Fibre optique en RDC: Qui bloque le dossier?

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Ilunga
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Fibre optique en RDC: Qui bloque le dossier?

Message par Ilunga »

http://www.congo365.com/index.php?optio ... 40:societe



Fibre optique en RDC: Qui bloque le dossier?

MARDI, 24 JANVIER 2012 18:31

La Société Smart Ideas Trading (SIT) en sigle, est décidée d'aller à l'extrême pour obtenir gain de cause dans le contrat qui le lie avec le Gouvernement de la République.
Ce contrat a été signé avec SCPT Sarl ex. OCPT (Office Congolais des Postes et Télècommunications) pour la construction de la Station d'Atterrage et du " Beach Man All" censée accueillir les câbles de la fibre optique, situé à 600 m de la côte atlantique de Muanda. Ayant rempli en bonne et due forme sa part de contrat, gagné au terme d'un conseil d'adjudication et après avoir sorti de ses propres moyens des fonds conséquents pour la construction de la dite station et enfui dans le sol, partant de Muanda, Boma, Matadi ; Kimpese, Mbanza Ngungu jusqu'au poste de Kinshasa, le câble Landing Station, c'est alors que le gouvernement, décide de façon unilatérale, de résilier le contrat avec comme prétexte qu'il s'agit là d'un contrat léonin.
Résiliation unilatérale du contrat
Le pays risque de demeurer longtemps au stade du Moyen-âge dans le secteur des télécommunications. Et pour cause ! Le contrat entre la Société Smart Ideas Trading (SIT) en sigle, et le Gouvernement de la République, par le biais de la SCPT Sarl ex. OCPT, pour la construction de la Station d'Atterrage et du " Beach Man All", situé à 600 m de la côte atlantique de Muanda, a été résilié de façon unilatérale par le deuxième cité. Les conséquences qui vont en découler sont néfastes.
Car, le gouvernement risque gros, voire même perdre le procès ; Surtout que dans la majorité des cas, soutiennent des analystes avertis, le Congo manque très souvent des personnes capables pour défendre de tels dossiers à l'étranger.
Pour bon nombre d'observateurs, ces agissements présagent un sentiment de torpillage du programme sur " La révolution de la modernité", lancé par le Chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange, le 20 décembre 2011, lors de son investiture à la magistrature suprême. Vaste programme réaliste et ambitieux qui doit couronner son action au cours de cinq années à venir et qui est entrain d'être torpillée par des insatiables gloutons pécuniaires, comptés dans le sciage du pouvoir. Dans l'entendement du Chef de l'Etat, la RDC ne devra plus rester en marge de la nouvelle technologie, pour innover et moderniser tous les secteurs de la vie nationale.
Dans le secteur de la télécommunication, le Président de la République s'est résolu de doter le pays d'un système innové d'internet à haut débit avec la fibre optique. Pareil système est pratiqué dans plusieurs pays africains et occidentaux. Le projet a été matérialisé à travers l'appel d'offre lancé par le Gouvernement et pour lequel, après un conseil d'adjudication, la Société de droit indien, Smart Ideas Trading (SIT) a gagné le marché. Le Gouvernement de la République, à travers SCPT Sarl ex. OCPT va signer le 25 janvier 2011, un contrat avec la firme indienne (SIT) qui, par ailleurs, avait gagné le marché d'adjudication pour la construction de la station d'Atterrage et le "Beach Man All" situé à près de 600 m de l'océan, à Muanda.
L’Etat n’a pas encore payé les travaux !
Ces travaux ont été réalisés en bon et due forme par SIT avec ses fonds propres. Ce, en attendant le déblocage par SCPT de la ligne de crédit bancaire logée à la BIAC de l'ordre 12 millions de dollars américains. Depuis ce temps, SIT n'avait jamais encaissé un seul rond. Mais, selon certaines sources, un montant de 3 millions USD aurait pris une destination inconnue. Ce dossier aurait fait boule de neige. Mais, grâce à la perspicacité des services proches de la présidence de la République, cette somme a été récupérée, a-t-on appris.

Le Gouvernement ne respecte pas sa signature

Dès lors, renseigne notre source, une commission aurait été instituée pour inviter le Gouvernement, par crainte des pénalités, à payer dans un délai raisonnable le solde d'environ 8 millions USD au consortium WACS, propriétaire du Backborn qui fournira la RDC en connexion Internet haut débit.

