Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.ingeta.com/les-congolaises-r ... bruxelles/
Les Congolais(es) rencontré(es). De Rotterdam et de Genève à Rome en passant par Bruxelles
by INGETA on Apr 26, 2012 • 5:59 pm No Comments
Par Jean-Pierre Mbelu.
Au cours des mois de février, mars et avril, nous avons eu la chance d’animer des conférences et de participer aux débats avec quelques partis politiques et organisations de la société civile Congolaise dans certaines villes européennes. Nous sommes allé de Rotterdam et de Genève à Rome en passant par Bruxelles. L’impression générale est que les minorités congolaises organisées et agissantes existent. Elles portent le souci de travailler en synergie pour un autre Congo.
Cette tournée commencée au mois de février 2012, nous a permis de partager certaines préoccupations de nos compatriotes de la diaspora et de nos amis-alliés. A travers plusieurs de nos échanges, quelques constats se sont dégagés : le sentiment de colère partagé contre le hold-up électoral de novembre et décembre 2011 ; le souci de procéder à une autocritique sans complaisance au sein des forces acquises au changement ; le souhait de redynamiser nos différentes organisations et partis politiques travaillant à l’avènement d’un autre Congo ; la volonté de fédérer toutes les forces Congolaises acquises au changement et de mobiliser les moyens nécessaires à l’émancipation de notre pays de la tutelle où le maintiennent « les forces négatives » avec la complicité de certains d’entre nous, de nos élites compradores, servantes de Mammon. Certains de nos compatriotes, en effet, ne se contentent plus d’accuser l’autre, de trouver facilement un bouc émissaire. Ils vous disent aussi que « l’ennemi du Congo, c’est le Congolais lui-même ». (Tshishi tshidiadia lukunde, ntshidi munda mua lukunde, disent-ils.)
Les minorités agissantes et organisées que nous avons rencontrées nous ont laissé une impression positive d’être suffisamment avancées sur les analyses politiques, géopolitiques et géostratégiques de notre pays. A notre grande satisfaction, nous nous sommes rendu compte que plusieurs de nos compatriotes (adultes et jeunes) prennent le temps de lire plusieurs livres publiés sur la marche de notre pays. Ils ont réussi à bien identifier les acteurs majeurs et les acteurs apparents de notre commune tragédie. Le partage des expériences avec certains compatriotes récemment venus et/ou revenus du pays a aidé plusieurs compatriotes de ces villes où les rencontres ont été organisées à confirmer et/ou à revisiter leurs convictions sur le destin du Congo de Kimbangu et de Lumumba.
A presque toutes les étapes de notre tournée (financée en grande partie par le Groupe Epiphanie), nous avons rencontré des compatriotes organisés en associations ou comme membres des partis politiques et soucieux de travailler ensemble.
Répétons-le : il y a un appel permanent à mener un travail en synergie pour l’avènement d’un autre Congo. Mais aussi celui de créer des lieux de réflexion, de planification, de programmation et d’évaluation des actions menées en commun pour une re-création collective de notre commune destinée. Les organisations et associations de la société civile Congolaise réunies en marge de la 19ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU au Palais des Nations et à la Maison des Associations du 15 au 16 avril 2012 ont, par exemple, décidé de créer une Centrale de réflexion, de planification et d’actions qui prend en compte toutes les initiatives et contributions antérieures, pour concrétiser les propositions qu’elles ont émises au bout de deux jours de réflexion. En sus, elles ont ajouté une dimension africaine à leur lutte en appelant à la création d’un Observatoire de la société civile africaine pour la paix, le développement et la démocratie en Afrique, eu égard aux faiblesses actuelles de l’Union Africaine.
A plusieurs reprises, nous avons débattu sur la nécessite de mobiliser les différents moyens indispensables à notre lutte. A plusieurs reprises, la question des moyens matériels a été posée et approfondie. A Rome (le 22 avril 2012), une critique des moyens spirituels de notre commune lutte a été formulée. (Dans un pays où les chrétiens (meurent de faim), c’est-à-dire les disciples de Jésus qui, après avoir dispensé ses enseignements aux foules, entend ses disciples lui dire : « Il se fait tard, l’endroit est désert, renvois-les. Qu’ils aillent chercher à manger dans les villages environnants », leur répond : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. (cfr Mc 6, 30-44) A Rome, donc, une remise en question de la pastorale chrétienne dans un pays immensément riche et où les populations sont affreusement pauvres a été faite.)
A Rome, un professeur Ivoirien Boga Sako (auteur de La guerre d’Abidjan n’aurait dû jamais avoir lieu) étudiant la tragédie Ivoirienne (ayant précédé et suivi les élections dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest)en la comparant à la nôtre a aussi indiqué la dimension africaine de notre lutte commune. En effet, il s’est rendu compte comme certains d’entre nous que les acteurs majeurs de notre commune tragédie agissent, comme des loups, en masse. Renverser les rapports de force dans la guerre perpétuelle qu’ils nous livrent ne peut faire l’économie du panafricanisme des peuples Africains.
A Bruxelles, lors de la Conférence de presse du 12 avril 2012, en dehors de l’appel aux médias alternatifs, l’un des journalistes avait posé cette question : « Et maintenant » ?
Cette question qu’il posait au représentant de l’UDPS nous a semblé être au cœur des préoccupations des compatriotes rencontrés. Certains ont formulés le souhait de rompre avec un discours qui départagerait le Congo (RD) en deux parties. D’un côté les spectateurs et critiques acerbes de toutes les actions entreprises. Et de l’autres, des acteurs qui, quand leurs actions ne sont pas à la hauteur des attentes des spectateurs et critiques acerbes, sont facilement qualifiés de « zoba » et/ou des BMW.
Rompre avec ce discours exigerait que chacun de nous, que chacune de nous, dans une bonne division du travail, là où il est, là où elle est, se pose la question de savoir ce qu’il ou elle apporte concrètement à l’édification de notre pays. Que ceux et celles qui, par leur capacité d’éveil et d’action, ont dépassé le niveau des BMW aident ceux qu’ils considèrent comme incapables de sortir de ce système de leur avilissement à devenir des acteurs à part entière de notre lutte commune. Il y va de leur responsabilité civique et patriotique. Nos lieux de rencontre et de lutte devraient aussi devenir des lieux d’éducation civique et patriotique. Cet appel rappelle que le discours dénigrant et méprisant l’autre précède souvent son meurtre physique ou symbolique dans la mesure où il est déshumanisant.
Disons que notre tournée nous a permis de nous rendre à l’évidence qu’il y a des Congolais(es) organisé(es) dans plusieurs villes occidentales. Néanmoins, il arrive que plusieurs d’entre nous ne soient pas informés sur ces organisations. Et il arrive que ce manque d’informations conduise aux affirmations du genre : « Nous, Congolais(es), nous ne sommes pas organisé(es). » Cela étant, la question de l’efficacité et de la performance de toutes ces organisations reste posée vu la misère anthropologique profonde où git notre pays.
Il nous semble que le degré d’efficacité et de performance de nos différentes organisations se mesurera à l’aune des actions à impact visible déjà menées ou que nous aurons menées là où nous vivons et chez nous. Si la nécessité de coordonner ce que nous faisons s’impose, celle de programmation, de planification et d’évaluation de la marche de chacune de nos associations et organisations demeure pour nous une condition sine qua non pour une éventuelle émancipation de notre pays du joug de l’occupation multiforme où il gît.
A défaut d’avoir une structure faîtière coiffant toutes nos organisations et associations, avoir des hommes et femmes pouvant servir de médiateurs entre elles contribuerait à la re-création en commun de notre destin collectif. L’union faisant la force dans un monde où les grands ensembles tendent à avaler les petits, plus nous seront unis, plus nous deviendrons efficaces ; dans une durée que nous aurons à inventer au quotidien. Dieu merci ! Un médiateur est déjà là : Cheik Fita nous appelle à nous identifier pour mieux nous connaître et travailler ensemble.
Visitons son blog et parlons-en autour de nous.
J.-P. Mbelu
Les Congolais(es) rencontré(es). De Rotterdam et de Genève à Rome en passant par Bruxelles
by INGETA on Apr 26, 2012 • 5:59 pm No Comments
Par Jean-Pierre Mbelu.
Au cours des mois de février, mars et avril, nous avons eu la chance d’animer des conférences et de participer aux débats avec quelques partis politiques et organisations de la société civile Congolaise dans certaines villes européennes. Nous sommes allé de Rotterdam et de Genève à Rome en passant par Bruxelles. L’impression générale est que les minorités congolaises organisées et agissantes existent. Elles portent le souci de travailler en synergie pour un autre Congo.
Cette tournée commencée au mois de février 2012, nous a permis de partager certaines préoccupations de nos compatriotes de la diaspora et de nos amis-alliés. A travers plusieurs de nos échanges, quelques constats se sont dégagés : le sentiment de colère partagé contre le hold-up électoral de novembre et décembre 2011 ; le souci de procéder à une autocritique sans complaisance au sein des forces acquises au changement ; le souhait de redynamiser nos différentes organisations et partis politiques travaillant à l’avènement d’un autre Congo ; la volonté de fédérer toutes les forces Congolaises acquises au changement et de mobiliser les moyens nécessaires à l’émancipation de notre pays de la tutelle où le maintiennent « les forces négatives » avec la complicité de certains d’entre nous, de nos élites compradores, servantes de Mammon. Certains de nos compatriotes, en effet, ne se contentent plus d’accuser l’autre, de trouver facilement un bouc émissaire. Ils vous disent aussi que « l’ennemi du Congo, c’est le Congolais lui-même ». (Tshishi tshidiadia lukunde, ntshidi munda mua lukunde, disent-ils.)
Les minorités agissantes et organisées que nous avons rencontrées nous ont laissé une impression positive d’être suffisamment avancées sur les analyses politiques, géopolitiques et géostratégiques de notre pays. A notre grande satisfaction, nous nous sommes rendu compte que plusieurs de nos compatriotes (adultes et jeunes) prennent le temps de lire plusieurs livres publiés sur la marche de notre pays. Ils ont réussi à bien identifier les acteurs majeurs et les acteurs apparents de notre commune tragédie. Le partage des expériences avec certains compatriotes récemment venus et/ou revenus du pays a aidé plusieurs compatriotes de ces villes où les rencontres ont été organisées à confirmer et/ou à revisiter leurs convictions sur le destin du Congo de Kimbangu et de Lumumba.
A presque toutes les étapes de notre tournée (financée en grande partie par le Groupe Epiphanie), nous avons rencontré des compatriotes organisés en associations ou comme membres des partis politiques et soucieux de travailler ensemble.
Répétons-le : il y a un appel permanent à mener un travail en synergie pour l’avènement d’un autre Congo. Mais aussi celui de créer des lieux de réflexion, de planification, de programmation et d’évaluation des actions menées en commun pour une re-création collective de notre commune destinée. Les organisations et associations de la société civile Congolaise réunies en marge de la 19ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU au Palais des Nations et à la Maison des Associations du 15 au 16 avril 2012 ont, par exemple, décidé de créer une Centrale de réflexion, de planification et d’actions qui prend en compte toutes les initiatives et contributions antérieures, pour concrétiser les propositions qu’elles ont émises au bout de deux jours de réflexion. En sus, elles ont ajouté une dimension africaine à leur lutte en appelant à la création d’un Observatoire de la société civile africaine pour la paix, le développement et la démocratie en Afrique, eu égard aux faiblesses actuelles de l’Union Africaine.
A plusieurs reprises, nous avons débattu sur la nécessite de mobiliser les différents moyens indispensables à notre lutte. A plusieurs reprises, la question des moyens matériels a été posée et approfondie. A Rome (le 22 avril 2012), une critique des moyens spirituels de notre commune lutte a été formulée. (Dans un pays où les chrétiens (meurent de faim), c’est-à-dire les disciples de Jésus qui, après avoir dispensé ses enseignements aux foules, entend ses disciples lui dire : « Il se fait tard, l’endroit est désert, renvois-les. Qu’ils aillent chercher à manger dans les villages environnants », leur répond : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. (cfr Mc 6, 30-44) A Rome, donc, une remise en question de la pastorale chrétienne dans un pays immensément riche et où les populations sont affreusement pauvres a été faite.)
A Rome, un professeur Ivoirien Boga Sako (auteur de La guerre d’Abidjan n’aurait dû jamais avoir lieu) étudiant la tragédie Ivoirienne (ayant précédé et suivi les élections dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest)en la comparant à la nôtre a aussi indiqué la dimension africaine de notre lutte commune. En effet, il s’est rendu compte comme certains d’entre nous que les acteurs majeurs de notre commune tragédie agissent, comme des loups, en masse. Renverser les rapports de force dans la guerre perpétuelle qu’ils nous livrent ne peut faire l’économie du panafricanisme des peuples Africains.
A Bruxelles, lors de la Conférence de presse du 12 avril 2012, en dehors de l’appel aux médias alternatifs, l’un des journalistes avait posé cette question : « Et maintenant » ?
Cette question qu’il posait au représentant de l’UDPS nous a semblé être au cœur des préoccupations des compatriotes rencontrés. Certains ont formulés le souhait de rompre avec un discours qui départagerait le Congo (RD) en deux parties. D’un côté les spectateurs et critiques acerbes de toutes les actions entreprises. Et de l’autres, des acteurs qui, quand leurs actions ne sont pas à la hauteur des attentes des spectateurs et critiques acerbes, sont facilement qualifiés de « zoba » et/ou des BMW.
Rompre avec ce discours exigerait que chacun de nous, que chacune de nous, dans une bonne division du travail, là où il est, là où elle est, se pose la question de savoir ce qu’il ou elle apporte concrètement à l’édification de notre pays. Que ceux et celles qui, par leur capacité d’éveil et d’action, ont dépassé le niveau des BMW aident ceux qu’ils considèrent comme incapables de sortir de ce système de leur avilissement à devenir des acteurs à part entière de notre lutte commune. Il y va de leur responsabilité civique et patriotique. Nos lieux de rencontre et de lutte devraient aussi devenir des lieux d’éducation civique et patriotique. Cet appel rappelle que le discours dénigrant et méprisant l’autre précède souvent son meurtre physique ou symbolique dans la mesure où il est déshumanisant.
Disons que notre tournée nous a permis de nous rendre à l’évidence qu’il y a des Congolais(es) organisé(es) dans plusieurs villes occidentales. Néanmoins, il arrive que plusieurs d’entre nous ne soient pas informés sur ces organisations. Et il arrive que ce manque d’informations conduise aux affirmations du genre : « Nous, Congolais(es), nous ne sommes pas organisé(es). » Cela étant, la question de l’efficacité et de la performance de toutes ces organisations reste posée vu la misère anthropologique profonde où git notre pays.
