Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

CONFERENCE: COMMENT SORTIR DE L'IMPASSE RD CONGO (NATIONS UNIES) GENEVE

http://kongolibre.over-blog.com/article ... 08970.html
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

REYNDERS à Kin : Précipitation inconsidérée


http://afrique.kongotimes.info/rdc/poli ... gique.html
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://afrique.kongotimes.info/rdc/poli ... oquer.html



Nouveau Gouvernement : «KABILA» bloqué !
27/03/2012 00:47:00KongoTimes!

Etienne TSHISEKEDI et «Joseph KABILA» - Les deux Présidents élus en République démocratique du Congo

Près de quatre mois après les scrutins couplés du 28 novembre 2011, la présidentielle et les législatives, la RDC est toujours sans gouvernement. L'équipe de Koyagialo qui n'est qu'intermédiaire, ne fait qu'expédier les affaires courantes et ne doit traiter des dossiers qui engagent l'Etat. Cet état de chose a comme conséquence le quasi arrêt du fonctionnement du pays. Et pourtant il y a de fortes demandes populaires qui exigent des réponses immédiates. Il s'observent un attentisme dangereux pour la République et ses intérêts.

D'ailleurs dans son discours d'investiture du 20 décembre 2011 le président de la République Joseph Kabila avait pris l'engagement de faire du social le cheval de bataille de son second et dernier quinquennat. Cet engagement appelle des actions d'éclat à impact visible qui amènent tant soit peu la requalification des conditions de vie des Congolais dont la majeure partie vit en dessous du minimum vital.

Pour réussir cet engagement, Kabila doit disposer des hommes capables de transformer en réalité sa vision paradisiaque, lui qui rêve d'un Congo émergent. Sans la mise en place d'un gouvernement qui lui servirait de béquilles, le Rais ne peut rien faire. Et tant que le temps passe, c'est lui qui perd. Car le temps c'est de l'or dit un vieil adage.

Face à ce surplace, le commun des mortels ne cesse de s'interroger sur le bien fondé des élections organisées le 28 novembre. Kabila a été réélu et sa famille politique a confortablement obtenu la majorité à l'Assemblée nationale avec plus de 300 députés. Qu'est-ce qui le bloque pour aller de l'avant ? murmure-t-on dans les rues de Kinshasa. Si les uns ont approuvé sa décision de désigner un informateur pour identifier formellement la majorité parlementaire, les autres l'ont par contre jugée superflue étant donné que la majorité des députés élus étaient alignés par les partis membres de la Majorité présidentielle. Aucune raison, ont-ils allégué, ne justifie cette démarche. Selon eux, c'est tout simplement une perte de temps qui aurait dû être évitée.

Pour les radicaux, la position présidentielle conforte la thèse d'une mascarade électorale dont la CENI s'est rendue coupable. Conscient que les résultats électoraux ne reflètent pas la volonté populaire, Joseph Kabila ne veut pas se hâter de travailler avec une majorité factice, affirment ces radicaux. C'est ce qui explique son souci d'ouverture et de rassemblement de toutes les forces qui comptent dans le pays. Est-il que cette vision des choses crée des mécontents parmi les faucons de la " Kabilie " qui veulent savourer seuls la victoire de leur camp. Ils estiment qu'un père de famille responsable ne doit pas distribuer du pain aux enfants du voisin dès lors que les siens ne sont pas encore rassasiés à satiété. Kabila est appelé à tenir compte de ces " boudeurs ".

Tout comme il doit aussi jeter un regard intéressant vers ces politiciens qui se réclament de l'opposition et qui sont disposés à se joindre à lui pour la construction d'une nouvelle RDC. A ce propos, des voix s'élèvent de par et d'autre pur soutenir l'idée d'un gouvernement non d'union nationale, mais d'ouverture. Mais hélas, où se trouve la différence fondamentale à part ce jeu de mot ? Dans ce jeu politique de pêcher dans le camp de ses adversaires, Joseph Kabila n'est pas le premier à ouvrir le bal. La France, vieille démocratie exemplaire, en a vécu l'expérience avec un Nicolas Sarkozy qui ne s'est pas gêné de nommer à la tête d'un ministère aussi stratégique que celui des Affaires étrangères Bernard Kouchner, un cadre influent du Parti socialiste (PS). Le pays de Charles De Gaulle ne s'en était pas mal porté.

Par ailleurs, et ne nous voilons pas la face, il y a la donne extérieure dont Kabila doit tenir compte. La main qui donne est toujours plus longue que celle qui reçoit, dit-on. Dans ce processus de nomination des membres du gouvernement, surtout du Premier ministre, les bailleurs de fonds de la RDC sont aussi consultés. Sans doute leur position est-elle déterminante en dernière minute.

Toutes ces pesanteurs bloquent certainement Joseph Kabila. Mais il doit se déterminer et le plus tôt serait le mieux parce que l'attente se fait de plus en plus longue.

