fort de Kigali donne à nouveau les signaux de son double jeu et son double langage. Pour tout dire, il faudra prendre avec toutes les réserves d’usage les engagements que lui-même et ses ministres viennent de prendre à Addis-Abeba ces derniers jours. Car il est clair que Kagamé ne lâchera pas sa ligne de communication visant à masquer son implication dans l’agression de la RDC.
Talk-line de Kagamé : « touche pas à mon M-23 »
Pour Kagamé et son régime, en effet, le conflit à l’Est de la RDC est une affaire interne qui est la résultante de deux démarches : l’une, plus récente, voudrait que la guerre de l’Est traduise une lutte de positionnement dans l’entourage du Président Kabila après la disparition tragique de Augustin Katumba Mwanke. L’autre, récurrente dans le discours de Kigali, voudrait que cette guerre soit la résultante d’une campagne de haine qui serait menée depuis 10 ans contre les rwandophones et assimilés de l’Est de la RDC.
Cette position, Paul Kagamé vient de la réitérer par le canal d’un de ses chantres camouflés depuis quelques années dans les médias de Kigali. Ce porte-voix n’est autre qu’Albert Rudatsimburwa, métis et ancien exilé tutsi en Belgique où il fut musicien et producteur avant de regagner son pays en 1994, après la prise de pouvoir par Kagamé et le FPR. Ridatsimburwa a, en effet, signé, en date du 13 juillet, une tribune dans jeuneafrique.com.
Pêle-mêle, Rudatsimburwa – il faut plutôt lire Paul Kagamé – accuse Kinshasa de se lancer dans une nouvelle équipée avec une armée soutenue, selon lui, à bras-le-corps par les Occidentaux qui, plus de trois ans durant, ont préparé les FARDC (Forces armées de la RDC) à cette fin. Plus loin, c’est l’ONU qui est pointée comme soutien de la RDC avec ses experts et leurs rapports qui « fuitent » (dixit Rudatsimburwa) pour accabler le Rwanda. Pour finir, le héraut de Kagame soutient que « les mutins du M-23 servent une cause légitime, en dépit de ce que prétendent l’envoyé spécial des Etats-Unis en RDC et quelques autres ». Rien de neuf, c’est la pure ligne de communication de Kagamé, Louise Mushikiwabo et tant d’autres officiels rwandais pour se dédouaner.
Puis vient la menace qui ne se voile plus : « Si Kabila ne comprend pas que la sécurité de toutes les communautés, y compris celle des rwandophones, doit être garantie en priorité et que les FDLR doivent être vus comme une menace pour les populations du Congo oriental, alors, à long terme, Kinshasa perdra les Kivu et probablement davantage ». En réalité, les FDLR, des forces négatives qui ont été réduites en état résiduels sont une autre couverture pour détourner l’attention sur les intentions annexionnistes de Kigali.
Du Paul Kagamé tout craché
En attendant, il ne fait l’ombre d’aucun doute que ce genre de propos sont propres à Paul Kagamé. Il les a déjà tenus à l’intention d’un journal britannique peu après la publication du rapport et de l’addendum des experts de l’ONU sur l’implication de ses très proches collaborateurs, mais aussi des soldats de l’armée rwandaise aux côtés des rebelles du M-23. Et Albert Rudatsimburwa est le nouveau porte-parole privé tout indiqué pour tenir un discours communautaire afin de lui donner quelque consistance. L’objectif déjà connu est de continuer à entretenir la commisération de la communauté internationale en faisant miroiter une fallacieuse insécurité dans laquelle vivraient des communautés rwandophones et assimilées à l’Est de la RDC. Kagamé n’en a cure, puisqu’il les a déjà sacrifié, au nom du pouvoir, en provoquant le pogrome de 1994 qui déboucha sur un génocide qu’il ne se gène pas d’instrumentaliser pour ses intérêts personnels.
Rentré dans son pays au même moment où Kagamé prenait le pouvoir à Kigali, Rudatsimburwa, qui n’est alors qu’un modeste musicien et producteur confiné en Belgique pendant son exil, connaît une ascension fulgurante dans le monde des affaires, particulièrement dans les médias, après quatre années de journalisme dit indépendant. Pendant ces quatre ans, en fait, « métier » le conduira dans la « couverture » de la guerre de 1998 dans les bagages du RCD. Après un passage chez MTN-Rwandacell dans laquelle Kagamé est l’un des principaux actionnaires, Rudatsimburwa ouvre, début 2004, une radio – Contact FM – qui connaît une ascension fulgurante grâce à une manne financière sans commune mesure avec le volume économique du Rwanda.
Rudatsimburwa, le « nettoyeur » de Kagame
Le public ne tardera pas à en savoir le fin mot. En 2005, contre toute attente et en contradiction de ses habitudes, Paul Kagamé fait personnellement le déplacement des studios de la toute nouvelle radio, qui n’a pas six mois de vie, pour une interview. Mais personne n’est surpris de cette production, car Kagamé est chez lui, sur le plateau de Contact FM. En effet, le « co-fondateur » de cette radio n’est autre que le nommé Jean Mutsar, ami d’enfance de Rudatsimburwa, bien sûr, mais surtout beau frère de Paul Kagamé.
Ce n’est, par ailleurs, pas la première fois que Albert Rudatsimburwa exécute ce genre de besogne pour le compte de son mentor Kagame. Tout Rwanda connaît bien ses productions médiatiques – audiovisuel et presse écrite – sur le thème de la fallacieuse persécution des communautés rwandophones à l’Est de la RDC. Ses interventions se font aussi bien en français, en kinyarwanda, en anglais que, parfois, en swahili.
Pour mieux comprendre la relation qui unit Kagamé à Rudatsimburwa, c’est ce dernier qui fit, en date du 11 novembre 2008, une longue interview avec le nommé Abdul Ruzibiza qui se rétractait en totalité du récit par lequel il avait accusé le FPR d’être à l’origine de l’attentat contre l’avion d’Habyarimana, attentat qui déclencha le génocide au Rwanda. Ruzibiza y soulignait aussi le rôle que les services français auraient joué dans l’élaboration de son faux témoignage, faisant ainsi capoter l’enquête du magistrat français Jean-Louis Bruguière sur l’assassinat de l’ancien président rwandais.
Paul Kagamé veut s’échapper
Il n’y a point de doute donc : en mettant en service son homme des mains dans les médias, Paul Kagamé voudrait à nouveau exploiter son arme médiatique pour échapper à ses responsabilités dans la nouvelle agression contre la RDC. Le stratagème, cette fois, ne fonctionnera certainement plus, puisque l’homme de Kigali en a fait trop. On espère que la communauté internationale, à commencer par le Conseil de sécurité, lui réservera, cette fois-ci, les sanctions qui lui conviennent.
En attendant, il faut comprendre que l’objectif de Kagamé n’est pas de protéger des communautés qui seraient en insécurité, mais bien d’instrumentaliser celles-ci pour ses fins personnelles de modification des frontières afin de faire main basse sur les richesses de la RDC. Le fameux plan de balkanisation ourdi avec le concours de certaines puissances occidentales.
Heureusement que les Congolais en ont pris conscience.
Jonas Eugène KOTA
Avec la complicité de l'Occident : Paul KAGAME déterminé à annexer les Kivu
18/07/2012 16:32:00KongoTimes!
Paul KAGAME
Paul Kagamé ne changera donc pas ! L’homme fort de Kigali donne à nouveau les signaux de son double jeu et son double langage. Car il est clair que Kagamé ne lâchera pas sa ligne de communication visant à masquer son implication dans l’agression de la RDC.
