Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Ilunga
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http://bakolokongo.com/portail/2012/04/ ... #more-2663




RDC : Embarrassé depuis son retour négocié, le général Baramoto se lance à la chasse de la Résistance
Publié le 24/04/2012 | Par bakolokongo

Après quinze ans d’exil en Belgique, l’ex-général Baramoto Kpama a regagné le pays natal, un retour négocié avec le régime sanguinaire de Joseph Kabila, le président sortant de la RDC dont la réélection a été vivement dénoncée et contestée par la communauté nationale et internationale, à cause des graves irrégularités, fraudes massives et graves violations des droits de l’homme . Le retour de Baramoto intervient le lendemain des élections législatives et présidentielle très controversées de novembre 2011 en RDC. A son arrivée à l’aéroport de N’djili à Kinshasa, le général Baramoto a bénéficié d’un traitement digne de «l’enfant prodige» par les services de sécurité et de renseignements du régime de Kinshasa.

L’ex-général Baramoto Kpama qui a obtenu un retour bien négocié avec le régime d’occupation sanguinaire de Joseph Kabila pour aller apporter son expérience en matière de répression et de sang, se trouve actuellement dans une situation très embarrassante à Kinshasa. L’homme ne sait pas comment s’y prendre. Quel sera la suite de compromis entre lui et Joseph Kabila ? Où est passé son assistant technique le colonel Kadate et pourquoi traine-t-il encore en Belgique?

En effet, le général à la retraite qui était, sous le régime du président Mobutu Sese Seko, commandant de la Garde civile, une branche de répression auxiliaire de la triste division spéciale présidentielle (DSP), est rentré à Kinshasa après un retour négocié avec le régime sanguinaire de Joseph Kabila. Baramoto a regagné le pays après des élections très controversées du 28 novembre 2011 entachées d’irrégularités et fraudes graves, selon l’opposition et les observateurs tant nationaux qu’internationaux.

Monsieur Baramoto qui avait rassuré le sanguinaire de Kinshasa de traquer sans moindre problème la Résistance congolaise pilotée par l’ARP du général Munene, de négocier le retour d’autres Mobutistes et convaincre les ex-Faz exilés au Congo voisin de regagner paisiblement le pays, se trouve dans un état de bon menteur qui vient de loin. C’est un homme égale à lui-même qui ne présente en réalité aucune feuille de route en matière, avec un seul objectif confirmé : cueillir de l’argent. L’appel lancé dans plusieurs directions semble ne pas fonctionner du tout, tous ceux qui l’ont connu se méfient totalement de lui. Même les services de l’imposteur se méfient de lui et refusent de composer avec lui. Ils le soupçonnent de diverses manigances qui menaceraient leurs postes et avenir.

En revanche, d’après les derniers renseignements, Baramoto aurait engagé une mission d’empoisonnement des ténors de la résistance au Congo voisin et en Europe où il est resté longtemps pour tenter de réparer le dossier. Il vient de larguer les agents de la mort pour saboter les ex-Faz et les ténors de la Résistance. L’illettré d’ex-général Baramoto aurait établi une liste reprenant les noms des opposants au régime de l’imposteur de Kinshasa et obtenu, pour ce faire, une cagnotte depuis la semaine passée pour financer le voyage et le séjour de quelques Tutsi rwandais et proches des collabos du rais. Ces agents qui lui auraient d’ailleurs été imposés pour réaliser la mission de la mort, vont sillonner et fréquenter les sites névralgiques de rencontres des Combattants Résistants à Brazzaville et dans les grandes capitales européennes. Ils tenteront de les approcher, les sympathiser et de partager toute boisson avec eux afin de les liquider par poison au cours de ce partage. Ils seront guidés par les collaborateurs de Baramoto perchés à Brazzaville, Pointe-Noire et dans quelques capitales européennes.

Pendant ces dernières années de séjour en Belgique, l’illettré d’ex-général Baramoto Kpama a assisté à plusieurs réunions des Résistants congolais à Bruxelles avec quelques officiers ex-Faz dont le colonel Kadate qui auvait été radié de l’ARP pour trahison et avait rejoint l’ex-patron de la Garde civile de Mobutu à qui il aurait fourni des informations sensibles sur l’organisation, le fonctionnement et les ténors de la résistance. Conforté par ses éléments sensibles, Baramoto s’est rallié à Joseph Kabila pour lui vendre ses services et a négocié son retour au pays pour nuire à la démocratie, aux droits et libertés de ses compatriotes et à la république .

Les Combattants Résistants de la Diaspora sont priés et obligés de rester vigilants et d’éviter toute personne inconnue dans les rencontres de l’opposition ou de la résistance, car le danger rôde partout.
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http://www.slateafrique.com/83753/pourq ... kabila-rdc





Pourquoi les Kinois n’aiment pas Joseph Kabila?

Dans un pays où les instituts de sondage manquent, la popularité d’un homme politique pourrait passer par les intentions de vote qu’il récolte. A Kinshasa, en République démocratique du Congo, le président réélu n’est pas aimé.

Joseph Kabila lors d'un sommet à Luanda, en Angola, le 17 août 2011. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN
L'AUTEUR

Jacques Matand



Les résultats des différents scrutins auxquels s’est présenté Joseph Kabila, réélu à la présidentielle du 28 novembre dernier, tendent à prouver que le président de la République démocratique du Congo, n’a pas la côte dans les villes de l’Ouest. Surtout à Kinshasa, la capitale, où l’opposition a les faveurs des Kinois.

Selon les résultats publiés par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), à Kinshasa, Joseph Kabila récolte 30,03% de suffrages, Etienne Tshisekedi, candidat de l’opposition, fait 64,09%. A y regarder de près, on se rend compte que le leader de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) vient en tête dans les quatre circonscriptions électorales de la ville province de Kinshasa.

Kinshasa I: 29,14% pour J. Kabila et 64,01% en faveur d’Etienne Tshisekedi. Kinshasa II: Etienne Tshisekedi est largement en tête avec 71,13% et Joseph Kabila, président sortant se contente de 23,32%. Il ne fait pas mieux dans les deux autres circonscriptions, 28,53% à Kinshasa III et 37,37% à Kinshasa IV. Etienne Tshisekedi arrive encore une fois en tête avec respectivement 65,13% et 57,52%.

Désaveu ou désamour?

Au vu des derniers résultats de la présidentielle, on serait tenté de croire que les Kinois n’aiment pas Joseph Kabila. Même en 2006, face à Jean-Pierre Bemba, le candidat de l’opposition de l’époque, le président sortant n’a pas fait mieux dans la capitale Kinshasa, qui lui reste toujours hostile. Au premier tour de la présidentielle du 30 juillet 2006, dans les provinces de l’Ouest, visiblement acquise à l’opposition, il ne dépassera pas la barre des 15%; 14,7% à Kinshasa, dans le Bas-Congo et le Bandundu, il obtient respectivement 13,9% et 2,6%.