La commission demande également à SIT, qui va finalement toucher 8 955 849, 30 USD au lieu de 12 millions, d'achever les travaux dans le respect de la date butoir, prévue le 28 décembre 2011, fortement recommandée par WACS, et qui joue sur la crédibilité de la RDC dans cette démarche qui concerne nombre des pays de la côte occidentale d'Afrique, déjà prêts pour les essaies.
Cette recommandation est restée vaine, tel un coup de pied dans l'eau. Car, le Gouvernement veut solliciter un autre fournisseur pendant que le contrat l'interdit formellement. Une disposition stipule même que dans un délai de 5 ans, le Gouvernement ne peut signer un autre contrat avec d'autres partenaires.
Au jour d'aujourd'hui, les travailleurs de SIT (une trentaine des compatriotes) broient du noir à Muanda, voici bientôt 5 mois sans salaires.
D'après les experts, ces altercations assombrissent de plus en plus le climat des affaires en RDC et les Banques réfléchiront désormais deux fois, avant de s'engager. Seulement, il n'est pas encore tard de relancer les négociations avec la firme indienne. La science a beaucoup évolué dans le monde. Ainsi, grâce à l'internet à haut débit, une intervention chirurgicale peut se faire à distance pendant que les médecins ne sont pas nécessairement dans le même pays.
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pamphyl
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Fibre optique en RDC: Qui bloque le dossier?

MARDI, 24 JANVIER 2012 18:31

La Société Smart Ideas Trading (SIT) en sigle, est décidée d'aller à l'extrême pour obtenir gain de cause dans le contrat qui le lie avec le Gouvernement de la République.
Ce contrat a été signé avec SCPT Sarl ex. OCPT (Office Congolais des Postes et Télècommunications) pour la construction de la Station d'Atterrage et du " Beach Man All" censée accueillir les câbles de la fibre optique, situé à 600 m de la côte atlantique de Muanda. Ayant rempli en bonne et due forme sa part de contrat, gagné au terme d'un conseil d'adjudication et après avoir sorti de ses propres moyens des fonds conséquents pour la construction de la dite station et enfui dans le sol, partant de Muanda, Boma, Matadi ; Kimpese, Mbanza Ngungu jusqu'au poste de Kinshasa, le câble Landing Station, c'est alors que le gouvernement, décide de façon unilatérale, de résilier le contrat avec comme prétexte qu'il s'agit là d'un contrat léonin.
Résiliation unilatérale du contrat
Le pays risque de demeurer longtemps au stade du Moyen-âge dans le secteur des télécommunications. Et pour cause ! Le contrat entre la Société Smart Ideas Trading (SIT) en sigle, et le Gouvernement de la République, par le biais de la SCPT Sarl ex. OCPT, pour la construction de la Station d'Atterrage et du " Beach Man All", situé à 600 m de la côte atlantique de Muanda, a été résilié de façon unilatérale par le deuxième cité. Les conséquences qui vont en découler sont néfastes.
Car, le gouvernement risque gros, voire même perdre le procès ; Surtout que dans la majorité des cas, soutiennent des analystes avertis, le Congo manque très souvent des personnes capables pour défendre de tels dossiers à l'étranger.
Pour bon nombre d'observateurs, ces agissements présagent un sentiment de torpillage du programme sur " La révolution de la modernité", lancé par le Chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange, le 20 décembre 2011, lors de son investiture à la magistrature suprême. Vaste programme réaliste et ambitieux qui doit couronner son action au cours de cinq années à venir et qui est entrain d'être torpillée par des insatiables gloutons pécuniaires, comptés dans le sciage du pouvoir. Dans l'entendement du Chef de l'Etat, la RDC ne devra plus rester en marge de la nouvelle technologie, pour innover et moderniser tous les secteurs de la vie nationale.
Dans le secteur de la télécommunication, le Président de la République s'est résolu de doter le pays d'un système innové d'internet à haut débit avec la fibre optique. Pareil système est pratiqué dans plusieurs pays africains et occidentaux. Le projet a été matérialisé à travers l'appel d'offre lancé par le Gouvernement et pour lequel, après un conseil d'adjudication, la Société de droit indien, Smart Ideas Trading (SIT) a gagné le marché. Le Gouvernement de la République, à travers SCPT Sarl ex. OCPT va signer le 25 janvier 2011, un contrat avec la firme indienne (SIT) qui, par ailleurs, avait gagné le marché d'adjudication pour la construction de la station d'Atterrage et le "Beach Man All" situé à près de 600 m de l'océan, à Muanda.
L’Etat n’a pas encore payé les travaux !
Ces travaux ont été réalisés en bon et due forme par SIT avec ses fonds propres. Ce, en attendant le déblocage par SCPT de la ligne de crédit bancaire logée à la BIAC de l'ordre 12 millions de dollars américains. Depuis ce temps, SIT n'avait jamais encaissé un seul rond. Mais, selon certaines sources, un montant de 3 millions USD aurait pris une destination inconnue. Ce dossier aurait fait boule de neige. Mais, grâce à la perspicacité des services proches de la présidence de la République, cette somme a été récupérée, a-t-on appris.

