Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Ce site français annonce l'hospitalisation du rwandais à Munich, en Allemagne...Cause : démence, schizophrénie, hallucinations...
"Kabila" akobela liboma...Fin de parcours d'une imposture...
http://www.politicsinside.fr/actu-polit ... ional/3758
INTERNATIONAL
EXCLU: KABILA HOSPITALISÉ EN ALLEMAGNE
Publié le 24 janvier 2012 à 19:35 - 89 Commentaires
Selon nos informations, Kabila de la RDC serait actuellement soigné au service neuro-chirurgie dans un hôpital en Allemagne. Plus de précisions à venir.
Voilà un mois et trois jours depuis que le président de la République, Joseph Kabila Kabange, réélu à sa propre succession, a prêté le serment constitutionnel au Mont Ngaliema. Mais depuis, le peuple congolais n’a plus de ses nouvelles ni de ses activités. La population s’attendait à le voir lors des festivités marquant le onzième anniversaire de la mort de son père-prédécesseur, Laurent-Désiré Kabila, sans oublier celui de Patrice–Emery Lumumba, ces deux héros nationaux, comme il a coutume d’honorer de sa présence ces deux cérémonies. C’est en vain qu’on a cherché à le voir. Le président de la République s’est fait représenter par le professeur Evariste Boshab, président de l’Assemblée nationale. Juste ce qu’il fallait pour entretenir des rumeurs de tous ordres que relaie facilement la radio trottoir
"Kabila" akobela liboma...Fin de parcours d'une imposture...
http://www.politicsinside.fr/actu-polit ... ional/3758
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EXCLU: KABILA HOSPITALISÉ EN ALLEMAGNE
Publié le 24 janvier 2012 à 19:35 - 89 Commentaires
Selon nos informations, Kabila de la RDC serait actuellement soigné au service neuro-chirurgie dans un hôpital en Allemagne. Plus de précisions à venir.
Voilà un mois et trois jours depuis que le président de la République, Joseph Kabila Kabange, réélu à sa propre succession, a prêté le serment constitutionnel au Mont Ngaliema. Mais depuis, le peuple congolais n’a plus de ses nouvelles ni de ses activités. La population s’attendait à le voir lors des festivités marquant le onzième anniversaire de la mort de son père-prédécesseur, Laurent-Désiré Kabila, sans oublier celui de Patrice–Emery Lumumba, ces deux héros nationaux, comme il a coutume d’honorer de sa présence ces deux cérémonies. C’est en vain qu’on a cherché à le voir. Le président de la République s’est fait représenter par le professeur Evariste Boshab, président de l’Assemblée nationale. Juste ce qu’il fallait pour entretenir des rumeurs de tous ordres que relaie facilement la radio trottoir
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Tu riras jaune bientôt toi...
L'as-tu vu ou c'étaient des images bidouillées, anciennes?
Le gars est soigné en Allemagne pour "démence" !
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Kanambe n'est pas a kin. c'etait Zoe au volant de sa voiture.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Tshisekedi appelle à la grève générale
http://www.bulono.com/actu/2012/01/27/l ... -generale/
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
MANŒUVRES POLITIQUES : KABILA TENTE DE NEGOCIER AVEC LE PRELAT SANS SUCCES Monsengwo inaccessible aux émissaires de Kabila
SAMEDI, 28 JANVIER 2012 10:41
Simple coïncidence, hasard de calendrier ou circonstance délibérée. Des spéculations vont bon train à propos de ce concours de circonstance qui a fait que le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya et Joseph Kabila regagnent Kinshasa le même jour, le mercredi 25 janvier. Le premier avait quitté le pays, il y a quelques jours, pour un séjour au Bénin où il a pris part à une rencontre avec les premières dames africaines.