Jean-Pierre Bemba son principal opposant obtient 48,30% à Kinshasa. Dans les provinces du Bas-Congo et Bandundu, toujours à l’ouest, le candidat de l’opposition vient en tête avec respectivement 36,2% et 9,6%. Joseph Kabila est plébiscité à l’est du pays avec 94,6% au Sud-Kivu et 89,8% au Maniema. Il glane 70,3% en Province Orientale: 77,7% dans le Nord-Kivu, 78% au Katanga.

Au second tour de la présidentielle qui se déroule le 29 octobre de la même année, les électeurs de Kinshasa ne votent pas en masse pour lui. Joseph Kabila récolte 32% d’intentions de vote contre 68% pour Jean-Pierre Bemba.

«L’aversion contre Joseph Kabila à Kinshasa et dans les villes de l’Ouest pourrait s’expliquer par le fait qu’il n’ait pas appris le lingala (NDLR: langue parlé à Kinshasa), et le fait de n’avoir jamais établi la moindre continuité avec la Conférence nationale souveraine pour laquelle l’Ouest s’était particulièrement engagé. Elle est persistante et toute fois nuancée par le changement d’adversaire, Jean-Pierre Bemba en 2006 et Etienne Tshisekedi en 2011» , croit savoir Claude Misambo, un analyste politique.

Peter qui aborde dans le même sens estime:

«En plus du fait que Joseph Kabila ne parle pas le lingala, il est rejeté à Kinshasa parce qu’il n’est pas kinois. On ne le comprend pas et il ne sort pas beaucoup dans la ville. On ne le cite pas dans les chansons célèbres (sauf à l'occasion des élections). Il n'honore aucune grande bière de Kinshasa, ni un grand musicien. Ce n’est pas un sapeur. Contrairement au Kinois typique qui est un dilettante, menant une existence sans épaisseur, qui aime l’ambiance et qui n'investit pas dans le temps. C’est une question de mentalité. Et Joseph Kabila est loin de tout ce qui fait la spécificité des Kinois.»

Un parcours atypique

Le Président Joseph Kabila souffrirait aussi de son parcours atypique, auquel les Congolais ne sont pas habitués.

«Comment quelqu’un dont le parcours scolaire est flou peut-il diriger un grand pays comme le Congo?», s’étonne Willy.

«Les Kinois ne peuvent pas aimer et accepter de se faire diriger par quelqu’un qui n’a jamais assumé des fonctions publique et politique; même pas commissaire de commune. C’est inadmissible», tranche-t-il.

Pour Taky, ce n'est pas seulement Joseph Kabila que l’on rejette, mais aussi tout ceux qui sont dans son entourage et qui travaillent avec lui pour ne rien faire de concret pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

Il faut souligner que Joseph Kabila n’est pas le seul, encore moins le premier président de la République démocratique du Congo à être confronté à cette situation. Son père Laurent-Désiré Kabila, avant le fils, a connu le même sort.

«A son arrivée en 1997, le pouvoir AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) a commis beaucoup de fautes, comme le ravissement des biens, des maisons, emprisonnements, discrimination, les soldats ex Faz envoyés à Kitona, etc. Bref, des actions ciblées contre les gens de l'Equateur et les dignitaires du régime Mobutu», explique Claude Misambo.

Il trouvera d’abord grâce aux yeux des Kinois pendant la guerre du 2 août 1998. Il y avait eu un rapprochement idéologique entre Kabila père et la population kinoise qui a vécu pendant trois semaines sans électricité, après la prise du barrage de Inga par le RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie). La colère des Kinois s’est déversée sur les soldats RCD lors de leur tentative d'entrée à Kinshasa en 1998. A son décès, Kabila père sera considéré comme un héros national, mort pour la nation. Certains le regrettent jusqu’à ce jour.

«S’il était encore en vie, la République démocratique du Congo ne serait pas à ce niveau. Il avait une vision et un idéal pour ce pays. On ne l’a pas compris tôt», confie Franck Kavira, nostalgique.

Accusé d'être un étranger

Entre temps, Joseph Kabila doit faire face à diverses critiques. Certains de ses opposants le traitent d’étrangers. Parmi eux, Honoré Nganda de l’Apareco (Alliance des patriotes pour la reconstruction du Congo): «Hippolyte Kanambe, alias Joseph Kabila est un Rwandais, fils de….»

Un argument qui revient très facilement dans la bouche de ceux qui le combattent et de beaucoup de Kinois. Si son père feu Laurent Désiré, bénéficiait de la reconnaissance de sa nationalité congolaise, son fils doit faire face à des doutes alimentés sur son identité, mais aussi sur sa filiation paternelle.

Comme argument, son frère Etienne Taratibu Kabila, exilé en Afrique du Sud, brandit le fait que «si Laurent Désiré était son père (NDLR: le père de l’actuel président), il aurait tout fait pour que la vérité sur son assassinat soit connue et moi, je ne serais pas en exil».

Kinois rebelles et têtus

Du point de vue de la sociologie politique, les Kinois ont toujours été une population qui ne s’accorde pas avec le président en exercice.

«Le feu-président Mobutu a connu le même sort dans les années 90, au point qu’il a fui Kinshasa pour aller vivre à Gbadolite, son village natal, dans la province de l’Equateur», analyse le professeur Mwayila Tshiyembe.

«Patrice-Emery Lumumba, malgré le succès qu’il avait en province orientale dans les années 60, n’a pas été accueilli à bras ouvert à Kinshasa. Kasa-Vubu, le premier président du Congo a connu le même rejet. Cela peut s’expliquer par le fait que Kinshasa est la capitale de ce pays et que la vie politique y est intense. En plus, les gens y sont éveillés et plus cultivés que ceux des provinces, disons, plus sensibilisés à la chose politique, C’est pour ça que les Kinois sont difficiles à berner», argumente l'universitaire.

Dans cette ville cosmopolite, chacun trouve une raison de détester le président qui vient d’être réélu dans un environnement où l’opposition bénéficie des faveurs d’un large électorat.

Pour ne pas être considéré comme «collabo» en manifestant visiblement son attachement à Joseph Kabila, les soutiens se font de plus en plus rare. Surtout quand est brandi l’argument de la guerre.

«Il est responsable des six millions de morts à l’est du pays et des femmes violées», martèle Philippe.

Difficile dans ces conditions d’afficher publiquement son amour à un président qui traîne une telle image.

Jacques Matand
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Bruxelles, le 16 avril 2012
Madame Mariya Nedelcheva
Députée européenne
Présidente de la Mission d’observation électorale de
l’Union européenne pour les élections présidentielles
et législatives en RD Congo
C/0 : Parlement européen, rue Wiertz n°60
1047- Bruxelles.



Réf: 018/REP-UDPS/BENELUX/MB/MKM/012


Madame la députée,
Concerne : Rapport final de la MOE EU en RDC
CC : - Président de la Commission européenne
- Service de l’Action extérieure de l’Union européenne
- Monsieur Karel De Gucht, Commissaire Européen au Commerce



En notre qualité de Représentant de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) auprès de l’Union européenne et des Etats du Benelux, nous avons l’honneur de vous informer que nous avons pris connaissance du contenu de l’excellent rapport final produit sous votre direction, par la Mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne (EU) relatif aux dernières élections en RD Congo.