Il nous semble que le degré d’efficacité et de performance de nos différentes organisations se mesurera à l’aune des actions à impact visible déjà menées ou que nous aurons menées là où nous vivons et chez nous. Si la nécessité de coordonner ce que nous faisons s’impose, celle de programmation, de planification et d’évaluation de la marche de chacune de nos associations et organisations demeure pour nous une condition sine qua non pour une éventuelle émancipation de notre pays du joug de l’occupation multiforme où il gît.
A défaut d’avoir une structure faîtière coiffant toutes nos organisations et associations, avoir des hommes et femmes pouvant servir de médiateurs entre elles contribuerait à la re-création en commun de notre destin collectif. L’union faisant la force dans un monde où les grands ensembles tendent à avaler les petits, plus nous seront unis, plus nous deviendrons efficaces ; dans une durée que nous aurons à inventer au quotidien. Dieu merci ! Un médiateur est déjà là : Cheik Fita nous appelle à nous identifier pour mieux nous connaître et travailler ensemble.
Visitons son blog et parlons-en autour de nous.
J.-P. Mbelu
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Les images pour une mobilisation mondiale:
1. Crisis in the Congo: http://www.youtube.com/watch?v=vLV9szEu9Ag
2.Congo na Biso avec les salauds: http://www.youtube.com/watch?v=azlJzBhIPp4&feature=fvwp
3. Le sang Congolais dans nos portables " Blood of Congolese in our handset"1:
http://www.youtube.com/watch?v=6A5TKyk24r4
http://www.youtube.com/watch?v=53Jh32Cm ... re=related
4. Conflict Minerals: Stories from the Mouth of the Mine : http://www.youtube.com/watch?v=wLoPU9Wdwh0
5. Coltan mining in the Congo: http://www.youtube.com/watch?v=mCUtElvg ... re=related
6. In Focus: Congo's Bloody Coltan : http://www.youtube.com/watch?v=3OWj1ZGn4uM
7. LES MASSACRES DE BDK par la police de Kabila, par HIPPO KIMBALANGA 1
: http://www.youtube.com/watch?v=pDSsdsLbMD4
http://www.youtube.com/watch?v=xnfnxaeCZvs
« Il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres. » - Patrice Emery Lumumba –
« Si cette prise de conscience pouvait faire tache d’huile ! Un peuple bien informé, bien formé (ou se formant à partir de la lecture des faits) et sagement organisé en force d’auto-défense populaire est « la meilleure arme de destruction massive » contre les politiques impérialistes. Celles-ci ne triomphent longtemps que là où l’obscurantisme et l’obscurité sont entretenus. »- Jean-Pierre Mbelu –
"En effet, depuis sa création en 1885 par les politiciens colonialistes européens, le Congo continue d’être une vache au lait dont seule une très petite fraction des congolais jouit de ses richesses. La majorité des congolais souffrent terriblement.
Ceux qui se soucient du bien-être de la majorité de congolais se posent souvent la question de savoir pourquoi tant de problèmes au Congo? Quand est-ce que le Congo va-t-il décoller? A quand la fin de la crise politique, sociale et économique ?
Ces questions sont importantes, car pour soigner une maladie il faut en connaitre les causes. Parfois, il nous faut saisir notre courage avec nos deux mains et saisir le taureau par ses cornes pour interroger le passé. Interroger le passé pour comprendre le présent afin de préparer l’avenir de nos enfants est un exercice obligatoire.
Faute de faire un diagnostic correct, nous risquons de tourner en rond alors que les années passent et que le monde mondialisé et compétitif ne cesse de nous apporter de nouveaux défis qui compromettent notre survie.
Examiner le passé ne veut pas dire que l’administration coloniale belge porte seule la responsabilité de tous les maux que nous sommes en train de vivre. Notre culture joue une plus grande part dans notre stagnation. Je vais le démontrer brièvement dans cet article. Cet examen du passé voudrait rétablir la responsabilité et insister que seuls les congolais doivent se sentir les premiers responsables à rechercher les voies et les moyens de trouver des solutions à leurs problèmes. Celui qui veut résoudre les problèmes du Congo sans examiner le passé ressemble à un charlatan qui pose son oreille sur le ventre du patient pour diagnostiquer les maux de ventre chroniques dont souffre ce dernier." - Mzee Lombe Mwembo –
« Arrêtons, arrêtons dans cette quête de solution de croire que le salut viendra d’ailleurs, sur ce point, dans nos analyses ou pensées n’associons pas ceux que vous appelez « la communauté internationale » et que je cite par « les uns et les autres », vu que cette nébuleuse dénomination au membre anonyme nous traite avec un maximum de mépris.
Si elle était digne de nom, bien longtemps justice aurait été faite au Congo démocratique pour massacres et rapines de tout genres.
Est-ce qu’ils nous consultent quand ils décident pour leurs pays respectifs ? » – Lucien D’Zata -
Les Amis de Jean-Pierre Mbelu (Facebook)
«Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants ; c’est l’indifférence des bons.» - Martin Luther King -
"La solution des problèmes congolais sera confrontée à la résistance des occidentaux non par simple méchanceté, mais par la tendance naturelle humaine de conserver ses acquis. A tout cela, ajouter les difficultés financières qu’exigent toute reforme et surtout les désirs de vautours du monde mondialisé qui regardent le Congo comme un gâteau trop facile à se partager. Peut-être que ceux ou celles qui veulent voir et comprendre les problèmes du Congo ne sont pas encore né(es)." - Mzee Lombe Mwembo -
« Un fait est sûr : " Les petits restes, les minorités organisées et les autres ascètes du provisoire Congolais luttent sur plusieurs fronts. Un temps viendra où ils vont étonner le monde entier." » - Jean-Pierre Mbelu -
« Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. » - Patrice Emery Lumumba -
« Notre liberté s’arracha par la force toutes les grandes patries sont passés par là, faite clairement votre choix car viens le jour de la fin de l’imposture et là il n’y aura pas de neutre, seulement des ennemies et des amis du Congo. » – Lucien D’Zata -
« J’aime cette Terre plus que tout le reste au monde. Un homme qui n’aimerait pas la tombe de son père serait pire qu’un animal sauvage. » - Chef Joseph Indien Nez Percé -
VIVE LE CONGO LIBRE, UNI & PROSPERE.
1. Crisis in the Congo: http://www.youtube.com/watch?v=vLV9szEu9Ag
2.Congo na Biso avec les salauds: http://www.youtube.com/watch?v=azlJzBhIPp4&feature=fvwp
3. Le sang Congolais dans nos portables " Blood of Congolese in our handset"1:
http://www.youtube.com/watch?v=6A5TKyk24r4
http://www.youtube.com/watch?v=53Jh32Cm ... re=related
4. Conflict Minerals: Stories from the Mouth of the Mine : http://www.youtube.com/watch?v=wLoPU9Wdwh0
5. Coltan mining in the Congo: http://www.youtube.com/watch?v=mCUtElvg ... re=related
6. In Focus: Congo's Bloody Coltan : http://www.youtube.com/watch?v=3OWj1ZGn4uM
7. LES MASSACRES DE BDK par la police de Kabila, par HIPPO KIMBALANGA 1
: http://www.youtube.com/watch?v=pDSsdsLbMD4
http://www.youtube.com/watch?v=xnfnxaeCZvs
« Il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres. » - Patrice Emery Lumumba –
« Si cette prise de conscience pouvait faire tache d’huile ! Un peuple bien informé, bien formé (ou se formant à partir de la lecture des faits) et sagement organisé en force d’auto-défense populaire est « la meilleure arme de destruction massive » contre les politiques impérialistes. Celles-ci ne triomphent longtemps que là où l’obscurantisme et l’obscurité sont entretenus. »- Jean-Pierre Mbelu –
"En effet, depuis sa création en 1885 par les politiciens colonialistes européens, le Congo continue d’être une vache au lait dont seule une très petite fraction des congolais jouit de ses richesses. La majorité des congolais souffrent terriblement.
Ceux qui se soucient du bien-être de la majorité de congolais se posent souvent la question de savoir pourquoi tant de problèmes au Congo? Quand est-ce que le Congo va-t-il décoller? A quand la fin de la crise politique, sociale et économique ?
Ces questions sont importantes, car pour soigner une maladie il faut en connaitre les causes. Parfois, il nous faut saisir notre courage avec nos deux mains et saisir le taureau par ses cornes pour interroger le passé. Interroger le passé pour comprendre le présent afin de préparer l’avenir de nos enfants est un exercice obligatoire.
Faute de faire un diagnostic correct, nous risquons de tourner en rond alors que les années passent et que le monde mondialisé et compétitif ne cesse de nous apporter de nouveaux défis qui compromettent notre survie.
Examiner le passé ne veut pas dire que l’administration coloniale belge porte seule la responsabilité de tous les maux que nous sommes en train de vivre. Notre culture joue une plus grande part dans notre stagnation. Je vais le démontrer brièvement dans cet article. Cet examen du passé voudrait rétablir la responsabilité et insister que seuls les congolais doivent se sentir les premiers responsables à rechercher les voies et les moyens de trouver des solutions à leurs problèmes. Celui qui veut résoudre les problèmes du Congo sans examiner le passé ressemble à un charlatan qui pose son oreille sur le ventre du patient pour diagnostiquer les maux de ventre chroniques dont souffre ce dernier." - Mzee Lombe Mwembo –
« Arrêtons, arrêtons dans cette quête de solution de croire que le salut viendra d’ailleurs, sur ce point, dans nos analyses ou pensées n’associons pas ceux que vous appelez « la communauté internationale » et que je cite par « les uns et les autres », vu que cette nébuleuse dénomination au membre anonyme nous traite avec un maximum de mépris.
Si elle était digne de nom, bien longtemps justice aurait été faite au Congo démocratique pour massacres et rapines de tout genres.
Est-ce qu’ils nous consultent quand ils décident pour leurs pays respectifs ? » – Lucien D’Zata -
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«Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants ; c’est l’indifférence des bons.» - Martin Luther King -
"La solution des problèmes congolais sera confrontée à la résistance des occidentaux non par simple méchanceté, mais par la tendance naturelle humaine de conserver ses acquis. A tout cela, ajouter les difficultés financières qu’exigent toute reforme et surtout les désirs de vautours du monde mondialisé qui regardent le Congo comme un gâteau trop facile à se partager. Peut-être que ceux ou celles qui veulent voir et comprendre les problèmes du Congo ne sont pas encore né(es)." - Mzee Lombe Mwembo -
« Un fait est sûr : " Les petits restes, les minorités organisées et les autres ascètes du provisoire Congolais luttent sur plusieurs fronts. Un temps viendra où ils vont étonner le monde entier." » - Jean-Pierre Mbelu -
« Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. » - Patrice Emery Lumumba -
« Notre liberté s’arracha par la force toutes les grandes patries sont passés par là, faite clairement votre choix car viens le jour de la fin de l’imposture et là il n’y aura pas de neutre, seulement des ennemies et des amis du Congo. » – Lucien D’Zata -
« J’aime cette Terre plus que tout le reste au monde. Un homme qui n’aimerait pas la tombe de son père serait pire qu’un animal sauvage. » - Chef Joseph Indien Nez Percé -
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Vital Kamerhe prévient »la somalisation » à l’Est de la RDC
27 avril, 2012
Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC, opposition), Vital Kamerhe (photo), a déploré »la somalisation » à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), en dépit de la tenue des élections organisées en novembre 2011. »Nous allons petit à petit vers la somalisation de l’Est du Congo », a-t-il confié à la presse, en marge de la présentation du rapport sur »L’Etat de droit sous la législature de 2006 à 2011 », publié par l’Association africaine de défense des droits de l’Homme (ASADHO). A l’Est du pays, les Congolais assistent » impuissants à la somatisation de cette partie du pays « , a dit l’ancien speaker de l’Assemblée nationale, dénonçant des viols commis contre les hommes dans le Kivu. « Beaucoup de nos frères et cousins sont violés « , a accusé M. Kamerhe, citant des éléments venant d’un pays voisin de la RDC. Il a préconisé la tenue d’une table ronde « pour élaborer un plan de sortie de crise non seulement à l’Est du Congo mais dans l’ensemble de la région des Grands lacs « . Vital Kamerhe a appelé l’élite congolaise à concocter »ce plan raisonnable » de sortie de crise. » Ce plan ne devrait pas être la question du gouvernement seul ou du Président de la République ou du ministre de l’Intérieur ou de la Défense. C’est une question nationale qui demande que les gens en parlent et trouvent des voies de sortie pour le bonheur de tout le peuple congolais », a-t-il expliqué. L’ancien speaker de l’Assemblée nationale considère ce plan comme une opportunité urgente de voir comment sauver la nation congolaise en danger. Il a salué la publication du rapport de l’ASADHO, qui a ramassé toutes les questions de violations des droits de l’Homme avant, pendant et après les élections Il a également qualifié de ‘’sulfureux » ce rapport, qui a répertorié des assassinats ciblés et des répressions disproportionnées à l’égard des gens » qui manifestaient sans armes ni bâtons ». » Je suis ému de voir que l’ASADHO a souligné l’injustice dont j’avais été l’objet, quand j’avais donné ma position par rapport à l’intervention de celles que l’on avait appelées les forces conjointes sur le territoire congolais « , a-t-il dit devant la presse. » Aujourd’hui, l’ASADHO l’a dit: l’histoire me donne raison, malgré l’enthousiasme qui avait caractérisé ceux qui avaient pris la décision. Aujourd’hui, ils doivent se rendre compte que ces décisions sont inefficaces « , a-t-il ajouté. Evoquant les élections de 2011, M. Kamerhe a soutenu que celles-ci ont plongé les Congolais dans les ténèbres et donné »un coup très sérieux » à la démocratie. » La RDC se retrouve en dessous de la Birmanie, qui est en train de sortir de la zone des ténèbres « , a-t-il encore indiqué.