Le Gouvernement ne respecte pas sa signature

Dès lors, renseigne notre source, une commission aurait été instituée pour inviter le Gouvernement, par crainte des pénalités, à payer dans un délai raisonnable le solde d'environ 8 millions USD au consortium WACS, propriétaire du Backborn qui fournira la RDC en connexion Internet haut débit.

La commission demande également à SIT, qui va finalement toucher 8 955 849, 30 USD au lieu de 12 millions, d'achever les travaux dans le respect de la date butoir, prévue le 28 décembre 2011, fortement recommandée par WACS, et qui joue sur la crédibilité de la RDC dans cette démarche qui concerne nombre des pays de la côte occidentale d'Afrique, déjà prêts pour les essaies.
Cette recommandation est restée vaine, tel un coup de pied dans l'eau. Car, le Gouvernement veut solliciter un autre fournisseur pendant que le contrat l'interdit formellement. Une disposition stipule même que dans un délai de 5 ans, le Gouvernement ne peut signer un autre contrat avec d'autres partenaires.
Au jour d'aujourd'hui, les travailleurs de SIT (une trentaine des compatriotes) broient du noir à Muanda, voici bientôt 5 mois sans salaires.
D'après les experts, ces altercations assombrissent de plus en plus le climat des affaires en RDC et les Banques réfléchiront désormais deux fois, avant de s'engager. Seulement, il n'est pas encore tard de relancer les négociations avec la firme indienne. La science a beaucoup évolué dans le monde. Ainsi, grâce à l'internet à haut débit, une intervention chirurgicale peut se faire à distance pendant que les médecins ne sont pas nécessairement dans le même pays.
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le congo n'as pas besoin de fiber optic Tv.mokolo ekoya eko zala liwa ya TV ya ofele. Oza na besoin ya kofuta te po o capter ba chaine en ligne soki ozo utiliser signal analog. fiber optic, Bosana!! tellement bloquE, tellement securisE. Ndenge nayebi congolais alingi biloko ya ofele trop, fiber optic oyo ekotula! Just what I think.
Moke moke ndeke a tongana zala naye.
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Message par madi »

Il ne s'agit pas de savoir si la fibre va tuer la TV et je n'y crois pas. le vrai probleme c'est dans le respect par le pays de ses engagements. ici dès qu'un ministre arrive, les decisions de son precedent n'ont pas de valeur. je comprend pourquoi les indiens qui devaient commencer les travaux du palais des sports ne se font plus voir.
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Message par Mike »

madi a écrit :Il ne s'agit pas de savoir si la fibre va tuer la TV et je n'y crois pas. le vrai probleme c'est dans le respect par le pays de ses engagements. ici dès qu'un ministre arrive, les decisions de son precedent n'ont pas de valeur. je comprend pourquoi les indiens qui devaient commencer les travaux du palais des sports ne se font plus voir.
:lol: Je n ai meme plus vu le grand panneau qui indiquait ici sera erigé... :haha: 10%
Dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience. 1 Timothee 4:1-2
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Message par Ilunga »

http://www.lepotentiel.com/afficher_art ... tion=10056



Télécommunications haut débit

Fibre optique : PTT et Portefeuille au banc des accusés
Par Le Potentiel

Le lancement de la fibre optique en RDC est une affaire de gros sous. Les tergiversations actuellement constatées dans sa mise en activité sont révélatrices des enjeux en présence. A l’ex-OCPT, l’on s’étonne que le gouvernement, notamment le ministère des Postes, Téléphone et Télécommunications et celui du Portefeuille s’érigent en obstacle à l’effectivité de la fibre optique en RDC. Compté parmi les préalables à réaliser en vue de la tenue du 14ème Sommet de la Francophonie en RDC, le projet fibre optique est à la merci des pesanteurs politiques et intérêts partisans.

Il apparaît inconcevable que le gouvernement se montre facilement enclin à accorder aux privés d’immenses avantages sans contrepartie équivalente. C’est le cas du projet « fibre optique ». Le ministère du Portefeuille s’était empressé de proposer la création d’une société chargée de la gestion de ce projet au détriment de l’opérateur public congolais, en l’occurrence la Société commerciale des Postes et Télécommunications (SCPT), née des cendres de l’Office congolais des postes et télécommunications (OCPT).