La Représentation de l’UDPS auprès de l’UE et du Benelux apprécie à sa juste valeur l’objectivité et le bon sens du contenu dudit rapport, en particulier la portée exceptionnelle de la motivation de son argumentaire.

La Représentation de l’UDPS remercie la Mission d’observation électorale de l’Union européenne pour la qualité du travail accompli et présente ses hommages les plus déférents à sa Présidente, Madame la députée européenne Mariya Nedelcheva pour cet acte héroïque, de grande portée morale et manifestement sans précédent dans les relations entre l’Europe occidentale et la RD Congo.

Madame la députée,

La représentation de l’UDPS, encouragée par la qualité du travail réalisé par la Mission s’empresse de suppléer à la connaissance acquise de la RD Congo par ses membres, à travers le processus électoral, qu’il existe une corrélation singulière entre les faits avérés de fraude massive et grossière relevés et les pratiques de gouvernance archaïque à grande échelle, en exercice dans ce pays depuis au moins un demi-siècle. Ce sont ces pratiques politiques moyenâgeuses qui ont fini par transformer – au fil du temps – ce vaste territoire, riche en ressources naturelles, en une authentique jungle humaine dans laquelle ne règnent plus que l’anarchie et la loi du plus fort, devenant progressivement une propriété des hors-la-loi, des prédateurs sans foi ni loi qui y exercent un pouvoir tyrannique, barbare et maffieux, réduisant en cendre et en sang tout ce qui résiste à leur maléfique puissance !
Ces pratiques primitives ont occasionné le décrochage de la RD Congo du continuum historique universel, l’empêchant de s’insérer valablement dans le concert de nations de la meilleure façon et d’y apporter sa part dans le progrès de l’humanité.


Madame la députée,

Les irrégularités essentielles relevées par la Mission d’observation électorale de l’Union européenne ne constituent pas moins, en fait et en droit, que des vices substantiels qui invalident l’ensemble du processus électoral lui-même, remettant en cause tant l’élection à la présidence que la légitimité du candidat Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila. Ce rapport final constitue à n’en pas douter un cinglant désaveu et confirme le caractère frauduleux de son élection.

Madame la députée ;

Dans une affaire criminelle, une succession de vices substantiels de cette nature dans l’instruction entraînerait l’extinction de poursuites, la relaxe de l’accusé suivie de la mise aux arrêts simultanée du procureur, du juge d’instruction et des enquêteurs de l’affaire. S’agissant d’un processus électoral qui demeure avant tout une affaire politique, laquelle requiert la reconnaissance des autres Etats pour sa validation et donc sa légitimité, le rapport final de l’Union européenne constitue un jugement sans appel d’invalidation de l’ensemble du processus dont question, signifiant la non reconnaissance par cette Organisation d’une quelconque légitimité au pouvoir qui en est sorti.
Le rapport final de l’Union européenne acquiert dès lors qualité d’Autorité de la chose jugée.

Madame la députée ;

La sentence de désaveu prononcée par votre Instance remet à la surface la question de la légitimité du pouvoir en RD Congo qui demeure centrale dans la vie politique de ce pays depuis son accession à l’indépendance le 3O juin 1960.
A chaque fois que le peuple congolais a été amené à faire librement le choix de ses dirigeants, ses élus n’ont jamais pu gouverner. A contrario, toutes les fois où il lui a été imposé des dirigeants de l’extérieur, ceux-ci sont restés au pouvoir sur une durée d’environ un demi-siècle : Mobutu 32 ans ; Kabila 1 et 2, 15 ans jusqu’ici. Il est par conséquent loisible de constater que la légitimité extérieure s’est donc imposée par tous les moyens sur la légitimité intérieure. Les dernières élections en font foi.

Madame la députée ;

C’est le refus obsessionnel, compulsif et manifestement raciste d’une partie de forces politiques dominantes occidentales, particulièrement en Belgique (exprimé cette fois sous l’œil ouvert de la conscience universelle) de reconnaître les droits civils et politiques des populations congolaises qui est la cause essentielle du recul de la RD Congo dans la préhistoire ainsi que des actes graves et inimaginables de crimes contre l’humanité qui s’y commettent journellement.
En empêchant systématiquement les populations noires autochtones d’exercer et de jouir de leurs droits élémentaires auxquels leurs propres Etats ont librement souscrits en divers Accords et Traités internationaux, l’élite dirigeante occidentale a renié ses propres valeurs, portant ainsi préjudice à son ultime intérêt en transférant à d’autres Etats les ressorts de sa propre puissance.
Aujourd’hui, l’économie occidentale, à la recherche de croissance en vue de soutenir son modèle social traverse une période de crise profonde due, notamment par la mise à l’écart des économies africaines dont la non insertion dans l’économie internationale découle de cette néfaste volonté. Il n’y a pas de libéralisme économique qui vaille sans libéralisme politique.
C’est cette étape que refuse de franchir l’élite dirigeante occidentale au sujet de l’Afrique noire, en particulier. Il lui faut dès lors un effort de transcendance car la liberté politique en RD Congo représente un intérêt stratégique autrement plus important que le maintien dans l’esclavage déguisé.

Madame la députée ;

La sentence de désaveu que vient de prononcer l’Union européenne au sujet des élections congolaises entraîne une double conséquence : l’invalidation des résultats du vote magouille du 28, 29, 30 et 31 novembre 2011 ou la reconnaissance urbi et orbi de la victoire du candidat lésé par la fraude, en l’occurrence Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba à la présidence de la République.
En cas d’invalidation du scrutin électoral contesté, nous demandons que des instances internationales neutres se chargent de l’organisation de nouvelles élections.



Nous avons l’espoir que les Organes de l’Union européenne seront conséquents dans le respect de valeurs qu’ils prônent qui voudraient que l’équité et la justice soient rendues au peuple congolais martyrisé depuis trop longtemps.

C’est sur cette note que la Représentation de l’UDPS auprès de l’Union européenne et des Etats du Benelux vous prie d’agréer, Chère Madame la députée, l’expression de ses sentiments de profonde considération.




MAKENGA BOF Jean-Claude, MBUYI K. MUDINGILA Pierre-Adolphe,
Secrétaire Représentant
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Les combattants dévoilent le pacte scellé entre le parti socialiste Belge avec le PPRD du dictateur Kabila

http://banamikili.skyrock.com/308597745 ... liste.html
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Exclusivité, UDPS: Point de presse de Jacquemain Shabani 24 avril

http://congomikili.com/exclusivite-udps ... avril.html
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RDC : Les Hommes de Dieu prononcent une malédiction contre «KABILA» et Roger LUMBALA

http://afrique.kongotimes.info/rdc/dias ... mbala.html
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http://www.reveil-fm.com/index.php/2012 ... -electoral





Francophonie: Élu François Hollande n'ira pas à Kinshasa pour le XIVè Sommet à cause du hold-up électoral !
Par Freddy Mulongo, mercredi 25 avril 2012 à 19:14 :: radio :: #2447 :: rss

François Hollande, candidat à la présidence de la République, arrivée premier au premier tour de l'élection présidentielle française vient de tenir une conférence de presse ce mercredi 25 avril 2012 à 15 heures à l'Union Internationale des Chemins de Fer, 16 rue Jean Rey, Paris, au pied de la Tour Eiffel. Il s'agit pour lui de tenir une conférence telle que celle qu'il tiendrait tous les six mois si il était élu président de la République. C'est sans ambiguïté que François Hollande premier au premier tour de l'élection présidentielle en France a répondu à nos deux questions: sur sa présence au XIVè Sommet de la Francophonie et la Françafrique:""Je n'accepterais pas des élections qui auront été frauduleuses". "Une rupture est nécessaire par rapport à des usages qui n'ont rien d'acceptable ni de légaux", répond-il. "Je veillerai que les relations entre la France et l'Afrique" repose sur un principe de "solidarité", économique et du point de vue de la langue. "Sur les régimes eux-mêmes, les règles doivent être celles de la démocratie".


