La fin de John NUMBI, criminel des kasaïens et de CHEBEYA?
- TUPAC MOUDJAHIDINE
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Re: La fin de John NUMBI, criminel des kasaïens et de CHEBEY
Le cinéaste belge Thierry Michel conteste les motifs de son expulsion de RDC
Mots clésLe cinéaste belge Thierry Michel, expulsé dimanche soir de République démocratique du Congo (RDC) pour "défaut de visa" à son arrivée à l'aéroport de Kinshasa, où il comptait présenter son film "L'affaire Chebeya, un crime d'Etat" consacré à l'assassinat d'un célèbre militant congolais des droits de l'Homme, a affirmé mercredi qu'il était "à la fois parfaitement en règle de visa et en règle d'autorisation de tournage".
Il a ainsi réfuté les explications fournies par l'ambassade de la RDC à Bruxelles, qui avait pointé le fait que le réalisateur n'était pas en possession d'un visa sortie-retour (VSR), comme requis afin d'appuyer son visa d'établissement spécial.
Dans un communiqué adressé à l'agence BELGA, Thierry Michel a fourni en annexe une copie de ses deux visas.
Il ajoute que son visa d'établissement stipule: "Son détenteur est dispensé de visa de sortie et retour" - ce qui signifie bien, selon lui, qu'il n'avait aucune démarche consulaire complémentaire à faire pour voyager en RDC.
Le cinéaste ajoute qu'il a été interpellé dimanche à l'aéroport de Kinsahasa-N'Djili "alors qu'il attendait ses bagages, une fois ce visa/tampon d'entrée apposé sur son passeport pour être emmené dans les bureaux de l'immigration avant d'être reconduit de force dans l'avion" à destination de Bruxelles.
"Il n'y a donc pas refoulement mais expulsion puisque j'avais bien reçu mon passeport avec ce cachet et passé le contrôle douanier", a-t-il souligné.
Il a également présenté l'autorisation de tournage que lui avait accordé le ministre de l'Information le 16 février dernier et valable jusqu'au 21 février 2013.
Méprise et abus
"Je pense donc qu'il y a eu méprise et abus de la part des services de l'immigration et je demande l'annulation de cette décision", comme le demande également la France dans une déclaration faite mardi par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, a-t-il encore fait valoir.
Thierry Michel note qu'il a subi un "sérieux préjudice professionnel et financier" du fait de cette "expulsion" administrativement non conforme aux règles consulaires.
Il comptait projeter jeudi et vendredi à Kinshasa son film "L'affaire Chebeya, un crime d'Etat? " consacré au procès de huit policiers congolais impliqués dans l'assassinat du militant congolais des droits de l'Homme Floribert Chebeya Bahizire.
"Sans parler de l'atteinte à la liberté de presse qu'implique cette expulsion qui m'empêche de continuer mon travail journalistique en RDC et en particulier de suivre le procès en appel de l'affaire Chebeya, dont la prochaine comparution est prévue le mardi 17 juillet à Kinshasa et qui était l'un des objectifs prioritaires de ce voyage", conclut le communiqué.
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail ... id=7803219
Mots clésLe cinéaste belge Thierry Michel, expulsé dimanche soir de République démocratique du Congo (RDC) pour "défaut de visa" à son arrivée à l'aéroport de Kinshasa, où il comptait présenter son film "L'affaire Chebeya, un crime d'Etat" consacré à l'assassinat d'un célèbre militant congolais des droits de l'Homme, a affirmé mercredi qu'il était "à la fois parfaitement en règle de visa et en règle d'autorisation de tournage".
Il a ainsi réfuté les explications fournies par l'ambassade de la RDC à Bruxelles, qui avait pointé le fait que le réalisateur n'était pas en possession d'un visa sortie-retour (VSR), comme requis afin d'appuyer son visa d'établissement spécial.
Dans un communiqué adressé à l'agence BELGA, Thierry Michel a fourni en annexe une copie de ses deux visas.
Il ajoute que son visa d'établissement stipule: "Son détenteur est dispensé de visa de sortie et retour" - ce qui signifie bien, selon lui, qu'il n'avait aucune démarche consulaire complémentaire à faire pour voyager en RDC.
Le cinéaste ajoute qu'il a été interpellé dimanche à l'aéroport de Kinsahasa-N'Djili "alors qu'il attendait ses bagages, une fois ce visa/tampon d'entrée apposé sur son passeport pour être emmené dans les bureaux de l'immigration avant d'être reconduit de force dans l'avion" à destination de Bruxelles.
"Il n'y a donc pas refoulement mais expulsion puisque j'avais bien reçu mon passeport avec ce cachet et passé le contrôle douanier", a-t-il souligné.
Il a également présenté l'autorisation de tournage que lui avait accordé le ministre de l'Information le 16 février dernier et valable jusqu'au 21 février 2013.
Méprise et abus
"Je pense donc qu'il y a eu méprise et abus de la part des services de l'immigration et je demande l'annulation de cette décision", comme le demande également la France dans une déclaration faite mardi par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, a-t-il encore fait valoir.
Thierry Michel note qu'il a subi un "sérieux préjudice professionnel et financier" du fait de cette "expulsion" administrativement non conforme aux règles consulaires.
Il comptait projeter jeudi et vendredi à Kinshasa son film "L'affaire Chebeya, un crime d'Etat? " consacré au procès de huit policiers congolais impliqués dans l'assassinat du militant congolais des droits de l'Homme Floribert Chebeya Bahizire.
"Sans parler de l'atteinte à la liberté de presse qu'implique cette expulsion qui m'empêche de continuer mon travail journalistique en RDC et en particulier de suivre le procès en appel de l'affaire Chebeya, dont la prochaine comparution est prévue le mardi 17 juillet à Kinshasa et qui était l'un des objectifs prioritaires de ce voyage", conclut le communiqué.
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail ... id=7803219
« Quiconque en août s'endormira, en janvier s'en repentira ».