Dans une tribune publiée le 13 juillet dans Jeune Afrique par Albert Rudatsimburwa, un de ses proches collaborateurs, le président rwandais vient d’annoncer sa détermination de poursuivre la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Par cette voie, Paul Kagame ambitionne ainsi de prendre les Kivus et, d’avantage encore, d’intensifier les attaques dans cette région si Kinshasa n’offre pas une protection à ses poulains du Mouvement du 23 mars (M-23). Une menace faite quelques temps après le sommet des ministres de la CIRGL (Conférence internationale pour la paix dans la région des Grands Lacs) et celui des chefs d’Etat de l’Union Africaine à Addis-Abeba. Conclusion : Paul Kagame, qui se moque aussi de l’ONU et le rapport de ses experts, n’a que faire des accords et autres résolutions qui contrarient son hégémonisme sous-régional.
Paul Kagamé ne changera donc pas ! Alors que les observateurs voient une lueur de paix dans les dernières évolutions de l’arbitrage africaine (sommet des ministres de la CIRGL puis celui des chefs d’Etat de l’UA) sur la énième agression de la RDC par le Rwanda, l’homme fort de Kigali donne à nouveau les signaux de son double jeu et son double langage. Pour tout dire, il faudra prendre avec toutes les réserves d’usage les engagements que lui-même et ses ministres viennent de prendre à Addis-Abeba ces derniers jours. Car il est clair que Kagamé ne lâchera pas sa ligne de communication visant à masquer son implication dans l’agression de la RDC.
Talk-line de Kagamé : « touche pas à mon M-23 »
Pour Kagamé et son régime, en effet, le conflit à l’Est de la RDC est une affaire interne qui est la résultante de deux démarches : l’une, plus récente, voudrait que la guerre de l’Est traduise une lutte de positionnement dans l’entourage du Président Kabila après la disparition tragique de Augustin Katumba Mwanke. L’autre, récurrente dans le discours de Kigali, voudrait que cette guerre soit la résultante d’une campagne de haine qui serait menée depuis 10 ans contre les rwandophones et assimilés de l’Est de la RDC.
Cette position, Paul Kagamé vient de la réitérer par le canal d’un de ses chantres camouflés depuis quelques années dans les médias de Kigali. Ce porte-voix n’est autre qu’Albert Rudatsimburwa, métis et ancien exilé tutsi en Belgique où il fut musicien et producteur avant de regagner son pays en 1994, après la prise de pouvoir par Kagamé et le FPR. Ridatsimburwa a, en effet, signé, en date du 13 juillet, une tribune dans jeuneafrique.com.
Pêle-mêle, Rudatsimburwa – il faut plutôt lire Paul Kagamé – accuse Kinshasa de se lancer dans une nouvelle équipée avec une armée soutenue, selon lui, à bras-le-corps par les Occidentaux qui, plus de trois ans durant, ont préparé les FARDC (Forces armées de la RDC) à cette fin. Plus loin, c’est l’ONU qui est pointée comme soutien de la RDC avec ses experts et leurs rapports qui « fuitent » (dixit Rudatsimburwa) pour accabler le Rwanda. Pour finir, le héraut de Kagame soutient que « les mutins du M-23 servent une cause légitime, en dépit de ce que prétendent l’envoyé spécial des Etats-Unis en RDC et quelques autres ». Rien de neuf, c’est la pure ligne de communication de Kagamé, Louise Mushikiwabo et tant d’autres officiels rwandais pour se dédouaner.
Puis vient la menace qui ne se voile plus : « Si Kabila ne comprend pas que la sécurité de toutes les communautés, y compris celle des rwandophones, doit être garantie en priorité et que les FDLR doivent être vus comme une menace pour les populations du Congo oriental, alors, à long terme, Kinshasa perdra les Kivu et probablement davantage ». En réalité, les FDLR, des forces négatives qui ont été réduites en état résiduels sont une autre couverture pour détourner l’attention sur les intentions annexionnistes de Kigali.
Du Paul Kagamé tout craché
En attendant, il ne fait l’ombre d’aucun doute que ce genre de propos sont propres à Paul Kagamé. Il les a déjà tenus à l’intention d’un journal britannique peu après la publication du rapport et de l’addendum des experts de l’ONU sur l’implication de ses très proches collaborateurs, mais aussi des soldats de l’armée rwandaise aux côtés des rebelles du M-23. Et Albert Rudatsimburwa est le nouveau porte-parole privé tout indiqué pour tenir un discours communautaire afin de lui donner quelque consistance. L’objectif déjà connu est de continuer à entretenir la commisération de la communauté internationale en faisant miroiter une fallacieuse insécurité dans laquelle vivraient des communautés rwandophones et assimilées à l’Est de la RDC. Kagamé n’en a cure, puisqu’il les a déjà sacrifié, au nom du pouvoir, en provoquant le pogrome de 1994 qui déboucha sur un génocide qu’il ne se gène pas d’instrumentaliser pour ses intérêts personnels.
Rentré dans son pays au même moment où Kagamé prenait le pouvoir à Kigali, Rudatsimburwa, qui n’est alors qu’un modeste musicien et producteur confiné en Belgique pendant son exil, connaît une ascension fulgurante dans le monde des affaires, particulièrement dans les médias, après quatre années de journalisme dit indépendant. Pendant ces quatre ans, en fait, « métier » le conduira dans la « couverture » de la guerre de 1998 dans les bagages du RCD. Après un passage chez MTN-Rwandacell dans laquelle Kagamé est l’un des principaux actionnaires, Rudatsimburwa ouvre, début 2004, une radio – Contact FM – qui connaît une ascension fulgurante grâce à une manne financière sans commune mesure avec le volume économique du Rwanda.
Rudatsimburwa, le « nettoyeur » de Kagame
Le public ne tardera pas à en savoir le fin mot. En 2005, contre toute attente et en contradiction de ses habitudes, Paul Kagamé fait personnellement le déplacement des studios de la toute nouvelle radio, qui n’a pas six mois de vie, pour une interview. Mais personne n’est surpris de cette production, car Kagamé est chez lui, sur le plateau de Contact FM. En effet, le « co-fondateur » de cette radio n’est autre que le nommé Jean Mutsar, ami d’enfance de Rudatsimburwa, bien sûr, mais surtout beau frère de Paul Kagamé.
Ce n’est, par ailleurs, pas la première fois que Albert Rudatsimburwa exécute ce genre de besogne pour le compte de son mentor Kagame. Tout Rwanda connaît bien ses productions médiatiques – audiovisuel et presse écrite – sur le thème de la fallacieuse persécution des communautés rwandophones à l’Est de la RDC. Ses interventions se font aussi bien en français, en kinyarwanda, en anglais que, parfois, en swahili.
Pour mieux comprendre la relation qui unit Kagamé à Rudatsimburwa, c’est ce dernier qui fit, en date du 11 novembre 2008, une longue interview avec le nommé Abdul Ruzibiza qui se rétractait en totalité du récit par lequel il avait accusé le FPR d’être à l’origine de l’attentat contre l’avion d’Habyarimana, attentat qui déclencha le génocide au Rwanda. Ruzibiza y soulignait aussi le rôle que les services français auraient joué dans l’élaboration de son faux témoignage, faisant ainsi capoter l’enquête du magistrat français Jean-Louis Bruguière sur l’assassinat de l’ancien président rwandais.
Paul Kagamé veut s’échapper
Il n’y a point de doute donc : en mettant en service son homme des mains dans les médias, Paul Kagamé voudrait à nouveau exploiter son arme médiatique pour échapper à ses responsabilités dans la nouvelle agression contre la RDC. Le stratagème, cette fois, ne fonctionnera certainement plus, puisque l’homme de Kigali en a fait trop. On espère que la communauté internationale, à commencer par le Conseil de sécurité, lui réservera, cette fois-ci, les sanctions qui lui conviennent.
En attendant, il faut comprendre que l’objectif de Kagamé n’est pas de protéger des communautés qui seraient en insécurité, mais bien d’instrumentaliser celles-ci pour ses fins personnelles de modification des frontières afin de faire main basse sur les richesses de la RDC. Le fameux plan de balkanisation ourdi avec le concours de certaines puissances occidentales.