Il a atterri à Brazzaville le 24 janvier avant de traverser le fleuve le lendemain. A-t-il discuté de la crise rdcongolaise avec le président Denis Sassou N'Gouesso compté parmi les hommes les plus écoutés de Monsengwo, selon ses proches. Le second faisait le mort depuis plusieurs semaines, presque reclus à Lubumbashi après un déplacement qui avait suscité beaucoup de commentaires tant Kabila avait voyagé presque seul. Il fallait bien trouver le temps de méditer à la suite d'une réélection à la Bush, sauf qu'ici Daniel Ngoy Mulunda a refusé le «recomptage» des voix de la part des experts américains. Qu'à son retour dans la capitale, le chemin de Kabila se croise avec celui de l'homme qui passe désormais pour la plus redoutable menace au régime n'a, en fait, rien à voir avec la réalité cristallisée autour de la quasi impossible conciliation des positions entre l'archevêque de Kinshasa et le nouveau pouvoir «réélu». La conciliation, Kabila la veut et a mis en oeuvre une démarche pour cela. Avec plusieurs émissaires dépêchés pour la cause. Monsengwo est resté hermétique, selon des sources proches de l'archevêché de Kinshasa. A sa place, les envoyés kabilistes ont plutôt pris langue avec son propre frère biologique, le sénateur François Kaniki, qui s'est disponibilisé à son corps défendant, faisant savoir à l'un ou l'autre interlocuteur qu'il n'avait rien à voir avec les activités pastorales du cardinal. Parmi ces envoyés, des sources parlent d'Antoine Ghonda Mangalibi, choisi pour ses affinités biologiques avec la famille concernée de par sa mère et aussi d'un journaliste connu pour ses entrées chez les Sassou liés à l'archevêque de Kinshasa par la consanguinité de Claudia Lemboumba Sassou née d'une Kaniki. Selon les mêmes sources, d'entre tous les missi dominici de Kabila, c'est Théodore Mugalu, le chef de la maison civile du chef de l'Etat, qui n'a pas trouvé porte close chez le sénateur. Il aurait mis en jeu un réseau d'intérêts international pour y arriver mais il serait parti sans avoir trouvé satisfaction. Il est fait état d'un autre émissaire dont le nom n'a pas été cité. Celui-là aurait fait un passage récemment au Centre Lindonge même en provenance de Lubumbashi pendant Kabila y séjournait encore. Des sources ecclésiastiques rapportent également de l'implication de l'évêque de Manono avec qui Kabila aurait discuté pendant de longues heures au Katanga. Ici, il a été question d'une reconnaissance tacite d'une victoire électorale mal acquise et de l'éventualité d'une ouverture vers Etienne Tshisekedi. Pourvu que, ce dernier daigne accepter si l'offre lui était proposée un jour à venir. Du côté de Monsengwo, il n'y a rien à accepter pour un homme qui ne cherche qu'à ce que la vérité des urnes éclate. En tout état de cause, la machine est déjà lancée et les abbés qui en tiennent le gouvernail ne sont pas disposés à se priver l'occasion de donner, le 16 février prochain, aux vingt de la «marche des chrétiens» un cachet particulier. Dans les paroisses, ils multiplient des homélies enflammées et des enseignements très engagés sur les actions non- violentes à entreprendre prochainement. Chaque samedi, ils abreuvent leurs paroissiens de la prière d'Angelus -la prière dite en détresse- clôturée à chaque coup par un retentissement des cloches dans les 150 paroisses de l'archidiocèse de Kinshasa. «Nous ne faiblirons pas, nous irons jusqu'au bout», a déclaré l'un des plus activistes abbés de Kinshasa au sortir de la dernière réunion du clergé kinois organisé, le 21 janvier, à Saint Joseph dans la perspective du 16 février. Si jamais les abbés passent à l'exécution et mettent les fidèles dans la rue en février, il y à craindre que la donne politique change fondamentalement. A Tunis ou au Caire, les capitales occidentales ont longtemps hésité pour finir par prendre le ton de la fermeté contre l'homme au pouvoir quand la rue s'est pérennisée. L'Eglise catholique de Kinshasa dispose d'assez de ressorts pour rééditer cette pérennité, à prendre en compte les dernières statistiques du père Léon de Saint Moulain qui évaluent les catholiques à 66,6 de la population des villes congolaises.
MATHIEU KEPA
Source : CongoNews
SAMEDI, 28 JANVIER 2012 10:41
Simple coïncidence, hasard de calendrier ou circonstance délibérée. Des spéculations vont bon train à propos de ce concours de circonstance qui a fait que le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya et Joseph Kabila regagnent Kinshasa le même jour, le mercredi 25 janvier. Le premier avait quitté le pays, il y a quelques jours, pour un séjour au Bénin où il a pris part à une rencontre avec les premières dames africaines.