Cette proposition voudrait-elle sous-entendre que les raisons avancées à l’époque, notamment l’incapacité de l’ex-OCPT à faire face à ce défi de la modernité, tiendraient toujours debout ? Cette question mérite un éclairage de la part de la double tutelle de la SCPT qui ne semble pas émettre sur une même longueur d’ondes.

Et pourtant, l’Etat a pu mobiliser des ressources financières pour atteindre cet objectif de doter la RDC d’une fibre optique dont le gros avantage est de faire bénéficier aux usagers le haut débit. Lequel fait défaut jusqu’à ce jour.

Un crédit de 12 millions USD, garanti par l’Etat au profit de l’ex-OCPT devrait servir à la construction du point d’atterrage à Moanda. Les 3 millions USD décaissés indument à l’époque avaient conduit l’ancien ADG de cette société d’Etat en prison. Selon des sources, seulement un million USD aurait été restitué au Trésor public. Pendant ce temps, la destination prise par la différence, soit 2 millions USD, ne serait pas toujours cernée.

Comme toutes les affaires à gros sous, le projet fibre optique a aigusé les appétits gloutons «des charognards» de tous les calibres qui ne jurent plus que par la manière de faire main basse sur les 9 ou 10 millions USD restants. La gestion des appels d’offre restreints a donné la mesure de l’étendue des appétits provoqués par ce financement et des intérêts suscités par le bénéfice de la gestion de la fibre optique.

Doreco a gagné le marché et aurait engrangé ainsi 4 millions USD. Cela au détriment de la firme belge SDIS, quand bien même elle aurait été la moins disante. La renégociation voulue par l’Autorité de régulation des marchés publics donnerait, peut-être, plus de visibilité à ce dossier.

Tentative de bradage

La fibre optique pourrait produire 35 millions USD par mois. Des recettes de cette hauteur ne tombent pas souvent dans les caisses de l’Etat. Il faut remonter à très loin, pour retrouver pareille performance. La SCPT qui, normalement, devrait être le bénéficiaire de cette manne inespérée, se bat comme un diable dans un bénitier. Congo-Câble, que l’on tente de substituer à la SCPT dans la gestion de ce projet ne serait, de l’avis de certains experts du secteur, qu’un bradage de l’opérateur officiel, considéré comme un instrument extrêmement stratégique pour l’Etat congolais.

Le financement du projet a été obtenu auprès d’une banque commerciale congolaise pour le compte de la SCPT. Les 221 millions USD accordés à un taux préférentiel d’1% assorti d’un délai de remboursement de 30 ans, obtenu des partenaires chinois pour l’extension de la fibre optique de Kinshasa vers le Bandundu, les deux Kasaï, Kasumbalesa et Sakania au Katanga, revient de droit à la SCPT et non aux privés. Il est clair que l’Etat chinois n’a pas financé les activités des privés. Il serait inadmissible que ces capitaux produisent des dividendes que les privés pourraient se partager à travers Congo-Câble. Au grand dam de l’Etat congolais.

Il serait un crime qu’après autant d’efforts d’investissement, des privés ne soient conviés qu’au moment du festin, sans qu’ils n’aient mis la main à la poche au même niveau que l’Etat congolais. L’impression qui se dégage est que tous les opérateurs œuvrant en RDC semblent prédestinés à se comporter en juge et partie dans des projets en RDC. Du fait du gouvernement.

Nous l’avons souligné, le haut débit à large bande rapporte beaucoup de ressources financières. Des estimations de l’ordre de 35 millions USD mensuels comme revenus poussent à l’exercice d’une vigilance républicaine tous azimuts. Car, l’opacité créée autour de ce projet risque de faire tache d’huile. Son extension à d’autres domaines, notamment pétrolier est redoutée.

Les autres pays de la sous-région, qui ont cerné le meilleur parti à tirer de la fibre optique, ont responsabilisé leur opérateur public, en qualité d’unique interlocuteur des privés. A titre d’illustration, le Gabon. Gabon Télécom, correspondant de SCPT, ne s’est pas vu imposer des partenaires par le gouvernement !

Plus de temps à perdre

L’heure est venue pour que les choses prennent leur vitesse de croisière. A chaque fois que ce dossier était grippé, le chef de l’Etat Joseph Kabila intervenait et le faisait avancer à grands bonds. Il faudrait qu’il en soit ainsi pour la situation actuelle. Plus que quelques jours, le lancement ring du Kinshasa est attendu. L’Union internationale de communication a dépêché des experts qui ont assuré la formation du personnel de la SCPT en matière de tarif et de commercialisation liés à la fibre optique.