Arrivée de François Hollande à l'Union Internationale des Chemins de Fer, 16 rue Jean Rey, Paris. Photo Réveil FM



François Hollande est très aimable avec des journalistes, il salue tout le monde. Photo Réveil FM



François Hollande monte sur l'estrade en souriant aux journalistes. Photo Réveil FM



François Hollande garde son sourire à l'estrade; Photo Réveil FM

16h40:Fin de la conférence de presse de François Hollande.

16h38: Où sera-t-il le 6 mai au soir? "Je vais vous faire cette révélation. Le soir du 6 mai, quel que soit le sort qui m'est réservé, je serai à Tulle", et ce "sera sans danger".

16h36: Question sur la Grèce d'un média grec. "Je sais que la situation va être très difficile", répond-il.

16h34: On parle du Canada et du Quebec mais j'ai pas tout entendu. Désolée.

16h32: Va-t-il rencontrer le dalai-lama? Et les délocalisations? "Nous sommes ouverts aux investissements étrangers en France" mais sur le principe de la réciprocité. Quant au dalai-lama, "la première rencontre que j'aurais à faire, ce serait avec le président chinois".

16h30: Question sur les relations avec la Chine "Nous sommes pour des relations plus équilibrées avec la Chine, avec plus de réciprocité", répond Hollande. Qui répète son antienne sur lz Yuan qui doit être "convertible".



La Francophonie à Kinshasa pour légitimer l'imposture et le hold-up électoral de Joseph Kabila ? Photomontage Kongo Telema

16h28: Question sur le sommet de la Francophonie et la françafrique par Freddy Mulongo de Réveil FM international. Ira-t-il alors que les élections en République démocratique du Congo ont fait l'objet de fraudes, selon l'Union européenne. "Une rupture est nécessaire par rapport à des usages qui n'ont rien d'acceptable ni de légaux", répond-il. "Je veillerai que les relations entre la France et l'Afrique" repose sur un principe de "solidarité", économique et du point de vue de la langue. "Sur les régimes eux-mêmes, les règles doivent être celles de la démocratie.

16h27: Question sur les eurobonds. "Les eurobonds peuvent avoir cette double mission: financer la dette et financer les projets. Je préfère relancer la croissance", explique Hollande.

16h24: Question sur l'acte de décentralisation. "S'il s'agit de réduire les élus locaux, non. La réforme territoriale sur ce plan là sera abrogé. S'il faut clarifier les compétences, oui. Et faire en sorte que les collectivités locales aient les moyens de leur politique", explique Hollande.

16h21: Silvio Berlusconi le soutient, Mario Monti, aussi, l'ancien gouvernement de centre-droit. Qu'en pense-t-il? "Qu'il y ait du ressentiment à l'égard du candidat sortant, c'est possible. Au delà de ces rancunes, je pense qu'il y a une prise de conscience qui va au delà des gauches européennes", jusqu'au conservateurs, qui se disent que ça ne peut pas continuer comme ça, sinon, c'est ouvrir la porte au "populisme" notamment dans le nord. "C'est cette Europe que nous voulons laisser à nos enfants?", demande Hollande qui parle d'un clivage nord (riche)/sud (pauvre) après la frontière est/ouest.

16h21: Silvio Berlusconi le soutient, Mario Monti, aussi, l'ancien gouvernement de centre-droit. Qu'en pense-t-il? "Qu'il y ait du ressentiment à l'égard du candidat sortant, c'est possible. Au delà de ces rancunes, je pense qu'il y a une prise de conscience qui va au delà des gauches européennes", jusqu'au conservateurs, qui se disent que ça ne peut pas continuer comme ça, sinon, c'est ouvrir la porte au "populisme" notamment dans le nord. "C'est cette Europe que nous voulons laisser à nos enfants?", demande Hollande qui parle d'un clivage nord (riche)/sud (pauvre) après la frontière est/ouest.

16h18: Hamon estime que les électeurs du Fn sont xénophobes. Et à trop parler aux électeurs du FN ne risque-t-on pas de détourner les autres? "Je m'adresse à tous les électeurs", notamment ceux qui ont voté pour un candidat de gauche. "Il y a les électeurs du FN. Si le candidat sortant en fait autant, il sait que ça peut être un facteur qui peut lui être bénéfique. Moi je ne me place pas sur ce terrain là", dit-il. Il parle du vote "d’exaspération", des ouvriers. "Je dois m'adresser à ces électeurs là".

16h14: Question sur le retrait en Afghanistan et sur l'Otan. "J'ai approuvé l'intervention de la France en Afghanistan à la suite des attentats du 11-Septembre. Personne n'imaginait que la mission durerait plus que quelques années", dit-il. Mais le "contenu de la mission" a changé. Il répète que le retrait se fera en 2012.Il restera sûrement du matériel après 2012. "Mais le processus sera initié dès le lendemain de l'élection". Il pense aux "soldats qui sont morts. Ils méritent l'hommage de la Nation".

16h13: Cette conférence de presse, c'est une façon de dire qu'il aime la presse? «J'avais décidé de cette conférence de presse avant qu'il n'y ait cette polémique» sur les Unes de presse. «J'aurais pu faire tous mes meetings sur les unes du Figaro alors qu'elles faisaient mon bonheur. Je me demande même si le 6 mai», s'il est élu, le Figaro ne titrerait pas «François Hollande élu président de la République, embarras au parti socialiste».

16h09: Bayrou vient de dire que Nicolas Sarkozy valide les thèses du FN. Qu'en pense-t-il? «Je n'ai pas reçu la lettre» de François Bayrou. «J'aurais pu dire la même chose. Il y a une course depuis dimanche soir» engagé par Nicolas Sarkozy. Il parle de «division», des «outrances». Bayrou «aura à dire ce qu'il pense le moment venu. C'est à lui de le dire» quand il aura choisi.