Heureusement que les Congolais en ont pris conscience.
Jonas Eugène KOTA
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Mobilisation contre l'agression rwandaise : Pourquoi, comment, avec qui et pour qui ?
18/07/2012 16:45:00KongoTimes!
Joseph Kabila et Matata Ponyo
L’on observe comme une polémique autour de cette obligation patriotique de mobilisation. Certains dénient aux autres l’initiative, tandis que des voix s’élèvent pour crier ici de réveil tardif, là d’opportunisme, plus loin encore de vaine agitation. Pour autant qu’une unanimité s’est imposée pour se « mobiliser » face à la menace commune, pourquoi donc le ferait-on, comment, pour qui et avec qui ?
« Mobilisation » ! Ce mot est dans la bouche de tous les Congolais depuis que la patrie est à nouveau menacée par la guerre de l’Est. Une guerre qui charrie un macabre plan de balkanisation de la République démocratique du Congo. Des initiatives, pour ce faire, fusent de toutes parts et cela, à certains égards, fait un peu désordre. Au moins ceci a-t-il de positif qu’il traduit ce sens inouï du patriotisme dont le Congolais est pétri et son engagement à défendre son pays envers et contre tous.
Cette fois-ci, cependant, l’on observe comme une polémique autour de cette obligation patriotique de mobilisation. Certains dénient aux autres l’initiative, tandis que des voix s’élèvent pour crier ici de réveil tardif, là d’opportunisme, plus loin encore de vaine agitation. Pour autant qu’une unanimité s’est imposée pour se « mobiliser » face à la menace commune, pourquoi donc le ferait-on, comment, pour qui et avec qui ?
Le concept et ses principes
Avant toute chose, il convient de se mettre d’accord sur l’acception objective du concept et la charge de responsabilité qu’il suggère. La « mobilisation », renseigne le dictionnaire de wikipedia, « est l'acte d'assembler des troupes et du matériel afin de préparer une guerre. » Et le concept de « guerre » y est défini comme « un conflit armé opposant au moins deux groupes militaires organisés réguliers ». La guerre se traduit ainsi par des combats armés, plus ou moins dévastateurs, et implique directement ou indirectement des tiers. « Elle qualifie donc tous les conflits, qui ont pour principales caractéristiques, la force physique, les armes, la tactique, la stratégie ou la mort de certains de ses participants (soldats, résistants, francs-tireurs, etc.) ou de tiers (civils, employés et membres des associations d'aide humanitaire, etc.). »
La documentation disponible retient, par ailleurs, que « toutes les guerres laissent des séquelles, socio-psychologiques, économiques et environnementales qui, souvent, constituent le germe ou le ferment d'une prochaine guerre. Et ce, produisant un cercle vicieux entretenu par la haine, le non-respect, la peur de l'autre ou de l'avenir, et la difficulté à négocier.
Pourquoi donc se mobiliser ?
Ainsi planté le décor des concepts, l’on peut ainsi chercher à répondre à la question essentielle. Elle consiste à savoir pourquoi se mobiliser, surtout lorsque l’on comprend ce qu’est réellement une guerre à cause de laquelle on veut et doit se mobiliser. La mobilisation, ici, va au-delà d’un mouvement, d’un geste ou d’un ensemble d’activités se limitant à une organisation et des préparatifs militaires en vue de se porter au front. Elle s’entend ici comme un rassemblement psychologique, moral et, au besoin, physique, de toutes les intelligences, tous les bras et tous les pieds valides dont peut disposer toute Nation.
Ce rassemblement a pour but de faire un florilège pour les valeurs de paix, d’unité et d’intégrité du territoire nationale, en dénonçant, au sein de tous les cénacles nationaux et internationaux, la violence, d’où qu’elle vienne. Il s’agit aussi d’élever la voix contre toute forme d’aliénation de l’indépendance de la RDC ou de démembrement de son territoire à travers des plans macabre de sa balkanisation ; toute forme de trahison interne ou de coalition internationale concourant à des telles fins.
Enfin, se mobiliser c’est se mettre à la disposition de la Nation et être prêt, éventuellement, à répondre à l’appel du drapeau pour l’ultime défense de la cause nationale. C’est offrir sa vie, sans aucun prix sinon celui de l’amour de son pays, pour que soit sauvée la patrie en danger.
Par qui, pour qui, quand et comment ?
Cette lumière permet ainsi de conclure que la mobilisation, tant en terme d’initiative que d’engagement, est une affaire de tout le monde. Un problème qui préoccupe tout citoyen amoureux de sa patrie et épris de paix et de dignité nationale. Toute personne, physique ou morale, peut donc se mobiliser ou lancer un appel à la mobilisation afin d’apporter sa part de pierre à la réalisation de l’un des objectifs de cette mobilisation tels que décrits tantôt. Il n’est donc pas question d’exclure qui que ce soit dans cet exercice d’expression du patriotisme et de disposition à défendre la patrie menacée.
La RDC a, aujourd’hui plus que jamais, besoin d’une mobilisation générale telle que lancée par le Gouvernement avec, en tête, le Président de la République, garant de la Nation. Et une telle mobilisation ne saurait s’accommoder de tiraillements qui seraient contre productifs puisque de nature à verser dans la démobilisation.
A l’image d’un bateau ivre
A guise d’exemple, pour être plus concret, lorsqu’un bateau en pleine navigation connaît une voie d’eau, toutes les intelligences et tous les bras à bord se mobilisent. Ils se rangent derrière une coordination claire pour colmater la brèche. Capitaine, timonier, cuisiniers, matelots, moussaillons, mécaniciens et autres se mobilisent ainsi pour sauver le bateau du naufrage, puisqu’il y va de leurs vies, eux qui sont à bord. En ce moment, il n’y a pas place à des tiraillements pour savoir qui n’a pas fait son travail pour qu’il ait cette voie d’eau. Ou encore, qu’est-ce qui s’est passé pour que la coque du bateau prenne un trou. Non, il s’agit d’abord et avant tout de boucher le trou, d’évaluer ensuite l’efficacité du colmatage que l’on aura fait. Ce, afin d’envisager la suite des événements : poursuivre le voyage jusqu’à destination. Aussi, envisager des réparations plus efficaces pour une meilleure prise en charge de l’avarie ou accoster à un prochain port, etc.
Jusque-là donc, ce qui compte c’est de sauver le bateau et, avec lui, les vies qui se trouvent à bord et qui y sont attachées. Ce n’est qu’après qu’il pourra être question d’établir les responsabilités sur ce qui est arrivé au bateau et, au besoin, en sanctionner les auteurs.
La RDC est comme ce bateau en danger depuis la nouvelle agression. Elle a donc besoin de toutes ses filles et tous ses fils pour y faire face. Nul n’a le monopole du patriotisme et personne n’a, aujourd’hui, que faire des récriminations des uns et des autres sur les initiateurs, l’opportunité ou la dimension d’une mobilisation qui, foncièrement, est un élan spontané, organisé et déterminé.
Jonas Eugène KOTA
Mobilisation contre l'agression rwandaise : Pourquoi, comment, avec qui et pour qui ?
18/07/2012 16:45:00KongoTimes!
Joseph Kabila et Matata Ponyo
L’on observe comme une polémique autour de cette obligation patriotique de mobilisation. Certains dénient aux autres l’initiative, tandis que des voix s’élèvent pour crier ici de réveil tardif, là d’opportunisme, plus loin encore de vaine agitation. Pour autant qu’une unanimité s’est imposée pour se « mobiliser » face à la menace commune, pourquoi donc le ferait-on, comment, pour qui et avec qui ?