De même, des jeunes ingénieurs revenus fraîchement de Chine où ils ont suivi une formation adéquate, n’attendent plus que leur affectation afin de donner le meilleur d’eux-mêmes. Il faut près de 800 000 USD pour l’achat des véhicules et le déploiement des agents formés. Il faut aller de l’avant et laisser les prédateurs peaufiner des stratégies pour s’approprier la fibre optique au détriment de la majorité des Congolais. Le consortium Wacs vient de taper du point sur la table. Les tergiversations de la partie congolaise sont considérées comme des atteintes au bon déroulement du projet dans son ensemble.

Par ailleurs, le contrat de maintenance en phase de matérialisation est la garantie que les opérateurs privés pourraient accéder à cette technologie de pointe au moindre coût. Les royalties revenant à l’Etat.

Les avantages de la fibre optique

Les avantages liés à la fibre optique sont innombrables. De l’accès à haut débit à l’Internet à la fiabilisation du réseau de télécommunication, autant d’avantages que des Congolais ne devraient pas rater à cause des caprices des décideurs. Avec la fibre optique, la résurrection de l’ex-OCPT est quasi certaine.

La fibre optique est même une importante source des revenus pour le Trésor public. 35 millions USD de recettes attendues en cas d’une mise en service optimale. Quant aux avantages techniques, les réseaux de télécommunications bénéficieront d’une qualité supplémentaire. Même en cas d’intempéries, des perturbations ne sont pas à craindre. En prévision du 14ème sommet de la Francophonie prévu en République démocratique du Congo, les moyens de communication seront très sollicités. La fibre optique est un moyen fiable de transmettre les informations en temps réel. Les médias qui assureront la couverture de l’événement trouveront ainsi un canal pouvant ouvrir la voie à un travail de qualité conforme aux standards en vigueur.

Le rapport qualité-prix pousse d’ailleurs à accélérer sa mise en service. Pour cinq fois moins, par rapport aux liaisons satellitaires, la fibre optique offre aux consommateurs mieux en qualité.

Dans des pays européens, en faveur de la fibre optique, les universités sont connectées gratuitement à l’Internet. Un bond significatif dans la formation de la jeunesse congolaise livrée souvent à des enseignements au rabais.
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Re: Fibre optique en RDC: Qui bloque le dossier?

Message par madi »

je parie qu'il y a un lobbyng des telecoms pôur que la fibre ne se fasse pas. iLS investissent beaucoup dans le domaine de l'internet et savent qu'ils perdront tout si la fibre devient opérationnelle et qui plus est, gerée par l"etat. avec une entreprise privée à la tete de la fibre optique,ça sera pour eux qu'un concurrent de plus, par contre si c'est l etat, alors ils ne feront pas le poids.
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Re: Fibre optique en RDC: Qui bloque le dossier?

Message par Ilunga »

Fibre optique : la maffia bloque
Par Le Potentiel

La date du 15 mars 2012 passée, l’internet haut débit, des communications fiables et de qualité,… bref la fibre optique a subi la loi de la maffia. Elle n’est pas toujours opérationnelle. Du fait de la suprématie de la maffia sur le gouvernement congolais. Bien plus, la tenue du 14ème sommet de la Francophonie, prévue à Kinshasa, pourrait s’en ressentir.

Une pieuvre, dont les embranchements ont pris corps dans tous les secteurs clés de la vie nationale, ne veut pas lâcher prise. La plupart des décideurs sont embrigadés au point qu’il est permis de s’inquiéter pour l’avenir du pays. Ces maffiosi, aidés par leurs complices internes, ne lésinent sur aucun moyen pour leurs appétits gloutons. Ils ont placé haut leurs intérêts personnels et se moquent du peuple congolais.

Le dernier cas d’illustration en date est celui de la fibre optique dont l’intérêt économique et stratégique pour le pays n’est pas à démontrer. Quid ?

En principe, la fibre optique devrait être opérationnelle en RDC depuis le 30 juin 2011. Suite à des tergiversations inexplicables, le pays a traîné les pieds. Dans ses différentes étapes de réalisation, l’intervention personnelle du chef de l’Etat s’imposait chaque fois, afin de faire progresser le dossier. A ce jour, les travaux sont très avancés sur le terrain. Mais voilà que tout à coup le projet bute sur un mur, apprend-on des sources fiables. Un ordre venu de quelque part est tombé pour demander aux ingénieurs de suspendre les travaux jusqu’à nouvel ordre. Cela sans motivation apparente.

Et pourtant, selon des sources concordantes, cette instruction assez curieuse intervient au moment où l’on s’apprêtait à mettre la dernière main à cet ouvrage dont le fonctionnement est très attendu par tous.

