Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Les Combattants à la recherche de Hyppolite KANAMBE en Allemagne...
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Rions un peu...
La vraie histoire de Ngoy Mulunda en Afrique du Sud...Scroc bondo !
http://banamikili.skyrock.com/306587128 ... n-peu.html
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http://www.ingeta.com/les-congolais-veu ... ce-reelle/
Les Congolais veulent maintenant une indépendance réelle
by INGETA on Jan 30, 2012 • 8:10 pm 3 Comments
Par Fweley Diangitukwa, politologue et Président du CLD (Le Congo en légitime défense).
C’est honteux de soutenir un candidat tricheur et de prétendre qu’après des fraudes électorales à grande échelle l’ordre d’arrivée ne change rien. Tout le monde connaît la vérité sur les élections du 28 novembre 2012 en RD Congo mais chaque Etat occidental qui vit sur le dos de notre pays, en particulier la Belgique, ne voit que ses intérêts immédiats. Devant l’indifférence généralisée, il appartient aux Congolais d’agir et de trouver la solution pour l’avenir de notre pays, car il n’y a rien à attendre de la « communauté internationale » qui a soutenu la colonisation du roi des Belges, Léopold II, pendant que ce dernier coupait les bras des travailleurs indigènes, qui a contribué à l’assassinat de Lumumba, qui a soutenu le coup d’Etat de Mobutu et son pouvoir tyrannique.
C’est encore cette même « communauté internationale » qui a encouragé l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, qui a écarté Jean-Pierre Bemba du pouvoir en l’envoyant à la CPI afin de piller librement le Congo. Elle a ouvertement soutenu Joseph « Kabila », son pouvoir tyrannique et ses fraudes électorales en 2006 et 2011. Depuis l’époque coloniale, le mobile a toujours été le même : piller les ressources naturelles du Congo avec la complicité des Congolais cupides et enclins à l’enrichissement facile et illicite.
La « communauté internationale » va à l’encontre des principes qui fondent son existence. Elle est allée combattre le pouvoir de Saddam Hussein sous prétexte de lutter contre le mal, c’est-à-dire son pouvoir tyrannique, là où en réalité elle ne visait que le pétrole de ce pays ; elle a mené une guerre atroce contre Laurent Gbagbo sous prétexte qu’il a organisé des fraudes électorales pour se maintenir au pouvoir, alors que la France ne visait que le contrôle de l’économie ivoirienne pour lutter contre sa propre crise financière, Au Congo, cette même « communauté internationale » soutient le maintient au pouvoir de l’homme pour qui la tricherie électorale a été organisée. En ne défendant pas les valeurs démocratiques au Congo, elle vient de se discréditer et aucun Etat du tiers-monde ne croira à sa mission prétendument salvatrice. Aujourd’hui, tout le monde sait que l’ONU est partisane, qu’elle ne défend que les intérêts des puissances qui financent son existence. L’essayiste belge, Michel Collon, a très bien expliqué cette réalité dans son livre : « Bush le cyclone », éditions Oser dire, décembre 2005.
La reconquête du tiers-monde et le retour à l’esprit de l’Empire romain
L’Empire romain menait la guerre autour des pays voisins mais aussi dans les pays lointains pour s’enrichir et justifier sa puissance. En réalité, le monde n’est jamais sorti de cet esprit de conquête qui pousse tout Etat puissant à conquérir les Etats faibles, dans le but particulier de contrôler les ressources naturelles nécessaires au maintient de la puissance. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la dernière guerre contre l’Irak et la Libye de Kadhafi. Ne pouvant plus officiellement avoir des colonies, les grandes puissances placent astucieusement leurs représentants à la tête de chaque pays conquis. La mondialisation, qui a affaibli les Etats du tiers-monde, facilite le contrôle de l’économie nationale.
Là où, pendant le siècle des Lumières, l’on luttait pour la promotion des valeurs démocratiques, les grandes puissances font aujourd’hui la promotion de la violence pour défendre leurs intérêts. Depuis la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle, le monde marche à reculons. En effet, la mondialisation de ce siècle rime avec la volonté de recoloniser les pays faibles du tiers-monde. François Thual a écrit un livre très intéressant sur ce sujet qui mérite d’être porté à la connaissance des victimes. Il s’agit de « La planète émiettée », Paris, éditions Arléa, avril 2002.
Il y a deux camps en Belgique
Dans sa politique étrangère, la Belgique a toujours été divisée en deux camps : celui des royalistes qui a longtemps vécu sur le dos du Congo, en extorquant ses ressources naturelles et en méprisant l’homme noir (congolais) et celui des progressistes. Dans la lignée des progressistes, il y avait un homme comme Jean Stengers qui a rendu témoignage de l’exploitation du Congo sous le roi des Belges Léopold II, dans un livre magnifique malheureusement ignoré par les Congolais. Il s’agit de « Congo. Mythes et réalités », éditions Duculot, mars 1989. Aujourd’hui, le député MLD, Laurent Louis inscrit sa lutte politique dans la même lignée des progressistes qui, jadis s’opposaient, en Belgique, à la politique de Léopold II au Congo.
La journaliste du Soir, Colette Braeckmann appartient au camp des royalistes qui ont toujours méprisé les Congolais. Il suffit de relire ses publications et ses articles pour s’en convaincre. Non seulement elle se contredit régulièrement mais pire elle change de camp sans état d’âme comme elle change ses habits. Alors qu’elle nous disait que la mère de Joseph « Kabila » est tutsi, elle a ensuite changé pour lui coller une mère congolaise en la personne de Mme Sifa, alors que tous les Congolais savent que cette dame n’a jamais porté Hyppolite Kanambe, alias Joseph Kabila, sans son ventre. Après avoir raconté dans de ses livres qu’aussitôt arrivé sur le sol congolais, Joseph « Kabila » s’intéressait plus aux jeunes filles et l’extraction des minerais dans le Kasaï où il a clandestinement acquis quelques filons, Colette Braeckmann cherche aujourd’hui à faire croire aux Congolais que Joseph a été majoritairement élu par ces derniers.
Les royalistes sont majoritaires par rapport aux progressistes
En Belgique, les royalistes sont majoritaires et les progressistes sont minoritaires. Ceux-là, ayant pris goût à piller le Congo, depuis leurs grands-parents, ne peuvent pas concevoir un Congo libre qui volerait de ses propres ailes. Voilà pour quelle raison, le malheur du Congo vient avant tout de la Belgique. En effet, depuis l’époque coloniale, la Belgique a toujours été ingrate à l’égard du Congo. Elle n’a jamais officiellement reconnu les efforts du Congo dans l’enrichissement de la Belgique. Vu de la Belgique, la République démocratique du Congo est encore une colonie et Joseph « Kabila » n’est qu’un simple représentant du pouvoir colonial belge. Ce n’est pas moi qui le dis mais un député belge, Laurent Louis, pour le citer. Son indignation peut être écoutée en cliquant sur le lien suivant :
Il ne faut rien attendre de bon de la Belgique qui a infligé des souffrances horribles aux Congolais, qui a tranché la main des indigènes quand ils ne rapportaient pas assez de caoutchouc, qui prenait les femmes en otage afin que leurs maris produisent plus, qui brûlait des villages entiers pour asseoir la terreur, qui a imposé des tortures sadiques aux Congolais, qui s’est construite une des plus grandes fortunes du monde sur les dos des pauvres, qui ne cultive qu’une seule idée : piller le Congo, qui n’a jamais osé demander pardon pour le mal qu’il a fait aux nègres. Que peut-on encore attendre d’un tel pays ? RIEN.
Aussi longtemps que les Congolais ne prendront pas conscience et ne réagiront pas contre la mainmise de la Belgique sur le Congo, les descendants du roi Léopold II continueront à considérer le Congo comme leur colonie, malgré l’étiquette d’indépendance que notre pays a acquise le 30 juin 1960.