« Mobilisation » ! Ce mot est dans la bouche de tous les Congolais depuis que la patrie est à nouveau menacée par la guerre de l’Est. Une guerre qui charrie un macabre plan de balkanisation de la République démocratique du Congo. Des initiatives, pour ce faire, fusent de toutes parts et cela, à certains égards, fait un peu désordre. Au moins ceci a-t-il de positif qu’il traduit ce sens inouï du patriotisme dont le Congolais est pétri et son engagement à défendre son pays envers et contre tous.
Cette fois-ci, cependant, l’on observe comme une polémique autour de cette obligation patriotique de mobilisation. Certains dénient aux autres l’initiative, tandis que des voix s’élèvent pour crier ici de réveil tardif, là d’opportunisme, plus loin encore de vaine agitation. Pour autant qu’une unanimité s’est imposée pour se « mobiliser » face à la menace commune, pourquoi donc le ferait-on, comment, pour qui et avec qui ?
Le concept et ses principes
Avant toute chose, il convient de se mettre d’accord sur l’acception objective du concept et la charge de responsabilité qu’il suggère. La « mobilisation », renseigne le dictionnaire de wikipedia, « est l'acte d'assembler des troupes et du matériel afin de préparer une guerre. » Et le concept de « guerre » y est défini comme « un conflit armé opposant au moins deux groupes militaires organisés réguliers ». La guerre se traduit ainsi par des combats armés, plus ou moins dévastateurs, et implique directement ou indirectement des tiers. « Elle qualifie donc tous les conflits, qui ont pour principales caractéristiques, la force physique, les armes, la tactique, la stratégie ou la mort de certains de ses participants (soldats, résistants, francs-tireurs, etc.) ou de tiers (civils, employés et membres des associations d'aide humanitaire, etc.). »
La documentation disponible retient, par ailleurs, que « toutes les guerres laissent des séquelles, socio-psychologiques, économiques et environnementales qui, souvent, constituent le germe ou le ferment d'une prochaine guerre. Et ce, produisant un cercle vicieux entretenu par la haine, le non-respect, la peur de l'autre ou de l'avenir, et la difficulté à négocier.
Pourquoi donc se mobiliser ?
Ainsi planté le décor des concepts, l’on peut ainsi chercher à répondre à la question essentielle. Elle consiste à savoir pourquoi se mobiliser, surtout lorsque l’on comprend ce qu’est réellement une guerre à cause de laquelle on veut et doit se mobiliser. La mobilisation, ici, va au-delà d’un mouvement, d’un geste ou d’un ensemble d’activités se limitant à une organisation et des préparatifs militaires en vue de se porter au front. Elle s’entend ici comme un rassemblement psychologique, moral et, au besoin, physique, de toutes les intelligences, tous les bras et tous les pieds valides dont peut disposer toute Nation.
Ce rassemblement a pour but de faire un florilège pour les valeurs de paix, d’unité et d’intégrité du territoire nationale, en dénonçant, au sein de tous les cénacles nationaux et internationaux, la violence, d’où qu’elle vienne. Il s’agit aussi d’élever la voix contre toute forme d’aliénation de l’indépendance de la RDC ou de démembrement de son territoire à travers des plans macabre de sa balkanisation ; toute forme de trahison interne ou de coalition internationale concourant à des telles fins.
Enfin, se mobiliser c’est se mettre à la disposition de la Nation et être prêt, éventuellement, à répondre à l’appel du drapeau pour l’ultime défense de la cause nationale. C’est offrir sa vie, sans aucun prix sinon celui de l’amour de son pays, pour que soit sauvée la patrie en danger.
Par qui, pour qui, quand et comment ?
Cette lumière permet ainsi de conclure que la mobilisation, tant en terme d’initiative que d’engagement, est une affaire de tout le monde. Un problème qui préoccupe tout citoyen amoureux de sa patrie et épris de paix et de dignité nationale. Toute personne, physique ou morale, peut donc se mobiliser ou lancer un appel à la mobilisation afin d’apporter sa part de pierre à la réalisation de l’un des objectifs de cette mobilisation tels que décrits tantôt. Il n’est donc pas question d’exclure qui que ce soit dans cet exercice d’expression du patriotisme et de disposition à défendre la patrie menacée.
La RDC a, aujourd’hui plus que jamais, besoin d’une mobilisation générale telle que lancée par le Gouvernement avec, en tête, le Président de la République, garant de la Nation. Et une telle mobilisation ne saurait s’accommoder de tiraillements qui seraient contre productifs puisque de nature à verser dans la démobilisation.
A l’image d’un bateau ivre
A guise d’exemple, pour être plus concret, lorsqu’un bateau en pleine navigation connaît une voie d’eau, toutes les intelligences et tous les bras à bord se mobilisent. Ils se rangent derrière une coordination claire pour colmater la brèche. Capitaine, timonier, cuisiniers, matelots, moussaillons, mécaniciens et autres se mobilisent ainsi pour sauver le bateau du naufrage, puisqu’il y va de leurs vies, eux qui sont à bord. En ce moment, il n’y a pas place à des tiraillements pour savoir qui n’a pas fait son travail pour qu’il ait cette voie d’eau. Ou encore, qu’est-ce qui s’est passé pour que la coque du bateau prenne un trou. Non, il s’agit d’abord et avant tout de boucher le trou, d’évaluer ensuite l’efficacité du colmatage que l’on aura fait. Ce, afin d’envisager la suite des événements : poursuivre le voyage jusqu’à destination. Aussi, envisager des réparations plus efficaces pour une meilleure prise en charge de l’avarie ou accoster à un prochain port, etc.
Jusque-là donc, ce qui compte c’est de sauver le bateau et, avec lui, les vies qui se trouvent à bord et qui y sont attachées. Ce n’est qu’après qu’il pourra être question d’établir les responsabilités sur ce qui est arrivé au bateau et, au besoin, en sanctionner les auteurs.
La RDC est comme ce bateau en danger depuis la nouvelle agression. Elle a donc besoin de toutes ses filles et tous ses fils pour y faire face. Nul n’a le monopole du patriotisme et personne n’a, aujourd’hui, que faire des récriminations des uns et des autres sur les initiateurs, l’opportunité ou la dimension d’une mobilisation qui, foncièrement, est un élan spontané, organisé et déterminé.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.benilubero.com/index.php?opt ... &Itemid=48
Une nouvelle force internationale en RDC serait un recul suicidaire sur la voie de la libération
Mardi, 17 Juillet 2012 06:52
La rencontre d’Addis-Abeba où il a été décidé le déploiement d’une nouvelle force internationale neutre à la frontière entre la R.D. Congo et le Rwanda pour mettre fin à la rébellion du M23 et des FDLR aura été de l’avis de plusieurs observateurs une opportunité gaspillée pour la R.D. Congo. Cette décision d'Addis-Abeba est en effet en contradiction avec la nature même de la rébellion du M23 et l’inexistence des FDLR comme menace au Rwanda.
La semaine avant Addis-Abeba avait mis le Congo sur la voie de sa libération par lui-même. La mobilisation totale du peuple congolais durant la semaine du 9 au 14 juillet 2012 était au top pour la première fois depuis le 25 août 1998. En ce jour historique, Mzee L.D. Kabila se réjouissant de l’échec cuisant de la guerre éclair de James Kabarehe, adressa ces paroles au peuple congolais: «Tout le monde doit se tenir prêt à faire face à l’ennemi. Dans chaque village, les gens doivent prendre les armes, même les armes traditionnelles, des arcs et des flèches, des lances, etc. L’important c’est d’écraser l’ennemi, sinon, nous allons devenir les esclaves de ces petits Tutsi.»[1] Le fruit immédiat de cette mobilisation du peuple congolais fut la reprise des villes de Matadi, Boma, Kitona, Moanda et Banana par l’armée congolaise et alliés. Cette recette de la libération de la R.D. Congo par les congolais eux-mêmes et leurs alliés avait pris au dépourvu les propagandistes de l’inexistence d’une armée organisée et disciplinée en R.D. Congo qui attendaient renverser le régime de Mzee LDK en un clin d’’œil.