16h06: Question sur la politique étrangère, sujet peu abordé. «Comme vous, je constate» que ce sujet a été peu abordé. «Il y a des points qui peuvent nous rassembler et heureusement», dit-il, notamment sur la Syrie et l'Iran. «J'ai été sévère sur l'attitude par rapport à Kadhafi, Bachar al-Assad, j'ai constaté l'échec de l'Union pour la Méditerranée», la réintégration dans le commandement militaire de l'Otan. «Si ce sujet vient lors du débat, n'ayez pas d'inquiétude», répond-il. «Je prépare avec beaucoup de méticulosité, même si je ne suis sûr de rien» la rencontre sur l'Otan.

16h04: Nommera-t-il un président de la cour des comptes de droite comme Sarkozy a nommé un président de droite? "Je vais rappeler les règles. Le premier président de la cour des comptes est nommé par le président de la République, reste jusqu'à son départ à la retraite. Je ne sais pas si j'aurais à nommer un président de la cour des comptes. Je nommerai un homme ou une femme qui a toutes les compétences, pas forcément un politique".

16h03: Le verra-t-on s'afficher avec d'autres leaders de gauche? "Ceux qui le souhaiteront seront les bienvenus mais je ne veux forcer personne", répond Hollande. Mélenchon ne veut pas, dit-il mais si Joly veut, pas de souci.

16h01: Nouvelle question sur l'accord européen. "Le traité en l’Etat ne sera pas ratifié par la France".

16h00: Il fait le point sur les donations. "Il n'y a pas lieu de créer un affolement. Les très grosses successions auront à faire un effort supplémentaire", dit-il.

15h59: Craint-il un exode fiscal des très riches? Et demandera-t-il une renégociation de "Mon concurrent est prêt à tout. C'est pour ça qu'ils partent j'imagine. Il y a une forme de patriotisme à avoir. Lorsqu'il y a une contribution demandé, on ne peut pas" partir dans un autre pays. "Il y aura une discussion" à mener avec la Suisse.

15h57: Sur le coût du travail: "qui est au pouvoir depuis 10 ans", demande Hollande. Il redit qu'il est contre la TVA sociale votée par la majorité. "12 à 13 milliards d'euros" de prélèvements supplémentaires d'ici l'automne pour les consommateurs. Lui, il veut ponctionner les plus riche à hauteur de 15 milliards d'euros. "Qui va payer?", "il y a bien un choix", dit-il

15h56: "J'aurai à ouvrir cette discussion ferme et amicale avec madame Merkel".

15h53: Question sur le traité européen et sur le coût du travail en France qui a augmenté plus rapidement qu'en Allemagne. "La position du président de la BCE va plutôt dans le sens que j'ai indiqué. Nous ne pouvons pas en rester aux simples sanctions. C'est ce que je ne cesse de proclamer. Les idées cheminent. Et le vote des Français y est sans doute pour beaucoup", dit-il.

15h52: Libé et l'Huma grimment Sarkozy en Pétain, est-il d'accord? "Je ne commenterai pas, je ne juge pas la presse". "Ne comptez pas sur moi pour faire des procès à la presse", dit-il. "Faire ce type de polémique n'est pas utile".

15h50: Pourquoi être à Paris, dans une conférence de presse quasi-élyséenne, alors qu'il dit vouloir parler à la France qui souffre? "M'adressant à vous, je m'adresse à tous les Français. Vous êtes les médiateurs. Je suis allé dans l'Aisne hier. Ai-je rencontré des électeurs du FN? Ce n'est pas écrit sur leur figure. Le rôle d'un responsable, ce n'est pas de regarder les visages pour voir s'ils ont une apparence FN", dit-il. "Je ne dois pas les rencontrer individuellement. Mais j'aurais toujours à dénoncer" les idées du FN.

15h50: François Hollande ajoute: "le smic sera indexé au prix et à une part de la croissance".

15h47: Question sur le coup de pouce au Smic. "J'ai indiqué la méthode, au lendemain de la présidentielle, je réunirai une grande conférence salariale. je respecte les corps intermédiaires. J'ai du respect pour toutes les organisations, nous en avons besoin", dit-il. Là sera évoqué le "coup de pouce au Smic". "De quelle ampleur? ça dépendra beaucoup de la situation économique. Il y aura un coup de pouce dont le gouvernement, après consultation, fixera" le montant.

15h44: Question sur son futur Premier ministre et si le faible score de Mélenchon donne des indices sur l'identité du futur hôte de Matignon. "J'attendrais la fin du scrutin pour vous dire qui j'ai choisi" si les Français l'ont élu. "Le premier tour donne des indications", admet-il, souligne le bon score de Mélenchon. "Je considère qu'une élection présidentielle, c'est une élection sur un candidat, ce n'est pas un ticket, il n'y a pas deux personnes qui se présentent. Cela donne des libertés au candidat", explique François Hollande. Et il faudra que le premier ministre trouve une majorité.

15h41: Il a dit qu'il allait inverser les courbes du chômage. Voudra-t-il être jugé sur cette déclaration? "Oui, je reconnais qu'elle est moins audacieuse" que Sarkozy en 2007 qui avait promis le retour du chômage à 5%. "Le prochain quinquennat doit permettre" l'inversion des courbes du chômage. "Je ne vais pas attendre la reprise économique", il y aura des initiatives, les emplois jeunes, les contrats de générations, la formation professionnelle, etc. "Nous ferons un effort pour qu'il y ait plus de fluidité", ajoute-t-il. Il explique qu'il livrera "immédiatement" le plafond du livret A, les dépôts supplémentaires seront affectés aux logements sociaux.

15h39: Et le droit de vote des étrangers? "C'est dans mes 60 engagements" et donc ce sera tenu, dit-il. Il dit que ce sera en 2013, "les conditions seront très strictement posés", dit-il. "Exactement les mêmes règles que celles qui valent pour les étrangers communautaires", insiste-t-il. "Je sais que ce sujet ne fait pas l'adhésion de tous, je peux le comprendre, d'où le débat parlementaire", ajoute-t-il, louant sa "constance".

15h37: Question sur le droit de vote des étrangers et sur l'exercice de la conférence de presse, que Nicolas Sarkozy avait aussi annoncé. "Je ne vous confierai peut-être pas la même chose que Nicolas Sarkozy. Je ferai la distinction entre le privé et le public" Et s'il y a des "questions impertinentes", je ne susciterai aucun rire de ses collègues qui sont aussi peu charitables que ceux des socialistes". Hollande fait référence à la conférence de presse de Sarkozy, lorsqu'il a officialisé sa relation avec Carla Bruni et une autre où il avait eu un échange salé avec Laurent Joffrin.

15h35: Paradis? Enfer? "C'est affaire de foi. Il y a le purgatoire au milieu", plaisante-t-il. "Ce que je sais c'est que l'état de grâce ne dure pas très longtemps. Et qu'il vaut mieux l'utiliser pour de grandes réformes. Un quinquennat se juge souvent à son début. Mais je ne peux pas dire que c'est l'enfer. Nous affronterons la réalité. nous la connaissons, elle est rude".

15h34: Oui, il demandera à la Cour des comptes de faire un rapport rapide sur l'état des comptes publics. "En fonction des conclusions de la cour des comptes, il y aura une loi de finance rectifictive sur les comptes de 2012. Si nous sommes dans une situation plus difficile, j'en tiendrais nécessairement compte".