Mme Colette Braeckmann travaille pour son pays et pour gagner son pain
Si la journaliste belge de « Le Soir » a reconnu les fraudes, elle refuse la logique de sanctionner le tricheur parce qu’elle a déjà choisi son camp, celui qui correspond à ses intérêts et à ceux de son pays. Son choix pose problème en matière d’éthique. Mais, comme dit l’adage, on ne parle pas la bouche pleine ! Voilà pour quelle raison nous ne devons pas être naïfs et ne devons plus nous laisser convaincre par tout ce qu’elle écrit. Si on lui enlève le Congo, elle n’aura plus de travail.
Les Congolais doivent savoir une fois pour toutes que Colette Braeckmann ne travaille pas pour le Congo mais pour la Belgique qui est son pays. Sa mission principale est de distraire les Congolais en les mettant sur de mauvaises pistes dans le but de retarder le décollage économique du Congo et de créer des problèmes là où il n’y a pas afin que des conflits perdurent et cassent le rythme de développement de notre pays, car un Congo en conflit est plus intéressant pour la Belgique et pour les grandes entreprises internationales plutôt qu’un Congo en paix, un Congo qui se développe et où elles n’auront plus grand chose à dire. Dans le premier cas, les prix des minerais ne sont pas négociés tandis que dans le second cas, les prix sont fixés par l’Etat congolais.
Pour éviter toute forme de négociation qui tendrait à réduire leur marge bénéficiaire, la Belgique et les grandes entreprises internationales, s’appuyant sur le travail des journalistes, comme celui accompli par Colette Braeckmann, torpillent l’avenir du Congo. Nous avons tendance à ignorer sinon à oublier cette démarche subtile des Etats puissants.
Notre compatriote, Serge Gontcho a trouvé les mots justes pour qualifier l’attitude partisane et mesquine de Colette Braeckmann. Il a écrit : « Il est vrai que vous êtes pro Kabila. Pour moi, c’est votre droit, car il y a des journalistes de droite et de gauche, même chez vous en Occident. Et donc, en tant que journaliste proche du pouvoir, il n’est pas étonnant que vous péchiez avec la logique subtilement, l’essentiel pour vous étant de passer votre message. Voici en effet ce que vous écrivez :
Cependant, aucune de ces missions d’observation n’a remis en cause « l’ordre d’arrivée des candidats », ce qui signifie que M. Kabila aurait obtenu davantage de votes que son challenger immédiat M. Tshisekedi. Cela fait de lui, arithmétiquement, le vainqueur des élections présidentielles.
« Votre conclusion en rouge, visiblement tiré par les cheveux, est une faute de logique manifeste et jette le doute sur votre honnêteté. Seul un recomptage de voix aurait permis d’affirmer avec précision qui a gagné, mais le fait certain est qu’il y a eu tricherie à grande échelle. Là où les observateurs ont gardé silence, vous vous avez fait une AFFIRMATION, comme un avocat.
« L’autre point faible de votre argumentation est le fait de placer sur le même pied l’organisateur de la tricherie (le pouvoir) et les victimes de celle-ci, qui sont en légitime défense en quelque sorte. Vous ne leur accordez aucune circonstance atténuante dans leur violence, mais vous en trouvez pour le pouvoir armé.
« Quant à votre affirmation selon laquelle l’opposition unie autour d’un seul candidat aurait eu plus de chance, elle ne sert qu’à dédouaner votre camp, car elle n’explique pas pourquoi Kamerhe a eu si peu de voix dans son fief, ni Tshisekedi dans le sien. Elle n’explique pas non plus les 100 % de voix sur 100,1 % de votants dans les fiefs de Joseph Kabila.
« Je pense que ces quelques points, parmi beaucoup, suffiront à vous convaincre vous-même de votre penchant pour Joseph Kabila (je répète, c’est votre droit), au cas où vous essayeriez de vous mentir à vous-même ».
Sous un angle complètement opposé à Colette Braeckmann, Marie-France Cros n’y est pas allée avec le dos de la cuillère. Dans un article mis en ligne le 28 janvier 2012, elle écrit : « Pour l’essentiel des observateurs, c’est un fait : les élections du 28 novembre au Congo ont été maculées de tant d’irrégularités qu’ELLES N’ONT PAS DE LEGITIMITE. Le ministre belge des Affaires étrangères est le seul à soutenir qu’elles « n’ont pas changé l’ordre d’arrivée » à la présidentielle : avec 3 millions de voix d’écart officiel entre les deux hommes, mais 3,6 millions de doubles enregistrements d’électeurs, 1,6 millions de bulletins disparus et des transferts frauduleux de voix de Tshisekedi ou Kamerhe sur les totaux de Kabila, il a du mal à faire partager sa position ».
En effet, par sa prise de position délibérée, le Premier ministre belge, le Ministre belge des Affaires étrangères, Louis Michel et Colette Braeckmann, méprisent le choix que les Congolais, dans leur majorité, ont porté sur la personne de M. Etienne Tshisekedi. Comment comprendre que les royalistes belges refusent de se désintéresser du Congo comme un enfant qui refuse de quitter les seins de sa mère alors que les Congolais ne se mêlent pas des problèmes de la Belgique qui peine à se donner un Etat stable ? Pourtant, la capitale de l’Europe qui prône la démocratie se trouve sur ce territoire. Comme les royalistes belges, Colette Braeckmann a un esprit colonialiste. Elle redoute la stabilité du Congo et le développement de notre pays car cela entraînera in fine l’appauvrissement de la Belgique et probablement sa disparition comme Etat.
La Belgique, qui n’a jamais eu un Etat stable (a no man’s land), a créé au Congo un autre Etat instable afin de faciliter le pillage de l’économie de notre pays. Ainsi, des entreprises mafieuses belges, en coopération avec d’autres entreprises internationales mafieuses, s’entendent sur le dos des Congolais pour extraire à leur profit, partout où elles le peuvent, les minerais du sous-sol congolais.
Depuis l’époque coloniale, à aucun moment de notre Histoire la fameuse « communauté internationale » a pris position en faveur du Congo. Est-il vraiment permis de penser qu’elle le fera demain ? La réponse est NON. Il est donc grand temps de redéfinir nos relations bilatérales avec la Belgique. Nous devons désormais décider nous-mêmes de notre propre avenir sans une intervention extérieure. C’est cela être indépendant et souverain. A chaque fois, lorsque nous nous ressaisissons pour définir notre avenir commun, l’extérieur s’organise pour interrompre la machine en marche en nous imposant ses hommes. L’Occident l’a fait en 1960, en 1965, en 1997, en 2001, en 2006 et 2011. Il faut que la mainmise occidentale prenne fin pour faire place à l’engagement des Congolais eux-mêmes. Après cinquante ans d’exploitation éhontée, nous voulons maintenant notre indépendance définitive.
M. Etienne Tshisekedi est emprisonné alors qu’il n’a commis aucun crime
Depuis la proclamation des résultats, le Congo est dans une situation d’impasse politique. Mais, pendant ce temps, que se trame-t-il du côté du pouvoir sortant ? Il est permis de penser que les hommes de M. Joseph Kabila sont occupés à former un gouvernement d’union nationale dans lequel ils introduiront les hommes (des nègres payés pour le besoin de la cause) qui se réclamaient hier appartenir à l’opposition, en piochant aussi autour de M. Etienne Tshisekedi afin de l’affaiblir et de le neutraliser. Les hommes autour du président Tshisekedi et les députés élus de l’UDPS vont-ils résister à la corruption du pouvoir et à la tentation des six mille dollars ? Pas très sûr. Le député européen, Louis Michel, l’artisan de la première heure du pouvoir de Joseph « Kabila », jouerait un rôle-clé, en coulisse, dans cette voie qui pourrait ressembler à une nouvelle transition.