APA/CCN
Vital Kamerhe prévient »la somalisation » à l’Est de la RDC
27 avril, 2012
Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC, opposition), Vital Kamerhe (photo), a déploré »la somalisation » à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), en dépit de la tenue des élections organisées en novembre 2011. »Nous allons petit à petit vers la somalisation de l’Est du Congo », a-t-il confié à la presse, en marge de la présentation du rapport sur »L’Etat de droit sous la législature de 2006 à 2011 », publié par l’Association africaine de défense des droits de l’Homme (ASADHO). A l’Est du pays, les Congolais assistent » impuissants à la somatisation de cette partie du pays « , a dit l’ancien speaker de l’Assemblée nationale, dénonçant des viols commis contre les hommes dans le Kivu. « Beaucoup de nos frères et cousins sont violés « , a accusé M. Kamerhe, citant des éléments venant d’un pays voisin de la RDC. Il a préconisé la tenue d’une table ronde « pour élaborer un plan de sortie de crise non seulement à l’Est du Congo mais dans l’ensemble de la région des Grands lacs « . Vital Kamerhe a appelé l’élite congolaise à concocter »ce plan raisonnable » de sortie de crise. » Ce plan ne devrait pas être la question du gouvernement seul ou du Président de la République ou du ministre de l’Intérieur ou de la Défense. C’est une question nationale qui demande que les gens en parlent et trouvent des voies de sortie pour le bonheur de tout le peuple congolais », a-t-il expliqué. L’ancien speaker de l’Assemblée nationale considère ce plan comme une opportunité urgente de voir comment sauver la nation congolaise en danger. Il a salué la publication du rapport de l’ASADHO, qui a ramassé toutes les questions de violations des droits de l’Homme avant, pendant et après les élections Il a également qualifié de ‘’sulfureux » ce rapport, qui a répertorié des assassinats ciblés et des répressions disproportionnées à l’égard des gens » qui manifestaient sans armes ni bâtons ». » Je suis ému de voir que l’ASADHO a souligné l’injustice dont j’avais été l’objet, quand j’avais donné ma position par rapport à l’intervention de celles que l’on avait appelées les forces conjointes sur le territoire congolais « , a-t-il dit devant la presse. » Aujourd’hui, l’ASADHO l’a dit: l’histoire me donne raison, malgré l’enthousiasme qui avait caractérisé ceux qui avaient pris la décision. Aujourd’hui, ils doivent se rendre compte que ces décisions sont inefficaces « , a-t-il ajouté. Evoquant les élections de 2011, M. Kamerhe a soutenu que celles-ci ont plongé les Congolais dans les ténèbres et donné »un coup très sérieux » à la démocratie. » La RDC se retrouve en dessous de la Birmanie, qui est en train de sortir de la zone des ténèbres « , a-t-il encore indiqué.
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Crise post-électorale en RDC : Etienne Tshisekedi maintient le cap
VENDREDI, 27 AVRIL 2012 19:05
La République Démocratique du Congo n’est pas encore sortie de la crise électorale, 5 mois après la tenue des élections présidentielle et législatives, le 28 novembre 2011. En dépit de la mise en place des nouvelles institutions, la fracture sociale et politique est perceptible. Ce décor devient comme une bombe à retardement, un volcan en ébullition prêt à exploser au moment opportun c’est-à-dire si la démocratie s’exerce normalement. Dans l’entre temps, la crise au sommet de l’Etat est évidente malgré le calme apparent qui s’observe dans !e ciel politique congolais. La Présidence de la République bicéphale explique toute complexité de la situation.
Joseph Kabila, proclamé Président de la République par la commission électorale nationale indépendante et la cour suprême de justice, est entrain de gérer la mise en place des nouvelles institutions du pays. Après l’assemblée nationale, le nouveau premier ministre nommé finalise la formation de son gouvernement. A ce titre, le cycle institutionnel devient de plus en plus complet en vue de démarrer cette nouvelle législature en attendant l’organisation d’autres échéances électorales. Etienne Tshisekedi, challenger de Joseph Kabila, s’est, pour sa part, auto proclamé président de la République, contestant automatiquement le pouvoir de son adversaire politique. En cette qualité, il a revendiqué la légitimité et cherche à conquérir l’imperium du pouvoir pour exercer l’effectivité du pouvoir d’Etat. Ses tentatives de prendre possession du fauteuil au palais de la Nation se sont avéré infructueuses à cause de la résistance du pouvoir de Kabila qui a installé un blocus avec les éléments de la police nationale et de la garde Républicaine dans toutes ses voies de sortie, une mise en assignation à résidence surveillée de facto. Depuis lors, c’est le bras de fer, le fort qui impose sa loi.
Etienne Tshisekedi maintient le cap
Avec le train de la mise en place des institutions en marche, rien ne parait arrêter invariablement le schéma politique en cours pour imposer un autre. Tout en maintenant le secret de son action, le Président Kabila se révèle trop sûr de Iui-même, entrain de neutraliser tout ce qui bouge contre son pouvoir. En dépit de la position difficile dans laquelle il se trouve, Tshisekedi ne s’avoue pas vaincu et pour cela, il peaufine ses stratégies pour se maintenir sur la scène politique et faire aboutir son schéma : l’auto proclamation, l’annulation des élections législatives, l’exclusion des députés au nom de son parti et rupture avec ceux des partis politiques alliés de l’opposition. Se considérant le véritable dépositaire du poste de. Président de la République, Etienne Tshisekedi est en voie de se doter d’une nouvelle, plate politique la Majorité Présidentielle Populaire comme machine politique pendant que dans l’opinion circule d’une bouche à l’oreille la nouvelle faisant état de la sortie de son gouvernement en vue de mettre les Kabilistes devant un fait accompli, eux, qui font tourner le regard de toute la nation vers Matata et son gouvernement. S’il convient qu’on ne peut pas vendre la peau de l’ours sans l’avoir tué, dans le duel Kabila Tshisekedi, le dernier n’est pas encore dit.
Le Satellite
Article
Essoufflée, l’opposition regagne l’Assemblée Nationale en position de faiblesse !
L’opposition parlementaire a repris sa place dans les activités de l’Assemblée Nationale après avoir quitté la chambre basse à la suite de l’aventure de la Majorité Présidentielle lors de l’élection des membres de cette assemblée.
Pour ce faire, les leaders des différents groupes parlementaires de l’opposition ont été reçu par le président du bureau de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku à qui ils ont leur frustration de la violation des arrangements particuliers qui attribuent deux postes au bureau de cette chambre aux délégué de l’opposition Secrétaire général de la MP, plate forme dont Joseph Kabila est autorité morale, Aubin Minaku, est le même principal acteur à qui était exécuter le mot de dribbler l’opposition. C’est ainsi sa casquette de président de l’Assemblée Nationale qu’Aubin Minaku a ouvert ses portes à ses hôtes. D’aucuns s’interrogent sur le jeu, les stratégies de l’opposition de donner l’impression de grandeur à l’opinion et finir par être rattraper par ses propres turpitudes. N’ayant pas de choix de reprendre la place, les opposants le chemin du palais du peuple en position de faiblesse sans avoir obtenu gain de cause.
Mukalenga
Crise post-électorale en RDC : Etienne Tshisekedi maintient le cap
VENDREDI, 27 AVRIL 2012 19:05
La République Démocratique du Congo n’est pas encore sortie de la crise électorale, 5 mois après la tenue des élections présidentielle et législatives, le 28 novembre 2011. En dépit de la mise en place des nouvelles institutions, la fracture sociale et politique est perceptible. Ce décor devient comme une bombe à retardement, un volcan en ébullition prêt à exploser au moment opportun c’est-à-dire si la démocratie s’exerce normalement. Dans l’entre temps, la crise au sommet de l’Etat est évidente malgré le calme apparent qui s’observe dans !e ciel politique congolais. La Présidence de la République bicéphale explique toute complexité de la situation.
Joseph Kabila, proclamé Président de la République par la commission électorale nationale indépendante et la cour suprême de justice, est entrain de gérer la mise en place des nouvelles institutions du pays. Après l’assemblée nationale, le nouveau premier ministre nommé finalise la formation de son gouvernement. A ce titre, le cycle institutionnel devient de plus en plus complet en vue de démarrer cette nouvelle législature en attendant l’organisation d’autres échéances électorales. Etienne Tshisekedi, challenger de Joseph Kabila, s’est, pour sa part, auto proclamé président de la République, contestant automatiquement le pouvoir de son adversaire politique. En cette qualité, il a revendiqué la légitimité et cherche à conquérir l’imperium du pouvoir pour exercer l’effectivité du pouvoir d’Etat. Ses tentatives de prendre possession du fauteuil au palais de la Nation se sont avéré infructueuses à cause de la résistance du pouvoir de Kabila qui a installé un blocus avec les éléments de la police nationale et de la garde Républicaine dans toutes ses voies de sortie, une mise en assignation à résidence surveillée de facto. Depuis lors, c’est le bras de fer, le fort qui impose sa loi.
Etienne Tshisekedi maintient le cap
Avec le train de la mise en place des institutions en marche, rien ne parait arrêter invariablement le schéma politique en cours pour imposer un autre. Tout en maintenant le secret de son action, le Président Kabila se révèle trop sûr de Iui-même, entrain de neutraliser tout ce qui bouge contre son pouvoir. En dépit de la position difficile dans laquelle il se trouve, Tshisekedi ne s’avoue pas vaincu et pour cela, il peaufine ses stratégies pour se maintenir sur la scène politique et faire aboutir son schéma : l’auto proclamation, l’annulation des élections législatives, l’exclusion des députés au nom de son parti et rupture avec ceux des partis politiques alliés de l’opposition. Se considérant le véritable dépositaire du poste de. Président de la République, Etienne Tshisekedi est en voie de se doter d’une nouvelle, plate politique la Majorité Présidentielle Populaire comme machine politique pendant que dans l’opinion circule d’une bouche à l’oreille la nouvelle faisant état de la sortie de son gouvernement en vue de mettre les Kabilistes devant un fait accompli, eux, qui font tourner le regard de toute la nation vers Matata et son gouvernement. S’il convient qu’on ne peut pas vendre la peau de l’ours sans l’avoir tué, dans le duel Kabila Tshisekedi, le dernier n’est pas encore dit.
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Essoufflée, l’opposition regagne l’Assemblée Nationale en position de faiblesse !
L’opposition parlementaire a repris sa place dans les activités de l’Assemblée Nationale après avoir quitté la chambre basse à la suite de l’aventure de la Majorité Présidentielle lors de l’élection des membres de cette assemblée.
Pour ce faire, les leaders des différents groupes parlementaires de l’opposition ont été reçu par le président du bureau de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku à qui ils ont leur frustration de la violation des arrangements particuliers qui attribuent deux postes au bureau de cette chambre aux délégué de l’opposition Secrétaire général de la MP, plate forme dont Joseph Kabila est autorité morale, Aubin Minaku, est le même principal acteur à qui était exécuter le mot de dribbler l’opposition. C’est ainsi sa casquette de président de l’Assemblée Nationale qu’Aubin Minaku a ouvert ses portes à ses hôtes. D’aucuns s’interrogent sur le jeu, les stratégies de l’opposition de donner l’impression de grandeur à l’opinion et finir par être rattraper par ses propres turpitudes. N’ayant pas de choix de reprendre la place, les opposants le chemin du palais du peuple en position de faiblesse sans avoir obtenu gain de cause.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Un faux en écriture qui fait de Joseph KABILA Président de la République !
La problématique de l’opposabilité aux tiers de l’arrêt RE007 rendu le 16.12.2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Joseph KABILA Président de la République.
Cérémonie de prestation de serment de Joseph KABILA
- Kinshasa le 20.12.2011,
« une vraie parodie »
Notre Association a pris connaissance – quatre mois après la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 - de l’instrumentum notamment de l’arrêt R.C.E.0011/PR sur requête en contestation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 publiés par la CENI le vendredi 3 décembre 2011 ; de l’arrêt R.E.007 relatif à la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 ; ainsi que de l’arrêt R.S.006 portant prise d’acte de prestation de serment du Président de la République. (Télécharger l’arrêt R.E.007 du 16.12.2011 de la CSJ: http://www.blog4ever.com/blog/fichier-8 ... 67504.html )
Notre Association a déjà publié plusieurs notes d’analyse relatives à l’inexistence et l’inopposabilité aux tiers du précité arrêt de la Cour Suprême de Justice. Sans entrer dans la polémique qui pourrait résulter du fait que la Cour Suprême de Justice ait finalement publié très tardivement l’instrumentum de son arrêt, nous allons limiter la présente analyse sur les questions liées à la forme, ainsi que sur la force probante des arrêts susmentionnés.
En ce qui concerne le défaut de notification de la requête en annulation des résultats à toutes les parties à la cause :
Notre Association rappelle que l’arrêt RE007 repose sur des prémisses erronées en ce sens qu’il considère que la requête introduite par Monsieur KAMERHE LWA KANYINGINYI Vital en date du 12 décembre 2011 enrôlée sous les références RCE 011/PR a été examinée par la CSJ conformément à la Loi. Or, ce n’est pas le cas. En effet, l’arrêt RE007 souffre d’un vice de forme très grave lequel est consécutif au refus de la CSJ de notifier aux neuf autres candidats la requête en annulation de tous les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. Ceci, conformément à la loi électorale telle que rappelée par Monsieur Jérôme KITOKO KIMPELE Premier président de la CSJ, dans sa note circulaire n° 014 du 27 septembre 2011 relative à la non- admissibilité de la procédure de tierce opposition en matière de contentieux électoral, en ces termes:
<< (...) Il est dès lors hors de question que soient reçues par le Juge électoral des actions en tierce opposition dirigées contre des arrêts ou jugements statuant sur des contestations électorales, non seulement parce que la loi électorale ne prévoit pas cette voie de recours, mais également parce que son article 74 ter alinéa 5 garantit le principe du contradictoire, en faisant obligation au greffier de notifier la requête en contestation des résultats du scrutin "au candidat dont l’élection est contestée, au parti politique ou regroupement politique ayant présenté un candidat ainsi qu’à la Commission électorale nationale indépendante", lesquels "peuvent adresser à la juridiction saisie un mémoire en réponse dans un délai de trois jours après notification", étant entendu que " l’absence du mémoire en réponse n’est pas suspensive de la procédure".>>
En l’espèce, le Greffier de la Cour Suprême de Justice a curieusement notifié la précitée requête en annulation des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 par exploits séparés de l’huissier SASA NIANGA de la Cour au seul candidat Joseph KABILA, et à la Commission électorale nationale indépendante. Ceci, alors que la requête introduite par Vital KAMERHE concernait l’annulation des résultats de tous les onze candidats à l’élection présidentielle. Pour rappel, le candidat Vital KAMERHE a été classé troisième suivant l’ordre de proclamation des résultats provisoire publiés par la CENI. En raisonnant par l’absurde, si Vital KAMEHRE avait la prétention d’avoir obtenu un score supérieur à celui de Joseph KABILA, cela voudrait dire qu’automatiquement le candidat Etienne TSHISEKEDI arrivé pourtant en deuxième position devrait être relégué à la troisième place. Ce dernier subirait ainsi -sans pouvoir ester en justice - un préjudice certain. Dès lors, la Cour était dans l’obligation de notifier la requête de Vital KAMERHE au moins au candidat Etienne TSHISEKEDI même si celui-ci n’avait pas introduit de recours similaire. Ceci, d’autant plus que la procédure de tierce opposition en matière de contentieux électoral n’est pas admissible conformément à l’article 74 ter alinéa 5 de la Loi électorale susmentionnée.
A cet égard, lors de l’audience publique du 15 décembre 2011, le parti politique UNC comparu par son Président national, Monsieur Vital KAMERHE, assisté de ses avocats va demander, à juste titre, le renvoi de la cause à une audience ultérieure pour permettre à la Cour de notifier la requête de Vital KAMERHE aux neuf autres candidats à l’élection présidentielle.
Statuant sur la question, la Cour répondit que la cause était bien en état, car les candidats n’ayant pas exercé leur droit de recours dans les deux jours depuis l’annonce des résultats provisoires par la CENI, ni manifesté l’intention de le faire, ni mandaté la requérante ou ses conseils en ce sens, n’avaient pas intérêt dans la présente cause, à laquelle ils ne sont pas partie.