Il a atterri à Brazzaville le 24 janvier avant de traverser le fleuve le lendemain. A-t-il discuté de la crise rdcongolaise avec le président Denis Sassou N'Gouesso compté parmi les hommes les plus écoutés de Monsengwo, selon ses proches. Le second faisait le mort depuis plusieurs semaines, presque reclus à Lubumbashi après un déplacement qui avait suscité beaucoup de commentaires tant Kabila avait voyagé presque seul. Il fallait bien trouver le temps de méditer à la suite d'une réélection à la Bush, sauf qu'ici Daniel Ngoy Mulunda a refusé le «recomptage» des voix de la part des experts américains. Qu'à son retour dans la capitale, le chemin de Kabila se croise avec celui de l'homme qui passe désormais pour la plus redoutable menace au régime n'a, en fait, rien à voir avec la réalité cristallisée autour de la quasi impossible conciliation des positions entre l'archevêque de Kinshasa et le nouveau pouvoir «réélu». La conciliation, Kabila la veut et a mis en oeuvre une démarche pour cela. Avec plusieurs émissaires dépêchés pour la cause. Monsengwo est resté hermétique, selon des sources proches de l'archevêché de Kinshasa. A sa place, les envoyés kabilistes ont plutôt pris langue avec son propre frère biologique, le sénateur François Kaniki, qui s'est disponibilisé à son corps défendant, faisant savoir à l'un ou l'autre interlocuteur qu'il n'avait rien à voir avec les activités pastorales du cardinal. Parmi ces envoyés, des sources parlent d'Antoine Ghonda Mangalibi, choisi pour ses affinités biologiques avec la famille concernée de par sa mère et aussi d'un journaliste connu pour ses entrées chez les Sassou liés à l'archevêque de Kinshasa par la consanguinité de Claudia Lemboumba Sassou née d'une Kaniki. Selon les mêmes sources, d'entre tous les missi dominici de Kabila, c'est Théodore Mugalu, le chef de la maison civile du chef de l'Etat, qui n'a pas trouvé porte close chez le sénateur. Il aurait mis en jeu un réseau d'intérêts international pour y arriver mais il serait parti sans avoir trouvé satisfaction. Il est fait état d'un autre émissaire dont le nom n'a pas été cité. Celui-là aurait fait un passage récemment au Centre Lindonge même en provenance de Lubumbashi pendant Kabila y séjournait encore. Des sources ecclésiastiques rapportent également de l'implication de l'évêque de Manono avec qui Kabila aurait discuté pendant de longues heures au Katanga. Ici, il a été question d'une reconnaissance tacite d'une victoire électorale mal acquise et de l'éventualité d'une ouverture vers Etienne Tshisekedi. Pourvu que, ce dernier daigne accepter si l'offre lui était proposée un jour à venir. Du côté de Monsengwo, il n'y a rien à accepter pour un homme qui ne cherche qu'à ce que la vérité des urnes éclate. En tout état de cause, la machine est déjà lancée et les abbés qui en tiennent le gouvernail ne sont pas disposés à se priver l'occasion de donner, le 16 février prochain, aux vingt de la «marche des chrétiens» un cachet particulier. Dans les paroisses, ils multiplient des homélies enflammées et des enseignements très engagés sur les actions non- violentes à entreprendre prochainement. Chaque samedi, ils abreuvent leurs paroissiens de la prière d'Angelus -la prière dite en détresse- clôturée à chaque coup par un retentissement des cloches dans les 150 paroisses de l'archidiocèse de Kinshasa. «Nous ne faiblirons pas, nous irons jusqu'au bout», a déclaré l'un des plus activistes abbés de Kinshasa au sortir de la dernière réunion du clergé kinois organisé, le 21 janvier, à Saint Joseph dans la perspective du 16 février. Si jamais les abbés passent à l'exécution et mettent les fidèles dans la rue en février, il y à craindre que la donne politique change fondamentalement. A Tunis ou au Caire, les capitales occidentales ont longtemps hésité pour finir par prendre le ton de la fermeté contre l'homme au pouvoir quand la rue s'est pérennisée. L'Eglise catholique de Kinshasa dispose d'assez de ressorts pour rééditer cette pérennité, à prendre en compte les dernières statistiques du père Léon de Saint Moulain qui évaluent les catholiques à 66,6 de la population des villes congolaises.