Attentisme dangereux pour la RDC
La formation du nouveau gouvernement est un des sujets le plus évoqués dans les milieux politiques de la RDC. Cela s'explique par le fait que depuis les élections couplées, présidentielle et législatives du 28 novembre, le pays est quasiment à l'arrêt. Au niveau des ministères, il n'y a plus de vie, ni d'initiatives de nature à s'inscrire dans la durée et d'ouvrir des perspectives. Le gouvernement dirigé par le premier ministre intérimaire Louis Alphonse Koyagialo, ne fait qu'expédier les affaires courantes et ne peut engager le pays. Et cette réalité est bien connue de nos partenaires techniques et financiers. Conséquence : il s'observe un attentisme dangereux pour la République et ses intérêts.

Par rapport au Programme Economique du Gouvernement (PEG II) en cours appuyé par la Facilité élargi de crédit (FEC) du Fonds Monétaire International (FMI), cet attentisme est dommageable. En son temps, vers août 2011, le gouverneur de la BCC interrogé sur l'évaluation de la quatrième revue, avait fait part de ses inquiétudes non par rapport à l'exécution, mais par rapport au contexte électoral du pays. Selon lui, l'exécution du Programme était satisfaisante pour la période relative, c'est-à-dire du 1er janvier au 30 juin 2011. Les principaux critères de réalisation quantitatifs avaient été respectés et les réformes prévues menées. Des contrats miniers susceptibles de poser problème pour cette revue ont depuis été publiés, avait confié dernièrement le coordonnateur du Comité technique de suivi de réformes.

Sur base des données techniques dont la RDC disposait, le numéro un de la BCC avait estimé que cette revue semestrielle devait être conclue de façon satisfaisante, avec à la clé le décaissement par la FMI d'une tranche supplémentaire de 80 millions de dollars US d'appui à la balance de paiement. Et cette sanction positive devait intervenir seulement au cas où le Conseil d'Administration du FMI traitait le dossier de la RDC au plus tard fin octobre 2011. Au-delà de cette échéance, il ne voyait pas le FMI aborder ce dossier en raison du contexte des élections en RDC.

Dans ce cas, le dossier de la RDC ne pourrait être traité qu'après les élections du 28 novembre 2011 et mieux après la mise en place de nouvelles institutions, l'Assemblée Nationale et le gouvernement issues des élections. Et le gouverneur de la BCC envisageait la mise en place de ces institutions, au-delà du premier trimestre 2012. Le décaissement de 80 millions USD attendu de la conclusion heureuse de cette revue devait être ainsi retardé. Et ce qui était craint est en train de se réaliser implacablement, avec tout ce que cela comporte comme désagrément et contrainte pour le pays, au niveau de l'appui à la balance de paiement.

Conformément à ses pratiques, le FMI doit attendre la mise en place des institutions issues des urnes et prendre langue avec elles, pour voir et s'assurer si les nouvelles autorités souhaitent continuer le programme. L'attente peut être longue pour la conclusion de la quatrième revue. Pour l'évaluation de la cinquième revue du programme, sur la période allant du 1er juillet au 31 décembre 2011, il faut toujours attendre, aussi pour la même raison que la quatrième revue. Dans la meilleure des hypothèses, au cas où les critères de réalisation quantitatifs ont été respectés et les réformes structurelles menées, le FMI ne pourra pas se pencher sur cette cinquième revue tant que les institutions issues des urnes ne sont pas toutes installées. Le décaissement éventuel de la tranche supplémentaire de 80 millions de dollars UD espérée reste un mirage. Entretemps, le programme tend vers sa sixième et dernière revue, sur le période allant du 1er au 30 juin 2012. En dépit de cette situation, l'on peut se féliciter que le gouvernement intérimaire exécute le PEG II et veille au respect des critères de réalisation quantitatifs et aux réformes structurelles à mettre en œuvre. Le gouvernement attendu devra, en principe, trouver un programme économique bien exécuté et sur les rails.

Dans les milieux politiques, il est rapporté que la désignation du formateur du gouvernement devait intervenir, en principe, après la mise en place du bureau définitif de l'Assemblée Nationale. Quand bien même l'informateur a déjà conclu sa mission et s'apprête à déposer son rapport au chef de l'Etat. Ce qui revient à dire que nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge. Et pour cause ? La désignation du formateur, les contacts de celui-ci avec les partis parties prenantes à la formation du gouvernement, la gestion des ambitions au sein de la coalition de circonstance des partis formée ou de la majorité et la formation de l'équipe gouvernementale, vont prendre un timing donné et non de moindre. Car il s'agit d'une des questions délicates et complexes.