Pourtant, l’un des candidats à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 en l’occurrence Monsieur KASESE MALELA François Nicefort s’est présenté spontanément à la précitée audience publique du 15 décembre 2011 afin de comparaître volontairement. Ceci, malgré le fait qu’il n’avait pas reçu notification de la requête de Vital KAMERHE. Mais, la Cour va paradoxalement signifier à celui-ci qu’il n’est pas partie à la cause. Il faut noter que la question soulevée par la comparution spontanée du candidat KASESE MALELA François Nicefort n’est pas évoquée dans l’arrêt R.C.E 011/PR déboutant le candidat Vital KAMERHE. Ce qui viole les prescrits de l’article 21 de la Constitution de ce pays.
Après cet incident, Vital KAMERHE et ses avocats quitteront la salle d’audience afin de dénoncer la partialité et l’absence d’indépendance de la Cour par rapport à Joseph KABILA.
Le Pasteur NGOY MULUNDA et le Prof. Jacques DJOLI
respectivement Président et Vice-président de la CENI
un verre dans le nez, amusent le fils de
Joseph KABILA et, festoient la réussite du hold-up électoral
En ce qui concerne l’absence de force probante de l’arrêt R.E.007:
Notre Association observe que la Cour Suprême de Justice n’a pas fondé sa décision sur les procès-verbaux originaux de dépouillement des bureaux de vote. En effet, la Cour s’est contentée des fiches des résultats (PDF) lui transmis par la CENI alors que celui-ci est une partie à la cause au même titre que les candidats. A titre indicatif, dans l’arrêt R.C.E. 011/PR déboutant la requête en contestation introduite par Vital KAMERHE, la Cour prétend avoir opéré des vérifications des résultats revendiqués par le requérant dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri, et déclare que les dites vérifications opérées confirment plutôt des chiffres publiés par la CENI. A cet égard, l’APRODEC asbl fait observer que la Cour a tout simplement fondé sa conviction sur les fiches informatisées qui lui ont été fournies par la CENI laquelle est une partie à la cause, et non sur les procès-verbaux originaux de dépouillement des bureaux de vote !
Plus grave, notre Association souligne que l’arrêt R.E.007 contient des données falsifiées notamment le nombre d’électeurs enrôlés, le nombre de votants, le nombre de bureaux de vote compilés, le taux de participation au vote, ainsi que les scores des candidats. En effet, notre Association a jadis abondamment publié des analyses relatives à l’augmentation anormale du corps électoral en République Démocratique du Congo en 5 ans de législature et partant, la mise en évidence d’un nombre impressionnant d’au moins 3.6 millions d’électeurs fictifs (et votants fictifs) ainsi que l’absence du nettoyage de 3.6 millions de vrais doublons du fichier électoral. Ceci, en se fondant sur le taux d’accroissement annuel moyen de la population générale en République Démocratique du Congo lequel est estimé par le service d’études de la Banque mondiale et l’Institut national des statistiques de la RDC à 3% par an d’une part et d’autre part, sur le rapport partiel publié le 3 août 2011 par la firme belge ZETES relatif à la recherche des doublons dans le fichier électoral congolais. Ainsi, l’APRODEC asbl souligne que le chiffre de 32.024.640 électeurs enrôlés (resté constant depuis la publication par la CENI le 24 juillet 2011 de la dernière note de clôture relative à la révision du fichier électoral, à ce jour) est une falsification grossière du nombre d’électeur réellement enrôlés par la CENI. Ce qui rend illégal le calcul du quotient électoral et la répartition du nombre de sièges à pourvoir au sein des Parlements tant national que provincial.
L’APRODEC asbl rappelle que les agents de la CENI ont enrôlé des mineurs d’âge sur toute l’étendue du territoire congolais non seulement en violation de la loi électorale et de la Constitution de la République Démocratique du Congo, mais aussi en violation de la charte et des conventions internationales des droits des enfants.
De ce fait, notre Association estime que le nombre réel d’électeurs (adultes en âge de voter) enrôlés par la CENI et le nombre réel de votants sont respectivement inférieurs à 28 millions et 14 millions d’électeurs. (Cf. Notre blog : http://aprodec.blog4ever.com/blog/index-467504.html )
En conclusion,
L’APRODEC asbl soutient que l’arrêt RE007 rendu le 16 décembre 2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Joseph KABILA Président de la République Démocratique du Congo est constitutif de faux en écriture et qu’il viole l’ordre constitutionnel de ce pays conformément à l’article 64 de la Constitution, ainsi que l’ordre public international des pays tiers. Certains magistrats de la CSJ et les 9 membres du bureau de la CENI ont dans le cadre d’une association internationale de malfaiteurs permis à Monsieur Joseph KABILA d’exercer les fonctions de Président de la République Démocratique du Congo en violation de la Constitution et des lois de ce pays.
L’APRODEC asbl souligne que les Hauts magistrats de la Cour Suprême de Justice (CSJ) ont sans avoir procéder à la moindre vérification, ont purement et simplement endossé toutes les données électorales et les résultats provisoires tels que proclamés par la CENI alors que ceux-ci contiennent des falsifications grossières. Ceci implique que les Hauts magistrats de la CSJ sont passibles des poursuites pour leur responsabilité pénale aux titres d’auteur, co-auteur et/ou complice de faux et usage de faux en écriture, d’association internationale de malfaiteurs et de complicité dans l’usurpation de fonctions de Président de la République par Joseph KABILA. Dès lors, l’APRODEC asbl conclut que toute personne physique ou morale qui reconnaîtrait Joseph KABILA comme étant le Président de la République Démocratique du Congo pourrait être poursuivie pour les charges susmentionnées.
Fait à Bruxelles, le 27 avril 2012.
Pour l’APRODEC asbl*,
[Siganture]
__________________________
M. Benjamin Stanis KALOMBO
Président et Administrateur-délégué
[Signature]
_______________
M. Didier NKINGU
Administrateur chargé des questions juridiques a.i
*L’Association pour la promotion de la démocratie et le développement de la République Démocratique du Congo (l’APRODEC asbl) est une association de droit belge qui a pour but principal de défendre les intérêts et les droits de la République Démocratique du Congo, des citoyens et des personnes d’origine congolaise. Elle pourra notamment lutter et agir en justice contre toute forme de violation des droits, de la souveraineté et de l’intégrité du territoire de la République Démocratique du Congo ; contre le pillage de ses ressources naturelles ; ainsi que les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, qu’elles soient le fait de personnes physiques ou morales, d’un État, quelle que soit leur nationalité, sans limitation dans le temps, ni dans l’espace. L’Association œuvre pour la promotion de la démocratie, le développement socioéconomique et culturel de la RD Congo.
Dans ce cadre, l’Association peut entreprendre, promouvoir et coordonner toute poursuite judiciaire, toute investigation, tout audit, tous travaux, colloques, actions, ainsi qu’établir des rapports et analyses approfondies en rapport avec son but. Elle fait des recommandations et du Lobbying auprès des décideurs étatiques et non étatiques; elle peut également collaborer avec d’autres associations nationales ou internationales poursuivant les mêmes objectifs.
In memoriam Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Armand Tungulu, Serge Maheshe, Frack Ngike, Bapuwa Mwamba, Daniel Boteti, Pascal Kabungulu (…) victimes de l’intolérance politique en République Démocratique du Congo
_________________________________________________________________________________
APRODEC asbl : N° d’entreprise (Moniteur Belge) : 891.074.266 ; Siège social (en cours de modification): Rue des Vétérinaires, 89 Boîte 3-1070 Anderlecht (Belgique); Tél/Fax : 0032.484.925.836; E-mail:aprodecasbl@gmail.com ; Blog: http://aprodec.blog4ever.com ; Nous rejoindre sur facebook: http://www.facebook.com/aprodecasbl et sur twitter: https://twitter.com/#!/APRODECasbl; Nos Statuts: http://www.ejustice.just.fgov.be/tsv_pd ... 116757.pdf;
Delta Lloyd Bank: 132-5334362-82 IBAN: BE25132533436282 BIC: BNAGBEBB
La problématique de l’opposabilité aux tiers de l’arrêt RE007 rendu le 16.12.2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Joseph KABILA Président de la République.
Cérémonie de prestation de serment de Joseph KABILA
- Kinshasa le 20.12.2011,
« une vraie parodie »
Notre Association a pris connaissance – quatre mois après la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 - de l’instrumentum notamment de l’arrêt R.C.E.0011/PR sur requête en contestation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 publiés par la CENI le vendredi 3 décembre 2011 ; de l’arrêt R.E.007 relatif à la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 ; ainsi que de l’arrêt R.S.006 portant prise d’acte de prestation de serment du Président de la République. (Télécharger l’arrêt R.E.007 du 16.12.2011 de la CSJ: http://www.blog4ever.com/blog/fichier-8 ... 67504.html )
Notre Association a déjà publié plusieurs notes d’analyse relatives à l’inexistence et l’inopposabilité aux tiers du précité arrêt de la Cour Suprême de Justice. Sans entrer dans la polémique qui pourrait résulter du fait que la Cour Suprême de Justice ait finalement publié très tardivement l’instrumentum de son arrêt, nous allons limiter la présente analyse sur les questions liées à la forme, ainsi que sur la force probante des arrêts susmentionnés.
En ce qui concerne le défaut de notification de la requête en annulation des résultats à toutes les parties à la cause :
Notre Association rappelle que l’arrêt RE007 repose sur des prémisses erronées en ce sens qu’il considère que la requête introduite par Monsieur KAMERHE LWA KANYINGINYI Vital en date du 12 décembre 2011 enrôlée sous les références RCE 011/PR a été examinée par la CSJ conformément à la Loi. Or, ce n’est pas le cas. En effet, l’arrêt RE007 souffre d’un vice de forme très grave lequel est consécutif au refus de la CSJ de notifier aux neuf autres candidats la requête en annulation de tous les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. Ceci, conformément à la loi électorale telle que rappelée par Monsieur Jérôme KITOKO KIMPELE Premier président de la CSJ, dans sa note circulaire n° 014 du 27 septembre 2011 relative à la non- admissibilité de la procédure de tierce opposition en matière de contentieux électoral, en ces termes:
<< (...) Il est dès lors hors de question que soient reçues par le Juge électoral des actions en tierce opposition dirigées contre des arrêts ou jugements statuant sur des contestations électorales, non seulement parce que la loi électorale ne prévoit pas cette voie de recours, mais également parce que son article 74 ter alinéa 5 garantit le principe du contradictoire, en faisant obligation au greffier de notifier la requête en contestation des résultats du scrutin "au candidat dont l’élection est contestée, au parti politique ou regroupement politique ayant présenté un candidat ainsi qu’à la Commission électorale nationale indépendante", lesquels "peuvent adresser à la juridiction saisie un mémoire en réponse dans un délai de trois jours après notification", étant entendu que " l’absence du mémoire en réponse n’est pas suspensive de la procédure".>>
En l’espèce, le Greffier de la Cour Suprême de Justice a curieusement notifié la précitée requête en annulation des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 par exploits séparés de l’huissier SASA NIANGA de la Cour au seul candidat Joseph KABILA, et à la Commission électorale nationale indépendante. Ceci, alors que la requête introduite par Vital KAMERHE concernait l’annulation des résultats de tous les onze candidats à l’élection présidentielle. Pour rappel, le candidat Vital KAMERHE a été classé troisième suivant l’ordre de proclamation des résultats provisoire publiés par la CENI. En raisonnant par l’absurde, si Vital KAMEHRE avait la prétention d’avoir obtenu un score supérieur à celui de Joseph KABILA, cela voudrait dire qu’automatiquement le candidat Etienne TSHISEKEDI arrivé pourtant en deuxième position devrait être relégué à la troisième place. Ce dernier subirait ainsi -sans pouvoir ester en justice - un préjudice certain. Dès lors, la Cour était dans l’obligation de notifier la requête de Vital KAMERHE au moins au candidat Etienne TSHISEKEDI même si celui-ci n’avait pas introduit de recours similaire. Ceci, d’autant plus que la procédure de tierce opposition en matière de contentieux électoral n’est pas admissible conformément à l’article 74 ter alinéa 5 de la Loi électorale susmentionnée.
A cet égard, lors de l’audience publique du 15 décembre 2011, le parti politique UNC comparu par son Président national, Monsieur Vital KAMERHE, assisté de ses avocats va demander, à juste titre, le renvoi de la cause à une audience ultérieure pour permettre à la Cour de notifier la requête de Vital KAMERHE aux neuf autres candidats à l’élection présidentielle.
Statuant sur la question, la Cour répondit que la cause était bien en état, car les candidats n’ayant pas exercé leur droit de recours dans les deux jours depuis l’annonce des résultats provisoires par la CENI, ni manifesté l’intention de le faire, ni mandaté la requérante ou ses conseils en ce sens, n’avaient pas intérêt dans la présente cause, à laquelle ils ne sont pas partie.
Pourtant, l’un des candidats à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 en l’occurrence Monsieur KASESE MALELA François Nicefort s’est présenté spontanément à la précitée audience publique du 15 décembre 2011 afin de comparaître volontairement. Ceci, malgré le fait qu’il n’avait pas reçu notification de la requête de Vital KAMERHE. Mais, la Cour va paradoxalement signifier à celui-ci qu’il n’est pas partie à la cause. Il faut noter que la question soulevée par la comparution spontanée du candidat KASESE MALELA François Nicefort n’est pas évoquée dans l’arrêt R.C.E 011/PR déboutant le candidat Vital KAMERHE. Ce qui viole les prescrits de l’article 21 de la Constitution de ce pays.
Après cet incident, Vital KAMERHE et ses avocats quitteront la salle d’audience afin de dénoncer la partialité et l’absence d’indépendance de la Cour par rapport à Joseph KABILA.
Le Pasteur NGOY MULUNDA et le Prof. Jacques DJOLI
respectivement Président et Vice-président de la CENI
un verre dans le nez, amusent le fils de
Joseph KABILA et, festoient la réussite du hold-up électoral
En ce qui concerne l’absence de force probante de l’arrêt R.E.007:
Notre Association observe que la Cour Suprême de Justice n’a pas fondé sa décision sur les procès-verbaux originaux de dépouillement des bureaux de vote. En effet, la Cour s’est contentée des fiches des résultats (PDF) lui transmis par la CENI alors que celui-ci est une partie à la cause au même titre que les candidats. A titre indicatif, dans l’arrêt R.C.E. 011/PR déboutant la requête en contestation introduite par Vital KAMERHE, la Cour prétend avoir opéré des vérifications des résultats revendiqués par le requérant dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri, et déclare que les dites vérifications opérées confirment plutôt des chiffres publiés par la CENI. A cet égard, l’APRODEC asbl fait observer que la Cour a tout simplement fondé sa conviction sur les fiches informatisées qui lui ont été fournies par la CENI laquelle est une partie à la cause, et non sur les procès-verbaux originaux de dépouillement des bureaux de vote !