FONDS DU PROBLEME

Cette nouvelle technologie consiste en la diffusion des informations à une grande vitesse et en grande quantité. Elle vient donc remplacer les morses, la fibre à cuivre, les télégraphes et les télégrammes. «L’avantage de cette fibre est de permettre l’échange de beaucoup d’informations dans un temps beaucoup plus réduit à travers le monde. La fibre optique présente beaucoup d’avantages pour le peuple congolais», avait indiqué en son temps un haut cadre de l’Ocpt (Office congolais des postes et télécommunications) à Radio Okapi.

Concrètement, la fibre optique présente des avantages dans le domaine des images, de l’Internet et du multimédia,… Ce nouveau mode de transport de l’information donne la possibilité d’avoir un haut débit d’informations. Elle permet également à la RDC de se connecter au reste du monde, de se doter d’un réseau national qui permet une redondance ou une doublure de transport d’informations par satellite dans tous les coins du pays. Dans un cas comme dans l’autre, la fibre optique donne les avantages en termes de prix, d’accès, de rapidité, de quantité et de temps.

Pourquoi l’avancement de ce projet est-il toujours bloqué ? Qui bloque le «dossier fibre optique» ? Ces questions soulèvent une autre interrogation. Qu’en est-il au juste ?

Des contradictions flagrantes sont nées de l’attribution du marché de construction du point d’atterrage à Moanda. Or, cette charge revient de droit au gouvernement de la République avec sa technostructure, à savoir la Société Commerciale des Postes et Télécommunications (SCPT), ex-OCPT.

Il semble que des fonds mobilisés par la SCPT auprès d’une institution bancaire de la place ont réveillé des appétits gloutons de certains décideurs. L’opinion a assisté à un véritable pugilat entre la tutelle des PTT et le comité de gestion de la SCPT. Les deux parties apportaient concurremment et ouvertement leur soutien aux deux entreprises qui se disputaient ce juteux marché de 12 millions USD.

La structure en charge de l’attribution des marchés publics s’y était elle aussi mêlée apportant sa part de confusion. Finalement, c’est le président de la République qui avait mis fin, momentanément, à cette récréation, en imposant une concertation de toutes les parties concernées. Obligation leur était faite de produire un calendrier précis de mise en service de la fibre optique. Un calendrier dont l’exécution est soumise à des caprices en tous genres, œuvre de ceux-là mêmes qui l’avaient élaboré.

Neuf mois après, le dossier de la fibre optique est toujours dans le pipeline, sans que les bienfaits de cette technologie de pointe ne soient mis à la disposition des usagers congolais. La concrétisation du rêve des internautes de la RDC de disposer d’une connexion à haut débit pour quitter le moyen âge dans ce secteur est toujours renvoyée aux calendes grecques.

Et pourtant, la RDC a adhéré à concurrence de 25 millions de dollars au consortium Wacs. Ce consortium a effectivement déroulé un câble sous-marin tout au long de la côte ouest de l’Afrique. A Moanda, le point d’atterrage qui avait fait couler l’ancien ADG de la SCPT ne poserait plus autant de problème. Le dernier round s’est transporté à Kinshasa, il n’était plus nécessaire d’engager de gros moyens financiers ou humains.

CONGO CÂBLE

En réalité, le 15 mars 2012, il était possible pour la SCPT de lancer le fonctionnement du ring de Kinshasa. Rien n’y est fait. Et pour cause ! Les travaux lancés le mardi 05 mai 2011 piétinent encore sur un autre terrain. Les têtes pensantes ont estimé que la gestion de la fibre optique ne devrait pas revenir à l’opérateur public. Partout en Afrique où le câble à fibre optique est passé, ce sont les sociétés étatiques en charge des télécommunications qui en détiennent la gestion. Voulant réinventer la roue, l’ex-ministre du Portefeuille a initié un projet de création d’une société aux contours flous appelée à gérer la fibre optique congolaise.

Malgré la levée de boucliers qui s’en était suivie de la part des agents de l’ex-OCPT et des médias, ce projet serait toujours d’actualité. Le retard volontairement enregistré actuellement est une stratégie des maffiosi. Elle vise à gagner du temps avec l’espoir de rebondir avec le nouveau gouvernement attendu.

Dans la foulée, l’on apprend l’existence d’un projet de création d’une entreprise dénommée «Congo Câble ». Cette nouvelle société regrouperait en son sein les opérateurs de la téléphonie cellulaire aux côtés de quelques Congolais. Raison pour laquelle, l’ex-OCPT est mis à l’écart dans le projet initié par l’ancienne ministre du Portefeuille. Toute honte bue, les privés seraient invités à la table du partage des dividendes dans un projet où ils n’auraient rien investi dès le départ.