MATHIEU KEPA
Source : CongoNews
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Tshisekedi accentue la pression sur le pouvoir : grève générale lundi prochain
SAMEDI, 28 JANVIER 2012 10:41
Pour faire plier le pouvoir en place, Etienne Tshisekedi-président autoproclamé de la RdCongo- annonce une grève générale pour ce lundi 30 janvier. Tshisekedi qui n'arrive toujours pas jusqu'ici à exercé l'imperium, annonce également que la trentaine de députés de l'UDPS « nommés » par la CENI, ne siègeront pas dans la future Assemblée nationale où d'ailleurs l'actuelle majorité se taille la part du lion.
La décision de Tshisekedi n'est pas étonnante car, déjà la semaine dernière, il avait procédé à l'annulation des résultats électoraux aux législatives du 28 novembre dernier, à cause des irrégularités, des fraudes et des manipulations constatées dans leur déroulement. Et les irrégularités sont plus que flagrantes. Si non comment expliquer que des partis politiques proches de la majorité, créés à la veille du scrutin du 28 novembre, mènent la dance et se retrouve en tête dans les résultats provisoires. A cause de cela, chaque jour qui passe, voit la République démocratique du Congo s'enfoncer dans une crise poste-électorale inédite. Les résultats aux législatives sont pires que celles de la présidentielle alors que les deux scrutins s'étaient déroulés le même jour. La majorité des congolais n'ont pas voté pour Kabila, c'est connu de tous, même avec ses 48%, il y a 52% qui ne l'ont pas choisi. Curieusement aux législatives ceux qui ne l'ont pas choisi ont élu ses poulains à telle enseigne que la majorité sortante sera la majorité entrante. En réponse, Tshisekedi, après s'être auto- proclamé Président élu, a annulé les élections législatives. Allant jusqu'au bout de sa logique, il ordonne à ses députés de ne pas aller siéger dans le nouveau parlement. Reste à savoir cependant, si les mots d'ordres de Tshisekedi seront suivis par la population. La popularité de Tshisekedi ne fait aucun doute et dans la capitale et dans le reste du pays, toutefois, convertir cette popularité en action politique notamment la désobéissance civile et les manifestations publiques, n'est pas chose aisée dans un pays déchiré par la famine. Le boycott de l'hémicycle par l'UDPS relance la question de la politique de la chaise vide qui a souvent desservie l'opposition. En demandant à ses députés de ne pas siéger au parlement, Tshisekedi a pris un risque, celui de voir certains de ses dépurés le désavouer en allant siéger à la chambre basse du parlement.
D'ailleurs, Tshisekedi ne s'y est pas trompé, prudent la consigne n'a été donné qu'aux membres de son parti, pas à l'opposition même celle qui le soutient vigoureusement.
D'ici peu l'UDPS risque d'entre dans une zone de turbulence qui la déstabiliserait une fois encore, en lui prenant une partie de ses cadres les plus méritants. Si les députés de l'UDPS décident malgré tout de siéger à l'Assemblée nationale, rien ne leur arrivera, ils seront en droit de garder leur mandat qui est national en dépit du désaveu éventuel de leur parti. En tout cas cette position de Tshisekedi met mal à l'aise certains députés de l'UDPS qui estime qu'en politique on ne gagne pas tout et tout de suite, il faut y aller progressivement. Attention toutefois aux caciques du pouvoir qui moquent les décisions et les appels de Tshisekedi, nous sommes assis sur une bombe sociale à retardement, il suffit d'une étincelle pour que ça barde comme dans les révolutions arabes. Cette nouvelle prise de position de Tshisekedi éloigne davantage la RdCongo d'une sortie de crise négociée comme le suggère la communauté internationale.
MTN
Source : CongoNews
SAMEDI, 28 JANVIER 2012 10:41
Pour faire plier le pouvoir en place, Etienne Tshisekedi-président autoproclamé de la RdCongo- annonce une grève générale pour ce lundi 30 janvier. Tshisekedi qui n'arrive toujours pas jusqu'ici à exercé l'imperium, annonce également que la trentaine de députés de l'UDPS « nommés » par la CENI, ne siègeront pas dans la future Assemblée nationale où d'ailleurs l'actuelle majorité se taille la part du lion.