Plus grave, notre Association souligne que l’arrêt R.E.007 contient des données falsifiées notamment le nombre d’électeurs enrôlés, le nombre de votants, le nombre de bureaux de vote compilés, le taux de participation au vote, ainsi que les scores des candidats. En effet, notre Association a jadis abondamment publié des analyses relatives à l’augmentation anormale du corps électoral en République Démocratique du Congo en 5 ans de législature et partant, la mise en évidence d’un nombre impressionnant d’au moins 3.6 millions d’électeurs fictifs (et votants fictifs) ainsi que l’absence du nettoyage de 3.6 millions de vrais doublons du fichier électoral. Ceci, en se fondant sur le taux d’accroissement annuel moyen de la population générale en République Démocratique du Congo lequel est estimé par le service d’études de la Banque mondiale et l’Institut national des statistiques de la RDC à 3% par an d’une part et d’autre part, sur le rapport partiel publié le 3 août 2011 par la firme belge ZETES relatif à la recherche des doublons dans le fichier électoral congolais. Ainsi, l’APRODEC asbl souligne que le chiffre de 32.024.640 électeurs enrôlés (resté constant depuis la publication par la CENI le 24 juillet 2011 de la dernière note de clôture relative à la révision du fichier électoral, à ce jour) est une falsification grossière du nombre d’électeur réellement enrôlés par la CENI. Ce qui rend illégal le calcul du quotient électoral et la répartition du nombre de sièges à pourvoir au sein des Parlements tant national que provincial.
L’APRODEC asbl rappelle que les agents de la CENI ont enrôlé des mineurs d’âge sur toute l’étendue du territoire congolais non seulement en violation de la loi électorale et de la Constitution de la République Démocratique du Congo, mais aussi en violation de la charte et des conventions internationales des droits des enfants.
De ce fait, notre Association estime que le nombre réel d’électeurs (adultes en âge de voter) enrôlés par la CENI et le nombre réel de votants sont respectivement inférieurs à 28 millions et 14 millions d’électeurs. (Cf. Notre blog : http://aprodec.blog4ever.com/blog/index-467504.html )
En conclusion,
L’APRODEC asbl soutient que l’arrêt RE007 rendu le 16 décembre 2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Joseph KABILA Président de la République Démocratique du Congo est constitutif de faux en écriture et qu’il viole l’ordre constitutionnel de ce pays conformément à l’article 64 de la Constitution, ainsi que l’ordre public international des pays tiers. Certains magistrats de la CSJ et les 9 membres du bureau de la CENI ont dans le cadre d’une association internationale de malfaiteurs permis à Monsieur Joseph KABILA d’exercer les fonctions de Président de la République Démocratique du Congo en violation de la Constitution et des lois de ce pays.
L’APRODEC asbl souligne que les Hauts magistrats de la Cour Suprême de Justice (CSJ) ont sans avoir procéder à la moindre vérification, ont purement et simplement endossé toutes les données électorales et les résultats provisoires tels que proclamés par la CENI alors que ceux-ci contiennent des falsifications grossières. Ceci implique que les Hauts magistrats de la CSJ sont passibles des poursuites pour leur responsabilité pénale aux titres d’auteur, co-auteur et/ou complice de faux et usage de faux en écriture, d’association internationale de malfaiteurs et de complicité dans l’usurpation de fonctions de Président de la République par Joseph KABILA. Dès lors, l’APRODEC asbl conclut que toute personne physique ou morale qui reconnaîtrait Joseph KABILA comme étant le Président de la République Démocratique du Congo pourrait être poursuivie pour les charges susmentionnées.
Fait à Bruxelles, le 27 avril 2012.
Pour l’APRODEC asbl*,
[Siganture]
__________________________
M. Benjamin Stanis KALOMBO
Président et Administrateur-délégué
[Signature]
_______________
M. Didier NKINGU
Administrateur chargé des questions juridiques a.i
*L’Association pour la promotion de la démocratie et le développement de la République Démocratique du Congo (l’APRODEC asbl) est une association de droit belge qui a pour but principal de défendre les intérêts et les droits de la République Démocratique du Congo, des citoyens et des personnes d’origine congolaise. Elle pourra notamment lutter et agir en justice contre toute forme de violation des droits, de la souveraineté et de l’intégrité du territoire de la République Démocratique du Congo ; contre le pillage de ses ressources naturelles ; ainsi que les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, qu’elles soient le fait de personnes physiques ou morales, d’un État, quelle que soit leur nationalité, sans limitation dans le temps, ni dans l’espace. L’Association œuvre pour la promotion de la démocratie, le développement socioéconomique et culturel de la RD Congo.
Dans ce cadre, l’Association peut entreprendre, promouvoir et coordonner toute poursuite judiciaire, toute investigation, tout audit, tous travaux, colloques, actions, ainsi qu’établir des rapports et analyses approfondies en rapport avec son but. Elle fait des recommandations et du Lobbying auprès des décideurs étatiques et non étatiques; elle peut également collaborer avec d’autres associations nationales ou internationales poursuivant les mêmes objectifs.
In memoriam Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Armand Tungulu, Serge Maheshe, Frack Ngike, Bapuwa Mwamba, Daniel Boteti, Pascal Kabungulu (…) victimes de l’intolérance politique en République Démocratique du Congo
_________________________________________________________________________________
APRODEC asbl : N° d’entreprise (Moniteur Belge) : 891.074.266 ; Siège social (en cours de modification): Rue des Vétérinaires, 89 Boîte 3-1070 Anderlecht (Belgique); Tél/Fax : 0032.484.925.836; E-mail:aprodecasbl@gmail.com ; Blog: http://aprodec.blog4ever.com ; Nous rejoindre sur facebook: http://www.facebook.com/aprodecasbl et sur twitter: https://twitter.com/#!/APRODECasbl; Nos Statuts: http://www.ejustice.just.fgov.be/tsv_pd ... 116757.pdf;
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http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/ ... en-rdc.php
Réformer l'armée de toute urgence en RDC
Par Pierre Jacquemot
Mis à jour le 26/04/2012 à 18:39 | publié le 26/04/2012 à 17:07 Réagir
TRIBUNE - Pierre Jacquemot, chercheur associé à l'Iris*, spécialiste des politiques africaines, demande aux pays donateurs de conditionner leurs versements à l'amélioration du respect des droits humains par l'armée congolaise.
Tous les regards portent aujourd'hui sur les événements au Moyen-Orient. Cependant, dans une autre partie du monde, le conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale continue de ravager la République démocratique du Congo (RDC). Depuis plus de quinze ans, groupes rebelles et forces gouvernementales s'affrontent dans une guerre sans vainqueur, dont le grand perdant est sans nul doute la population congolaise. Les attaques violentes contre les civils et les viols sont devenus la norme. Des violations inqualifiables des droits de l'homme sont commises chaque jour en toute impunité.
La communauté internationale a dépensé une fortune pour essayer d'améliorer cette situation. Depuis 2006, les États donateurs ont alloué au pays plus de 14 milliards de dollars d'aide à travers de vastes programmes d'assistance. Les résultats sont toutefois très faibles. La RDC occupe en effet la dernière place au classement des Nations unies suivant l'indice de développement humain, et le peuple congolais continue de souffrir.
Pourquoi l'impact d'un tel investissement est-il si marginal? Principalement parce que le gouvernement congolais n'assure pas la sécurité de sa population. Les problèmes considérables auxquels font face les Congolais - des déplacements prolongés, tueries et viols de masse au commerce illégal de minerais et à une économie brisée - ne pourront être résolus tant que l'insécurité ne sera pas traitée. Les progrès réalisés dans des secteurs essentiels tels que l'éducation et la santé sont trop souvent anéantis par des massacres continus. Il est indispensable de s'engager sérieusement à protéger les civils contre toute forme de violence, et à en faire la priorité no 1.
L'armée, la police et le pouvoir judiciaire congolais ne sont pas en mesure de mener à bien cette tâche. En plus d'être désorganisés, de manquer de ressources et de compétences, ils sont directement responsables de certains des pires abus des droits humains. L'armée est l'auteur d'une grande partie des crimes commis à l'encontre des civils: il est urgent de restructurer solidement ce secteur. Le problème réside dans le manque d'intérêt du gouvernement congolais à entreprendre des réformes exhaustives. À l'inverse, sa politique n'a fait que soutenir les officiels responsables de violations des droits humains. Des individus accusés de crimes de guerre ou de graves exactions se sont vu protéger et promouvoir au sein de l'armée. Les membres corrompus de l'armée et du gouvernement, qui se servent sur le salaire des soldats et exploitent illégalement les ressources minières du pays, restent impunis.
Une solution existe néanmoins. Le gouvernement congolais, avec la volonté politique nécessaire et le soutien de la communauté internationale, peut réformer l'armée afin qu'elle bénéficie de ressources adéquates, qu'elle s'organise et rende des comptes et devienne ainsi capable de protéger les civils. Il est urgent de faire émerger cette volonté. Suite aux récentes élections entachées d'irrégularités en RDC, les États-Unis et d'autres bailleurs réévaluent leurs programmes d'aide. Le président Kabila cherche à renforcer sa légitimité internationale. L'assistance fournie par les donateurs étrangers équivaut presque à la moitié du budget annuel de la RDC. L'Union européenne et les États-Unis devraient conduire la communauté internationale à conclure un nouvel accord avec la RDC, qui impose des conditions et critères clairs pour mesurer les progrès réalisés dans la réforme de l'armée, en contrepartie d'une assistance et d'une reconnaissance durables. Ces conditions pourraient inclure le respect des droits humains par l'armée congolaise, la révocation des individus faisant obstruction aux réformes, et des progrès dans la mise en œuvre d'un plan de réforme militaire. Si les États donateurs agissent ensemble de manière cohérente, ils bénéficieront d'une influence considérable. Les bailleurs clés, notamment la Chine, l'Angola et l'Afrique du Sud, doivent soutenir cette initiative afin de former un front international uni concernant la situation en RDC.
Trop d'argent a été gaspillé, trop de sang a coulé pour ne pas saisir dès aujourd'hui cette opportunité.
*Institut des relations internationales et stratégiques.
Réformer l'armée de toute urgence en RDC
Par Pierre Jacquemot
Mis à jour le 26/04/2012 à 18:39 | publié le 26/04/2012 à 17:07 Réagir
TRIBUNE - Pierre Jacquemot, chercheur associé à l'Iris*, spécialiste des politiques africaines, demande aux pays donateurs de conditionner leurs versements à l'amélioration du respect des droits humains par l'armée congolaise.
Tous les regards portent aujourd'hui sur les événements au Moyen-Orient. Cependant, dans une autre partie du monde, le conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale continue de ravager la République démocratique du Congo (RDC). Depuis plus de quinze ans, groupes rebelles et forces gouvernementales s'affrontent dans une guerre sans vainqueur, dont le grand perdant est sans nul doute la population congolaise. Les attaques violentes contre les civils et les viols sont devenus la norme. Des violations inqualifiables des droits de l'homme sont commises chaque jour en toute impunité.
La communauté internationale a dépensé une fortune pour essayer d'améliorer cette situation. Depuis 2006, les États donateurs ont alloué au pays plus de 14 milliards de dollars d'aide à travers de vastes programmes d'assistance. Les résultats sont toutefois très faibles. La RDC occupe en effet la dernière place au classement des Nations unies suivant l'indice de développement humain, et le peuple congolais continue de souffrir.
Pourquoi l'impact d'un tel investissement est-il si marginal? Principalement parce que le gouvernement congolais n'assure pas la sécurité de sa population. Les problèmes considérables auxquels font face les Congolais - des déplacements prolongés, tueries et viols de masse au commerce illégal de minerais et à une économie brisée - ne pourront être résolus tant que l'insécurité ne sera pas traitée. Les progrès réalisés dans des secteurs essentiels tels que l'éducation et la santé sont trop souvent anéantis par des massacres continus. Il est indispensable de s'engager sérieusement à protéger les civils contre toute forme de violence, et à en faire la priorité no 1.
L'armée, la police et le pouvoir judiciaire congolais ne sont pas en mesure de mener à bien cette tâche. En plus d'être désorganisés, de manquer de ressources et de compétences, ils sont directement responsables de certains des pires abus des droits humains. L'armée est l'auteur d'une grande partie des crimes commis à l'encontre des civils: il est urgent de restructurer solidement ce secteur. Le problème réside dans le manque d'intérêt du gouvernement congolais à entreprendre des réformes exhaustives. À l'inverse, sa politique n'a fait que soutenir les officiels responsables de violations des droits humains. Des individus accusés de crimes de guerre ou de graves exactions se sont vu protéger et promouvoir au sein de l'armée. Les membres corrompus de l'armée et du gouvernement, qui se servent sur le salaire des soldats et exploitent illégalement les ressources minières du pays, restent impunis.
Une solution existe néanmoins. Le gouvernement congolais, avec la volonté politique nécessaire et le soutien de la communauté internationale, peut réformer l'armée afin qu'elle bénéficie de ressources adéquates, qu'elle s'organise et rende des comptes et devienne ainsi capable de protéger les civils. Il est urgent de faire émerger cette volonté. Suite aux récentes élections entachées d'irrégularités en RDC, les États-Unis et d'autres bailleurs réévaluent leurs programmes d'aide. Le président Kabila cherche à renforcer sa légitimité internationale. L'assistance fournie par les donateurs étrangers équivaut presque à la moitié du budget annuel de la RDC. L'Union européenne et les États-Unis devraient conduire la communauté internationale à conclure un nouvel accord avec la RDC, qui impose des conditions et critères clairs pour mesurer les progrès réalisés dans la réforme de l'armée, en contrepartie d'une assistance et d'une reconnaissance durables. Ces conditions pourraient inclure le respect des droits humains par l'armée congolaise, la révocation des individus faisant obstruction aux réformes, et des progrès dans la mise en œuvre d'un plan de réforme militaire. Si les États donateurs agissent ensemble de manière cohérente, ils bénéficieront d'une influence considérable. Les bailleurs clés, notamment la Chine, l'Angola et l'Afrique du Sud, doivent soutenir cette initiative afin de former un front international uni concernant la situation en RDC.
Trop d'argent a été gaspillé, trop de sang a coulé pour ne pas saisir dès aujourd'hui cette opportunité.
*Institut des relations internationales et stratégiques.
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http://democratiechretienne.org/2012/04 ... epublique/
KABILA N’EST NI LEGITIME NI LEGAL: Un faux en écriture qui fait de Joseph KABILA Président de la République !
Publié le 28 avril 2012
Un faux en écriture qui fait de Joseph KABILA Président de la République !
La problématique de l’opposabilité aux tiers de l’arrêt RE007 rendu le 16.12.2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Joseph KABILA Président de la République.