Malheureusement, cette révolution de Mzee L.D. Kabila sera étouffée mais pas anéantie par l’acceptation de la communauté internationale représentée par la Monuc comme arbitre du conflit d’agression par le Rwanda. On peut affirmer sans peur de se tromper que la médiation de la communauté internationale ramena les agresseurs écrasés à Kinshasa au mois d’août 1998 non seulement sur la table du dialogue inter-congolais mais aussi dans les institutions congolaises.
Tout d’abord, les opérations dites de mixage, brassage, et d’intégration des troupes rebelles CNDP dans l’armée congolaise ont eu comme conséquence l’infiltration de l’armée congolaise par l’armée du Rwanda, un pays ayant à côté de son service du capitalisme international néo-libéral un agenda propre, notamment celui d’une occupation territoriale du Kivu-Ituri. Les débâcles consécutives de l’armée congolaise au front du Kivu-Ituri depuis Décembre 2006 s’expliquent par la présence dans la chaine de son commandement des éléments exécutants de l’agenda caché du Rwanda. Sans une purge de ces éléments nuisibles du sein de l’armée congolaise, une nouvelle force internationale ne peut produire le résultat escompté.
Ensuite, l’avènement de la rébellion du M23 a ravivé ce problème d'infiltrés rwandais avec la révélation des experts de l’ONU que des forces armées rwandaises se battaient aux côtés des rebelles du M23 à l’intérieur de la R.D. Congo. Ainsi, déployée une force internationale le long de la frontière entre la R. D. Congo et le Rwanda avant d’expulser les infiltrés rwandais équivaudrait à une naturalisation congolaise de ces infiltrés qui pourraient désormais ronger le fruit congolais de l’intérieur sans se faire inquiéter par une force internationale déployée à la frontière. L’agression rwandaise du territoire congolais doit été traité comme l’agression du Koweit par l’Irak de Saddam Hussein, c’est-à-dire par une expulsion forcée des troupes rwandaises du territoire national congolais. Tout dialogue entre le Rwanda et la R.D. Congo avant cette expulsion est contreproductive. On ne dialogue pas avec un bandit armé surpris dans sa maison. Le reflexe premier est d'arrêter le bandit, le déferer au géolier, avant de se faire dédommager par une décision d'un juge au tribunal.
La décision d’Addis-Abeba est ainsi contre-nature et décevante de la part de la R.D. Congo. Aucun congolais ne s'attendait à un tel recul après les preuves de l’agression de la R.D. Congo par le Rwanda établies par des experts de l’ONU. Opter pour le déploiement d’une nouvelle force internationale c’est éteindre le feu de la mobilisation du peuple congolaise, éloigner la libération de la R. D. Congo par les congolais eux-mêmes, et transformer les congolais, victimes de l’agression rwandaise, en ennemis du Rwanda qu’il faut tenir hors d’état de nuire par une force internationale neutre. La vérité est que les congolais veulent expulser de leur territoire national les troupes rwandaises y infiltrées au cours de 12 dernières années. Et pour reconnaitre ces forces rwandaises déployées au Congo on n’a pas besoin d’une force internationale car les congolais sont mieux placés à distinguer ces forces rwandaises de forces armées congolaises.
En refusant de traiter l’agression rwandaise comme agression, la proposition ou décision d’Addis-Abeba enfonce davantage la R.D. Congo dans le piège du conflit international, nouveau nom de l’impérialisme du 21 ième siècle. Pour s’inviter à la table de la gestion interne d’un pays souverain, il faut le faire agresser par un mauvais voisin ou par une rébellion mieux équipée que l’armée nationale. Le cas du MALI obligé de résoudre sa crise par les forces de la CEDEAO est une belle illustration du piège du conflit international. Les citoyens maliens sont écartés de la solution qui s’impose. En déplaçant le centre de la résolution du conflit malien vers le Burkina Faso ou la Côte d’Ivoire, les forces occultes internationales décidées à réduire le rôle des Etats africains dans la résolution de leurs conflits marquent des points dans leur démarche de la recolonisation du Mali. La différence de l’exemple malien est que les pays membres de la CEDEAO ne sont pas des pays agresseurs du Mali comme le Rwanda l’est pour la R.D. Congo. La décision d’Addis-Abeba prête ainsi le flanc de la RDC au glaive du capitalisme international néolibéral et constitue en tout point de vue un recul dans la recherche de la solution à l’agression avérée de la R.D. Congo par le Rwanda.
La leçon de la révolution congolaise d’Août 1998 sous Mzee L.D.K est que le remède contre l’agression rwandaise n’est pas une force internationale neutre mais la mobilisation nationale du peuple et le recours aux alliés du peuple congolais. Jusqu’à preuve du contraire, la MONUC/MONUSCO est déjà par définition une force internationale neutre. Les 12 ans de sa prestation en R.D.Congo ont démontré que cette force internationale onusienne n’est qu’un cache-sexe des intérêts égoïstes des grandes puissances et multinationales qui la financent.
Les Casques Bleus de la Monusco lors d'une parade à Goma/ Nord-Kivu
Il en est de même des forces africaines d’interposition qui ne peuvent jamais voir le jour sans le financement d’une grande puissance qui, ipso facto, en contrôle la gestion et la finalité.
L’exemple du Rwanda peut aussi servir à la R.D. Congo. Juste après le génocide de 1994 , la première décision de Kigali fut de mettre fin au mandat de la force internationale onusienne (MINUAR) et des ONG internationales. Aussi, en 1996, pour démanteler les camps des refugiés Hutu rwandais à l’Est de la R.D. Congo, le Rwanda soutenu par les USA et l’Angleterre refusa l’intervention d’une force internationale et obtint l’autorisation du Conseil de Sécurité de l’ONU d’intervenir seul avec des alliés de son choix, notamment l’Ouganda, le Burundi, l’Erythrée, et les USA.
Ainsi donc, si la R.D. Congo veut la paix à ses frontières avec le Rwanda, il n’a d’autre choix que la mobilisation du peuple congolais et le recours à des forces armées alliées. Faire venir une nouvelle force internationale en RDC aux côtés de la Monusco qui souffle le chaud et le froid depuis 12 ans, c’est opter pour la poursuite de la prédation internationale en R.D.Congo avec des effectifs majorés.
Le plus grand perdant d’une nouvelle solution internationale en R.D. Congo ne pourra être que le peuple congolais qui attendrait en vain qu’une force internationale neutre dont il n’aura aucune emprise trouve la solution en sa place. Le bilan négatif de la Monuc/Monusco est là pour prévenir le régime de Kinshasa de conséquences d’une nouvelle souscription à une nouvelle stratégie internationale. Le peuple congolais mobilisé pour prendre en charge sa sécurité et son bien-être est la recette que les ennemis de la R. D. Congo craignent et découragent toujours pour maintenir leur mainmise sur la conduite des affaires en R.D. Congo. Si à un peuple congolais mobilisé on ajoutait la prise en charge d’une armée congolaise entrainée, équipée, et commandée par des dignes fils du pays, le Rwanda réapprendrait à respecter les frontières congolaises comme par le passé. Les grandes puissances alliées du Rwanda seraient aussi obligées de choisir entre faire des bonnes affaires en R.D. Congo et couvrir une occupation territoriale de la R.D. Congo par le Rwanda dont les conséquences ne peuvent qu’être fatales à tous !
©Beni-Lubero Online
Une nouvelle force internationale en RDC serait un recul suicidaire sur la voie de la libération
Mardi, 17 Juillet 2012 06:52
La rencontre d’Addis-Abeba où il a été décidé le déploiement d’une nouvelle force internationale neutre à la frontière entre la R.D. Congo et le Rwanda pour mettre fin à la rébellion du M23 et des FDLR aura été de l’avis de plusieurs observateurs une opportunité gaspillée pour la R.D. Congo. Cette décision d'Addis-Abeba est en effet en contradiction avec la nature même de la rébellion du M23 et l’inexistence des FDLR comme menace au Rwanda.