La décision de Tshisekedi n'est pas étonnante car, déjà la semaine dernière, il avait procédé à l'annulation des résultats électoraux aux législatives du 28 novembre dernier, à cause des irrégularités, des fraudes et des manipulations constatées dans leur déroulement. Et les irrégularités sont plus que flagrantes. Si non comment expliquer que des partis politiques proches de la majorité, créés à la veille du scrutin du 28 novembre, mènent la dance et se retrouve en tête dans les résultats provisoires. A cause de cela, chaque jour qui passe, voit la République démocratique du Congo s'enfoncer dans une crise poste-électorale inédite. Les résultats aux législatives sont pires que celles de la présidentielle alors que les deux scrutins s'étaient déroulés le même jour. La majorité des congolais n'ont pas voté pour Kabila, c'est connu de tous, même avec ses 48%, il y a 52% qui ne l'ont pas choisi. Curieusement aux législatives ceux qui ne l'ont pas choisi ont élu ses poulains à telle enseigne que la majorité sortante sera la majorité entrante. En réponse, Tshisekedi, après s'être auto- proclamé Président élu, a annulé les élections législatives. Allant jusqu'au bout de sa logique, il ordonne à ses députés de ne pas aller siéger dans le nouveau parlement. Reste à savoir cependant, si les mots d'ordres de Tshisekedi seront suivis par la population. La popularité de Tshisekedi ne fait aucun doute et dans la capitale et dans le reste du pays, toutefois, convertir cette popularité en action politique notamment la désobéissance civile et les manifestations publiques, n'est pas chose aisée dans un pays déchiré par la famine. Le boycott de l'hémicycle par l'UDPS relance la question de la politique de la chaise vide qui a souvent desservie l'opposition. En demandant à ses députés de ne pas siéger au parlement, Tshisekedi a pris un risque, celui de voir certains de ses dépurés le désavouer en allant siéger à la chambre basse du parlement.
D'ailleurs, Tshisekedi ne s'y est pas trompé, prudent la consigne n'a été donné qu'aux membres de son parti, pas à l'opposition même celle qui le soutient vigoureusement.
D'ici peu l'UDPS risque d'entre dans une zone de turbulence qui la déstabiliserait une fois encore, en lui prenant une partie de ses cadres les plus méritants. Si les députés de l'UDPS décident malgré tout de siéger à l'Assemblée nationale, rien ne leur arrivera, ils seront en droit de garder leur mandat qui est national en dépit du désaveu éventuel de leur parti. En tout cas cette position de Tshisekedi met mal à l'aise certains députés de l'UDPS qui estime qu'en politique on ne gagne pas tout et tout de suite, il faut y aller progressivement. Attention toutefois aux caciques du pouvoir qui moquent les décisions et les appels de Tshisekedi, nous sommes assis sur une bombe sociale à retardement, il suffit d'une étincelle pour que ça barde comme dans les révolutions arabes. Cette nouvelle prise de position de Tshisekedi éloigne davantage la RdCongo d'une sortie de crise négociée comme le suggère la communauté internationale.
MTN
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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SAINT JOSEPH : Les abbés réunis pour les derniers réglages
SAMEDI, 28 JANVIER 2012 10:41
Toute une symbolique la paroisse catholique Saint Joseph en plein coeur de Matonge. Il y a exactement vingt ans que des dizaines de corps se sont amoncelés ici, tous victimes de la barbarie du régime Mobutu qui avait décidé de réprimer dans le sang la «marche des chrétiens» appelée pour revendiquer la réouverture de la conférence nationale pro-démocratie. Vingt ans après, les abbés s'y sont retrouvés, hier, le 23 janvier avec en tête les plus activistes d'entre eux comme José Mpundu ou François Luyeye comptés parmi les artisans de l'historique 16 février 1992.
Retrouvés pour cogiter sur comment honorer la mémoire des martyrs mais plus encore sur un prétexte factuel que Joseph Kabila leur a servi avec une élection présidentielle contestée et des législatives mal organisées à ce point qu'elles ont poussé en première ligne de la contestation les candidats de la majorité parmi les plus en vue à l'instar de Modeste Bahati Lukwebo. Bahati qui a carrément demandé l'annulation pure et simple. D'autres parmi les plus zélés et flatteurs comme Kin-Kiey Mulumba ont emboîté le pas, allant jusqu'à critiquer vertement la CENI et son président Daniel Ngoy Mulunda dans les colonnes de son journal, «LE SOFT INTERNATIONAL». Pour la présidentielle, le même journal avait pourtant fait l'éloge du même Mulunda.
C'est à se demander comment à propos des élections couplées présidentielle- législatives, la fraude n'a concerné que les dernières. Très congolaise cette rationalité qui le paradoxe d'une élite incapable d'objectivité et encline à violer sa propre conscience lorsqu'il s'agit d'aller à la mangeoire.