Le Congo ne pourra-t-il pas sortir de cette logique de transition sans fin, car, depuis 1960, le Congo est toujours en transition ? Il est aussi permis de penser que M. Joseph « Kabila » contacte des pays étrangers pour obtenir de nouveaux soldats étrangers qui viendraient pour contrer la révolte populaire. Il est aussi permis de penser que pendant ce temps de silence, M. Joseph « Kabila » examine les voies et moyens de diviser le Congo, de le plonger dans la rébellion entre le Kivu, le Katanga et le reste du pays, comme les Belges l’ont fait en 1960, après leur échec. Enfin, il est également permis de penser qu’il examine sérieusement la possibilité de fuir le Congo pour échapper à la CPI et à la vindicte publique. Entre-temps, M. Etienne Tshisekedi est toujours « emprisonné » chez lui afin de solliciter ses serfs sinon de le pousser à la mort, et le monde « civilisé » ne dit rien, exactement comme dans le scénario de Lumumba avec les casques bleus. Celui-ci est privé de la liberté de ses mouvements alors qu’il n’a pas commis de crime. Pour quelle raison, le pouvoir de M. Joseph « Kabila » n’a-t-il jamais encerclé MM. Nkunda Batware Mihigo et Bosco Ntaganda alors que ces deux derniers sont poursuivis par la CPI ? Qu’on rende la liberté à l’élu du peuple, M. Etienne Tshisekedi !
Chers compatriotes
Ne rêvons plus, n’évoquons plus la « communauté internationale » pour construire notre avenir, agissons plutôt. Devenons majeurs et responsables. La fameuse « communauté internationale » ne nous assistera jamais, elle continuera plutôt à nous exploiter car notre pays est trop riche. Sortons de toutes nos illusions et inscrivons notre lutte dans la logique de « légitime défense » que notre plate-forme a choisie depuis sa création (se référer à l’adresse du CLD : www.congolegitimedefense.org
Montrons au reste du monde que le Congo est avant tout à nous ses occupants et ses habitants. Le destin du Congo doit dépendra de nous, ce n’est pas une responsabilité de la fameuse « communauté internationale » qui n’est qu’une nébuleuse. Peuple congolais, il n’y a aucun pays au monde qui a construit sa souveraineté et a fait respecter son intégrité territoriale (frontières) sans au préalable former une armée nationale forte : Allemagne face à la France (sous Bismarck), Etats-Unis face à la Grande-Bretagne, Brésil face aux Etats-Unis, Chine face au Japon, etc. Pour le dire avec d’autres mots, l’Histoire ne retient aucun exemple d’un pays riche en ressources naturelles qui a fait respecter ses frontières et ses richesses du sol et du sous-sol sans, avoir au préalable, construit une armée forte. La politique est avant tout une question des rapports de force. Il faut certes savoir user de cette force. Mais cela est une autre question.
Le jour où le Congo aura une armée digne de son nom, où nous serons capables d’assurer la sécurité le long de nos frontières et notre souveraineté, le monde entier, c’est-à-dire cette fameuse « communauté internationale », nous respectera ; autrement le Congo sera toujours une colonie belge à défaut d’être une colonie ouverte aux grandes puissances.
Si nous ne faisons rien aujourd’hui, si nous ne saisissons pas cette opportunité pour affirmer notre indépendance, le Congo nous échappera pendant longtemps et nous serons gouvernés par des Tutsi qui occuperont, sans sourciller, tous les camps militaires et les postes les plus importants dans la sécurité, les services de renseignement et la diplomatie.
Peuple congolais : réveillons-nous, ne rêvons plus. Notre pays est en danger, il va à vau-l’eau. L’heure est donc à l’action pour défendre l’avenir de notre pays. Que chacun de nous agisse partout où il se trouve et selon les moyens dont il dispose.
Soyons fiers de notre pays et aimons-le de tout notre coeur. Il doit être notre plus grand amour de vie.
Fweley Diangitukwa
Politologue et Président du CLD (Le Congo en légitime défense)
http://www.congolegitimedefense.org
http://www.fweley.wordpress.com
Les Congolais veulent maintenant une indépendance réelle
by INGETA on Jan 30, 2012 • 8:10 pm 3 Comments
Par Fweley Diangitukwa, politologue et Président du CLD (Le Congo en légitime défense).
C’est honteux de soutenir un candidat tricheur et de prétendre qu’après des fraudes électorales à grande échelle l’ordre d’arrivée ne change rien. Tout le monde connaît la vérité sur les élections du 28 novembre 2012 en RD Congo mais chaque Etat occidental qui vit sur le dos de notre pays, en particulier la Belgique, ne voit que ses intérêts immédiats. Devant l’indifférence généralisée, il appartient aux Congolais d’agir et de trouver la solution pour l’avenir de notre pays, car il n’y a rien à attendre de la « communauté internationale » qui a soutenu la colonisation du roi des Belges, Léopold II, pendant que ce dernier coupait les bras des travailleurs indigènes, qui a contribué à l’assassinat de Lumumba, qui a soutenu le coup d’Etat de Mobutu et son pouvoir tyrannique.
C’est encore cette même « communauté internationale » qui a encouragé l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, qui a écarté Jean-Pierre Bemba du pouvoir en l’envoyant à la CPI afin de piller librement le Congo. Elle a ouvertement soutenu Joseph « Kabila », son pouvoir tyrannique et ses fraudes électorales en 2006 et 2011. Depuis l’époque coloniale, le mobile a toujours été le même : piller les ressources naturelles du Congo avec la complicité des Congolais cupides et enclins à l’enrichissement facile et illicite.
La « communauté internationale » va à l’encontre des principes qui fondent son existence. Elle est allée combattre le pouvoir de Saddam Hussein sous prétexte de lutter contre le mal, c’est-à-dire son pouvoir tyrannique, là où en réalité elle ne visait que le pétrole de ce pays ; elle a mené une guerre atroce contre Laurent Gbagbo sous prétexte qu’il a organisé des fraudes électorales pour se maintenir au pouvoir, alors que la France ne visait que le contrôle de l’économie ivoirienne pour lutter contre sa propre crise financière, Au Congo, cette même « communauté internationale » soutient le maintient au pouvoir de l’homme pour qui la tricherie électorale a été organisée. En ne défendant pas les valeurs démocratiques au Congo, elle vient de se discréditer et aucun Etat du tiers-monde ne croira à sa mission prétendument salvatrice. Aujourd’hui, tout le monde sait que l’ONU est partisane, qu’elle ne défend que les intérêts des puissances qui financent son existence. L’essayiste belge, Michel Collon, a très bien expliqué cette réalité dans son livre : « Bush le cyclone », éditions Oser dire, décembre 2005.
La reconquête du tiers-monde et le retour à l’esprit de l’Empire romain
L’Empire romain menait la guerre autour des pays voisins mais aussi dans les pays lointains pour s’enrichir et justifier sa puissance. En réalité, le monde n’est jamais sorti de cet esprit de conquête qui pousse tout Etat puissant à conquérir les Etats faibles, dans le but particulier de contrôler les ressources naturelles nécessaires au maintient de la puissance. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la dernière guerre contre l’Irak et la Libye de Kadhafi. Ne pouvant plus officiellement avoir des colonies, les grandes puissances placent astucieusement leurs représentants à la tête de chaque pays conquis. La mondialisation, qui a affaibli les Etats du tiers-monde, facilite le contrôle de l’économie nationale.
Là où, pendant le siècle des Lumières, l’on luttait pour la promotion des valeurs démocratiques, les grandes puissances font aujourd’hui la promotion de la violence pour défendre leurs intérêts. Depuis la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle, le monde marche à reculons. En effet, la mondialisation de ce siècle rime avec la volonté de recoloniser les pays faibles du tiers-monde. François Thual a écrit un livre très intéressant sur ce sujet qui mérite d’être porté à la connaissance des victimes. Il s’agit de « La planète émiettée », Paris, éditions Arléa, avril 2002.
Il y a deux camps en Belgique
Dans sa politique étrangère, la Belgique a toujours été divisée en deux camps : celui des royalistes qui a longtemps vécu sur le dos du Congo, en extorquant ses ressources naturelles et en méprisant l’homme noir (congolais) et celui des progressistes. Dans la lignée des progressistes, il y avait un homme comme Jean Stengers qui a rendu témoignage de l’exploitation du Congo sous le roi des Belges Léopold II, dans un livre magnifique malheureusement ignoré par les Congolais. Il s’agit de « Congo. Mythes et réalités », éditions Duculot, mars 1989. Aujourd’hui, le député MLD, Laurent Louis inscrit sa lutte politique dans la même lignée des progressistes qui, jadis s’opposaient, en Belgique, à la politique de Léopold II au Congo.
