8 JOUEURS DE L'EQUIPE NATIONALE ALGERIENNE DE CETTE EPOQUE ONT EUS DES ENFANTS HANDICAPES
Au moins huit joueurs de la sélection algérienne aux Coupes du monde 1982 et 1986 demandent depuis des années des explications sur les handicaps de leurs enfants et le lien possible avec des produits dopants pris à leur insu durant les compétitions.
Interrogé sur l'existence des dossiers médicaux des joueurs pendant qu'ils étaient suivis notamment par un médecin russe, le docteur Aleksander Tabarchouk, Me Boutadjine a répondu que quelques joueurs comme (Mohammed) Chaïb avaient des dossier médicaux, mais nous n'avons pas leurs dossiers lorsqu'ils étaient des joueurs.
Si la commission estime nécessaire de contacter le médecin russe, elle le fera, a encore précisé l'avocat.
L'ex-médecin russe de l'équipe d'Algérie de football en 1986 avait démenti en novembre avoir administré des produits dopants, après que d'anciens joueurs ont laissé entendre que des médicaments qu'ils ont ingérés à cette époque auraient un lien avec les handicaps de leurs enfants.
Un ancien médecin algérien des Verts, le docteur Rachid Hanafi, n'avait pas en novembre écarté l'éventualité d'un dopage de joueurs qui aurait entraîné les handicaps de leurs enfants. Il avait indiqué également que le docteur Tabarchouk ne le laissait pas accéder aux dossiers.
Selon Me Boutadjine, Rachid Hanifi est tout prêt a nous aider en tant président du Comite Olympique et en sa qualité de médecin chef de l'équipe nationale depuis 1978 et chef de service au centre de médecine de sport.
Le ministère de la Santé algérien a décidé de prendre en charge le dossier des enfants handicapés des anciens footballeurs internationaux de l'équipe nationale des années 80, a annoncé mercredi un avocat des joueurs, Mourad Boutadjine.
« Quiconque en août s'endormira, en janvier s'en repentira ».
* l'ancien défenseur Mohamed Chaïb, père de trois filles handicapées.
* Djamel Menad, un des "Fennecs" qui avaient participé au Mondial 1986 au Mexique, a quant à lui donné naissance à une fille souffrant d'une agnésie du corps calleux, qui entraîne essentiellement une faiblesse musculaire et des crises d'épilepsie. "Depuis que j'ai découvert que je n'étais pas le seul, j'ai commencé à me poser des questions", affirme-t-il. Pour l'ancien buteur de l'équipe algérienne, le fait que plusieurs joueurs de la même génération ont eu des enfants handicapés n'est pas "une coïncidence".
*L'ancien milieu de terrain Mohamed Kaci Saïd, père d'une fille handicapée de 26 ans, demande quant à lui l'ouverture d'une enquête.
« Quiconque en août s'endormira, en janvier s'en repentira ».