La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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Erka
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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Tuzulu, tu as touché au schéma préparé par les ennemis de la RDC. Si la taupe quitte le pouvoir, la seconde qui suit ces pseudos rebelles vont réclamer leur autonomie. Voilà pourquoi l'armée a été systématiquement noyautée et détruite. Il faudra des stratagèmes voir même des alliances pour contrer l'invasion massive du FPR/APR une fois la taupe partie.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Erka »

Le Général MAYALA TENKEUR alias Vainqueur jette les galons et se refugie en Ouganda !
http://www.soleildugraben.com/index.php ... en-ouganda

Une république de perdants. En ce jour, je redeviens Zaïrois. Et ce Zenerar, devrais se tenir loin de mon VClub.
Je ne veux que faire avec un nom et une ère synonymes d'humiliations en tous genres!
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Message par Ilunga »

RDC: les mutins prennent d'autres localités et annoncent qu'ils vont se retirer


http://www.youtube.com/watch?v=audKjvHJ ... r_embedded
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http://www.cheikfitanews.net/article-bi ... 40818.html





Lundi 9 juillet 2012
Billet. GUERRE AU NORD-KIVU. LA GUERRE DE TROP DURANT UN MANDAT DE TROP


photo congovision

Durant le week-end du 6 au 8 juillet 2012, des centaines de milliers de Congolais qui vivent à l’étranger ont suivi, les images diffusées par toutes les grandes télévisions du monde, montrant des militaires congolais fuyant la guerre à Bunagana au Nord-Kivu et allant se réfugier en Ouganda.
Images humiliantes pour tout un peuple.
Dans leur fuite, ces militaires ont certes cherché à sauver leur peau, mais hélas, en abandonnant derrière eux, et l’armement lourd qui a coûté des millions au contribuable congolais, et la patrie qu’ils ont pourtant le devoir de défendre jusqu’à la mort. Les premières victimes? Des milliers d'enfants, femmes et vieillards, contraints de fuir leurs villages face à la bêtise humaine!
À se demander où se trouvent les chars que le régime de Joseph Kabila mettait dans les rues contre les manifestants civils avant, pendant et après les élections chahutées du 28 novembre 2011.
En quoi cette énième guerre à l’est de la RD Congo concerne-t-elle le congolais anonyme ?
Les pseudo-rebelles à la solde de Kigali prétendent qu’il y avait eu un accord entre eux et le régime sortant de monsieur Joseph Kabila.
Ce deal n’est-il pas tombé caduc après les élections du 28 novembre 2011 ?
Monsieur Joseph Kabila contre qui ils se battent n’est à la tête du pays que par défi, s’étant cramponné au pouvoir qu’après un hold-up électoral qui a humilié la RD Congo, et kalachnikov à l’appui.
Sans cela, monsieur Joseph Kabila ne serait-il pas déjà un simple citoyen et le deal du 23 mars 2009 jeté à la poubelle comme un chiffon ?
Ceux qui se font appeler M23, ne sont-ils pas un groupe armé à majorité mono ethnique dans un pays qui en compte quatre cents ? Et eux, et leurs revendications sont-ils représentatifs des aspirations profondes du peuple congolais ?
Quand un pays est en guerre, c’est toute la nation, tout le peuple, toutes tendances politiques confondues, qui se mobilise comme un seul homme pour bouter l’ennemi dehors.
Un seul mot d’ordre du chef suprême qu’est le Président de la république suffit.
Notre histoire récente l’atteste. Au lendemain du 2 août 1998 quand ce qui deviendra RCD envahit Kinshasa, Feu Laurent Désiré Kabila parvint à mobiliser le peuple congolais et particulièrement la jeunesse de Kinshasa la capitale, contre l’agresseur rwandais. Pourtant, quelques semaines plus tôt, le même Laurent Désiré Kabila était très impopulaire à Kinshasa…. À cause des rwandais qui étaient dans les rouages du pouvoir !
À l’image de Mzee Kabila son prédécesseur, Joseph Kabila est-il en mesure aujourd’hui de lancer un message de mobilisation générale du peuple congolais ?
Ou enverra-t-il ses hommes s’agenouiller devant Kagame, véritable patron des dénommés M23 ?
L’actuelle guerre du Nord-Kivu a mis à nu les limites d’un régime qui se cramponne au pouvoir contre la volonté du plus grand nombre.
La racine du mal, de cette humiliation de tout un peuple à la face du monde, n’est-ce pas ce mandat post-28 novembre 2011 de monsieur Joseph Kabila ? Un mandat qui a créé une grande fracture dans la Nation congolaise avec d’un côté, une clique qui s’est accaparé de tout, et de l’autre, le gros de la population floué à l’issue des élections, désabusé, et maintenu dans une misère noire. Un mandat usurpé, un mandat de trop.

Cheik Fita
Bruxelles, le 9 juillet 2012
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Message par busa »

Erka a écrit :Le Général MAYALA TENKEUR alias Vainqueur jette les galons et se refugie en Ouganda !
http://www.soleildugraben.com/index.php ... en-ouganda

Une république de perdants. En ce jour, je redeviens Zaïrois. Et ce Zenerar, devrais se tenir loin de mon VClub.
Je ne veux que faire avec un nom et une ère synonymes d'humiliations en tous genres!