Cérémonie de prestation de serment de Joseph KABILA
- Kinshasa le 20.12.2011,
« une vraie parodie »
Notre Association a pris connaissance – quatre mois après la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 – de l’instrumentum notamment de l’arrêt R.C.E.0011/PR sur requête en contestation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 publiés par la CENI le vendredi 3 décembre 2011 ; de l’arrêt R.E.007 relatif à la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 ; ainsi que de l’arrêt R.S.006 portant prise d’acte de prestation de serment du Président de la République. (Télécharger l’arrêt R.E.007 du 16.12.2011 de la CSJ:
http://www.blog4ever.com/blog/fichier-8 ... 67504.html )
Notre Association a déjà publié plusieurs notes d’analyse relatives à l’inexistence et l’inopposabilité aux tiers du précité arrêt de la Cour Suprême de Justice. Sans entrer dans la polémique qui pourrait résulter du fait que la Cour Suprême de Justice ait finalement publié très tardivement l’instrumentum de son arrêt, nous allons limiter la présente analyse sur les questions liées à la forme, ainsi que sur la force probante des arrêts susmentionnés.
En ce qui concerne le défaut de notification de la requête en annulation des résultats à toutes les parties à la cause :
Notre Association rappelle que l’arrêt RE007 repose sur des prémisses erronées en ce sens qu’il considère que la requête introduite par Monsieur KAMERHE LWA KANYINGINYI Vital en date du 12 décembre 2011 enrôlée sous les références RCE 011/PR a été examinée par la CSJ conformément à la Loi. Or, ce n’est pas le cas. En effet, l’arrêt RE007 souffre d’un vice de forme très grave lequel est consécutif au refus de la CSJ de notifier aux neuf autres candidats la requête en annulation de tous les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. Ceci, conformément à la loi électorale telle que rappelée par Monsieur Jérôme KITOKO KIMPELE Premier président de la CSJ, dans sa note circulaire n° 014 du 27 septembre 2011 relative à la non- admissibilité de la procédure de tierce opposition en matière de contentieux électoral, en ces termes:
<< (…) Il est dès lors hors de question que soient reçues par le Juge électoral des actions en tierce opposition dirigées contre des arrêts ou jugements statuant sur des contestations électorales, non seulement parce que la loi électorale ne prévoit pas cette voie de recours, mais également parce que son article 74 ter alinéa 5 garantit le principe du contradictoire, en faisant obligation au greffier de notifier la requête en contestation des résultats du scrutin “au candidat dont l’élection est contestée, au parti politique ou regroupement politique ayant présenté un candidat ainsi qu’à la Commission électorale nationale indépendante”, lesquels “peuvent adresser à la juridiction saisie un mémoire en réponse dans un délai de trois jours après notification”, étant entendu que ” l’absence du mémoire en réponse n’est pas suspensive de la procédure”.>>
En l’espèce, le Greffier de la Cour Suprême de Justice a curieusement notifié la précitée requête en annulation des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 par exploits séparés de l’huissier SASA NIANGA de la Cour au seul candidat Joseph KABILA, et à la Commission électorale nationale indépendante. Ceci, alors que la requête introduite par Vital KAMERHE concernait l’annulation des résultats de tous les onze candidats à l’élection présidentielle. Pour rappel, le candidat Vital KAMERHE a été classé troisième suivant l’ordre de proclamation des résultats provisoire publiés par la CENI. En raisonnant par l’absurde, si Vital KAMEHRE avait la prétention d’avoir obtenu un score supérieur à celui de Joseph KABILA, cela voudrait dire qu’automatiquement le candidat Etienne TSHISEKEDI arrivé pourtant en deuxième position devrait être relégué à la troisième place. Ce dernier subirait ainsi -sans pouvoir ester en justice – un préjudice certain. Dès lors, la Cour était dans l’obligation de notifier la requête de Vital KAMERHE au moins au candidat Etienne TSHISEKEDI même si celui-ci n’avait pas introduit de recours similaire. Ceci, d’autant plus que la procédure de tierce opposition en matière de contentieux électoral n’est pas admissible conformément à l’article 74 ter alinéa 5 de la Loi électorale susmentionnée.
A cet égard, lors de l’audience publique du 15 décembre 2011, le parti politique UNC comparu par son Président national, Monsieur Vital KAMERHE, assisté de ses avocats va demander, à juste titre, le renvoi de la cause à une audience ultérieure pour permettre à la Cour de notifier la requête de Vital KAMERHE aux neuf autres candidats à l’élection présidentielle.
Statuant sur la question, la Cour répondit que la cause était bien en état, car les candidats n’ayant pas exercé leur droit de recours dans les deux jours depuis l’annonce des résultats provisoires par la CENI, ni manifesté l’intention de le faire, ni mandaté la requérante ou ses conseils en ce sens, n’avaient pas intérêt dans la présente cause, à laquelle ils ne sont pas partie.
Pourtant, l’un des candidats à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 en l’occurrence Monsieur KASESE MALELA François Nicefort s’est présenté spontanément à la précitée audience publique du 15 décembre 2011 afin de comparaître volontairement. Ceci, malgré le fait qu’il n’avait pas reçu notification de la requête de Vital KAMERHE. Mais, la Cour va paradoxalement signifier à celui-ci qu’il n’est pas partie à la cause.
Il sied de souligner que les questions soulevées par la comparution volontaire du candidat KASESE MALELA François Nicefort d’une part et d’autre part, le refus d’entendre celui-ci par la Cour ne sont ni évoqués ni motivés dans l’arrêt R.C.E 011/PR déboutant le candidat Vital KAMERHE. Ce qui viole gravement non seulement les prescrits de l’article 21 de la Constitution de ce pays lesquels stipulent que:
« Tout jugement est écrit et motivé. Il est prononcé en audience publique.»
L’APRODEC asbl souligne que ce déni de justice viole aussi gravement les prescrits de l’article 19 de la Constitution de la République Démocratique du Congo lesquels énoncent que:
“Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue dans un délai raisonnable par le juge compétent.”
Après cet incident, Vital KAMERHE et ses avocats quitteront la salle d’audience afin de dénoncer la partialité et l’absence d’indépendance de la Cour par rapport à Joseph KABILA.
Le Pasteur NGOY MULUNDA et le Prof. Jacques DJOLI
respectivement Président et Vice-président de la CENI
un verre dans le nez, amusent le fils de Joseph KABILA et, festoient la réussite du hold-up électoral
En ce qui concerne l’absence de force probante de l’arrêt R.E.007:
Notre Association observe que la Cour Suprême de Justice n’a pas fondé sa décision sur les procès-verbaux originaux de dépouillement des bureaux de vote. En effet, la Cour s’est contentée des fiches des résultats (PDF) lui transmis par la CENI alors que celui-ci est une partie à la cause au même titre que les candidats. A titre indicatif, dans l’arrêt R.C.E. 011/PR déboutant la requête en contestation introduite par Vital KAMERHE, la Cour prétend avoir opéré des vérifications des résultats revendiqués par le requérant dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri, et déclare que les dites vérifications opérées confirment plutôt des chiffres publiés par la CENI. A cet égard, l’APRODEC asbl fait observer que la Cour a tout simplement fondé sa conviction sur les fiches informatisées qui lui ont été fournies par la CENI laquelle est une partie à la cause, et non sur les procès-verbaux originaux de dépouillement des bureaux de vote !
Plus grave, notre Association souligne que l’arrêt R.E.007 contient des données falsifiées notamment le nombre d’électeurs enrôlés, le nombre de votants, le nombre de bureaux de vote compilés, le taux de participation au vote, ainsi que les scores des candidats. En effet, notre Association a jadis abondamment publié des analyses relatives à l’augmentation anormale du corps électoral en République Démocratique du Congo en 5 ans de législature et partant, la mise en évidence d’un nombre impressionnant d’au moins 3.6 millions d’électeurs fictifs (et votants fictifs) ainsi que l’absence du nettoyage de 3.6 millions de vrais doublons du fichier électoral. Ceci, en se fondant sur le taux d’accroissement annuel moyen de la population générale en République Démocratique du Congo lequel est estimé par le service d’études de la Banque mondiale et l’Institut national des statistiques de la RDC à 3% par an d’une part et d’autre part, sur le rapport partiel publié le 3 août 2011 par la firme belge ZETES relatif à la recherche des doublons dans le fichier électoral congolais. Ainsi, l’APRODEC asbl souligne que le chiffre de 32.024.640 électeurs enrôlés (resté constant depuis la publication par la CENI le 24 juillet 2011 de la dernière note de clôture relative à la révision du fichier électoral, à ce jour) est une falsification grossière du nombre d’électeur réellement enrôlés par la CENI. Ce qui rend illégal le calcul du quotient électoral et la répartition du nombre de sièges à pourvoir au sein des Parlements tant national que provincial.
L’APRODEC asbl rappelle que le Pasteur Daniel NGOY MULUNDA Président de la CENI avait fait état de l’existence de 119.000 doublons criminels dans le fichier électoral (Mais, en réalité ce chiffre est d’au moins 1.3 millions de doublons criminels). Pourtant, la CENI n’a jamais radié un seul des 119.000 doublons criminels du fichier électoral ni engagé des poursuites contre un seul des présumés contrevenants. Dès lors que les 119.000 personnes se sont enrôlés plusieurs fois et possèdent un nombre incalculable de cartes d’électeur, nous pouvons supposer que ces personnes font partie des 3.2 millions d’électeurs ayant voté de manière anarchique sur la fameuse liste des omis. De ce fait, l’APRODEC asbl ne peut que s’interroger sur le degré de corréité existant entre de la CENI et la Cour Suprême de Justice dans l’exécution de la fraude électorale en faveur de Joseph KABILA et les Députés de sa mouvance politique.
L’APRODEC asbl rappelle que les agents de la CENI ont enrôlé des mineurs d’âge sur toute l’étendue du territoire congolais non seulement en violation de la loi électorale et de la Constitution de la République Démocratique du Congo, mais aussi en violation de la charte et des conventions internationales des droits des enfants.
De ce fait, notre Association estime que le nombre réel d’électeurs (adultes en âge de voter) enrôlés par la CENI et le nombre réel de votants sont respectivement inférieurs à 28 millions et 14 millions d’électeurs. (Cf. Notre blog : http://aprodec.blog4ever.com/blog/index-467504.html )
En conclusion,
L’APRODEC asbl souligne d’une part que l’arrêt RE007 rendu le 16 décembre 2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Joseph KABILA Président de la République Démocratique du Congo a été rendu sans que les 9 autres candidats à l’élection présidentielle ne soient notifiés du contentieux électoral soulevé par le candidat à l’élection présidentielle Vital KAMERHE en violation du précité article 74 ter alinéa 5 de la loi électorale de la République Démocratique du Congo. D’autre part, les Hauts magistrats de la Cour Suprême de Justice (CSJ) ont sans avoir procéder à la moindre vérification, ont purement et simplement endossé toutes les données électorales et les résultats provisoires tels que proclamés par la CENI alors que ceux-ci contiennent des falsifications grossières et intentionnelle. Ceci, en violation des articles 89, 95 et 96 de la loi électorale de la République Démocratique du Congo lesquels répriment très sévèrement toute forme de falsification des procès-verbaux des opérations électorales, c’est-à-dire non seulement les opérations de vote proprement dites (…) le dépouillement, la compilation et la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante, mais aussi toutes les opérations qui précèdent le vote notamment les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs ainsi que les opérations de nettoyage du fichier électoral.
L’APRODEC asbl conclut que l’arrêt RE007 rendu le 16 décembre 2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Joseph KABILA Président de la République Démocratique du Congo est constitutif de faux en écriture et qu’il viole l’ordre constitutionnel de ce pays conformément à l’article 64 de la Constitution, ainsi que l’ordre public international des pays tiers. Les magistrats de la CSJ et les 7 membres du bureau de la CENI ont dans le cadre d’une association internationale de malfaiteurs permis à Monsieur Joseph KABILA d’exercer les fonctions de Président de la République Démocratique du Congo en violation de la Constitution et des lois de ce pays.
Pour tous ces motifs, l’APRODEC asbl soutient que les Hauts magistrats de la CSJ sont passibles des poursuites pour leur responsabilité pénale aux titres d’auteur, co-auteur et/ou complice de faux et usage de faux en écriture, d’association internationale de malfaiteurs et de complicité dans l’usurpation de fonctions de Président de la République par Joseph KABILA. En conséquence, l’APRODEC asbl soutient que toute personne physique ou morale qui reconnaîtrait Joseph KABILA comme étant le Président de la République Démocratique du Congo pourrait être poursuivie pour les charges susmentionnées.
Fait à Bruxelles, le 27 avril 2012.
Pour l’APRODEC asbl*,
[Siganture]
__________________________
M. Benjamin Stanis KALOMBO
Président et Administrateur-délégué
http://aprodec.blog4ever.com/blog/lire- ... _pres.html
KABILA N’EST NI LEGITIME NI LEGAL: Un faux en écriture qui fait de Joseph KABILA Président de la République !
Publié le 28 avril 2012
Un faux en écriture qui fait de Joseph KABILA Président de la République !
La problématique de l’opposabilité aux tiers de l’arrêt RE007 rendu le 16.12.2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Joseph KABILA Président de la République.
Cérémonie de prestation de serment de Joseph KABILA
- Kinshasa le 20.12.2011,
« une vraie parodie »
Notre Association a pris connaissance – quatre mois après la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 – de l’instrumentum notamment de l’arrêt R.C.E.0011/PR sur requête en contestation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 publiés par la CENI le vendredi 3 décembre 2011 ; de l’arrêt R.E.007 relatif à la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 ; ainsi que de l’arrêt R.S.006 portant prise d’acte de prestation de serment du Président de la République. (Télécharger l’arrêt R.E.007 du 16.12.2011 de la CSJ:
http://www.blog4ever.com/blog/fichier-8 ... 67504.html )
Notre Association a déjà publié plusieurs notes d’analyse relatives à l’inexistence et l’inopposabilité aux tiers du précité arrêt de la Cour Suprême de Justice. Sans entrer dans la polémique qui pourrait résulter du fait que la Cour Suprême de Justice ait finalement publié très tardivement l’instrumentum de son arrêt, nous allons limiter la présente analyse sur les questions liées à la forme, ainsi que sur la force probante des arrêts susmentionnés.