Oh, estomac, qu'est-ce tu tiens l'intelligentsia congolaise ! Et cela à des degrés divers. Pour certains, il est question de survivre, pour d'autres, de continuer à accumuler pour se pavaner dans la ville avec la Jeep dernier cri. Les uns et les autres sont tellement ivres de lait qu'ils ne se rendent pas compte de ce que l'Eglise prépare.
Il leur a suffi d'écouter les évêques de la CENCO à la Cathédrale Notre-Dame pour qu'ils se disent que le ciel ne tombera pas.
Disons qu'ils ne connaissent pas l'Eglise catholique. Sinon, ils auraient compris que la CENCO a donné le là dans la stricte tradition de son rôle très diplomatique. Pour le reste, c'est aux abbés de faire l'affaire. Les abbés ont commencé avec sensibilisation qui touchait déjà à sa fin. Puis, les voilà à Saint Joseph.Cette fois-là pour se déterminer sur la date, entre le 16 et 19 février prochain.
Beaucoup d'entre eux étaient d'avis que le 16 qui tombe un jeudi n'est pas propice pour une mobilisation.
La journée dominicale du 19 paraissait plus adapté pour jeter les fidèles dans la rue après la première messe comme cela s'est passé en 1992. La rédaction de «CONGONEWS» avait mis tout en oeuvre pour avoir la primeur sur l'issue de la réunion de Saint Joseph. Hélas! Avec le huis clos épais imposé par le Centre Lindonge pour des raisons stratégiques, rien n'avait filtré jusque tard dans la soirée. Stratégique, c'est le maître mot. Déjà au Centre Lindonge, lors de sa conférence de presse où il avait parlé des résultats d'une élection présidentielle non-conformes à la vérité et à la justice, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya avait répondu à un journaliste que ce n'était pas le moment et le lieu de dévoiler sa stratégie.
En sous-mains, Vital Kamerhe avait capté le message capital, la requête de l'archevêque que la contestation épuise toutes les voies légales de recours.
Allez-y comprendre que lorsque la secrétaire d'Etat Hillary Clinton prend la parole pour la première fois pour parler de la présidentielle congolaise, c'est pour déplorer que la Cour suprême de justice eut validé les résultats proclamés par la CENI du très arrogant Daniel Ngoy Mulunda, confondu aujourd'hui par le chaos qu'il a semé dans les législatives après les graves ratés de la présidentielle. Confondu également, ce Jacques Djoli qui se justifie en privé qu'il avait demandé aux opposants de lui apporter les preuves de la fraude. Entre lui qui siège dans le système de la CENI et ses mandants qui est supposé être le plus au fait de la fraude révélée aujourd'hui au grand jour. La demande du vice-président à ses anciens compagnons de l'opposition ne pouvait venir que d'un homme qui était parti chercher autre chose qu'une élection transparente, autre comme le confort personnel et faveurs physiques d'une dame bien connue qui a fait tous les salons -mieux encore les lits- de la quasi totalité de dignitaires de la majorité présidentielle. Bye bye Djoli, sers-toi encore et à profusion même. Si ces opposants qui t'ont délégué savaient qui est cet ancien sénateur est un bon disciple épucurien depuis l'Université protestante au Congo où il enseigne le droit dans une relation de compagnonage très suspecte avec les étudiants de l'autre sexe.
(IN CONGONEWS N°434 du mardi 24 janvier 2011).
MATHIEU KEPA
Source : CongoNews
SAINT JOSEPH : Les abbés réunis pour les derniers réglages
SAMEDI, 28 JANVIER 2012 10:41
Toute une symbolique la paroisse catholique Saint Joseph en plein coeur de Matonge. Il y a exactement vingt ans que des dizaines de corps se sont amoncelés ici, tous victimes de la barbarie du régime Mobutu qui avait décidé de réprimer dans le sang la «marche des chrétiens» appelée pour revendiquer la réouverture de la conférence nationale pro-démocratie. Vingt ans après, les abbés s'y sont retrouvés, hier, le 23 janvier avec en tête les plus activistes d'entre eux comme José Mpundu ou François Luyeye comptés parmi les artisans de l'historique 16 février 1992.