Les mutins de M23 ont pris ce dimanche 8 juillet 2012 la localité de Kiwanja située à environ 80 Km de la ville de Goma dans la partie Nord et, à 1 kilomètre du territoire de Rutshuru. Les rebelles de M23 ont pris le contrôle de cette localité sans combat ni échanger des balles avec les militaires des FARDC, qui ont quitté cette localité pour se diriger vers le territoire de Beni vers la cité de la Rwindi. D'autres soldats des FARDC se sont réfugiés en Ouganda. Les raisons de leur départ ne sont pas connues jusque-là mais certaines sources confirment que ces militaires qui ont déserté ont été faits sous le commandement du général Amisi dit " Tango " Four qui s'est rendu là-bas à la veille c'est--à-dire le samedi 7 juillet 2012.



D'après l'observateur. On comprend mieux pourquoi vclub va jouer la coupe de l'agresseur.
C'est de la haute trahison. Je redeviens ZAIROIS également à partir d'aujourd'hui jusqu'à....
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http://www.ingeta.com/le-piege-de-la-mo ... congolais/





Le piège de “la mobilisation générale” décrétée par le régime congolais





Par Jean-Jacques Wondo, analyste politique freelance.

Chers Congolais, que la clique à Matata arrête à vous endormir. Pendant que ce gouvernement fantoche essaie en vain de mobiliser la nation, il délègue les ministres de l’intérieur et de la défense aller signer l’acte de reddition auprès de Kagame. Les deux ministres se trouvent actuellement à Kigali pour SUPPLIER Kagame de ne plus poursuivre son offensive vers Goma.
La réunion prévue ce dimanche 8 juin entre le chef EMG, Didier Etumba et les différents commandants d’unités au front pour la réorganisation des unités de leurs commandements a été annulée car les FARDC ne sont plus motivées à poursuivre les combats. Même les quelques mercenaires serbes engagés dans certaines opérations spéciales, ont été contraints de retourner car incapables de se battre correctement. C’est la douche froide au sein de l’état-major du secteur opérationnel du Nord-Kivu!
Le moral des troupes combattantes FARDC, qui ont essayé de faire de leur mieux pour contenir cette agression est à zéro suite à la trahison. A ce moment précis, les FARDC battent en retraite vers Goma avec leurs matériels de combat: artillerie, blindés, mortiers, les deux à trois hélicoptères de combat qui ont permis tout de même de pilonner les lignes ennemies dans la nuit de jeudi avant de se se retrouver à court de munitions promises par la hiérarchie à Kinshasa et qui ne leur sont jamais arrivées (comme du temps des FAZ contre l’AFDL. décidément, l’histoire militaire congolaise reste la même). D’où la contre-offensive de la nuit à jeudi à vendredi des forces rwandaises via l’Ouganda en utilisant les moyens motorisés. et de l’artillerie lourde.
Conséquence: 600 militaires exaspérés par ces trahisons à répétition, sont allés de l’autre côté de la frontière, espérant trouver un tant soit peu de répit plutôt que s’engager dans une guerre où tous leurs efforts sont anéantis par une haute hiérarchie militaire qui joue subtilement à un agenda caché.
Tenez, nos contacts nous ont fait état d’une grande opération offensive des FARDC dans la journée de jeudi. Nos unités au front, appuyés par des bombardements aériens (tirs de roquettes,..) et d’intenses tirs de mortiers et d’artillerie lourde, avec un appui conséquent de la Monusco, sont parvenus à mettre les rwandais et leurs alliés du M23 en débandade, les repoussant même jusqu’au frontières rwandaises. Craignant que cette offensive traverse le Rwanda et déstabilise ce pays en ouvrant une voie d’entrée aux FDLR, Kagame a utilisé des unités motorisées de son armée régulière, avec l’accord de Museveni, via l’Ouganda, pour prendre les FARDC de revers et en tenaille.
Entre-temps, les unités des 321è et 322è de la Force d’Intervention Rapide de Kindu, dont il faut saluer la combativité, ont permis de fixer l’ennemi aux marges de la frontière rwandaise, en attendant les munitions promises par la Région Militaire et l’Etat-major des opérations. Ce qui n’arrivera jamais. Or dans la guerre, le temps est un paramètre précieux. Et la suite, nous la connaissons tous car nous étions le premier à signaler l’entrée d’environ une Brigade de l’armée rwandaise et le décès des deux casques bleus indiens de la Monusco. Malgré les faux démentis des kabilistes, mais la Vérité étant têtue a fini par confirmer toutes les infos que nous vous livrons in real time sur la situation réelle au front.
S’agissant d’ailleurs de la mort d’un des casques bleus indiens, ce dernier, garde du corps d’un général indien de la Monusco, a été touché par des tirs de balles (et non par un éclat d’obus) alors qu’il recevait un appel téléphonique satellitaire en provenance des lignes du front. C’est au moment où qu’il s’apprêtait à passer la communication au général qu’il a été touché à bout portant par une rafale en provenance des positions ennemies du M23.
Chers congolais, maintenant que le territoire stratégique (pour les Rwandais et Banyamulenge) de Rutshuru est sous contrôle et occupation effective rwandaise, qu’au moins 600 militaires FARDC en cavale en Ouganda et que le moral des FARDC est anéanti, tout est fin prêt pour passer à la seconde phase de cette guerre bien planifiée entre le Rwanda et une partie de la haute hiérarchie politique et congolaise.
Il s’agit ni plus ni moins d’amener le Rwanda et la RDC à négocier. C’est là que se situe le piège tendu par certains diplomates occidentaux en quête de soutien en Afrique du Sud et le gouvernement illégitime congolais: Imposer un dialogue et un compromis entre le Rwanda et la RDC dans une affaire que le Rwanda présente être congolo-congolaise.
En lisant cet extrait du compte rendu du gouvernement congolais vous en comprendrez la subtilité:
“Le gouvernement congolais remercie ainsi la communauté internationale d’avoir clairement dénoncé l’implication étrangère dans la déstabilisation de l’Est de la RDC et demande au conseil de sécurité des Nations unies de « tirer toutes les conséquences qui s’imposent à l’endroit de tous ceux qui mettent à mal la paix et la sécurité dans la région des Grands lacs, endeuillant à nouveau le Nord-Kivu ».”