La journaliste du Soir, Colette Braeckmann appartient au camp des royalistes qui ont toujours méprisé les Congolais. Il suffit de relire ses publications et ses articles pour s’en convaincre. Non seulement elle se contredit régulièrement mais pire elle change de camp sans état d’âme comme elle change ses habits. Alors qu’elle nous disait que la mère de Joseph « Kabila » est tutsi, elle a ensuite changé pour lui coller une mère congolaise en la personne de Mme Sifa, alors que tous les Congolais savent que cette dame n’a jamais porté Hyppolite Kanambe, alias Joseph Kabila, sans son ventre. Après avoir raconté dans de ses livres qu’aussitôt arrivé sur le sol congolais, Joseph « Kabila » s’intéressait plus aux jeunes filles et l’extraction des minerais dans le Kasaï où il a clandestinement acquis quelques filons, Colette Braeckmann cherche aujourd’hui à faire croire aux Congolais que Joseph a été majoritairement élu par ces derniers.
Les royalistes sont majoritaires par rapport aux progressistes
En Belgique, les royalistes sont majoritaires et les progressistes sont minoritaires. Ceux-là, ayant pris goût à piller le Congo, depuis leurs grands-parents, ne peuvent pas concevoir un Congo libre qui volerait de ses propres ailes. Voilà pour quelle raison, le malheur du Congo vient avant tout de la Belgique. En effet, depuis l’époque coloniale, la Belgique a toujours été ingrate à l’égard du Congo. Elle n’a jamais officiellement reconnu les efforts du Congo dans l’enrichissement de la Belgique. Vu de la Belgique, la République démocratique du Congo est encore une colonie et Joseph « Kabila » n’est qu’un simple représentant du pouvoir colonial belge. Ce n’est pas moi qui le dis mais un député belge, Laurent Louis, pour le citer. Son indignation peut être écoutée en cliquant sur le lien suivant :
Il ne faut rien attendre de bon de la Belgique qui a infligé des souffrances horribles aux Congolais, qui a tranché la main des indigènes quand ils ne rapportaient pas assez de caoutchouc, qui prenait les femmes en otage afin que leurs maris produisent plus, qui brûlait des villages entiers pour asseoir la terreur, qui a imposé des tortures sadiques aux Congolais, qui s’est construite une des plus grandes fortunes du monde sur les dos des pauvres, qui ne cultive qu’une seule idée : piller le Congo, qui n’a jamais osé demander pardon pour le mal qu’il a fait aux nègres. Que peut-on encore attendre d’un tel pays ? RIEN.
Aussi longtemps que les Congolais ne prendront pas conscience et ne réagiront pas contre la mainmise de la Belgique sur le Congo, les descendants du roi Léopold II continueront à considérer le Congo comme leur colonie, malgré l’étiquette d’indépendance que notre pays a acquise le 30 juin 1960.
Mme Colette Braeckmann travaille pour son pays et pour gagner son pain
Si la journaliste belge de « Le Soir » a reconnu les fraudes, elle refuse la logique de sanctionner le tricheur parce qu’elle a déjà choisi son camp, celui qui correspond à ses intérêts et à ceux de son pays. Son choix pose problème en matière d’éthique. Mais, comme dit l’adage, on ne parle pas la bouche pleine ! Voilà pour quelle raison nous ne devons pas être naïfs et ne devons plus nous laisser convaincre par tout ce qu’elle écrit. Si on lui enlève le Congo, elle n’aura plus de travail.
Les Congolais doivent savoir une fois pour toutes que Colette Braeckmann ne travaille pas pour le Congo mais pour la Belgique qui est son pays. Sa mission principale est de distraire les Congolais en les mettant sur de mauvaises pistes dans le but de retarder le décollage économique du Congo et de créer des problèmes là où il n’y a pas afin que des conflits perdurent et cassent le rythme de développement de notre pays, car un Congo en conflit est plus intéressant pour la Belgique et pour les grandes entreprises internationales plutôt qu’un Congo en paix, un Congo qui se développe et où elles n’auront plus grand chose à dire. Dans le premier cas, les prix des minerais ne sont pas négociés tandis que dans le second cas, les prix sont fixés par l’Etat congolais.
Pour éviter toute forme de négociation qui tendrait à réduire leur marge bénéficiaire, la Belgique et les grandes entreprises internationales, s’appuyant sur le travail des journalistes, comme celui accompli par Colette Braeckmann, torpillent l’avenir du Congo. Nous avons tendance à ignorer sinon à oublier cette démarche subtile des Etats puissants.
Notre compatriote, Serge Gontcho a trouvé les mots justes pour qualifier l’attitude partisane et mesquine de Colette Braeckmann. Il a écrit : « Il est vrai que vous êtes pro Kabila. Pour moi, c’est votre droit, car il y a des journalistes de droite et de gauche, même chez vous en Occident. Et donc, en tant que journaliste proche du pouvoir, il n’est pas étonnant que vous péchiez avec la logique subtilement, l’essentiel pour vous étant de passer votre message. Voici en effet ce que vous écrivez :
Cependant, aucune de ces missions d’observation n’a remis en cause « l’ordre d’arrivée des candidats », ce qui signifie que M. Kabila aurait obtenu davantage de votes que son challenger immédiat M. Tshisekedi. Cela fait de lui, arithmétiquement, le vainqueur des élections présidentielles.
« Votre conclusion en rouge, visiblement tiré par les cheveux, est une faute de logique manifeste et jette le doute sur votre honnêteté. Seul un recomptage de voix aurait permis d’affirmer avec précision qui a gagné, mais le fait certain est qu’il y a eu tricherie à grande échelle. Là où les observateurs ont gardé silence, vous vous avez fait une AFFIRMATION, comme un avocat.
« L’autre point faible de votre argumentation est le fait de placer sur le même pied l’organisateur de la tricherie (le pouvoir) et les victimes de celle-ci, qui sont en légitime défense en quelque sorte. Vous ne leur accordez aucune circonstance atténuante dans leur violence, mais vous en trouvez pour le pouvoir armé.
« Quant à votre affirmation selon laquelle l’opposition unie autour d’un seul candidat aurait eu plus de chance, elle ne sert qu’à dédouaner votre camp, car elle n’explique pas pourquoi Kamerhe a eu si peu de voix dans son fief, ni Tshisekedi dans le sien. Elle n’explique pas non plus les 100 % de voix sur 100,1 % de votants dans les fiefs de Joseph Kabila.
« Je pense que ces quelques points, parmi beaucoup, suffiront à vous convaincre vous-même de votre penchant pour Joseph Kabila (je répète, c’est votre droit), au cas où vous essayeriez de vous mentir à vous-même ».
Sous un angle complètement opposé à Colette Braeckmann, Marie-France Cros n’y est pas allée avec le dos de la cuillère. Dans un article mis en ligne le 28 janvier 2012, elle écrit : « Pour l’essentiel des observateurs, c’est un fait : les élections du 28 novembre au Congo ont été maculées de tant d’irrégularités qu’ELLES N’ONT PAS DE LEGITIMITE. Le ministre belge des Affaires étrangères est le seul à soutenir qu’elles « n’ont pas changé l’ordre d’arrivée » à la présidentielle : avec 3 millions de voix d’écart officiel entre les deux hommes, mais 3,6 millions de doubles enregistrements d’électeurs, 1,6 millions de bulletins disparus et des transferts frauduleux de voix de Tshisekedi ou Kamerhe sur les totaux de Kabila, il a du mal à faire partager sa position ».
En effet, par sa prise de position délibérée, le Premier ministre belge, le Ministre belge des Affaires étrangères, Louis Michel et Colette Braeckmann, méprisent le choix que les Congolais, dans leur majorité, ont porté sur la personne de M. Etienne Tshisekedi. Comment comprendre que les royalistes belges refusent de se désintéresser du Congo comme un enfant qui refuse de quitter les seins de sa mère alors que les Congolais ne se mêlent pas des problèmes de la Belgique qui peine à se donner un Etat stable ? Pourtant, la capitale de l’Europe qui prône la démocratie se trouve sur ce territoire. Comme les royalistes belges, Colette Braeckmann a un esprit colonialiste. Elle redoute la stabilité du Congo et le développement de notre pays car cela entraînera in fine l’appauvrissement de la Belgique et probablement sa disparition comme Etat.