15h31: Au tour des questions. Ruth Elkrief lui pose une question sur la "peur de perdre son mode de vie" d'une partie des français selon Nicolas Sarkozy. Deuxième question: demandera-t-il une audit des finances publiques. L'arrivée au pouvoir, est-ce arriver en enfer?

Sur le FN, "la peur y est pour beaucoup, de perdre son emploi, ses services publics, de ne plus avoir de protection, la peur de perdre son mode de vie, si c'est pour faire référence à une religion, à l'immigration, ça a toujours été une partie du discours de l'extrême droite", esquive Hollande. "En définitive, nous avons des principes pour nous retrouver: la laïcité, qui doit être respectée pleinement. Et la protection de notre vie commune, fondée sur les mêmes principes", ajoute-t-il.

15h29: "Mais avant il y a le scrutin. C'est un choix entre deux personnalités. choix entre deux conceptions de l'action publique. de la République. De projet. Il y a un clivage qui s'ajoute à tous les autres: le candidat sortant veut diviser, veut opposer", lance Hollande, citant en exemple les propos de Sarkozy sur "le vrai travail". Et d'ajouter: "Il créé encore la polémique, la discorde, la surenchère. je suis dans une autre démarche. je suis socialiste, je suis de gauche mais je veux rassembler." "Voilà pourquoi j'ai confiance à la veille de ce scrutin", ajoute-t-il citant sa "constance", "sa cohérence".

15h27: S'il est élu, il adressera aux chefs de gouvernements de 27 un mémorandum en 4 points: 1/création d'eurobond pour financer des projets d'infrastructures, 2/libérer les possibilités de financement de la banque européenne d'investissement, 3/création d'une taxe sur les transactions financières mobiliser les reliquats des fonds industriels inutilisés.

15h24: "Avant le premier tour, les chefs de gouvernements commençaient à dire que ce que je portais, l'ambition d'une croissance étaient un moyen d'attezindre l'objectif de la dette", dit-il. Et après le premier tour, son résultat "a contribué à libérer d'autres paroles" au niveau européen. "Quand le peuple Français s'exprime, il peut être entendu, surtout s'il s'exprime sur une position juste, utile". Il parle de Mario Draghi, le président de la BCE, qui vient de dire "je n'essaie pas de récupérer son propos", qui dit que le pacte budgétaire doit être complété par une pacte de croissance. Cela "confirme que l'élection française" sera "décisive en Europe".

15h22: "la victoire doit être aussi celle d'une Europe nouvelle. Je suis européen. Tout mon engagement s'est construit autour" de ça, dit-il. "Les Français sont majoritairement européens, ils l'ont toujours prouvé. Ils attendent une Europe qui respecte sa promesse, de solidarité, de progrès", ajoute-t-il. D'où sa volonté de renégocier le traité. "je suis favorable au sérieux budgétaire", insiste-t-il, en clin d’œil aux centristes.

15h18: "j'ai mesuré ces souffrances", celle des ouvriers, des artisans, des agriculteurs, énumère-t-il. "Il y a ce malaise dans la ruralité, celui des agriculteurs et ceux qui ont choisi de vivre là" et qui subissent le manque de service public. "Tout cela créé une exigence d'efficacité", dit le socialiste. "Une exigence de vérité, une exigence de justice", ajoute-t-il, saluant au passage le score de Jean-Luc Mélenchon. "Une exigence d'exemplarité au sommet de l'Etat". "Une exigence aussi d'espérance", dit-il. Il reparle du "redressement". "Ce doit être une victoire du changement", explique-t-il.

15h16: La dernière leçon, c'est le score du FN. "Les explications sont nombreuses: il y a la crise, il y a la défiance, une peur du monde. Il y a aussi une prise de distance à l'égard du monde politique. Sûrement la cumulation des promesses non tenues y est pour beaucoup", explique-t-il. Il faut en tirer les "enseignements", pas seulement pour "gagner", mais pour comprendre "ce qui travaille le pays", "ce qu'aura aussi à régler le prochain président", dit-il.

15h15: Il veut livrer son analyse du scrutin: d'abord "la mobilisation", "presque aussi élevée qu'en 2007". "Ce qui démontre que les Français veulent s'exprimer et faire passer des messages essentiels". la "seconde leçon, c'est que les Français m'ont placé en tête. C'est le meilleur résultat d'un résultat socialiste depuis longtemps, hormis la réélection de Mitterrand en 1988". La troisième leçon: c'est que le total des voix de gauche est à un niveau élevé. "Tout cela confirme l'échec du candidat sortant, qui arrive second et conq points en dessous de son score de 2007", insiste-t-il.

15h14: Il explique qu'il aimerait rééditer cet exercice tous les six mois s'il est élu. «Aujourd'hui je n'en suis pas là», ajoute-t-il.

15h13: «J'ai grand respect pour l'institution que vous représentez, indispensable dans la démocratie», attaque Hollande devant les journalistes. Hop, il marque d'entrée sa différence avec Sarkozy.

15h10: Traditionnel retard pour François Hollande. Il sourit, dit bonjour aux journalistes depuis son pupitre.

14h57: Bonjour à tous, la conférence de presse de François Hollande va bientôt commencer.

François Hollande tient ce mercredi une grande conférence de presse dans le 15e arrondissement de Paris. Pourquoi réunir les journalistes à Paris quand son rival, Nicolas Sarkozy, multiplie les déplacements? Parce que le socialiste veut combler l’une de ses failles: son manque de présidentialité, lui qui n’a jamais eu aucune responsabilité gouvernementale. A Laon, dans l’Aisne, il expliquait mardi qu’il s’agissait de montrer que «le changement est en marche», qu’il est déjà «perceptible». Car cet exercice préfigure celui qu’il veut tenir, tous les six mois, s’il est élu président.

«Et tous les journalistes pourront me poser toutes les questions, sur tous les sujets, ça changera», s’est-il empressé d’ajouter. Une promesse qu’avait faite Nicolas Sarkozy en 2007 et qu’il n’a pas tenue. C’est justement l’occasion pour lui de pointer, une fois encore, ces «promesses qui n’ont pas été tenues».