Chers congolais, dès le début de cette agression, le régime en place a toujours donné le sentiment de privilégier la négociation avec les mutins. Mais il n’ose pas le dire tout haut car craignant la vindicte populaire. Et pourtant toutes les sources de renseignements nationales et internationales ont parlé d’AGRESSION en indexant le Rwanda. En même temps le Rwanda déclarait qu’il n’avait rien à avoir à ce problème congolo-congolais. Notez en passage qu’entre-temps dans sa conférence de presse, comptez le nombre de dizaines de fois que Kagame a utilisé le mot Congo. Paradoxalement, dans son discours du 30 juin, Mr Kabila, dont le pays est reconnu par tous, agressé par le Rwanda, lui qui s’octroie la qualité du Commandant suprême, n’a en aucun moment utilisé une fois le mot Rwanda pour identifier l’agresseur ou les soutiens aux mutins. Laissant ce sale besogne de diversion à son perroquet national, dont il sait très bien que plus aucun congolais ne prend au sérieux ses déclarations.
Même du temps des FAZ, lors des deux guerres de Shaba, on a vu plusieurs fois MOBUTU, en treillis militaire, aller conférer et requinquer les militaires au front de la 2ème Région militaire de l’époque commandée par le feu général d’armée Singa Boyenge et le général Dikuta dans l’axe Kamina Sandoa. Ce qui n’est pas le cas avec Mr Kabila, ayant annulé en dernière minute une visite programmée avec les militaires au front. Préférant aller festoyer au Burundi alors qu’il a astreint la nation au jeûne et prière!
Dans la déclaration du gouvernement, le régime du pays agressé et humilié par le Rwanda, veut laisser à la communauté internationale (ONU) toute la latitude de régler cette guerre. Alors que le droit international reconnait à chaque Etat souverain le droit à la guerre (Jus ad bellum). D’ailleurs, la Constitution et la loi congolaise reconnaissent également cette prérogative nationale au Gouvernement et aux institutions nationales (voir plus bas).
Le piège est qu’en laissant au Conseil de sécurité de régler ce litige à la place d’une riposte armée selon les règles de l’art (militaire) de la RDC, pays souverain, c’est vers la voie insidieuse du dialogue que ce régime de Pétain veut amener le pays. Nous savons tous bien que le CS , dans sa configuration actuelle, la situation de la Syrie nous en donne une bonne illustration, (opposition USA+UE contre Russie+ Chine), ne parviendra jamais à trouver un CONSENSUS autour d’une solution armée et coercitive contre le Rwanda.
Un dialogue devant sans doute deboucher à une reconnaissance politique et militaire des mutins et de leur communauté identitaire monoethnique prorwandaise. Ce qui se traduira concrètement par des accords politiques pouvant aboutir à la reconnaissance des territoires “autonomes” à céder aux mutins et leurs pseudo-ethnies. C’est ainsi que Rutshuru pourra bientôt être considéré, comme l’a été un moment le Kosovo dans la Serbie, comme un territoire ayant un statut autonome avec la possibilité d’aboutir à son autodétermination. Notez que juste après sa réélection frauduleuse, Mr Kabila a accéléré le plan de décentralisation en créant à dessein des nouvelles villes taillées ethniquement sur mesure, notamment dans le Nord-Kivu dans le but de revendiquer à terme, par simple référendum, leur autonomie. Or ces territoires subissent actuellement un dépeuplement forcé des populations autochtones congolaises au profit des populations rwandophones venues d’outre-collines de Gisenyi et environs.
C’est ainsi que le gouvernement de ce régime illégitime, en collusion avec les agresseurs de nos frères du Kivu, veut amener l’ONU à pousser la RDC et la Rwanda à dialoguer au profit des populations rwandophones occupant de force le territoire souverain congolais. Une façon pour ces fils égarés du Congo, de se décharger de leur responsabilité. Alors que l’article 3 de la loi la Loi organique portant organisation et fonctionnement des forces armées dit clairement que la Défense Nationale a pour objet d’assurer la protection et la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation, en tout temps, en toute circonstance et contre toutes les formes d’agression ou de menace.
De plus, l’article 16 de la même loi dit que l’organisation de la défense de la République Démocratique du Congo
incombe aux institutions et aux structures politiques et militaires intervenant dans la politique de défense.
Article 17 :Les institutions et structures politiques et militaires intervenant dans la politique de défense sont :
- le Président de la République ;
- le Gouvernement ;
- l’Assemblée Nationale ;
- le Sénat ;
- le Conseil Supérieur de Défense ;
- le Haut Commandement Militaire
Donc la mission principale d’organisation de la défense de la RDC et celle d’assurer la sauvegarde des intérêts nationaux fondamentaux incombent D’ABORD en premier lieu aux institutions nationales congolaise, notamment au Gouvernement national et NON à l’ONU ou au Conseil de sécurité!
Le fait que les FARDC se soient trouvées sans munitions alors qu’elles ont repoussé aux limites de nos frontières n’est pas de la responsabilité de l’ONU ou du CS. Mais bien des autorités politiques et militaires infâmes, trouvant tous les moyens de s’octroyer des villas et voitures luxueuses, de corrompre la CENI, les parlementaires, les magistrats; trouvant des moyens d’acheter des munitions pour équiper les armes servant à tirer sur les populations civiles ou les opposants non armés… Mais incapables d’armer correctement les FARDC au front!
Ainsi pour conclure chers congolais, voici la vérité de la mise en action accélérée de ce plan d’agression de la RDC. Toute déclaration de mobilisation générale n’est que de la poudre aux yeux. Comment peut-on mobiliser une population lorsqu’on prive sciemment son armée des moyens adéquats de défendre la souveraineté et l’intégrité du pays? La meilleure mobilisation consiste en la mise à la disposition des FARDC de TOUS LES MOYENS qu’il faut pour combattre l’ennemi. C’est d’ailleurs une obligation légale de ce gouvernement.
Il ne reste plus qu’à chaque patriote congolais de faire ce qu’il peut faire pour sauver la Nation Congolaise délibérément déstabilisée par le sommet de l’Etat et des institutions.
La présence signalée des ministres de la défense et de l’intérieur au Rwanda s’apparente de plus en plus en une sorte de reddition. Un aveu d’impuissance. Donc, arrêtez d’appeler à la mobilisation générale de la population dès lors que vous allez au même moment courber l’échine auprès de Kagame, après avoir privé l’armée des moyens de défense!
Au Peuple Congolais de se prendre lui-même en charge!
Le messager des combattants (du front) démoralisés et trahis par leur haute hiérarchie.