Entre temps, le temps passe inexorablement. Les promesses faites pendant la campagne électorale tardent à être traduites dans le vécu quotidien. Le temps qui passe, semble perdu. Il l'est surtout pour Joseph Kabila, le président élu qui a prêté serment depuis le 20 décembre 2011. Depuis lors, il attend la mise en place des autres institutions. Mais, le compteur du quinquennat tourne déjà. Il n'est pas bon de perdre 4 ou 5 mois. L'on a déjà perdu 3 mois depuis le 20 décembre 2011. Après tout, la forte demande sociale exprimée clairement lors de la dernière campagne électorale tarde à trouver les premières réponses car le gouvernement censé gérer le pays au quotidien, fait cruellement défaut.

[Rombaut Ot., Didier Munsala Buakasa]
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://afrique.kongotimes.info/rdc/poli ... toire.html




Avec «KABILA» à la tête du pays : La RDC à la queue de l’histoire !
26/03/2012 15:58:00KongoTimes!


Joseph KABILA - President sortant de la RDC

La République Démocratique du Congo (RDC) sortira-t-elle de son classement à la queue de l’histoire dans presque tous les domaines de la vie? Les indicateurs sont en rouge et deviennent de plus à plus très préoccupants dans tous les secteurs en RDC. A titre d’exemple:

1. Le Fonds Monétaire International classe la RDC en avant-dernière position des pays les plus pauvres au monde avec un Produit Intérieur Brut (PIB) de 334$, soit environ 27,8$ par mois ou moins d'un dollar par jour. Ce PIB dans des provinces varie de 32 à 138$ par mois à cause des disparités régionales très fortes.

2. Selon l’Indice IBRAHIM du développement en Afrique: la RDC occupe 51e position des pays pauvres sur 53 en Afrique. Malgré ses immenses ressources naturelles, le Congo-Kinshasa est l’un des pays les plus pauvres d'Afrique. La pauvreté a élu domicile dans ce pays. Une fatalité irréversible?

3. La Transparence Internationale-France: la RDC est l'un des pays les plus corruptibles au monde sur le classement des 185 pays. Le rapport estime qu’environ 55% des recettes du trésor public en RDC se volatilisent à cause de la corruption. Cette mauvaise pratique s’inscrit dans la culture de megestion au Congo où la corruption se fait à ciel ouvert en toute quiétude depuis lurette!!

4. Selon l’Indice du Développement Humain: la RDC est au bas de l’échelle malgré les efforts macroéconomiques louables du gouvernement d’une croissance de 0.266 en 2005 à 0.286 en 2011. Cependant, le taux de chômage au Congo considéré comme l’un de plus élevés de la région, est resté presque le même durant cette période dite de croissance macro-économique.

5. Sympatico.ca-Finances: la RDC est l’un des dix pays les plus taxés au monde mais la canalisation des recettes vers le trésor public demeure un défi national. Sans une réforme adéquate dans le secteur des régies financières pour adapter la gestion aux nouvelles technologies, le Congo restera économiquement longtemps à genou. Comme conséquence, les fonctionnaires de l’état tels : que les enseignent, les militaires et agents de service de sécurité resteront mal rémunérés ou irrégulièrement payés.

6. La Banque mondiale "Doing Business 2012" classe la RDC en 178e position sur 183 pays. Dans le monde compétitif, comment gagner la confiance des investisseurs quand il y a 177 pays au monde où il y a moins de tracasseries politico-administratives pour faire les affaires qu’en RDC? Si en 2011 la RD Congo était classée en 176e position, quel a été alors l’impact des efforts amorcés pour améliorer le climat des affaires?

7. Le Global Peace Index des 10 pays les plus dangereux d’Afrique: la RDC est classée en 3è position malgré les multiples efforts et accords tant nationaux, régionaux qu’internationaux pour consolider la paix tant attendue mais qui demeure toujours hypothétique au Congo. Selon l’envoyée spéciale de l'ONU sur les violences faites aux femmes et aux enfants: la RDC est baptisée «la capitale mondiale du viol».

8. Les Aéroports congolais sont parmi les plus sales et dangereux de l’Afrique. La RDC est sur la liste noire de l’Organisation de l’aviation civile internationale à cause du non-respect des normes de l'industrie aérienne. Les avions de la RDC sont interdits de survoler l’espace aérien de l’Union Européenne.

9. Le taux de mortalité infantile et maternelle reste le plus élevé de la région et l’espérance de vie est de 48 ans en 2011 contre une moyenne africaine de 55 ans. Des maladies autrefois éradiquées comme la trypanosomiase, la lèpre et la peste, le paludisme ont resurgi au Congo plus que partout ailleurs, et la pandémie du VIH/sida fait des ravages avec environ un million d’enfants qui ont perdu au moins un des parents. L’accès aux services de santé de base est inférieur à 26%. Les soins de santé de qualité sont accessibles à la classe politique en occident, Afrique du Sud, Inde ou au Kenya.

10. Institut International de Recherche sur les politiques alimentaires: La RDC a le taux le plus élevé de la malnutrition dans le monde. Pourtant le pays regorge un sol très fertile et l’une des grandes réserves mondiales d’eau douce mais seuls 26% de sa population accèdent à l’eau potable, révèle une enquête menée par le Programme des nations unies pour l’environnement en 2011.