«Vous voyez, il y a des différences qui apparaissent», a-t-il conclu. Et pendant qu’il répondra aux questions des centaines de journalistes accrédités, Nicolas Sarkozy, lui, joue le rôle du candidat anti-système, qui «tape» sur les journalistes.
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Kinshasa: Que vaut le XIVè sommet de la Francophonie sans la présence de la France et de son président ?
Par Freddy Mulongo, mercredi 25 avril 2012 à 23:48 :: radio :: #2448 :: rss

François Hollande s'il est élu n'ira pas à Kinshasa au XIVè Sommet de la francophonie à cause du hold-up électoral. Les journaux coupagistes et des lobbyistes véreux font du XIVè Sommet de la francophonie à Kinshasa, un sésame pour légitimer Joseph Kabila, sa dictature totalitaire, sa main mise des institutions républicaines, l'enrichissement illicite de ses mammouths joséphistes, la récompense des seigneurs de guerre et des prédateurs financiers aux postes importants du pays. Le hold-up électoral de Joseph Kabila risque de le perdre. Voulant à tout prix se maintenir au pouvoir et diriger par défi en trônant sur la République démocratique du Congo, le plus grand pays francophonie au monde, par usurpation, fraude et tricherie, Joseph Kabila va à sa perte ! Les ventripotents ont pris la mauvaise habitude de regarder la Congo à travers la grosseur de leur ventre et croient que les Congolais doivent fermer les yeux face à leurs bévues et gangstérisme politique. Joseph Kabila est illégitime, François Hollande n'ira pas à Kinshasa pour légitimer son pouvoir illégal et illégitime ! A J-11 du second tour de la présidentielle, François Hollande a endossé par avance mercredi 25 avril, les habits de chef de l'Etat, en affirmant sa "confiance" en sa victoire le 6 mai, et en détaillant son action pour les mois à venir. Devant quelque 280 journalistes, dont 73 de médias étrangers, réunis à l'Union internationale des chemins de fer (UIMM), pour la conférence de presse, non loin de la Tour Eiffel, le député de Corrèze a dit sa "confiance" en sa victoire, avant de répondre au feu roulant de questions.


François Hollande a endossé et boutonné le costume du chef de l’État. Photo Réveil FM


Conférence de presse de François Hollande par LCP

Humour, sérieux et décontraction: pendant une heure et demie, François Hollande s'est efforcé de prendre le contre-pied de Nicolas Sarkozy, lors d'une longue conférence de presse, la première de sa campagne, après la présentation de son programme en janvier et quelques points thématiques.

D'emblée, celui, qui partage sa vie avec une journaliste, a critiqué en creux l'attitude sans le nommer du "candidat sortant" Nicolas Sarkozy à l'égard des journalistes, prenant soin de dire son "grand respect" pour la presse "indispensable pour la démocratie", quand l'UMP a tiré à boulets rouges sur les Unes de Libération et de l'Humanité mercredi.

Cette conférence de presse "pourrait être un rendez-vous régulier" pour "rendre compte de mon action devant les Français", a ajouté le député de Corrèze en se démarquant du chef de l'Etat qui n'en a fait qu'une poignée durant son quinquennat.

M. Hollande a cependant ironisé, imaginant la Une du Figaro le 7 mai s'il est élu à l'Elysée: "Embarras au PS".

Le candidat socialiste a fustigé notamment la "course depuis dimanche soir" de son rival Nicolas Sarkozy "pour attraper (...) les électeurs, mais aussi les thèses, les mots, les phrases" du FN, alors qu'il était interrogé sur François Bayrou qui venait de dénoncer auprès de l'AFP une "course ventre à terre" de M. Sarkozy derrière le FN.

Tirant les leçons du premier tour plaçant le FN à 17,9%, il s'est projeté à l'Elysée: "bien comprendre ce qui travaille notre pays, l'inquiète, le décourage, c'est ce qu'aura aussi à régler le président".

A l'égard du centriste M. Bayrou (9,13%), il ne veut pas "faire pression", mais, petit signe à ses électeurs, a reparlé de "moralisation de la vie politique", thème cher au président du MoDem.

Il a salué à nouveau le "bon résultat" de Jean-Luc Mélenchon (11,1%), s'interrogeant: "Voudra-t-il venir ou ne pas venir' (dans un meeting commun) c'est sa liberté", tout en disant aux électeurs du Front de gauche: "ceux qui le souhaitent sont les bienvenus, mais je ne veux forcer personne".

A l'international, il a réaffirmé ses positions: "discussion ferme et amicale" avec la chancelière allemande Angela Merkel, notamment sur la renégociation du traité européen, "mémorandum" à tous les chefs d'Etat et de gouvernement sur ce sujet, opposition à une règle d'or budgétaire constitutionnelle, contrairement à M. Sarkozy, retrait dès le 7 mai des soldats français d'Afghanistan, et souhait que la monnaie chinoise, le yuan, puisse "devenir convertible".

Il a salué notamment la position de Mario Draghi, président de la BCE qui vient conforter, selon lui, sa demande de renégociation du Traité européen en demandant un pacte de croissance.

Sur la Françafrique, il a réaffirmé sa volonté de "rupture" par rapport à des pratiques qui ont desservi la France et l'Afrique.

"C'était une façon d'illustrer la présidence "normale" qu'il veut incarner, bien différente de la façon dont Nicolas Sarkozy a exercé le pouvoir, s'est comporté vis-à-vis de la presse et des citoyens", a commenté Delphine Batho, une porte-parole.

François Hollande a donné rendez-vous le 6 mai à Tulle, son fief corrézien, où, a-t-il dit en allusion au Fouquet's où Nicolas Sarkozy avait fêté sa victoire le 6 mai 2007, "il y a des établissements qui pourront me recevoir et seront sans danger, en tous cas, quant à leur niveau de luxe et quant aux fréquentations qui pourraient être les miennes".
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De l’holocauste oublié à l’holocauste occulté au Congo-Kinshasa
Par Freddy mulumba kabuayi

Le Congo Kinshasa est un pays frappé par un mauvais sort qui ne dit pas son nom. Créé en 1885 comme une colonie internationale dont la gestion est confiée à Léopold II, Roi des belges, ce pays béni de Dieu a connu deux génocides. Le premier holocauste fut commis par Léopold II sous l’Etat Indépendant du Congo. Il a été oublié. Le deuxième a été perpétré sous la barbe de la communauté internationale. Il est ignoré du grand public. Les capitalistes prédateurs, responsables de ces deux génocides, font tout pour effacer les traces de leur double forfait dans la mémoire collective des Congolais.

Après la traite négrière organisée par les capitalistes européens qui ont fait fortune en Afrique de manière générale et dans le Bassin du Congo, en particulier, les populations congolaises furent victimes d’un système d’exploitation barbare mis en place par Léopold II.

Holocauste oublié

Seul Adam Hochschild a trouvé des mots justes pour révéler au monde ces actes de barbarie. La révélation du journaliste américain est contenue dans un ouvrage de haute facture qu’il a publié sous un titre assez évocateur : «Les fantômes du Roi Léopold, un holocauste oublié».

Intellectuel lucide, ce journaliste a démontré comment le système léopoldien a organisé un génocide des Congolais qui, malheureusement, est passé inaperçu. Sa démarche s’inscrit dans la droite ligne du journaliste anglais Edmond Morel qui eut, en son temps, le courage de dénoncer les barbaries des agents de l’Etat indépendant du Congo dont Léopold II fut propriétaire mais en même temps gérant des intérêts capitalistes occidentaux.

En effet, pour mettre en valeur le nouvel Etat, les populations congolaises furent réduites à l’état d’esclaves sur leur propre territoire. Abandonnés à la méchanceté des fonctionnaires sans scrupules, les Congolais furent soumis au travail forcé. Bien plus, ils ont travaillé sans recevoir de salaire. Ceux qui osaient résister subissaient la loi de la torture. Cette situation va s’aggraver avec la découverte de l’hévéa, plante qui fournit du caoutchouc utilisé dans la fabrication des pneus. La forte demande de pneu sur le marché international contraignit les agents de Léopold II à augmenter la production du latex.