JJW
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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7396






«Joseph Kabila» doit démissionner



Des soldats des FARDC regroupés dans le camp de Nyakabunde en Ouganda. Images TV

Qu’avons-nous fait au Bon Dieu pour subir autant d’humiliations? L’image a fait le tour du monde : des soldats des FARDC, hagards, désarmés et rassemblés dans un camp en Ouganda. Un officier ougandais donne des explications à la presse. Déployés à Bunangana, province du Nord Kivu, pour «contrer» les mutins du «M23» soutenus par l’armée rwandaise de Paul Kagame, ces soldats congolais ont fui les combats en trouvant refuge au pays de Yoweri Museveni. Comme à l’accoutumée, les "loyalistes" ont abandonné une importante cargaison d’armes et de munitions y compris des chars.

Et pourtant. Lors de la réunion du Conseil des ministres présidée le 21 mai par «Joseph Kabila», le ministre de l’Intérieur, le PPRD Richard Muyej Mangez, a lu un compte-rendu plus que rassurant sur la situation au Nord Kivu. «La situation est en voie de stabilisation avancée», clamait-il en ajoutant que «les FARDC contrôlent la situation». Dans une récente interview accordée au mensuel «Notre Afrik», édition juillet-août 2012, le Premier Augustin Matata Ponyo débordait d’enthousiasme. A la question de savoir si l’armée congolaise avait les moyens de faire face militairement aux «rebelles» de l’Est, Matata d’exulter : «Bien sûr, tout est mis en œuvre pour préserver l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national. D’ailleurs, les forces armées s’y comportent de manière efficace et citoyenne». Paroles, paroles, chantait Dalida. Les propos tenus par Muyej et Matata n’étaient que de la pure forfanterie. De la démagogie.