Cette liste non exhaustive des différents classements de notre pays devrait interpeller la nouvelle classe politique congolaise. Dieu nous a bénis avec un pays très beau et riche mais toujours classé au bas de l’échelle au monde des pays les plus pauvres, corruptibles, dangereux, etc.. Pourtant le pays regorge tant de potentialités et de ressources transformables en richesses et capables de lancer durant les cinq (5) prochaines années des bases solides pour le pari de la "Révolution de la modernité".

Rappelons ici qu’on ne peut pas continuer à faire les choses de la même façon et espérer des résultats différents. Une nouvelle méthode de gouvernance et classe politique capable d' exécuter la vision du Chef de l’Etat de faire la RDC un pays émergent dans un horizon très proche s’avère nécessaire à l'aube de son nouveau 2nd mandat. Pour inspirer confiance à l'opinion nationale et internationale, la nouvelle manière de gouverner doit commencer par la sélection objective des animateurs politiques et gestionnaires des entreprises publiques recrutés sur base des critères de compétence et de moralité. La science sans conscience n’est qu’une ruine de l’âme, dit-on.

Parmi les pistes de solutions pour relever le défi national, le Parti National pour la Réforme, PNR en sigle, propose entre autres :

La révolution passionnée pour moderniser et réformer les secteurs clés et lutter contre les mauvaises pratiques politiques qui ont élu domicile dans notre pays ;

La consolidation de la paix et de la sécurité tant nationale que régionale, sans lesquelles aucune activité économique durable ne peut être envisagée ;

La réforme du secteur économique dont 80% se trouve dans l’informel afin de permettre leur mutation vers le formel pour la croissance des recettes du pays ;

La réhabilitation des infrastructures routières pour connecter les centres de production aux marchés de consommation ;

L’assainissement de l’environnement institutionnel et règlementaire, et la priorité à l’agriculture, l’élevage et la pêche dans les milieux ruraux et l’économie de nouvelles technologies dans les milieux urbains ;

La société civile et les congolais de l’étranger doivent aussi être mis à contribution. Ils constituent un vivier de compétence non négligeable.

Le PNR dispose des études toutes faites sur la réforme à mener dans les secteurs clés de la vie publique pour l’amélioration du bien-être social. Notre projet de société est très éloquent et détaillé à ce sujet. Par exemple, avec la réforme du secteur des régies financières seulement, le pays est capable de faire plus que le double de son chiffre budgétaire actuel d’environ 6 milliards USD pour une population de presque 70 millions d’habitants.

Ensemble la REFORME est possible en RD Congo!!

Delphin KYUBWA , Président national/PNR
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Reynders, une visite controversée à Kinshasa
(La Libre 26/03/2012)

Didier Reynders arrive ce soir dans un pays paralysé après les fraudes électorales. Trouver une majorité autour du parti présidentiel au Congo coûtera cher.

Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders (MR), embarque ce lundi pour une visite controversée au Congo, quatre mois après des élections présidentielle et législatives marquées par des fraudes massives. Sous sa direction, la Belgique a pris une position de pointe dans la reconnaissance d’un régime que les autres capitales "amies du Congo" s’accordent à considérer comme profondément affecté par le " manque de crédibilité " (dixit le Centre Carter) des scrutins du 28 novembre dernier.


Depuis l’affront subi par Joseph Kabila, le 20 décembre, jour de sa prestation de serment à laquelle n’a assisté qu’un seul de ses pairs invités (Robert Mugabe, le président du Zimbabwe), le pays semble paralysé et les fonctionnaires sont nombreux à ne plus se présenter au travail qu’un temps minimal. "On ne sent pas qu’il y a une direction, notent de nombreux Congolais, et le chef de l’Etat est pratiquement absent."

Du côté de l’opposition, cela ne va guère mieux. L’UDPS d’Etienne Tshisekedi - qui s’est proclamé vainqueur du scrutin présidentiel sans autre suite visible que sa mise de facto en résidence surveillée - se divise sur la question de savoir si ceux de ses élus qui ont été reconnus par la Commission électorale (Ceni, très critiquée pour sa mauvaise gestion des scrutins et dont certains dirigeants sont accusés de s’être enrichis), au nombre de 41, doivent ou non siéger dans un Parlement issu d’élections non crédibles.

La Cour suprême, dont les juges ont été nommés par Joseph Kabila et qui est chargée de trancher les contestations électorales, est jugée peu crédible. Elle a déclaré irrecevables ou non fondés la majorité des recours déposés contre les résultats des législatives qu’elle a déjà examinés.