La semaine avant Addis-Abeba avait mis le Congo sur la voie de sa libération par lui-même. La mobilisation totale du peuple congolais durant la semaine du 9 au 14 juillet 2012 était au top pour la première fois depuis le 25 août 1998. En ce jour historique, Mzee L.D. Kabila se réjouissant de l’échec cuisant de la guerre éclair de James Kabarehe, adressa ces paroles au peuple congolais: «Tout le monde doit se tenir prêt à faire face à l’ennemi. Dans chaque village, les gens doivent prendre les armes, même les armes traditionnelles, des arcs et des flèches, des lances, etc. L’important c’est d’écraser l’ennemi, sinon, nous allons devenir les esclaves de ces petits Tutsi.»[1] Le fruit immédiat de cette mobilisation du peuple congolais fut la reprise des villes de Matadi, Boma, Kitona, Moanda et Banana par l’armée congolaise et alliés. Cette recette de la libération de la R.D. Congo par les congolais eux-mêmes et leurs alliés avait pris au dépourvu les propagandistes de l’inexistence d’une armée organisée et disciplinée en R.D. Congo qui attendaient renverser le régime de Mzee LDK en un clin d’’œil.
Malheureusement, cette révolution de Mzee L.D. Kabila sera étouffée mais pas anéantie par l’acceptation de la communauté internationale représentée par la Monuc comme arbitre du conflit d’agression par le Rwanda. On peut affirmer sans peur de se tromper que la médiation de la communauté internationale ramena les agresseurs écrasés à Kinshasa au mois d’août 1998 non seulement sur la table du dialogue inter-congolais mais aussi dans les institutions congolaises.
Tout d’abord, les opérations dites de mixage, brassage, et d’intégration des troupes rebelles CNDP dans l’armée congolaise ont eu comme conséquence l’infiltration de l’armée congolaise par l’armée du Rwanda, un pays ayant à côté de son service du capitalisme international néo-libéral un agenda propre, notamment celui d’une occupation territoriale du Kivu-Ituri. Les débâcles consécutives de l’armée congolaise au front du Kivu-Ituri depuis Décembre 2006 s’expliquent par la présence dans la chaine de son commandement des éléments exécutants de l’agenda caché du Rwanda. Sans une purge de ces éléments nuisibles du sein de l’armée congolaise, une nouvelle force internationale ne peut produire le résultat escompté.
Ensuite, l’avènement de la rébellion du M23 a ravivé ce problème d'infiltrés rwandais avec la révélation des experts de l’ONU que des forces armées rwandaises se battaient aux côtés des rebelles du M23 à l’intérieur de la R.D. Congo. Ainsi, déployée une force internationale le long de la frontière entre la R. D. Congo et le Rwanda avant d’expulser les infiltrés rwandais équivaudrait à une naturalisation congolaise de ces infiltrés qui pourraient désormais ronger le fruit congolais de l’intérieur sans se faire inquiéter par une force internationale déployée à la frontière. L’agression rwandaise du territoire congolais doit été traité comme l’agression du Koweit par l’Irak de Saddam Hussein, c’est-à-dire par une expulsion forcée des troupes rwandaises du territoire national congolais. Tout dialogue entre le Rwanda et la R.D. Congo avant cette expulsion est contreproductive. On ne dialogue pas avec un bandit armé surpris dans sa maison. Le reflexe premier est d'arrêter le bandit, le déferer au géolier, avant de se faire dédommager par une décision d'un juge au tribunal.
La décision d’Addis-Abeba est ainsi contre-nature et décevante de la part de la R.D. Congo. Aucun congolais ne s'attendait à un tel recul après les preuves de l’agression de la R.D. Congo par le Rwanda établies par des experts de l’ONU. Opter pour le déploiement d’une nouvelle force internationale c’est éteindre le feu de la mobilisation du peuple congolaise, éloigner la libération de la R. D. Congo par les congolais eux-mêmes, et transformer les congolais, victimes de l’agression rwandaise, en ennemis du Rwanda qu’il faut tenir hors d’état de nuire par une force internationale neutre. La vérité est que les congolais veulent expulser de leur territoire national les troupes rwandaises y infiltrées au cours de 12 dernières années. Et pour reconnaitre ces forces rwandaises déployées au Congo on n’a pas besoin d’une force internationale car les congolais sont mieux placés à distinguer ces forces rwandaises de forces armées congolaises.
En refusant de traiter l’agression rwandaise comme agression, la proposition ou décision d’Addis-Abeba enfonce davantage la R.D. Congo dans le piège du conflit international, nouveau nom de l’impérialisme du 21 ième siècle. Pour s’inviter à la table de la gestion interne d’un pays souverain, il faut le faire agresser par un mauvais voisin ou par une rébellion mieux équipée que l’armée nationale. Le cas du MALI obligé de résoudre sa crise par les forces de la CEDEAO est une belle illustration du piège du conflit international. Les citoyens maliens sont écartés de la solution qui s’impose. En déplaçant le centre de la résolution du conflit malien vers le Burkina Faso ou la Côte d’Ivoire, les forces occultes internationales décidées à réduire le rôle des Etats africains dans la résolution de leurs conflits marquent des points dans leur démarche de la recolonisation du Mali. La différence de l’exemple malien est que les pays membres de la CEDEAO ne sont pas des pays agresseurs du Mali comme le Rwanda l’est pour la R.D. Congo. La décision d’Addis-Abeba prête ainsi le flanc de la RDC au glaive du capitalisme international néolibéral et constitue en tout point de vue un recul dans la recherche de la solution à l’agression avérée de la R.D. Congo par le Rwanda.
La leçon de la révolution congolaise d’Août 1998 sous Mzee L.D.K est que le remède contre l’agression rwandaise n’est pas une force internationale neutre mais la mobilisation nationale du peuple et le recours aux alliés du peuple congolais. Jusqu’à preuve du contraire, la MONUC/MONUSCO est déjà par définition une force internationale neutre. Les 12 ans de sa prestation en R.D.Congo ont démontré que cette force internationale onusienne n’est qu’un cache-sexe des intérêts égoïstes des grandes puissances et multinationales qui la financent.
Les Casques Bleus de la Monusco lors d'une parade à Goma/ Nord-Kivu
Il en est de même des forces africaines d’interposition qui ne peuvent jamais voir le jour sans le financement d’une grande puissance qui, ipso facto, en contrôle la gestion et la finalité.
L’exemple du Rwanda peut aussi servir à la R.D. Congo. Juste après le génocide de 1994 , la première décision de Kigali fut de mettre fin au mandat de la force internationale onusienne (MINUAR) et des ONG internationales. Aussi, en 1996, pour démanteler les camps des refugiés Hutu rwandais à l’Est de la R.D. Congo, le Rwanda soutenu par les USA et l’Angleterre refusa l’intervention d’une force internationale et obtint l’autorisation du Conseil de Sécurité de l’ONU d’intervenir seul avec des alliés de son choix, notamment l’Ouganda, le Burundi, l’Erythrée, et les USA.
Ainsi donc, si la R.D. Congo veut la paix à ses frontières avec le Rwanda, il n’a d’autre choix que la mobilisation du peuple congolais et le recours à des forces armées alliées. Faire venir une nouvelle force internationale en RDC aux côtés de la Monusco qui souffle le chaud et le froid depuis 12 ans, c’est opter pour la poursuite de la prédation internationale en R.D.Congo avec des effectifs majorés.