Retrouvés pour cogiter sur comment honorer la mémoire des martyrs mais plus encore sur un prétexte factuel que Joseph Kabila leur a servi avec une élection présidentielle contestée et des législatives mal organisées à ce point qu'elles ont poussé en première ligne de la contestation les candidats de la majorité parmi les plus en vue à l'instar de Modeste Bahati Lukwebo. Bahati qui a carrément demandé l'annulation pure et simple. D'autres parmi les plus zélés et flatteurs comme Kin-Kiey Mulumba ont emboîté le pas, allant jusqu'à critiquer vertement la CENI et son président Daniel Ngoy Mulunda dans les colonnes de son journal, «LE SOFT INTERNATIONAL». Pour la présidentielle, le même journal avait pourtant fait l'éloge du même Mulunda.
C'est à se demander comment à propos des élections couplées présidentielle- législatives, la fraude n'a concerné que les dernières. Très congolaise cette rationalité qui le paradoxe d'une élite incapable d'objectivité et encline à violer sa propre conscience lorsqu'il s'agit d'aller à la mangeoire.
Oh, estomac, qu'est-ce tu tiens l'intelligentsia congolaise ! Et cela à des degrés divers. Pour certains, il est question de survivre, pour d'autres, de continuer à accumuler pour se pavaner dans la ville avec la Jeep dernier cri. Les uns et les autres sont tellement ivres de lait qu'ils ne se rendent pas compte de ce que l'Eglise prépare.
Il leur a suffi d'écouter les évêques de la CENCO à la Cathédrale Notre-Dame pour qu'ils se disent que le ciel ne tombera pas.
Disons qu'ils ne connaissent pas l'Eglise catholique. Sinon, ils auraient compris que la CENCO a donné le là dans la stricte tradition de son rôle très diplomatique. Pour le reste, c'est aux abbés de faire l'affaire. Les abbés ont commencé avec sensibilisation qui touchait déjà à sa fin. Puis, les voilà à Saint Joseph.Cette fois-là pour se déterminer sur la date, entre le 16 et 19 février prochain.
Beaucoup d'entre eux étaient d'avis que le 16 qui tombe un jeudi n'est pas propice pour une mobilisation.
La journée dominicale du 19 paraissait plus adapté pour jeter les fidèles dans la rue après la première messe comme cela s'est passé en 1992. La rédaction de «CONGONEWS» avait mis tout en oeuvre pour avoir la primeur sur l'issue de la réunion de Saint Joseph. Hélas! Avec le huis clos épais imposé par le Centre Lindonge pour des raisons stratégiques, rien n'avait filtré jusque tard dans la soirée. Stratégique, c'est le maître mot. Déjà au Centre Lindonge, lors de sa conférence de presse où il avait parlé des résultats d'une élection présidentielle non-conformes à la vérité et à la justice, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya avait répondu à un journaliste que ce n'était pas le moment et le lieu de dévoiler sa stratégie.
En sous-mains, Vital Kamerhe avait capté le message capital, la requête de l'archevêque que la contestation épuise toutes les voies légales de recours.
Allez-y comprendre que lorsque la secrétaire d'Etat Hillary Clinton prend la parole pour la première fois pour parler de la présidentielle congolaise, c'est pour déplorer que la Cour suprême de justice eut validé les résultats proclamés par la CENI du très arrogant Daniel Ngoy Mulunda, confondu aujourd'hui par le chaos qu'il a semé dans les législatives après les graves ratés de la présidentielle. Confondu également, ce Jacques Djoli qui se justifie en privé qu'il avait demandé aux opposants de lui apporter les preuves de la fraude. Entre lui qui siège dans le système de la CENI et ses mandants qui est supposé être le plus au fait de la fraude révélée aujourd'hui au grand jour. La demande du vice-président à ses anciens compagnons de l'opposition ne pouvait venir que d'un homme qui était parti chercher autre chose qu'une élection transparente, autre comme le confort personnel et faveurs physiques d'une dame bien connue qui a fait tous les salons -mieux encore les lits- de la quasi totalité de dignitaires de la majorité présidentielle. Bye bye Djoli, sers-toi encore et à profusion même. Si ces opposants qui t'ont délégué savaient qui est cet ancien sénateur est un bon disciple épucurien depuis l'Université protestante au Congo où il enseigne le droit dans une relation de compagnonage très suspecte avec les étudiants de l'autre sexe.
(IN CONGONEWS N°434 du mardi 24 janvier 2011).
MATHIEU KEPA
Source : CongoNews
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