" Par réalisme, pas parce que nous approuvons ce qui s’est passé ", expliquait jeudi dernier à Bruxelles Mgr Banga, vice-président de la Conférence épiscopale congolaise, l’Eglise "tente d’engager le dialogue entre politiciens. On ne peut pas rester dans le blocage actuel. Or, nous pensons qu’il est impossible de refaire les élections. Recompter les bulletins ? Personne n’a confiance dans les procès-verbaux de la Ceni. L’Eglise a donc rencontré diverses personnalités politiques pour attirer leur attention sur le blocage", poursuit l’évêque de Buta .

Mais les démarches de la Conférence épiscopale ne sont guère encourageantes pour l’instant. Joseph Kabila se dit prêt à rencontrer les autres acteurs politiques mais refuse tout gouvernement d’union nationale, présenté par d’aucuns comme une solution pour sortir de la paralysie actuelle.

Etienne Tshisekedi, arrivé officiellement deuxième à la présidentielle, dit que tout le monde sait qu’il a gagné les élections et qu’il prépare sa prochaine installation au pouvoir en conscientisant l’armée.

Kamerhe, officiellement troisième, est disponible pour discuter de tout avec tous en profondeur, rapportent des sources religieuses. "Ce n’est pas à l’Eglise de leur dire comment faire", souligne Mgr Banga. "Notre souci est qu’ils trouvent une solution pour que le pays fonctionne et qu’on ne retourne pas à la violence."



Le président Kabila a nommé un formateur, Charles Mwando Simba, pour explorer les possibilités de constituer une majorité. M. Mwando a rencontré une cinquantaine de partis politiques. La tâche n’est, en effet, pas facile alors que le parti présidentiel PPRD, officiellement la principale formation du nouveau Parlement, ne représente que 12 % de celui-ci. Dans ces conditions et compte tenu des mœurs politiques congolaises, constituer une majorité demandera d’acheter constamment l’appui des multiples micro-partis qui se rallieront au PPRD. Ces dépenses s’ajouteront à celles de la campagne électorale léonine du régime, qui ont déjà entraîné des retards de plusieurs mois dans le paiement des fonctionnaires de plusieurs ministères.



Cette crise politique survient alors que le pays connaît déjà une situation socio-économique difficile. A l’Est, le nombre de déplacés en raison de la violence a augmenté de 67 000 personnes depuis les élections, pour arriver à un total de 1,7 million de personnes. Dans tout le pays, les prix ont augmenté sous l’effet de la crise mondiale et des tensions internes.

Les Congolais doivent faire face, selon les régions, à des épidémies de rougeole, de choléra, de rage canine, alors qu’ils sont sous-alimentés. La distribution d’eau potable et d’électricité est encore plus problématique que d’habitude en raison de la mauvaise gestion de la compagnie nationale d’électricité.

"Le diocèse de Kinshasa continue la formation des fidèles à la non-violence. Car si on continue à ne pas s’occuper du social, les gens vont bouger. Qu’on le veuille ou pas ", note Mgr Banga.


Marie-France Cros

Mis en ligne le 26/03/2012



Savoir Plus

"Ma visite n'est un pas un soutien à J.Kabila. J'y vais pour venir en aide à la population", a déclaré Didier Reynders sur les ondes de Matin Première.



Marie-France Cros

Mis en ligne le 26/03/2012
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Tintin au Congo...kie kie kie kie kie kie







Controverse
Par Le Potentiel

Vice- Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders séjourne à Kinshasa. Il dit avoir été invité par son collègue congolais Alexis Thambwe Mwamba. Objet de la visite : renforcer les relations bilatérales entre Kinshasa et Bruxelles. Particulièrement, dans les domaines de la santé, de la défense et de la sécurité.

Ça, c’est le côté cour. Côté jardin, le chef de la diplomatie belge lui-même se dévoile en laissant entendre qu’il est porteur d’un message très important, à savoir pousser les Congolais à organiser sans tarder un dialogue dans les meilleures conditions.

L’homme ne s’est pas arrêté à mi-chemin. Il mène sa monture plus loin en prétendant faire des propositions et à la majorité présidentielle et à l’opposition pour améliorer le processus électoral et réformer le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

C’en était trop pour l’opposition qui, tout de suite, le suspecte d’avoir un agenda caché dans son attaché-case. Lequel ? L’UDPS lâche le morceau : la visite de Didier Reynders est une « tentative de légitimation du pouvoir de Joseph Kabila par le Royaume de Belgique ».

Anticipant sur cette réaction, le chef de la diplomatie avait déclaré à la presse dès son arrivée en disant que son pays n’avait pas de leçon ni d’indication à donner à la RDC et qu’ « il n’y a aucune démarche de quelque nature que ce soit de la part de la Belgique ».

Pendant son séjour, qui arrive ce jeudi 28 mars 2012, le ministre belge des Affaires étrangères a rencontré son collègue congolais.

Peut-être le langage des sourds en apparence. Mais en réalité, d’aucuns relèvent qu’à demi-mots, les deux parties échangent de manière intelligible. L’homme reconnaît-il implicitement les flèches lancées contre la tombeuse de la CEI ?