Conséquence : les souffrances des populations congolaises redoublèrent davantage. Des villages entiers furent décimés, des femmes violées et des enfants faits prisonniers. Tout cela pour contraindre les hommes à travailler pour l’Etat indépendant du Congo de triste mémoire. Les hommes et les femmes qui ne produisaient pas la quantité de caoutchouc demandée par les capitas, virent leurs mains amputées sur instruction de l’autorité coloniale. Bien plus, on séchait ces mains de manière à constituer une preuve auprès des commanditaires. Bilan : plus de dix millions de victimes. Ce fut un génocide. Et le bourreau est connu : Léopold II, Roi des Belges et de l’Etat Indépendant du Congo.

Cependant, une interrogation mérite d’être soulevée. Pourquoi tant des morts sans que justice soit faite ? Pourquoi n’a-t-on pas ouvert un procès contre Léopold II et ses partenaires internationaux ? En lieu et place, l’Etat Indépendant Congo est annexé à la Belgique et devient Congo-Belge. La stratégie a consisté à effacer les traces et couvrir le crime. Ce travail d’effacement de mémoire fut effectué par des bourreaux étrangers avec la complicité des élites congolaises afin que des générations futures des Congolais ne se souviennent de ce holocauste.

2ème holocauste occulté

Malgré des révélations sur l’holocauste oublié, les populations congolaises continuent à souffrir. C’est comme si elles étaient en train de purger un quelconque châtiment de la Providence. De cette tragédie, il n’est tiré aucune leçon d’histoire, faute de mémoire collective entretenue. Avec la guerre d’agression du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi, pays soutenus par les Anglo-saxons, le Congo a connu un autre génocide. Celui-ci, à la différence de l’holocauste oublié, est carrément occulté. Selon les chiffres bien connus de tout le monde, les deux guerres d’agression ont fait plus 9 millions de morts. Dans les cinq provinces à l’Est de la République démocratique du Congo, il se trouve un cimentière le plus long de l’histoire du monde. Le sang des Congolais réclame justice.

Si le premier génocide des Congolais est le résultat de l’industrialisation de l’Europe, le deuxième - occulté- reste la conséquence de la révolution technologique, des impératifs de la communication et de la mondialisation capitaliste. En effet, la guerre des Banyamulenge qui était justifiée pour la nationalité s’est révélée une guerre économique. Les mobiles identitaires avaient comme soubassement la conquête des mines.

A ce sujet, le livre-enquête du journaliste français Christophe Boltanski sous un titre éloquent «Minerais de sang, des esclaves du monde moderne» est assez explicite. Les guerres à l’Est de la République démocratique du Congo sont des guerres de pillages des mines entretenues par les industries occidentales. Ces guerres de mines ont causé plus de 9 millions de morts.

Dans les médias occidentaux et autres, ce génocide est ignoré. Chose grave, des universitaires canadiens et belges ont même tenté de réduire le nombre de morts en tripotant sur les chiffres. Ils les ont revus à la baisse. Les Canadiens avancent le chiffre de 2.5 millions de morts et laissent entendre qu’il s’agit des décès dus à la misère et d’autres maladies. Quant aux universitaires belges, ils se sont encore pires. Ils parlent de 180 000 décès. Quel cynisme ! Avec du recul, l’on se rend compte que tous ces chiffres sont avancés et soutenus pour occulter le génocide congolais et éviter d’identifier les responsables.

D’ailleurs, tous les rapports des Nations unies ont identifié les sociétés et les gouvernements des pays africains, asiatiques et occidentaux impliqués dans le pillage des ressources naturelles du Congo. Nullement émue, la justice internationale ne s’en est pas saisie. A la place d’un procès, la communauté internationale conseille aux Congolais de négocier avec leurs bourreaux. Ils mettent en place la Conférence internationale pour la paix dans la région des Grands Lacs, et ressuscitent la communauté des pays des Grands Lacs. Initiatives destinées à effacer les traces de ce deuxième génocide. Curieusement, la plupart des pays occidentaux initiateurs de cette conférence sont ceux dont les entreprises sont impliquées dans les pillages des ressources du Congo et le génocide des Congolais. D’où, leur empressement d’effacer le tableau.

Conspiration du silence

Pourquoi ces deux génocides des Congolais n’ont pas bénéficié d’autant de publicité que celui des Juifs ou des Rwandais ? La réponse est simple : le bourreau est encore masqué et puissant.

Pour le génocide juif, le bourreau est connu : Hitler et le nazisme. Pour le génocide rwandais, ce sont les Interahamwe. Quant aux génocides congolais, les bourreaux sont encore masqués ; ils détiennent des médias, contrôlent les publications et font pression sur les élites congolaises afin qu’elles ne parlent pas. Il s’agit du capitalisme prédateur. Peut-être que quand le rapport de force changera de camp, ces bourreaux seront démasqués et traduits devant la Cour internationale de justice. En tout état de cause, la balle est dans le camp du Congolais. Il doit se prendre en charge et défendre sa cause. Les autres ne le feront pas à sa place.
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http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :congonews




Le retour de Jacquemain Shabani
VENDREDI, 27 AVRIL 2012 10:59




L’incontournable, secrétaire général de l’UDPS, Jacquemain Shabani Lukoo a effectué sa rentrée politique le mardi 24 avril au siège national de l’UDPS à l’occasion d’une conférence de presse. L’homme est resté égal à lui-même. Shabani n’a toujours pas sa langue de sa poche. Ce ne sont pas es tortures et les sévisses subies de la part des agents de sécurité qui l’ont ébranlées. Dans son style d’un homme de front, Jacquemain Shabani, ce jeune qui a donné du fil à retorde à Ngoy Mulunda pendant la période poste électoral avec ses jeudis saints, revient à la charge. D’entrée de jeu de sa conférence de presse, il s’apprend à Daniel Ngoy Mulunda, qu’il accuse tout de suite d’avoir menti le peuple. «Joseph Kabila n’a pas gagné l’élection présidentielle. Le processus électoral lui-même a été souillé par des nombreux assassinats et tortures physiques et morales, comme l’ont dénoncé les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme», a affirmé Jacquemain Shabani. Et d’ajouter «cela est inacceptable. L’UDPS et le peuple congolais ne l’accepteront jamais et se battront jusqu’au bout pour rétablir au Congo justice, vérité et dignité ». La conférence de presse de Jacquemain, coïncidait avec la commémoration du 22ième anniversaire de la victoire du peule sur la dictature. Selon Shabani, l’UDPS a profité de cette commémoration pour présenter son rapport sur les élections de 2011 en deux volumes. Le premier volume, explique le secrétaire général de l’UDPS, concerne principalement les opérations électorales avant, pendant et après les élections. Ce rapport démontre non seulement, qu’Etienne Tshisekedi est le vrai vainqueur de ces élections de 2011 avec 56%, mais aussi que la victoire déclarée de Joseph Kabila est le résultat d’un processus criminel de fraude monté avec préméditation dès 2006.
John TSHINGOMBE
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