La Belgique, qui n’a jamais eu un Etat stable (a no man’s land), a créé au Congo un autre Etat instable afin de faciliter le pillage de l’économie de notre pays. Ainsi, des entreprises mafieuses belges, en coopération avec d’autres entreprises internationales mafieuses, s’entendent sur le dos des Congolais pour extraire à leur profit, partout où elles le peuvent, les minerais du sous-sol congolais.
Depuis l’époque coloniale, à aucun moment de notre Histoire la fameuse « communauté internationale » a pris position en faveur du Congo. Est-il vraiment permis de penser qu’elle le fera demain ? La réponse est NON. Il est donc grand temps de redéfinir nos relations bilatérales avec la Belgique. Nous devons désormais décider nous-mêmes de notre propre avenir sans une intervention extérieure. C’est cela être indépendant et souverain. A chaque fois, lorsque nous nous ressaisissons pour définir notre avenir commun, l’extérieur s’organise pour interrompre la machine en marche en nous imposant ses hommes. L’Occident l’a fait en 1960, en 1965, en 1997, en 2001, en 2006 et 2011. Il faut que la mainmise occidentale prenne fin pour faire place à l’engagement des Congolais eux-mêmes. Après cinquante ans d’exploitation éhontée, nous voulons maintenant notre indépendance définitive.
M. Etienne Tshisekedi est emprisonné alors qu’il n’a commis aucun crime
Depuis la proclamation des résultats, le Congo est dans une situation d’impasse politique. Mais, pendant ce temps, que se trame-t-il du côté du pouvoir sortant ? Il est permis de penser que les hommes de M. Joseph Kabila sont occupés à former un gouvernement d’union nationale dans lequel ils introduiront les hommes (des nègres payés pour le besoin de la cause) qui se réclamaient hier appartenir à l’opposition, en piochant aussi autour de M. Etienne Tshisekedi afin de l’affaiblir et de le neutraliser. Les hommes autour du président Tshisekedi et les députés élus de l’UDPS vont-ils résister à la corruption du pouvoir et à la tentation des six mille dollars ? Pas très sûr. Le député européen, Louis Michel, l’artisan de la première heure du pouvoir de Joseph « Kabila », jouerait un rôle-clé, en coulisse, dans cette voie qui pourrait ressembler à une nouvelle transition.
Le Congo ne pourra-t-il pas sortir de cette logique de transition sans fin, car, depuis 1960, le Congo est toujours en transition ? Il est aussi permis de penser que M. Joseph « Kabila » contacte des pays étrangers pour obtenir de nouveaux soldats étrangers qui viendraient pour contrer la révolte populaire. Il est aussi permis de penser que pendant ce temps de silence, M. Joseph « Kabila » examine les voies et moyens de diviser le Congo, de le plonger dans la rébellion entre le Kivu, le Katanga et le reste du pays, comme les Belges l’ont fait en 1960, après leur échec. Enfin, il est également permis de penser qu’il examine sérieusement la possibilité de fuir le Congo pour échapper à la CPI et à la vindicte publique. Entre-temps, M. Etienne Tshisekedi est toujours « emprisonné » chez lui afin de solliciter ses serfs sinon de le pousser à la mort, et le monde « civilisé » ne dit rien, exactement comme dans le scénario de Lumumba avec les casques bleus. Celui-ci est privé de la liberté de ses mouvements alors qu’il n’a pas commis de crime. Pour quelle raison, le pouvoir de M. Joseph « Kabila » n’a-t-il jamais encerclé MM. Nkunda Batware Mihigo et Bosco Ntaganda alors que ces deux derniers sont poursuivis par la CPI ? Qu’on rende la liberté à l’élu du peuple, M. Etienne Tshisekedi !
Chers compatriotes
Ne rêvons plus, n’évoquons plus la « communauté internationale » pour construire notre avenir, agissons plutôt. Devenons majeurs et responsables. La fameuse « communauté internationale » ne nous assistera jamais, elle continuera plutôt à nous exploiter car notre pays est trop riche. Sortons de toutes nos illusions et inscrivons notre lutte dans la logique de « légitime défense » que notre plate-forme a choisie depuis sa création (se référer à l’adresse du CLD : www.congolegitimedefense.org
Montrons au reste du monde que le Congo est avant tout à nous ses occupants et ses habitants. Le destin du Congo doit dépendra de nous, ce n’est pas une responsabilité de la fameuse « communauté internationale » qui n’est qu’une nébuleuse. Peuple congolais, il n’y a aucun pays au monde qui a construit sa souveraineté et a fait respecter son intégrité territoriale (frontières) sans au préalable former une armée nationale forte : Allemagne face à la France (sous Bismarck), Etats-Unis face à la Grande-Bretagne, Brésil face aux Etats-Unis, Chine face au Japon, etc. Pour le dire avec d’autres mots, l’Histoire ne retient aucun exemple d’un pays riche en ressources naturelles qui a fait respecter ses frontières et ses richesses du sol et du sous-sol sans, avoir au préalable, construit une armée forte. La politique est avant tout une question des rapports de force. Il faut certes savoir user de cette force. Mais cela est une autre question.
Le jour où le Congo aura une armée digne de son nom, où nous serons capables d’assurer la sécurité le long de nos frontières et notre souveraineté, le monde entier, c’est-à-dire cette fameuse « communauté internationale », nous respectera ; autrement le Congo sera toujours une colonie belge à défaut d’être une colonie ouverte aux grandes puissances.
Si nous ne faisons rien aujourd’hui, si nous ne saisissons pas cette opportunité pour affirmer notre indépendance, le Congo nous échappera pendant longtemps et nous serons gouvernés par des Tutsi qui occuperont, sans sourciller, tous les camps militaires et les postes les plus importants dans la sécurité, les services de renseignement et la diplomatie.
Peuple congolais : réveillons-nous, ne rêvons plus. Notre pays est en danger, il va à vau-l’eau. L’heure est donc à l’action pour défendre l’avenir de notre pays. Que chacun de nous agisse partout où il se trouve et selon les moyens dont il dispose.
Soyons fiers de notre pays et aimons-le de tout notre coeur. Il doit être notre plus grand amour de vie.
Fweley Diangitukwa
Politologue et Président du CLD (Le Congo en légitime défense)
http://www.congolegitimedefense.org
http://www.fweley.wordpress.com
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://direct.cd/actu/2012/02/01/rdc-fe ... ngers.html
RDC – Un février de tous les dangers?
Deux versions se croisent sur Etienne Tshisekedi wa Mulumba et le cardinal Lament Monsengwo Pasinya. D’un côté celle d’Eugène Diomi Ndongala (page 3) et de l’autre, la thèse de l’opposant en exil Alphonse Tshiyoyo Mufoncol (page 4). Le second s’interroge sur une éventuelle guerre de leadership entre les deux hommes quant au combat à livrer contre Joseph Kabila que l’un et l’autre considère comme mal élu, sinon pas élu du tout.
Tshisekedi s’y est lancé le premier mais jusque là ses appels n’ont pas encore porté. Alassane Dramane Ouattara avait connu la même infortune avec plusieurs mots d’ordre pas assez suivis jusqu’à ce qu’il surprenne Laurent Gbagbo avec l’avancée fulgurante des hommes de Guillaume Sorro jusqu’à Abidjan. Une méthode toujours pas envisageable pour un Tshisekedi fervent partisan de la lutte non-armée. S’il ne pense pas renoncer, il faudra que Tshisekedi envisage de surprendre autrement. Ce qui suppose une profonde réflexion stratégique et le ralliement d’autres forces vives.