Par ailleurs, comment la Belgique peut-elle prétendre aider à restructurer la CENI ? Par quels moyens, quelle expertise, quelles propositions ? Son offre de bons offices tombe au moment où la Société civile congolaise dans sa diversité est montée sur ses grands chevaux. Appuyée par une bonne frange de l’opposition, elle exige la dissolution pure et simple du pouvoir organisateur des élections couplées du 28 novembre 2011.

Le mal est là, il bloque sinon empêche la mise en place des institutions et leur fonctionnement normal. Mais, par des circonlocutions et des mots choisis, l’on se refuse à le nommer, encore moins l’on évite de le toucher.

Pour prouver à l’hôte de Thambwe Mwamba qu’il n’était pas le bienvenu dans la capitale congolaise de même que le gouvernement de Sa Majesté le Roi Albert II, l’UDPS a refusé de rencontrer Didier Reynders.

Un revers ? Un simple camouflet ? Rien à dire pour l’instant. Sauf que, la visite de Didier Reynders rappelle une certaine époque d’un « Tintin au Congo ».
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.culturecongolaise.net/?p=9605



L’Aprodec dénonce la visite de Reynders au Congo
27 mars, 2012

L’Association pour la promotion de la démocratie et du développement de la République Démocratique du Congo (APRODEC asbl) tient à souligner que les élections présidentielle et des Députés nationaux organisées le 28 novembre 2011 en République Démocratique du Congo ne sont pas crédibles non pas tant en raison de ce qui se serait passé le jour du scrutin ou par après lors de la compilation des résultats mais bien parce que la phase préparatoire de ce processus électoral – concrétisée notamment par l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs – a abouti à la constitution d’un fichier électoral dépourvu de toute fiabilité qui ne rend pas compte du nombre réel d’électeurs valablement enrôlés.

En effet, il demeure à ce jour des incertitudes sur le nombre réel de centres d’inscription et d’enrôlement des électeurs déployés sur l’ensemble du territoire congolais dans le cadre de cette opération en raison notamment de contradictions entre les chiffres publiés à ce sujet par le PNUD et la Commission électorale nationale indépendante (CENI). De même, le nombre d’électeurs enrôlés par la Commission électorale nationale indépendante (32 millions d’électeurs) traduit un accroissement du corps électoral de 26% en 5 ans de législature. Ceci, est sans rapport avec le taux de croissance démographique défini par la Banque Mondiale lequel devrait être inférieur à 15% en 5 ans. De ce fait, l’APRODEC asbl a été la première ONG à avoir dénoncé - depuis le mois de juillet 2011, soit 4 mois avant la tenue des scrutins du 28 novembre 2011 - l’existence dans le fichier électoral congolais d’au moins 11% d’électeurs fictifs (soit 3.6 millions d’électeurs).

Par ailleurs, bien que le pouvoir organisateur des élections (CENI) et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nation unies en République Démocratique du Congo Monsieur Roger MEECE sont parfaitement conscients de la présence dans le fichier électoral de mineurs d’âge, d’étrangers, de militaires ou de policiers et surtout de doublons binaire et criminel ( cf. le rapport partiel de la société belge ZETES du 3 août 2011) ceux-ci ont sciemment permis la falsification du nombre réel d’électeurs valablement enrôlés et créés de la sorte des votants fictifs (soit 3.6 millions d’électeurs). Cette situation a pour conséquence de fausser le taux de participation au vote ainsi que la valeur du quotient électoral (càd le nombre de voix) permettant d’obtenir un siège de député à l’Assemblée nationale sapant de la sorte au-delà des fraudes éventuelles la légitimité même de cette institution

La fraude corrompt tout ! Monsieur Didier REYNDERS le ministre belge des Affaires étrangères qui est juriste de formation ne peut l’ignorer. Le simple fait qu’en amont, la phase préparatoire des élections en République Démocratique du Congo ne s’est pas passée de façon irréprochable et qu’elle a été marquée par la commission d’infractions à charge du pouvoir organisateur des élections (falsification du nombre réel de centres d’inscription, falsification du nombre réel d’électeurs et tromperie consécutive à l’enrôlement de mineurs d’âge par la CENI en violation de la Constitution et de la Loi électorale) suffit à invalider l’ensemble des scrutins organisés le 28 novembre 2011 en République Démocratique du Congo.

A cet égard, il n’y aura pas d’élections crédibles en République Démocratique du Congo tant qu’un recensement général de la population congolaise n’aboutira pas à la création de registres de l’état civil et partant, la constitution d’un fichier fiable reflétant le nombre réel de personnes en âge de voter dans ce pays inscrites sur les listes électorales. En l’absence de ces conditions ou préalables, toute poursuite du financement du processus électoral en République Démocratique du Congo par la Belgique ne pourra qu’être assimilé à un détournement de fonds publics au détriment des contribuables belges. Ceci, d’autant plus que la gestion de la Commission électorale nationale indépendante n’a toujours pas fait l’objet d’un audit indépendant.