Lors de son accession à la tête de l’Etat congolais dans les conditions que l’on sait, «Joseph Kabila» avait pris, dans son allocution d’investiture, l’«engagement» de promouvoir «une armée et une police nationale modernes, fortes, bien équipées, (…), capables de défendre la nation en toutes circonstances». Cette promesse date du 26 janvier 2001. Les réalités sont là ! L’armée et la police sont toujours incapables de défendre le territoire national contre les invasions extérieures et d’assurer la paix et la tranquillité à l’intérieur. L’armée et la police ne sont «efficaces» que lorsqu’il s’agit de brimer la population et de traquer les représentants des forces politiques et sociales du pays.

En octobre 1996, l’AFDL a été créée au Rwanda par les dirigeants rwandais actuels. But : camoufler l’agression du territoire zaïrois en une rébellion interne. Les Congolais ont vite oublié que Laurent-Désiré Kabila et «Joseph» ont été des "purs produits" de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo). "Joseph" a été le bras droit du "colonel James" qui n’est autre que l’actuel ministre rwandais de la Défense.

En portant LD Kabila au pouvoir suprême le 17 mai, Paul Kagame, alors vice-président rwandais, espérait d’une part, "anéantir" les "génocidaires" et de l’autre, installer une marionnette au pouvoir à Kinshasa. Après la rupture avec LD Kabila, une nouvelle rébellion a vu le jour... au Rwanda : le RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie). Après le dialogue intercongolais en 2002, plusieurs personnalités civiles et militaires, étiquetées RCD, ont été intégrées dans les institutions nationales et provinciales du Congo. Le pays est infiltré par une sorte de "Cinquième colonne". En 2005, le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) voit le jour au Nord Kivu. L’organisation se veut le défenseur des membres de la communauté tutsie.

Après la défaite des FARDC à Mushake face aux combattants du CNDP, soutenus par des troupes rwandaises,en décembre 2007, «Joseph Kabila» a littéralement déposé les armes aux pieds de l’homme fort de Kigali. Le Congo a «capitulé» devant le Rwanda. Depuis lors, Kigali tire Kinshasa par le bout du nez. C’est dans la capitale rwandaise que sont fixées les règles du jeu : déploiement des soldats de l’armée rwandaise dans le Kivu dans le cadre des prétendues opérations « Umoja Wetu » et autre « Kimya » ; le 23 mars 2009, un «accord de paix» est signé à Goma entre le gouvernement congolais et le CNDP. L’accord prévoit l’intégration des combattants de cette organisation dans l’armée congolaise. Une intégration au mépris de l’article 189 de la Constitution qui impose notamment «de tenir compte des critères objectifs liés (…) à une moralité éprouvée ainsi qu’à une représentation équitable des provinces». Les conséquences sont là!

La mutinerie menée par les soldats étiquetés CNDP suite à la tentative de transfert de Bosco Ntaganda à La Haye, vise à contraindre les gouvernants congolais à venir à la "table de négociation". Afin de procéder à la
«reconnaissance des grades» des cadres militaires du CNDP-M23 ainsi qu’à l’intégration des cadres civils de ce mouvement dans les institutions nationales. Le bénéficiaire est et reste Paul Kagame qui aura réussi à réaliser son rêve d’installer un "régime ami" au sommet du pouvoir à Kinshasa.

Lors de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres, tenue samedi 7 juillet, sous la présidence du Premier ministre Matata, le gouvernement a «décrété» une «mobilisation de l’ensemble du peuple congolais». Pourquoi pas ? Reste qu’il y a un préalable : «Joseph Kabila» doit démissionner pour son rôle dans le noyautage des institutions congolaises par des "agents étrangers" au service du Rwanda.

Baudouin Amba Wetshi
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http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... -potentiel




Mwin Hamza Badjoko : «Seul un gouvernement émanant du peuple congolais est à même de résoudre la crise dans l’Est du pays»
MARDI, 10 JUILLET 2012 07:05




La situation de guerre qui prévaut dans l’Est de la République démocratique du Congo ne laisse pas indifférents des compatriotes qui s’insurgent contre le projet de la balkanisation du pays. Dans un entretien avec Le Potentiel, Mwin Hamza Badjoko, membre de la majorité populaire, donne son point de vue sur cette question. Ci-dessous l’entretien.

L’Est du pays, précisément la province du Nord-Kivu, s’est de nouveau embrasé depuis avril 2012. Qu’est-ce qui justifie cette répétition des conflits armés dans cette partie du pays ?

Comme vous venez de le souligner, ce n’est pas la première fois que cette partie de la République est embrasée. C’est effectivement un conflit à répétition qui est même déjà assez huilé. Comme vous pouvez le remarquer aussi, c’est chaque fois qu’il y a de grands enjeux au niveau du pays que les hommes armés dans l’Est du pays sortent la tête pour montrer qu’ils doivent être partie prenante dans la situation politique. Pour comprendre ce qui se passe là-bas, il faut revenir à l’entrée à Kinshasa de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL). Cette structure politico-militaire était constituée, comme tout le monde le sait, des hommes de troupes de Kagame et de Museveni. Ceux-ci ne s’en cachent pas d’ailleurs, ils le répètent à qui veut les entendre.