Avis partagé par Diomi qui affirme, dans une interview à «CONGONEWS», qu’il existe une parfaite identité de vues entre l’opposition et l’Eglise catholique. Voilà qui lève le malentendu ancré chez ceux qui pensaient que dans tout ce qu’il entreprend Monsengwo cherche à placer Léon Kengo wa Dondo sur orbite. Les tenants de cette thèse se sont laissés convaincre sans se demander comment un tel projet allait- il être faisable, comment le président du Sénat allait se retrouver bénéficiaire d’un schéma qui sort du cadre institutionnel.
Une seule possibilité: un coup de force. Or un coup de force n’est possible dans ce contexte que si les forces de l’opposition ne saisissent pas la perche au départ même de l’action des abbés envisagée pour le 16 février prochain. Autre malentendu, c’est celui lié à la position de l’Eglise lorsque celle-ci demande l’annulation pure et simple des élections combinées -présidentelle et législatives- du 28 novembre 2011.
Intersection
Les défenseurs de l’idée d’un accord de partage de pouvoir sur le modèle kenyan s’en offusquent et y voient même une collusion avec des candidats à l’élection présidentielle qui prônent la même position. Certains auraient même souhaité que l’Eglise parle carrément de la victoire de Tshisekedi. N’est-ce pas trop demander à une institution qui a pour vocation de se tenir au milieu du village?
Pour éviter le piège d’une tentation partisane à ce sujet, l’Eglise a préféré s’en tenir aux principes, rien qu’aux principes pour appeler les fidèles à s’engager pour faire éclater la venté des urnes. Elle fonde sa revendication sur des résultats obtenus de sources indépendantes selon lesquels la victoire à l’élection présidentielle est attribuée nettement au challenger de Kabila. Des évêques qui traînaient les pieds se sont vite ralliés quand ces résultats leur ont été brandis en plénière de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo.
«C’est en ce moment que nombreux ont compris que la démarche du cardinal n’était motivée que par la recherche de la vérité», explique-t-on dans les milieux du clergé de Kinshasa qui a publié, dimanche 29 janvier, le programme pour une série d’actions jusqu’au 16 février. Le clergé ne parle plus de restaurer la légalité et la légitimité mais de l’«annulation des élections et la démission du bureau de la CENI».
Encore la très mal comprise «annulation» de la part de bien de ténors de l’apposition Qu’il leur suffise de comprendre qu’il s’agit d’une position de départ à l’intersection de laquelle les partisans du dialogue ou les tenants d’une table rase se retrouveront selon la tournure que prendra la déferlante des fidèles. L’Eglise ne pouvait pas trouvé mieux que l’annulation pour donner le là aux fidèles sans prendre parti. Le reste, c’est à la classe politique de confectionner le costume approprié on sans tenir compte de la nécessaire stabilité pour laquelle la communauté internationale a investi des gros moyens depuis l’Accord de Lusaka jusqu’au déploiement de la mission onusienne la plus coûteuse au monde.
Pour revenir aux deux versions croisées, la réflexion de Tshiyoyo, elle, est prophétique. Cet homme a d’ailleurs a été toujours prophétique. En 1997 lorsque les troupes de l’AFDL avancent vers Kinshasa, il est l’un des rares à mettre l’opinion en garde Laurent-Désiré Kabila. Sa méfiance, il la liait à l’attitude d’un homme qui poursuivait ses conquêtes sans envoyer des signaux démocratiques clairs envers les forces de l’opposition interne, il fallait beaucoup de courage politique pour oser une telle position à l’époque.
Tshiyoyo en récoltera une diabolisation implacable. Aujourd’hui, les faits lui ont donné raison alors qu’il dut s’exiler pour échapper à l’intolérance kabiliste. Exilé depuis plus de dix ans, Tshiyoyo s’apprête à revenir sur la terre de ses ancêtres.
Il ne donne pas la date de son retour mais il affirme simplement que cette année ne se terminera pas. Son interface Diomi a pris de l’ascenseur ces derniers mois grâce à son engagement indéfectible aux côtés de Tshisekedi.
Rien ne se fait à Limete sans que Diomi ne se place en première ligne. Même dans les pires moments, il est là dans la résidence de Tshisekedi pourtant soumise à un blocus. Certains le citent même comme un des primaturables de Tshisekedi mais l’homme lui-même s’en remet au pouvoir discrétionnaire du leader charismatique. (Ci-dessous le programme du clergé catholique).
MATH LEU KEPA
RDC – Un février de tous les dangers?
Deux versions se croisent sur Etienne Tshisekedi wa Mulumba et le cardinal Lament Monsengwo Pasinya. D’un côté celle d’Eugène Diomi Ndongala (page 3) et de l’autre, la thèse de l’opposant en exil Alphonse Tshiyoyo Mufoncol (page 4). Le second s’interroge sur une éventuelle guerre de leadership entre les deux hommes quant au combat à livrer contre Joseph Kabila que l’un et l’autre considère comme mal élu, sinon pas élu du tout.
Tshisekedi s’y est lancé le premier mais jusque là ses appels n’ont pas encore porté. Alassane Dramane Ouattara avait connu la même infortune avec plusieurs mots d’ordre pas assez suivis jusqu’à ce qu’il surprenne Laurent Gbagbo avec l’avancée fulgurante des hommes de Guillaume Sorro jusqu’à Abidjan. Une méthode toujours pas envisageable pour un Tshisekedi fervent partisan de la lutte non-armée. S’il ne pense pas renoncer, il faudra que Tshisekedi envisage de surprendre autrement. Ce qui suppose une profonde réflexion stratégique et le ralliement d’autres forces vives.
Avis partagé par Diomi qui affirme, dans une interview à «CONGONEWS», qu’il existe une parfaite identité de vues entre l’opposition et l’Eglise catholique. Voilà qui lève le malentendu ancré chez ceux qui pensaient que dans tout ce qu’il entreprend Monsengwo cherche à placer Léon Kengo wa Dondo sur orbite. Les tenants de cette thèse se sont laissés convaincre sans se demander comment un tel projet allait- il être faisable, comment le président du Sénat allait se retrouver bénéficiaire d’un schéma qui sort du cadre institutionnel.
Une seule possibilité: un coup de force. Or un coup de force n’est possible dans ce contexte que si les forces de l’opposition ne saisissent pas la perche au départ même de l’action des abbés envisagée pour le 16 février prochain. Autre malentendu, c’est celui lié à la position de l’Eglise lorsque celle-ci demande l’annulation pure et simple des élections combinées -présidentelle et législatives- du 28 novembre 2011.
Intersection
Les défenseurs de l’idée d’un accord de partage de pouvoir sur le modèle kenyan s’en offusquent et y voient même une collusion avec des candidats à l’élection présidentielle qui prônent la même position. Certains auraient même souhaité que l’Eglise parle carrément de la victoire de Tshisekedi. N’est-ce pas trop demander à une institution qui a pour vocation de se tenir au milieu du village?
Pour éviter le piège d’une tentation partisane à ce sujet, l’Eglise a préféré s’en tenir aux principes, rien qu’aux principes pour appeler les fidèles à s’engager pour faire éclater la venté des urnes. Elle fonde sa revendication sur des résultats obtenus de sources indépendantes selon lesquels la victoire à l’élection présidentielle est attribuée nettement au challenger de Kabila. Des évêques qui traînaient les pieds se sont vite ralliés quand ces résultats leur ont été brandis en plénière de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo.
«C’est en ce moment que nombreux ont compris que la démarche du cardinal n’était motivée que par la recherche de la vérité», explique-t-on dans les milieux du clergé de Kinshasa qui a publié, dimanche 29 janvier, le programme pour une série d’actions jusqu’au 16 février. Le clergé ne parle plus de restaurer la légalité et la légitimité mais de l’«annulation des élections et la démission du bureau de la CENI».
Encore la très mal comprise «annulation» de la part de bien de ténors de l’apposition Qu’il leur suffise de comprendre qu’il s’agit d’une position de départ à l’intersection de laquelle les partisans du dialogue ou les tenants d’une table rase se retrouveront selon la tournure que prendra la déferlante des fidèles. L’Eglise ne pouvait pas trouvé mieux que l’annulation pour donner le là aux fidèles sans prendre parti. Le reste, c’est à la classe politique de confectionner le costume approprié on sans tenir compte de la nécessaire stabilité pour laquelle la communauté internationale a investi des gros moyens depuis l’Accord de Lusaka jusqu’au déploiement de la mission onusienne la plus coûteuse au monde.