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Re: La fin de John NUMBI, criminel des kasaïens et de CHEBEY
http://www.jeuneafrique.com/Article/ART ... shasa.html
RDC - Thierry Michel : "Le témoignage de Mwilambwe provoque la panique à Kinshasa"
13/07/2012 à 10h:28 Par Vincent Duhem
Pour le réalisateur belge Thierry Michel, auteur de "L’Affaire Chebeya, un crime d’État », le témoignage du policier congolais Paul Mwilambwe qu'il a rendu public mardi 10 juillet peut contribuer à faire éclater la vérité sur le meurtre du directeur de l'ONG La voix des sans voix. Pour Jeune Afrique, il revient sur les conditions de son expulsion de RDC, le 8 juillet, et sur sa rencontre avec Mwilanbwe.
Jeune Afrique : Comment êtes-vous entré en contact avec le policier Paul Mwilambwe?
Thierry Michel : C’est lui qui m’a contacté. D’abord anonymement. J’ai cru avoir affaire à un simple intermédiaire. Puis, il m’a fait parvenir des documents attestant de son identité, ainsi que les contacts de personnes pour que je puisse recouper ces informations. Il m'a fait plusieurs rapports écrits. Nous avons ensuite réalisé trois interviews, deux audio et une filmée d'une heure vingt.
Pourquoi est-il en fuite ?
Il m'a dit que John Numbi lui a demandé de se taire. Dans les conversations que j’ai eues avec lui, il m’a confié s’être livré à l’Inspection générale de la police de Kinshasa en avril 2011, avoir été présenté à l’auditeur général des forces armées [en charge de la justice militaire, NDLR], et auditionné pendant plusieurs heures par le général Pondé [auditeur militaire général, NDLR]. Il affirme ensuite avoir été livré à un colonel de l'Agence nationale de renseignements (ANR) puis transféré au Katanga dans un vol cargo de nuit pour être incarcéré dans des geôles et résidences privées. Sentant qu’on voulait l’assassiner, il a réussi à s’échapper.
Mwilambwe m'a dit que John Numbi lui a demandé de se taire.
Serait-il prêt à témoigner le 17 juillet ?
Oui, mais à condition qu’on lui donne des garanties quant à sa sécurité. Je pense que son témoignage peut aider à ce que toutes les zones qui sont restées dans l’ombre lors du procès en première instance puissent être éclaircies.
Étiez-vous conscient des risques que pouvait entraîner votre visite à Kinshasa ?
Non, sinon je n’y aurais pas été. Cependant, je savais que, à la suite de menaces et parce que les conditions sécuritaires n’étaient pas assurées, des diffusions avaient été annulées au festival de Bukavu, au Centre culturel de Kisangani et au Centre culturel Français de Lubumbashi. Je savais donc qu’il y avait une tension et des risques autour du film. Est-ce que j’aurais dû dire « faites ça sans moi », je ne sais pas. Je pensais qu’il n’y aurait pas de problème avec Kinshasa. Mes relations ont toujours été excellentes avec les autorités congolaises. J’ai des amis dans l’équipe gouvernementale et dans les ambassades.
Les autorités congolaises ont pourtant jugé qu’il était préférable que le film « L’affaire Chebeya » - qualifié par le porte-parole du gouvernement, Laurent Mende, de « verdict avant le verdict » et de « mépris » envers les institutions judiciaires du pays - ne soit pas diffusé pendant le procès…
Je ne comprends pas. Je pense que je fais œuvre utile pour l’État congolais. Tout le monde a reconnu que le film n’était pas un réquisitoire. Kabila n’est cité qu’une seule fois ! C’est simplement la chronique d’un procès. J’ai voulu relater un procès à travers un film mais des personnalités sont venues vers moi et les langues se sont déliées. Et j’ai toujours mis en avant le remarquable travail fait dans des conditions déplorables par les magistrats congolais.
Le fond du problème n’est pas là. La reprise du procès en appel va permettre à John Numbi d’avoir le statut de prévenu et non plus de renseignant. Et depuis la publication du témoignage du policier Paul Mwilambwe, c’est la panique à Kinshasa.
Le film va faire une carrière au Congo, mais une carrière interdite, clandestine.
Votre film a-t-il un avenir en RDC ? Et comptez-vous vous y rendre à nouveau ?
Les ONG congolaises ont affirmé dans un communiqué qu’elles allaient multiplier les projections, y compris en province. Le gouvernement peut seulement interdire les projections publiques. Et indéniablement, le film va faire une carrière au Congo, mais une carrière interdite, clandestine.
Pour ce qui est de mon cas personnel, je pense qu’il y a eu une erreur administrative, que l’on a annulé abusivement un visa qui était en règle. Je vais demander à l’ambassade d’annuler cette décision pour que je puisse retourner au pays au plus tôt. Au delà de l’aspect financier, cette expulsion m’empêche de poursuivre mon travail journalistique en RDC pour le procès en appel et le Sommet de la Francophonie, auxquels je comptais assister.
RDC - Thierry Michel : "Le témoignage de Mwilambwe provoque la panique à Kinshasa"
13/07/2012 à 10h:28 Par Vincent Duhem
Pour le réalisateur belge Thierry Michel, auteur de "L’Affaire Chebeya, un crime d’État », le témoignage du policier congolais Paul Mwilambwe qu'il a rendu public mardi 10 juillet peut contribuer à faire éclater la vérité sur le meurtre du directeur de l'ONG La voix des sans voix. Pour Jeune Afrique, il revient sur les conditions de son expulsion de RDC, le 8 juillet, et sur sa rencontre avec Mwilanbwe.
Jeune Afrique : Comment êtes-vous entré en contact avec le policier Paul Mwilambwe?
Thierry Michel : C’est lui qui m’a contacté. D’abord anonymement. J’ai cru avoir affaire à un simple intermédiaire. Puis, il m’a fait parvenir des documents attestant de son identité, ainsi que les contacts de personnes pour que je puisse recouper ces informations. Il m'a fait plusieurs rapports écrits. Nous avons ensuite réalisé trois interviews, deux audio et une filmée d'une heure vingt.
Pourquoi est-il en fuite ?