Le plus grand perdant d’une nouvelle solution internationale en R.D. Congo ne pourra être que le peuple congolais qui attendrait en vain qu’une force internationale neutre dont il n’aura aucune emprise trouve la solution en sa place. Le bilan négatif de la Monuc/Monusco est là pour prévenir le régime de Kinshasa de conséquences d’une nouvelle souscription à une nouvelle stratégie internationale. Le peuple congolais mobilisé pour prendre en charge sa sécurité et son bien-être est la recette que les ennemis de la R. D. Congo craignent et découragent toujours pour maintenir leur mainmise sur la conduite des affaires en R.D. Congo. Si à un peuple congolais mobilisé on ajoutait la prise en charge d’une armée congolaise entrainée, équipée, et commandée par des dignes fils du pays, le Rwanda réapprendrait à respecter les frontières congolaises comme par le passé. Les grandes puissances alliées du Rwanda seraient aussi obligées de choisir entre faire des bonnes affaires en R.D. Congo et couvrir une occupation territoriale de la R.D. Congo par le Rwanda dont les conséquences ne peuvent qu’être fatales à tous !
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
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ENIEME RUSE DE LA COMMUNAUTE TUTSI POUR UNE PROTECTION EXCEPTIONNELLE EN RDC : L’HONORABLE LUSENGE HAUSSE LE TON
Mercredi, 18 Juillet 2012 03:53
L’opinion kinoise, nationale et internationale a suivi la demande de la communauté Tutsi de Kinshasa en vue d’obtenir protection particulière du Gouvernement congolais.
Dans une sorte de précipitation constatée et stigmatisée par l’Honorable Lusenge K. Bonane, élu du Nord-Kivu, l’on a appris dans le chef de ce dernier la suspension de Christophe Kolomoni, Directeur Général de la RTNC et très rapidement, sous la conduite de l’ancien Vice-président de la République Azarias Ruberwa, la communauté Tutsi de Kinshasa a été reçue au Ministère de l’intérieur pour traiter de la question.
Pour l’Honorable Lusenge qui n’est pas encore sorti du choc causé par cette injustice par rapport à la gestion de la sécurité par le Gouvernement congolais, il s’agit d’une énième ruse de la communauté Tutsi dont beaucoup de membres participent activement selon lui, à la mise à genou du gouvernement par les pays voisins dont nommément le Rwanda.
Honorable Bonane Lusenge de l'UDECF au micro de l'assemblée nationale
Abordé sur ce sujet, l’élu UDECF de Lubero a évoqué des observations qu’il sied de développer dans le cadre de la recherche de solution à la guerre qui sévit à l’Est de la République.
En effet, a indiqué ce Député UDECF, Azarias Ruberwa, déjà élevé au rang de Vice-président de la République Démocratique du Congo, ne devrait pas tomber si bas pour récupérer un poste de président des Tutsi de Kinshasa, poste qu’il aurait laissé à ses collègues de la délégation comme Déo Rugwiza et d’autres moins apparents dans l’agressivité politique qui a toujours caractérisé certains d’entre eux. S’agirait-il d’une nostalgie pour un fauteuil de présidence qui s’éloigne de plus à plus, s’interroge-t-on ?
L’Honorable Lusenge qui continue à solliciter un débat contradictoire public avec l’intéressé, voudrait savoir pourquoi la communauté Tutsi de Kinshasa n’a pas levé le doigt pour exprimer sa désapprobation lorsque le M23 a déclaré à Bunagana qu’il défendait les Tutsi. Même le CNDP d’alors a exprimé la même préoccupation de protéger les Tutsi, Azarias Ruberwa et les siens n’ont exprimé aucune protestation et n’ont rien condamné à ce sujet.
Le Gouvernement rwandais lui-même n’a cessé de déclarer qu’il intervenait au Congo pour protéger les Tutsi congolais qui y vivent. A ce sujet, Ruberwa et même le Sénateur très apprécié pour son éloquence Moïse Nyarugabo ne sont jamais intervenus pour dire qu’ils sont protégés par leur gouvernement légitime et le Président commun Joseph Kabila.
Chose drôle, la communauté Tutsi de Goma s’est approprié les actions du M23 et Ruberwa ainsi que ses alliés de la communauté Tutsi de Kinshasa ne sont pas mis en marge de cette sale affaire. D’où, la question de l’Honorable Lusenge : « De combien de protections ont-ils besoin ? ».
C’est justement cette double face de certains congolais qui leur crée de l’insécurité notamment en se mettant en bonne position dans les mouvements rebelles en même temps que dans les institutions du pays. C’est le lieu de s’interroger si beaucoup de Tutsi ne se sont pas distingués dans la défection au sein des FARDC pour rejoindre le M23.
L’on a observé, a indiqué le même Député, que certaines communautés se dédoublent, certains membres font la défection et d’autres jouent à la fidélité d’apparence dans une armée qui, au finish, perd les combats en faveur de ceux qui ont fait défection : « Les flatteurs vivent au dépend de ceux qui les écoutent, dit-on ».
Quant au Gouvernement congolais lui-même, l’Honorable Lusenge a exprimé son choc par rapport à la précipitation ou la promptitude qui a caractérisé la réponse aux doléances de la communauté Tutsi de Kinshasa dont la menace n’était pas connue du public.
La mobilisation brutale des médias pour une cause apparemment inexistante risque d’étonner les 451 autres tribus de la RDC dont surtout celles de l’Est pour lesquelles la RTNC et les autres médias publics ne disent presque rien malgré le nombre scandaleux des morts, viols et autres abus dont les membres de la communauté prétendue en insécurité ne souffrent pas dans les provinces concernées par l’insécurité.
En tout cas, aucune femme Tutsi n’a été violée depuis le début des hostilités. Personne non plus de cette communauté n’a été tuée au Parc des Virunga devenu un mouroir. Par contre, plus de 1000 maisons des Nande ont été incendiées par les militaires locuteurs de Kinyarwanda et le Gouvernement ainsi que l’ancien vice-président n’ont rien dit, stigmatise cet élu du Nord-Kivu qui condamne la politique de deux poids, deux mesures.
C’est pour toutes ces raisons, conclut l’intéressé, qu’il est nécessaire de relever les militaires rwandophones à l’Est pour distinguer les traitres, éloigner les militaires rwandophones des frontières pour réduire la tentation et la manipulation orchestrée par le Rwanda.
Les prochaines déclarations de la communauté Tutsi de Kinshasa et de la RDC devront soutenir cette approche pour se démarquer au lieu de toujours conseiller une solution politique ou des négociations qui font entrer au Congo et dans les structures militaires et politiques plus de rwandais qu’avant.
La communauté Tutsi devrait aussi défendre l’équilibre ethnique dans le commandement militaire congolais pour démontrer sa bonne foi de cohabitation pacifique dans le pays commun qui est la RDC. Plus de 19 généraux d’une ethnie au sein des FARDC dont beaucoup seulement au Nord-Kivu et plus de 200 colonels de cette même ethnie concentrés dans cette province, c’est autant trop qu’injuste.
En s’interdisant de jouir de triple protection, rwandaise, M23 et congolaise, ladite communauté, par une déclaration ferme et d’application suivie à la loupe, devrait rassurer tous leurs compatriotes Congolais, a continué d’indiquer le Député UDECF Lusenge Bonane qui craint que le fait d’indexer sur les écrans de télévision de personnalités congolaises pourtant diluées dans la société et contre qui rien de mal n’était envisagé pourrait être contreproductif.
C’est dans le cadre de la rigueur habituelle de ce Député, qu’il exige l’arrestation de tous les complices de l’insécurité au Nord et au Sud-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo en général, peu importe l’appartenance à telle ou telle autre ethnie.