En ce qui concerne le défaut de notification de la requête en annulation des résultats à toutes les parties à la cause :
Notre Association rappelle que l’arrêt RE007 repose sur des prémisses erronées en ce sens qu’il considère que la requête introduite par Monsieur KAMERHE LWA KANYINGINYI Vital en date du 12 décembre 2011 enrôlée sous les références RCE 011/PR a été examinée par la CSJ conformément à la Loi. Or, ce n’est pas le cas. En effet, l’arrêt RE007 souffre d’un vice de forme très grave lequel est consécutif au refus de la CSJ de notifier aux neuf autres candidats la requête en annulation de tous les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. Ceci, conformément à la loi électorale telle que rappelée par Monsieur Jérôme KITOKO KIMPELE Premier président de la CSJ, dans sa note circulaire n° 014 du 27 septembre 2011 relative à la non- admissibilité de la procédure de tierce opposition en matière de contentieux électoral, en ces termes:
<< (…) Il est dès lors hors de question que soient reçues par le Juge électoral des actions en tierce opposition dirigées contre des arrêts ou jugements statuant sur des contestations électorales, non seulement parce que la loi électorale ne prévoit pas cette voie de recours, mais également parce que son article 74 ter alinéa 5 garantit le principe du contradictoire, en faisant obligation au greffier de notifier la requête en contestation des résultats du scrutin “au candidat dont l’élection est contestée, au parti politique ou regroupement politique ayant présenté un candidat ainsi qu’à la Commission électorale nationale indépendante”, lesquels “peuvent adresser à la juridiction saisie un mémoire en réponse dans un délai de trois jours après notification”, étant entendu que ” l’absence du mémoire en réponse n’est pas suspensive de la procédure”.>>
En l’espèce, le Greffier de la Cour Suprême de Justice a curieusement notifié la précitée requête en annulation des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 par exploits séparés de l’huissier SASA NIANGA de la Cour au seul candidat Joseph KABILA, et à la Commission électorale nationale indépendante. Ceci, alors que la requête introduite par Vital KAMERHE concernait l’annulation des résultats de tous les onze candidats à l’élection présidentielle. Pour rappel, le candidat Vital KAMERHE a été classé troisième suivant l’ordre de proclamation des résultats provisoire publiés par la CENI. En raisonnant par l’absurde, si Vital KAMEHRE avait la prétention d’avoir obtenu un score supérieur à celui de Joseph KABILA, cela voudrait dire qu’automatiquement le candidat Etienne TSHISEKEDI arrivé pourtant en deuxième position devrait être relégué à la troisième place. Ce dernier subirait ainsi -sans pouvoir ester en justice – un préjudice certain. Dès lors, la Cour était dans l’obligation de notifier la requête de Vital KAMERHE au moins au candidat Etienne TSHISEKEDI même si celui-ci n’avait pas introduit de recours similaire. Ceci, d’autant plus que la procédure de tierce opposition en matière de contentieux électoral n’est pas admissible conformément à l’article 74 ter alinéa 5 de la Loi électorale susmentionnée.
A cet égard, lors de l’audience publique du 15 décembre 2011, le parti politique UNC comparu par son Président national, Monsieur Vital KAMERHE, assisté de ses avocats va demander, à juste titre, le renvoi de la cause à une audience ultérieure pour permettre à la Cour de notifier la requête de Vital KAMERHE aux neuf autres candidats à l’élection présidentielle.
Statuant sur la question, la Cour répondit que la cause était bien en état, car les candidats n’ayant pas exercé leur droit de recours dans les deux jours depuis l’annonce des résultats provisoires par la CENI, ni manifesté l’intention de le faire, ni mandaté la requérante ou ses conseils en ce sens, n’avaient pas intérêt dans la présente cause, à laquelle ils ne sont pas partie.
Pourtant, l’un des candidats à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 en l’occurrence Monsieur KASESE MALELA François Nicefort s’est présenté spontanément à la précitée audience publique du 15 décembre 2011 afin de comparaître volontairement. Ceci, malgré le fait qu’il n’avait pas reçu notification de la requête de Vital KAMERHE. Mais, la Cour va paradoxalement signifier à celui-ci qu’il n’est pas partie à la cause.
Il sied de souligner que les questions soulevées par la comparution volontaire du candidat KASESE MALELA François Nicefort d’une part et d’autre part, le refus d’entendre celui-ci par la Cour ne sont ni évoqués ni motivés dans l’arrêt R.C.E 011/PR déboutant le candidat Vital KAMERHE. Ce qui viole gravement non seulement les prescrits de l’article 21 de la Constitution de ce pays lesquels stipulent que:
« Tout jugement est écrit et motivé. Il est prononcé en audience publique.»
L’APRODEC asbl souligne que ce déni de justice viole aussi gravement les prescrits de l’article 19 de la Constitution de la République Démocratique du Congo lesquels énoncent que:
“Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue dans un délai raisonnable par le juge compétent.”
Après cet incident, Vital KAMERHE et ses avocats quitteront la salle d’audience afin de dénoncer la partialité et l’absence d’indépendance de la Cour par rapport à Joseph KABILA.
Le Pasteur NGOY MULUNDA et le Prof. Jacques DJOLI
respectivement Président et Vice-président de la CENI
un verre dans le nez, amusent le fils de Joseph KABILA et, festoient la réussite du hold-up électoral
En ce qui concerne l’absence de force probante de l’arrêt R.E.007:
Notre Association observe que la Cour Suprême de Justice n’a pas fondé sa décision sur les procès-verbaux originaux de dépouillement des bureaux de vote. En effet, la Cour s’est contentée des fiches des résultats (PDF) lui transmis par la CENI alors que celui-ci est une partie à la cause au même titre que les candidats. A titre indicatif, dans l’arrêt R.C.E. 011/PR déboutant la requête en contestation introduite par Vital KAMERHE, la Cour prétend avoir opéré des vérifications des résultats revendiqués par le requérant dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri, et déclare que les dites vérifications opérées confirment plutôt des chiffres publiés par la CENI. A cet égard, l’APRODEC asbl fait observer que la Cour a tout simplement fondé sa conviction sur les fiches informatisées qui lui ont été fournies par la CENI laquelle est une partie à la cause, et non sur les procès-verbaux originaux de dépouillement des bureaux de vote !
Plus grave, notre Association souligne que l’arrêt R.E.007 contient des données falsifiées notamment le nombre d’électeurs enrôlés, le nombre de votants, le nombre de bureaux de vote compilés, le taux de participation au vote, ainsi que les scores des candidats. En effet, notre Association a jadis abondamment publié des analyses relatives à l’augmentation anormale du corps électoral en République Démocratique du Congo en 5 ans de législature et partant, la mise en évidence d’un nombre impressionnant d’au moins 3.6 millions d’électeurs fictifs (et votants fictifs) ainsi que l’absence du nettoyage de 3.6 millions de vrais doublons du fichier électoral. Ceci, en se fondant sur le taux d’accroissement annuel moyen de la population générale en République Démocratique du Congo lequel est estimé par le service d’études de la Banque mondiale et l’Institut national des statistiques de la RDC à 3% par an d’une part et d’autre part, sur le rapport partiel publié le 3 août 2011 par la firme belge ZETES relatif à la recherche des doublons dans le fichier électoral congolais. Ainsi, l’APRODEC asbl souligne que le chiffre de 32.024.640 électeurs enrôlés (resté constant depuis la publication par la CENI le 24 juillet 2011 de la dernière note de clôture relative à la révision du fichier électoral, à ce jour) est une falsification grossière du nombre d’électeur réellement enrôlés par la CENI. Ce qui rend illégal le calcul du quotient électoral et la répartition du nombre de sièges à pourvoir au sein des Parlements tant national que provincial.
L’APRODEC asbl rappelle que le Pasteur Daniel NGOY MULUNDA Président de la CENI avait fait état de l’existence de 119.000 doublons criminels dans le fichier électoral (Mais, en réalité ce chiffre est d’au moins 1.3 millions de doublons criminels). Pourtant, la CENI n’a jamais radié un seul des 119.000 doublons criminels du fichier électoral ni engagé des poursuites contre un seul des présumés contrevenants. Dès lors que les 119.000 personnes se sont enrôlés plusieurs fois et possèdent un nombre incalculable de cartes d’électeur, nous pouvons supposer que ces personnes font partie des 3.2 millions d’électeurs ayant voté de manière anarchique sur la fameuse liste des omis. De ce fait, l’APRODEC asbl ne peut que s’interroger sur le degré de corréité existant entre de la CENI et la Cour Suprême de Justice dans l’exécution de la fraude électorale en faveur de Joseph KABILA et les Députés de sa mouvance politique.
L’APRODEC asbl rappelle que les agents de la CENI ont enrôlé des mineurs d’âge sur toute l’étendue du territoire congolais non seulement en violation de la loi électorale et de la Constitution de la République Démocratique du Congo, mais aussi en violation de la charte et des conventions internationales des droits des enfants.
De ce fait, notre Association estime que le nombre réel d’électeurs (adultes en âge de voter) enrôlés par la CENI et le nombre réel de votants sont respectivement inférieurs à 28 millions et 14 millions d’électeurs. (Cf. Notre blog : http://aprodec.blog4ever.com/blog/index-467504.html )
En conclusion,
L’APRODEC asbl souligne d’une part que l’arrêt RE007 rendu le 16 décembre 2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Joseph KABILA Président de la République Démocratique du Congo a été rendu sans que les 9 autres candidats à l’élection présidentielle ne soient notifiés du contentieux électoral soulevé par le candidat à l’élection présidentielle Vital KAMERHE en violation du précité article 74 ter alinéa 5 de la loi électorale de la République Démocratique du Congo. D’autre part, les Hauts magistrats de la Cour Suprême de Justice (CSJ) ont sans avoir procéder à la moindre vérification, ont purement et simplement endossé toutes les données électorales et les résultats provisoires tels que proclamés par la CENI alors que ceux-ci contiennent des falsifications grossières et intentionnelle. Ceci, en violation des articles 89, 95 et 96 de la loi électorale de la République Démocratique du Congo lesquels répriment très sévèrement toute forme de falsification des procès-verbaux des opérations électorales, c’est-à-dire non seulement les opérations de vote proprement dites (…) le dépouillement, la compilation et la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante, mais aussi toutes les opérations qui précèdent le vote notamment les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs ainsi que les opérations de nettoyage du fichier électoral.
L’APRODEC asbl conclut que l’arrêt RE007 rendu le 16 décembre 2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Joseph KABILA Président de la République Démocratique du Congo est constitutif de faux en écriture et qu’il viole l’ordre constitutionnel de ce pays conformément à l’article 64 de la Constitution, ainsi que l’ordre public international des pays tiers. Les magistrats de la CSJ et les 7 membres du bureau de la CENI ont dans le cadre d’une association internationale de malfaiteurs permis à Monsieur Joseph KABILA d’exercer les fonctions de Président de la République Démocratique du Congo en violation de la Constitution et des lois de ce pays.
Pour tous ces motifs, l’APRODEC asbl soutient que les Hauts magistrats de la CSJ sont passibles des poursuites pour leur responsabilité pénale aux titres d’auteur, co-auteur et/ou complice de faux et usage de faux en écriture, d’association internationale de malfaiteurs et de complicité dans l’usurpation de fonctions de Président de la République par Joseph KABILA. En conséquence, l’APRODEC asbl soutient que toute personne physique ou morale qui reconnaîtrait Joseph KABILA comme étant le Président de la République Démocratique du Congo pourrait être poursuivie pour les charges susmentionnées.
Fait à Bruxelles, le 27 avril 2012.
Pour l’APRODEC asbl*,
[Siganture]
__________________________
M. Benjamin Stanis KALOMBO
Président et Administrateur-délégué
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Génocides en RDC : Les bourreaux sont encore masqués et puissants
27/04/2012 15:16:00KongoTimes!
Génocides en RDC
Pourquoi ces deux génocides des Congolais n’ont pas bénéficié d’autant de publicité que celui des Juifs ou des Rwandais ? La réponse est simple : le bourreau est encore masqué et puissant. Pour le génocide juif, le bourreau est connu : Hitler et le nazisme. Pour le génocide rwandais, ce sont les Interahamwe. Quant aux génocides congolais, les bourreaux sont encore masqués ; ils détiennent des médias, contrôlent les publications et font pression sur les élites congolaises afin qu’elles ne parlent pas. Il s’agit du capitalisme prédateur.
Le Congo Kinshasa est un pays frappé par un mauvais sort qui ne dit pas son nom. Créé en 1885 comme une colonie internationale dont la gestion est confiée à Léopold II, Roi des belges, ce pays béni de Dieu a connu deux génocides. Le premier holocauste fut commis par Léopold II sous l’Etat Indépendant du Congo. Il a été oublié. Le deuxième a été perpétré sous la barbe de la communauté internationale. Il est ignoré du grand public. Les capitalistes prédateurs, responsables de ces deux génocides, font tout pour effacer les traces de leur double forfait dans la mémoire collective des Congolais.
Après la traite négrière organisée par les capitalistes européens qui ont fait fortune en Afrique de manière générale et dans le Bassin du Congo, en particulier, les populations congolaises furent victimes d’un système d’exploitation barbare mis en place par Léopold II.
Holocauste oublié
Seul Adam Hochschild a trouvé des mots justes pour révéler au monde ces actes de barbarie. La révélation du journaliste américain est contenue dans un ouvrage de haute facture qu’il a publié sous un titre assez évocateur : «Les fantômes du Roi Léopold, un holocauste oublié».
Intellectuel lucide, ce journaliste a démontré comment le système léopoldien a organisé un génocide des Congolais qui, malheureusement, est passé inaperçu. Sa démarche s’inscrit dans la droite ligne du journaliste anglais Edmond Morel qui eut, en son temps, le courage de dénoncer les barbaries des agents de l’Etat indépendant du Congo dont Léopold II fut propriétaire mais en même temps gérant des intérêts capitalistes occidentaux.
En effet, pour mettre en valeur le nouvel Etat, les populations congolaises furent réduites à l’état d’esclaves sur leur propre territoire. Abandonnés à la méchanceté des fonctionnaires sans scrupules, les Congolais furent soumis au travail forcé. Bien plus, ils ont travaillé sans recevoir de salaire. Ceux qui osaient résister subissaient la loi de la torture. Cette situation va s’aggraver avec la découverte de l’hévéa, plante qui fournit du caoutchouc utilisé dans la fabrication des pneus. La forte demande de pneu sur le marché international contraignit les agents de Léopold II à augmenter la production du latex.
Conséquence : les souffrances des populations congolaises redoublèrent davantage. Des villages entiers furent décimés, des femmes violées et des enfants faits prisonniers. Tout cela pour contraindre les hommes à travailler pour l’Etat indépendant du Congo de triste mémoire. Les hommes et les femmes qui ne produisaient pas la quantité de caoutchouc demandée par les capitas, virent leurs mains amputées sur instruction de l’autorité coloniale. Bien plus, on séchait ces mains de manière à constituer une preuve auprès des commanditaires. Bilan : plus de dix millions de victimes. Ce fut un génocide. Et le bourreau est connu : Léopold II, Roi des Belges et de l’Etat Indépendant du Congo.
Cependant, une interrogation mérite d’être soulevée. Pourquoi tant des morts sans que justice soit faite ? Pourquoi n’a-t-on pas ouvert un procès contre Léopold II et ses partenaires internationaux ? En lieu et place, l’Etat Indépendant Congo est annexé à la Belgique et devient Congo-Belge. La stratégie a consisté à effacer les traces et couvrir le crime. Ce travail d’effacement de mémoire fut effectué par des bourreaux étrangers avec la complicité des élites congolaises afin que des générations futures des Congolais ne se souviennent de ce holocauste.