Il m'a dit que John Numbi lui a demandé de se taire. Dans les conversations que j’ai eues avec lui, il m’a confié s’être livré à l’Inspection générale de la police de Kinshasa en avril 2011, avoir été présenté à l’auditeur général des forces armées [en charge de la justice militaire, NDLR], et auditionné pendant plusieurs heures par le général Pondé [auditeur militaire général, NDLR]. Il affirme ensuite avoir été livré à un colonel de l'Agence nationale de renseignements (ANR) puis transféré au Katanga dans un vol cargo de nuit pour être incarcéré dans des geôles et résidences privées. Sentant qu’on voulait l’assassiner, il a réussi à s’échapper.
Mwilambwe m'a dit que John Numbi lui a demandé de se taire.
Serait-il prêt à témoigner le 17 juillet ?
Oui, mais à condition qu’on lui donne des garanties quant à sa sécurité. Je pense que son témoignage peut aider à ce que toutes les zones qui sont restées dans l’ombre lors du procès en première instance puissent être éclaircies.
Étiez-vous conscient des risques que pouvait entraîner votre visite à Kinshasa ?
Non, sinon je n’y aurais pas été. Cependant, je savais que, à la suite de menaces et parce que les conditions sécuritaires n’étaient pas assurées, des diffusions avaient été annulées au festival de Bukavu, au Centre culturel de Kisangani et au Centre culturel Français de Lubumbashi. Je savais donc qu’il y avait une tension et des risques autour du film. Est-ce que j’aurais dû dire « faites ça sans moi », je ne sais pas. Je pensais qu’il n’y aurait pas de problème avec Kinshasa. Mes relations ont toujours été excellentes avec les autorités congolaises. J’ai des amis dans l’équipe gouvernementale et dans les ambassades.
Les autorités congolaises ont pourtant jugé qu’il était préférable que le film « L’affaire Chebeya » - qualifié par le porte-parole du gouvernement, Laurent Mende, de « verdict avant le verdict » et de « mépris » envers les institutions judiciaires du pays - ne soit pas diffusé pendant le procès…
Je ne comprends pas. Je pense que je fais œuvre utile pour l’État congolais. Tout le monde a reconnu que le film n’était pas un réquisitoire. Kabila n’est cité qu’une seule fois ! C’est simplement la chronique d’un procès. J’ai voulu relater un procès à travers un film mais des personnalités sont venues vers moi et les langues se sont déliées. Et j’ai toujours mis en avant le remarquable travail fait dans des conditions déplorables par les magistrats congolais.
Le fond du problème n’est pas là. La reprise du procès en appel va permettre à John Numbi d’avoir le statut de prévenu et non plus de renseignant. Et depuis la publication du témoignage du policier Paul Mwilambwe, c’est la panique à Kinshasa.
Le film va faire une carrière au Congo, mais une carrière interdite, clandestine.
Votre film a-t-il un avenir en RDC ? Et comptez-vous vous y rendre à nouveau ?
Les ONG congolaises ont affirmé dans un communiqué qu’elles allaient multiplier les projections, y compris en province. Le gouvernement peut seulement interdire les projections publiques. Et indéniablement, le film va faire une carrière au Congo, mais une carrière interdite, clandestine.
Pour ce qui est de mon cas personnel, je pense qu’il y a eu une erreur administrative, que l’on a annulé abusivement un visa qui était en règle. Je vais demander à l’ambassade d’annuler cette décision pour que je puisse retourner au pays au plus tôt. Au delà de l’aspect financier, cette expulsion m’empêche de poursuivre mon travail journalistique en RDC pour le procès en appel et le Sommet de la Francophonie, auxquels je comptais assister.
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Re: La fin de John NUMBI, criminel des kasaïens et de CHEBEY
Je l'avais prédit : fin de cavale pour John NUMBI...Ainsi fonctionne la mafia : Hyppotite KANAMBE l'a livré en pâture, après tout ce n'est qu'un idiot de congolais...
http://www.congoone.net/one/index.php?o ... &Itemid=27
John Numbi arrêté à Lubumbashi et acheminé à Kinshasa manu militari !
Écrit par Justine Mbelu
Samedi, 14 Juillet 2012 14:19
Inspecteur général de la police nationale congolaise suspendu depuis juin 2010, à la suite de l’assassinat de Floribert Chebeya d’heureuse mémoire, John Numbi Banza a été arrêté il y a deux jours à Lubumbashi et acheminé à Kinshasa où il devra en principe comparaitre mardi prochain au procès en appel comme prévenu.
De sources judiciaires, il revient à Congoone que John Numbi qui vit retranché à Lubumbashi depuis bientôt deux ans, dispose d’une garde rapprochée, circule comme il l’entend entre Lubumbashi et Kinshasa et dispose toujours d’une escorte militaire, ne s’attendait pas à être mis aux arrêts dans le cadre du procès Chebeya. Aussi, s’est-il opposé farouchement à son interpellation avec armes à la main. Sa garde rapprochée n’a pas résisté à la tentation d’ouvrir le feu en vue d’empêcher l’arrestation qu’il y a eu mort d’hommes selon notre source. Numbi a été malgré tout arrêté, ligoté et amené manu militari à Kinshasa où il est gardé au secret.
Mais comment en est-on arrivé là alors que John Numbi Banza, homme de confiance de Kabila Kabange, avait reçu toutes les assurances qu’il ne serait jamais mis en cause dans le procès Chebeya ?
En effet, tout a basculé à la suite de la conférence de presse animée au parlement européen mardi dernier par le journaliste belge Thierry Michel au cours de laquelle il a rapporté les révélations du policier congolais du nom de Paul Mwilambwe, aujourd’hui en exil dans un pays africain. Selon ce dernier, Floribert Chebeya a été assassiné parce qu’il avait recueilli suffisamment d’éléments prouvant l’implication du bataillon Simba, dirigé à l’époque par le général John Numbi, dans les massacres des adeptes de Bundu dia Kongo, en 2007 et 2008, au Bas-Congo. On se souviendra de ce que le bilan de cette boucherie humaine était de l’ordre de plusieurs centaines des civils massacrés.