Ainsi, l’APRODEC invite le Parlement belge à demander à la Cour des Comptes un examen sur l’usage de l’ensemble des fonds – y compris ceux mis à la disposition du PNUD – mobilisés par le gouvernement belge dans le cadre du financement du processus électoral en République Démocratique du Congo.

L’APRODEC invite le gouvernement belge dans ses relations avec la République Démocratique du Congo à rompre avec le paternalisme envahissant et le néocolonialisme en cessant notamment de revendiquer le rôle d’avocat de ce pays sur la scène internationale; à privilégier le respect des droits de l’Homme, de la bonne gouvernance, de l’éthique en cessant de donner la priorité à la satisfaction des intérêts économiques de certains milieux politico-affairistes d’une part et d’autre part, à faire respecter par Monsieur Dominique STRUYE DE SWIELANDE l’Ambassadeur démissionnaire de Belgique en poste à Kinshasa les règles les plus élémentaires de la diplomatie en matière de non-ingérence dans les affaires intérieures du pays accréditant.

L’APRODEC invite le gouvernement belge à s’assurer de ce que Monsieur Charles MWANDO NSIMBA – qui a été récemment nommé informateur par Monsieur Joseph KABILA – a bien renoncé à la nationalité belge en conformité avec le Code de droit international privé. Dans l’hypothèse où cela ne serait pas le cas, l’APRODEC asbl prie le gouvernement belge de faire usage de son droit d’injonction positive afin que des poursuites judiciaires pour tromperie et immixtion dans la fonction publique soient initiées à l’égard de Monsieur MWANDO NSIMBA Charles qui exerce depuis 2003 des fonctions de Député et de Ministre en République Démocratique du Congo en violation de la Loi électorale et de la Constitution de ce pays laquelle dispose que la nationalité congolaise est une et exclusive

L’APRODEC s’étonne de ce qu’un opérateur économique belge ayant des activités en République Démocratique du Congo, en l’occurrence Monsieur Georges Arthur FORREST, ait publié il y a peu un communiqué à forte connotation politique. Ceci, en violation flagrante des principes directeurs de l’OCDE à l’attention des entreprises multinationales.

L’APRODEC sachant que des investisseurs institutionnels sont présents dans le capital de la société SN Airholding (la maison mère de Brussels Airlines) invite le gouvernement belge à faire toute la transparence sur les accords ayant abouti à la mise sur pied de la compagnie aérienne de droit congolais Korongo Airlines en révélant notamment l’identité des investisseurs congolais partenaires dans cette société de Brussels Airlines et de la société George FORREST International.

Enfin, l’APRODEC asbl :

dénonce l’interprétation tendancieuse et répétée par Monsieur Didier REYNDERS des rapports du Centre Carter ;

souligne que par sa visite officielle Monsieur Didier REYNDERS tend à confirmer sa complicité dans l’usurpation de fonctions dont est coupable depuis le 6 décembre 2006 Monsieur Joseph KABILA en association avec la Commission électorale nationale indépendante et la Cour Suprême de Justice de la République Démocratique du Congo. A cet égard, Monsieur Didier REYNDERS devra produire à son retour en Belgique une copie de l’arrêt RE007 prononcé le 16 décembre 2011 par la Cour Suprême de Justice proclamant Monsieur Joseph KABILA Président de la République;

rappelle sa volonté de voir Monsieur Didier Reynders démissionner de ses fonctions. (1)

Fait à Bruxelles, le 26 mars 2012

Pour APRODEC asbl*,

[Siganture]

_______________________

M. Benjamin Stanis Kalombo

Président et Administrateur-délégué

[Signature]

_______________

M. Didier NKINGU

Administrateur chargé des questions juridiques a.i

———————-

(1) Lettre de demande de démission adressée à Didier REYNDERS – Le 19 février 2012: http://aprodec.blog4ever.com/blog/lire- ... _reyn.html

Lettre de mise en demeure adressée au Président Jimmy CARTER – Le 18 mars 2012 :

http://aprodec.blog4ever.com/blog/lire- ... dec_a.html
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare



#1 Ltb 28-03-2012 17:47
Merci UDPS pour votre position un Discours clair et convaicant. car la Belgique ne permettra jamais ce genre des betises sur son sol mais le tolere au congo. merci encore pour votre tenacité.

Matondo









Visite de Didier Reynders : L'UDPS refuse la diversion
MERCREDI, 28 MARS 2012 16:50



La rencontre annoncée pour ce mercredi 28 mars 2012 à 9 heures entre le ministre belge des Affaires Etrangères, Didier Reynders, et des délégués de l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Sociale), à la résidence de l'ambassadeur de son pays à Kinshasa, n'aura pas lieu. Le président national de ce parti, Etienne Tshisekedi, a indiqué son Secrétaire Général adjoint, Raymond Kahungu, estime que le chef de la diplomatie belge cherche à faire de la «diversion autour du but réel de son voyage à Kinshasa, en rencontrant toutes les forces politiques et sociales».