Pour revenir aux deux versions croisées, la réflexion de Tshiyoyo, elle, est prophétique. Cet homme a d’ailleurs a été toujours prophétique. En 1997 lorsque les troupes de l’AFDL avancent vers Kinshasa, il est l’un des rares à mettre l’opinion en garde Laurent-Désiré Kabila. Sa méfiance, il la liait à l’attitude d’un homme qui poursuivait ses conquêtes sans envoyer des signaux démocratiques clairs envers les forces de l’opposition interne, il fallait beaucoup de courage politique pour oser une telle position à l’époque.
Tshiyoyo en récoltera une diabolisation implacable. Aujourd’hui, les faits lui ont donné raison alors qu’il dut s’exiler pour échapper à l’intolérance kabiliste. Exilé depuis plus de dix ans, Tshiyoyo s’apprête à revenir sur la terre de ses ancêtres.
Il ne donne pas la date de son retour mais il affirme simplement que cette année ne se terminera pas. Son interface Diomi a pris de l’ascenseur ces derniers mois grâce à son engagement indéfectible aux côtés de Tshisekedi.
Rien ne se fait à Limete sans que Diomi ne se place en première ligne. Même dans les pires moments, il est là dans la résidence de Tshisekedi pourtant soumise à un blocus. Certains le citent même comme un des primaturables de Tshisekedi mais l’homme lui-même s’en remet au pouvoir discrétionnaire du leader charismatique. (Ci-dessous le programme du clergé catholique).
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://direct.cd/actu/2012/02/01/rdc-lo ... rgure.html
RDC – L’opposition promet des manifestations de grande envergure
Un rendez-vous a été annoncé pour le 16 février et connaîtrait l’adhésion de la société civile ainsi que de l’Église catholique. L’opposition politique congolaise n’a pas encore dit son dernier mot quant à ses intentions de recouvrer « sa victoire » remportée à la dernière élection présidentielle. Elle entend organiser des manifestations de grande envergure à compter du 16 février. La même démarche aurait été adoptée par l’ensemble de la société civile congolaise et l’Église catholique du Congo.
À en croire le président de l’Union pour la nation congolaise, Vital Kamerhe, « la fraude électorale » du 28 novembre dernier doit absolument être réparée afin de ramener l’opposition dans ses droits. C’est ce qui justifie le maintien de la pression politique sur le plan interne, notamment à travers toute sorte de manifestations publiques.
L’appel à la grève générale, à partir du 30 janvier, du leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social, Étienne Tshisekedi, s’inscrit dans la logique des actions envisagées par l’opposition. Elle dénonce à cet effet la mise sous résidence surveillée du sphinx de Limite considéré comme le vainqueur de l’élection présidentielle. Sa dernière tentative de prendre le Palais de la nation, siège de la présidence de la République, a été annihilée par les éléments de la police nationale congolaise posté aux abords de la dixième rue (Limete).
Il sied de noter que l’abbé François Luyeye, prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa et ancien secrétaire général-adjoint de la Conférence épiscopale du Congo, a interpelé sur la libération de la RDC qui est l’affaire de tous. Il a conclu avec les évêques catholiques qu’il faut refaire la présidentielle et les législatives qui ont été entachées d’irrégularités. Cela permettra de départager les prétendants. À cet effet, les abbés et évêques de Kinshasa prépareraient les fidèles catholiques à la manifestation non-violente du 16 février dont le but est la quête du changement dans le pays.
Pour l’opposition, seule une pression politique permanente en interne combinée à une campagne diplomatique lui permettra de rentrer dans ses droits. La date du 16 février a été choisie par rapport à sa portée historique. En 1992, des milliers de chrétiens étaient sortis dans la rue pour exiger la réouverture de la Conférence nationale souveraine. L’année 2012 consacre le 20e anniversaire de cette marche dite de la démocratie qui a fait plusieurs morts à Kinshasa sous le régime du président Mobutu.
Depuis la publication des résultats de la présidentielle, le 9 décembre 2011, l’opposition a organisé plusieurs actions pour dénoncer les irrégularités qui ont caractérisé les élections du 28 novembre. Cependant, toutes les actions entreprises se sont avérées inefficaces.
Jules Tambwe Itagali
RDC – L’opposition promet des manifestations de grande envergure
Un rendez-vous a été annoncé pour le 16 février et connaîtrait l’adhésion de la société civile ainsi que de l’Église catholique. L’opposition politique congolaise n’a pas encore dit son dernier mot quant à ses intentions de recouvrer « sa victoire » remportée à la dernière élection présidentielle. Elle entend organiser des manifestations de grande envergure à compter du 16 février. La même démarche aurait été adoptée par l’ensemble de la société civile congolaise et l’Église catholique du Congo.
À en croire le président de l’Union pour la nation congolaise, Vital Kamerhe, « la fraude électorale » du 28 novembre dernier doit absolument être réparée afin de ramener l’opposition dans ses droits. C’est ce qui justifie le maintien de la pression politique sur le plan interne, notamment à travers toute sorte de manifestations publiques.
L’appel à la grève générale, à partir du 30 janvier, du leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social, Étienne Tshisekedi, s’inscrit dans la logique des actions envisagées par l’opposition. Elle dénonce à cet effet la mise sous résidence surveillée du sphinx de Limite considéré comme le vainqueur de l’élection présidentielle. Sa dernière tentative de prendre le Palais de la nation, siège de la présidence de la République, a été annihilée par les éléments de la police nationale congolaise posté aux abords de la dixième rue (Limete).
Il sied de noter que l’abbé François Luyeye, prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa et ancien secrétaire général-adjoint de la Conférence épiscopale du Congo, a interpelé sur la libération de la RDC qui est l’affaire de tous. Il a conclu avec les évêques catholiques qu’il faut refaire la présidentielle et les législatives qui ont été entachées d’irrégularités. Cela permettra de départager les prétendants. À cet effet, les abbés et évêques de Kinshasa prépareraient les fidèles catholiques à la manifestation non-violente du 16 février dont le but est la quête du changement dans le pays.
Pour l’opposition, seule une pression politique permanente en interne combinée à une campagne diplomatique lui permettra de rentrer dans ses droits. La date du 16 février a été choisie par rapport à sa portée historique. En 1992, des milliers de chrétiens étaient sortis dans la rue pour exiger la réouverture de la Conférence nationale souveraine. L’année 2012 consacre le 20e anniversaire de cette marche dite de la démocratie qui a fait plusieurs morts à Kinshasa sous le régime du président Mobutu.
Depuis la publication des résultats de la présidentielle, le 9 décembre 2011, l’opposition a organisé plusieurs actions pour dénoncer les irrégularités qui ont caractérisé les élections du 28 novembre. Cependant, toutes les actions entreprises se sont avérées inefficaces.
Jules Tambwe Itagali
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Gecko Beya sensibilise sur la grève décrétée par Tshisekedi
MERCREDI, 01 FÉVRIER 2012 14:15
Entre autres recommandations, qui ont été soumises à Etienne Tshisekedi, avant, pendant et après la convocation du premier congrès de l’UDPS, c’est le rajeunissement du parti. L’UDPS devrait être rajeunie complètement pour donner à ce parti âgé aujourd’hui de 31 ans, un nouveau souffle. Tshisekedi avait pris acte de ces revendications.
C’est ainsi qu’après le congrès, le président auto-proclamé- parce qu’élu avait procédé à des nouvelles nominations. Les jeunes ont été désigné dans différents organes du parti. L’un d’entre eux, Jacquemain Shabani Lukoo a été même porté au poste du secrétaire général du parti. Toujours, pour assurer une bonne relève, une Ligue nationale des jeunes avait été créée au sein de l’UDPS. Cette Ligue, est tenue aujourd’hui par trois jeunes de moins de 40 ans.