Il ressort donc que le Gouvernement congolais devrait s’abstenir de donner l’impression de se préoccuper d’une seule communauté au détriment des autres, a dit enfin l’élu du Kivu qui désapprouve la mise à la croix et l’accusation gratuite des kinois par leur Gouverneur André Kimbuta. Pourtant, l’on sait que les kinois n’ont rien à faire avec une communauté et que si en août 1998, on avait brûlé à Masina des gens attrapés, peu importe leur ethnie d’origine, en flagrant délit pour renverser un gouvernement légalement établi, cela ne pouvait être une référence et encore moins donner l’idée d’un pogrom.
Honorable Bonane Lusenge
Député National,
Elu de Lubero Territoire sur le compte de l’UDECF
Kinshasa
©Beni-Lubero Online
ENIEME RUSE DE LA COMMUNAUTE TUTSI POUR UNE PROTECTION EXCEPTIONNELLE EN RDC : L’HONORABLE LUSENGE HAUSSE LE TON
Mercredi, 18 Juillet 2012 03:53
L’opinion kinoise, nationale et internationale a suivi la demande de la communauté Tutsi de Kinshasa en vue d’obtenir protection particulière du Gouvernement congolais.
Dans une sorte de précipitation constatée et stigmatisée par l’Honorable Lusenge K. Bonane, élu du Nord-Kivu, l’on a appris dans le chef de ce dernier la suspension de Christophe Kolomoni, Directeur Général de la RTNC et très rapidement, sous la conduite de l’ancien Vice-président de la République Azarias Ruberwa, la communauté Tutsi de Kinshasa a été reçue au Ministère de l’intérieur pour traiter de la question.
Pour l’Honorable Lusenge qui n’est pas encore sorti du choc causé par cette injustice par rapport à la gestion de la sécurité par le Gouvernement congolais, il s’agit d’une énième ruse de la communauté Tutsi dont beaucoup de membres participent activement selon lui, à la mise à genou du gouvernement par les pays voisins dont nommément le Rwanda.
Honorable Bonane Lusenge de l'UDECF au micro de l'assemblée nationale
Abordé sur ce sujet, l’élu UDECF de Lubero a évoqué des observations qu’il sied de développer dans le cadre de la recherche de solution à la guerre qui sévit à l’Est de la République.
En effet, a indiqué ce Député UDECF, Azarias Ruberwa, déjà élevé au rang de Vice-président de la République Démocratique du Congo, ne devrait pas tomber si bas pour récupérer un poste de président des Tutsi de Kinshasa, poste qu’il aurait laissé à ses collègues de la délégation comme Déo Rugwiza et d’autres moins apparents dans l’agressivité politique qui a toujours caractérisé certains d’entre eux. S’agirait-il d’une nostalgie pour un fauteuil de présidence qui s’éloigne de plus à plus, s’interroge-t-on ?
L’Honorable Lusenge qui continue à solliciter un débat contradictoire public avec l’intéressé, voudrait savoir pourquoi la communauté Tutsi de Kinshasa n’a pas levé le doigt pour exprimer sa désapprobation lorsque le M23 a déclaré à Bunagana qu’il défendait les Tutsi. Même le CNDP d’alors a exprimé la même préoccupation de protéger les Tutsi, Azarias Ruberwa et les siens n’ont exprimé aucune protestation et n’ont rien condamné à ce sujet.
Le Gouvernement rwandais lui-même n’a cessé de déclarer qu’il intervenait au Congo pour protéger les Tutsi congolais qui y vivent. A ce sujet, Ruberwa et même le Sénateur très apprécié pour son éloquence Moïse Nyarugabo ne sont jamais intervenus pour dire qu’ils sont protégés par leur gouvernement légitime et le Président commun Joseph Kabila.
Chose drôle, la communauté Tutsi de Goma s’est approprié les actions du M23 et Ruberwa ainsi que ses alliés de la communauté Tutsi de Kinshasa ne sont pas mis en marge de cette sale affaire. D’où, la question de l’Honorable Lusenge : « De combien de protections ont-ils besoin ? ».
C’est justement cette double face de certains congolais qui leur crée de l’insécurité notamment en se mettant en bonne position dans les mouvements rebelles en même temps que dans les institutions du pays. C’est le lieu de s’interroger si beaucoup de Tutsi ne se sont pas distingués dans la défection au sein des FARDC pour rejoindre le M23.
L’on a observé, a indiqué le même Député, que certaines communautés se dédoublent, certains membres font la défection et d’autres jouent à la fidélité d’apparence dans une armée qui, au finish, perd les combats en faveur de ceux qui ont fait défection : « Les flatteurs vivent au dépend de ceux qui les écoutent, dit-on ».
Quant au Gouvernement congolais lui-même, l’Honorable Lusenge a exprimé son choc par rapport à la précipitation ou la promptitude qui a caractérisé la réponse aux doléances de la communauté Tutsi de Kinshasa dont la menace n’était pas connue du public.
La mobilisation brutale des médias pour une cause apparemment inexistante risque d’étonner les 451 autres tribus de la RDC dont surtout celles de l’Est pour lesquelles la RTNC et les autres médias publics ne disent presque rien malgré le nombre scandaleux des morts, viols et autres abus dont les membres de la communauté prétendue en insécurité ne souffrent pas dans les provinces concernées par l’insécurité.
En tout cas, aucune femme Tutsi n’a été violée depuis le début des hostilités. Personne non plus de cette communauté n’a été tuée au Parc des Virunga devenu un mouroir. Par contre, plus de 1000 maisons des Nande ont été incendiées par les militaires locuteurs de Kinyarwanda et le Gouvernement ainsi que l’ancien vice-président n’ont rien dit, stigmatise cet élu du Nord-Kivu qui condamne la politique de deux poids, deux mesures.
C’est pour toutes ces raisons, conclut l’intéressé, qu’il est nécessaire de relever les militaires rwandophones à l’Est pour distinguer les traitres, éloigner les militaires rwandophones des frontières pour réduire la tentation et la manipulation orchestrée par le Rwanda.
Les prochaines déclarations de la communauté Tutsi de Kinshasa et de la RDC devront soutenir cette approche pour se démarquer au lieu de toujours conseiller une solution politique ou des négociations qui font entrer au Congo et dans les structures militaires et politiques plus de rwandais qu’avant.
La communauté Tutsi devrait aussi défendre l’équilibre ethnique dans le commandement militaire congolais pour démontrer sa bonne foi de cohabitation pacifique dans le pays commun qui est la RDC. Plus de 19 généraux d’une ethnie au sein des FARDC dont beaucoup seulement au Nord-Kivu et plus de 200 colonels de cette même ethnie concentrés dans cette province, c’est autant trop qu’injuste.
En s’interdisant de jouir de triple protection, rwandaise, M23 et congolaise, ladite communauté, par une déclaration ferme et d’application suivie à la loupe, devrait rassurer tous leurs compatriotes Congolais, a continué d’indiquer le Député UDECF Lusenge Bonane qui craint que le fait d’indexer sur les écrans de télévision de personnalités congolaises pourtant diluées dans la société et contre qui rien de mal n’était envisagé pourrait être contreproductif.
C’est dans le cadre de la rigueur habituelle de ce Député, qu’il exige l’arrestation de tous les complices de l’insécurité au Nord et au Sud-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo en général, peu importe l’appartenance à telle ou telle autre ethnie.
Il ressort donc que le Gouvernement congolais devrait s’abstenir de donner l’impression de se préoccuper d’une seule communauté au détriment des autres, a dit enfin l’élu du Kivu qui désapprouve la mise à la croix et l’accusation gratuite des kinois par leur Gouverneur André Kimbuta. Pourtant, l’on sait que les kinois n’ont rien à faire avec une communauté et que si en août 1998, on avait brûlé à Masina des gens attrapés, peu importe leur ethnie d’origine, en flagrant délit pour renverser un gouvernement légalement établi, cela ne pouvait être une référence et encore moins donner l’idée d’un pogrom.
Honorable Bonane Lusenge
Député National,
Elu de Lubero Territoire sur le compte de l’UDECF
Kinshasa
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