Avec force détails, Paul Mwilambwe affirme avoir assisté à l’exécution de Floribert Chebeya. Son témoignage troublant et édifiant ôte de tout doute la nature scélérate du régime de Kabila Kabange. Ce d’autant plus que Paul Mwilambwe affirme qu’il se trouvait à l’Inspection générale de la police nationale congolaise au moment où Chebeya y était convoqué. Il s’était entretenu avec feu le président de la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme avant d’assister à son exécution depuis son bureau via les caméras de surveillance. C’est de là qu’il verra Chebeya étouffer par des sacs en plastique scotchés sur la tête.
De Bazana dont le corps n’a jamais été retouvé, Paul Mwilambwe souligne qu’il a été tué un peu plus tôt, son corps déshabillé, puis enveloppé dans un imperméable militaire avant d’être enterré dans une fosse commune.
Qu’on se souvienne de ce que la kabilie, à travers sa presse prépayée, s’était employée à livrer à l’opinion une version des faits destinée à faire passer Chebeya pour un délinquant primaire. C’est ainsi que Jean de Dieu Oleko, inspecteur provincial de la police pour la ville de Kinshasa, ne s’était pas offusqué d’affirmer le mercredi 2 juin 2010 que le corps de Chebeya a été retrouvé à Mont Ngafula, sans aucune trace de violence. Faisant la description de l’état dans lequel le corps de la victime avait été trouvé par ses services, Oleko ajoutait, toute honte bue que « l’étirette » du pantalon était ouverte, qu’à côté du corps se trouvaient deux préservatifs déjà utilisés et un paquet entier de trois pièces non utilisées, une boite de stimulant Viagra contenant une plaquette de deux comprimés déjà utilisés, deux ongles artificiels et quelques mèches de dames. Kin Kiey Mulumba, patron du Soft, mobutiste converti à la kabilie en déduisait que Chebeya aurait succombé à la suite d’une crise cardiaque. Pouah !
Comme si cela ne suffisait pas, le même Kin Kiey Mulumba, aujourd’hui ministre de PTT de la kabilie, s’employait avec un rare cynisme à dédouaner le pouvoir de toute responsabilité. C’est ainsi qu’au lendemain de l’exécution de Chebeya, l’éditeur du Soft, député de la majorité présidentielle à l’époque, justifiait déjà ce qui apparait aujourd’hui comme un crime d’Etat bien planifié. Le 4 juin 2010, le Soft rapportait que John Numbi ne pouvait être à l’Inspection générale de la police au moment où Chebeya y était entendu (avant d’y être exécuté NDRL). Car, il avait passé toute la journée du 2 juin en compagnie de Kabila et de Lumanu Mulenda Bwana Nsefu, vice-premier ministre et ministre PPRD de l’Intérieur, à la ferme de Kingakati, non loin de Menkao, pour une séance de travail en rapport avec la préparation du dispositif sécuritaire à déployer à Kinshasa en prévision des festivités du cinquantenaire de l’indépendance.
Les manœuvres dilatoires de la kabilie ne pouvaient s’arrêter en si bon chemin. Joseph Kabila dépêchera lui-même Pierre Lumbi, son Conseiller spécial en matières spéciales auprès de la famille Chebeya. Et pour cause, demander à la veuve ce qu’elle voulait qu’il fasse pour elle ? Pareille question aurait pu être également posée à la veuve d’Armand Tungulu, à la veuve de Bapuwe Mwamba et aux orphelins de Franck Ngyke pour ne citer qu’eux quand bien même il n’est secret pour personne que le régime d’essence rwandaise au pouvoir à Kinshasa n’a cessé de semer la désolation dans nombre de familles congolaises. Passons !
La réponse d’Annie Chebeya à Kabila via Pierre Lumbi se passe de tout commentaire : « dites au chef de l’Etat, je reconnais qu’il a le pouvoir, les moyens d’arrêter et de sanctionner tous ceux qui ont assassiné mon mari ». Relire à cet effet, l’interview et la lettre ouverte de la veuve Chebeya publiées par Congoone dans son édition du 23 novembre 2010.
En tout état de cause, les révélations du policier en exil Paul Mwilambwe confirment ni plus ni moins les aveux de Daniel Mukalay, colonel de la police nationale cnngolaise et bras droit de John Numbi, rapportés par Congoone dans son édition du dimanche 4 juin 2010, selon lesquels la mort de Floribert Chebeya est due à une torture qui a mal tourné.
Dès lors, s’il se confirme que John Numbi comparaitra mardi prochain au procès Chebeya en appel comme prévenu, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la responsabilité de l’auteur intellectuel de l’exécution de Chebeya ne pourra être abordée par un tribunal congolais. Les activistes des droits de l’homme qui se sont confiés à Congoone sont d’avis que cette question sera abordée, en temps utiles, auprès d’un tribunal international quand le commanditaire aura perdu son immunité présidentielle. Suivez mon regard !
En dernière minute, d’autres sources autorisées dont un ancien ministre de la kabilie contactées ce samedi par Congoone à Lubumbashi au sujet de l’arrestation de John Numbi mettent un bémol et parlent plutôt d’une tentative d’arrestation qui a avorté il y a trois jours. Selon elles, John Numbi et les soldats rwandais qui le protègent auraient résisté à l’assaut lancé par les militaires dépêchés par Kabila et seraient toujours retranchés dans la ferme de Numbi à Lubumbashi. Auquel cas, John Numbi ne serait qu’un prisonnier en sursis car Kabila qui tient à sauver sa peau ne reculera pas pour s’offrir la tête de son ancien bras qui a négocié avec les généraux Nkunda et Ntandaga. Comme par hasard, tous les trois étaient les protégés de Kabila qui semble aujourd’hui prêt à les sacrifier en dépit des services rendus pour consolider son régime policier.