Les parties prenantes ont signé l’Accord de Lemera que nous ne cessons d’ailleurs de dénoncer. Il est question notamment, pour la RDC, de laisser 300 km au Rwanda à partir de sa frontière. Après l’installation au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila à Kinshasa, il y a eu rupture, vers le 26 juillet 1998, entre l’aile tutsi d’origine rwandaise qui a amené en RDC des tutsi rwandais, notamment James Kabarebe qui a été chef d’état-major général des Forces armées du Congo (FAC). A partir de là, une nouvelle guerre s’est installée au Congo. C’était avec le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) qui s’est transformé en RCD/Goma. A l’intérieur de ce mouvement, il y a eu l’aile Mutebusi, puis celle de Laurent Nkunda qui a créé le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Viendra le tour de Bosco Ntaganda qui a repris le flambeau du CNDP. Et aujourd’hui, nous avons le Mouvement du 23 mars (M23). Vous comprenez que c’est la suite d’une logique dans laquelle on déverse toujours des officiers d’origine rwandaise dans l’armée nationale congolaise. Et chaque fois, ces militaires ne veulent jamais quitter cette partie de la République. Leur stratégie, c’est faire déverser l’intérieur du Congo des groupes et groupuscules de gens. Ils créent alors la diversion en provoquant une mutinerie pour appeler le gouvernement à la négociation. Nous avons trois forces en présence : le Rwanda, la RDC et la communauté internationale. Ces forces font en sorte que, pour résorber la crise rwandaise, il faut la transposer en RDC. C’est ainsi que nous constatons que, depuis tout ce temps-là, rien ne réussit. Rappelez-vous qu’il fut un moment, la population de cette partie du pays s’était attaquée à la Mission des Nations unies au Congo (Monuc) au regard du laxisme de celle-ci en laissant les Rwandais intervenir sur notre territoire national. Et depuis lors, la stratégie a changé, parce que, depuis 1996, c’est le Rwanda qui intervenait avant même les opérations militaires. A l’époque, il y avait le président Bizimungu qui avait dit qu’il fallait revoir les frontières de Berlin héritées de la colonisation. Discours relayé par la communauté internationale, l’ONU et même le Conseil de sécurité des Nations unies. Rappelez-vous du Plan Cohen et la prise de position de Nicolas Sarkozy, alors président de France, qui disait que le Congo doit partager ses ressources naturelles avec les pays voisins. Malheureusement, pour le Congo, le pouvoir en place est toujours inféodé au Rwanda. C’est ainsi que ce pouvoir de Kinshasa n’a jamais défendu cette partie du pays, n’a jamais dénoncé publiquement cette sorte d’occupation de ce territoire malgré que nous, nous nous débattons pour démontrer que la tricherie est de mise de ce côté-là.

On parle de plus en plus de la balkanisation de la RDC qui est, d’ailleurs, un vieux projet. Pensez-vous que le gouvernement congolais, qui a pris conscience de ce morcellement du Congo, peut facilement se libérer de l’emprise de la communauté internationale et du Rwanda ?

Vous devez d’abord vous rendre compte que le gouvernement de Kinshasa est controversé de par sa légitimité. Ce n’est pas un gouvernement issu de la majorité populaire. Pour nous, nous considérons que ce gouvernement n’a pas de légitimité. Vous comprendrez que le président Kabila est aussi l’objet de contestation de la légitimité. Il en est de même de l’Assemblée nationale. La communauté internationale, connaissant la fragilité de ce gouvernement, est prête à imposer n’importe quoi à celui-ci. Parce qu’elle sait très bien que cet Exécutif national n’a pas la légitimité du peuple congolais et que tous ses membres ont tous été nommés par le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Daniel Ngoy Mulunda. Les stratèges de ces trois forces en présence étant conscients de cela, veulent peut-être arriver à réaliser la balkanisation du pays, sachant que Kinshasa est incapable de contrecarrer ce projet. Et qu’il ne peut pas contenir les forces soutenues par le Rwanda. Aujourd’hui, au Conseil de sécurité, tout le monde reconnaît que c’est le Rwanda qui est derrière le M 23. Si cela est vrai, comment le gouvernement de Kinshasa parle d’une mutinerie au sein de l’armée congolaise. Comment expliquer que cette mutinerie soit soutenue par l’armée rwandaise ? Il est établi que des combattants du M 23 ont été formés au Rwanda. Donc, ce sont des forces rwandaises qui attaquent la RDC. Et n’ayant pas de légitimité, de force nécessaire, le gouvernement ne peut plus présenter les choses de cette façon-là. Concernant cette crise, la plus grande difficulté pour la résoudre, c’est Kinshasa dans la mesure où la plupart des hommes qui servent le régime sont venus de ce pouvoir du Rwanda. Ce qui donne le caractère de cette fragilité du pouvoir de Kinshasa pour sa dépendance vis-à-vis de celui de Kigali. Le Rwanda connaît très bien toute l’ossature du fonctionnement de l’armée congolaise qui a été dirigée par James Kabarebe. Et la plupart des généraux venus de tous les mouvements rebelles savent tout ce qui se passe, et je sûr qu’ils jouent un double jeu. Ils fragilisent les troupes de l’armée congolaise pour renforcer celles de Kigali parce que le pouvoir rwandais cherche effectivement à occuper cette partie du pays en déversant les Rwandais dans le Kivu devenue ainsi une sorte de colonie de peuplement. Et avec l’armée qu’ils sont en train de constituer, un jour, ces gens vont se déclarer indépendants pour réaliser le projet de balkanisation du pays.