C’est là une bien curieuse manière de préserver les intérêts de la République en cette période de recherche des fonds pour améliorer le budget national. Bien pire, de laisser ce domaine de renseignements à la merci des privés qui auront tout le loisir de contrôler toutes les informations relevant même du «secret d’Etat».

LA FRANCOPHONIE MISE A MAL

Par ailleurs, l’on perd de vue que l’un des préalables à la tenue du sommet de la Francophonie à Kinshasa est la mise en œuvre de la fibre optique. La présence massive des personnalités et des médias pour la couverture de ce grand événement ne peut souffrir d’aucune imperfection.

Visiblement, c’est le cadet des soucis des décideurs. En attendant que le chef de l’Etat tape à nouveau du poing sur la table, les Congolais doivent prendre leur mal en patience.
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Re: Fibre optique en RDC: Qui bloque le dossier?

Message par Erka »

Ils ne vont jamais au bout de leur logique. Si tout va mal, c'est de la faute aux petits soldats le général lui est immaculé. On attend toujours son coup de poing sur la table. Drôle de logique. :roll:
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Re: Fibre optique en RDC: Qui bloque le dossier?

Message par sixloups »

En tant que professionel du secteur, j'ai mal au coeur quand je vois ca.
Je crois que Congo ryme avec malediction :(
Le moment vient où les infidèles iront s'abreuver dans le caniveau...
Ilunga
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Re: Fibre optique en RDC: Qui bloque le dossier?

Message par Ilunga »

Fibre optique : 240 millions USD de manque à gagner
Par Le Potentiel

Les pertes enregistrées par le Trésor public sont énorme à la suite du retard consécutif aux tergiversations dans la mise en service de la fibre optique. Des chiffres parlent : plus de 20 millions USD de manque à gagner mensuellement au stade actuel. Le cumul annuel- 240 millions USD- est une intéressante cagnotte qui échappe à la République. Du fait des maffieux internes et externes. Tout se passe comme si l’Etat n’existait pas en RDC.

En plus de la fiabilité offerte sur la rapidité et la qualité des communications par la fibre optique, les maffieux se sont organisés pour faire perdre à l’Etat d’importantes ressources financières. Or, la mobilisation des ressources financières en faveur du Trésor public devrait être la première préoccupation des dirigeants politiques. Partout où des fonds peuvent être canalisés vers les caisses de l’Etat, le gouvernement et ses technostructures ont l’obligation républicaine de les mobiliser et de les affecter au bénéfice des populations. Mais que nenni !

20 millions de dollars américains. Telle est, en moyenne, la hauteur des recettes que la SCPT pourrait engranger par mois en rendant opérationnelle la fibre optique. A ce jour, ce pactole devient une gageure alors qu’il pouvait contribuer à soulager les contraintes budgétaires récurrentes. Voilà que l’opérateur public ne peut le mobiliser par la faute de ceux qui estiment et continuent de faire accepter par les décideurs que la fibre optique ne peut pas être l’affaire de l’ex-OCPT. Et pourtant, ces ressources additionnelles pour l’Etat permettraient de relancer la SCPT dans son fonctionnement rationnel. Le même Etat s’en tirerait avec des taxes et autres dividendes et une ardoise sociale allégée, soulageant ainsi des centaines de familles qui trouveraient des ressources pour faire face aux exigences quotidiennes de la survie.

20 millions USD par mois. Rares sont les entreprises publiques congolaises qui réalisent pareilles recettes sur la base du fonctionnement de leur objet social. Des privés, dans le secteur de la téléphonie cellulaire sont en mesure d’aligner des chiffres qui donnent le tournis à ceux qui tentent de comprendre comment l’Etat est incapable de faire autant. L’ex-OCPT perd, en terme de manque à gagner, près de 240 millions USD annuellement. A travers la SCPT, l’Etat se désengage et accepte d’être le grand perdant d’un projet dont il a financé les premières étapes.

L’on rappelle que le secteur de la télécommunication a boosté le produit intérieur brut en RDC. Curieusement, il est tenu exclusivement par des privés. L’opérateur public a été mis à l’écart et se trouve aujourd’hui dépouillé de tous les moyens modernes pouvant lui permettre de faire face à l’évolution technologique. Plutôt que d’aider cet instrument de l’Etat, des personnalités bien identifiables ne se sont pas privées de se mettre en travers de la bonne marche de cette technologie de pointe, à savoir la fibre optique. Qu’est-ce à dire : démission ou machiavélisme ?