On se rappellera que sentant le sol se dérober sous les pieds, des sources lui ayant confié la volonté de Kabila de le livrer à la justice, John Numbi Banza avait organisé une messe noire de sa tribu dans sa ferme de Lubumbashi le 18 novembre 2010. Il s’agissait en fait d’une ultime manœuvre politique destinée à dissuader Kabila de livrer Numbi à la justice dans l’affaire Chebeya. Rapportant cette manifestation, Congoone notait dans son édition du 18 novembre 2010 qu’en mobilisant les Balubakat, John Numbi Banza envoyait un message clair à Kabila Kabange : « je te tiens, tu me tiens où nous coulons ensemble ».
L’avenir risque de nous réserver des surprises.
http://www.congoone.net/one/index.php?o ... &Itemid=27
John Numbi arrêté à Lubumbashi et acheminé à Kinshasa manu militari !
Écrit par Justine Mbelu
Samedi, 14 Juillet 2012 14:19
Inspecteur général de la police nationale congolaise suspendu depuis juin 2010, à la suite de l’assassinat de Floribert Chebeya d’heureuse mémoire, John Numbi Banza a été arrêté il y a deux jours à Lubumbashi et acheminé à Kinshasa où il devra en principe comparaitre mardi prochain au procès en appel comme prévenu.
De sources judiciaires, il revient à Congoone que John Numbi qui vit retranché à Lubumbashi depuis bientôt deux ans, dispose d’une garde rapprochée, circule comme il l’entend entre Lubumbashi et Kinshasa et dispose toujours d’une escorte militaire, ne s’attendait pas à être mis aux arrêts dans le cadre du procès Chebeya. Aussi, s’est-il opposé farouchement à son interpellation avec armes à la main. Sa garde rapprochée n’a pas résisté à la tentation d’ouvrir le feu en vue d’empêcher l’arrestation qu’il y a eu mort d’hommes selon notre source. Numbi a été malgré tout arrêté, ligoté et amené manu militari à Kinshasa où il est gardé au secret.
Mais comment en est-on arrivé là alors que John Numbi Banza, homme de confiance de Kabila Kabange, avait reçu toutes les assurances qu’il ne serait jamais mis en cause dans le procès Chebeya ?
En effet, tout a basculé à la suite de la conférence de presse animée au parlement européen mardi dernier par le journaliste belge Thierry Michel au cours de laquelle il a rapporté les révélations du policier congolais du nom de Paul Mwilambwe, aujourd’hui en exil dans un pays africain. Selon ce dernier, Floribert Chebeya a été assassiné parce qu’il avait recueilli suffisamment d’éléments prouvant l’implication du bataillon Simba, dirigé à l’époque par le général John Numbi, dans les massacres des adeptes de Bundu dia Kongo, en 2007 et 2008, au Bas-Congo. On se souviendra de ce que le bilan de cette boucherie humaine était de l’ordre de plusieurs centaines des civils massacrés.
Avec force détails, Paul Mwilambwe affirme avoir assisté à l’exécution de Floribert Chebeya. Son témoignage troublant et édifiant ôte de tout doute la nature scélérate du régime de Kabila Kabange. Ce d’autant plus que Paul Mwilambwe affirme qu’il se trouvait à l’Inspection générale de la police nationale congolaise au moment où Chebeya y était convoqué. Il s’était entretenu avec feu le président de la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme avant d’assister à son exécution depuis son bureau via les caméras de surveillance. C’est de là qu’il verra Chebeya étouffer par des sacs en plastique scotchés sur la tête.
De Bazana dont le corps n’a jamais été retouvé, Paul Mwilambwe souligne qu’il a été tué un peu plus tôt, son corps déshabillé, puis enveloppé dans un imperméable militaire avant d’être enterré dans une fosse commune.
Qu’on se souvienne de ce que la kabilie, à travers sa presse prépayée, s’était employée à livrer à l’opinion une version des faits destinée à faire passer Chebeya pour un délinquant primaire. C’est ainsi que Jean de Dieu Oleko, inspecteur provincial de la police pour la ville de Kinshasa, ne s’était pas offusqué d’affirmer le mercredi 2 juin 2010 que le corps de Chebeya a été retrouvé à Mont Ngafula, sans aucune trace de violence. Faisant la description de l’état dans lequel le corps de la victime avait été trouvé par ses services, Oleko ajoutait, toute honte bue que « l’étirette » du pantalon était ouverte, qu’à côté du corps se trouvaient deux préservatifs déjà utilisés et un paquet entier de trois pièces non utilisées, une boite de stimulant Viagra contenant une plaquette de deux comprimés déjà utilisés, deux ongles artificiels et quelques mèches de dames. Kin Kiey Mulumba, patron du Soft, mobutiste converti à la kabilie en déduisait que Chebeya aurait succombé à la suite d’une crise cardiaque. Pouah !
Comme si cela ne suffisait pas, le même Kin Kiey Mulumba, aujourd’hui ministre de PTT de la kabilie, s’employait avec un rare cynisme à dédouaner le pouvoir de toute responsabilité. C’est ainsi qu’au lendemain de l’exécution de Chebeya, l’éditeur du Soft, député de la majorité présidentielle à l’époque, justifiait déjà ce qui apparait aujourd’hui comme un crime d’Etat bien planifié. Le 4 juin 2010, le Soft rapportait que John Numbi ne pouvait être à l’Inspection générale de la police au moment où Chebeya y était entendu (avant d’y être exécuté NDRL). Car, il avait passé toute la journée du 2 juin en compagnie de Kabila et de Lumanu Mulenda Bwana Nsefu, vice-premier ministre et ministre PPRD de l’Intérieur, à la ferme de Kingakati, non loin de Menkao, pour une séance de travail en rapport avec la préparation du dispositif sécuritaire à déployer à Kinshasa en prévision des festivités du cinquantenaire de l’indépendance.