Malheureusement pour eux, la population congolaise, tant de cette partie du pays que de l’ensemble du territoire national, ne veut pas de la balkanisation du Congo. En effet, pour balkaniser un Etat, il faut trois conjonctions : celles du pouvoir politique avec l’armée et la population. Ici, pour le moment, il n’y a pas ces conjonctions car la plupart des Congolais ne se reconnaissent pas dans ces gens qui ont pris des armes qui viennent les attaquer sur le territoire congolais. Automatiquement, la difficulté de suivre la logique de cette balkanisation n’est pas simple. Toutefois, je pense que tout ce qui passe au Kivu ne vise que l’exploitation des ressources minières. Ce, en complicité avec la communauté internationale qui a même préconisé la création d’un marché commun.

Quel est le rôle de la communauté internationale à travers les ONG internationales ?

Que viennent faire les ONG internationales en RDC ? Elles viennent travailler dans quel contexte ? Est-ce sur le plan de la santé, de l’aide humanitaire, etc. ? Donc, s’il n’y a pas de guerre, il n’y a pas d’aide humanitaire, il n’y a pas tous ces services qui travaillent pour renseigner leurs gouvernements qui les financent. C’est dire qu’ils font des rapports au regard des situations qu’ils vivent dans un pays donné. Ils vont, pour le cas de la RDC, constater la fragilisation du pouvoir pour essayer de proclamer l’indépendance de cette partie du pays. Mais c’est un vœu pieux car cette République ne verra pas le jour.

A vous entendre parler, on peut continuer à espérer que l’intégrité du territoire national ne sera jamais remise en cause. Mais quels sont les moyens dont dispose le gouvernement pour barrer la route aux balkanisateurs ?

Ce gouvernement de Kinshasa ne peut pas résoudre ce problème parce qu’il est lui-même un problème. Il fait partie du problème. Seul un gouvernement issu des élections libres, démocratiques et transparentes qui serait l’émanation du peuple congolais est à même de le résoudre. Pour le moment, la légitimité qui défaut à ce gouvernement mais qui se trouve de l’autre côté d’Etienne Tshisekedi peut résoudre le problème en très peu de temps. Ce ne serait pas une question de mois, même si nous vivons cette situation de guerre depuis 16 ans. Les uns n’arrivent pas à s’implanter et les autres, avec la complicité de Kinshasa, n’arrivent toujours pas à s’implanter. Comme d’habitude, ils cherchent à négocier toujours dans le but de transplanter les populations rwandaises en RDC. Kinshasa refuse de transporter les chars dans l’Est du pays mais les a utilisés contre sa population qui réclamait la vérité des urnes à Kinshasa. Il en a été de même dans les provinces du Bas-Congo et de l’Equateur où les chars ont été utilisés respectivement contre les adeptes de Bundu dia Kongo et des Enyele. Mais lorsqu’il s’agit de l’Est du pays, une complicité s’établit entre Kigali et Kinshasa dans le cadre de l’accord de Lemera. Tant que ces gens resteront au pouvoir, il n’y aura aucune solution.

Pour résoudre cette crise en RDC, il faudrait, coûte que coûte, rétablir la vérité des urnes, la seule qui peut redonner la légitimité aux dirigeants du Congo. Et c’est cette légitimité qui va régler ce problème en très peu de temps. Des milliers de Congolais peuvent être prêts à s’engager dans la résolution de cette crise s’ils se reconnaissent dans le pouvoir qui les dirige.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Ilunga »

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7397




Nord Kivu : Le réveil tardif du gouvernement congolais




Le gouvernement congolais a «décrété» samedi 7 juillet, une «mobilisation» alors que les mutins du «M23» alignent des "victoires" face aux soldats des FARDC en débandade. Une débandade qui met à nu l’éminente incompétence de «Joseph Kabila» en matière militaire et sécuritaire. L’homme est disqualifié en tant que chef de l’Etat et «garant de la nation». Jusqu’où iront les mutins du CNDP dont l’insurrection manque un élément fondamental à toute «révolution» : l’adhésion populaire ? Les Congolais devraient renvoyer dos à dos "Joseph Kabila" et ses alliés" du CNDP-M23.

Les localités tombent les unes après les autres comme des fruits mûrs. Vendredi 6 juillet, la localité de Bunagana, à la frontière de l’Ouganda, est tombée dans l’escarcelle des mutins étiquetés CNDP-M23. C’est le cas également de Kiwandja, l’ex-fief de Laurent Nkunda.