2ème holocauste occulté
Malgré des révélations sur l’holocauste oublié, les populations congolaises continuent à souffrir. C’est comme si elles étaient en train de purger un quelconque châtiment de la Providence. De cette tragédie, il n’est tiré aucune leçon d’histoire, faute de mémoire collective entretenue. Avec la guerre d’agression du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi, pays soutenus par les Anglo-saxons, le Congo a connu un autre génocide. Celui-ci, à la différence de l’holocauste oublié, est carrément occulté. Selon les chiffres bien connus de tout le monde, les deux guerres d’agression ont fait plus 9 millions de morts. Dans les cinq provinces à l’Est de la République démocratique du Congo, il se trouve un cimentière le plus long de l’histoire du monde. Le sang des Congolais réclame justice.
Si le premier génocide des Congolais est le résultat de l’industrialisation de l’Europe, le deuxième - occulté- reste la conséquence de la révolution technologique, des impératifs de la communication et de la mondialisation capitaliste. En effet, la guerre des Banyamulenge qui était justifiée pour la nationalité s’est révélée une guerre économique. Les mobiles identitaires avaient comme soubassement la conquête des mines.
A ce sujet, le livre-enquête du journaliste français Christophe Boltanski sous un titre éloquent «Minerais de sang, des esclaves du monde moderne» est assez explicite. Les guerres à l’Est de la République démocratique du Congo sont des guerres de pillages des mines entretenues par les industries occidentales. Ces guerres de mines ont causé plus de 9 millions de morts.
Dans les médias occidentaux et autres, ce génocide est ignoré. Chose grave, des universitaires canadiens et belges ont même tenté de réduire le nombre de morts en tripotant sur les chiffres. Ils les ont revus à la baisse. Les Canadiens avancent le chiffre de 2.5 millions de morts et laissent entendre qu’il s’agit des décès dus à la misère et d’autres maladies. Quant aux universitaires belges, ils se sont encore pires. Ils parlent de 180 000 décès. Quel cynisme ! Avec du recul, l’on se rend compte que tous ces chiffres sont avancés et soutenus pour occulter le génocide congolais et éviter d’identifier les responsables.
D’ailleurs, tous les rapports des Nations unies ont identifié les sociétés et les gouvernements des pays africains, asiatiques et occidentaux impliqués dans le pillage des ressources naturelles du Congo. Nullement émue, la justice internationale ne s’en est pas saisie. A la place d’un procès, la communauté internationale conseille aux Congolais de négocier avec leurs bourreaux. Ils mettent en place la Conférence internationale pour la paix dans la région des Grands Lacs, et ressuscitent la communauté des pays des Grands Lacs. Initiatives destinées à effacer les traces de ce deuxième génocide. Curieusement, la plupart des pays occidentaux initiateurs de cette conférence sont ceux dont les entreprises sont impliquées dans les pillages des ressources du Congo et le génocide des Congolais. D’où, leur empressement d’effacer le tableau.
Conspiration du silence
Pourquoi ces deux génocides des Congolais n’ont pas bénéficié d’autant de publicité que celui des Juifs ou des Rwandais ? La réponse est simple : le bourreau est encore masqué et puissant.
Pour le génocide juif, le bourreau est connu : Hitler et le nazisme. Pour le génocide rwandais, ce sont les Interahamwe. Quant aux génocides congolais, les bourreaux sont encore masqués ; ils détiennent des médias, contrôlent les publications et font pression sur les élites congolaises afin qu’elles ne parlent pas. Il s’agit du capitalisme prédateur. Peut-être que quand le rapport de force changera de camp, ces bourreaux seront démasqués et traduits devant la Cour internationale de justice. En tout état de cause, la balle est dans le camp du Congolais. Il doit se prendre en charge et défendre sa cause. Les autres ne le feront pas à sa place.
[Freddy mulumba kabuayi]
Génocides en RDC : Les bourreaux sont encore masqués et puissants
27/04/2012 15:16:00KongoTimes!
Génocides en RDC
Pourquoi ces deux génocides des Congolais n’ont pas bénéficié d’autant de publicité que celui des Juifs ou des Rwandais ? La réponse est simple : le bourreau est encore masqué et puissant. Pour le génocide juif, le bourreau est connu : Hitler et le nazisme. Pour le génocide rwandais, ce sont les Interahamwe. Quant aux génocides congolais, les bourreaux sont encore masqués ; ils détiennent des médias, contrôlent les publications et font pression sur les élites congolaises afin qu’elles ne parlent pas. Il s’agit du capitalisme prédateur.
Le Congo Kinshasa est un pays frappé par un mauvais sort qui ne dit pas son nom. Créé en 1885 comme une colonie internationale dont la gestion est confiée à Léopold II, Roi des belges, ce pays béni de Dieu a connu deux génocides. Le premier holocauste fut commis par Léopold II sous l’Etat Indépendant du Congo. Il a été oublié. Le deuxième a été perpétré sous la barbe de la communauté internationale. Il est ignoré du grand public. Les capitalistes prédateurs, responsables de ces deux génocides, font tout pour effacer les traces de leur double forfait dans la mémoire collective des Congolais.
Après la traite négrière organisée par les capitalistes européens qui ont fait fortune en Afrique de manière générale et dans le Bassin du Congo, en particulier, les populations congolaises furent victimes d’un système d’exploitation barbare mis en place par Léopold II.
Holocauste oublié
Seul Adam Hochschild a trouvé des mots justes pour révéler au monde ces actes de barbarie. La révélation du journaliste américain est contenue dans un ouvrage de haute facture qu’il a publié sous un titre assez évocateur : «Les fantômes du Roi Léopold, un holocauste oublié».
Intellectuel lucide, ce journaliste a démontré comment le système léopoldien a organisé un génocide des Congolais qui, malheureusement, est passé inaperçu. Sa démarche s’inscrit dans la droite ligne du journaliste anglais Edmond Morel qui eut, en son temps, le courage de dénoncer les barbaries des agents de l’Etat indépendant du Congo dont Léopold II fut propriétaire mais en même temps gérant des intérêts capitalistes occidentaux.
En effet, pour mettre en valeur le nouvel Etat, les populations congolaises furent réduites à l’état d’esclaves sur leur propre territoire. Abandonnés à la méchanceté des fonctionnaires sans scrupules, les Congolais furent soumis au travail forcé. Bien plus, ils ont travaillé sans recevoir de salaire. Ceux qui osaient résister subissaient la loi de la torture. Cette situation va s’aggraver avec la découverte de l’hévéa, plante qui fournit du caoutchouc utilisé dans la fabrication des pneus. La forte demande de pneu sur le marché international contraignit les agents de Léopold II à augmenter la production du latex.
Conséquence : les souffrances des populations congolaises redoublèrent davantage. Des villages entiers furent décimés, des femmes violées et des enfants faits prisonniers. Tout cela pour contraindre les hommes à travailler pour l’Etat indépendant du Congo de triste mémoire. Les hommes et les femmes qui ne produisaient pas la quantité de caoutchouc demandée par les capitas, virent leurs mains amputées sur instruction de l’autorité coloniale. Bien plus, on séchait ces mains de manière à constituer une preuve auprès des commanditaires. Bilan : plus de dix millions de victimes. Ce fut un génocide. Et le bourreau est connu : Léopold II, Roi des Belges et de l’Etat Indépendant du Congo.
Cependant, une interrogation mérite d’être soulevée. Pourquoi tant des morts sans que justice soit faite ? Pourquoi n’a-t-on pas ouvert un procès contre Léopold II et ses partenaires internationaux ? En lieu et place, l’Etat Indépendant Congo est annexé à la Belgique et devient Congo-Belge. La stratégie a consisté à effacer les traces et couvrir le crime. Ce travail d’effacement de mémoire fut effectué par des bourreaux étrangers avec la complicité des élites congolaises afin que des générations futures des Congolais ne se souviennent de ce holocauste.
2ème holocauste occulté
Malgré des révélations sur l’holocauste oublié, les populations congolaises continuent à souffrir. C’est comme si elles étaient en train de purger un quelconque châtiment de la Providence. De cette tragédie, il n’est tiré aucune leçon d’histoire, faute de mémoire collective entretenue. Avec la guerre d’agression du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi, pays soutenus par les Anglo-saxons, le Congo a connu un autre génocide. Celui-ci, à la différence de l’holocauste oublié, est carrément occulté. Selon les chiffres bien connus de tout le monde, les deux guerres d’agression ont fait plus 9 millions de morts. Dans les cinq provinces à l’Est de la République démocratique du Congo, il se trouve un cimentière le plus long de l’histoire du monde. Le sang des Congolais réclame justice.
Si le premier génocide des Congolais est le résultat de l’industrialisation de l’Europe, le deuxième - occulté- reste la conséquence de la révolution technologique, des impératifs de la communication et de la mondialisation capitaliste. En effet, la guerre des Banyamulenge qui était justifiée pour la nationalité s’est révélée une guerre économique. Les mobiles identitaires avaient comme soubassement la conquête des mines.
A ce sujet, le livre-enquête du journaliste français Christophe Boltanski sous un titre éloquent «Minerais de sang, des esclaves du monde moderne» est assez explicite. Les guerres à l’Est de la République démocratique du Congo sont des guerres de pillages des mines entretenues par les industries occidentales. Ces guerres de mines ont causé plus de 9 millions de morts.
Dans les médias occidentaux et autres, ce génocide est ignoré. Chose grave, des universitaires canadiens et belges ont même tenté de réduire le nombre de morts en tripotant sur les chiffres. Ils les ont revus à la baisse. Les Canadiens avancent le chiffre de 2.5 millions de morts et laissent entendre qu’il s’agit des décès dus à la misère et d’autres maladies. Quant aux universitaires belges, ils se sont encore pires. Ils parlent de 180 000 décès. Quel cynisme ! Avec du recul, l’on se rend compte que tous ces chiffres sont avancés et soutenus pour occulter le génocide congolais et éviter d’identifier les responsables.
D’ailleurs, tous les rapports des Nations unies ont identifié les sociétés et les gouvernements des pays africains, asiatiques et occidentaux impliqués dans le pillage des ressources naturelles du Congo. Nullement émue, la justice internationale ne s’en est pas saisie. A la place d’un procès, la communauté internationale conseille aux Congolais de négocier avec leurs bourreaux. Ils mettent en place la Conférence internationale pour la paix dans la région des Grands Lacs, et ressuscitent la communauté des pays des Grands Lacs. Initiatives destinées à effacer les traces de ce deuxième génocide. Curieusement, la plupart des pays occidentaux initiateurs de cette conférence sont ceux dont les entreprises sont impliquées dans les pillages des ressources du Congo et le génocide des Congolais. D’où, leur empressement d’effacer le tableau.
Conspiration du silence
Pourquoi ces deux génocides des Congolais n’ont pas bénéficié d’autant de publicité que celui des Juifs ou des Rwandais ? La réponse est simple : le bourreau est encore masqué et puissant.
Pour le génocide juif, le bourreau est connu : Hitler et le nazisme. Pour le génocide rwandais, ce sont les Interahamwe. Quant aux génocides congolais, les bourreaux sont encore masqués ; ils détiennent des médias, contrôlent les publications et font pression sur les élites congolaises afin qu’elles ne parlent pas. Il s’agit du capitalisme prédateur. Peut-être que quand le rapport de force changera de camp, ces bourreaux seront démasqués et traduits devant la Cour internationale de justice. En tout état de cause, la balle est dans le camp du Congolais. Il doit se prendre en charge et défendre sa cause. Les autres ne le feront pas à sa place.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.culturecongolaise.net/?p=9904
Non au sommet de la Francophonie à Kinshasa
28 avril, 2012
Élu, François Hollande n’irait pas à Kinshasa pour le 14ième Sommet à cause du hold-up électoral !
Le candidat socialiste à la présidence de la République française, arrivé premier au premier tour de l’élection présidentielle a tenu une conférence de presse mercredi 25 avril 2012 à 15 heures à l’Union Internationale des Chemins de Fer, 16 rue Jean Rey, Paris, au pied de la Tour Eiffel. Il s’agit pour lui d’une longue conférence de presse aux allures de répétition générale au cas où les Français l’éliraient à leur tête le 6 mai prochain. Dans ce cas, il a promis de les tenir tous les six mois. Selon son service de presse, environ 280 journalistes, dont 75 de la presse étrangère, ont assisté à cette conférence.
C’est sans ambiguïté que François Hollande a répondu aux deux questions de Freddy Mulongo de Réveil FM international sur sa présence au 14ième Sommet de la Francophonie à Kinshasa, alors que les élections dans ce pays ont fait l’objet de fraudes selon l’Union européenne et la Françafrique: »Je n’accepterais pas des élections qui auront été frauduleuses ». « Une rupture est nécessaire par rapport à des usages qui n’ont rien d’acceptable ni de légaux », répond-il. « Je veillerai que les relations entre la France et l’Afrique repose sur un principe de « solidarité », économique et du point de vue de la langue. « Sur les régimes eux-mêmes, les règles doivent être celles de la démocratie ».
La tenue d’un sommet de la Francophonie à Kinshasa semble être interprétée par les Congolais comme un acte pour légitimer l’imposture et le hold-up électoral de Joseph Kabila.
CCN
Non au sommet de la Francophonie à Kinshasa
28 avril, 2012
Élu, François Hollande n’irait pas à Kinshasa pour le 14ième Sommet à cause du hold-up électoral !
Le candidat socialiste à la présidence de la République française, arrivé premier au premier tour de l’élection présidentielle a tenu une conférence de presse mercredi 25 avril 2012 à 15 heures à l’Union Internationale des Chemins de Fer, 16 rue Jean Rey, Paris, au pied de la Tour Eiffel. Il s’agit pour lui d’une longue conférence de presse aux allures de répétition générale au cas où les Français l’éliraient à leur tête le 6 mai prochain. Dans ce cas, il a promis de les tenir tous les six mois. Selon son service de presse, environ 280 journalistes, dont 75 de la presse étrangère, ont assisté à cette conférence.
C’est sans ambiguïté que François Hollande a répondu aux deux questions de Freddy Mulongo de Réveil FM international sur sa présence au 14ième Sommet de la Francophonie à Kinshasa, alors que les élections dans ce pays ont fait l’objet de fraudes selon l’Union européenne et la Françafrique: »Je n’accepterais pas des élections qui auront été frauduleuses ». « Une rupture est nécessaire par rapport à des usages qui n’ont rien d’acceptable ni de légaux », répond-il. « Je veillerai que les relations entre la France et l’Afrique repose sur un principe de « solidarité », économique et du point de vue de la langue. « Sur les régimes eux-mêmes, les règles doivent être celles de la démocratie ».
La tenue d’un sommet de la Francophonie à Kinshasa semble être interprétée par les Congolais comme un acte pour légitimer l’imposture et le hold-up électoral de Joseph Kabila.
CCN
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