Les manœuvres dilatoires de la kabilie ne pouvaient s’arrêter en si bon chemin. Joseph Kabila dépêchera lui-même Pierre Lumbi, son Conseiller spécial en matières spéciales auprès de la famille Chebeya. Et pour cause, demander à la veuve ce qu’elle voulait qu’il fasse pour elle ? Pareille question aurait pu être également posée à la veuve d’Armand Tungulu, à la veuve de Bapuwe Mwamba et aux orphelins de Franck Ngyke pour ne citer qu’eux quand bien même il n’est secret pour personne que le régime d’essence rwandaise au pouvoir à Kinshasa n’a cessé de semer la désolation dans nombre de familles congolaises. Passons !
La réponse d’Annie Chebeya à Kabila via Pierre Lumbi se passe de tout commentaire : « dites au chef de l’Etat, je reconnais qu’il a le pouvoir, les moyens d’arrêter et de sanctionner tous ceux qui ont assassiné mon mari ». Relire à cet effet, l’interview et la lettre ouverte de la veuve Chebeya publiées par Congoone dans son édition du 23 novembre 2010.
En tout état de cause, les révélations du policier en exil Paul Mwilambwe confirment ni plus ni moins les aveux de Daniel Mukalay, colonel de la police nationale cnngolaise et bras droit de John Numbi, rapportés par Congoone dans son édition du dimanche 4 juin 2010, selon lesquels la mort de Floribert Chebeya est due à une torture qui a mal tourné.
Dès lors, s’il se confirme que John Numbi comparaitra mardi prochain au procès Chebeya en appel comme prévenu, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la responsabilité de l’auteur intellectuel de l’exécution de Chebeya ne pourra être abordée par un tribunal congolais. Les activistes des droits de l’homme qui se sont confiés à Congoone sont d’avis que cette question sera abordée, en temps utiles, auprès d’un tribunal international quand le commanditaire aura perdu son immunité présidentielle. Suivez mon regard !
En dernière minute, d’autres sources autorisées dont un ancien ministre de la kabilie contactées ce samedi par Congoone à Lubumbashi au sujet de l’arrestation de John Numbi mettent un bémol et parlent plutôt d’une tentative d’arrestation qui a avorté il y a trois jours. Selon elles, John Numbi et les soldats rwandais qui le protègent auraient résisté à l’assaut lancé par les militaires dépêchés par Kabila et seraient toujours retranchés dans la ferme de Numbi à Lubumbashi. Auquel cas, John Numbi ne serait qu’un prisonnier en sursis car Kabila qui tient à sauver sa peau ne reculera pas pour s’offrir la tête de son ancien bras qui a négocié avec les généraux Nkunda et Ntandaga. Comme par hasard, tous les trois étaient les protégés de Kabila qui semble aujourd’hui prêt à les sacrifier en dépit des services rendus pour consolider son régime policier.
On se rappellera que sentant le sol se dérober sous les pieds, des sources lui ayant confié la volonté de Kabila de le livrer à la justice, John Numbi Banza avait organisé une messe noire de sa tribu dans sa ferme de Lubumbashi le 18 novembre 2010. Il s’agissait en fait d’une ultime manœuvre politique destinée à dissuader Kabila de livrer Numbi à la justice dans l’affaire Chebeya. Rapportant cette manifestation, Congoone notait dans son édition du 18 novembre 2010 qu’en mobilisant les Balubakat, John Numbi Banza envoyait un message clair à Kabila Kabange : « je te tiens, tu me tiens où nous coulons ensemble ».
L’avenir risque de nous réserver des surprises.
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Re: La fin de John NUMBI, criminel des kasaïens et de CHEBEY
kie kie kie kie kie kie kie
"Numbi a été malgré tout arrêté, ligoté et amené manu militari à Kinshasa où il est gardé au secret."
"Numbi a été malgré tout arrêté, ligoté et amené manu militari à Kinshasa où il est gardé au secret."
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kie kie kie kie kie kie kie kie
"Dès lors, s’il se confirme que John Numbi comparaitra mardi prochain au procès Chebeya en appel comme prévenu, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la responsabilité de l’auteur intellectuel de l’exécution de Chebeya ne pourra être abordée par un tribunal congolais. Les activistes des droits de l’homme qui se sont confiés à Congoone sont d’avis que cette question sera abordée, en temps utiles, auprès d’un tribunal international quand le commanditaire aura perdu son immunité présidentielle. Suivez mon regard !"
"Dès lors, s’il se confirme que John Numbi comparaitra mardi prochain au procès Chebeya en appel comme prévenu, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la responsabilité de l’auteur intellectuel de l’exécution de Chebeya ne pourra être abordée par un tribunal congolais. Les activistes des droits de l’homme qui se sont confiés à Congoone sont d’avis que cette question sera abordée, en temps utiles, auprès d’un tribunal international quand le commanditaire aura perdu son immunité présidentielle. Suivez mon regard !"
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Re: La fin de John NUMBI, criminel des kasaïens et de CHEBEY
Le fonctionnement de la mafia joséphiste :
"En dernière minute, d’autres sources autorisées dont un ancien ministre de la kabilie contactées ce samedi par Congoone à Lubumbashi au sujet de l’arrestation de John Numbi mettent un bémol et parlent plutôt d’une tentative d’arrestation qui a avorté il y a trois jours. Selon elles, John Numbi et les soldats rwandais qui le protègent auraient résisté à l’assaut lancé par les militaires dépêchés par Kabila et seraient toujours retranchés dans la ferme de Numbi à Lubumbashi. Auquel cas, John Numbi ne serait qu’un prisonnier en sursis car Kabila qui tient à sauver sa peau ne reculera pas pour s’offrir la tête de son ancien bras droit qui a négocié avec les généraux Nkunda et Ntaganda. Comme par hasard, tous les trois étaient les protégés de Kabila qui semble aujourd’hui prêt à les sacrifier en dépit des services rendus pour consolider son régime policier."