En réaction - tardive ? -, le gouvernement congolais a tenu, samedi 7 juillet, une réunion extraordinaire sous la présidence non pas de «Joseph Kabila» - lequel n’ose pas affronter Paul Kagame - mais du Premier ministre. A Matata, la patate chaude. «Le gouvernement décrète la mobilisation de l’ensemble du peuple congolais pour faire échec à cette tentative de déstabilisation de notre pays doublée d’atteinte à l’intégrité du territoire nationale», a déclaré Tryphon Kin-Kiey Mulumba, assurant manifestement l’intérim du porte-parole de l’exécutif national. «Le gouvernement de la République demande au Conseil de sécurité des Nations Unies de tirer les conséquences qui s’imposent à l’endroit de tous ceux qui ont ainsi violé ses résolutions permanentes mettant à mal la paix et la sécurité et endeuillant à nouveau le Nord Kivu».

Deux questions. Pourquoi, le porte-parole du gouvernement a-t-il soigneusement évité de nommer «ceux» qui ont violé les résolutions du Conseil tout en mettant en mal la paix et sécurité dans la région? «Joseph Kabila» et son gouvernement ne sont-ils pas finalement pris dans leur propre piège consistant à proscrire toute manifestation de sentiment anti-Kagame? «Nemo auditur propriam turpitudinem allegans». Traduction : «Nul n’est entendu invoquant ses propres turpitudes», dixit les Romains.

En mars mars 2009, le président de l’Assemblée nationale du Congo-Kinshasa a été "immolé" à l’autel de la "réconciliation" entre "Kabila" et Kagame. Son nom : Vital Kamerhe. Celui-ci avait émis des "réserves" suite au déploiement non précédé de débat démocratique des troupes de l’armée régulière du Rwanda dans le cadre de la fameuse opération conjointe "Umoja Wetu". Dieu seul connait le nombre des militaires rwandais entrés au Congo. Il semble qu’ils sont tous rentrés chez eux.

Le samedi 2 juin 2012, une marche de soutien aux FARDC ainsi qu’à la population de l’Est a été organisée. Initiée par le député de l’opposition Clément Kanku Bukasa wa Tshibwabwa, la "démonstration" avait pour mot d’ordre de «dire non à la guerre et à la balkanisation de la RDC ». A la surprise générale, la « manif’» a été interdite par le gouverneur de la ville de Kinshasa. Les manifestants, eux, ont été dispersés par la police.

Lundi 2 juillet dernier, le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, a interdit, «à titre conservatoire», la parution du quotidien kinois «Le Journal». Il est reproché à cette publication de s’être rendue «coupable d’incitation à la haine raciale/tribale» dans son édition n°836 du 29 juin: «Ces Congolais dans la toile d’araignée tutsi». Notons que, dimanche 1er juillet, un certain «Ally» présenté dans le bulletin de l’ACP comme étant le président de « la jeunesse tutsi du Nord-Kivu», prenait, depuis Goma, sa plus belle plume pour fustiger, «la généralisation par certaines personnes de sa communauté comme commanditaire des guerres à l’Est de la RDC, plus particulièrement au Nord-Kivu». Sur un ton comminatoire, l’homme d’ajouter : «Cette façon de concevoir les choses (…) engendre progressivement un climat de méfiance entre d’autres communautés et celle des tutsi qui pourrait aboutir un jour à des échauffourées entraînant des dégâts ingérables si on n’y prête pas une attention particulière».

En décrétant tardivement une mobilisation générale à l’encontre des mutins du M23 soutenus par le Rwanda, «Joseph Kabila» semble prendre les Congolais pour des naïfs. Il y a encore peu les zélateurs du pouvoir kabiliste tentaient de nier l’implication de Kigali dans l’instabilité dans le Kivu. La Monusco et Human Right Watch ont été les premières à divulguer l’affaire. "Joseph Kabila" n’a fait que trop de mal au Congo pour que le peuple congolais meurtri par une décennie de violence d’Etat et de régression politique et sociale se porte au secours de son régime sanguinaire. Un régime aux abois. Cette fois, le «raïs» risque de se tromper énormément.

Nombre de Congolais considèrent «Joseph Kabila» et les mutins du M23 comme les deux faces d’une même médaille. A tort? «Il y a encore peu, le CNDP faisait partie de la majorité présidentielle» de «Joseph Kabila», déclarait récemment Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures.

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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Ilunga »

kie kie kie kie kie kie kie...La farce macabre rwandaise continue au Congo...Ecoutez cette vipère rwandaise parlant le lingala...


http://www.youtube.com/watch?v=55y5XURX ... r_embedded#!



Yo Rwandais Ya Zoba Y'okanisi Soki Olobi Lingala Wana Nde Okomi Congolais ? Y'osi Omona Congolais Na Kombo Ya Murangwa Enculer Vous Allez Payer Tout Sa Si Pas Vous Vos Descendance Natondi Bino Botondi Tonda Koko Na Yo Viper Faute Na Bino Te
maravilhoso3 il y a 10 heures


C est qui ce fou? Il faut le ligoter et l envoyer dans un centre psychiatrique !!!!!!!!!!
jamestinga1 il y a 14 heures
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