L’opinion est étonnée de cette attitude, pour le moins absurde, de ces personnes qui crient à tout bout de champ qu’ils sont disposés à accompagner le chef de l’Etat dans son projet de modernisation de la RDC. Et pourtant, ce dernier avait compris la nécessité de doter le pays de la fibre optique, un instrument moderne de communication à haut débit. Il avait instruit à plusieurs reprises les structures impliquées pour faire avancer les choses.

Le retard enregistré dans la mise en service de la fibre optique n’est pas technique. «Tout est fin prêt», déclarent des techniciens de la SCPT. Même des experts étrangers s’interrogent sur le bien-fondé de la tendance à retarder indéfiniment cette mise en service. La réponse est simple : les entraves actuelles servent des intérêts personnels. En toute impunité.

240 millions USD annuels représentent en effet une part non négligeable du budget de l’Etat. Et dire que c’est un minimum que la fibre optique est capable de produire. Cet apport à la création des richesses à l’intérieur des frontières nationales. La reforme de la SCPT amorcée avec le concours du Copirep ne propose pas que la fibre optique échappe à cette société d’Etat. Les maffieux tapis dans les instances de décision ne l’entendent pas de cette oreille au point d’imaginer la création d’une société privée en charge de la gestion de la fibre optique.

«Congo-câble» imaginée par l’ex-ministre du Portefeuille faisait la part belle aux privés. Une obsession pour certains dirigeants congolais pour qui les privés ont droit à tout au détriment de l’Etat et du peuple congolais dont la souffrance n’émeut plus. L’impression qui se dégage est que l’Etat refuse de posséder et rentabiliser une source de revenus, en la sous-traitant par des privés.

C’est inacceptable, voir criminel, au regard de l’expérience de la Gecamines. Les statistiques démontrent que la production du cuivre a atteint plus de 500 000 tonnes. Et pourtant, la part qui revient à l’Etat ne peut qu’énerver tout Congolais épris de patriotisme. Il n’est pas question que l’Etat perde le contrôle de cette source des recettes.

Masquer la fraude

Le contrôle de la fibre optique par l’opérateur public est le gage d’un suivi en temps réel des flux de télécommunications entrant. Le Trésor public perd en effet « deux cents » USD sur chaque appel international pris pour appel local par des maffieux bien organisés à travers des sim-box. L’autorité de régulation n’y voit que du feu ou ferme les yeux. Selon des statistiques fiables, la fraude à ce sujet est évaluée à plus de 5 millions USD mensuels ! Comment peut-on alors prendre des initiatives qui faciliteraient cette fraude pour l’éternité ?

En son temps, la commission sénatoriale sur les PTT avait démontré que la fraude est savamment organisée. L’Etat est perdant sur tous les tableaux. De l’attribution des licences au paiement des taxes, le Trésor public congolais est classé aux abonnés absents. Ajouter à cela la fraude à travers les sim-box, l’heure est venue pour juguler cette fraude voire sanctionner tous ceux qui y sont impliqués d’une manière ou d’une autre. Notamment, les initiateurs de ces entreprises de prédation contre les intérêts de la Nation.

UNE AFFAIRE DE SECURITE NATIONALE

Le piège tendu par les maffieux pour la gestion de la fibre optique fragilise la nation. La maitrise des communications est un élément fondamental pour la sécurité d’un Etat. En tentant de dépouiller l’Etat de la gestion de cet instrument moderne, ces personnalités participent à un projet visant la disparition de la RDC comme Etat. La maitrise des flux de communication est un atout que l’Etat ne peut laisser à la portée de n’importe qui. C’est même un attribut de la souveraineté qui risque de ne plus relever de la compétence exclusive de l’Etat d’autant plus que le projet «Congo-Câble» offre un droit, non seulement de regard, mais aussi une possibilité d’influer sur des questions sécuritaires du pays. Inacceptable !

LA RDC A BEAUCOUP INVESTI

Pour son adhésion au consortium Wacs, la RDC a déboursé 25 millions USD. La construction du point d’atterrage de Moanda a coûté un prêt de 12 millions USD. L’assistance de la Chine, quant à elle, s’élève à 221 millions USD. Le financement de la fibre optique relève donc de l’Etat congolais. Quelle serait donc la part des privés au point de les associer au festin ?

Les privés qui se servent déjà sur les communications internationales et autres devraient-ils étendre leur sphère d’influence jusqu’à ravir sans coup férir même les portions régaliennes qui reviennent d’office à l’Etat?

Cette question devrait interpeller en cette veille du 14ème sommet de la Francophonie qui a besoin des connexions à haut débit. Le retard enregistré dans la mise en service de la fibre optique pénalise donc à plusieurs titres la RDC et sa population. Il faut faire de cette affaire une question d’intérêt national et une priorité des priorités pour enfin apporter le soulagement aux usagers.
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