"En dernière minute, d’autres sources autorisées dont un ancien ministre de la kabilie contactées ce samedi par Congoone à Lubumbashi au sujet de l’arrestation de John Numbi mettent un bémol et parlent plutôt d’une tentative d’arrestation qui a avorté il y a trois jours. Selon elles, John Numbi et les soldats rwandais qui le protègent auraient résisté à l’assaut lancé par les militaires dépêchés par Kabila et seraient toujours retranchés dans la ferme de Numbi à Lubumbashi. Auquel cas, John Numbi ne serait qu’un prisonnier en sursis car Kabila qui tient à sauver sa peau ne reculera pas pour s’offrir la tête de son ancien bras droit qui a négocié avec les généraux Nkunda et Ntaganda. Comme par hasard, tous les trois étaient les protégés de Kabila qui semble aujourd’hui prêt à les sacrifier en dépit des services rendus pour consolider son régime policier."
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Re: La fin de John NUMBI, criminel des kasaïens et de CHEBEY
Tragique fin de la kabilie, infecte régime en pleine putréfaction :
"On se rappellera que sentant le sol se dérober sous les pieds, des sources lui ayant confié la volonté de Kabila de le livrer à la justice, John Numbi Banza avait organisé une messe noire de sa tribu dans sa ferme de Lubumbashi le 18 novembre 2010. Il s’agissait en fait d’une ultime manœuvre politique destinée à dissuader Kabila de livrer Numbi à la justice dans l’affaire Chebeya. Rapportant cette manifestation, Congoone notait dans son édition du 18 novembre 2010 qu’en mobilisant les Balubakat, John Numbi Banza envoyait un message clair à Kabila Kabange : « je te tiens, tu me tiens où nous coulons ensemble ».
L’avenir risque de nous réserver des surprises."
"On se rappellera que sentant le sol se dérober sous les pieds, des sources lui ayant confié la volonté de Kabila de le livrer à la justice, John Numbi Banza avait organisé une messe noire de sa tribu dans sa ferme de Lubumbashi le 18 novembre 2010. Il s’agissait en fait d’une ultime manœuvre politique destinée à dissuader Kabila de livrer Numbi à la justice dans l’affaire Chebeya. Rapportant cette manifestation, Congoone notait dans son édition du 18 novembre 2010 qu’en mobilisant les Balubakat, John Numbi Banza envoyait un message clair à Kabila Kabange : « je te tiens, tu me tiens où nous coulons ensemble ».
L’avenir risque de nous réserver des surprises."
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Re: La fin de John NUMBI, criminel des kasaïens et de CHEBEY
Révélations dans l'affaire Chebeya: Paul Mwilwambwe accable John Numbi.
http://www.youtube.com/watch?v=FO_zKx04 ... r_embedded
http://www.youtube.com/watch?v=FO_zKx04 ... r_embedded
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Re: La fin de John NUMBI, criminel des kasaïens et de CHEBEY
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7435
Affaire Chebeya : la ferme de John Numbi : un cimetière ?
La requête de maître Gesera, un des avocats des parties civiles, qu’il considère comme complémentaire à celle présentée par maître Mukendi lors de la dernière audience foraine, était au centre des débats hier mardi 24 juillet 2012 à la Prison centrale de Makala, dans le procès en appel des assassins de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.
Cette requête détaillée était introduite auprès de la Haute Cour Militaire en vue d’obtenir des mesures conservatoires concernant la ferme du général John Numbi, dans la périphérie de Kinshasa, site présumé où le corps du chauffeur Bazana aurait été enterré, après son exécution intervenue à la suite d’un ordre venu du général John Numbi, Inspecteur général de la Police Nationale suspendu depuis deux ans, pour effacer les traces du meurtre du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya, selon le témoignage du major Paul Mwilambue, en fuite, dans les médias périphériques.
Dans leur plaidoirie, les avocats des parties civiles ont démontré le bien-fondé de leur requête qui, selon eux, apporte des éléments nouveaux sur l’implication du général Numbi dans le double assassinat du directeur exécutif de la Voix des Sans Voix, Floribert Chebeya, et de son chauffeur, Fidèle Bazana.
Maître Mukendi président du collectif des avocats des parties civiles, s’est appuyé sur l’article 253 du Code judiciaire pour demander à la Haute Cour Militaire de Gombe d’ouvrir une instruction pour vérifier les allégations du major Paul Mwilambue, qui serait disposé à revenir à Kinshasa apporter son témoignage sur les circonstances de l’assassinat des deux défenseurs des droits de l’homme précités.
Il a fait remarquer que les éléments nouveaux contenus dans leur requête se basent sur les déclarations du major Mwilambue relayées par les médias grâce au cinéaste belge Thierry Michel. Les révélations de cet officier condamné par contumace démontrent à suffisance, selon ce juriste, l’implication du général Numbi, ce qui devrait entraîner sa comparution en tant que prévenu dans ce procès.
Le bâtonnier Mukendi a également invité la Haute Cour Militaire de Gombe à peser de tout son poids pour faire venir Thierry Michel à Kinshasa, afin de faire éclater la vérité au grand jour.
L’auteur de la nouvelle requête, maître Gesera, a insisté sur la haute sécurisation de la ferme du général John Numbi, afin d’empêcher aux auteurs du crime d’effacer les traces de leur forfait. Il a estimé que les pistes données par l’un des anciens collaborateurs de cet officier général sont assez concordantes pour que le général Numbi puisse être transformé en principal prévenu et quitter le statut de
renseignant lui attribué dans le procès instruit au premier degré.
Ces nouvelles pistes doivent, selon lui, être confrontées aux conclusions de l’autopsie opérée par des médecins hollandais et à l’audition du cinéaste belge Thierry Michel.
Quant à maître Bondo, il est revenu à la charge pour indiquer que « les présomptions graves et concordantes de cet officier d’intelligence de l’ancien Chef de la police sont des éléments nouveaux pour la comparution du général Numbi et du général Oleko », avant de préciser que les fermes/cimetières de ces deux officiers sont voisines.
Pour maître Bondo, la complicité du général Oleko dans ce double assassinat n’est pas à exclure. Il a également plaidé pour le remplacement de certains colonels qui composent la Haute Cour Militaire de Gombe et le ministère public, étant donné que le dossier du général John Numbi n’est peut être instruit que par un magistrat ayant le grade de général.
Maître Bondo s’est dit convaincu que John Numbi, qui a favorisé la fuite de certains officiers coupables, devait être considéré, après le témoignage accablant du major Mwilambue, comme l’auteur intellectuel du crime.
Dans leur réplique, les avocats de la République ont relevé le caractère obscur de la requête des parties civiles, laquelle se fonde, selon eux, sur des rumeurs. Aussi ont-ils demandé le rejet pur et simple de cette requête inspirée, pour des raisons commerciales, par le cinéaste belge Thierry Michel. Ces avocats ont accusé l’intéressé de nourrir l’intention de vouloir de ternir gratuitement l’image de la
République Démocratique du Congo.
Ces porteurs des toges noires ont affirmé que la diffusion du film «Assassinat de Chebeya, crime d’Etat ? » est une violation de la loi congolaise qui interdit de commenter un procès avant son aboutissement.
Après la réplique des avocats de la RDC, considérée comme civilement responsable, l’audience foraine a été suspendue et renvoyée au 31 juillet 2012.
Eric Wemba
© Congoindépendant 2003-2012
Affaire Chebeya : la ferme de John Numbi : un cimetière ?
La requête de maître Gesera, un des avocats des parties civiles, qu’il considère comme complémentaire à celle présentée par maître Mukendi lors de la dernière audience foraine, était au centre des débats hier mardi 24 juillet 2012 à la Prison centrale de Makala, dans le procès en appel des assassins de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.
Cette requête détaillée était introduite auprès de la Haute Cour Militaire en vue d’obtenir des mesures conservatoires concernant la ferme du général John Numbi, dans la périphérie de Kinshasa, site présumé où le corps du chauffeur Bazana aurait été enterré, après son exécution intervenue à la suite d’un ordre venu du général John Numbi, Inspecteur général de la Police Nationale suspendu depuis deux ans, pour effacer les traces du meurtre du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya, selon le témoignage du major Paul Mwilambue, en fuite, dans les médias périphériques.
Dans leur plaidoirie, les avocats des parties civiles ont démontré le bien-fondé de leur requête qui, selon eux, apporte des éléments nouveaux sur l’implication du général Numbi dans le double assassinat du directeur exécutif de la Voix des Sans Voix, Floribert Chebeya, et de son chauffeur, Fidèle Bazana.
Maître Mukendi président du collectif des avocats des parties civiles, s’est appuyé sur l’article 253 du Code judiciaire pour demander à la Haute Cour Militaire de Gombe d’ouvrir une instruction pour vérifier les allégations du major Paul Mwilambue, qui serait disposé à revenir à Kinshasa apporter son témoignage sur les circonstances de l’assassinat des deux défenseurs des droits de l’homme précités.
Il a fait remarquer que les éléments nouveaux contenus dans leur requête se basent sur les déclarations du major Mwilambue relayées par les médias grâce au cinéaste belge Thierry Michel. Les révélations de cet officier condamné par contumace démontrent à suffisance, selon ce juriste, l’implication du général Numbi, ce qui devrait entraîner sa comparution en tant que prévenu dans ce procès.
Le bâtonnier Mukendi a également invité la Haute Cour Militaire de Gombe à peser de tout son poids pour faire venir Thierry Michel à Kinshasa, afin de faire éclater la vérité au grand jour.
L’auteur de la nouvelle requête, maître Gesera, a insisté sur la haute sécurisation de la ferme du général John Numbi, afin d’empêcher aux auteurs du crime d’effacer les traces de leur forfait. Il a estimé que les pistes données par l’un des anciens collaborateurs de cet officier général sont assez concordantes pour que le général Numbi puisse être transformé en principal prévenu et quitter le statut de
renseignant lui attribué dans le procès instruit au premier degré.
Ces nouvelles pistes doivent, selon lui, être confrontées aux conclusions de l’autopsie opérée par des médecins hollandais et à l’audition du cinéaste belge Thierry Michel.
Quant à maître Bondo, il est revenu à la charge pour indiquer que « les présomptions graves et concordantes de cet officier d’intelligence de l’ancien Chef de la police sont des éléments nouveaux pour la comparution du général Numbi et du général Oleko », avant de préciser que les fermes/cimetières de ces deux officiers sont voisines.
Pour maître Bondo, la complicité du général Oleko dans ce double assassinat n’est pas à exclure. Il a également plaidé pour le remplacement de certains colonels qui composent la Haute Cour Militaire de Gombe et le ministère public, étant donné que le dossier du général John Numbi n’est peut être instruit que par un magistrat ayant le grade de général.
Maître Bondo s’est dit convaincu que John Numbi, qui a favorisé la fuite de certains officiers coupables, devait être considéré, après le témoignage accablant du major Mwilambue, comme l’auteur intellectuel du crime.
Dans leur réplique, les avocats de la République ont relevé le caractère obscur de la requête des parties civiles, laquelle se fonde, selon eux, sur des rumeurs. Aussi ont-ils demandé le rejet pur et simple de cette requête inspirée, pour des raisons commerciales, par le cinéaste belge Thierry Michel. Ces avocats ont accusé l’intéressé de nourrir l’intention de vouloir de ternir gratuitement l’image de la
République Démocratique du Congo.
Ces porteurs des toges noires ont affirmé que la diffusion du film «Assassinat de Chebeya, crime d’Etat ? » est une violation de la loi congolaise qui interdit de commenter un procès avant son aboutissement.
Après la réplique des avocats de la RDC, considérée comme civilement responsable, l’audience foraine a été suspendue et renvoyée au 31 juillet 2012.
Eric Wemba
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Re: La fin de John NUMBI, criminel des kasaïens et de CHEBEY
John Numbi est auteur et co-auteur du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle bazana
Paul Nsapu, Secrétaire Général FIDH Afrique affirme que John Numbi est auteur et co-auteur du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle bazana.
http://www.youtube.com/watch?v=D5QACp4j ... r_embedded
Paul Nsapu, Secrétaire Général FIDH Afrique affirme que John Numbi est auteur et co-auteur du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle bazana.
http://www.youtube.com/watch?v=D5QACp4j ... r_embedded
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