Il s’agit de Freddy Pindi (président), Gecko Beya Tshilengi (vice-président) et Fabrice Bakalufwa. Ces trois jeunes se partagent les tâches et font jusqu’au jour d’aujourd’hui leur boulot sans beaucoup plus de reproches. La Ligue des jeunes en accord avec les forces du progrès -un autre mouvement des jeunes de l’UDPS parviennent à mobiliser les combattants lors de manifestations. CONGONEWS est allé à la rencontre du vice- président Gecko Beya à Limete où il réunissait les jeunes de l’UDPS en perspective des nouvelles actions pour le rétablissement de la vérité des urnes. Au cours de cette réunion avec les jeunes de l’UDPS, Gecko Beya a rappelé que le mot d’ordre de la grève générale lancé par le président Tshisekedi devrait être observé à partir de ce jeudi. Avec ses siens, ils ont mis en place des stratégies pour rendre effectif l’appel de Tshisekedi. «Nous devons poser des actes de grade envergure comme l’a souvent exigé notre président», a-t- il expliqué. CONGONEWS a assisté à une école de formation politique. Beya était en fait entrain de dispenser les cours de stratégies politiques à ses pairs de l’UDPS. Le débat se déroulait dans une ambiance de convivialité. Tout le monde avait la parole. Selon Gecko Beya, que Kabila le veule où pas, ce dernier ne dirigera pas la RdCongo. Etant donné, dit-il, Kabila et sa famille politique ont volé au peuple r-dcongolais sa victoire. «Voilà, pourquoi, nous ne rechignerons pas. Nous irons jusqu’au bout. S’il faut laisser nos vies pourvue que la vérité des urnes éclate, nous le ferons», a expliqué le vice-président de la Ligue des jeunes de l’UDPS. Gecko Beya avant tout, .c’est un activiste des droits de l’homme. Il mène un homme pour la défense des droits de l’homme. Souvent, Beya, travaille avec la VSV -la Voix de sans Voix-. A l’assassinat de Floribert Chebeya, ce jeune Beya, était très affecté et avait pris le devant pour que lumière soit faite sur cette mort. Beya a un accoutrement des révolutionnaires. C’est un véritable révolté. Il n’a jamais été en costume. Une anecdote : lorsque qu’une délégation des américains débarque chez Tshisekedi, Beya est convié de participer à une séance de travail avec celle-ci. Cependant, Gecko comme d’habitude, il est dans sa tenue des révolutionnaires. On lui-dira de mettre une tenue de ville pour participer à la réunion. Il me dira ceci : «moi, je suis un révolutionnaire. Mon état d’esprit est prêt pour le combat. La tenue de ville m’est égale».
JOHN TSHINGOMBE
Source : CongoNews
MERCREDI, 01 FÉVRIER 2012 14:15
Entre autres recommandations, qui ont été soumises à Etienne Tshisekedi, avant, pendant et après la convocation du premier congrès de l’UDPS, c’est le rajeunissement du parti. L’UDPS devrait être rajeunie complètement pour donner à ce parti âgé aujourd’hui de 31 ans, un nouveau souffle. Tshisekedi avait pris acte de ces revendications.
C’est ainsi qu’après le congrès, le président auto-proclamé- parce qu’élu avait procédé à des nouvelles nominations. Les jeunes ont été désigné dans différents organes du parti. L’un d’entre eux, Jacquemain Shabani Lukoo a été même porté au poste du secrétaire général du parti. Toujours, pour assurer une bonne relève, une Ligue nationale des jeunes avait été créée au sein de l’UDPS. Cette Ligue, est tenue aujourd’hui par trois jeunes de moins de 40 ans.
Il s’agit de Freddy Pindi (président), Gecko Beya Tshilengi (vice-président) et Fabrice Bakalufwa. Ces trois jeunes se partagent les tâches et font jusqu’au jour d’aujourd’hui leur boulot sans beaucoup plus de reproches. La Ligue des jeunes en accord avec les forces du progrès -un autre mouvement des jeunes de l’UDPS parviennent à mobiliser les combattants lors de manifestations. CONGONEWS est allé à la rencontre du vice- président Gecko Beya à Limete où il réunissait les jeunes de l’UDPS en perspective des nouvelles actions pour le rétablissement de la vérité des urnes. Au cours de cette réunion avec les jeunes de l’UDPS, Gecko Beya a rappelé que le mot d’ordre de la grève générale lancé par le président Tshisekedi devrait être observé à partir de ce jeudi. Avec ses siens, ils ont mis en place des stratégies pour rendre effectif l’appel de Tshisekedi. «Nous devons poser des actes de grade envergure comme l’a souvent exigé notre président», a-t- il expliqué. CONGONEWS a assisté à une école de formation politique. Beya était en fait entrain de dispenser les cours de stratégies politiques à ses pairs de l’UDPS. Le débat se déroulait dans une ambiance de convivialité. Tout le monde avait la parole. Selon Gecko Beya, que Kabila le veule où pas, ce dernier ne dirigera pas la RdCongo. Etant donné, dit-il, Kabila et sa famille politique ont volé au peuple r-dcongolais sa victoire. «Voilà, pourquoi, nous ne rechignerons pas. Nous irons jusqu’au bout. S’il faut laisser nos vies pourvue que la vérité des urnes éclate, nous le ferons», a expliqué le vice-président de la Ligue des jeunes de l’UDPS. Gecko Beya avant tout, .c’est un activiste des droits de l’homme. Il mène un homme pour la défense des droits de l’homme. Souvent, Beya, travaille avec la VSV -la Voix de sans Voix-. A l’assassinat de Floribert Chebeya, ce jeune Beya, était très affecté et avait pris le devant pour que lumière soit faite sur cette mort. Beya a un accoutrement des révolutionnaires. C’est un véritable révolté. Il n’a jamais été en costume. Une anecdote : lorsque qu’une délégation des américains débarque chez Tshisekedi, Beya est convié de participer à une séance de travail avec celle-ci. Cependant, Gecko comme d’habitude, il est dans sa tenue des révolutionnaires. On lui-dira de mettre une tenue de ville pour participer à la réunion. Il me dira ceci : «moi, je suis un révolutionnaire. Mon état d’esprit est prêt pour le combat. La tenue de ville m’est égale».
JOHN TSHINGOMBE
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Aucun daringman pour nous donner la liste des recrues? Parait qu'on a recruté Mbidi!
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Santoss
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
UDPS totaliserait 42 députés.
Il y a du grabuge en l’air.
Est-ce que les députés vont désobéir au mot d’ordre du Parti de boycotter ces élections ?
Un député Congolais gagne 6.000$/mois plus des avantages…
Les jours qui vont suivre seront décisifs.
Doit-on continuer la politique du siège vide ou prendre le bateau Mulunda qui tangue ?
Il y a du grabuge en l’air.
Est-ce que les députés vont désobéir au mot d’ordre du Parti de boycotter ces élections ?
Un député Congolais gagne 6.000$/mois plus des avantages…
Les jours qui vont suivre seront décisifs.
Doit-on continuer la politique du siège vide ou prendre le bateau Mulunda qui tangue ?
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
CA TIRE DE PARTOUT ! QUI ARRETERA CETTE DIASPORA ? PERSONNE ! ENCORE MOINS LA VICTOIRE DEJA CERTAINE. INGETA...
http://www.dailymotion.com/video/xo9sbf ... ser_widget
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Santoss a écrit :
"Doit-on continuer la politique du siège vide ou prendre le bateau Mulunda qui tangue ?"
La réponse se trouve déjà dans ta question...Poser la question en ce qui concerne l'UDPS de/avec Tshitshi, c'est déjà y répondre ...au risque de chavirer in fine comme le MLC et trahir le peuple...
"Doit-on continuer la politique du siège vide ou prendre le bateau Mulunda qui tangue ?"
La réponse se trouve déjà dans ta question...Poser la question en ce qui concerne l'UDPS de/avec Tshitshi, c'est déjà y répondre ...au risque de chavirer in fine comme le MLC et trahir le peuple...
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