Au tours d'un point de presse, tenu hier mardi au restaurant Green Garden, au centre de la ville de Kinshasa, dans la commune de la Gombe, ce haut cadre de l'Udps a sévèrement critiqué la dernière intervention de Didier Reynders lundi 26 mars sur la RTBF (Radio Télévision Belge), au cours de laquelle le précité a réaffirmé la position de son gouvernement concernant le processus électoral en République Démocratique du Congo, à savoir qu'il n'était pas question de remettre en cause les résultats déjà publiés par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante ), même s'ils étaient entachés d'irrégularités.



Kahungu a déploré le fait que « le ministre belge et son gouvernement semblent ignorer la planification de la tricherie et de la fraude électorale, dont l'un des indices avait déjà été révélé par la firme ZETES pendant la constitution des listes électorales». Kahungu a souligné que cette firme partenaire de la CENI avait fait état de plusieurs millions de doublons constatés dans le serveur central de cette institution d'appui à la démocratie.



Et de poursuivre : «Monsieur Reynders et le gouvernement belge n'ont-il pas lu les rapports des observateurs nationaux et internationaux et de l'Eglise catholique pour qui les résultats publiés par la CENI et la Cour Suprême de Justice ne sont ni conformes à la vérité ni à la justice, s'est-il interrogé, avant de rappeler au ministre belge l'information donnée par la presse de son pays sur les avions qui ont atterri à Kinshasa et à Lubumbashi, débarquant des tonnes et des tonnes de bulletins de vote précochés au lendemain du jour du vote».

Ce proche collaborateur de Tshisekedi a jugé cynique l'attitude du gouvernement belge et de son ministre, qui ferment les yeux sur le rapport accablant d'enquête du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme pendant les élections de novembre 2011, violences infligées particulièrement aux membres de l'UDPS qui exigeaient pacifiquement des élections libres, transparentes et apaisées».

Kahungu fustige aussi «l'indifférence de la Belgique, Etat de droit, sur les témoignages dudit rapport que révèlent les méthodes barbares, auxquelles ont recouru les militaires de la Garde présidentielle, notamment des injections des produits chimiques dans les genoux à l'aide, des seringues non désinfectées, le recours à l'eau bouillante mélangée à l'acide dans les engins anti-émeute pour disperser les manifestants et des tirs à bout portant sur des jeunes combattants».

Pour l'orateur, «le peuple congolais croupit dans la misère noire depuis des décennies, aggravée par la prédation du régime en place à Kinshasa, qui a fait descendre le Congo au bas de l'échelle, alors que les gouvernements belges ont été les premiers à soutenir les oppresseurs».



Le Secrétaire Général adjoint de l'UDPS s'est dit convaincu que «le peuple congolais, conscient du fait que ses souffrances sont dues au manque d'un leadership politique adéquat,, avait placé ses espoirs dans le scrutin du 28 novembre, en votant massivement le président de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, que tous les observateurs avaient reconnu, au soir du scrutin, comme le grand vainqueur».

Il a martelé que «la Belgique a choisi son camp en légitimant par le biais de son ministre des Affaires étrangères, le pouvoir actuel de Kinshasa, issu d'un coup de force électoral et qui, contrairement à la belle leçon de démocratie que vient de nous infliger le Sénégal, a déployé des chars de combat aux quatre coins de la ville de Kinshasa et de centaines de camions bondés de militaires armés jusqu'aux dents pour dire à la population congolaise, le doigt sur la gâchette : que personne ne bouge».



Et de conclure : «Etant donné que la Belgique ne pourrait tolérer, sur le sol belge un millième de ce qui s'est passé à Kinshasa, l'UDPS s'interdit d'avoir le moindre contact avec un homme qui vient narguer le peuple congolais et qui se fiche de sa misère».

Eric Wemba
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Revue de presse : Tshisekedi refuse l’ offre de Didier Reynders

http://congomikili.com/revue-de-presse- ... nders.html
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.cheikfitanews.net/article-se ... 42029.html




Mercredi 28 mars 2012
SENSIBILISATION SUR LE VOYAGE DE REYNDERS EN RD CONGO


Alors qu’il termine déjà son séjour de quarante-huit heures en RD Congo, monsieur Didier Reynders, ministre belge des affaires étrangères reste toujours dans l’actualité des Congolais de Belgique. C’est ainsi qu'à Bruxelles, le mercredi 28 mars 2012 entre 14h00 et 16h00, quelques activistes se sont plantés devant le ministère belge des affaires étrangères pour distribuer des tracts aux passants.
Motif, les informer sur les motifs réels, supposés et cachés du voyage du ministre.
Très discrète, la police a été présente du début à la fin de cette action coup de point.
Le jeudi 29, ils reviendront aux mêmes heures pour la même action.

Cheik Fita
Bruxelles, le 28 mars 2012
Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités